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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 - Pour moi, ma théorie, elle est basée sur 15 ans d'enquête auprès de scientifiques, de médecins, de neuroscientifiques,
00:05 qui montrent que notre conscience, une dimension de notre conscience, survit à la mort de notre cerveau.
00:10 Ce n'est pas une croyance, ce n'est pas une adhésion spirituelle ou religieuse,
00:15 c'est vraiment un constat qui peut être fait aujourd'hui par des médecins.
00:18 - Alors, on va revenir. Vous avez travaillé avec des voyants, des médiums, vous avez nous expliqué tout ça.
00:24 Juste, la dernière fois, vous m'aviez écrit. Vous avez vécu une expérience de...
00:31 - Oui, il y a 183 semaines maintenant que j'ai été en réanimation.
00:35 Et bien évidemment, ce qu'on appelle le voile blanc... - Ce n'était pas le rideau ?
00:41 - Pas celui que tu produis ? Parce que là, tu savas ? - Non, non, non.
00:46 - Mais effectivement, en réanimation, quand le corps ne répond plus, on se laisse aller,
00:50 et puis il y a une forme de voile blanc, quelque chose de très... - Tu te sentais bien ?
00:54 - J'étais très heureux. J'étais bien, je me suis laissé aller.
00:58 Il y avait cette forme de blancheur, voilà, une espèce de couloir, s'il s'appelle le couloir de la mort,
01:02 où je faisais la queue et j'attendais. - Ah oui, il y avait une queue, même là-bas ?
01:05 - Oui. - T'es sûr que ce n'était pas chez KFC ?
01:08 - Non, mais c'est vrai. - T'as l'impression que ça déconne.
01:11 - Non, mais c'est vrai. Bon, bah, incroyable.
01:14 J'aimerais que Stéphane, vous nous racontiez cette anecdote incroyable qui vous concerne
01:18 directement, puisqu'elle vient de votre cousine.
01:21 - Oui, ça, c'est étonnant, parce que dans le décours de mon enquête,
01:24 j'ai été appelé par une de mes cousines qui voulait me faire visiter une maison
01:28 dans laquelle mon père avait vécu des années d'enfance.
01:30 Donc je suis allé la voir pas du tout dans l'idée que j'allais entendre un truc un peu extraordinaire.
01:35 Et en arrivant dans la maison, qui était une grande maison en Seine-et-Marne,
01:38 on est dans le salon et ma cousine me dit "tu sais que maman est morte dans ce salon,
01:41 elle a été hospitalisée à domicile et elle a fini ses jours là,
01:45 et avec ma soeur, on l'a veillée toute la soirée.
01:48 Donc la maman était morte à 20h et vers 2h du matin, ma cousine et sa soeur,
01:52 enfin mes deux cousines, donc sont dans la cuisine en train de se préparer une tisane,
01:56 et puis Olga, ma cousine, se tourne et voit sa mère dans la cuisine,
02:01 beaucoup plus jeune qu'elle ne l'est dans son lit à quelques mètres de distance,
02:05 avec une sorte de voile blanche, une sorte de robe un peu éthérée,
02:08 et elle danse comme si elle était extrêmement joyeuse de se retrouver dans cet état-là.
02:12 Ce qui est curieux, c'est que souvent, quand les témoins voient ça,
02:14 ils doutent d'eux-mêmes, parce que ce n'est pas franchement le truc qu'on a l'habitude de voir,
02:18 elle se tourne vers sa soeur, elle dit "tu vois ce que je vois ?"
02:20 et sa soeur lui dit "ben oui, je vois maman en train de danser le Charleston".
02:22 Et toutes les deux, ça n'a pas duré une seconde, deux secondes,
02:25 ça a duré plus d'une minute cette vision.
02:27 Les deux cousines, devant leur mère, à quelques mètres de distance,
02:30 qui est en train de...
02:32 comme si elle découvrait la joie d'à nouveau pouvoir se bouger, se danser.
02:35 - C'était quoi la tisane ?
02:37 - Elle n'avait pas encore bu la tisane.
02:39 - Ah non, elle a chuvé.
02:41 - C'est pas beau.
02:42 - C'est la bonne question. Vous avez l'habitude des tisanes, non ?
02:44 - Non, non, mais c'est fou.
02:45 Il y a une autre histoire, j'aimerais vous raconter à nos téléspectateurs,
02:49 c'est celle du papa qui attend son fils qui rentre de boîte de nuit.
02:51 C'est quoi cette histoire ?
02:52 - Oui, ça c'est une histoire dans le même registre.
02:55 Cette histoire de la maman de ma cousine, ça s'appelle un VSCD,
02:58 Vécu Subjectif de Contact avec un Défunt.
03:01 Il faut que tu saches que plus de 50% des gens d'œil vivent ce type d'expérience.
03:04 Et l'histoire de ce papa, c'est un papa qui a donné la permission de minuit à son gamin
03:08 qui est parti en boîte de nuit.
03:09 Il l'attend dans le salon comme des millions de papas sans doute.
03:12 Et puis un peu après minuit, le fils rentre.
03:15 Il entre dans l'entrée, il regarde son père sans dire un mot.
03:18 Son père lui dit "bonne nuit".
03:20 Le fils monte dans sa chambre.
03:22 Et puis une demi-heure après, coup de sonnette à l'entrée,
03:26 le papa va ouvrir la porte et c'est les gendarmes qui viennent lui annoncer
03:29 que son fils est mort trois heures plus tôt.
03:31 Et cette expérience a été, tu peux l'imaginer, bouleversante pour le papa
03:36 parce que c'est à la fois impossible et pourtant,
03:40 il y a toutes les caractéristiques d'une expérience absolument réelle
03:43 quand on le vit.
03:44 Moi j'ai vu ça chez des centaines de témoins qui sont,
03:46 comme nous tous, on vivrait ça.
03:48 Quand on en entend parler, on se dit "oui c'est n'importe quoi,
03:50 ils ont dû confondre, ils ont dû délirer".
03:52 Mais quand on le vit soi-même, on est à la fois stupéfait
03:55 par l'intensité de la réalité d'une telle expérience
03:57 et en même temps on se dit "mais c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible".
04:00 Et pourtant, parfois c'est aussi visuel et aussi flagrant que ça.
04:03 Et je suis sûr que parmi les gens qui nous écoutent,
04:06 il y en a des centaines de milliers qui ont vécu ce type d'expérience
04:09 après le décès d'un proche.
04:10 – C'est fou, alors il y a eu plein d'histoires que vous allez nous raconter,
04:13 vous allez voir, c'est complètement fou parce que déjà cette histoire,
04:17 il y a une autre, lors du décès de votre père, vous avez eu une expérience.
04:22 Qu'est-ce qui s'est passé ?
04:23 – Moi je suis journaliste, donc j'essaye de faire,
04:26 enfin je n'essaye pas, je fais des enquêtes,
04:28 j'essaye de croiser des informations et j'ai entendu parler
04:31 de la médiumnité au début de mon activité d'enquête
04:34 sur le sujet de la vie après la mort.
04:35 J'ai rencontré Christelle à cette occasion.
04:37 – Christelle, dans un instant, vous allez voir.
04:40 – Et j'entends souvent des histoires de médiums
04:42 ou des histoires de patients qui sont allés voir des médiums
04:45 qui disent "c'est incroyable, il a reconnu tel objet,
04:47 il a reconnu telle chose, il m'a donné tel détail sur mon fils, sur mon parent".
04:51 Et donc quand mon père est mort, j'ai eu cette idée un peu saugrenue
04:54 de faire une sorte de deal avec lui, de lui dire "papa, si tu es quelque part,
04:57 si tu m'entends, je vais cacher des objets dans ton cercueil,
05:00 je vais le dire à personne, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un être vivant
05:03 qui va savoir de quoi il s'agit, ni même que j'ai fait cette expérience-là".
05:06 Et à peu près un an après la mort de mon père et son enterrement,
05:10 je suis allé voir six médiums, dont Christelle,
05:12 sans lui dire absolument ce que je voulais faire,
05:14 en leur disant juste que je voulais faire un livre d'entretien
05:16 et que je voulais qu'on fasse une séance de médiumnité
05:18 pour voir ce qui se passait, pour voir si mon père allait se manifester.
05:21 Et ça a été juste incroyable parce que non seulement mon père
05:23 s'est manifesté auprès des six médiums, mais il a pu aussi donner
05:26 certains des objets à plusieurs d'entre eux.
05:28 - Incroyable. - C'est fou.
05:30 - Et tu vois, c'est de la science. - Et Christelle a trouvé tous les objets.
05:33 - Ah, Christelle, ça a été une drôle d'histoire.
05:36 Elle a vu mon père, elle a communiqué avec lui,
05:38 elle a vu un des objets et elle a eu peur.
05:42 Tu peux raconter, peut-être ?
05:45 - En fait, c'est toujours impressionnant de se faire tester
05:49 parce que je savais très bien que Stéphane Alix, venant me voir,
05:52 voilà, il y avait sûrement quelque chose qui était derrière.
05:55 Et dès que j'étais en contact avec son papa,
05:59 il a directement été montré là où étaient cachés les objets, en fait.
06:05 - Ils étaient sous son corps. - Voilà.
06:07 Et il a été directement... - Alors justement, on va parler de vous
06:09 parce qu'après on aura d'autres anecdotes avec Stéphane,
06:12 mais est-ce que vous pouvez nous raconter déjà cette expérience,
06:15 cette fameuse expérience de l'homme qui vous donnait des instructions
06:17 pendant que vous lui faisiez sa toilette mortuaire ?
06:19 Vous étiez aide-soignante.
06:21 - Voilà, j'ai été aide-soignante pendant plus de dix ans.
06:23 Donc j'étais essentiellement aide-soignante de nuit.
06:25 Ce qui veut dire que j'étais vraiment au contact des patients,
06:28 dans cette phase de fin de vie, etc.
06:30 Et cette nuit-là, j'ai eu un patient qui est décédé
06:34 et j'ai dû faire la toilette mortuaire.
06:38 Alors bien entendu, travaillant de nuit,
06:40 je ne savais pas qu'il allait décéder cette nuit-là,
06:43 donc je n'avais pas d'informations, etc.
06:45 Et au moment de faire ce soin, ce que j'appelle ça un soin,
06:49 même s'il est décédé, c'est un soin,
06:52 il me donnait les instructions.
06:54 Alors, fais comme ça, n'oublie pas mon béret.
06:56 - Par quels moyens ? Comment vous l'entendez ?
06:58 - Alors, ça peut être étrange de le dire comme ça,
07:01 mais j'entends.
07:02 J'entends une voix qui arrive au niveau...
07:05 C'est très ciblé où est-ce que ça arrive, cette voix,
07:07 puisque ça arrive derrière l'oreille droite.
07:10 Et c'est quelque chose qui est très...
07:13 Pas intrusif, mais voilà, c'est très soudain.
07:15 Et fais-ci, fais-ça, voilà.
07:18 Ce sont des informations relativement précises.
07:21 - C'était sa voix, puisque vous le connaissiez avant ?
07:23 - Je ne sais pas. Je ne peux pas dire que c'était sa voix.
07:25 C'était une voix, masculine.
07:27 - Vous êtes donc médium. Qu'est-ce qui s'est passé ?
07:30 Vous avez eu un accident de voiture ?
07:31 - Surtout, à un moment, la voix lui dit "Oublie pas ma casquette".
07:35 Et du coup, Christelle se dit "Mais quelle casquette ?"
07:37 Et en cherchant au fond du sac, elle découvre qu'il y a une casquette.
07:40 Donc l'info, elle ne l'avait pas.
07:41 - Bien sûr.
07:42 - Alors que je n'avais pas fouillé le sac auparavant.
07:44 - Depuis votre accident de voiture à 8 ans, vous êtes devenue médium.
07:47 - Je suis devenue médium. C'est un grand mot.
07:50 J'ai pris conscience de ces perceptions.
07:53 - Qu'est-ce qui s'est passé ?
07:54 - Pendant cet accident de voiture, je me suis retrouvée éjectée.
07:58 A l'époque, on n'avait pas la ceinture de sécurité obligatoire.
08:01 Je me suis retrouvée éjectée sur le tableau de bord de la voiture
08:05 qui était en train de se prendre une tête de pont.
08:08 Et au moment où j'ai été éjectée, je me suis retrouvée dans une lumière.
08:15 Je n'ai pas vu de tunnel, je n'ai pas vu de choses comme on peut entendre.
08:19 Et je me suis retrouvée dans un espace que je ne pourrais même pas identifier.
08:25 Et petit à petit, il y a des choses qui se sont dessinées à moi
08:28 comme des petites fleurs, un arbre assez gigantesque.
08:34 Et est apparu mon grand-père maternel que je n'ai jamais connu
08:40 puisqu'il est décédé quand j'avais l'âge de 9 mois.
08:42 Mais dans cette expérience, je savais que c'était lui.
08:45 Sans même parler avec lui, je savais que c'était lui.
08:49 Avec des pointes de détails physiques que je ne connaissais pas
08:52 parce que des photos, j'en avais très peu vu.
08:55 A 8 ans, je n'étais pas à regarder comme ça les photos.
08:58 Et c'est à la suite...
09:00 Je me suis réveillée dans l'habitacle de la voiture,
09:04 les pompiers étaient là, etc.
09:06 Et à la suite de cette expérience, j'ai eu ces perceptions médiumniques
09:12 qui se sont mises en place petit à petit.
09:14 - Alors, vous dites que vous vous échangez avec les personnes décédées,
09:16 avec les morts.
09:18 Les défunts vous parlent, en fait ?
09:20 - Alors, je n'aime pas dire "les défunts me parlent"
09:22 parce que je suis dans le milieu funéraire et quelqu'un qui est mort est mort.
09:25 - D'accord.
09:26 - Scientifiquement parlant, quelqu'un de physiquement mort.
09:29 Et il n'y a pas de possibilité de communiquer.
09:31 C'est une communication subtile, en fait.
09:33 Donc je parle avec la survivance du corps, donc l'âme.
09:37 - Donc vous parlez... Non mais quand vous dites que vous parlez avec les morts,
09:41 qu'est-ce qu'ils vous disent pour, en fait ?
09:43 - Alors, qu'est-ce qu'ils me disent ?
09:45 C'est... Parfois, j'ai des défunts qui sont dans ce besoin
09:48 de communiquer à leurs proches parce qu'ils sont dans la culpabilité,
09:52 parce qu'ils sont dans la colère de leur décès,
09:55 parce qu'ils n'ont pas suffisamment transmis de choses de leur vivant, etc.
09:58 - Alors, il y a un défunt qui vous a parlé de ses enfants, par exemple ?
10:01 - Oui, tout à fait. Mais c'est assez souvent...
10:03 - Il vous a dit quoi ?
10:05 - Souvent, ce sont des défunts qui veulent transmettre à leurs proches
10:08 qu'ils sont quelque part.
10:10 Donc souvent, c'est pour rassurer leurs enfants, leur dire...
10:13 - Il paraît qu'il y a un défunt qui vous a dit
10:15 qu'il avait trompé sa femme toute sa vie.
10:17 - Oui. Ça arrive, malheureusement.
10:19 Ça fait partie de la culpabilité.
10:21 - Mais Raymond n'est pas mort !
10:23 (Rires)
10:25 (Applaudissements)
10:27 - Non, non, je rigole. C'est pas vrai.
10:29 (Rires)
10:31 - C'est pour la vanne. Merci.
10:33 Donc, il vous parle à l'arrière de l'oreille, en fait, c'est ça ?
10:37 Il vous arrive même que le défunt vous parle dans une autre langue
10:40 ou avec un accent ?
10:42 - Oui, ça arrive. Quand on est sur un défunt qui est d'origine étrangère,
10:45 ça fait partie aussi des signes de reconnaissance
10:48 qu'il me parle dans sa langue originale.
10:53 - Est-ce que vous pouvez nous raconter l'histoire de l'homme avec le doigt amputé ?
10:56 Parce que c'est une histoire de fou.
10:58 Si vous nous rejoignez à 21h05, c'est un truc de fou, cette histoire.
11:01 - C'était lorsque j'intervenais dans une conférence.
11:05 Donc, on fait des contacts en public, en fait,
11:07 quand on est dans des conférences qui sont organisées
11:10 par des associations d'aide aux deuils.
11:12 Et je suis là pour transmettre les messages des défunts,
11:17 mais sans photo, sans rien.
11:19 Donc, ça veut dire qu'il faut que le défunt soit très précis
11:21 dans sa description physique
11:23 pour que la personne qui est dans le public puisse le reconnaître.
11:26 Et là, notamment, j'ai eu un défunt qui est arrivé avec un physique,
11:30 les yeux bleus, les cheveux grisonnants,
11:33 et il me montre qu'il était amputé d'un doigt.
11:36 Voilà.
11:37 Donc, dans le public, une personne a levé la main, effectivement.
11:40 La description qui était donnée correspondait à son papa,
11:43 qui était décédé.
11:46 - C'est ça qui est frappant avec la médiumnité,
11:48 c'est qu'on peut vérifier ces informations-là.
11:52 Est-ce qu'un médium est capable de donner des choses très, très précises
11:54 qui ne pourraient pas s'appliquer à n'importe qui ?
11:56 Ou est-ce qu'on est dans des choses extrêmement vagues ?
11:58 Et dans les tests que j'ai faits avec Christelle ou avec d'autres médiums,
12:01 c'est ça que j'ai pu mettre en évidence.
12:03 Parfois, le médium capte un détail extrêmement précis
12:07 de la vie du défunt ou des circonstances de sa mort
12:09 qui ne peut pas s'appliquer à n'importe quel autre défunt.
12:11 Et ça indique, de façon assez certaine,
12:13 que le médium parle vraiment avec quelqu'un à ce moment-là.
12:15 - Alors, vous, c'est quoi cette histoire ?
12:19 Parce qu'il y a quelqu'un qui nous dit l'expérience dont parle l'invité,
12:21 ça s'appelle un retard de perception.
12:23 Tu vois quelque chose avant que le cerveau ne l'analyse.
12:25 Bref, c'est quelque chose de connu, ce que vous avez dit tout à l'heure.
12:27 - Ce que j'ai dit, c'est-à-dire ?
12:28 - Tout à l'heure, quand vous avez parlé de... - De mon fils ?
12:30 - De votre fils, de votre papa ou je ne sais pas quoi.
12:33 - Ah !
12:34 - Oui, non, de son fils avec la boîte, la discothèque.
12:38 - Ah oui !
12:41 Non, ce n'est pas ça.
12:43 Je ne peux pas répondre, c'est un peu trop technique.
12:45 Mais je pense qu'il y a...
12:47 Dans notre société, on essaie assez rapidement de se débarrasser
12:49 de tous ces phénomènes parce qu'ils dérangent quand même.
12:51 - Voilà, exactement.
12:52 - Donc on invente des théories, on invente des explications
12:54 pour s'en sortir un petit peu,
12:55 comme avec les expériences de mort imminente
12:57 où des chercheurs continuent à dire
12:58 "non, non, ça se passe forcément dans le cerveau",
13:00 en oubliant que, par exemple,
13:01 quand une personne vit une expérience de mort imminente,
13:03 elle est capable de sortir de son corps
13:04 et d'aller voir ce qui se passe dans une pièce d'à côté.
13:06 - En parlant de mort imminente,
13:07 c'est quoi cette histoire de ce garçon
13:09 qui a vu sa soeur pendant son coma ?
13:11 - Ça, c'est une des expériences justement les plus troublantes.
13:13 C'est une expérience où,
13:17 pendant l'expérience de mort imminente,
13:19 souvent les témoins racontent avoir vu des personnes décédées.
13:22 Alors on peut objecter de façon sceptique que,
13:25 bah oui, s'il a vu sa grand-mère décédée,
13:27 il sait qu'elle est morte et il peut inventer l'avoir vue,
13:30 ça peut être une sorte de rêve.
13:31 Mais il y a des expériences,
13:32 et il y en a une autre qui est encore plus impressionnante comme ça,
13:34 où une personne dans le coma pendant trois semaines
13:37 a vu, à un moment de son coma,
13:39 le voisin de chez ses parents qui est venu le voir,
13:42 dans le coma pendant une expérience de mort imminente,
13:43 pour lui dire "je suis mort,
13:45 c'est pas ton moment de t'en aller, tu vas revenir".
13:47 La personne est sortie du coma,
13:49 et quand il est sorti du coma, il a raconté cette expérience,
13:51 et ses parents lui ont dit "mais disons, le voisin, il est mort,
13:53 il est mort pendant que t'étais dans le coma".
13:55 Et ça, il n'avait aucune information.
13:57 Évidemment, il était dans le coma pendant que la personne était morte.
13:59 Donc ce type d'expériences,
14:00 elles ne peuvent pas s'expliquer par une sorte de reconstruction psychologique.
14:04 Et moi justement, je me suis attaché à essayer d'identifier
14:07 toutes les causes possibles à ces expériences-là.
14:09 Tu t'en doutes bien, c'est le travail de journaliste que j'ai essayé de faire,
14:11 donc est-ce que ça peut être ci, est-ce que ça peut être ça,
14:13 est-ce que ces expériences, on peut les expliquer d'une manière ou d'une autre ?
14:15 Et ce qui ressort de cette enquête, de 15 ans d'enquête
14:17 et de travail sérieux journalistique là-dessus,
14:19 c'est que non, il y a des millions d'expériences
14:21 qu'on ne peut pas réduire à des phénomènes connus
14:23 qui indiquent qu'il y a quelque chose de nous qui survit à la mort.
14:26 – Alors, il y a une histoire aussi folle,
14:29 parce que je sais que vous adorez quand on vous raconte ce genre d'affaires,
14:32 et qu'il y a plein de gens qui disent "c'est vrai, j'ai vécu la même chose", etc.
14:36 Il y a une anecdote complètement folle d'une femme opérée d'un anévrisme.
14:40 – Oui, ça c'est un cas assez connu.
14:42 La femme s'appelle Pamela, elle a été opérée d'un anévrisme qui était…
14:46 – Alors, on va rappeler ce qu'est un anévrisme.
14:49 – C'est une rupture de l'alimentation sanguine du cerveau.
14:52 – Exactement.
14:53 – Et là, il fallait intervenir au milieu de son cerveau,
14:56 parce que l'anévrisme était vraiment au milieu du cerveau.
14:58 Donc ça nécessitait de la mettre en hypothermie,
15:01 de baisser la température de son corps à 15 degrés,
15:03 de sortir tout son sang du corps,
15:05 pour pouvoir arriver sur l'anévrisme au milieu du cerveau.
15:08 Et pendant l'opération, avant même qu'on lui ouvre le crâne,
15:12 cette femme est sortie de son corps et a vécu une expérience de mort imminente.
15:15 Elle a observé déjà le bloc opératoire,
15:17 puis après elle est partie dans la lumière,
15:18 elle a rencontré des êtres décédés et l'air venu…
15:20 – Pendant une opération, on peut partir, on peut sentir…
15:24 – Souvent, les témoins rapportent avoir observé la scène du dessus,
15:27 le bloc opératoire, l'accident de voiture.
15:29 – C'est ce qu'on appelle le corps astral.
15:31 – C'est ce qu'on peut appeler le corps astral,
15:33 c'est une des explications qu'on donne.
15:35 Et ensuite, là, il y a une expérience beaucoup plus exotique,
15:38 où ils partent dans la lumière,
15:39 ils sont en dehors de notre dimension présente.
15:41 Et moi, ce qui m'intéresse, c'est quels sont les éléments
15:43 qu'ils ont perçus pendant cette phase.
15:45 – Elle a vu quoi, elle ?
15:46 – Elle décrit plein de détails qui se sont passés pendant le bloc opératoire.
15:50 À un moment, une infirmière devait lui faire une piqûre sur la jambe gauche,
15:53 elle n'a pas réussi à trouver la veine, elle l'a fait sur la jambe droite.
15:55 Pamela, elle, voit ça au plafond.
15:57 Donc ce n'est pas un détail qui peut être réinventé après,
16:00 c'est quelque chose qui s'est passé.
16:01 – Elle a entendu aussi une chanson.
16:03 – Ça, c'est au retour.
16:04 Mais avant de partir, elle a observé,
16:07 le chirurgien commençait à lui ouvrir la boîte crânienne
16:09 avec un instrument particulier.
16:12 Là, je mets au défi quiconque,
16:13 si je demande de dessiner avec quel instrument on lui a ouvert le crâne,
16:16 de dessiner le bon instrument.
16:18 Parce qu'on va dessiner une scie,
16:19 on va dessiner quelque chose qui ressemble à une scie.
16:21 L'instrument qui a été utilisé pour ouvrir sa boîte crânienne
16:23 ressemble à une brosse à dents.
16:24 C'est un truc un peu biscornu,
16:25 vraiment avec une sorte de petit dispositif qui permet d'ouvrir le crâne.
16:29 Elle l'a dessiné précisément.
16:30 Donc ça, ce n'est pas quelque chose qu'elle aurait pu imaginer,
16:33 qu'elle aurait pu voir avant.
16:34 Elle est arrivée au bloc, elle était déjà endormie.
16:35 Ce n'est pas quelque chose qu'elle aurait pu déduire
16:37 en voyant ça dans une série télévisée.
16:38 Elle n'avait aucune information là-dessus.
16:40 Elle décrit l'objet précisément.
16:41 Et puis elle part.
16:42 Et quand elle revient, parce qu'elle a rencontré des proches décédés,
16:45 qui lui ont dit "ce n'est pas ton moment",
16:46 ça, c'est aussi extrêmement fréquent.
16:48 – C'est quoi ? Elle a vu des gens qui étaient partis,
16:49 qui lui ont dit "non, tu ne vas pas mourir".
16:51 – Et souvent, c'est ça dans l'expérience de mort imminente.
16:52 Ce n'est pas le moment, il ne faut pas que tu franchisses.
16:54 Il y a comme un point où on sait que si on franchit ce point,
16:56 cette lumière, cette barrière, on ne va pas revenir.
16:59 Et quand on vit l'expérience, on n'a qu'une envie,
17:01 c'est de passer de l'autre côté.
17:02 Et il y a souvent quelqu'un ou une voix qui nous dit
17:04 "ce n'est pas le moment, tu reviens".
17:05 Donc Pamela est revenue, elle a réintégré son corps.
17:08 Mais avant de réintégrer son corps,
17:10 elle entend "Hotel California" dans le bloc opératoire.
17:12 La chanson des Eagles, qui est un peu vieux,
17:14 mais moi j'ai dansé dessus quand j'étais gamin.
17:17 – D'accord.
17:19 – Et chose curieuse, c'est la chanson que passe le chirurgien
17:22 à chaque fois en fin d'opération,
17:23 quand il recoue les patients et qu'il les termine.
17:25 Sauf que Pamela, à ce moment-là,
17:27 elle n'est absolument pas en capacité d'entendre quoi que ce soit.
17:29 Elle a des oreillettes dans les oreilles qui diffusent un bruit extrêmement fort
17:32 pour mesurer son activité cérébrale.
17:34 Donc elle ne peut pas entendre.
17:35 Elle n'a pas l'appareillage, ni les oreilles, ni rien du tout
17:37 pour entendre quoi que ce soit.
17:38 Et c'est un dernier détail qu'elle a capté.
17:40 – Juste parce qu'il y a plein de gens qui réagissent là-dessus.
17:42 Quand on est en mort… vous dites quoi ?
17:44 – Imminente.
17:45 – Imminente.
17:46 Vous dites, on voit des gens qui sont partis, des gens décédés,
17:50 et ils vous disent, c'est fou cette histoire,
17:52 ils vous disent "non, non, toi, il ne faut pas que tu restes là".
17:54 – Ah c'est systématique.
17:55 – Ah oui ?
17:56 – C'est systématique.
17:57 C'est comme si on était accueilli,
17:59 mais ça, ça veut dire aussi quelque chose d'important.
18:01 Ça veut dire que je pense qu'au moment où on meurt, on est accueilli.
18:04 On est accueilli par des gens qui cette fois ne nous disent pas
18:06 "retourne sur Terre, ce n'est pas ton moment",
18:08 mais qui nous accueillent dans cet espace-là.
18:10 Ça, je pense que Christelle peut nous en parler aussi.
18:12 – Faut passer à la réception.
18:13 [Rires]
18:15 Non mais Christelle, c'est vrai ça ?
18:16 – Oui, c'est vrai, ça j'ai pu l'observer quand j'ai accompagné
18:20 les personnes en fin de vie au moment du mourir en fait.
18:24 Alors, je vais parler selon mes expériences vécues,
18:28 ressentir et voir même plein de monde dans la chambre,
18:32 mais qui était invisible et qui était là pour accueillir justement
18:36 cette personne qui était en train d'amorcer son passage, oui.
18:39 Et c'est ça qui m'a je crois toujours rassurée dans cette mort
18:43 qui peut parfois paraître injuste et se dire "ben voilà, ça s'arrête,
18:48 mais il y a quelque chose et on prend le relais".
18:51 Voilà, ça veut dire que j'avais le relais qui était pris derrière moi,
18:55 j'avais fait mon travail de soignant et…
18:57 – Ah, vous avez senti le relais ?
18:58 – Oui.
18:59 – Merci Stéphane Alix, merci Christelle Dubois-Rituel
19:01 pour apaiser un cœur en deuil aussi.
19:02 [Musique]

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