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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Au sommaire de ce Grand JT, crise sociale en Martinique,
00:25les manifestations contre la vie chère initiées par le Rassemblement
00:28pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes
00:32ont secoué l'île avec des tensions croissantes
00:35et des affrontements avec les forces de l'ordre.
00:37Plus d'informations avec nos partenaires de via ATV Martinique sur place.
00:42Le harcèlement scolaire, une préoccupation importante en Corse.
00:45A l'université de Corté, un séminaire a rassemblé la communauté éducative
00:49et ses partenaires pour renforcer les actions contre ce fléau.
00:53Un événement qui met en avant l'engagement de tous les acteurs impliqués dans cette lutte.
00:57Notre partenaire Télé-Payser, la chaîne TNT de Corse,
00:59présente les initiatives tout à l'heure dans ce journal.
01:03Les Vosges se partent de rose dans le cadre du mois de sensibilisation au cancer du sein.
01:08Des milliers de personnes ont participé à une course à pied à Epinal.
01:12Un événement qui vise à informer le public quant à l'importance du dépistage régulier
01:17et aussi encourager les femmes à prendre soin de leur santé.
01:20Un reportage de Vosges Télévisions dans ce journal.
01:23Nous irons également en Gironde poursuivre une brigade de gendarmerie,
01:26pas comme les autres.
01:27Le temps d'une journée, ces derniers se sont initiés au travail des vignes
01:31dans le vignoble du Haïau.
01:33Une immersion qui leur a permis de découvrir les étapes de fabrication du vin
01:36tout en prenant conscience des défis que rencontre la filière viticole.
01:41Sujet du groupe Sud-Ouest TV7.
01:44Depuis le début du mois, la Martinique est le théâtre d'une mobilisation populaire
01:49au centre des revendications, la lutte contre la vie chère.
01:52Des tensions ont éclaté entre les manifestants et les forces de l'ordre
01:56et des discussions ont été organisées entre les différents acteurs du secteur,
02:00à savoir la grande distribution, les transporteurs,
02:03l'État et la collectivité territoriale de Martinique.
02:06Le point sur la situation avec Loïc Régis pour nos partenaires via ATV sur place.
02:12Entamée le 1er septembre au matin,
02:14la mobilisation contre la vie chère se déroule d'abord dans le calme
02:18et rassemble une centaine de personnes.
02:20On ne peut pas s'en sortir. J'ai deux enfants, je ne peux pas m'en sortir.
02:24Avec les prix qu'on pratique actuellement, ce n'est plus possible.
02:26Quelques jours plus tard, débute la première table ronde.
02:29Préfets, acteurs du monde économique, politiques et associatifs se réunissent
02:35pour débattre de la cherté de la vie.
02:37Les membres du HERPRAC quittent rapidement les négociations
02:40mais content que la rencontre ne soit pas diffusée en direct sur les réseaux sociaux.
02:45Il faut reconnaître qu'ils sont à l'initiative du mouvement
02:48et ça, il n'y a rien à dire là-dessus.
02:50Nous n'avons pas la même attitude quand nous sommes devant une caméra, vous le savez.
02:53Il est naturellement et continuera à être invité aux autres congrès.
02:56Comme très souvent, les violences urbaines en marge de la mobilisation initiale
03:01ne sont pas en reste et c'est encore une fois le quartier Sainte-Thérèse
03:05qui est au centre des affrontements, pillages de magasins, barrages et incendies.
03:10Pendant plusieurs jours, le réveil est difficile pour les riverains.
03:14C'est idiot, ça ne sert à rien.
03:16C'est désolant, ça fait encore plus poubelle que c'était déjà.
03:19C'est en discutant qu'on arrive à obtenir un résultat.
03:21Ce n'est pas en cassant, ce n'est pas en saccageant qu'on arrive à trouver une solution.
03:24Le 12 septembre, s'est déroulée la deuxième table ronde en préfecture.
03:28Une nouvelle fois, sans l'association AirPRAC, si aucune décision n'a été prise,
03:33le système d'acheminement des marchandises et la fiscalité en Martinique sont pointés du doigt.
03:38Notre droit de bien n'est pas sur le responsable du différentiel de prix
03:42entre la France hexagonale et la Martinique.
03:44C'est un élément du coup.
03:46Il appartient à la grande distribution d'affiner sa proposition.
03:50Il appartient aussi à l'État de travailler sur des moyens de contrôle qui sont insuffisants.
03:55Ces derniers jours, la vague rouge semble s'intensifier.
03:58Plusieurs organisations et corporations appellent à soutenir la mobilisation contre la vie chère.
04:04C'est le cas des transporteurs, chauffeurs de taxi, mais aussi des syndicats
04:08tels que la CGTM, la CSTM ou la CDMT.
04:12Les négociations, quant à elles, se poursuivent,
04:15même si le climat est encore loin d'être serein.
04:19Dans le Finistère, les agriculteurs proposent un programme
04:22visant à améliorer leurs conditions de travail.
04:25Un projet qui cherche à moderniser les pratiques agricoles
04:28pour favoriser une meilleure qualité de vie et de travail dans les exploitations locales.
04:33Des solutions concrètes ont été mises en place pour réduire leur pénibilité
04:37et encourager le bien-être professionnel.
04:40Reportage de notre partenaire TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
04:44Depuis quinze jours, Christian et Bernard Lecor testent la monotraite
04:47dans leur élevage laitier à Braspar.
04:49Une vingtaine de personnes sont venues découvrir cette méthode
04:52pour peut-être l'appliquer dans leurs fermes.
04:55On est en Gaec avec mes parents et dans deux ans ils vont partir en retraite.
05:00Ce serait une solution qui serait peut-être envisageable pour nous,
05:06pour nous soulager pour le travail parce qu'on ne serait plus que deux.
05:09La monotraite consiste à traire une fois par jour ses vaches au lieu de deux fois.
05:14À deux sur l'exploitation, il n'était plus possible pour Christian et son père
05:17d'assurer les deux traites quotidiennes.
05:19Alors ils ont décidé de traire leurs vaches seulement le matin.
05:23J'aime bien traire mes vaches mais traire deux fois par jour, je trouve ça contraignant.
05:27Aujourd'hui j'ai un enfant, il faut aller le récupérer chez la nounou,
05:31il faut aller à l'école, souvent il est quatre heures et demie, dix-sept heures, dix-huit heures.
05:36Si on a encore nos vaches à traire après, rentrer à 21h, on ne voit plus sa famille,
05:40on n'a plus de temps libre.
05:41Système de remplacement ou équipement adapté, plusieurs solutions existent
05:45pour améliorer les conditions de travail des agriculteurs,
05:48une nécessité alors que le secteur peine à attirer de nouveaux exploitants.
05:52C'est un métier qui est prenant, qui est passionnant,
05:56mais il faut trouver un équilibre et aujourd'hui on voit aussi
06:00avec un changement de génération des agriculteurs,
06:03un besoin d'avoir ces temps libres comme les autres, d'avoir des périodes de vacances.
06:10Des aides sont possibles pour aménager son exploitation.
06:13En trente ans, le nombre d'agriculteurs a été divisé par trois en France.
06:19On reste dans le milieu agricole, dans le sud-ouest.
06:22Les agriculteurs ont retourné les panneaux de signalisation à l'entrée des villes
06:26pour alerter sur la crise, leur objectif sensibiliser sur la baisse des rendements
06:31et l'endettement qu'ils connaissent.
06:33Un moyen pour eux d'alerter le nouveau gouvernement sur une situation qu'ils jugent intenable.
06:38Notre partenaire Via Occitanie a suivi la délégation reçue sur place, regardez.
06:43La vraie question qu'on se pose c'est qu'attend le gouvernement ?
06:45Qu'il y ait 200, 300, 500 suicides ?
06:47C'est ça la vraie question quoi.
06:49Nouvelle nuit d'action pour les agriculteurs gardois
06:51qui ont bâché les panneaux d'entrée des villes pour crier on ne sait plus où l'on va.
06:56Ça fait six mois qu'on attend des réponses sur certaines mesures structurelles
07:00qui ne sont toujours pas arrivées et je crois qu'à un moment donné ça ne peut plus durer.
07:04Il faut vraiment que le gouvernement nous dise s'ils vont encore de l'agriculture.
07:07Que ce soit au travers d'une partie des aid-packs n'a pas encore été payée.
07:12Les nouvelles calamités agricoles c'est un désastre.
07:15Personne ne touche plus rien, on est quasiment plus assuré.
07:17Les agriculteurs ont été reçus pendant deux heures en préfecture.
07:21Ils ont exprimé ce désarroi croissant et inquiétant même chez les jeunes.
07:25Il y a des appels très souvent de personnes qui disent je ne m'en sors pas, il faut que j'en finisse tout simplement.
07:30Donc ce n'est pas de trésorerie, pas de salaire qui rentre depuis des mois.
07:34Des situations compliquées dans le couple du fait du manque d'argent etc.
07:43Donc dans des cas très très compliqués à gérer.
07:45Annoncée ce vendredi, la mesure de la prime à l'arrachage pour les viticulteurs ne suffit pas.
07:50L'enveloppe de 120 millions d'euros équivaut à 30 000 hectares arrachés
07:54là où les viticulteurs voudraient en arracher 100 000.
07:56On appelait un arrachage social, il faut que les gens puissent arrêter le métier dignement.
08:01Aujourd'hui et même avec 4000 euros hectares, ça suffit à peine à couvrir les frais.
08:08Je pense que dans les semaines et mois à venir, il va falloir qu'il arrive des mesures autres aussi que l'arrachage.
08:14Le préfet Dugart a annoncé la mise en place d'une commission de désendettement.
08:18La tension est palpable dans les rangs et les syndicats disent craindre des débordements.
08:24Le harcèlement scolaire, un enjeu majeur en Corse aussi.
08:28En 2023, 102 cas de harcèlement scolaire ont été répertoriés sur l'île.
08:32A l'université de Corté, un séminaire a rassemblé la communauté éducative et ses partenaires
08:38pour renforcer la mobilisation contre ce fléau.
08:41L'événement a permis de montrer l'engagement de tous les acteurs impliqués dans cette lutte.
08:45Notre partenaire Télé-Payser est allé à leur rencontre pour mieux comprendre
08:49les actions menées pour protéger les élèves et sensibiliser aussi les adultes.
08:54Le premier recours est évidemment à l'intérieur de l'établissement scolaire,
08:57les conseillers d'orientation, les instituteurs, les assistantes sociales,
09:01les personnels médicaux, infirmiers, scolaires qui peuvent être en capacité
09:05déjà de recevoir les premières confidences des enfants malheureusement victimes de situations de harcèlement.
09:10Ne pas hésiter à contacter les numéros gratuits qui sont mis à disposition
09:14et puis le cas échéant, ne pas hésiter à écrire au service de la justice,
09:18au secrétaire de la culture de la République en particulier pour porter à sa connaissance une situation.
09:21L'académie est très présente et dans toutes ses strates, je dirais du terrain,
09:26les élèves, les équipes enseignantes jusqu'au service académique et au rectorat.
09:30C'est comme ça qu'on peut gagner cette bataille de tous les jours contre le harcèlement scolaire.
09:34Et puis je vous le disais dans les titres, des vendanges hors du commun dans le vignoble du Hayot en Gironde.
09:39Une brigade de gendarmerie s'est initiée le temps d'une journée au travail des vignes.
09:44Au-delà de découvrir les étapes de fabrication du vin,
09:47les gendarmes ont pu mieux comprendre les défis rencontrés par la filière viticole.
09:51Un reportage signé Yvan Branchy pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
09:56Un coup net.
09:58Le geste semble maîtrisé, du moins en apparence.
10:02Ça on ne l'a jamais fait. On pensait que c'était simple.
10:05Et en fait, ça n'allait pas tant que ça.
10:07Et encore aujourd'hui, on ne sait pas s'il faut tout ramasser.
10:09Alors qu'habituellement, dans ce terme, on ne doit choisir que le raisin pourri.
10:12Là, on nous a dit qu'on ramassait tout. C'est quand même plus simple.
10:15Au milieu des vignes de cette exploitation familiale en appellation sauterne,
10:19la scène a de quoi surprendre.
10:21Moi, je suis originaire d'ici, mais c'est vrai que j'étais plus dans les huîtres que dans le vin.
10:26Une dizaine de gendarmes de la brigade de peau dans sac et de cadillac,
10:30dans la peau, devant dangereux.
10:33Et on coupe à quel niveau du coup ?
10:35De quoi intriguer les professionnels les plus aguerris.
10:38Ça fait plaisir de voir des gendarmes qui découvrent un peu notre métier,
10:42qui, cela dit, parfois, n'est pas évident non plus.
10:47Mais les avoir avec nous, ça fait plaisir.
10:50Une bonne ambiance, un léger gain de temps pour les ouvriers de la vigne.
10:54C'est physique.
10:56Mais surtout, une immersion cruciale pour ces militaires,
11:00dans le cadre du plan 20 lancé il y a un an,
11:03avec à la clé 20 mesures pour venir en aide à la filière.
11:07Ce jour-là, ils découvrent donc pour la plupart ce territoire
11:11et les réalités du monde viticole.
11:14Ils ont été confrontés ces dernières semaines à des dépôts sauvages dans les vignes.
11:19Ils sont victimes de vols de raisins.
11:21Récemment encore, sur cette appellation,
11:23l'équivalent de 2000 litres de vin ont été volés sur des parcelles.
11:28Donc l'idée, c'est de pouvoir identifier ces phénomènes.
11:31Identifier les phénomènes en allant au plus près de la filière,
11:35c'est justement l'ADN de la gendarmerie
11:38qui multiplie les actions pour être plus efficace face à la délinquance.
11:42On peut aller faire un diagnostic de sécurité sur une exploitation
11:45parce qu'il y a eu un phénomène atteint au bien.
11:47La prévention en matière cyber,
11:49parce que les viticulteurs eux aussi sont exposés à la cyber menace.
11:53La sécurisation des vendanges avec des patrouilles et des moyens nouveaux.
11:57Une mobilité verte que nous développons en gendarmerie
12:00avec des quads, des trottinettes électriques
12:02que nous utilisons aussi dans ce milieu particulier.
12:05En conséquence, une alerte SMS gratuite a été mise en place
12:09pour alerter les viticulteurs sur une infraction en cours.
12:12Un dispositif qui porte ses fruits.
12:15Le nombre de dépôts de plaintes est en nette augmentation.
12:19On se rend maintenant dans les Vosges
12:21pour le mois de sensibilisation du dépistage du cancer du sein.
12:25De nombreuses actions de prévention et de sensibilisation
12:27ont été mises en place dans la région.
12:29Dans les rues des Pinales, elles étaient 6500 à se mobiliser
12:32pour une course lourde de sens.
12:34Le but, informer le public et encourager les femmes
12:37à se faire dépister régulièrement.
12:39Un sujet dont nos partenaires sur place de Vosges Télévisions.
12:43Une marée rose à l'échauffement.
12:48La 9e édition des foulées roses pinaliennes a battu des records.
12:51Elles et ils étaient 6500 juste avant le départ
12:54à l'invitation de la Ligue contre le cancer,
12:56soit 400 de plus que l'année précédente.
12:59L'argent collecté permet de développer des soins de support
13:01pour les personnes malades.
13:03Donc l'activité physique adaptée, la socio-esthétique,
13:06la sophrologie, le soutien psychologique,
13:08tous ces soins de support sont gratuits pour les patients
13:11et ils permettent de les accompagner pendant le traitement
13:14et après le traitement.
13:17A 10 euros l'inscription, voilà qui conforte
13:19le comité des Vosges de la Ligue contre le cancer
13:21pour aider au quotidien les malades et leurs proches.
13:23Un maître mot, le dépistage,
13:25pour donner le maximum de chances de guérison.
13:27Sachant qu'une femme sur 8 développe cette maladie
13:29au cours de sa vie, avec un risque plus élevé
13:31entre 50 et 74 ans.
13:33Pour cette marée rose, pas question de baisser les bras.
13:36Aucun rétrécissement en vue, bien au contraire.
13:39De plus en plus d'hommes consolident le peloton.
13:411% des cancers du sein sont masculins.
13:43Mais pour convaincre chacun de participer
13:45au mouvement collectif, rien de tel
13:47que la force des témoignages.
13:49Petit retour en arrière juste avant le départ.
13:51Lydia a fait part de son expérience de la maladie
13:54en dévoilant pour la première fois son crâne après traitement.
13:582, 1, c'est parti !
14:03J'ai détecté une boule qui s'avérait être
14:06un cancer du sein, agressif.
14:08Et le fait d'avoir détecté assez tôt,
14:11dès le mois de janvier, j'ai été prise en charge.
14:13Et aujourd'hui j'arrive à la fin de mon parcours de soins.
14:16Comme vous le voyez, le dépistage fréquente, ça aide.
14:19Comment vous allez aujourd'hui ?
14:20Je vais bien.
14:21Je pense que j'ai été bien accompagnée aussi par mes proches.
14:24Ce qui fait que, ben voilà, j'ai rien lâché.
14:27Angélique, la marraine de ces foulées roses,
14:29a également fait part de son expérience personnelle.
14:32Mon cancer, je l'ai eu à l'âge de 26 ans,
14:34sans antécédent, dans ma famille.
14:37Donc ça reste un message qui est important pour les jeunes.
14:41Donc dès son plus jeune âge, il faut savoir que ça existe.
14:44Et il faut se palper et en parler
14:48et ne pas rester dans son coin en se disant
14:50que ça ne touche pas les jeunes.
14:52Autre chose dans l'actualité,
14:54à l'occasion de la commémoration du 10e anniversaire
14:56des attentats de Charlie Hebdo,
14:58des lycéens de Moselle ont eu l'occasion de collaborer
15:01avec la rédaction du journal satirique
15:03pour la création d'un numéro spécial.
15:05Un projet qui permet aux étudiants
15:07de découvrir les coulisses du journalisme
15:09et de s'exprimer sur des sujets d'actualité.
15:12Plus de détails sur cette initiative
15:14avec nos partenaires de Moselle TV.
15:18Comme au sein d'une rédaction de journalistes,
15:20ces jeunes proposent des sujets pour leur futur journal.
15:29Et ici, ils sont encadrés par le rédacteur en chef
15:31et le directeur de Charlie Hebdo.
15:33Au milieu, la double centrale,
15:35qui peut être beaucoup de choses.
15:37Le plus souvent c'est un reportage ou une enquête.
15:40C'est marrant comme tout,
15:42mais pour l'instant,
15:44ça part dans tous les sens.
15:46C'est très fouillis.
15:48Chaque lycée et chaque élève participant
15:51à ses envies, auxquelles il tient.
15:54Dix ans après les attentats contre Charlie Hebdo,
15:5714 élèves de la région Grand Est
15:59apprennent les codes de la presse satirique.
16:01Il faut trouver le bon angle
16:03qui coïncide,
16:05qui dira quelque chose d'intéressant au lecteur.
16:07Il est mouvant de voir que
16:09c'est d'abord toujours dans la mémoire collective,
16:12même de gens qui étaient jeunes à l'époque.
16:14C'est pas seulement la mémoire de l'événement,
16:16mais c'est de leur transmettre aussi le goût
16:18qu'on a de faire un journal satirique.
16:20Un moment de partage et de sérieux,
16:22résumé en un mot.
16:24Impressionnant.
16:26Honnêtement, je ne m'attendais pas
16:28à ce que ce soit d'une telle ampleur.
16:30On sent qu'ils sont très sages.
16:32On a envie de dire que c'est des esprits très puissants.
16:34C'est impressionnant aussi la protection policière.
16:36Tout ce qui s'est passé à cause de l'attentat,
16:38ça ne s'est pas arrêté à là
16:41dans cette liberté d'expression.
16:43La publication finale aura lieu le 7 janvier.
16:45Ce journal collaboratif sera distribué
16:47dans les lycées concernés.
16:49Et puis à Marolles-dans-la-Loire,
16:51un arboretum dédié aux arbres du monde entier
16:53a vu le jour.
16:55Ce lieu qui rassemble des conifères
16:57issus de tous les continents
16:59vise à sensibiliser les visiteurs
17:01à la biodiversité.
17:03Une initiative qui fait de cette zone
17:05une référence pour les passionnés de nature
17:07et de botanique,
17:09pour se transformer en classe d'école
17:11à ciel ouvert.
17:13Une manière ludique d'apprendre aux enfants
17:15à découvrir la nature qui les entoure.
17:17On écoute tout de suite le maire de Marolles,
17:19Daniel Dubost, au micro de nos partenaires de TL7.
17:21On l'aménagera pour en faire une classe plénaire
17:23pour que les enfants viennent avec leurs maîtres
17:25faire classe ici.
17:27Avec un pupitre, avec des bancs.
17:29Là aussi on va avoir un parcours très ludique,
17:31pédagogique et très ludique
17:33qui est en train d'être mis en place
17:35avec un site et un QR code
17:37d'avoir de la réalité augmentée.
17:39Et puis le réseau TikTok dont on entend
17:41beaucoup parler est aussi un réseau social
17:43qui sensibilise aux handicaps.
17:45Marine Passemart et sa fille Alessia,
17:47atteinte de trisomie 21,
17:49utilisent TikTok pour sensibiliser
17:51à cette maladie.
17:53Depuis 4 ans, elles partagent leur quotidien
17:55sur ce réseau social
17:57et exposent leurs défis
17:59et leurs moments de joie en famille.
18:01Une démarche qui vise à changer
18:03le regard sur la trisomie
18:05et à former une communauté bienveillante
18:07et informée.
18:09Reportage d'Eline Wisnicki pour Canal 32.
18:11Regardez.
18:13302 000 abonnés
18:15et 5,3 millions de likes sur TikTok.
18:17Marine et sa fille Alessia
18:19ont aujourd'hui acquis
18:21une notoriété sur le réseau social.
18:23Pour cette mère et sa fille,
18:25tout a commencé lors du confinement.
18:27Là où tout le monde s'est mis un petit peu
18:29sur les réseaux sociaux par ennui,
18:31on a posté une ou deux vidéos
18:33et ça a fini par prendre tout seul
18:35autant d'ampleur qu'on ne pensait pas.
18:37Si à l'origine, l'objectif était
18:39de rompre l'ennui,
18:41aujourd'hui la Troyenne
18:43utilise sa notoriété pour sensibiliser
18:45à la trisomie 21
18:47et plus largement aux handicaps.
18:49On s'est dit pourquoi pas continuer
18:51et montrer que la trisomie 21
18:53ce n'est pas une enfant
18:55qui va forcément baver
18:57ou une enfant qui va être diminuée
18:59vraiment.
19:01Et montrer également
19:03que ce n'est pas une fatalité
19:05c'est vraiment le combat de notre compte.
19:07On est assez transparente
19:09en tout ce qui va concerner Alessia
19:11que ce soit les rendez-vous médicaux
19:13ou les difficultés qu'on peut rencontrer au quotidien.
19:15Qui dit réseaux sociaux,
19:17dit commentaires parfois désobligeants
19:19voire insultants.
19:21Une situation pas toujours facile à gérer
19:23pour la créatrice de contenu.
19:25Au début, ça m'atteignait beaucoup.
19:27Je m'écartais souvent des réseaux sociaux
19:29de faire redescendre un peu cette pression
19:31parce qu'au départ j'avais vraiment du mal avec ça.
19:33Maintenant, très honnêtement,
19:35je le dis tout le temps, mais il me donne encore plus
19:37l'envie de me battre.
19:39Au-delà de l'aspect sensibilisation,
19:41la création de vidéos permet à Marine
19:43d'enrichir sa relation avec sa fille
19:45en partageant une activité commune.
19:47Un moment qu'on va partager dans un parc
19:49ça peut être
19:51des trends qu'on voit aussi défiler sur TikTok
19:53qui sont adaptés un peu à Alessia.
19:55Des petits vlogs comme la rentrée scolaire
19:57des petites choses comme ça.
19:59Et si elle est d'accord, évidemment,
20:01parce que je ne la force jamais,
20:03si je vois qu'elle n'est pas d'humeur à danser ou à faire des vidéos,
20:05je ne la force pas.
20:07Il y a des fois où il n'y a pas de contenu qui est posté,
20:09mais c'est comme ça, c'est avec une enfant, donc il faut s'adapter.
20:11Anciennement vendeuse en boulangerie,
20:13Marine a arrêté de travailler à la naissance d'Alessia.
20:15Depuis le mois de juillet,
20:17la Troyenne développe, avec TikTok France,
20:19une agence de formation
20:21au live TikTok.
20:23Et puis, autre idée ambitieuse,
20:25on part en Haute-Savoie, à Balmont, cette fois-ci.
20:27Les habitants se sont engagés
20:29à transformer le presbytère local
20:31en un tiers lieu communautaire.
20:33Un nouvel espace proche d'Annecy
20:35qui vise à offrir des services
20:37de proximité tout en favorisant
20:39l'essor de la vie sociale dans le village.
20:41On rencontre avec les acteurs de cette initiative
20:43un reportage de Fanny Savard
20:45pour notre partenaire Huit Monts Blancs.
20:47C'est un lieu qui redonne
20:49de l'espoir aux habitants de Balmont.
20:51Voici le presbytère de ce
20:53quartier rural d'Annecy,
20:55situé à 12 kilomètres de la capitale
20:57au Savoyard. Dans le cadre
20:59du dispositif Amiral, qui vise
21:01à réinventer des bâtiments historiques annéciens,
21:03l'association Revivre à Balmont
21:05vient de déposer un projet de tiers lieu.
21:07C'est un quartier d'Annecy
21:09qui ne bénéficie d'absolument aucun service
21:11à part
21:13l'école. Donc,
21:15on n'a absolument aucun commerce
21:17et aucun service public. Quelques bus,
21:19pas de voies cyclables
21:21pour aller à Annecy. Donc, le presbytère,
21:23c'est
21:25notre dernière
21:27opportunité d'avoir
21:29un endroit pour se rencontrer,
21:31pour faire vivre
21:33notre quartier.
21:35Et pour donner un second souffle au village,
21:37les habitants ont planché tout l'été
21:39pour imaginer des espaces de vie utiles
21:41et modernes dans cette bâtisse
21:43de 280 mètres carrés.
21:45Là, on est à l'étage du presbytère
21:47dans une des salles
21:49du bâtiment
21:51qui serait dédiée
21:53avec la salle certainement d'à côté
21:55à un espace de co-working.
21:57Une grande salle de co-working,
21:59une future ludothèque, un café associatif
22:01ou encore une petite épicerie.
22:03Autant d'espaces qui ont été
22:05vivement plébiscités par les Balmontains.
22:07L'association a diffusé dans le village
22:09de 800 âmes des questionnaires
22:11pour recueillir l'avis des habitants.
22:13Ils sont près de 30%
22:15d'avoir manifesté leur intérêt pour le tiers lieu,
22:17preuve du besoin
22:19de convivialité du quartier.
22:21On habite à Balmont depuis deux ans
22:23et on avait l'habitude de la ville.
22:25C'est vraiment quelque chose
22:27qui nous manque, le fait de pouvoir échanger
22:29avec les gens, de rencontrer du monde
22:31et de pouvoir partager des moments.
22:33Même si la réponse finale ne sera donnée
22:35qu'en juin 2025 par la ville d'Annecy,
22:37l'élaboration du projet a déjà permis
22:39de franchir un cap, celui
22:41de rassembler les Balmontains.
22:43Et puis comment redonner vie
22:45à la joie ville ?
22:47Notre partenaire Puissance TV a suivi
22:49deux étudiants en architecture
22:51qui, à l'occasion de leur projet de fin d'études,
22:53se sont donnés pour défi de lutter
22:55contre la baisse démographique
22:57à laquelle la ville fait face.
22:59Celle-ci qui comptait près de 5000 habitants
23:01dans les années 80, n'en recense plus
23:03que 3000 aujourd'hui, laissant alors
23:05de nombreux bâtiments inoccupés,
23:07certains même à l'abandon, vous allez le voir.
23:09On écoute tout de suite les solutions
23:11qui ont été imaginées pour tenter
23:13de revitaliser la ville.
23:15On a déjà fait une cartographie de la vacance
23:17à Jeanville, ensuite
23:19on a cherché à répertorier
23:21plus précisément tous les édifices vacants
23:23donc on a fait une fiche qui décrit
23:25chaque bâtiment vacant avec une photo, etc.
23:27Et ensuite, ça c'est plutôt une contrainte
23:29temporelle, on a six mois pour faire un projet
23:31donc on s'est dit en six mois
23:33on a le temps de relever
23:35combien de bâtiments et de travailler
23:37sur combien de bâtiments
23:39et donc c'est comme ça qu'une quinzaine de bâtiments
23:41se sont imposés.
23:43François Hollande était l'invité de Face au territoire
23:45sur TV5Monde avec la presse quotidienne régionale.
23:47Le désormais député
23:49de la première circonscription
23:51de la Corrèze a répondu
23:53à mes questions sur ses rapports
23:55avec l'actuel Premier ministre
23:57Michel Barnier. Je vous propose
23:59d'écouter l'ancien Président de la République.
24:01Vous qui voulez fédérer tout le monde
24:03est-ce que vous pouvez fédérer pour aider
24:05ce gouvernement ?
24:07Pour aider, faut-il qu'il accepte d'être aidé ?
24:09C'est pas le cas ?
24:11Non, je crois pas. S'il préfère satisfaire
24:13les demandes du Rassemblement National
24:15ou de l'aile la plus droitière de sa majorité.
24:17Vous parlez avec lui ?
24:19Directement vous, ancien Président avec le Premier ministre actuel ?
24:21Je n'ai pas eu l'occasion depuis qu'il est nommé Premier ministre
24:23mais bien sûr que je le connais bien
24:25et qu'il y aura des occasions où nous pourrons nous parler
24:27mais tout ce qui ira dans le sens
24:29de l'intérêt des Français, je l'appuierai.
24:31Et puis quand la science
24:33vient au service de notre santé
24:35le CHU de Saint-Etienne
24:37le premier hôpital de France à s'équiper
24:39d'un système chirurgical
24:41mini-invasif.
24:43Cette technologie de pointe permet des interventions
24:45complexes par une seule petite incision
24:47et promet ainsi d'améliorer la chirurgie
24:49gynécologique.
24:51Avec une première opération réalisée début octobre
24:53ce robot marque une avancée
24:55dans la chirurgie assistée
24:57une innovation censée se déployer
24:59dans d'autres établissements français
25:01dans les 18 prochains mois
25:03et révolutionner la prise en charge des patients.
25:05Voilà c'est la fin de cette édition
25:07merci d'avoir suivi le Grand JT des Territoires
25:09on se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
25:11Au revoir à tous.