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00:00 Le coup de la vie en Côte d'Ivoire continue d'alimenter les débats dans les foyers mais
00:10 aussi dans les chapelles politiques. Les Ivoiriens semblent pris au piège face à l'inflation et
00:15 pourtant il y a des solutions. C'est justement pour en parler que nous recevons ici aujourd'hui
00:20 sur ce plateau le président du Renouveau Démocratique qui est un parti politique
00:25 créé depuis 2006, M. Djenko. C'est bien cela, Lamousa Djenko. Merci et bienvenue sur ce plateau.
00:32 Merci de m'avoir sur votre plateau. Alors vous avez une recette magique contre la cherté de la vie
00:36 mais avant d'en parler présentez-nous votre parti politique. Oui, le Renouveau Démocratique est né
00:43 en pleine crise en 2006. Nous avons participé au processus de la paix avec feu le ministre Bani
00:50 Dallor et malheureusement c'était une situation délicate et difficile pour la Côte d'Ivoire et
00:57 les petits partis politiques à l'époque n'étaient pas entendus parce que les deux belligérants ne
01:01 s'entendaient pas. Et à la suite il y a eu Accra 1, Accra 2, le Mai 1, le Mai 2. On est allé partout
01:06 partout pour faire la paix et ce n'était pas du tout facile. Et au finish le premier ministre a
01:11 rendu la démission et puis nous avons vu la suite, ce qu'il y a eu, nous avons eu la guerre. Alors nous
01:16 on a pris un peu de recul, on a analysé la situation après plusieurs années et le pays c'est
01:21 notre pays, c'est un pays qui nous coûte cher et nous avons décidé de revenir sur la scène politique
01:26 avec cette fois-ci un peu plus de maturité. Vous êtes installé depuis quelques années dans la
01:33 sphère politique ivoirienne. Combien de membres revendiquez-vous ? Oui ça c'est la question
01:38 souvent que les journalistes posent mais c'est pas important. Le nombre de membres n'est pas
01:42 important parce que nous nous adressons à la Côte d'Ivoire toute entière, à la Côte d'Ivoire toute entière qui
01:46 souffre, à cette Côte d'Ivoire qui est en permanence dans la difficulté incroyable et que son gouvernement
01:52 n'arrive pas à lui trouver de solution depuis 63 ans. Alors le nombre de membres peu importe,
01:58 notre objectif aujourd'hui c'est d'aller vers cette population, de l'écouter, de comprendre son
02:04 problème et de voir effectivement est-ce que ces problèmes vont en ligne avec nos solutions,
02:09 sinon nous les ramènerons à ce que ce soit vraiment en ligne avec les problèmes que nos populations
02:13 vivent. Il y a déjà l'intérieur du pays que vous allez vous rendre compte. La Côte d'Ivoire souffre,
02:17 un pays en permanente pauvreté et même les conditions de cherté de la vie ce n'est pas nouveau. On a
02:24 vécu ça moi quand j'allais à l'école primaire, à l'époque dans les années 60, 70, on a toujours parlé de la cherté de la vie.
02:29 Donc la cherté de la vie c'est depuis 1960 ? Non, depuis très longtemps, on a la cherté de la vie.
02:34 On a la cherté de la vie depuis longtemps. Et comment vous expliquez cela ? Sous Fueyboigny, on en a parlé,
02:38 sous Babaut, sous Guéhi, sous, comment on appelle le président Ouattara et Babaut. On explique ça, c'est simple.
02:47 Le sort de la Côte d'Ivoire a été scellé depuis 1945-1959. Je m'explique. En 1945, la France venait de finir
02:56 la deuxième guerre mondiale. Elle est dévastée comme l'Europe. La France a eu près de 34 milliards
03:02 de dollars de l'euro de nos euros d'aujourd'hui pour se reconstruire. Et en même temps que la France
03:07 cherchait à se reconstruire, elle cherchait à savoir comment utiliser ses colonies. Et aussi simple que ça.
03:14 Donc le France-Europe a été mis en place sans les Africains eux-mêmes. Et en 1959, avant de prendre l'indépendance,
03:20 la France nous a donné une indépendance conditionnée. Notre président Fueyboigny a signé une indépendance
03:25 conditionnée, sauf Secouturé qui a dit non à cette indépendance. On nous dit, 11 accords dans l'indépendance,
03:32 l'accord le plus difficile à avaler, c'est l'accord qui nous dit "vous allez déposer 65% de vos avoirs
03:39 à la Banque de France afin qu'on garantisse votre franc chiffre". Et nous avons suivi ça.
03:43 Oufou a suivi ça. Tout le monde a suivi ça jusqu'à nos jours.
03:45 – Mais dans les temps, les choses n'étaient pas aussi chères qu'aujourd'hui.
03:47 – Non, non, non, c'est relative. Moi quand je grandissais, je payais la ticket à 10 francs.
03:53 5 francs poisson, 5 francs ticket. C'est relatif.
03:55 Aujourd'hui, je ne sais pas si c'est à 100 francs, à 200-300 francs.
03:58 – À 200 francs, on a plus de ticket. – C'est relative.
04:00 – C'est différent n'est-ce pas ? – Non, non, mais c'est différent, mais c'est relative.
04:02 La pauvreté, la pauvreté. C'est une question relative.
04:05 Si moi j'avais 6 000 francs, c'est fin 1960,
04:10 et que les choses coûtent plus cher, que je gagne, c'est la même chose que nous avons ici.
04:13 – Donc la château de la vie que nous vivons aujourd'hui vient depuis 1970, pas là.
04:19 – 150 ans. – Avec les accords,
04:21 entre la Côte d'Ivoire et la France. – Oui, on a scellé.
04:23 Notre sort avait déjà été scellé depuis longtemps.
04:25 C'est-à-dire que la France nous dit d'être agricoles.
04:28 On n'a encouragé que l'agriculture dans notre pays.
04:30 On produit, on produit agricoles, on vend à la France.
04:34 En revenant, on prend les biens d'équipement.
04:37 Je vous donne un exemple.
04:38 Si vous prenez 100 milliards que vous vendez en France, du café cacao,
04:42 en revenant, ce sont 5% de recherche d'abord à la Banque de France.
04:46 30 milliards de fonds CFA, vous ne l'utilisez pas chez vos biens d'équipement
04:50 parce que la France nous a encouragés à rester qu'agricoles.
04:53 Entre-temps, vous et moi, vous savez qu'on n'est qu'agricoles.
04:56 On n'a aucune industrialisation.
04:57 On n'a pas du tout diversifié notre économie pour aller vers l'industrialisation.
05:03 – Et qu'est-ce que vous proposez aujourd'hui ?
05:05 – Oui, mais la proposition, c'est de chercher à industrialiser le pays.
05:08 Nous avons fait une industrialisation tout à fait.
05:10 – Ça, c'est la première chose, chercher à industrialiser le pays.
05:12 Mais vous avez aussi parlé du France CFA.
05:13 – Oui, nous sortons du France CFA.
05:15 – Donc, la France CFA, dans l'euro par exemple, est-ce une mauvaise idée ?
05:19 – Non, non, c'est une mauvaise idée.
05:20 Parce que si vous voulez parler d'une monnaie,
05:22 ne mettez pas la France qui est elle-même le premier problème de notre monnaie.
05:25 La France n'avait pas besoin d'être là dans les discussions de notre monnaie.
05:29 Ce que le chef de l'État aurait dû faire,
05:31 c'est d'échanger avec les présidents des pays de l'UMOA
05:34 et peut-être les pays qui veulent accéder à notre monnaie
05:37 et voir dans quel cadre on peut avoir cette banque centrale fonctionnelle.
05:40 La France n'est plus dans notre programme.
05:42 – Donc, il faut chercher à prendre cette distance ?
05:44 – Cette distance, oui, concernant la monnaie, oui.
05:47 L'outil premier d'une économie…
05:49 – Vous dites que l'éco n'est pas la solution.
05:51 – Non, non, non, je dis que l'outil premier d'une économie, c'est la monnaie.
05:55 Si vous n'avez pas cette monnaie, vous n'avez aucune politique.
05:59 – Ensuite ?
06:00 – C'est l'outil premier, nous n'avons pas ça.
06:02 Tout ce que nous avons, nous avons la politique fiscale.
06:07 Nous sortons du CFA.
06:08 Nous restons dans une monnaie de l'UMOA
06:13 qui est une monnaie que nous contrôlons.
06:15 Comme ça, la banque centrale peut imprimer et injecter de l'argent dans l'économie.
06:21 Alors, nous allons créer un système de crédit.
06:24 Dans une économie, il faut une production et une consommation.
06:28 Ce type de produit doit avoir accès au crédit.
06:32 Ce qui consomme doit aussi avoir accès au crédit.
06:35 Ce sont ces productions, ces consommations qui créent l'économie de marché.
06:39 Nous n'avons ni l'un ni l'autre.
06:41 Nous ne sommes dans aucun système d'économie normal.
06:44 C'est pourquoi il faut sortir de là.
06:45 Nous cherchons à créer, comme par exemple aux États-Unis,
06:48 un système de crédit où les commerçants et les consommateurs auront accès au crédit.
06:53 – Ça c'est lorsque vous serez au pouvoir.
06:55 – Naturellement. On ne peut pas le faire maintenant parce que…
06:57 – Il y a des élections dans deux ans.
06:59 – Dans deux ans.
07:00 – Vous serez candidat à l'élection présidentielle de 2025.
07:02 – Par la grâce de Dieu, nous allons nous présenter aux élections de 2025.
07:06 – Alors, vous avez fait une conférence de presse il n'y a pas très longtemps.
07:09 Vous avez animé cette conférence pour parler de la vie chère.
07:14 Et vous avez proposé des solutions, notamment la réduction du nombre
07:19 des membres du gouvernement et la suppression du Sénat.
07:23 Peut-on en savoir davantage ?
07:24 – Bon voilà, moi j'ai tout simplement fait mon analyse.
07:28 Nous avons 33 ministres pour 30 millions d'habitants.
07:31 Nos ratios c'est un million d'habitants pour un ministre.
07:35 Si nous prenons ce ratio, aux États-Unis, le président Biden devrait venir nous dire
07:41 que mon gouvernement est prêt à être 340 millions et 340 ministres.
07:45 Un gouvernement de 340, si on a 340 millions d'habitants,
07:49 si on prend ce même ratio, c'est une folie.
07:51 C'est la même folie que nous avons.
07:53 Nous ne pouvons pas dans un schéma, dans un pays qui a des problèmes financiers,
07:58 qui a la pauvreté, avoir 33 ministres.
08:00 – Et pour un pays qui a autant de projets de développement,
08:03 ce n'est pas possible, on ne peut pas l'accepter,
08:04 avoir autant de ministres pour…
08:05 – Non, non, non, les États-Unis c'est le pays le plus riche au monde.
08:10 Ils n'en ont que 15.
08:11 Expliquez-moi, expliquez-moi pourquoi vous voulez avoir plus de ministres ?
08:15 – Mais ils ont aussi des États, ils ont aussi des gouvernements dans ces États.
08:18 – Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
08:19 non, le gouvernement il est fédéral, il est sur le gouvernement.
08:21 L'État, ce n'est pas, mais il dépend du gouvernement fédéral.
08:24 Donc le gouvernement fédéral est là pour des projets nationaux.
08:29 Nous n'avons pas besoin, croyez-moi, 33 ministres.
08:32 15 ministres devraient suffire dans ce pays qui a tellement de problèmes financiers.
08:35 C'est un biljet.
08:36 – 15 ministres au lieu de 33 ministres.
08:38 – 15 ministres pour maximum 20.
08:40 – Pourquoi ? Pas de Sénat ?
08:41 – Mais vous avez besoin de Sénat pour faire quoi ?
08:44 – Pour mieux voter les lois ?
08:45 – Non, je suis désolé, nous avons déjà eu des lois jusqu'en 2016,
08:47 ça marchait très bien, n'est-ce pas ?
08:49 Pourquoi subitement vous avez besoin de Sénat ?
08:51 Est-ce que vos lois sont mauvaises ?
08:53 Non.
08:54 Les Américains ont une deuxième chambre pour une raison.
08:57 À la création des États-Unis, il y avait 13 États.
09:01 Ils auraient voulu que chaque deux sénateurs soient représentatifs dans chaque État.
09:07 Ce qui est normal, pour que les États soient égaux.
09:10 Mais comme la population est vaste, d'un État à l'autre ça varie,
09:15 alors on a cherché à introduire la deuxième chambre.
09:18 C'est tout.
09:18 Dites-moi dans quelles raisons nous avons ici d'avoir le deuxième Sénat ?
09:24 Alors que nous avons fonctionné très bien de 1960 à 2016.
09:26 – Pour que les lois soient bien votées.
09:27 – Les lois ne sont pas bonnes, j'ai appris vous.
09:30 Elles ne sont pas votées, on n'a pas voté les lois depuis…
09:31 – Pour qu'elles soient meilleures, elles sont bonnes, mais elles peuvent être meilleures.
09:34 C'est justement pour cela qu'on a changé une constitution.
09:38 – Donc vous ne voyez pas les raisons qui ont poussé à créer le Sénat ?
09:41 – Il n'y a pas de raisons économiques, ça fait un.
09:43 C'est l'objectivo, ça fait deux.
09:44 Et le Sénat qui est mis en place…
09:46 – Donc réduit le nombre de ministres à 15, supprimez le Sénat.
09:50 – Supprimez le Sénat.
09:51 – Et qu'est-ce que vous faites de cet agent ?
09:52 – Mais justement, vous avez…
09:53 – À la lutte contre la châtaigne.
09:54 – Mais c'est pour cela que je vous ai dit, je viens de l'intérieur,
09:57 j'ai échangé avec des paysans, mais c'est la misère.
10:01 Il y a des paysans qui ont 60 000… à Grand-Pin, par exemple, à Bangolo,
10:06 un paysan m'a dit qu'il avait vendu son cacao à 60 000 francs.
10:09 C'est le jour de l'année.
10:11 À vrai dire, il a 5 000 francs CFA par mois pour vivre pour le reste de l'année.
10:15 Il y a quelqu'un qui me dit "moi j'ai mieux fait, j'ai eu 900 000 francs CFA".
10:19 Mais à 900 000 francs CFA, même avec ça, la personne a encore le smig.
10:23 C'est la pauvreté totale.
10:25 Il n'y a pas d'école, il n'y a pas de route, il n'y a pas de centre de santé.
10:30 Il n'y a vraiment pas d'économie à l'ouest.
10:32 Alors, ce Sénat budgétivant aurait dû construire une école de plus,
10:37 un dispensaire de plus.
10:38 On doit gérer l'État comme on gère une famille.
10:41 Tout ce qui est excessif, inutile, il faut l'éliminer.
10:45 L'État ne doit pas vivre comme si tout va bien.
10:48 Malheureusement, c'est ce qu'il doit faire.
10:49 – Et en quoi l'État vit comme si tout va bien ?
10:50 – Comme si tout va bien.
10:51 – Alors qu'il y a la château de la vie.
10:52 – Non, il y a la château de la vie avec nous, permanente.
10:54 – Et que peut faire l'État par exemple face à la flambée des prix au niveau du carburant ?
11:00 – Mais la flambée des prix au niveau du carburant, c'est ce que je voulais dire.
11:02 L'État, depuis un moment, a seulement une politique fiscale.
11:06 L'État prend des prêts, l'État a besoin de rembourser.
11:11 L'État n'a pas l'argent, l'État prend l'argent, impôts à tout le monde,
11:14 y compris les soins, y compris tout.
11:16 Je vous donne un exemple à propos du carburant.
11:19 Ça coûte 570 francs le litre aux États-Unis.
11:22 Le smig aux États-Unis, c'est 9 000 francs CFA.
11:25 C'est-à-dire que l'Américain le plus pauvre a 1 490 000 francs CFA par mois.
11:31 Il achète son essence à 570 francs.
11:33 – Mais le coût de la vie n'est pas la même chose.
11:35 – Non mais justement, il vit normalement.
11:36 C'est pour cela qu'il faut qu'on atteigne ce niveau.
11:38 – Le coût de la vie est quand même élevé aux États-Unis.
11:40 – Non, elle n'est pas élevée, elle est même 1 450 000, il arrive quand même à vivre.
11:43 – Oui. – Voilà.
11:44 Nous on n'arrive pas, vous allez me dire,
11:45 "il y a 115 000 francs CFA, vous pouvez vivre ici, en Côte d'Ivoire ?
11:48 Dites-moi, M. le journaliste, je vous donnerai 115 000 francs CFA par mois,
11:51 vous allez pouvoir vivre avec ça."
11:52 – Mais les choses ont quand même évolué.
11:53 – Dans quel sens ? – On n'était pas à 75 000 francs CFA,
11:56 le SPIG était à 60 000 francs il n'y a même pas…
11:59 – Je suis désolé, on est toujours pauvres.
12:02 C'est comme un enfant qui a 6 sur 20 et vient d'avoir 6,7 sur 20,
12:06 vous me dites que c'est encore mieux. Non !
12:07 – Et si on vous demande, vous, en tant que le président du Renouveau démocratique,
12:10 parce qu'on est déjà pratiquement à la fin de cette émission,
12:13 si on vous demande vos propositions concrètes,
12:15 ici sur le plateau de CETInfo, contre la cherté de la vie ?
12:20 – On élimine le Sénat. – Oui.
12:21 – On va introduire un projet à l'Assemblée nationale,
12:23 un projet pour pouvoir essayer un changement constitutionnel pour éliminer le Sénat.
12:28 Ça fait. – Oui.
12:29 – Nous allons sortir du fonds CFA,
12:31 nous allons essayer d'industrialiser notre pays,
12:35 nous allons changer le système de crédit
12:37 pour que tous les Ivoriens, entrepreneurs comme consommateurs,
12:40 aient accès au crédit. Nous allons faire comme exactement ?
12:41 – Changer le système de crédit, parce qu'on peut comprendre.
12:44 – C'est-à-dire que nous allons mettre en place un système,
12:47 si même il faut que l'État supporte Garend,
12:49 pour que vous, si vous avez des projets, que vous ayez accès au crédit.
12:52 Et que moi consommateur, je puisse aussi avoir au crédit,
12:56 parce que c'est le consommateur et le producteur qui font une économie.
12:59 C'est comme ça aux États-Unis.
13:01 Les Américains sont endettés à 90%, eux tous, tous les citoyens.
13:04 Le gouvernement même américain est endetté à plus de 113% de son PIB.
13:07 – Oui, le pays le plus endetté au monde.
13:08 – Et pourtant, c'est ça qui fait l'économie justement.
13:11 Si vous n'avez pas de dette, vous n'avez pas accès, vous n'avez pas d'économie.
13:14 La France, le Canada, les États-Unis,
13:16 c'est exactement ce système qu'ils ont, le crédit.
13:20 – Donc un système de crédit pour les Ivoiriens.
13:22 Ensuite ?
13:23 – Oui, mais je vous ai déjà donné des listes.
13:24 On en sort du franc CFA, des systèmes de crédit.
13:27 Nous allons éliminer le, comment on appelle, le Sénat.
13:31 Nous allons essayer de sortir de nous industrialiser.
13:34 Nous allons changer le PIB agricole à un projet industriel
13:37 de 5 à 7% agricole au lieu de 23% que nous avons.
13:41 Et ce sont des éléments que nous allons vouloir mettre en place
13:44 au programme de gouvernement.
13:45 – Merci M. Lamoussa Diangco d'être passé sur notre plateau.
13:48 Nous parlions justement de la cherté de la vie.
13:51 On espère vous retrouver une autre fois pour un autre sujet,
13:55 pourquoi pas politique ou économique.
13:57 Parce que je rappelle que vous êtes économiste financier de formation, n'est-ce pas ?
14:01 – Bien sûr.
14:02 – Merci, bonne suite du programme sur CETInfo.
14:05 [Musique]