Le Grand J.T. des Territoires du 25 novembre 2023

  • l’année dernière
Transcript
00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 Au sommaire de ce Grand JT, les Restos du Cœur qui début septembre avaient alerté sur leurs difficultés financières.
00:26 Confrontés à l'inflation et à la hausse des demandes, les restos ont mis en place cette année de nouveaux critères d'inscription.
00:33 Les bénévoles ont expliqué à notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest, que pour la première fois, tous les dossiers ne pourraient pas être pris en charge.
00:42 L'inflation aura été le grand sujet de ces derniers mois.
00:45 Pour l'accompagner, le gouvernement avait autorisé l'usage des tickets restaurants pour acheter des produits alimentaires bruts.
00:51 Cette mesure va être prolongée en 2024.
00:54 Et notre partenaire Weo, la chaîne de la Voix du Nord, est allé à la rencontre des représentants de la restauration qui s'inquiètent des conséquences sur leur activité.
01:01 Sortir des énergies fossiles, c'est l'objectif des pouvoirs publics en encourageant le passage à la voiture électrique.
01:07 Le recyclage des batteries des voitures électriques sera donc l'un des grands défis des années futures pour réduire notre empreinte carbone.
01:14 Attrape TV78. Dans les Yvelines à visiter une usine pilote dédiée à cet enjeu majeur.
01:20 Enfin, nous irons à la rencontre de François-Xavier Lefranc. Le président du directoire de Ouest France s'est intéressé à la vie extraordinaire d'Armand de La Rourie,
01:29 un autre breton dont il a tiré un roman "Je boirai mon sang" aux éditions Robert Laffleur.
01:35 Nous commençons ce journal avec le lancement cette semaine de la 39e campagne des Restos du Cœur.
01:40 Au niveau national, les bénévoles distribuent 170 millions de repas par an à 1,3 million de personnes.
01:47 En un an, 200 000 nouvelles personnes sont venues frapper à la porte de l'association fondée par Coluche.
01:52 Confrontées à l'inflation et à la hausse des demandes, les restos ont mis en place cette année de nouveaux critères d'inscription.
01:58 Les bénévoles préviennent déjà que certains dossiers seront écartés pour favoriser les situations les plus précaires.
02:05 C'est ce qu'a constaté Yvan Branchy pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest à Bordeaux.
02:10 Catherine est bénévole au Restos du Cœur depuis 10 ans et elle n'avait jamais connu ça.
02:15 L'année dernière, c'était calculé sur la base de 6 repas par personne et par semaine.
02:21 Et maintenant, c'est calculé sur le nombre de 4 repas par personne et par semaine.
02:27 Distribuer 2 repas en moins par semaine, la trentaine de bénévoles du centre de Blanquefort n'arrivent toujours pas à y croire.
02:33 Ça fait mal au cœur quand il faut expliquer. Les gens sont compréhensifs quand même souvent.
02:40 Il y a un gâteau, il faut partager le gâteau.
02:42 Un gâteau à partager parmi les 250 familles inscrites car pour la première fois depuis 1985, l'association doit refuser du monde.
02:51 Les critères d'inscription pour cette 39e campagne d'hiver sont désormais les mêmes que celles de l'été.
02:57 Le barème d'été, c'était vraiment pour les personnes les plus démunies, qui étaient sans travail ni rien du tout.
03:02 Et là, on avait fait un barème, il y avait beaucoup moins de monde.
03:06 On était à peu près 100 et quelques personnes inscrites l'été et l'hiver, on a à peu près 200 personnes.
03:14 Alors maintenant, on va sûrement garder ceux de l'été qui pour l'instant, on sait les mêmes.
03:18 Mais ceux d'hiver, il y en a beaucoup malheureusement qui vont être refusés.
03:21 Plus de bénéficiaires, mais moins de repas. La conséquence d'une explosion des prix et d'un manque de dons.
03:27 La première raison, difficulté financière. Beaucoup moins d'argent au niveau de notre antenne nationale.
03:35 Deuxième raison, les magasins ont été invités à faire des paniers à moindre coût.
03:45 Donc beaucoup moins de ramasse et on a subi les conséquences.
03:51 Si la situation financière ne s'améliore pas, l'association pourrait être amenée à diminuer de nouveau le nombre de repas.
03:58 Au niveau national, les bénévoles distribuent 170 millions de repas chaque année à 1,3 million de personnes.
04:06 Restons dans l'entraide et la solidarité avec cette belle initiative du Secours Populaire de Haute-Savoie.
04:11 La pop fouille, c'est une braderie hors normes, le temps d'un week-end.
04:15 Et dans un souci de développement durable, il y est possible d'offrir une seconde vie aux objets du quotidien et particulièrement aux livres.
04:22 Pour TL7, Céline Ercilia et Laurent Beaupair nous emmènent à la découverte de cette bibliothèque de plus de 10 000 ouvrages.
04:30 Du roman policier au livre pour enfants, vous pouvez trouver de tout dans cette grande braderie.
04:36 Les amateurs sont venus fouiner, fouiller parmi les nombreux ouvrages.
04:40 Et pendant que certains se laissent porter, d'autres recherchent la perle rare.
04:44 Je trouve toujours de quoi satisfaire mon appétit de bouquin.
04:49 Non seulement j'aime lire, mais je collectionne, entre autres, cette série-là.
04:53 Là, je suis plutôt dans les scolaires.
04:56 Parce que j'ai vu que c'était neuf pour les petits-enfants, c'est bien.
04:59 Je suis contente de ce que j'ai trouvé.
05:01 Je m'intéresse à certains illustrateurs, à certains auteurs.
05:07 J'ai trouvé des choses qui m'intéressaient.
05:10 Ce qui est attractif, c'est bien sûr le prix.
05:13 Comptez 50 centimes à 3 euros pour des livres ordinaires.
05:16 Les gros ouvrages pourront atteindre les 10 euros.
05:19 Mais à ce prix-là, le passage en caisse fait plutôt plaisir.
05:22 Pop fouille est organisée deux fois par an à Saint-Etienne.
05:27 Un événement sur plusieurs jours qui a toujours un grand succès.
05:30 Une belle opération pour les lecteurs qui n'aiment pas gaspiller.
05:33 On ne laisse pas mourir les choses.
05:35 On a passé ce cap où on jette.
05:38 C'est ce qui est important. La seconde main.
05:40 Chaque année, l'opération permet de collecter 2000 à 2500 euros.
05:43 Une somme qui servira à financer des vacances
05:46 pour les enfants bénéficiaires du Secours populaire
05:48 ou tout simplement pour aider les familles en difficulté.
05:51 Je vous le disais, dans les titres de ce grand JT des territoires,
05:54 l'inflation a été le grand sujet de ces derniers mois.
05:57 Pour l'accompagner, le gouvernement avait autorisé l'usage des tickets restaurants
06:00 pour acheter des produits alimentaires bruts.
06:03 Cette mesure va être prolongée en 2024.
06:06 Les restaurateurs dénoncent un ticket restaurant transformé en ticket caddie.
06:10 Pour Weo TV, la chaîne de La Voix du Nord, Jérôme Houbron, est allé à leur rencontre.
06:14 Regardez.
06:15 Il occupe le portefeuille de près de 5 millions de consommateurs.
06:18 C'est le titre restaurant.
06:20 Dans cette enseigne de restauration rapide,
06:22 c'est le mode de paiement de 15% de la clientèle.
06:25 On a beaucoup de personnes de bureaux, de commerce de centre-ville
06:29 qui aujourd'hui ont des tickets restaurants.
06:32 Et comme on est en hypercentre damien, le matin, le midi, pour se restaurer,
06:36 ils vont soit aller chez nous, soit dans d'autres enseignes
06:39 et payer facilement un ticket restaurant.
06:41 Et ne vous fiez pas à son nom, depuis 2022, le titre restaurant au format carte ou papier
06:46 ne permet plus seulement de se restaurer en terrasse.
06:50 Je l'utilise pour aller au restaurant, mais aussi pour faire mes courses avec.
06:53 Ça permet vraiment d'alléger le budget et de faire attention à autre chose
06:57 et de pouvoir mettre l'argent ailleurs.
06:59 Sur un panier de course à 200 euros, si on peut retirer 25 euros, c'est déjà pas mal.
07:03 Ce coup de pouce bienvenu pour le pouvoir d'achat
07:06 pourrait bien être prolongé en 2024.
07:09 Un projet que certains restaurateurs ne voient pas d'un bon oeil.
07:12 Ça peut changer pas mal de choses.
07:14 Les gens qui vont préférer aller dans une grande surface pour acheter un plat préparé
07:18 plutôt que de venir dans notre établissement manger,
07:20 forcément ça va nous impacter et pas de la bonne manière.
07:24 Un ticket resto devenu ticket caddie.
07:27 C'est en tout cas ce que dénonce l'union des métiers de l'hôtellerie-restauration.
07:31 L'organisation recommande la mise en place d'un mode de paiement alternatif
07:35 dédié aux achats de denrées alimentaires.
07:37 Aujourd'hui, seulement 43% des restaurateurs bénéficient des tickets restaurant en paiement.
07:42 C'est-à-dire que vous avez quand même 57% des tickets restaurant
07:46 qui sont utilisés hors circuit et restauration.
07:49 Mesure d'urgence, oui.
07:51 Maintenant, la mesure d'urgence doit s'arrêter
07:53 et on doit retourner sur une utilisation telle qu'elle était,
07:56 c'est-à-dire une utilisation unique.
07:58 La possible prolongation de l'utilisation des titres restaurant en supermarché
08:02 sera étudiée ce jeudi à l'Assemblée nationale.
08:06 L'inflation ne touche pas que les consommateurs.
08:09 Les producteurs agricoles aussi sont impactés.
08:12 A l'appel du syndicat FDSEA,
08:15 les agriculteurs sartois se sont mobilisés dans plusieurs grandes surfaces autour du Mans.
08:20 Ils réclament notamment un prix rémunérateur pour leur production
08:23 et le soutien des distributeurs.
08:25 C'est ce qu'ils ont expliqué à Anthony Piton pour LMTV Sart.
08:28 Pour ne pas le citer, M. Leclerc a annoncé la couleur.
08:32 Des négociations très dures vont avoir lieu.
08:35 Aujourd'hui, on a des charges qui ont monté,
08:38 même si le prix des matières premières s'est affaissé un petit peu.
08:41 On est en agriculture, on est toujours avec une année de retard
08:45 puisqu'aujourd'hui on subit les charges au début 2022.
08:49 Donc aujourd'hui, on a un prix de revient à respecter chez nous,
08:52 on est des entrepreneurs.
08:54 Un ministre de l'Éducation qui révèle avoir été victime de harcèlement scolaire,
08:58 c'est inédit.
08:59 Depuis son entrée en fonction,
09:01 Gabriel Attal semble prendre à bras le corps le fléau du harcèlement à l'école.
09:05 Dans le même temps, en Martinique,
09:07 Morana, une jeune fille en classe de 3e,
09:09 a publié une vidéo sur le réseau social TikTok
09:12 où elle dévoile son harcèlement depuis la classe de 6e.
09:15 La famille de Morana ainsi que de nombreux soutiens
09:18 ont tenu à se mobiliser afin que cela ne se reproduise plus.
09:22 Voyez ce reportage de Diana-François Eudoxie
09:25 pour Via la TV Martinique sur place.
09:27 Une quarantaine de parents et soutiens mobilisés
09:34 et aussi en colère.
09:36 Depuis ce week-end, la vidéo de Morana, collégienne en 3e,
09:39 est partagée des milliers de fois.
09:41 La jeune fille raconte sur son réseau social
09:44 être harcelée par des camarades depuis la 6e
09:47 au Collège Belle Étoile à Saint-Joseph.
09:49 - J'ai commencé par des moqueries.
09:52 Je ne veux pas être avec elle dans le même groupe, etc.
09:59 - Aujourd'hui, sa maman et sa famille,
10:01 à l'origine du rassemblement, regrettent l'inaction.
10:04 - Nous, on veut que ça cesse pour son bien-être,
10:06 pour qu'elle puisse arriver dans sa vie plus tard,
10:08 parce que ce n'est pas possible d'être harcelée comme ça tout le temps.
10:11 Trop longtemps qu'elle marche, qu'elle dépose des plaintes.
10:16 Et il arrive même que les syndicats se permettent de dire
10:20 qu'ils ne sont pas au courant qu'il y a eu des plaintes.
10:25 Les plaintes, je les ai, d'accord?
10:28 2021, 2022, il n'y a pas que pour Morana,
10:32 il y a aussi pour sa grande-sœur qui a été déposée.
10:35 - Une souffrance qu'ont constaté certaines collégiennes.
10:38 Elles voient régulièrement Morana.
10:40 - Elle était très malheureuse, elle était souvent en pleurs,
10:43 elle était souvent seule.
10:46 On la critiquait surtout par rapport à son physique.
10:49 - Je n'ai vraiment pas quoi faire.
10:51 Cette vidéo a été relayée par une influenceuse sur Instagram.
10:54 Elle a tenu à participer à la mobilisation.
10:57 D'autres, parents, ont également décidé de soutenir la jeune fille.
11:01 - J'avais vu la vidéo de Morana et ça m'avait beaucoup touchée,
11:04 parce que moi-même, j'ai vécu du harcèlement scolaire
11:06 et j'ai aussi pensé au suicide et des choses comme ça.
11:09 Je sais ce que ça fait, je sais que des fois, on a peur,
11:12 on a envie que ça s'arrête, on n'a pas forcément envie d'arrêter de vivre,
11:15 mais juste vu qu'on ne voit pas de solution,
11:17 on se dit qu'il suffit de s'enlever la vie pour que tout s'arrête.
11:19 - Morana ne s'est pas rendue en classe aujourd'hui.
11:21 Elle est suivie par une psychologue.
11:23 La famille de Morana a été reçue par le chef d'établissement ce matin
11:26 afin de trouver une solution pour une réintégration pérenne de la jeune fille.
11:31 - Restons dans l'éducation.
11:33 Les résultats des évaluations nationales des acquis
11:36 proposés pour la première fois aux élèves de 4e ne sont pas satisfaisants
11:40 et sont même plutôt inquiétants,
11:42 commentait récemment le ministre de l'Éducation nationale.
11:45 Pour lutter contre ce problème, depuis la rentrée,
11:47 un joueur du Bridge Club de Saint-Malo intervient 2h par semaine
11:51 auprès de 6e pour un cours de renforcement en mathématiques à travers le Bridge.
11:56 Je vous propose de découvrir cette initiative originale
11:58 avec notre partenaire TVR-ARN.
12:01 - Quand on a une tête de séquence et qu'on a 10 dames et rois,
12:04 on doit absolument jouer le roi.
12:07 Pour ces collégiens, c'est Bridge au programme chaque semaine.
12:10 - Ces 5 cartes, As, Roi, Dame, Valet, 10, au Bridge, on les appelle des honneurs.
12:17 - C'est un jeu très instructif et en même temps très amusant
12:19 parce que ça nous fait travailler notre logique comme un problème en maths.
12:23 Parce qu'il faut trouver quelques cartes maîtres pour pouvoir gagner le prix.
12:26 - C'est parti, elle entame.
12:28 Qu'est-ce qu'on peut penser ? C'est un valet de carreau.
12:30 Avec la réforme des 6e, une heure de technologie a été supprimée
12:34 et remplacée ici par l'apprentissage du Bridge.
12:37 Une manière de réviser les maths mais aussi de s'amuser.
12:39 - La stratégie, comment jouer, la publicité avec son camarade avec qui tu joues.
12:45 - A toi Ruben, je te parie qu'on a un autre rond.
12:48 - Ce jeu de cartes complexe fait aussi tomber les clichés.
12:51 Le Bridge n'est pas réservé qu'aux personnes âgées
12:53 et les jeunes ne passent pas tout leur temps devant les écrans.
12:56 La preuve, une trentaine joue volontairement au Bridge
12:58 dans le club dédié le jeudi midi.
13:00 - La notion d'avoir un partenaire, de savoir perdre,
13:05 ça socialise énormément les jeunes.
13:09 Apprendre à perdre, il n'y a pas beaucoup de disciplines où vous apprenez à perdre.
13:13 Ces 6e du Collège Malouin du Guétrouin auront certainement la possibilité
13:17 de participer à un concours national après leur semestre d'apprentissage.
13:21 - Sortir des énergies fossiles est donc l'objectif des pouvoirs publics.
13:26 Rouler à l'électrique peut être une solution
13:28 mais se pose alors la problématique des batteries.
13:31 C'est dans ce cadre que la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher
13:35 a visité une usine pilote dans les Yvelines.
13:38 Son but, recycler les batteries des voitures électriques
13:40 pour réduire notre empreinte carbone.
13:42 TV 78 l'a accompagnée.
13:45 - Le cobalt est dans la phase organique, il est devenu bleu.
13:49 Ça va prendre un peu de temps à se séparer, comme l'huile et le vinaigre.
13:52 - Cobalt, nickel ou lithium, ce sont les composants issus des batteries
13:56 de voitures électriques amenées à être recyclées.
13:59 Et c'est ici, dans ce centre de recherche à Trappes,
14:02 que seront testées et validées les premières étapes du recyclage.
14:05 - Il y a une quarantaine de collaborateurs qui vont travailler dans cette usine pilote,
14:10 essentiellement des ingénieurs et des techniciens.
14:12 Nous allons en recruter de nouveau pour pouvoir travailler dans cette usine pilote
14:19 et donc pour pouvoir tester ce procédé qui sera après développé de façon industrielle définitive
14:27 dans une usine à Dunkerque.
14:29 - Pour sa construction, le site de 800 m2 a nécessité un investissement de 10 millions d'euros,
14:34 dont deux de subventions.
14:36 L'usine pilote représente un projet phare pour le gouvernement
14:39 qui vise à long terme l'indépendance énergétique.
14:41 - L'enjeu, c'est notre planification écologique et la manière dont nous allons développer
14:46 des solutions de mobilité électrique sur le territoire,
14:50 des solutions qui soient à la portée des Français
14:53 et qui permettent aussi de créer des emplois en France,
14:56 de créer de la richesse en France.
14:59 L'usine se donne deux ans pour réaliser les tests,
15:02 avant de lancer la phase industrielle à Dunkerque.
15:05 - Avec le retour de la guerre en Europe, l'infrastructure militaire de Mailly-le-Camp
15:09 offre la possibilité aux armées françaises de se préparer à des conflits armés à plus grande échelle.
15:15 Située à la frontière entre l'Aube et la Marne,
15:17 l'un des plus grands centres d'entraînement en France
15:20 rassemble près de 2000 militaires et civils de la défense.
15:24 Plus de la moitié se compose du seul régiment interarmé de France,
15:27 le 5e Régiment de Dragon.
15:29 Chaque année, un quart des forces terrestres françaises sont évaluées
15:32 par cette unité unique à l'occasion d'exercices de simulation, les rotations.
15:38 Une équipe de Canal 32 a suivi cet exercice unique en son genre.
15:43 Durant 96 heures, ces soldats du 5e Régiment de Dragon vont vivre en condition de combat.
15:49 Cette simulation porte le nom de rotation.
15:53 Plus du quart de la force opérationnelle terrestre a l'obligation d'être contrôlée
15:57 une fois tous les deux ans par le SANTAC,
16:00 qui dispose d'un terrain d'entraînement unique en France.
16:03 - Vous êtes actuellement dans un véhicule poste de commandement.
16:06 L'action de ce matin s'est déroulée dans une zone de 3 km de front sur 7 km de profondeur.
16:11 Le camp de manœuvre militaire de Mailly offre, avec ses 120 km²,
16:15 c'est à peu près la superficie de Paris-Entre-Amurousse,
16:18 c'est 10 fois la superficie de Troyes,
16:20 toutes les conditions pour pouvoir permettre à des sous-groupements tactiques interarmes,
16:23 c'est-à-dire à peu près 250 personnes et leurs presque centaines de véhicules,
16:28 de se déployer et de manœuvrer.
16:31 - Même la nuit, vous avez des phases de harcèlement.
16:33 Les unités ne dorment pas sereinement la nuit, on va dire.
16:36 Là, on est vraiment sur le haut du spectre.
16:38 C'est 96 heures où l'unité doit être à fond.
16:43 - Si le 5e Régiment de Drogon joue régulièrement le rôle de l'adversaire,
16:47 début novembre, une partie de ses officiers ont été évalués.
16:51 - L'avantage de jouer côté bleu, c'est qu'on va jouer tout le cycle des ordres,
16:56 tout le cycle du combat jusqu'à la chaîne logistique qui n'est pas jouée côté rouge.
17:01 - Le SANTAC a ce site particulier qu'il est unique.
17:03 On met face à face deux capitaines et chacun leur unité.
17:08 On a bien un affrontement dans les conditions les plus proches de la réalité du combat.
17:12 - L'évaluation de l'exercice s'effectue de façon permanente via les écrans,
17:16 après observation des images tournées et sur site via des analyses.
17:21 - L'aménage chimique, la façon de concevoir les ordres, la façon de l'exécuter,
17:25 la pugnacité des troupes au combat,
17:27 ce sont des paramètres différents qui sont analysés ici au SANTAC.
17:31 - Le centre d'entraînement au combat, le SANTAC, coordonne près de 14 rotations par an.
17:37 - Une idée de lecture maintenant avec le premier roman de François-Xavier Lefranc.
17:41 Le président du directoire de Ouest-France signe un formidable roman d'aventure
17:46 consacré à Armand de la Roury, un héros breton de la guerre d'indépendance des Etats-Unis
17:52 à la fin du 18e siècle.
17:54 Ce militaire a également créé une association de défense de la Bretagne
17:57 au début de la Révolution française.
17:59 Christophe Rigaud a rencontré François-Xavier Lefranc sur ces terres.
18:03 - "Je boirai mon sang", c'est l'épopée d'un héros breton que la grande histoire a un peu oublié.
18:12 Le destin extraordinaire d'Armand de la Roury,
18:15 un militaire qui décide en 1777 de traverser l'Atlantique
18:20 pour participer à la guerre d'indépendance américaine.
18:23 Un personnage romanesque et flamboyant qui a inspiré François-Xavier Lefranc.
18:29 - Il s'est battu pendant 7 ans aux côtés de Washington.
18:32 Il est revenu en Bretagne.
18:34 Il a monté un mouvement de conjuration contre-révolutionnaire.
18:37 Et là, il était pariat sur ces terres.
18:39 Il est mort dans la clandestinité.
18:41 Et il a été surtout décapité 5 semaines après sa mort.
18:48 C'est-à-dire qu'il est mort dans la clandestinité, enterré au fond d'un bois.
18:51 Et les représentants de la convention l'ont retrouvé, l'ont déterré et l'ont décapité 5 semaines après sa mort.
18:57 - Armand de la Roury n'est pas un inconnu pour François-Xavier Lefranc.
19:01 L'auteur a grandi dans le même décor que son personnage.
19:05 - Je suis né dans la ferme de mes parents.
19:07 Et derrière la maison, il y a les grands arbres de la Roury qu'il a plantés en rentrant d'Amérique.
19:13 Des platanes, des tulipiers de Virginie qui sont aujourd'hui des arbres extraordinaires.
19:17 L'horizon de mon enfance était la cime des grands arbres de la Roury.
19:20 Et je m'étais toujours promis un jour d'écrire la vie de ce type qui est vraiment un héros de roman, mais qui a existé.
19:28 - Le roman respecte les faits historiques.
19:31 Mais François-Xavier Lefranc a surtout voulu mettre en lumière le héros breton.
19:35 - C'est un héros qui a marqué l'histoire de la Bretagne, qui a marqué à son échelle l'histoire aussi des Etats-Unis.
19:41 Il est parti à 25 ans se battre pour l'indépendance, pour les 13 colonies.
19:46 C'était pas rien à l'époque.
19:48 On mettait 8 semaines à traverser l'Atlantique dans les conditions périlleuses.
19:52 - "Je boirai mon sang" est un grand roman d'aventure qui permet de redécouvrir un personnage emblématique de la Haute-Bretagne.
19:59 Courageux, charismatique et surtout idéaliste.
20:03 - Cette semaine vous trouverez en kiosque deux numéros spéciaux édités par notre partenaire Le Point.
20:09 Le premier consacré à Bordeaux, une ville qui a énormément changé en 30 ans.
20:14 Mais qui reste la capitale du jeu vidéo en France.
20:18 L'autre métropole mise à l'honneur, c'est Montpellier qui fait face aux défis du logement.
20:22 Avec des initiatives innovantes portées par son maire, Michael de Lafosse.
20:26 Qui s'est vu récemment décerner le prix national de la laïcité.
20:31 Le Point spécial région est à retrouver dans vos kiosques à journaux.
20:34 Autre chose, on nous reproche souvent de ne parler que des trains qui arrivent en retard.
20:39 Au sapé en chartreuse, les trains de Michel sont toujours à l'heure.
20:43 Il faut dire que Michel joue les chefs de gare dans son jardin.
20:46 Passionné de modélisme ferroviaire, se retraité, aménage depuis plus de 20 ans locomotives, wagons, ponts et tunnels.
20:54 Je vous propose d'aller à la rencontre de ce passionné en compagnie de Lina Bradedine pour Télé Grenoble.
20:59 - De bon matin, un tout petit train roule roule avec entrain dans le jardin de Michel.
21:07 - Alors c'est une centrale station qui commande tous les trains.
21:12 Donc je vais vous le faire parler parce que mes trains ils parlent.
21:15 Voilà, ils parlent trois langues mes trains.
21:23 L'allemand, l'italien et le français car les trains de Michel sont suisses.
21:27 Dans son jardin, il a créé son propre réseau. On appelle ça du modélisme ferroviaire.
21:34 - Je suis passionné du train depuis l'âge de deux ans.
21:38 Les trains suisses en particulier parce qu'ils sont d'abord à l'heure et qu'ils sont très propres.
21:44 Donc sur la gauche, il y a un train de bois. Au milieu, l'automotrice qui s'appelle Capricorne.
21:50 Ce sont les nouvelles automotrices des chemins de fer hérétiques.
21:53 Et il y a le glacier express qui est du côté droit.
21:57 Ces trains sont des reproductions parfaites des trains existants à une échelle de 1,22 et demi
22:03 qu'il a installé sur 250 mètres de rail avec 16 aiguillages et deux croisements.
22:08 - J'aime bien un peu les courbes et tout. Et donc j'avais décidé de faire une voie en S.
22:13 Et de bon train mais surtout de bon cœur, Michel invite les curieux à venir sur le quai de son réseau ferroviaire
22:21 dans son jardin au sapin en chartreuse.
22:24 - Voilà, Noël approche à grands pas. C'est bientôt le premier dimanche de l'Avent
22:30 et les préparatifs chez ce producteur de sapins de Noël des Vosges ont débuté.
22:35 Près de 4000 Nordmann vont être coupés cette année dans cette exploitation
22:39 qui subit le changement climatique et cherche des solutions pour y remédier.
22:43 Pour Vosges TV, Aurélie Colombel et Louise Hamounda ont devancé le père Noël.
22:48 - On s'active tronçonneuse à la main sur la parcelle de sapins de Noël
22:56 située sur les hauteurs de Coinches près de Saint-Dié.
22:59 Le travail en continue que la pluie n'arrête pas même un dimanche matin.
23:03 - La coupe ça va durer que 15 jours, en gros 15 jours, 15 jours et demi.
23:06 Mais c'est très intense, des grosses journées du matin au soir.
23:09 Mais c'est là qu'on fait le chiffre de l'année.
23:12 - Les conifères de grande taille qui ont 10 ans et plus
23:16 arrivent enfin à maturité sur certaines des 40 parcelles de ces exploitants agricoles.
23:21 Les Nordmann de 125 à 150 cm sont les plus plébiscités.
23:26 Le paysagiste Picard a décidé cette année de vendre des sapins de Noël.
23:30 Il est venu remplir son camion.
23:32 - J'ai quand même voulu travailler local.
23:34 Donc moi tout ce qui vient à l'étranger, tout ce qui va être Finlande, etc.
23:37 ça ne m'intéresse pas du tout.
23:38 Je suis très fier de faire ma première avec l'achat des sapins ici dans les Vosges.
23:43 - Ce qui plaît aux gens c'est de voir les sapins, de voir nos exploitations.
23:46 C'est très transparent, on les voit en bord de route.
23:49 Donc les gens savent où on produit nos sapins, de quelle manière,
23:53 c'est-à-dire d'une manière très écologique.
23:55 - Oui, mais pour combien de temps ?
23:56 Les exploitants ont revendu des parcelles trop ensoleillées
23:59 pour garder les terrains les plus humides.
24:01 Pour maintenir leur production, ils repiquent au moins le double de leur vente.
24:05 - Au mois de juin, on a eu zéro pluie et beaucoup de bise.
24:10 Ça fait que ça a séché très vite le peu d'humidité qu'il y avait sur le sol.
24:15 Donc les sapins n'ont pas réussi à résister.
24:18 - 1000 petits sapins de perdus.
24:20 Pour les autres, l'entretien est nécessaire.
24:22 Les exploitants recherchent un partenariat pour que volailles ou moutons
24:25 soient hébergées sur les parcelles et facilitent le désherbage.
24:29 Quant aux ventes, elles se font pour l'essentiel en direct.
24:32 Le dernier week-end de novembre et le premier de décembre,
24:35 un marché de producteurs à Coinches sera l'occasion de choisir
24:38 l'arbre idéal pour les fêtes.
24:41 - Du côté de nos aînés, certains se retrouvent bien seuls
24:45 au moment des fêtes de Noël.
24:47 Dans de nombreuses villes de France, les services sociaux se mobilisent,
24:50 comme la Limoges qui offre le traditionnel colis de Noël aux seniors,
24:53 mais propose également un spectacle convivial intitulé
24:56 "Joséphine", "Baker", "Paris", "Mon Amour".
25:00 Et puis c'est une tradition, la venue des Champs-Élysées à Paris
25:03 se part de ses plus beaux atouts à l'approche des fêtes de fin d'année.
25:07 Pour 20 minutes TV, Lucas Marcelin et Thomas Mikko-Bidjelic
25:12 ont assisté à la mise en lumière des 400 arbres des Champs-Élysées.
25:16 Et c'est Gilles Lelouch qui a lancé les festivités.
25:20 - C'était vraiment un moment assez magique en fait.
25:24 Assez magique de voir tous ces gens, ces Champs-Élysées
25:27 qui est la plus belle avenue du monde, dans la plus belle ville du monde.
25:30 Regarder tout ça avec des yeux d'enfant, avec beaucoup d'enfants aussi.
25:33 Vous savez quand j'étais à Fontainebleau,
25:36 quand j'ai grandi à la campagne, à 17h il fait nuit,
25:39 il n'y a plus rien, plus rien n'est éclairé.
25:41 Donc Paris ça me semblait être une ville qui ne s'endort jamais
25:44 et qui vit toujours.
25:46 J'avais évidemment une envie de vie parisienne.
25:50 Je me suis bien rattrapé.
25:52 - Voilà c'est la fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
25:54 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:57 Au revoir à tous.
25:59 [Musique]

Recommandée