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00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Au sommaire de ce Grand JT, nous reviendrons sur les conséquences des tempêtes
00:24 qui se sont succédées sur le littoral atlantique.
00:27 Inondations coupures d'électricité et pénuries d'eau potable
00:31 qui ont des effets à long terme sur l'agriculture.
00:33 C'est ce qu'a pu constater notre partenaire TBO en Bretagne.
00:37 Qu'il pleuve ou qu'il vente, les livreurs à vélo sont là pour nous tous.
00:41 Leur statue a donné son nom à une nouvelle forme de précarité, l'ubérisation.
00:46 Au moment où leur situation est examinée par la Commission européenne,
00:49 six d'entre eux ont pris la route vers Bruxelles pour obtenir de meilleures conditions de travail.
00:54 Oéo, notre partenaire, les a rencontrés.
00:57 Selon une étude de nos ordinateurs, téléphones et data centers
01:01 génèrent plus de gaz à effet de serre que l'aviation civile.
01:04 Et oui, une start-up du Mans innove, vous allez voir, avec un système de refroidissement.
01:10 LMTV Sartre nous l'expliquera dans un instant.
01:13 Et puis, attention à vos papys, c'est l'épice la plus chère du monde.
01:17 La récolte de l'or rouge se déroule en ce moment même et demande une grande minutie.
01:22 La France produit une dizaine de kilos de safran chaque année.
01:25 Et via Occitanie, c'est rendu dans une safranière.
01:29 Depuis 20 jours, les passages successifs des tempêtes Carhan et Domingos
01:34 ont entraîné des inondations dans le Pas-de-Calais.
01:37 Comme vous pouvez le voir sur ces images tournées par les équipes de Oéo TV, la chaîne de la Voix du Nord.
01:41 Ces crues qualifiées d'historiques par les services de Météo France ont inondé une soixantaine de communes
01:47 autour de Boulogne-sur-Mer et de Saint-Omer,
01:50 entraînant des coupures d'électricité, d'alimentation en eau potable,
01:54 de suspension de lignes ferroviaires, de routes coupées et de fermetures d'écoles.
01:58 Selon les premières estimations, la tempête Carhan va causer entre 370 et 480 millions d'euros de dégâts.
02:07 Et les assureurs ont étendu la période de déclaration des sinistres jusqu'au 1er décembre 2023,
02:13 soit 30 jours après le passage de la tempête.
02:16 Voilà, et pour être tout à fait complet, sur ces tempêtes,
02:19 300 000 habitants ont été touchés sur le million et demi d'habitants que compte le Pas-de-Calais.
02:25 Ces phénomènes climatiques ont perturbé l'alimentation en eau potable.
02:28 Alors si dans les communes sinistrées, les mairies ont organisé des distributions de bouteilles,
02:33 pour certains éleveurs, il a fallu résoudre au plus vite le manque d'eau
02:37 qui faisait planer une menace sur la survie de leurs animaux.
02:41 C'est un reportage d'Eleanor Lenautre pour TBO sur place.
02:45 C'est là les dégâts principaux sur la toiture.
02:49 Du coup, nos génisses sont dans les courants d'air.
02:52 Dans la ferme de Marie aussi, la tempête Carane a laissé une trace de son passage.
02:58 Un morceau du toit s'est envolé et l'agricultrice doit aujourd'hui trouver une solution
03:02 pour éviter que ses vaches ne passent l'hiver dans le froid.
03:05 Mais ce bâtiment endommagé n'est pas le seul dégât provoqué par la tempête.
03:10 La famille d'agriculteurs doit faire face à une autre préoccupation.
03:13 Voilà un des bacs à eau qu'on a installé pour les vaches laitières.
03:17 On en a mis un sur chaque air paillé.
03:19 Et le premier jour, les pompiers nous ont ravitaillés en eau
03:22 parce que le plus gros problème, c'est l'accès à l'eau potable.
03:25 Depuis jeudi, une partie de la commune de Plonevé-Dufoût n'a plus accès à l'eau potable.
03:29 La mairie distribue des bouteilles aux particuliers,
03:32 mais pour les exploitations agricoles qui nécessitent de gros volumes d'eau,
03:36 l'heure est à la débrouille.
03:38 Une vache laitière, ça boit 80 à 100 litres d'eau par jour.
03:40 On en a à peu près 80 vaches laitières.
03:42 Du coup, ça fait une grosse quantité d'eau par jour à leur fournir.
03:45 Et la solidarité s'est organisée.
03:46 Les pompiers sont venus nous livrer avec leur cisterne de 4000 litres le premier jour.
03:51 Et maintenant, on va chez des voisins qui ont un forage.
03:54 Et on envoie notre tonne à eau, on la charge là-bas
03:56 et on fait des allers-retours comme ça toute la journée.
04:00 Un réseau d'entraide s'est créé dans la commune.
04:02 Aurore Lemoyne possède depuis quelques années un forage sur son exploitation.
04:06 Elle n'a pas subi de coupure d'eau
04:08 et propose aux exploitants des environs de venir s'approvisionner.
04:11 On a fortement l'habitude et c'est un réseau qui est assez présent en milieu agricole.
04:16 Que ça soit pour les problèmes d'eau,
04:18 de problèmes d'alimentation électrique ou autre,
04:21 en cette période-ci, ça reste toujours solidaire.
04:23 Dans le Finistère, plusieurs communes manquent d'eau
04:26 en cause les coupures d'électricité
04:28 qui ont empêché les stations de production d'eau potable de fonctionner.
04:33 Plus à l'ouest, les effets de la tempête Domingos sont encore difficiles à mesurer
04:38 pour les ostrioculteurs du bassin d'Arcachon notamment.
04:40 Mais en début de semaine, ils ont pu tirer un premier bilan très inquiétant
04:44 du passage de la tempête qui a ravagé le banc d'Arguin,
04:47 cette bande de sable située à la pointe du Cap-Ferret.
04:50 Franck Poirot était sur place pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
04:54 Là, il n'y a plus que du 4 et du 5 et à peine de 3 de la moyenne.
04:58 C'est ce qui se vend le plus à Norel.
04:59 Des huîtres de petite taille, c'est tout ce qu'a pu récupérer
05:02 cet ostrioculteur de Guggen-Mestras
05:03 sur sa concession du banc d'Arguin la semaine dernière.
05:06 Le sud de cette langue de sable située à l'entrée du bassin
05:09 a été particulièrement touchée par la tempête Céline.
05:12 Elle a enfoui sous plusieurs dizaines de centimètres de sable
05:15 plusieurs milliers de poches à huîtres.
05:17 Alain Pouet de Basque a réussi à sauver la moitié de sa production
05:20 du banc d'Arguin, soit 4000 tonnes.
05:22 Il se demande aujourd'hui dans quel état il va retrouver ses parcs à huîtres
05:25 après le passage de la tempête de Mingot.
05:28 On a juste à espérer là maintenant, mais on ne peut pas.
05:30 On attend de voir.
05:31 Là, j'ai Noël qui est en jeu, c'est clair et net.
05:34 Il est impossible pour le moment, à cause des coefficients de marée trop bas,
05:37 de se rendre sur le banc d'Arguin.
05:38 Jeudi dernier, sur place, les ostriquilteurs ont estimé
05:41 que 20 hectares de parcs ostricoles sur les 45 que compte cette langue de sable
05:45 ont disparu après le passage de la tempête Céline,
05:48 soit près d'une centaine de parcelles.
05:50 La parcelle est perdue, c'est-à-dire la capacité à continuer à produire
05:53 à cet endroit-là, c'est perdu.
05:54 Donc oui, c'est une perte.
05:56 Moi, ma priorité, c'est de sauver, que les entreprises sauvent la production,
06:01 qu'on nettoie le banc d'Arguin.
06:02 Jeudi, il restait beaucoup de travail des ostriquilteurs
06:05 pour tenter de sauver ce qui peut l'être
06:07 sur la partie sud du banc d'Arguin.
06:09 Le passage de Domingo a peut-être accentué les dégâts.
06:12 On a aussi des évaluations à mener sur le reste du bassin.
06:16 Les coefficients de marée devraient permettre aussi d'accéder
06:18 à l'ensemble des zones ostriquoles du bassin d'Arcachon.
06:23 Le 13 octobre dernier, Dominique Bernard était victime du terrorisme.
06:26 La présence et la visibilité des soldats de l'opération Sentinelle
06:30 ont depuis été renforcées sur tout le territoire.
06:33 Depuis 2015, ils sont ainsi plus de 10 000 militaires engagés
06:37 pour protéger les Français.
06:39 Pour TLC dans la Loire, Anthony Verpillon a accompagné
06:41 une patrouille dans les rues de Saint-Etienne.
06:43 Regardez.
06:45 Et ce lundi matin, ce sont donc deux groupes de quatre militaires
06:48 et leur lieutenant qui partent patrouiller en centre-ville de Saint-Etienne.
06:51 Ces légionnaires sont déployés pour quelques semaines
06:54 dans le département de la Loire.
06:55 Une présence qui rassure et s'avère bien souvent dissuasive.
06:59 Nous sommes assez bien acceptés.
07:01 On nous encourage assez régulièrement suite aux patrouilles.
07:05 Saint-Etienne, ça reste une ville comme une autre ville du continent.
07:13 La menace est autant avérée ici qu'ailleurs.
07:16 Des hommes lourdement armés qui n'hésiteraient d'ailleurs pas
07:19 à faire usage de leurs armes en cas de besoin.
07:20 Nous sommes autorisés à ouvrir le feu comme sur un territoire,
07:25 en opération extérieure.
07:27 L'opération Sentinelle qui mobilise 3 à 7 000 militaires
07:30 dans toute la France depuis les attentats de 2015.
07:32 Et même si la Loire est considérée comme un désert militaire,
07:35 à l'instar d'une quarantaine de départements français
07:37 sans régiment sur leur territoire,
07:39 Sentinelle est devenue incontournable chez nous.
07:42 Dans la Loire, je ne vous dirai pas exactement combien de militaires
07:45 sont déployés parce que déjà c'est un dispositif qui est très mouvant
07:49 et très fluctuant.
07:51 Donc ça peut aller de quelques dizaines de personnels militaires
07:54 à plusieurs dizaines et plusieurs centaines de personnels militaires
07:57 en fonction des événements.
07:59 Notez enfin que ces militaires sont placés sous l'autorité
08:01 du préfet de la Loire.
08:02 En ce moment, les lieux de culte sont particulièrement surveillés.
08:05 Roberto Balzar est-il ne craint ni la pluie ni le froid.
08:12 Entre mars 2022 et jusqu'à la fin de l'année,
08:14 l'ambassadeur de Suisse en France sillonne les routes de l'Hexagone à vélo.
08:18 13 étapes de plusieurs jours ont été imaginées avec un seul objectif,
08:22 partir à la rencontre des régions françaises,
08:25 des acteurs et des institutions qui façonnent au quotidien
08:28 la relation bilatérale franco-suisse.
08:30 Il a fait étape à Limoges et Alain Druault l'a rencontré
08:33 pour notre partenaire 7 à Limoges sur place.
08:36 Déjà il restera beaucoup de souvenirs, de lieux, de personnes rencontrées.
08:42 Ensuite il restera un cahier d'adresses très très large qu'il faudra soigner
08:48 et une occasion, ça c'est la troisième chose,
08:50 d'approfondir davantage cette amitié franco-suisse.
08:53 Donc il restera du travail parce qu'il faudra continuer de construire
08:57 sur les rencontres qu'on aura eues.
09:00 Restons à bicyclette, nous avons tous un jour ou l'autre fait appel
09:03 au service d'un livreur à vélo.
09:06 Si le service s'est rentré dans les mœurs,
09:08 les conditions de travail de ces travailleurs indépendants
09:10 sont en débat à Bruxelles.
09:12 Six livreurs à vélo de cinq nationalités différentes
09:15 ont donc décidé de parcourir 384 kilomètres entre Paris et Bruxelles
09:20 en cinq étapes pour effectuer la grande livraison.
09:24 Une livraison qui a pour but de dénoncer la dégradation
09:26 des conditions de travail des coursiers à vélo auto-entrepreneurs
09:30 et défendre un projet de directive européenne
09:33 qui prévoit de transformer les travailleurs des plateformes en salariés.
09:36 C'est un reportage de Jérôme Houbron pour OU.TV, la chaîne de la Voix du Nord.
09:40 Ils pédalent au nom du droit des travailleurs.
09:43 Ces huit coursiers indépendants venus d'Espagne, d'Autriche, de France ou d'Italie
09:46 se sont lancés un défi, rallier Paris à Bruxelles à vélo.
09:50 Leur objectif, joindre la capitale belge où une directive relative
09:53 au droit des travailleurs de plateforme est en cours de discussion.
09:56 Les livreurs comptent dénoncer leurs conditions de travail.
09:59 Quand tu gagnes 5 euros de l'heure,
10:01 tu essaies de faire le maximum d'heures possible.
10:04 Sauf que tu es confronté à la pluie, au vent, à la fatigue,
10:08 jusqu'à des situations dramatiques.
10:10 On l'a vécu l'année dernière où un livreur est décédé parce que trop d'heures.
10:15 On n'a aucune protection sociale.
10:19 Les congés payés, on n'a pas accès, on n'a pas de réelle cotisation retraite.
10:23 Ça fait des années qu'on est traité n'importe comment.
10:26 C'est un peu le faroeste pour les plateformes.
10:27 Il faut un cadre légal et surtout un cadre européen.
10:30 Enjeu majeur des négociations entre le Conseil et le Parlement européen,
10:33 la possibilité de requalifier en salariés les travailleurs de plateforme
10:37 aujourd'hui considérés comme indépendants.
10:38 C'est le cas en France.
10:40 Le Parlement européen a dit oui, on est d'accord pour qu'il y ait une présomption de salariat.
10:43 La Commission européenne a dit oui, on est d'accord pour qu'il y ait une présomption de salariat.
10:46 Et qui bloque depuis des années ?
10:49 C'est Emmanuel Macron, c'est Elisabeth Borne quand elle était ministre du Travail,
10:52 c'est maintenant Olivier Dussopt, ministre du Travail,
10:54 qui bloque pour que ça reste ce statut qui n'est pas un statut d'auto-entrepreneur,
11:00 de la débrouille avec des droits à rien du tout.
11:02 Après une escale à Amiens, les coursiers se rendront à Lille.
11:05 Ils devraient atteindre Bruxelles le 9 novembre prochain.
11:08 - Elle a passé du combat !
11:10 Chaque jeudi, Time to Help, association basée en Seine-Saint-Denis,
11:14 distribue des paniers repas pour les personnes dans le besoin.
11:18 Sandwich, jus de fruits, pommes et bouteilles d'eau.
11:21 Ce jeudi d'automne, direction l'Hôtel de Ville de Paris,
11:24 où des migrants se sont installés récemment.
11:26 Au micro de Mélanie Faure, pour notre partenaire 20 minutes,
11:29 Mégane Devarieux ne peut constater la gravité de la situation.
11:33 Écoutez.
11:34 - Ils nous font comprendre que c'est la seule chose qu'ils vont manger de la journée.
11:37 Des fois, peut-être depuis plusieurs jours,
11:39 il y a eu un mouvement de migrants qui arrivent en France.
11:43 Ils aimeraient être relogés.
11:45 Beaucoup d'entre eux font des demandes d'asile.
11:47 Certains pensent venir en France et léer le dos à d'autres.
11:51 Et ils sont malheureusement fortement déçus quand ils arrivent ici.
11:54 C'est pas possible qu'il y ait autant de personnes en France
11:57 qui manquent de quoi manger.
11:58 - Opération Octobre Rose est maintenant terminée,
12:02 mais pas pour le photographe troyen Paul-Emmanuel,
12:05 qui s'est lancé un défi,
12:07 celui de réaliser un calendrier au profit de la lutte contre le cancer.
12:11 26 femmes m'ont accepté de poser nue.
12:14 Et pour chaque calendrier vendu,
12:15 20 euros seront reversés à une association locale
12:18 que notre partenaire Canal32 a rencontré,
12:21 ainsi que ce photographe engagé.
12:22 Regardez.
12:24 Paul-Emmanuel, spécialisé dans les photos de bébés,
12:27 s'est lancé pour la première fois dans la collecte de dons.
12:30 Il prépare un calendrier.
12:32 20 euros seront reversés à la lutte contre le cancer pour chaque vente.
12:36 - À la base, c'est une de mes proches qui a eu le cancer du sein
12:39 et qui m'a demandé de faire une séance photo
12:41 pour montrer que malgré le cancer, on continue de vivre.
12:45 Le soutien fait partie, je trouve, de la guérison.
12:48 Voilà, on ne vous laisse pas tomber, on est là et c'est important d'en parler.
12:51 En août, il lance le projet de ce calendrier sur les réseaux sociaux.
12:55 26 oboises majeures acceptent de paraître dénudées,
12:59 dont Cindy Clerget, une mère de famille de 42 ans,
13:02 en bonne santé, avant la séance photo.
13:05 - L'année dernière, j'avais posé pour l'affiche du cancer du sein
13:08 sans avoir été spécialement touchée de près.
13:10 J'arrive en vacances fin juillet.
13:12 Je prends ma douche et je sens une grosseur au-dessus.
13:15 Le verdict est tombé comme quoi j'avais un cancer du sein.
13:18 J'ai une vie normale, je fais un peu de sport, je mange normalement.
13:22 Ça vous tombe là, on n'est pas prêts.
13:26 À raison d'une photo par mois, chaque participante a pu sélectionner un cliché.
13:30 - Je ne sais plus laquelle, elle a dit "c'est un peu comme les dieux du stade".
13:32 Et j'ai dit "nous, ce sera les déesses de l'aube".
13:34 Et ça nous a bien fait rire.
13:36 Du coup, on a gardé le nom pour le calendrier.
13:38 La vente de ces calendriers couvrant les années 2024 et 2025
13:42 devrait débuter mi-novembre.
13:44 Les recettes seront reversées à l'association troyenne Le Soutien Actif
13:49 qui accompagne les malades.
13:50 - Pendant la maladie, il y a les médecins, il y a les proches et tout ça.
13:53 Et une fois qu'on est guéri, sachant qu'on est toujours en rémission,
13:57 il n'y a plus tellement de soutien.
13:59 Et donc, c'est pour ça que les associations comme ça
14:01 qui aident les malades au quotidien, je trouve ça important.
14:03 Ce calendrier des déesses de l'aube est disponible en précommande
14:08 au tarif de 30 euros.
14:11 - Donner envie aux gens de donner leur sang
14:13 et faire de ce don un moment festif et convivial,
14:16 tel est été l'objectif de l'établissement français du sang
14:19 Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse.
14:22 Pour cet événement intitulé "Tout à Jacques Ciodone",
14:25 l'EFS a notamment pu compter sur la participation
14:28 des chefs pâtissiers renommés Jordan Talbot et Nick Cook
14:31 qui ont régalé les donneurs avec leur création.
14:35 Pour Télé-Payser, Adrien Coutat a rencontré Thibaut Ferrari,
14:39 donneur, mais aussi, vous allez le voir, gourmand.
14:42 - Ça fait plusieurs semaines, plusieurs mois d'ailleurs
14:44 que je veux donner de mon sang.
14:46 Je n'ai pas forcément les infrastructures à côté de chez moi.
14:49 Moi, ça ne me coûte rien et puis ça apporte beaucoup apparemment.
14:52 Oui, moi, ça ne me coûte absolument rien et puis ça apporte beaucoup.
14:55 Donc oui, c'est important.
14:57 - Nous l'avons tous constaté, nos ordinateurs dégagent de la chaleur,
15:00 parfois au point que nos usages électroniques
15:03 dépassent l'impact environnemental de l'aviation.
15:06 Et oui, l'entrepreneur Jean-Baptiste Braque
15:08 a déposé un brevet proposant une solution durable
15:11 de refroidissement des composants informatiques.
15:14 Il espère maintenant intégrer la FrenchFab,
15:16 un reportage de LMTV Sarth avec Laure Girard.
15:18 Regardez.
15:19 - Ça, c'est un ordinateur.
15:23 Ça aussi.
15:24 Et ça aussi.
15:25 Dans ce bureau d'études, basé pour l'instant
15:27 dans les locaux de la pépinière Le Mans Innovation,
15:30 Jean-Baptiste Braque et sa petite équipe
15:32 créent des designs innovants pour des ordinateurs
15:35 au système de refroidissement très performant.
15:38 Ils rallongent la durée de vie des composants,
15:41 réduisent le bruit, tout en améliorant
15:44 la performance de la machine.
15:46 - Pour vulgariser un petit peu, on fait de la plomberie
15:49 dans l'ordinateur.
15:50 Et c'est ce qu'on appelle dans la culture pop,
15:52 le watercooling.
15:53 - Et l'entreprise Enéade travaille le plus possible
15:56 avec des acteurs sartois pour créer ces modèles.
15:59 Mais l'équipe veut aller beaucoup plus loin.
16:01 Elle vient de déposer un brevet de bain à refroidissement
16:04 qui pourrait carrément révolutionner le monde
16:06 de l'informatique.
16:08 - L'immersion cooling, donc la technologie d'immersion
16:11 des cartes électroniques, en définitive,
16:14 c'est notre technologie support.
16:16 Et dessus, on a rajouté des choses permettant
16:20 de refroidir beaucoup mieux le système.
16:23 En fait, il y a le décret tertiaire qui va arriver en 2030.
16:26 Ça dit qu'il faut baisser la consommation énergétique
16:29 des bâtiments de 40%.
16:31 Il y a des leviers qui sont hyper importants,
16:34 notamment sur les systèmes informatiques,
16:36 l'économie d'énergie que ceux-ci peuvent engendrer
16:39 avec des systèmes qui sont plus responsables.
16:42 - Enéade s'inscrit donc dans une démarche durable
16:44 pour refroidir les composants dans les grands data centers,
16:47 mais aussi à terme, les ordinateurs des TPE-PME.
16:52 - Voilà tout à fait autre chose au musée aéroscopia de Toulouse,
16:57 entre le Concorde, l'Airbus A380 et les multiples appareils,
17:02 on trouve aussi des objets volants insolites.
17:05 Pour la dépêche du midi, Mathis Gardand a accompagné
17:08 Angèle Ménétrier, responsable des collections,
17:11 dans les méandres du musée.
17:13 Il a notamment pu voir le Kri-Kri,
17:15 l'un des avions les plus petits au monde,
17:17 capable de décoller du toit d'une voiture,
17:20 ou encore le X-Wing, tout droit sorti des films Star Wars,
17:24 entièrement réalisés, vous allez le voir, en Lego.
17:26 Mais le plus étonnant, c'est bien le Spirit Kavarok.
17:29 - Kavarok, c'est le nom du créateur de cet avion,
17:34 c'est un modèle unique, de par sa conception,
17:37 et aussi de par sa forme, il est notamment équipé
17:40 d'un plan canard, qu'on voit à l'avant,
17:42 qui est très très grand, très impressionnant,
17:44 ce qui est assez rare sur des avions.
17:47 Ce qui fait aussi la rareté, l'originalité
17:50 et l'aspect insolite de cet avion,
17:52 c'est qu'en fait, il n'a jamais pu voler réellement,
17:56 la conception n'étant pas idéale,
17:59 mais ça reste quand même un avion
18:01 qui a été une prouesse de technique et d'ingénierie.
18:05 - La 25e édition du Festival des Films pour enfants,
18:09 qui se tenait dans la métropole de Grenoble,
18:11 a profité des vacances scolaires pour dévoiler
18:13 les secrets du cinéma.
18:15 Pif, paf, boum, les enfants se sont prêtés
18:17 au jeu des cascades et ont décrypté des scènes d'action
18:21 avec de vrais professionnels.
18:23 Déceler les secrets de tournage du cinéma,
18:27 ce n'est pas facile, et surtout pour les enfants.
18:31 À l'espace Aragon de Villarbonneau,
18:33 les scènes d'action sont décryptées
18:35 pour montrer que dans le cinéma, rien n'est laissé au hasard.
18:39 - Alors aujourd'hui, l'atelier cascades,
18:41 c'est pour leur faire découvrir la cascade,
18:43 ce que c'est la cascade,
18:45 essayer aussi d'enlever ce côté violence
18:47 qu'on a dans le cinéma,
18:49 que toute cette violence-là, en fait, c'est joué.
18:52 On peut être cascadeur très jeune,
18:54 grâce à la cascade, on arrive parfois un petit peu
18:56 à casser ce côté justement de violence gratuite.
18:59 - Non, là, tu fais mal.
19:01 Ouais, mais tu as même impensité.
19:03 - Chute, coup de pied, coup de poing factice,
19:05 place à la pratique pour ces mini-cascadeurs.
19:08 Toutes les techniques sont bonnes pour éviter les blessures.
19:11 - On a appris comment donner des coups de poing aux autres
19:15 sans leur faire mal, comme dans un film.
19:19 J'avoue, c'est très rigolo, ça me donne envie de re-essayer.
19:23 - En France, 500 cascadeurs exercent.
19:26 Mais ces apprentis casse-coups ne vont pas être choisis pour un film.
19:30 Ils apprennent ce qu'est le cinéma
19:32 dans le cadre de la 25e édition du Film pour enfants.
19:36 - Le but, en fait, du festival, c'est d'apporter vraiment
19:38 une vision assez complète en ayant les films,
19:40 mais aussi l'envers du décor des films.
19:42 Pourquoi est-ce qu'en changeant la caméra de place,
19:44 on peut avoir un effet qui fonctionne ?
19:46 Pourquoi est-ce que ça ne va pas fonctionner pour le spectacle
19:48 ou en tout cas pas de la même manière ?
19:50 Donc voilà, c'est d'apporter un peu ces nuances
19:52 et de montrer que tout est construit dans le cinéma.
19:55 - 70 bénévoles et salariés oeuvrent à la fabrication du festival.
19:59 Des ateliers de doublage, de création de dessins animés
20:03 et des analyses de films sont aussi prévues
20:05 pour éveiller les enfants à la magie du cinéma.
20:09 - Restons dans le 7e art, le festival Revisitons nos Classiques
20:13 était de retour à Vittel.
20:15 Parmi les films projetés lors de cette 3e édition,
20:18 Un singe en hiver, Le miroir à deux faces
20:21 ou encore l'indémonable Tonton Flingueur.
20:24 Un événement destiné à rendre éternels les classiques du cinéma français
20:28 ainsi que ses monstres sacrés.
20:30 Et comme chaque année, des invités de marque
20:32 étaient au rendez-vous de ce festival,
20:34 comme par exemple Mathias Moncorgé, fils de Jean Gabin,
20:37 qui a répondu aux questions de Vosge Télévisions,
20:39 notre partenaire. Écoutez.
20:41 - On a une chance formidable, lui et moi, les enfants d'acteurs,
20:45 c'est de, quand ils sont partis, c'est de pouvoir les revoir à beau vrai,
20:49 comme tout, comme papa ou comme son père, Bourvil,
20:52 c'est de les voir tous les 15 jours à la télé, quoi.
20:55 Donc on a l'impression qu'ils sont toujours là.
20:57 - Voilà, et puis vous l'avez vu dans les titres,
21:01 c'est une épice qui vaut de l'or,
21:03 comptez 30 000 euros pour un kilo de safran,
21:06 et c'est à 500 mètres d'altitude, au pied du mont Canigou,
21:08 dans les Pyrénées-Orientales,
21:10 que pousse le Crocus sativus.
21:12 Cette fleur contient un pistil qui deviendra du safran,
21:15 que, à la main, il faut aller très vite, vous allez le voir.
21:18 Pour Via Occitanie, Isaac Barry est allé à la rencontre
21:21 de Laurent et de sa femme, safranier depuis 2011.
21:25 Ils vendent la précieuse épice au plus belle table
21:28 du département des Pyrénées-Orientales.
21:30 Regardez.
21:31 C'est dans une safranière nichée à 500 mètres d'altitude,
21:35 au pied du Canigou, que pousse le Crocus sativus.
21:39 Cette fleur contient du pistil qui deviendra safran,
21:43 que, à la main, il faut aller très vite.
21:46 C'est une course contre la montre,
21:48 très vite, cette fleur doit être travaillée,
21:50 c'est la fleur du jour,
21:52 donc vite, vite, on va la ramasser, vite, vite, l'émander,
21:55 c'est-à-dire prélever le pistil,
21:57 vite, vite, la sécher, la conditionner en bocaux,
21:59 et la laisser maturer deux mois, avant de pouvoir la consommer.
22:02 Une fleur contient un seul pistil.
22:05 Il ne nous faut pas moins de 200 pistils
22:07 pour produire un gramme de safran sec, pur.
22:10 Safranier depuis 2011,
22:12 Laurent et sa femme distribuent les plus belles tables du département
22:15 des Pyrénées-Orientales.
22:17 L'épice vaut cher, comptez 30 000 euros pour un kilo.
22:21 En fait, c'est pour ces bienfaits médicinaux qu'il vaut de l'or.
22:24 Voilà, c'est cette lecture qu'il faut avoir.
22:27 C'est pas moi qui le dis, c'est toutes les grandes civilisations
22:30 depuis l'époque pré-assyrienne.
22:32 Civilisation d'Europe, Nord-Afrique, Asie,
22:36 et Occident, Moyen-Orient et Extrême-Orient.
22:39 Une fois récoltée, vient l'étape cruciale de l'aimondage.
22:42 La fleur de crocus, je vais aller la saigner,
22:46 l'ouvrir avec l'ongle,
22:49 évidemment, séparer le pistil,
22:53 et aller le couper dans le jaune
22:56 pour éviter tout déchet végétal.
22:58 Le futur safran, ce sera les trois fils rouges.
23:01 Une phase qui est longue, l'aimondage de la fleur
23:04 met cinq fois plus de temps que la cueillette.
23:07 Après, les pistils sont séchés et mis en bocaux
23:10 pour les laisser vieillir et devenir safran.
23:13 Naissant, il va être assez rond, fruité, sucré, très jeune,
23:16 plus apte à de la pâtisserie.
23:18 On va laisser passer quelques années,
23:20 par exemple, 2-3 ans, 4 ans, 5 ans,
23:22 et il pourra convenir sur du poisson comme un vin, exactement.
23:26 La France produit une dizaine de kilos d'or rouge par an.
23:29 Au 19e siècle, le pays était l'un des principaux
23:32 producteurs mondiaux de safran, avec plus de 30 tonnes chaque année.
23:36 - Le lendemain de la Toussaint et jusqu'au 25 décembre,
23:41 des chantées Noël sont organisées aux Antilles Guyane
23:44 et en France hexagonale par les communautés ultramarines.
23:47 Ces chants, mêlant profane et sacré,
23:49 sont issus d'anciennes chansons populaires
23:51 médiévales françaises de Noël.
23:53 Chaque cantique est agrémentée de refrains en créole,
23:56 rythmée par des influences de Biguin, de Mazurka,
23:59 de waltz créole ou de zouk.
24:01 Pourvia ATV, Aude Sioul, Tidas et Axel Guiteau
24:05 nous font partager cette première soirée festive en Martinique.
24:09 - Début novembre, mais l'ambiance de Noël est déjà enclenchée.
24:16 Le groupe Les Troubadours ouvre le bal avec la première soirée
24:21 chantée Noël de l'année.
24:23 Elle s'est déroulée chez Corain-François.
24:25 - Vu que maintenant, le Noël bocaille a plutôt disparu,
24:28 donc on s'adapte à cette tradition de groupes,
24:31 de différents groupes de Noël qui chantent un peu partout
24:34 et qui passent un peu dans toutes les communes,
24:36 qui véhiculent le Noël de cette façon.
24:38 - Les chants traditionnels ont été repris à tue-tête
24:41 par les invités, de quoi préparer ces cordes vocales
24:44 pour les prochains jours.
24:46 - Ça attire de plus en plus, tout simplement,
24:48 parce qu'on a eu une baisse par rapport aux deux années,
24:50 aux trois années où nous étions confinés.
24:52 Et effectivement, la ferveur revient.
24:54 Elle revient avec un dynamisme incroyable.
24:57 - Loin des chantées Noël traditionnelles dans nos rues
25:00 ou à la maison, celui-ci est organisé et plaît au public.
25:03 - Nous avons une clientèle forcément qui est de plus en plus
25:06 exigeante, elle a besoin de choses de qualité
25:09 et nous travaillons dans ce sens.
25:11 C'est vrai que c'est une association,
25:13 mais Troubadour dépense des sous, Troubadour répète,
25:16 Troubadour crée, Troubadour fait des tenues,
25:19 Troubadour vraiment a un budget pour lancer à chaque fois
25:22 sa saison.
25:24 - Les festivités ont donc démarré.
25:27 Préparez vos livrets de chant et votre bonne humeur.
25:31 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:34 Merci à vous de nous avoir suivis.
25:37 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:40 du Grand JT des Territoires.
25:42 Au revoir à tous, à bientôt.
25:44 ...