Vianney : "Je ne veux pas être ce chanteur qui sacrifie tout pour pour sa passion"

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Méfiez-vous de sa gueule d'ange et de son look de gendre idéal, Vianney est beaucoup plus complexe que ça. Vianney sort un nouvel album de duos prestigieux avec Renaud, Ed Sheeran, Mc Solaar et Mika, mais aussi un sans-abri qu'il invite sur un de ses titres.

Retrouvez du lundi au jeudi l'interview de 9h20 de Léa Salamé : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-interview-de-9h20
Transcript
00:00 Un chanteur Léa ce matin à votre micro !
00:02 Il était en train de chanter là !
00:04 Allez-y, dénoye !
00:06 Ça me rappelle mon père, on écoutait Lavillier énormément !
00:09 Ah ouais ? Je veux m'enfuir !
00:11 Oh ! C'est Léa qui chante ce matin !
00:13 Bonjour Vianney !
00:14 Bonjour !
00:15 Merci d'être avec nous ce matin. Si vous étiez un pays et un défaut, vous seriez quoi ?
00:19 Un pays, je suis quand même obligé de parler du mien.
00:22 Je suis français et j'adore ce pays surtout.
00:26 J'ai quand même fait beaucoup de concerts partout.
00:28 J'aime chaque région, chaque endroit.
00:30 J'aime bien notre caractère aussi, qui n'est pas toujours évident.
00:34 Notre tendance à la polémique.
00:36 Vous aimez bien ça ?
00:37 J'aime bien, oui.
00:38 Ça fait partie du paysage, donc je suis habitué je pense.
00:41 Et un défaut ?
00:42 Un défaut, je dirais que je peux être un peu perso.
00:47 Parce que ma vie de famille, tout est dévoré souvent par ma passion, par la musique.
00:54 Et c'est quelque chose que j'ai du mal à m'en rendre compte parfois.
00:57 Et votre compagne, elle vous rappelle ça ?
01:00 Elle vous rappelle à l'ordre ? Elle vous dit "il n'y a pas que toi" ?
01:03 Oui, exactement.
01:04 C'est pour ça aussi que vous avez arrêté les tournées ?
01:06 Vous avez pris cette décision qui a stupéfait tout le monde après mille concerts, des salles pleines, des énigmes, tout ça, tout ça.
01:11 Il y a quelques mois, vous avez dit "j'arrête les tournées".
01:13 Oui, pendant je ne sais pas combien de temps.
01:16 C'est pas à vie ?
01:17 Non, je ne pense pas. En fait, je ne sais pas.
01:20 Je sais qu'il y a au moins trois ans, je ne sais pas, quelques années.
01:24 Pendant trois ans, vous ne verrez pas en tournée ?
01:26 Oui, non.
01:27 Et donc, on ne vous verra pas faire ce nouvel album, parce que vous êtes là pour un nouvel album, sur scène ?
01:33 Non, j'aurais bien aimé, parce que j'aime bien chanter ses chansons.
01:37 Mais malheureusement, ce n'est plus le moment.
01:41 Le moment, c'est de vous occuper aussi de votre famille, de votre vie personnelle, de vos enfants.
01:47 Quand on fait un enfant, c'est bien d'être là.
01:50 Et moi, j'ai eu un petit bébé il y a deux ans.
01:53 Et bref...
01:54 Mais c'est courageux de prendre cette décision-là, vous savez.
01:57 Moi, j'ai juste écouté mon envie.
01:59 Je me suis dit, franchement, je ne veux pas être ce chanteur qui sacrifie réellement tout pour sa passion.
02:04 Mais je sacrifie déjà beaucoup de choses.
02:06 Donc, je considère que c'est suffisant.
02:08 On va en parler de votre passion et de ce nouvel album.
02:10 Mais d'abord, vous avez déclaré il y a quelques années à Libération, une interview, peut-être une perte de temps colossale.
02:15 Le sentiment de gaspiller des minutes de vie, quand j'ai l'impression de participer à "Questions pour un Champion",
02:20 répondant mécaniquement à des questions qui m'ont déjà été posées cent fois.
02:23 J'espère que ce matin, je ne vais pas vous faire perdre trop de minutes de vie, Vianney.
02:27 Non, c'est déjà... Pas du tout le cas.
02:30 Ça fait presque dix ans que vous êtes dans notre paysage musical, que vous enchaînez les succès depuis votre premier tube.
02:35 "Mais t'es où ? Pas là ! Mais t'es pas là ! Mais t'es où ?"
02:38 "Mais t'es où ? Pas là ! Mais t'es pas là ! Mais t'es où ? Pas là ! Mais t'es pas là ! Mais t'es où ? Pas là ! Mais t'es où ?
02:50 Hey ! Hey ! Hey ! Hey ! Hey ! Hey ! Hey ! Hey ! Hey !
02:58 Si je vous gêne, bah c'est la même. Si je vous gêne, bah c'est la même.
03:06 Et si la verse nous touche toi et moi, on la traverse à deux, à trois.
03:13 Et si la verse nous touche toi et moi, prends ma main de beau papa."
03:21 Et donc vous revenez, ça c'est pour vos méga-tubes, vous revenez avec ce nouvel album de duos, éclectiques, prestigieux.
03:28 Il y en a pour tous les goûts, ça va de Renaud à Ed Sheeran en passant par MC Solar, Zazie, Kandy Girac, Big Flo et Olly, Ben Mazuet.
03:34 Mais aussi des personnes moins connues comme Eric De Villers, qui est un ancien sans-abri que vous avez rencontré dans une association, l'association Via Hiversolidaire, et que vous avez fait chanter. Pourquoi ?
03:44 Ça s'est présenté. C'est presque la même histoire que les autres duos, c'est une rencontre.
03:50 Et à un moment donné, on a une passion commune, lui c'est l'écriture. Donc quand je le rencontre, il est à la rue.
03:56 Mais il me dit qu'il écrit des textes. Donc je reconnais que c'est par pure gentillesse.
04:01 Je lui ai dit "bon, la semaine prochaine, je viens avec ma guitare, je te fais une chanson, avec ta musique, avec ton texte".
04:06 Mais je ne pensais pas l'enregistrer. C'est juste que son texte était super bien. Donc j'ai dit "notre chanson vient raconter ton histoire".
04:14 Donc au début, c'était par gentillesse, mais comme le texte était vraiment bien, vous avez fait une chanson, vous avez mis un album.
04:17 Il a du talent en plus.
04:18 Il y a ces mots dans la chanson, "vous qui passez, regardez-nous, nous sommes debout et pas à genoux".
04:23 Oui, le texte est entièrement de lui. Il a deux fois mon âge cet homme. Et puis il a passé plusieurs années à la rue.
04:32 Et voilà ce qu'il voulait raconter. C'était dire "malgré les apparences, croyez-moi, à l'intérieur, j'ai toujours la flamme, j'ai toujours des passions, des envies. Je suis toujours debout".
04:45 Pourquoi des duos ? Vous en aviez marre de chanter seul ?
04:48 Non, non, je n'en avais pas marre. Mais disons que de partager l'affiche, c'est un truc que j'ai remarqué quand j'ai commencé à écrire pour les autres.
04:56 C'était un truc que je crois que je préférais encore, de ne pas être le seul, en effet, exposé. Il y a quelque chose qui me fait du bien là-dedans.
05:05 Parmi ces titres, ce nouvel album qui sort ce vendredi, il y a ce duo que vous avez déjà sorti il y a dix jours, qui cartonne déjà.
05:11 1,4 millions de vues en dix jours. Et je le trouve magnifique. C'est ce duo avec Renaud. La chanson s'appelle "Maintenant".
05:19 Et vous dites que c'est la chanson la plus intime de toute votre vie.
05:22 Je suis prêt à me battre encore mille ans, je vais le faire pour mes enfants.
05:26 Avant j'avais jamais peur, puis je suis devenu parent.
05:30 J'ai peur de l'avenir, non pas du mien mais du leur. Non pas des liens mais du pire.
05:35 Monte les mers, fane les fleurs. Les anciens nous enseignent, les gamins les emmerdent et tout ça ne changera pas.
05:43 C'est fini les lèvres, fini les rêves, fini les "dis papa".
05:47 Toi qui as vécu mille vies, qu'est-ce que t'en dis ? Est-ce que la vie se vit au paradis ? Ou ici, bas ?
05:54 Maintenant, mais pas après. Chéri, l'instant, balaye le passé.
06:03 Certains voudraient vivre vieux, c'est une erreur, faut vivre mieux.
06:11 "Certains voudraient vivre vieux, c'est une erreur, faut vivre mieux". Comment on vit mieux ?
06:17 En prenant des décisions parfois pas évidentes.
06:21 On parlait du moment où j'ai arrêté de faire des tournées, c'était déchirant, pour être franc.
06:28 Mais je sais que je vis mieux depuis. J'ai vraiment plus de temps avec les gens que j'aime.
06:34 La vie tourne moins autour de moi. Et ça, je pense que c'était plus sain.
06:41 "Avant j'avais pas peur, mais je suis devenue parent. Maintenant j'ai peur de l'avenir, non pas du mien, mais du leur. Leurs c'est vos enfants. De quoi avez-vous peur pour eux ?"
06:50 La phrase d'après c'est "Monte les mers, fane les fleurs". Parce qu'il y a un truc sur lequel j'ai l'impression qu'on n'a pas totalement la main.
06:59 C'est quand même l'aspect écologique, donc forcément je pense à ça.
07:03 Je dis qu'on n'a pas totalement la main parce qu'on est bien impuissants.
07:07 En revanche, il y a autre chose qui me fait peur.
07:11 Cette période nous le dit chaque jour, mais c'est évidemment la violence et le repli sur soi.
07:19 Ça, je crois que nous on peut agir.
07:21 "Pourquoi ça vous fait peur ?"
07:22 Ça me fait peur parce que j'aime pas ce monde où il faudrait chacun se rapprocher seulement de ceux qui nous ressemblent.
07:32 Moi cet album, je l'ai fait justement en me disant ça.
07:35 "Vous aimez les mélanges."
07:36 Oui, je veux aller vers l'autre et ça veut pas dire se trahir.
07:39 Moi je reste qui je suis et je vous l'ai dit, je l'aime profondément.
07:45 Je suis profondément français, attaché à ma terre, à ce pays-là.
07:49 Et en même temps, je crois beaucoup à l'autre.
07:52 Je pense que c'est un truc important.
07:54 Pourquoi c'est si difficile aujourd'hui de défendre le mélange des cultures, de défendre la nuance aussi ?
08:03 Vous avez cette phrase dans je ne sais plus quelle interview.
08:05 "J'aimerais de la nuance sur chaque sujet. Le monde n'est pas noir ou blanc. La nuance c'est la liberté.
08:10 Tous les hommes ne sont pas des porcs, tous les rappeurs ne sont pas des mecs violents, tous les flics ne sont pas racistes."
08:14 Oui, il y a quand même...
08:17 Déjà je trouve qu'au-delà du repli sur ça, il y a une montée de la susceptibilité.
08:21 C'est ça que je n'aime pas trop.
08:23 C'est que réellement on peut offenser tout le monde avec une petite phrase.
08:30 Je veux dire, même moi à chaque fois que je vais parler quelque part, je sais qu'il y a un moment donné où, sans le vouloir, tout peut déraper.
08:37 Et parce qu'il y a une susceptibilité ambiante dingue, je ne sais pas à quoi c'est dû.
08:41 Je ne suis pas bon pour analyser moi.
08:43 Mais je ressens bien qu'il y a réellement quelque chose de conflit.
08:46 Et vous pensez que c'est pour ça que les artistes aujourd'hui, c'est vrai qu'on se souvient des artistes qui s'engagent dans la société.
08:52 Jean-Jacques Goldman, "Touche pas à mon pote", les Restos du Coeur qui avaient une vision...
08:57 On se souvient de tous les artistes qui venaient même dans les émissions des talk-shows et qui disaient, qui prenaient position sur la société.
09:04 Là c'est vrai que les artistes ont peur.
09:06 On les comprend parce que n'importe quel mot devient un bad buzz ensuite sur les réseaux sociaux.
09:11 Et est-ce que ça, ça ne vous frustre pas ?
09:13 Alors, je vais vous dire...
09:15 Quand il y a eu l'attentat du 7 octobre, j'ai partagé un hommage.
09:21 Mais ça me paraissait normal.
09:24 Je veux dire, je n'ai pas réfléchi.
09:25 Au bout d'un moment donné, il y a des gens qui sont décapités, éventrés, tués.
09:29 Ça ressemble quand même étrangement à un truc qu'on a vécu nous, pour lequel la planète s'est mobilisée, au Bataclan.
09:37 Donc forcément, je partage un hommage.
09:39 Derrière, j'ai reçu des milliers de menaces de mort, de viols de ma femme.
09:45 Donc en fait, il y a quand même une violence dingue.
09:49 C'est pour ça que j'allais dire que j'essaye de comprendre mes collègues.
09:53 Oui, ils auraient du mal à s'exprimer.
09:55 Je comprends la peur.
09:57 Mais par contre, je pense que demain, il faut savoir qui est capable d'aller au-delà de cette peur et qui ne le sent pas.
10:03 Moi, je considère que quand même, notre rôle...
10:06 Je ne veux certainement pas faire de politique.
10:08 En revanche, s'il y a de l'émotion palpable en face de nous, on est désempathique.
10:13 C'est ce qui fait qu'on écrit des chansons.
10:15 Si on a un tant soit peu d'empathie, le 7 octobre, on est terrifié.
10:19 Donc on s'exprime.
10:21 Moi, je n'ai pas réfléchi, mais je crois que la peur, je la mets de côté.
10:24 Je sais pourtant que derrière les menaces qu'il peut y avoir, j'ai été sous protection, j'ai vécu ça.
10:29 N'empêche qu'à un moment donné, demain, le monde de demain, s'il y a la violence qui monte, il faut bien répondre.
10:36 Vous avez dépassé la peur, en fait.
10:37 Il le faut.
10:39 Et dans les moments de tension, de conflit, il faut savoir qui est capable de ça ou non.
10:44 Moi, j'espère qu'on est capable toujours.
10:49 Et là, j'ai réalisé qu'on était peu.
10:52 J'étais désolé de ça, mais je l'explique par la violence qu'on se prend en retour.
10:57 Le clip de maintenant de cette chanson est très touchant.
11:01 Vous avez réussi à me faire pleurer.
11:03 On voit des vidéos de vous, petit, vos archives avec votre famille.
11:06 Il y a beaucoup de moments avec votre père.
11:08 Qu'est-ce qu'il vous a appris sur la vie, votre père ?
11:10 J'allais dire mes parents, parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de moments avec mon père, mais je le regrette.
11:15 Oui, c'est ce que j'allais vous dire, mais je n'ai pas vu assez votre mère.
11:17 Je pense qu'elle tenait beaucoup la caméra.
11:19 Elle est plus discrète.
11:21 Mais tous les deux, ils m'ont...
11:24 Moi, j'ai un père militaire, mais qui m'a fait écouter les chants anti-militaristes, qui m'a fait aimer ça.
11:30 Il a toujours mis un point d'honneur à distinguer la beauté d'une chose
11:34 et puis le fond avec lequel on n'était peut-être pas d'accord.
11:37 Donc, c'était une manière de...
11:39 Voilà, le fait de s'adapter à l'autre, aux situations qu'on ne connaît pas,
11:44 dont on n'est pas familier.
11:48 Ça, c'est un truc qui tenait à cœur pour mes parents.
11:51 Vianney, on voit aussi dans ce clip votre compagne et vos enfants de dos.
11:54 C'est toujours compliqué, quand on est célèbre, de montrer ses proches.
11:57 On ne voit pas leur visage, mais on les voit.
11:59 C'est vraiment eux.
12:00 Vous avez hésité ou non ?
12:02 C'est aussi ce que vous deviez à votre public, de montrer au fond ce que vous êtes.
12:06 On vous voit aussi parfois sur Instagram donner le biberon à votre fils.
12:10 Ça, c'est pour quoi ? Pour montrer que vous faites aussi le job à la maison ?
12:13 Parce que c'est ma vie, en fait.
12:14 C'est vrai qu'aujourd'hui, on montre quand même beaucoup nos vies.
12:17 C'est vrai que je ne montre pas grand-chose, mais je m'étais dit que quand je le ferais,
12:22 je le ferais joliment et sans trop révéler les visages ou quoi.
12:27 Je vais vous dire très franchement, la seule chose qui m'a fait hésiter,
12:30 c'est qu'à chaque fois qu'on a des procès avec des paparazzis,
12:33 ils disent "oui, mais un jour, il a partagé une photo où on voyait la mèche du cheveu du bébé".
12:37 Donc, on peut très bien le suivre dans la rue.
12:39 Je me suis dit "je vais leur donner du gras à moudre encore".
12:43 C'est le seul truc qui m'a fait hésiter, mais c'est ma vie.
12:46 Au journal La Croix, vous vous demandez "qu'est-ce que ça vous fait d'être vu comme un chanteur catho ?"
12:50 Vous avez répondu "je ne me suis jamais présenté comme un chanteur catholique,
12:53 je suis vu comme ça, j'ai une tête de catho, j'assume naturellement, sans militantisme".
12:56 Je voulais savoir, c'est quoi le message du Christ pour vous ?
12:59 Même si on l'entend depuis le début de l'interview.
13:02 C'est évidemment quelque chose d'universel, c'est l'amour qui est au centre de tout.
13:08 Je sais que ce n'est pas la religion qui donne cette valeur-là aux gens.
13:17 C'est pour ça que j'essaie de distinguer l'aspect catho,
13:19 pour moi qui est quelque chose d'intime et dont je suis heureux de parler si on me le demande.
13:23 Mais je connais tellement de cathos qui ne sont pas aimants,
13:26 et à l'inverse, je bosse avec des non-croyants.
13:29 Toute mon équipe, ils ne sont pas cathos du tout, mais ce sont des gens gorgés d'amour.
13:33 Donc ça ne définit pas les valeurs d'un homme, une religion.
13:37 Dans quelques secondes, vous allez nous interpréter a cappella avec votre guitare.
13:41 Vous avez ramené un petit extrait de la chanson que vous faites avec MC Solard qui s'appelle "Le Départ".
13:45 Mais d'abord, quelques questions de fin, sans réfléchir, vous répondez comme ça.
13:48 Ça s'appelle "Les Impromptus".
13:50 Le duo que vous rêveriez de faire et que vous n'avez pas encore fait ?
13:52 - Springsteen. - Pas mal, on vise gros.
13:55 Jean-Jacques Goldman ou Michel Berger ? - Jean-Jacques.
13:58 - Orelsan ou Stromae ? - Stromae.
14:01 - Fanny Ardant ou Catherine Deneuve ? - Fanny Ardant.
14:03 - Parce que vous avez joué avec elle. Nadal ou Federer ? - Nadal.
14:06 - Rugby ou tennis ? - Là je réfléchis. Allez, rugby.
14:11 Vous êtes juré dans The Voice, la télé c'est que du bonheur ou que du fake ?
14:14 - Non, à The Voice, c'est pas de la télé, c'est ça plutôt.
14:17 - La fidélité c'est important, l'amour ? - Oui, c'est un des ciments pour la durée.
14:23 - Est-ce que vous avez déjà été chez le psy ? - Non.
14:26 - Est-ce que comme Sartre, vous pensez qu'il n'y a pas de bon père ?
14:29 - Euh... Non. - Vous essayez de l'être.
14:33 - Liberté, égalité, fraternité, vous choisissez quel mot ? - Liberté.
14:38 - Alors on va l'écouter, "Le Départ". Je vous demande de prendre votre guitare
14:42 et de nous jouer un petit extrait de cette chanson de l'album qui s'appelle "Deux à Trois"
14:47 et qui sort ce vendredi. Très bel album de Vianney.
14:50 Elle était seule et sous les sens le sou, simplement dépassée
15:06 Ressassant le sang, les coups, maudissant le passé
15:09 Elle avait un homme, mais il était comme de cette vie lassée
15:11 Là dans la cuisine, la carabine a sonné
15:14 Il est dans ses veines, il est dans ses rêves, comment ?
15:16 Oublier ses lèvres, oublier ses gestes, comment ?
15:19 Envisager un nouveau visage, ou réveiller, rêver sur un nouvel oreiller
15:22 Comment tourner la page ? Il est moqué comme un enfant d'Hawkins
15:26 Démodé, dépassé, cet enfant boucine
15:28 Ses ambitions à la maison n'ont rien de bon
15:31 Seuls l'on veut, certains sont en prison, même chez eux
15:34 - Bravo. Merci infiniment Vianney pour ce moment.
15:39 Et écoutez la chanson maintenant, moi c'est addictif depuis hier soir.
15:42 Merci et très belle journée et très belle sortie.
15:45 Et donc pas de tournée, je ne vous souhaite pas une belle tournée.
15:48 Belle journée. - Bonne journée à tous.

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