Le blogueur Aqababe victime d'une violente agression à son domicile et menacé avec une arme !

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00:00 - Allez les chéris, on va passer au témoin du jour, c'est Aqua Babe, le blogueur victime d'une violente agression à son domicile hier matin vers 10h45.
00:06 Trois individus cagoulés, gantés, armés l'ont frappé et menacé.
00:09 Selon ce dernier, cette agression serait probablement liée à une récente altercation avec l'influenceuse Poupée de Kenza.
00:14 Il va tout nous raconter de cette histoire.
00:16 Il possède des caméras de surveillance, la scène a donc été filmée.
00:19 Récap, puis Aqua Babe et son avocat seront avec nous sur cette histoire incroyable.
00:23 Il va nous dire pourquoi il pense que ce serait lié à une altercation avec l'influenceuse Poupée de Kenza.
00:28 - Ça, Gilles, vous avez également enquêté. - Et tout le monde n'a parlé que de ça aujourd'hui.
00:32 - Ah non, mais c'est un truc de fou. - C'est un truc de fou.
00:33 - Il est avec nous aujourd'hui. Bah voilà.
00:35 Suivi par plus d'un million de personnes sur Instagram, Aqua Babe se fait un nom grâce à ses révélations autour de la télé-réalité.
00:45 - Tu partages ta surgie, mais tu partages pas les risques. Tu dis oui, tout va bien alors que t'as une infection.
00:50 Mais aujourd'hui, le jeune homme affirme avoir été victime d'une violente agression.
00:54 - Le blogueur Aqua Babe agressé chez lui.
00:56 Hier matin, des hommes gantés, cagoulés et armés se seraient introduits à son domicile pour le frapper et le menacer.
01:02 Une agression qui serait liée à un différent qui aurait eu lieu avec l'influenceuse Poupée de Kenza.
01:06 - On veut me saboter toutes mes collages et toutes mes salubres hors de moi.
01:10 Si la jeune femme affirme ne pas être impliquée dans cette histoire, le blogueur a porté plainte contre X et Poupée de Kenza.
01:15 Aqua Babe, victime d'une violente agression à son domicile et menacée avec une arme à feu, il témoigne ce soir dans TPMP.
01:23 - Merci d'être avec nous, Aqua Babe. On vous sent très, très, très, très atteints et c'est bien normal.
01:29 On va raconter ce qui s'est passé hier. Ça va ? Merci d'être là, en tout cas, parce que je sais que c'est très compliqué pour toi.
01:38 Et on a pensé fort à toi, mon chéri. Ça va ? T'es en forme ou bien t'es... ?
01:42 - Franchement, non. Franchement, j'ai besoin...
01:45 - Tu sais que tu m'as dit que tu ne pouvais même pas, limite, parler.
01:48 - Ouais, je suis... En fait, je suis encore sous le choc. Je suis encore sous le choc et avant de venir à TPMP,
01:55 j'ai dû déposer mon dispositif de caméra de surveillance à la police pour éviter, entre guillemets,
02:02 que ce soit diffusé sur les réseaux sociaux, pour éviter, entre guillemets, une espèce de représailles, pour pas que ça retombe sur moi.
02:09 Moi, j'aurais aimé qu'on puisse diffuser quand même... Que les 3 individus sont venus quand même chez moi, armés, gantés, cagoulés.
02:19 La police veut pas pour pas entraver l'enquête, je respecte, mais ça me fait quand même du mal, ouais.
02:24 - Alors on va raconter ce qui s'est passé à Kouabeb. On va laisser d'ailleurs Gilles raconter ce qui s'est passé,
02:30 parce qu'on va pas te... Voilà, il va nous dire ce qui s'est passé.
02:33 - Bah Kouabeb était chez lui hier le matin et puis on sonne à la porte, il va ouvrir et là...
02:39 - Là il t'ouvre direct Kouabeb.
02:41 - Ouais, en fait, 20 minutes avant, 30 minutes avant, je viens avec ma meilleure pote.
02:46 Donc 30 minutes avant, j'étais réveillée, elle était réveillée, elle avait son rendez-vous chez la prothèse toniculaire.
02:53 Donc je me suis dit, bon, elle est partie, 30 minutes, 40 minutes après, ça sonne à la porte,
02:59 je me suis dit, bon, c'est soit elle qui a dû oublier un truc ou soit c'est la poste.
03:04 Donc j'ai pas eu le réflexe et vu que moi, chez moi, malheureusement, à ma porte, il n'y a pas de Judas.
03:09 Donc directement, je suis obligée d'ouvrir et j'ai pas le réflexe de vérifier à la fenêtre,
03:17 de ma fenêtre, parce que de ma fenêtre, je peux voir qui vient.
03:21 J'ai pas eu ce réflexe-là et depuis que j'habite là-bas, j'ai jamais eu le réflexe de me dire,
03:26 oui, je vais ouvrir la porte, il va se passer quelque chose.
03:29 Donc je l'ouvre, d'un coup, je vois une personne qui était casquée, cagoulée, comme ça,
03:38 qui me dit, ah, quand même, c'est comment de parler de poupée de Kenza ?
03:41 D'un coup, dès que la personne a vu que j'étais, entre guillemets, seule, il a dit go,
03:47 donc ces deux autres personnes qui étaient cachées sont venues, il m'a mis un coup de crosse au crâne,
03:52 il a sorti son arme à feu et en mettant son arme à feu sur moi, il me disait,
03:59 ferme ta gueule, ferme ta gueule, ferme ta gueule, donc du coup, je me suis dit,
04:02 mais je vais mourir dans mon sas et le premier réflexe que j'ai eu,
04:06 c'est courir directement de l'escalier et du coup, mon ami, il dormait en haut de la chambre,
04:12 il criait, Valentin, Valentin, Valentin et au moment où je me mange le coup de crosse,
04:18 parce que je tenais mon téléphone dans la main, comme à chaque fois,
04:21 vu que c'est ma troisième main, mon téléphone, il était déverrouillé
04:25 et quand j'ai vu que c'était des individus et que c'était ni ma meilleure amie ni la poste,
04:30 je vais pour composer le 17, sauf qu'il m'arrache mon téléphone et c'est là où il met mon coup de crosse,
04:35 mon iPhone a fait un appel d'urgence, a établi un appel d'urgence au 112 pendant 24 secondes,
04:42 donc pendant 24 secondes, il y avait une interlocutrice qui disait,
04:45 "Allô, allô, allô, qu'est-ce qui se passe ? Allô ?"
04:48 Et dès que l'individu qui détenait l'arme avait mon téléphone à raccrocher,
04:55 quand il a senti que... je ne sais pas comment vous expliquer,
05:01 mais quand j'ai couru pour dire qu'entre guillemets,
05:05 "Valentin, aide-moi, il se passe un truc de fou, appelle la police, fais quelque chose",
05:08 c'est là où ils sont tous partis, dans les caméras de surveillance où on les voit courir
05:12 et ils ont relâché mon téléphone dans le sas.
05:15 Donc moi, directement dans les caméras de surveillance, je sors, je suis déboussolé,
05:18 je me dis "mais il s'est passé un truc de fou", donc on me voit comme ça déambuler.
05:22 Ensuite, je rentre dans le sas, je récupère mon téléphone et c'est là où je vois qu'ils n'ont pas volé mon téléphone
05:28 et qu'ils n'ont pas voulu le garder avec eux pour ne pas éviter de se faire borner avec ou se faire retrouver.
05:35 Franchement, depuis ça, je suis vraiment choqué, j'arrive même plus à ouvrir la porte,
05:40 j'ai peur de la sonnette, même pour me prendre un Uber, j'ai peur.
05:45 Tout à l'heure, pour aller au commissariat, pour demander les caméras de surveillance, je me retournais.
05:50 Encore la première fois, quand j'ai été agressé, ça a fait un buzz sur les réseaux sociaux,
05:56 mais ça a quand même permis à d'autres personnes de s'en prendre à moi
06:00 et de venir impuniment chez moi m'attaquer.
06:03 Carrément sur Internet, on remet en question l'agression, on dit "oui, c'est un coup de buzz",
06:07 on mentit à son avocat, non, il a déménagé.
06:10 Carrément, on dit "oui, c'est mérité parce qu'il est homosexuel".
06:13 En fait, lire les mauvais commentaires comme ça, il y a énormément de messages positifs,
06:17 je remercie vraiment tout le monde pour ce qui me soutient,
06:19 mais les messages négatifs de personnes qui pensent que c'est pour le buzz
06:22 et que j'ai carrément inventé tout ça, ça me meurtrie, ça me fait vraiment du mal, ça me choque.
06:27 Je me dis "mais comment les gens peuvent croire et dire que je mens sur une agression aussi violente ?"
06:33 Ça s'est passé avec des preuves à l'appui, au moment où ça s'est passé,
06:38 j'ai tout mis sur Twitter pour éviter qu'entre guillemets,
06:41 les gens disent "oui, il veut du buzz", "oui, il veut gratter des vues",
06:45 j'ai pas besoin de ça, surtout une affaire comme ça, ça m'intéresse pas.
06:48 J'aurais préféré carrément que ce soit un coup de buzz, parce que je suis choqué,
06:53 j'ai mal au crâne, par exemple, ce matin quand je suis parti à l'UMJ à Argenteuil,
06:58 j'avais rendez-vous à 11h, j'avais super mal, je disais "mais est-ce que c'est normal ?"
07:02 "Est-ce que c'est normal qu'il m'ait mis un coup de crosse, mais j'ai quand même mal à la mâchoire
07:06 quand je mange ou quand j'ouvre la bouche ?"
07:08 - Ça a duré combien de temps ?
07:10 - Ça a duré franchement 15-20 secondes, mais pour moi ça a duré...
07:16 - Ils voulaient vous faire peur, vous les mettre un coup de pression, c'est ça ?
07:19 - Pour moi oui, c'était vraiment... on a essayé de m'intimider, mais...
07:23 - Ça, ouais.
07:24 - Je me dis... imaginons ces personnes-là, ils étaient vraiment déterminés,
07:30 et que j'aurais pas crié ou que...
07:33 - Au-delà de ça, c'est un traumatisme pour toi ?
07:36 - Je me dis... mais en fait j'ai eu peur d'une balle perdue, sincèrement, j'ai eu peur de mourir.
07:40 - Déjà, t'es arrivé là, on le voit, t'es traumatisé.
07:43 - Non, je suis vraiment choqué.
07:45 - Qu'est-ce qui s'est passé en fait ? C'est quoi l'histoire ?
07:47 Tu dis qu'ils t'ont parlé de Poupée de Kenza, c'est quoi l'histoire ?
07:51 Qui veut raconter pour nous ? Moi j'avais pas suivi cette affaire,
07:54 donc c'est quoi l'histoire entre vous deux ?
07:56 - L'histoire, déjà, elle est simple. Simplement, la raison de notre présence ici,
08:01 c'est déjà effectivement, comme le dit mon client M. Zitouni, expliquer que c'est bien réel.
08:06 Il y a beaucoup de gens, ils subissent du cyberharcèlement,
08:08 il l'a dit, qu'ils feraient le buzz, qu'ils chercheraient les followers, ce n'est pas le cas.
08:12 Ce qui s'est passé est extrêmement grave, et c'est pour ça qu'on est ici,
08:15 peut-être dans un état où à Coabeille, mon client M. Zitouni n'est pas dans l'état de le faire,
08:20 mais pour autant, on a besoin de le montrer.
08:22 La deuxième chose, c'est dire "attention", parce que ce qu'il se passe sur les réseaux
08:26 peut conduire à des catastrophes. Ça, c'est le prologue.
08:30 Ensuite, sur l'histoire avec Poupette Kenza, moi je veux être très clair ce soir,
08:34 et c'est la même chose pour Aqua Babe, on n'accuse personne.
08:38 On n'accuse personne. Il y a une enquête qui est diligentée,
08:41 pour des faits qui sont extrêmement graves. Il y a plusieurs pistes.
08:45 On verra ce que les enquêteurs décident de poursuivre ou pas.
08:49 Pour autant, on a transmis effectivement des éléments qu'on peut trouver presque saisissants,
08:55 troublants de la part de cette Poupette Kenza, à savoir en amont de ce qui est arrivé à M. Zitouni,
09:03 des images et des menaces de mort. On a porté plainte pour les menaces de mort.
09:07 Des images de son domicile qui ont été transmises sur les réseaux sociaux,
09:11 mais aussi, et c'est là aujourd'hui ce qu'on apprend, et c'est là où on est stupéfait.
09:16 Poupette Kenza a affirmé sur les réseaux sociaux avoir été l'auteur de messages vers d'autres personnes
09:22 pour trouver l'adresse d'Aqua Babe dès le samedi.
09:26 On n'accuse absolument personne. On verra si elle peut être trouvée comme commanditaire ou pas.
09:32 On verra. Ce qui est sûr, c'est que le fait de trouver et de vouloir chercher l'adresse d'Aqua Babe
09:37 après un conflit qui était le leur, un conflit mineur, un conflit sur un placement de produit,
09:41 vouloir chercher son adresse, ça semble au minimum inquiétant.
09:46 C'est simplement ça sur Poupette Kenza, comme ça, c'est dit. On n'accuse personne, on est circonspect.
09:51 Il y a plusieurs enquêtes qui sont menées et aussi, et surtout, et je m'arrête là,
09:56 le fait qu'effectivement, quand ces gens arrivent, ils parlent de Poupette Kenza.
10:00 Est-ce que ça veut dire que Poupette Kenza les a envoyés ? Non, certainement pas.
10:03 Certainement pas. Elle est présumée innocente. Si ça se trouve, et je l'espère, et on l'espère,
10:07 rien à voir avec ça. Par contre, ce que ça prouve peut-être,
10:10 c'est que quand on attise la haine sur les réseaux sociaux, et je m'arrête là parce que le FBI veut parler,
10:15 il y aura peut-être la solution, mais plus sérieusement, quand on accuse des choses,
10:21 quand on menace de mort, ça a des conséquences.
10:23 – Bien sûr, exactement. Gilles, j'aimerais qu'on explique pour les téléspectateurs.
10:27 – Alors, il faut rappeler que Poupette Kenza nie tout lien avec l'agression,
10:32 mais il y a un contentieux entre Aqua Babe et Poupette Kenza
10:36 puisque Aqua Babe, depuis quelques temps, avait dénoncé les pratiques commerciales de Poupette Kenza,
10:41 notamment le fait qu'elle continue des placements de produits
10:46 alors qu'elle était avec son enfant à l'hôpital. On est d'accord là-dessus.
10:50 Donc Aqua Babe avait dénoncé ça, et si mes informations sont bonnes,
10:55 vous aviez même agi de telle manière qu'un partenariat soit rompu
11:01 entre Poupette Kenza et une firme, c'est ça ?
11:03 Donc elle a perdu un partenariat, je ne vous incrimine pas du tout,
11:06 mais elle a perdu un partenariat, et donc c'est vrai qu'il y a eu une rancœur.
11:09 Mais pour le moment, comme dit Maître, il n'y a pas de lien établi
11:13 entre cette rancœur, ce contentieux, et l'agression.
11:15 Il faut noter que les policiers ont pris très au sérieux l'agression,
11:18 et effectivement, ils ont plusieurs pistes, et ils sont décidés à aller au bout de toutes les pistes,
11:22 avec notamment la vidéosurveillance et tous les messages préliminaires
11:25 qui ont abouti à ce que son adresse soit dévoilée.
11:28 – Moi, je suis vraiment évidemment désolé de te voir dans cet état-là,
11:31 et il ne faut que condamner les agressions dont tu as été victime.
11:34 J'ai juste une question à te poser sans aucune animosité.
11:36 Est-ce que ça te fait prendre conscience du danger du métier que tu exerces,
11:40 qui est une sorte de journaliste people 2.0,
11:42 parce qu'il y a plusieurs personnes qui te menacent à plusieurs reprises,
11:44 est-ce que ça te fait peur pour la suite ?
11:46 Est-ce que tu te dis peut-être que ce que je fais est un peu trop dangereux
11:48 et qu'il peut m'arriver ce genre de choses encore une fois ?
11:50 – Alors, il n'y a qu'en France où il y a cette impunité envers AquaBabe,
11:54 c'est-à-dire que moi, on peut tout me faire, c'est-à-dire qu'on peut me frapper,
11:59 on peut me séquestrer, on peut diffuser des vidéos de moi tout nu sur Internet,
12:03 mais quand il s'agit d'autres presses, c'est-à-dire public, closer ou n'importe,
12:07 ça ne leur fait rien.
12:08 Donc non, je ne comprends pas pourquoi moi, quand il s'agit de moi,
12:11 AquaBabe, Anisitouni, on a le droit de venir à mon domicile,
12:13 me séquestrer, me frapper, non, je ne comprends pas.
12:16 Et non, je n'arrêterai pas mon métier pour ça.
12:19 – Mais, au même titre que Guillaume, pareil, je trouve que c'est terrible
12:23 ce qui t'est arrivé et je ne le remets pas du tout en cause, etc.
12:26 Mais j'ai bien compris que tu n'arrêteras pas de faire ce que tu fais comme travail
12:31 et ce n'est pas du tout méchant ce que je veux te dire,
12:33 mais est-ce que ça ne te fait pas prendre conscience,
12:35 le cyberharcèlement que tu dis recevoir, est-ce que ça ne te fait pas prendre conscience
12:39 que tu es aussi des fois l'élément déclencheur de beaucoup de cyberharcèlement ?
12:42 – Dénoncer n'est pas harceler, je dénonce des faits.
12:45 – Non, mais des fois tu dénonces des faits qui sont faux.
12:47 – Non, mais excuse-moi ma chérie, mais à partir du moment…
12:49 – La vérité c'est que tu as déjà dénoncé des faits me concernant qui étaient faux
12:52 et du coup tu n'avais pas…
12:53 – Oui mais ça c'est ta version des faits, après ça reste ta version des faits.
12:56 – Non, non, parce que moi…
12:57 – Non mais là, après on parle de Puppet Kinzer, on parle de l'affaire Alain,
12:59 parce que là tu me parles de ton affaire…
13:02 – Non, pas du tout, je ne parle pas de moi, je veux juste te dire que je sais…
13:05 – Tu diras que t'es un truc comme ça, ça ne m'intéresse pas trop, tu vois ce que je veux dire.
13:07 – Je sais juste de source… – Je préfère que…
13:09 – Je peux terminer ? Je sais de source sûre que des fois tu dénonces des faits
13:13 sans savoir s'ils sont véridiques ou non, et c'est ce qui fait de toi, selon moi,
13:17 un journaliste qui n'est pas forcément très très bon.
13:19 – Excusez-moi madame, je me perds parce que je suis son avocat,
13:22 je comprends ce que vous dites concernant son client, honnêtement ce n'est pas le sujet aujourd'hui.
13:26 Je comprends que vous ayez eu un contentieux personnel,
13:28 ce n'est absolument pas le sujet aujourd'hui, parce qu'à partir du moment,
13:31 et je ne vous fais pas le reproche, où vous dites "oui il s'est passé ça,
13:35 mais est-ce que vous ne pensez pas, vous n'avez pas une espèce de remise en question ?
13:38 Un, ce n'est pas le moment, deux, je ne crois pas que ce soit le lieu,
13:41 et trois, très sincèrement, après ce qu'il s'est passé, ce n'est pas le moment.
13:47 – Non mais je comprends, et vraiment je trouve ça terrible ce qui lui est arrivé,
13:50 j'en suis vraiment navrée, je dis juste qu'effectivement,
13:53 il y a beaucoup de cyber harcèlement, il y a des gens qui ont vécu des choses dramatiques
13:56 à la suite de choses qui ont été dites, et juste, est-ce que ça te fait ouvrir les yeux ?
13:59 C'est la seule chose que je pose comme question, et je pense que ce soit…
14:01 – Je n'ai jamais cyber harcelé quelqu'un, je sors des articles de presse.
14:05 – Mais tu as créé peut-être des choses…
14:06 – Je ne suis pas responsable du cyber harcèlement qui est engendré ensuite
14:10 à la diffusion de mes articles, je ne suis pas responsable,
14:13 je sors une information comme n'importe quelle presse sortirait une information,
14:16 tout simplement.
14:17 – Et je rajoute qu'à ce stade, il n'y a pas de procédure.
14:19 – Non mais tu as quand même un… il faut dire la réalité,
14:21 on s'était parlé au téléphone à l'époque, c'est vrai, et tu en es conscient,
14:24 je pense que tu as un fonds de commerce qui peut poser des problèmes,
14:26 il y a des gens qui n'ont pas envie de voir certains éléments
14:28 de leur vie privée dévoilés.
14:30 – On n'a pas l'accrécédent.
14:32 – Écoutez-moi Monsieur Jean-Thon, que l'on n'accepte pas…
14:36 – Maître, allez-y maître.
14:37 – Je suis son avocat, je ne suis pas son premier fan,
14:41 je trouve qu'il fait des choses parfois bien, parfois des choses moins bien,
14:44 là n'est pas la question, je suis d'accord avec vous,
14:46 peut-être que vous le réinviterez plus tard quand il y aura des problèmes
14:49 sur ce qu'il pourrait sortir ou pas.
14:51 Je dis que dire que ce qui lui est arrivé peut avoir une certaine forme
14:55 d'influence sur ce qu'est son métier, je vous dis attention,
14:59 je vous dis attention parce que ce n'est pas parce qu'il dévoile
15:02 parfois des informations…
15:03 – C'est une conséquence réelle qui est regrettable évidemment
15:05 mais c'est une conséquence.
15:06 – Non, ce n'est pas une conséquence.
15:08 – Gilles Vernez.
15:10 – Oui, j'ai une question, je voudrais revenir sur l'affaire et la violence
15:13 parce que les agresseurs étaient trois, c'était prémédité,
15:16 ils avaient donc une arme de poing et un cutter.
15:19 Est-ce qu'ils ont été mis en fuite parce qu'Aquabeb a eu la présence d'esprit
15:23 d'appeler son ami ?
15:24 Et j'ai vu que vous songiez à élargir l'enquête à tentative de meurtre,
15:29 donc ma question elle est, est-ce qu'ils étaient venus pour tuer Aquabeb ?
15:33 – Écoutez, je ne sais pas, je ne sais pas dans leur fort intérieur.
15:36 Pour l'instant l'enquête est ouverte pour des violences volontaires
15:39 avec trois circonstances aggravantes.
15:41 C'est un délit qui est extrêmement grave, qui est prévu par l'article 222-13
15:44 du code pénal et qui est punissable de 7 ans d'emprisonnement
15:48 et 100 000 euros d'amende.
15:49 Maintenant l'enquête, et on remercie les policiers
15:52 parce qu'effectivement ils font un gros travail sur ce dossier,
15:54 il est maintenant sous protection, c'est-à-dire qu'il y a un vrai danger.
15:58 On verra dans l'enquête si effectivement, et j'espère qu'on retrouve
16:01 les auteurs qui sont encore en fuite, il y avait une intention de donner la mort.
16:05 On verra, pour l'instant c'est ouvert pour violences aggravées
16:08 par trois circonstances.
16:09 – Moi, si je puis me permettre, je peux poser une question.
16:14 – Oui, c'est quoi votre truc ?
16:16 Non parce que là, aujourd'hui, on n'est pas là pour faire son procès.
16:19 – Bien sûr.
16:20 – Là on est là pour parler de l'agression, il reviendra une autre fois,
16:23 on verra, voilà, mais là c'est vrai, les gars, vous croyez où ?
16:27 – Ce n'est pas un procès, Cyril, je pense que vous me dites
16:30 que ça fait deux fois.
16:31 – Rien ne justifie qu'il se soit fait agresser.
16:32 – Exactement, c'est ça.
16:33 Non mais les mecs, rien ne justifie qu'il se soit fait agresser,
16:35 donc arrêtez avec vos…
16:36 Voilà, on en reparlera peut-être une prochaine fois, comme a dit…
16:38 – Bien sûr, c'est un jeune homme de 25 ans qui s'est quand même fait
16:40 raquer avec une arme de coin et qui s'est fait…
16:43 Là, il a la casquette et vous voyez le traumatisme ?
16:45 – Non mais on trouve…
16:47 – Il s'est fait braquer et on lui a cassé la tête,
16:50 il y a des ITT qui ont été propensés, je veux dire, c'est ça le sujet.
16:53 – On n'a jamais dit qu'il était légitime de se faire agresser.
16:55 – Non, non, mais les mecs, vous ne pouvez pas lui dire ça.
16:57 – Je vous dis, vous ne pouvez pas lui dire ça,
16:58 pour aujourd'hui, que vous lui disiez une autre fois, c'est possible.
17:00 Maintenant, vous voyez qu'il est dans un état qui est difficile.
17:03 – Voilà.
17:04 [Bruits de douleur]
17:06 – Bichon.
17:07 – Non mais c'est vrai, ce n'est pas le procès de…
17:09 Mais les mecs, ce n'est pas parce qu'il a sorti deux trucs sur vous…
17:12 – Non, non, mais ce n'est pas parce qu'il a sorti…
17:14 – Tu ne peux pas dire ça, ni Guillaume, ni elle.
17:16 – C'est un type de la merde, en fait.
17:17 – Bien sûr.
17:18 – Exactement.
17:19 – Je suis désolé pour lui, c'est horrible,
17:22 je pense que c'est quelqu'un sincèrement qui a du talent,
17:24 et je l'ai déjà dit, et je pense qu'il pourrait l'exploiter autrement.
17:28 Et moi, je vous le dis parce que ça m'est arrivé,
17:30 avant, dans une autre relation en couple, et que j'avais été infidèle,
17:32 voilà, je le dis, je n'en ai rien à foutre,
17:34 il voulait sortir des trucs à mon encontre, je lui ai dit "vas-y, fais-le",
17:37 mais ce n'est pas bien, et il le sait, voilà.
17:39 C'est dommage de jouer sur ces trucs-là, parce qu'on a tous des dossiers,
17:41 on a tous des choses à se reprocher, et avoir ça comme fond de commerce,
17:44 malheureusement, il y a des gens qui vont mal réagir,
17:46 et qui vont commettre des agressions, ce qui est encore une fois extrêmement…
17:49 – Oui, mais ce n'est pas le sujet ce soir.
17:52 Là, Guillaume, là, tu confonds tout.
17:54 Là, tu confonds tout, Guillaume, là, ce n'est pas le sujet ce soir.
17:57 – Guillaume, rien ne justifie que trois hommes fassent une élection chez toi,
18:00 et t'en pistolets, et te donnent des coups à tes bras.
18:03 – Je suis désolé pour lui, encore une fois, c'est un mec qui a du talent et que je respecte.
18:06 – Tu as l'air de dire, si tu fais vraiment de la merde, et beaucoup de merde,
18:09 à un moment donné, tu récoles ce que tu as fait,
18:11 et donc tu te fais agresser chez toi, et donc tu peux même mourir.
18:14 – C'est deux sujets différents. – Mais c'est très bien.
18:17 – Non, ce n'est pas deux sujets différents.
18:20 – Je ne sais pas, ce sont deux sujets différents.
18:23 Non, si au départ, il y a des fake news, ou il y a une haine qui part d'un côté,
18:27 rien ne justifie ce qui lui est arrivé, je suis vraiment…
18:29 – En portefeuille contrôlée. – Merci.
18:31 – Je suis vraiment très très désolé, mais je pense que ça fait partie du débat quand même.
18:35 – Mais si je peux vous répondre là-dessus, c'est…
18:37 Monsieur Carlos, je me permets, en répondant comme ça,
18:40 vous êtes déjà les services de police qui disent,
18:43 c'est parce qu'il y a eu des fake news qu'il s'est fait agresser.
18:45 – Pas du tout. – C'est parce qu'il y a eu des fake news qu'il s'est fait agresser.
18:48 – C'est de la réalité. – Vous ne savez pas, vous n'en savez rien.
18:51 – C'est de la réalité. – Merci, merci, merci les chéris, les 20h15.
18:55 – Si vous le savez, il faut aller témoigner dans les services de police.
18:57 – Merci d'avoir été avec nous, en tout cas, merci beaucoup d'avoir été là.
18:59 Et occupez-vous de votre client, parce que… Merci.
19:01 [Musique]

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