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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans ce Grand JT des territoires, voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Au sommaire de ce Grand JT, la colère gronde toujours en Martinique, la lutte contre la vie chère se renforce.
00:27La sixième table ronde des négociations a pris fin sans consensus,
00:32soit quelques pistes ont émergé laissant espérer un déblocage potentiel de la situation,
00:36un sujet couvert par notre partenaire sur place de Via ATV.
00:40Nous irons également à Limoges où l'industrie pharmaceutique fait face à d'importants défis de recrutement.
00:46Pour attirer des passionnés, une journée spéciale a été organisée à la faculté de pharmacie.
00:50Tous les détails sur cette initiative dans ce journal avec notre partenaire, c'est à Limoges.
00:55La Nouvelle-Aquitaine, première région française productrice de fruits et légumes,
01:00est pourtant en retard en matière de consommation.
01:03Nous nous pencherons sur les raisons qui expliquent ce constat avec notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:09Enfin, nous irons à la découverte d'un sport pas comme les autres, le chess-boxing,
01:14qui combine les échecs et la boxe anglaise.
01:17De plus en plus populaire, il attire des athlètes en quête de défis.
01:21Notre partenaire Télé Nantes s'est déplacée pour suivre un entraînement et découvrir cette discipline fascinante.
01:30Je vous en parlais dans les titres. En Martinique, la mobilisation contre la vichère se poursuit.
01:35La sixième table ronde organisée s'est achevée sans accord après près de dix heures de négociations.
01:41Pourtant, certaines discussions laissent entrevoir des avancées qui pourraient débloquer la situation.
01:46Un reportage de notre partenaire sur place via ATV Martinique.
01:50La sixième table ronde concernant la vichère a laissé un goût amer.
01:54Après près de dix heures de discussions, aucun accord n'a été trouvé pour le moment.
01:59Si personne n'ose parler d'échecs, la déception est au rendez-vous.
02:03Il serait compliqué d'imaginer arrêter tout ça sans réussir à trouver vraiment un accord, un protocole.
02:11Donc chacun essaie d'y mettre du sien, y compris nous, le RWAC.
02:15Mais vous comprendrez qu'il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas passer.
02:18Essayer de faire chacun changer ses points de vue, ce n'est pas évident.
02:21Mais chacun y met du sien, chacun y met du sien.
02:2424 points sur les 26 que compte finalement la plateforme offre pour l'instant un terrain d'entente.
02:30Mais ce sont les deux derniers qui bloquent encore la situation.
02:33Et pas des moindres, le pourcentage d'écart avec les prix de l'hexagone et le nombre de produits concernés par la baisse.
02:40Ce sont les points les plus difficiles et c'est sur les deux points qu'on ne va pas démanteler, on ne va pas lâcher.
02:45Je ne ressens pas un climat tendu mais je ressens plutôt du sérieux, du sérieux dans la démarche de part et d'autre.
02:50Avec des choses chiffrées, avec une argumentation juridique et technique parce qu'on envisage des choses sérieuses.
02:58Est-ce que ces différents seront surmontés alors que la Martinique connaît une situation sociale très tendue ces derniers jours ?
03:05Il faut absolument sortir de l'impasse selon Serge Lechimi.
03:08Sur la liste des produits, il y a des positions légitimes, il ne faut pas critiquer, d'avoir tout l'alimentaire.
03:15Et puis d'un autre côté, vous avez un choix qui a été fait par la collectivité territoriale et l'état de 54 familles de produits, c'est-à-dire près de 6000 produits.
03:25Et puis on va discuter pour essayer de rapprocher les points de vue parce que c'est le dialogue, la discussion parce qu'on a tous envie de sortir de cette grave difficulté.
03:33Les acteurs de ces négociations ont quitté la table autour d'1h30 du matin.
03:38L'espoir de trouver un accord définitif demeure toujours.
03:43Des formations en ingénierie pour répondre à la pénurie dans la Loire.
03:47L'université Jean Monnet s'est associée à la région Auvergne-Rhône-Alpes pour développer ses nouveaux cursus.
03:54Une convention qui prévoit une aide de 734 000 euros sur 3 ans afin de former davantage de professionnels dans ce secteur.
04:01Plus de détails avec Thibaut Rivière pour notre partenaire Tl7 dans la Loire.
04:06Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France. Pourtant, il manque bien des ingénieurs.
04:12Dès que vous commencez à vous déplacer, vous voyez qu'il manque des ingénieurs, mais surtout, il manque beaucoup de techniciens.
04:18C'est pour ça qu'on a aussi beaucoup de nouvelles filières qui se développent sur du bachelor et autres pour être une région où nous formions davantage.
04:27On a aussi la chance d'avoir un monde économique très développé. Je pense qu'il y a moyen de pouvoir les conserver sur le territoire.
04:35Ces futurs ingénieurs vont recevoir du matériel de pointe pour suivre les avancées technologiques.
04:41L'école d'ingénieurs Public Télécom va aussi pouvoir développer ses classes préparatoires.
04:46Et combiné avec la faculté des sciences et techniques, de nouvelles filières de tous niveaux vont apparaître.
04:54D'apprentissage à Bac plus 8 et ses investissements vont s'étendre jusqu'à Rouen où son IUT aura une nouvelle filière ingénieur.
05:02L'école d'ingénieurs Télécom Saint-Etienne a fait le choix, avec l'aide de l'université, de développer une filière d'ingénieurs délocalisées sur le site rouennais au plus près des entreprises
05:12et être capable de se rapprocher des familles, des étudiants qui, dans un contexte social et économique parfois tendu,
05:18si on ne développe pas des formations au plus près de leurs habitations, vont hésiter à se former.
05:24En effet, un jeune sur deux hors des métropoles se projette deux fois moins dans les études supérieures.
05:29Avec ses investissements, d'ici 2030, l'université Jean Monnet espère avoir 135 nouveaux diplômés par an.
05:37Autre chose dans l'actualité après le manque d'ingénieurs, c'est au tour de l'industrie pharmaceutique de faire face à des difficultés de recrutement.
05:45A Limoges, ce secteur est en quête de talents et n'est pas uniquement à la recherche de pharmaciens.
05:50Vous allez le voir, les grands groupes et les start-up recherchent aussi des logisticiens et des experts RH.
05:56Pour attirer ces profils variés, une journée spéciale s'est tenue à la Faculté de Pharmacie de la Ville.
06:01Retour sur cette initiative avec notre partenaire sur place, c'est à Limoges.
06:05Les métiers de l'industrie pharmaceutique sont mal connus.
06:08Aujourd'hui, fac de pharma égale officine et ce n'est pas le cas.
06:12La tournée d'Alice Nouvelle Aquitaine fait étape à Limoges.
06:15Aujourd'hui, les étudiants n'ont pas conscience des différents métiers qu'offre l'industrie pharmaceutique.
06:21Il y a toujours cette sensation un peu rapide de se dire, si je ne suis pas pharmacien, si je ne suis pas médecin, je ne peux pas y aller.
06:26Autour de la faculté, les entreprises se développent à des tailles différentes.
06:30Effectivement, on a pas mal de start-up sur Limoges qui se développent et qui recrutent parmi nos étudiants.
06:38Catalent, bien sûr, qui est le leader sur le territoire.
06:42D'ailleurs, on va signer une convention de partenariat entre Catalent et la faculté de pharmacie aujourd'hui
06:47pour justement partager nos expériences, partager nos offres et nos formations
06:53et pour être en cohérence avec les besoins des métiers de l'industrie.
06:57Cinq étages au-dessus de l'amphi, la start-up Damoclès travaille à l'identification rapide des bactéries qui provoquent des infections
07:03et à trouver sa place dans la filière pharmaceutique.
07:06Les grands groupes aujourd'hui, les majors du domaine ne sont pas très agiles.
07:09Ils ont besoin de technologies comme nous pour pouvoir alimenter leur portefeuille d'innovation.
07:13C'est sur ça qu'on se positionne, de pouvoir leur proposer une solution déjà mature pour équiper leur gamme de produits.
07:19Et enfin, il y a toujours de la place entre les grands acteurs.
07:22La relocalisation et la réindustrialisation de la production pharmaceutique est un signal positif pour l'emploi.
07:28Aujourd'hui, il y a de plus en plus d'entreprises qui reviennent en France,
07:31des sites de production, des sites d'acheminement, des sites de recherche, de développement.
07:35C'est toute cette structure-là qui va favoriser l'emploi et favoriser l'attractivité de tous ces métiers.
07:42Toute la journée, chercheurs, entrepreneurs, médecins et pharmaciens se sont succédés devant les étudiants.
07:49C'est triste, c'est un bout de patrimoine qui s'envole en fumée.
07:52Un violent incendie a ravagé le château de Panchien dans le sud de la Sarthe,
07:56nécessitant l'intervention de plusieurs unités de secours.
08:00Bien que le château ait subi d'importants dégâts, il n'y a eu aucun blessé.
08:04Regardez ce reportage d'Anthony Piton pour notre partenaire LMTV Sarthe.
08:10Les pompiers ont lutté pendant des heures.
08:1259 soldats du feu et 32 engins sont dépêchés sur place.
08:16L'incendie est parti d'une des ailes de ce château, témoin de plusieurs siècles d'histoire.
08:21Nous avons fait face à un feu de château du XVIIe siècle,
08:25d'une surface au sol de 400 m2 et donc d'une surface habitable de 1200 m2,
08:30qui était en partie détruit.
08:33Notre action a pu permettre de sauver le rez-de-chaussée et trois quarts du premier étage.
08:39Aucun blessé, mais malgré l'intervention des pompiers, le château a subi des dégâts colossaux.
08:49La toiture est totalement ravagée, tout comme le deuxième étage qui s'est effondré.
08:53La propriétaire en état de choc était avec sa mère dans le château au moment du départ du feu.
08:59On a l'impression que c'est toute une vie qui s'en va.
09:03Essayer de sauver ce château qui devait être démoli parce que personne n'en voulait,
09:09moi je l'ai acheté après 13 ans d'inhabité, arriver à en faire ce que j'en ai fait,
09:14et puis pour voir un incendie toujours ravagé d'un coup, c'est l'horreur.
09:21La propriétaire et sa mère ont été relogés par la mairie.
09:26Pour le maire de Mansigny, lui aussi touché par cette tragédie, c'est un jour sombre.
09:31Ce patrimoine du château de Panchien, un vrai patrimoine du cœur de Mansigny,
09:36le seul château qui restait debout, c'est le seul qui restait debout,
09:41et aujourd'hui voir qu'on voit le jour à travers du deuxième étage,
09:45et puis l'ensemble des planchers qui sont complètement détruits,
09:49avec des murs qui sont complètement ouverts,
09:51et puis tout ce qu'on ne voit pas encore aujourd'hui, qu'on découvrira dans les semaines à venir,
09:55qui blessent Fragilisme et blessent les Mansigniens et les Mansigniens,
10:01qui ont connu le château de Panchien tel qu'il était, que peut-être qu'on ne reverra jamais.
10:07Alors que les enquêteurs cherchent encore à déterminer l'origine exacte de l'incendie du château,
10:12difficile d'imaginer le voir un jour renaître de ses cendres.
10:18Dans ce journal, nous partons maintenant pour les Bouches-du-Rhône,
10:21pour découvrir une entreprise quelque peu spéciale.
10:24Saviez-vous qu'en cas d'urgence, nos amis à quatre pattes
10:27avaient également le droit à des services d'ambulance ?
10:30Notre partenaire La Provence a visité une entreprise spécialisée
10:34dans les soins médicaux destinés aux animaux de compagnie,
10:38un service unique qui vise à assurer le bien-être des petites bêtes en détresse.
10:42Plus de détails avec Marie-Emmanuelle, une ambulancière pas comme les autres.
10:47Ça peut être la nuit, ça peut être le week-end,
10:50et ça peut être en semaine aussi toute urgence.
10:53Donc oui, bien sûr, c'est justement le but de nos services.
10:57On va travailler avec les animaux domestiques,
11:00c'est-à-dire les chiens, les chats et les nacs,
11:03donc les nouveaux animaux de compagnie,
11:05qui sont les lapins, les cochons d'Inde, les rats, ces petits animaux.
11:10Voilà, vous l'avez vu dans les titres, mais avez-vous déjà entendu parler du chess-boxing ?
11:14C'est une discipline sportive qui combine la stratégie des échecs
11:18et la boxe anglaise, oui.
11:20Tout droit inspirée d'une bande dessinée,
11:22ce sport unique alterne entre des rounds de boxe et des parties d'échecs,
11:26et il met à l'épreuve à la fois la force physique et la capacité mentale des participants.
11:32Popularisé récemment, il attire divers athlètes, amateurs de nouvelles expériences sportives,
11:37et longtemps, un Français, Thomas Cazeneuve, a été le champion de cette discipline.
11:42Notre partenaire Telenand s'est rendu à Saint-Herblain pour assister à un entraînement.
11:47Regardez.
11:53Comme tout le monde, oui, ça m'a surpris.
11:55Je pense que les gens ne s'attendent pas à l'existence d'un sport
11:58avec l'hybridation entre la boxe anglaise et les échecs,
12:02qui ont vraiment des stéréotypes très opposés l'un de l'autre.
12:08Ça fait très récemment que j'ai commencé, parce que j'ai commencé les échecs aussi en septembre dernier.
12:14Et je me suis dit, autant allier les capacités intellectuelles et physiques ensemble.
12:21Un combat de chess-boxing, c'est une alternance de randes d'échecs et de randes de boxe,
12:26trois minutes chacune.
12:27Donc le combat s'arrête par KO ou par échec aimate.
12:32Il y a aussi une notion de temps.
12:34Le combattant qui n'a plus de temps à la pendule perd la partie, perd le combat.
12:41Échec aimate.
12:43On appuie sur les pendules.
12:53Je m'appelle Gabriel Lacouture, je suis chess-boxeur.
12:56Et j'ai récemment remporté un combat en IFC 6,
13:00qui s'est déroulé à 7 en catégorie élite, moins de 75 kg.
13:06A la base, je viens des échecs et je suis né à la boxe par le chess-boxing.
13:10C'est vrai que l'alternance est assez difficile.
13:12Je trouve que ça demande vraiment une grande concentration
13:15et une grande capacité, vraiment beaucoup d'efforts de gestion des émotions et du souffle.
13:22D'avoir cette intensité dans la boxe, qui est un sport très intense,
13:26et de revenir vraiment à un état de concentration et d'analyse.
13:31On a la chance que la discipline soit représentée aux Olympiades culturelles.
13:36Et qu'est-ce que ça signifie pour le chess-boxing ?
13:39C'est déjà une mise en avant du sport, une présentation du sport, et donc un pas en avant aussi.
13:48Tout à fait autre chose dans l'actualité.
13:50En Lorraine, un Vann parcourt la région pour sensibiliser les étudiants
13:54aux questions d'égalité, de diversité et d'inclusion.
13:58À bord, l'heure n'est pas aux vacances pour l'équipe,
14:01mais plutôt à l'engagement et à la lutte contre les violences et les discriminations.
14:05Notre partenaire Moselle TV a eu l'occasion de monter à bord de ce Vann
14:09pour en savoir plus sur cette initiative.
14:13À bord du Vann, les intervenants font connaître le dispositif de l'université
14:17destiné aux étudiants confrontés à des violences ou discriminations en interne.
14:22On reçoit la personne, on lui donne toutes les ressources dont elle peut avoir besoin,
14:25on l'oriente vers les services de santé, vers les services sociaux,
14:28et puis on se charge de faire en sorte que la situation puisse être traitée rapidement,
14:33donc y mettre fin dans la mesure du possible,
14:36et puis mettre en place tout ce qui va permettre à la personne
14:38de pouvoir poursuivre sa scolarité dans les meilleures conditions.
14:40On n'aura jamais toutes les situations de l'université,
14:42pour l'instant on en a quand même un certain nombre.
14:44On sait que ça ne va aller qu'en augmentant,
14:47parce que les dispositifs sont de plus en plus connus.
14:49Ce Vann égalité, diversité et inclusion sillonne les campus de l'université de Lorraine
14:54afin de sensibiliser les étudiants aux violences.
14:57Que ce soit tout ce qui se passe au niveau des cours, les groupes de travail,
15:01mais aussi tout ce qui se passe en ligne,
15:03et tout ce qui se passe dans les soirées étudiantes.
15:05Donc violences sexistes et sexuelles, tout ce qui est agissements sexistes,
15:08agressions sexuelles, harcèlement scolaire, cyberharcèlement,
15:13et puis tout ce qui est discrimination,
15:16que ce soit homophobe, transphobe, racisme, handiphobe,
15:19donc lutter contre toute forme de discrimination.
15:21Donc si vous voulez signaler du harcèlement quel qu'il soit,
15:26n'hésitez pas, il y a une cellule d'écoute qui fonctionne.
15:28Il y a beaucoup de situations où les gens qui le font
15:31ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de le faire en fait.
15:33C'est des situations où pour eux ça peut être juste un jeu,
15:36ou ça peut être juste un truc amical,
15:38sans qu'ils se rendent compte qu'ils sont en train de le faire.
15:40C'est important de faire la sensibilisation.
15:42Je trouve qu'on est quand même un peu plus ouverts que les anciennes générations,
15:47parce qu'on a eu beaucoup plus justement ce genre d'intervention
15:50En octobre, Levan fera au total 15 étapes,
15:53dont 5 sur les campus de Moselle.
15:57Vous l'avez vu dans les titres,
15:58elle est la première région productrice d'asperges,
16:01de carottes ou encore de fraises.
16:03La région Nouvelle-Aquitaine joue un rôle clé
16:05dans la production de fruits et légumes en France.
16:08Et pourtant, ses habitants consomment moins de ces produits
16:11que la moyenne nationale.
16:12Une tendance qui se vérifie dans la métropole bordelaise,
16:15comme l'indiquent les professionnels,
16:16interrogés par notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
16:21C'est le rituel de la semaine.
16:25En ce jour de marché,
16:26Huguette fait le plein de fruits et légumes pour la semaine.
16:32Mais attention, le budget est serré.
16:35Je fais attention à tout ce que je prends.
16:37Parce qu'on est à la retraite, on n'a pas de retraite,
16:40alors il faut faire attention.
16:42Et moi, je ne gaspille pas à la maison.
16:45En période d'inflation,
16:46préserver son porte-monnaie est une priorité pour de nombreux clients
16:50et à chacun son astuce.
16:53On fait attention, bien sûr, au prix quand même.
16:57On n'achète pas à n'importe quel prix non plus.
17:00Et puis, je multiplie mes sources.
17:04Je viens un peu au marché, chez un maraîcher, grande surface.
17:09Un phénomène loin d'être sans conséquences.
17:12Avec 830 000 tonnes de fruits et légumes récoltés chaque année,
17:16la Nouvelle-Aquitaine occupe une place importante dans ce secteur.
17:19Et pourtant, les habitants achètent moins que la moyenne des Français.
17:23Là, cette année, c'était un peu plus compliqué.
17:25On voit que l'année dernière, par exemple,
17:27on les voyait prendre un kilo, un kilo et demi.
17:29Cette année, ils viennent, ils prennent 3, 4, 5 pièces.
17:32Et puis voilà, ils arrêtent.
17:34Le budget moyen, il a vachement chuté.
17:37Dans la région, le revenu annuel médian est plus faible que la moyenne nationale.
17:42Résultat, le ménage néo-aquitain achète en moyenne 158 kilos de fruits et légumes.
17:48C'est quasiment 20 % de moins qu'en Provence-Alpes-Côte d'Azur, par exemple.
17:53Face à cette situation, ce grossiste installé depuis 40 ans
17:57et qui travaille avec une centaine de professionnels
18:00n'a pas eu d'autre choix que de se diversifier.
18:02On peut avoir des cours qui sont très simples,
18:05qui peuvent passer de 1 euro le lendemain à 2 euros,
18:08le surlendemain à 3 euros.
18:09Donc, c'est vraiment très variable,
18:11mais qu'on essaie de compenser par d'autres moyens.
18:13Effectivement, en créant d'autres activités,
18:16on a créé une activité pour des mariages ou pour des anniversaires.
18:21On crée des bouquets de fruits.
18:23On essaie de se développer et de se diversifier
18:25pour justement pallier à cette baisse de chiffre d'affaires.
18:27Enfin, quant au panier des néo-aquitains,
18:29bonne nouvelle, il est bien équilibré entre les fruits et les légumes,
18:33avec en tête des pommes, des bananes et des tomates.
18:38Voilà, Noël approche à grands pas.
18:40C'est la raison pour laquelle un majestueux sapin
18:43haut de 30 mètres et pesant près de 8 tonnes
18:46a été abattu dans la forêt domaniale de Champs, dans les Vosges,
18:49afin d'être transporté sur la place Clébert à Strasbourg
18:53pour le marché de Noël.
18:54Cette tradition annuelle marque le début des festivités
18:58dans la capitale lasacienne,
19:00qui attire de nombreux visiteurs chaque année.
19:02Un reportage de notre partenaire Vosges Télévisions.
19:05L'icône du marché de Noël strasbourgeois sera vosgien.
19:09Le grand sapin de la place Clébert a été sélectionné
19:12dans la forêt domaniale de Champs en Déodacie.
19:15Ce sapin, évidemment, c'est le plus photographié de la capitale de Noël.
19:18C'est l'image qu'on retrouve le plus souvent sur tous les médias.
19:22C'est celui qui marque un peu l'édition chaque année.
19:25Chacun a son avis. J'aime la décoration, je ne l'aime pas.
19:28C'est un marqueur important et il nous tient à cœur
19:30qu'il soit à la hauteur de l'attente de tous les visiteurs
19:33et de tous les strasbourgeois.
19:34C'est l'Office national des forêts qui a la charge de trouver l'arbre.
19:37Des agences y attellent dès le mois de janvier avec de nombreux critères.
19:41Il y a des critères esthétiques et techniques.
19:44Esthétique, c'est un arbre qui doit être relativement conique,
19:48qui a une forme de sapin de Noël,
19:49ce qui n'est pas forcément le cas pour un arbre forestier.
19:52C'est un arbre qui doit pousser de manière isolée en forêt.
19:54En forêt, les arbres ne poussent pas isolés.
19:57C'est un ensemble de choses qui font que ce n'est pas facile de trouver cet arbre.
20:01Le jour J, il aura fallu 4 heures de préparatif
20:03avant les premiers coups de tronçonneuse.
20:07Un conifère de 70 ans, haut de 30 mètres,
20:10avec un poids de 8 tonnes environ,
20:12nécessitant deux grues et un camion de convoi exceptionnel pour le déplacer,
20:15ainsi qu'un dispositif important de sécurité
20:18pour éviter tout accident de bûcheronnage.
20:20Si l'arbre est offert, l'opération technique coûte 70 000 euros à la capitale alsacienne.
20:26On en a pour deux semaines de travail, c'est-à-dire qu'on le coupe.
20:29Quand il sera sur la remorque, on ne pourra pas le transporter,
20:31donc on va prendre branche par branche pour le replier
20:33et de manière à ce qu'il ait les dimensions nécessaires au transport.
20:36On va casser quelques branches pendant le transport,
20:38donc on va lui refaire une beauté.
20:40Et après, il y a tous les électriciens,
20:42il y a tout ce beau monde qui va travailler là,
20:44et il y a trois semaines de travail.
20:463 millions de visiteurs se déplacent au marché de Noël strasbourgeois
20:49du 27 novembre au 5 janvier.
20:52Une petite part de la forêt vaugienne sera au cœur de la fête.
20:56LVMH, derrière les quatre lettres du numéro 1 de l'industrie du luxe,
21:00se cache des centaines de métiers d'exception.
21:03Alors, pour pérenniser ces savoir-faire uniques,
21:06le groupe a créé, il y a tout juste 10 ans, l'Institut des métiers d'excellence.
21:11La semaine dernière, LVMH a organisé une grande soirée à Paris
21:15pour mettre à l'honneur ces métiers de l'ombre,
21:17mais aussi pour susciter des vocations chez la jeune génération.
21:21Christophe Rigaud était au Grand Rex, sur place, regardez.
21:26Plus de 800 talents du groupe LVMH se sont donnés rendez-vous ici, au Grand Rex.
21:31Ils sont apprentis, créatifs ou artisans déjà experts,
21:35et font tous des métiers d'exception.
21:37Bottier, horloger, tonnelier ou conseiller en vente
21:40dans l'une des prestigieuses maisons du groupe.
21:43Ce soir, ils sont venus fêter les 10 ans de l'Institut des métiers d'excellence,
21:47un programme unique de formation pour protéger et pérenniser des savoir-faire uniques
21:52qui font du groupe LVMH le numéro 1 du luxe.
21:55C'est des métiers qui sont en tension d'une part,
21:57c'est des métiers rares, c'est des métiers qui sont méconnus,
22:00et donc ce soir, l'idée aussi était d'en faire parler, de les faire connaître.
22:04On en a recensé 280, et de mieux les faire connaître,
22:08c'est de pouvoir attirer éventuellement des vocations, de susciter des vocations.
22:12Sur scène, le président de LVMH en personne est venu rappeler l'importance
22:16du travail des artisans dans le succès du groupe.
22:19La sagacité de l'artisan est fondamentale.
22:23Il ne faut pas, dans nos maisons, faire des produits d'une qualité
22:27qui ne soit pas la plus impressionnante et qui ne soit pas la meilleure.
22:31Gardez ça à l'esprit, essayez toujours de faire ce qu'il y a de plus qualitatif.
22:38L'Institut des métiers d'excellence du groupe LVMH
22:41forme chaque année plus de 500 nouveaux apprentis,
22:44jeunes en formation ou personnes en reconversion.
22:47Un atout pour des métiers qui sont essentiellement basés sur la transmission.
22:52On dit qu'un artisan doit apprendre son métier sur au moins 7 ans avant de le maîtriser,
22:56parce que c'est des milliers de gestes à maîtriser.
22:58Mais je pense que ce qui est beau dans ces métiers, c'est le goût du temps long.
23:01Vous savez, des fois, on va dans une société où tout va très très vite,
23:04et reprendre le temps des choses, reprendre le temps du geste, de l'excellence,
23:08de la patience et de faire qu'on fête ses mains des choses qui ont de la valeur.
23:12Ça, ça n'a pas de prix.
23:13Et en fait, ces nouvelles générations qui arrivent aussi dans le monde du travail,
23:16c'est quelque chose qui leur parle.
23:20Et pour susciter des vocations, le groupe va ouvrir en 2026 sa maison des métiers d'excellence
23:26qui rassemblera tous ses savoir-faire dans un même lieu
23:29pour devenir une vitrine des ateliers des artisans
23:32accessibles au grand public en plein cœur de Paris.
23:37– Voilà, et cette semaine, c'est Manuel Valls
23:39qui était l'invité de Face au territoire sur TV5 Monde.
23:42L'ancien Premier ministre en a profité pour répondre aux questions que je lui ai posées.
23:46Regardez.
23:47Le parrain François Hollande qui arrive à concilier tout le monde,
23:51depuis Alephi, en passant par les écologistes, jusqu'à Bernard Cazeneuve.
23:55Il n'a pas dit Manuel Valls, mais ça aurait pu arriver.
23:58– J'imagine qu'il l'a pensé, mais de ce point de vue-là,
24:02il ne change pas, François Hollande.
24:04– C'est conciliable tout ça, vous dites que non, vous ?
24:06– Non, je pense que c'est très difficile, mais je comprends l'idée.
24:09Il reprend au fond le projet qui a été celui des socialistes dans les années 60-70,
24:15de regrouper tous les socialistes.
24:16– Mais pour être candidat lui-même peut-être ?
24:18– Je n'en sais rien, dans la même famille, il l'a déjà été.
24:20Moi, je pense qu'avant de parler d'union, il faut parler de projet.
24:24Alors, il n'y a rien qui puisse concilier,
24:27pourtant ils se sont retrouvés sur la même bannière,
24:29François Hollande, pour qui j'ai amitié et respect.
24:32– Toujours ?
24:33– Toujours, bien évidemment.
24:35Je n'oublie pas qu'il m'a nommé Premier ministre,
24:37j'ai été ministre de l'Intérieur dans des moments extrêmement difficiles,
24:40donc ça reste.
24:41Mais de l'autre côté, je ne comprends toujours pas
24:44comment on puisse être ensemble, sous la même bannière,
24:47avec Philippe Poutou, Madame Obono, quelqu'un qui est fiché S,
24:53peu importe, les candidats de la France Insoumise,
24:55avec un parti qui tient des propos anti-sioniste, anti-israélien,
25:01qui alimente la haine des Juifs et d'Israël dans notre monde.
25:05Ça c'est incompatible, c'est irréconciliable.
25:08– Donc il a tout faux, il a faux.
25:09– Lui pense que plus le parti socialiste sera fort,
25:11plus tout ceci sera balayé.
25:13– Voilà, et puis cette fin de semaine, vous pourrez retrouver en kiosque
25:17deux éditions locales du magazine Le Point consacrées à Montpellier et à Angers.
25:22Vous pourrez y lire les projets ambitieux prévus pour la ville d'Angers
25:25et de ses habitants d'ici 2030.
25:27Et puis en allant plus au sud, à Montpellier, il sera plutôt question
25:31d'évoquer les grands défis auxquels fait face cette métropole
25:34en perpétuelle croissance démographique.
25:37Voilà, c'est la fin de ce journal.
25:39Merci de l'avoir suivi, on se retrouve très vite
25:42pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:45Au revoir à tous.

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