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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 C'est un cri d'alarme, la précarité alimentaire augmente et les prix montent en flèche.
00:25 Près d'un Français sur six a du mal à se nourrir. Face à l'urgence, certains collectifs organisent des distributions alimentaires.
00:32 Et nous nous rendrons animes avec notre partenaire Via Occitanie.
00:36 Dans ce journal également, un débat brûlant. Faut-il imposer une taxe sur les rendez-vous médicaux manqués ?
00:42 Le gouvernement prévoit une pénalité de 5 euros pour chaque absence non justifiée.
00:47 Cette mesure provoque la colère de nombreux patients, surtout en Martinique.
00:50 Avec Via ATV, nous nous rendrons sur l'île dans un reportage exclusif.
00:54 Et puis, retour du froid, la neige refait surface.
00:58 Dans les Vosges, un manteau de 60 cm de neige enveloppe le paysage.
01:02 Le spectacle est rare pour la saison, même s'il est magnifique.
01:05 Et ça attire les visiteurs, vous le verrez, nous y reviendrons avec notre partenaire Vosges Télévisions.
01:10 Entrée dans la magie bretonne, la saison des Festenose est lancée.
01:14 Ce festival est reconnu au patrimoine mondial de l'UNESCO.
01:18 C'est une tradition historique et à Brest, ils sont des milliers à en profiter.
01:22 Nous y reviendrons en fin de journal avec nos partenaires TBO et TBSUD, les chaînes du groupe Le Télégramme.
01:29 Précarité alimentaire en hausse, il frappe nos territoires et les prix continuent d'augmenter.
01:36 Près d'un Français sur six ne mange pas à sa faim, une situation qui s'est accélérée depuis deux ans.
01:42 Face à cette urgence, des collectifs se mobilisent,
01:44 Animes, cette association, propose des distributions alimentaires
01:48 avec le soutien de la Banque Alimentaire et des producteurs locaux.
01:51 Un reportage signé Olivier Michel pour notre partenaire Via Occitanie sur place.
01:56 Regardez.
01:58 C'est l'expression d'une France qui fait face à une précarité croissante.
02:02 Selon le baromètre de la pauvreté 2023, près d'un Français sur deux rencontre des difficultés à assurer ses dépenses,
02:09 actes médicaux, énergie ou alimentation.
02:12 Dans la file d'attente improvisée sur le trottoir, des personnes âgées, des femmes seules et même des enfants.
02:18 - On ne devrait pas avoir ces queues de gens qui viennent chercher des produits gratuits.
02:22 C'est malheureusement à l'image de la situation de notre époque,
02:26 avec 20% d'inflation ces deux dernières années sur les produits alimentaires.
02:29 Malheureusement, la queue ne diminue pas.
02:32 Chaque année, nous avons de nouvelles personnes qui arrivent, des petits retraités, des familles monoparentales,
02:36 des travailleurs pauvres aussi.
02:37 Cette semaine, j'ai eu une dame qui était fonctionnaire, qui travaille dans une ville et qui n'arrivait pas à joindre les deux bouts.
02:44 Compotes, jus de fruits, mayonnaise ou gâteaux comme ces panettones sont distribués.
02:49 Des produits encore comestibles en date de consommation minimale et qui réjouissent les bénéficiaires.
02:55 - Là, ce sont des choses que vous n'auriez pas pu vous acheter ?
02:57 - Non, c'est sûr que non. C'est pas possible.
03:01 - Parce que moi, je suis une mère seule, isolée, donc du coup, c'est compliqué pour moi.
03:04 - Il y a des machins comme ça, dans le normal, je ne peux pas acheter ça.
03:08 J'ai pas une grosse retraite, donc...
03:11 - C'est pas nous qui faisons la vie chère, c'est ceux qui nous dirigent.
03:14 Et ils créent ça. Et heureusement qu'il y a des gens qui aident. Voilà.
03:17 - C'est une aubaine, là. Maintenant, je peux économiser pour le mois et profiter. Merci beaucoup.
03:22 Le stock de denrées a été écoulé en une heure en France.
03:25 Selon l'INSEE, des chiffres qui remontent à 2021, 9,1 millions de personnes vivaient au-dessous du seuil de pauvreté, établi à 1 158 euros par mois.
03:38 Et la précarité ne touche pas seulement l'alimentation, mais aussi le logement.
03:42 En France, chaque soir, plus de 300 000 personnes dorment dehors.
03:46 Face à cette réalité alarmante, des entreprises ouvrent leurs portes pour héberger les sans-abri.
03:52 Avec le télétravail, les bureaux ne sont occupés que 30% du temps.
03:56 Un reportage de Fanny Savard pour notre partenaire 8 Mont-Blanc en Savoie. Regardez.
04:01 Il est 17h30. Les locaux de Haute-Savoie Habitat se vident petit à petit.
04:07 Si tous les employés quittent un à un les bureaux, c'est l'heure pour Aziz de rentrer chez lui.
04:12 Chez lui, c'est ici, dans cette salle de réunion.
04:15 Hébergé temporairement depuis novembre, ce Guinéen a traversé le Maroc, puis l'Espagne, avant d'arriver en France.
04:22 "J'ai couru un tout petit peu dans la rue parce que j'étais depuis deux semaines dans la rue pendant l'hiver.
04:31 Ça m'a beaucoup fatigué. C'était le moment le plus difficile de ma vie."
04:41 Il cherche très vite à s'occuper et intègre l'association anécienne La Corderie, où il rend des services quotidiennement.
04:48 Logé quelques jours par-ci par-là chez des membres de l'association,
04:52 ces solutions temporaires ne conviennent plus au jeune homme qui s'est inscrit en BTS, Maintenance des systèmes de production.
04:58 "Quand il a repris ses études, quand il est allé au lycée, il ne pouvait pas se promener avec son sac, dormir dans la rue,
05:06 ne pas savoir où il allait dormir, il fallait qu'il puisse étudier. Et on avait entendu parler des bureaux du cœur."
05:13 Aziz est le cinquième invité de Haute Savoie Habitat depuis le lancement du dispositif.
05:18 "C'est ici que je mets mes vêtements."
05:20 Pour en faire partie, les personnes doivent répondre à des critères précis.
05:24 Pas d'animaux, pas d'addiction, un suivi social par une association et elles doivent être seules.
05:30 "En fait, on était une quinzaine à être convaincus d'avance du dispositif.
05:35 Et après, pour les autres collègues réticents de savoir que quelqu'un allait venir dans les bureaux en leur absence,
05:41 on a présenté le dispositif dans un échange de vidéos, en fait une réunion vidéo,
05:48 pour pouvoir leur présenter et leur expliquer comment ça fonctionnait, d'où venait la personne.
05:53 Et sous quelles conditions elle venait."
05:56 Si au départ certains employés étaient méfiants,
05:58 aujourd'hui tous se sont habitués à la présence du jeune homme,
06:01 qu'ils croisent parfois tôt le matin ou tard le soir.
06:04 "Il a une partie du frigo qui est dans notre cuisine qui lui est dédiée,
06:08 où chacun peut mettre un petit quelque chose, un litre de lait,
06:12 un petit bout de repas, des choses comme ça qu'on a envie de partager avec lui."
06:18 Des petites attentions bienvenues pour Aziz,
06:20 dont le contrat de bail a été prolongé de trois mois.
06:24 Et puis je vous le disais dans les titres,
06:25 le gouvernement agit contre les rendez-vous médicaux manqués.
06:29 Chaque année, 27 millions de consultations sont perdues à cause des patients qui ne se présentent pas.
06:35 En réponse, le Premier ministre Gabriel Attal propose une pénalité de 5 euros baptisée "taxe lapin".
06:42 Mais cette mesure suscite la colère de nombreux patients,
06:44 notamment en Martinique où les déserts médicaux sont un fléau déjà.
06:49 Un reportage signé Loïc Régis pour notre partenaire via ATV sur place.
06:54 C'est une pilule qui aura sûrement du mal à passer pour les patients
06:57 si le gouvernement avance davantage dans son projet de "taxe lapin".
07:01 Ce dernier prévoit une pénalité de 5 euros pour un rendez-vous médical non honoré,
07:06 à moins qu'il ne soit annulé 24 heures avant la consultation.
07:10 "Mais pourquoi taxer financièrement ?
07:12 Donc comme le gouvernement est en faillite,
07:13 tous les moyens sont bons pour récordter de l'argent sur le dos des plus démunis
07:18 et je trouve ça scandale."
07:19 "Encore comme une mesure qui tend à encore une fois à prendre de l'argent
07:25 sur une société qui est déjà en difficulté."
07:28 "Le patient peut être dans l'impossibilité de se déplacer, avoir un contre-temps.
07:33 Donc déjà il faut payer la consultation quand nous ne sommes pas assurés.
07:37 Donc s'il faut payer 5 euros en plus, on ne va pas s'en sortir."
07:41 Les rendez-vous pris en ligne seraient les premiers ciblés.
07:44 Pour les plateformes de ce type, la mise en application de ce projet de loi
07:48 pose de nombreuses questions.
07:50 La gestion des coordonnées bancaires,
07:52 la facturation des patients bénéficiaires de la CMU
07:55 et au final, endosser le rôle du gendarme.
07:57 "En termes d'investissement, dès qu'on a des paiements qui se font en ligne,
08:00 forcément il y a des commissions que prélèvent les opérateurs de paiement.
08:04 Donc ça nous coûterait en effet.
08:05 Après en termes de sécurité, on fait déjà du paiement en ligne
08:07 pour la téléconsultation et pour certains types de rendez-vous.
08:10 Donc ça, ça ne changerait pas et on est déjà au niveau à cette dynamique-là.
08:15 Mais on estime quand même que ce n'est pas à nous de faire ça.
08:19 Ce n'est pas notre travail.
08:20 On est une plateforme de mise en relation entre des patients et des praticiens.
08:24 On n'est pas là pour punir des patients.
08:25 Ce n'est pas du tout notre philosophie ni notre façon de le faire."
08:28 Avec environ 100 000 consultations enregistrées par mois,
08:32 le taux d'absentéisme des patients se situe ici entre 4 et 10%.
08:36 Pour les responsables du site,
08:38 la pédagogie serait le meilleur des remèdes pour lutter contre les poseurs de lapins.
08:42 "Je pense qu'il y a plus de choses à faire en amont de prévention,
08:45 d'informer les patients sur le fait qu'être absent,
08:49 ça empêche d'autres patients d'avoir accès à un soin."
08:52 Si les contours de cette taxe restent encore à définir,
08:55 le gouvernement espère mettre cette loi en application à partir du 1er janvier 2025.
09:02 Et puis retour sur cette visite ministérielle en Sarthe,
09:05 une nouvelle usine qui fabrique des gants jetables en nitrite à destination des hôpitaux
09:10 a été inaugurée par le ministre de l'Industrie, Roland Lescure.
09:14 Plusieurs élus locaux étaient présents,
09:16 l'entreprise a investi près de 88 millions d'euros,
09:19 à laquelle plusieurs centaines d'emplois seront créés.
09:21 Un reportage d'Enzo Maubert pour LMTV Sarthe.
09:24 Un ruban tricolore, symbole d'une industrie qui revit.
09:29 Une partie de l'ex-usine Arjo Wiggins reprend des couleurs,
09:32 du bleu blanc rouge précisément, pour inaugurer un site unique en France,
09:37 prêt à produire 900 millions de gants médicaux par an.
09:41 - On a aujourd'hui dans nos hôpitaux des gants qui viennent du bout du monde,
09:45 des masques qui viennent du bout du monde.
09:47 Ça fait 30 ans qu'on ne fabrique plus de gants en France.
09:51 On est aujourd'hui capable de réconcilier un enjeu extrêmement important
09:54 qui est celui de la souveraineté.
09:56 Si jamais un jour, je ne souhaite pas évidemment,
09:59 on se retrouve dans une situation telle qu'on a vécue en 2020,
10:02 on aura ici, près de chez nous, des gants fabriqués en France.
10:05 29 mars 2019, l'usine ferme ses portes.
10:09 La liquidation judiciaire est prononcée.
10:11 Plus de 500 salariés sont licenciés.
10:14 Une douleur immense.
10:15 - Ça fait trois mois qu'on attend le verdict.
10:19 Et il vient de tomber là, ce matin.
10:22 Et puis je suis en peine parce qu'on nous a laissé tomber, nous,
10:25 alors qu'on était à la hauteur.
10:26 La fin d'une ère, un traumatisme pour toute une ville
10:30 qui vivait au rythme de l'usine.
10:32 À côté des anciens entrepôts, presque à l'abandon,
10:35 c'est désormais un bâtiment flambant neuf qui redonne espoir.
10:39 16 000 m2, 96 000 gants fabriqués par heure.
10:44 Une technologie de pointe, vantée comme plus écologique,
10:48 qui devrait s'installer durablement en Sarthe.
10:50 - Le bâtiment et toutes les énergies ont été prévues
10:53 pour qu'on double le capacitaire.
10:55 Et donc, ça veut dire 2 fois ce qu'on a aujourd'hui,
10:58 donc 4 lignes de plus.
11:00 On va d'abord digérer cet investissement de 100 millions d'euros
11:03 et avoir l'assurance que le monde du privé suit également
11:07 ce beau projet souverain pour passer dans la phase 2,
11:12 sans doute pas avant 2027.
11:14 Une phase 2 avec 300 emplois à la clé.
11:18 De quoi redonner le sourire au maire de Bessé-sur-Vray.
11:21 - Je suis très heureux.
11:22 Bon, déjà, je suis très ému parce que c'était attendu depuis longtemps.
11:27 Et puis surtout, après avoir traversé cette période du désert,
11:32 on est ravis parce que c'est quand même un espoir.
11:36 - Meiniker, sauveur de l'industrie sartoise.
11:40 Seul l'avenir nous le dira.
11:41 C'est dans tous les cas une page noire de Bessé-sur-Vray
11:44 qui se tourne peut-être définitivement.
11:47 - Et puis, nous recevions l'ambassadeur d'Ukraine en France,
11:51 Vadim Omelchenko, dans notre émission politique
11:54 face au territoire sur TV5MONDE avec Ouest France,
11:58 Nice matin, France Antilles, le magazine Le Point,
12:00 20 minutes et le magazine Géostratégie.
12:03 Je vous propose d'écouter Vadim Omelchenko.
12:04 C'était sur TV5MONDE.
12:06 Ici même le 23 septembre dernier,
12:11 Alain Delon dialoguait avec votre président,
12:14 Volodymyr Zelensky, en duplex de Kiev.
12:18 Regardez cet extrait avec nous.
12:20 - Bonjour.
12:23 Je suis très heureux de vous voir et très heureux d'être en face de vous.
12:26 - Je vous remercie beaucoup.
12:28 Et Dieu merci, il y a d'autres personnes qui s'engagent
12:31 et qui soutiennent l'Ukraine.
12:32 - Il y a sûrement d'eux.
12:35 - Voilà, c'était donc sur ce plateau à votre place,
12:37 même Alain Delon dialoguait avec votre président,
12:40 Volodymyr Zelensky, qui a décidé de lui attribuer
12:43 une récompense exceptionnelle pour un étranger.
12:45 Vous allez l'annoncer ce matin.
12:47 - Je tiens à vous dire que monsieur Delon
12:51 dès les premiers jours de cette guerre de la grande échelle,
12:55 il a pris des positions à nous soutenir.
12:59 - Et donc le président a décidé.
13:02 - Son soutien était très important pour nous
13:06 parce qu'avec vous, avec votre plateau,
13:11 il était diffusé par tout le monde, y compris la Chine,
13:14 y compris le Japon, tout ça.
13:17 Et alors mon président a pris la décision de décerner
13:23 de monsieur Delon cet ordre d'émérite ukrainien.
13:29 Je vous montre.
13:31 J'aurai un grand honneur de transmettre cette médaille.
13:35 - Vous le savez, la guerre en Ukraine a provoqué
13:37 une flambée des prises agricoles.
13:39 Et après plusieurs mois de manifestations,
13:41 la colère des agriculteurs n'est pas près de cesser.
13:44 La politique agricole commune européenne,
13:46 en cours de révision, ne fait pas l'unanimité.
13:49 C'est le moins qu'on puisse dire.
13:50 Dans les Hauts-de-France, ce bétravier réclame
13:53 davantage de soutien.
13:54 Un reportage de Jérôme Oubron pour notre partenaire WEO TV,
13:57 la chaîne de La Voix du Nord.
14:00 Fin avril, le Parlement européen devra se prononcer
14:03 sur la révision de la PAC, détricotant certaines règles
14:05 environnementales pour assouplir les conditions d'accès
14:08 des agriculteurs aux aides financières.
14:10 Une révision que ce bétravier attend de pied ferme.
14:13 En plein semi alors que l'usage de néonicotinoïdes enrobés
14:16 est interdit par l'Union européenne,
14:17 il craint que la jaunisse n'ait raison de sa prochaine production.
14:20 On a eu simplement une annonce de Mme Pannier-Renacher
14:23 qui nous a simplement annoncé qu'on avait une dérogation d'usage
14:26 pour utiliser cinq fois un produit afficide
14:31 pour se débarrasser des pucerons.
14:32 On attend une prise de conscience plus importante
14:35 de la part du gouvernement et qui nous autorise
14:39 l'usage des produits qui sont utilisés par d'autres pays européens.
14:44 La fin déjà chère obligatoire de la rotation des cultures,
14:47 moins de contrôle sur les petites exploitations,
14:49 au regard de la nouvelle PAC,
14:50 plusieurs revendications des agriculteurs
14:52 semblent avoir été entendues.
14:54 Des effets d'annonce pour les syndicats agricoles.
14:57 On attendait vraiment que beaucoup de nos revendications
14:59 soient inscrites dans le marbre.
15:01 On n'arrive pas à mesurer vraiment tous les éléments
15:05 et toutes les réponses à nos attentes
15:07 et à nos revendications lors des manifestations au début mars.
15:12 Avec près de 10 milliards d'euros versés en 2022 aux agriculteurs,
15:15 la France est le pays qui perçoit le plus d'aide de la PAC.
15:18 L'enjeu est grand alors qu'un autre dossier français,
15:20 celui-ci, pourrait peser dans la balance,
15:23 le projet de loi d'orientation agricole.
15:27 Et puis le froid a fait son grand retour,
15:29 accompagné de neige d'ailleurs.
15:31 Dans les Vosges, plus de 20 centimètres est tombé.
15:33 Le paysage est spectaculaire.
15:35 Cette couche blanche s'est accompagnée de températures très froides.
15:39 Un phénomène rare à cette période de l'année,
15:41 un reportage de Ludovic Bizilla et de Thomas Herrmann
15:44 pour notre partenaire Vosges TV.
15:46 Sur les crêtes vosgiennes,
15:49 certains ont bien fait de ne pas ranger les raquettes.
15:52 Au Trois-Fours, les dernières précipitations ont recouvert de blanc les sommets.
15:56 De 10 à 30 centimètres de neige fraîche,
15:58 une sacrée surprise pour cette famille venue de Metz.
16:02 Magnifique, la neige est excellente.
16:03 40 centimètres, c'est impeccable.
16:05 Il neige encore, bonhomme de neige.
16:07 Super.
16:08 Apparemment en 2016, il y a déjà eu ça, il paraît.
16:11 Mais bon, là c'est bien.
16:12 Juste pour les vacances, les gens vont être contents.
16:14 Selon les bénévoles de l'association Niveause,
16:16 dans certains secteurs, le manteau neigeux s'élève à 60 centimètres.
16:20 Un manteau très instable en raison d'un sol chaud.
16:22 La plus grande vigilance reste donc de mise sur les pentes les plus raides.
16:25 Ces randonneurs avertis se sont fait peur au sommet du Honeck.
16:29 On a un peu stressé là-haut parce que ça souffre très fort et qu'il fait très froid.
16:33 On ne se voyait pas faire trois heures avec la neige jusqu'à la taille.
16:35 Mais là ici, c'est assez, ça va.
16:37 Direction le col de la Chourte, un peu plus bas, à 1139 mètres,
16:41 le seul restaurant ouvert du secteur a facilement fait le plein.
16:44 La petite pause déjeuner fait du bien ?
16:46 Effectivement, on est en pause et on va repartir d'ici une petite demi-heure.
16:50 Repartir en quoi ?
16:51 Repartir en randonnée.
16:52 Raquettes à pied ?
16:53 Non, non, on est à pied.
16:54 On n'avait pas prévu les raquettes.
16:56 Il n'était pas censé neiger.
16:57 D'un jour à l'autre, il faut s'adapter, il faut être réactif.
17:02 Mais voilà, après on a un petit peu chaud quand même, je ne vous le cache pas.
17:04 La semaine dernière, on est 25 degrés.
17:06 Et là, ici, le beau temps.
17:08 Mais en fait, on profite jusqu'au bout de cette fin de printemps.
17:11 On ne pensait pas profiter de la neige pendant les vacances d'avril.
17:18 C'est génial.
17:19 Voilà, et puis la mauvaise météo n'arrête pas les cueillettes.
17:23 En Moselle, cette récolte étendue sur 25 hectares
17:27 propose des fruits et des légumes de saison et en libre service.
17:31 Malgré les temps pluvieux, de nombreux habitués font le déplacement
17:34 de quoi faire vivre l'agriculture locale, bien sûr.
17:37 Un reportage signé Elisa Whitlish pour notre partenaire Moselle TV sur place.
17:41 Il fait meilleur que dehors, donc voilà, je cueille une petite botte de radis.
17:50 Estelle Thillement a l'habitude de cueillir des fruits et des légumes
17:53 sur le site de Peltre, puisqu'elle le codirige avec son mari depuis 2017.
17:58 Et en ce moment, sa préoccupation principale, c'est la météo.
18:02 On a protégé les tomates, on a mis des pédicettes,
18:05 c'est une couverture qui va les protéger.
18:07 Ce qui nous embête, parce qu'on ne peut pas les attacher,
18:09 on ne peut pas travailler les plants comme on le fait habituellement.
18:12 Et on a mis des bougies, on a couvert aussi certains plants de fraisier
18:16 qui sont en fleurs, parce qu'en fait c'est très précoce cette année
18:19 avec les chaleurs qu'on a eues les dernières semaines.
18:20 Malgré les averses régulières, les adeptes de la cueillette étaient au rendez-vous.
18:25 J'aime bien parce que d'une part, on peut cueillir ses fruits et légumes soi-même.
18:29 Moi, ça me fait une bouffée d'oxygène, puisque j'habite en ville, en appartement.
18:33 C'est des produits locaux, en circuit court,
18:36 donc je trouve que c'est un bienfait pour la planète.
18:40 C'est agréable d'être dehors.
18:42 En plus, c'est du circuit très court, ça on y tient.
18:45 Quand on peut, on le fait.
18:47 Même si certains rebroussent chemin.
18:49 La pluie, ça vous arrête pas ?
18:51 Ben si, c'est pour ça que je m'en vais.
18:53 Mais j'ai déjà cueilli les framboises sous la pluie.
18:56 Sur 25 hectares, la cueillette de Peltre vient tout juste de ré-ouvrir ses portes
19:00 pour la 32e fois cette année.
19:02 Et puis nous recevions le président de la région Sud, Renaud Muselier,
19:09 dans notre émission Territoires de France sur TV5Monde.
19:12 Président de la région depuis 2017,
19:14 il œuvre notamment pour la préservation des 9 parcs naturels régionaux.
19:19 Ces parcs sont réputés pour leur grande diversité et leur richesse.
19:23 Chaque année, ils attirent des touristes venus du monde entier.
19:26 Nous l'avons interrogé sur le sujet, je vous propose de l'écouter.
19:30 La Provence, je crois que c'est un des noms qui est le plus connu au monde.
19:34 Enfin, une marque qui n'est plus connue.
19:36 La Côte d'Azur, quand même, c'est mythique.
19:37 La Riviera.
19:38 C'est la Riviera, c'est quand même assez fantastique d'avoir la chance d'avoir ça chez nous.
19:44 Les Alpes, ça bien sûr, tout le monde connaît.
19:46 Mais en plus, on a des sous-marques.
19:47 C'est-à-dire que quand vous allez dans le golfe de Saint-Tropez,
19:50 quand vous allez dans les parcs de Camargue, vous allez à la Harve, à l'Avignon,
19:53 on a des festivals, on a la terre de festival,
19:55 on a près d'un millier de festivals tous les étés.
19:59 Donc on a une terre de culture, de loisirs.
20:01 On a 9 parcs régionaux.
20:02 On a une banque littorale qui est protégée avec le parc de Camargue,
20:06 avec le parc de Porcrot, avec le parc des Îles.
20:09 On monte jusqu'au pied des Alpes, dans les Alpes-Maritimes.
20:13 À l'intérieur des terres, on a toute une série de parcs,
20:18 comme les Gorges-le-Verdon, comme le parc des Alpies,
20:20 comme le parc du Mont Ventoux,
20:23 et qui vont se coller sur les parcs du Mercantour ou le parc des Alpes,
20:27 qui nous permet d'avoir en fait deux ceintures et une bordure.
20:31 Deux ceintures où à l'intérieur des terres ou en mer,
20:34 il y a une protection mécanique pour arriver à faire en sorte que ce territoire,
20:37 qui est un lieu de tourisme de haut niveau avec beaucoup de population,
20:41 on ait une gestion harmonieuse de ce développement économique,
20:44 de ce développement touristique tout en respectant notre environnement.
20:47 C'est cet équilibre-là qui est difficile et que l'on peut faire grâce au parc.
20:50 Donc c'est plus de 10 millions d'euros que nous investissons dans nos parcs.
20:53 – C'est un moment toujours très attendu par la filière viticole virondine.
20:57 Chaque année, Bordeaux et plusieurs de ses célèbres châteaux
21:00 organisent la semaine très spéciale des primeurs.
21:03 De nombreuses personnes viennent déguster le dernier millésime
21:06 tout en réalisant de bonnes affaires.
21:08 Vous allez le voir, un reportage d'Yvan Branchy pour notre partenaire TV7,
21:12 la chaîne du groupe Sud-Ouest.
21:15 Ils sont venus des quatre coins du monde.
21:17 Négociants, importateurs, journalistes,
21:20 tous se sont donnés rendez-vous pour découvrir en avant-première
21:24 le millésime 2023.
21:25 – Les premiers retours sont bons.
21:27 Je pense que ce millésime est très bien, très frais.
21:30 Il y a une magnifique énergie qui se dégage
21:32 et je pense qu'il y a beaucoup de promesses et d'avantages.
21:35 – Au hangar 14, près de 130 domaines,
21:38 membres de l'Union des grands crus de Bordeaux,
21:40 se sont retrouvés à l'occasion de la semaine des primeurs.
21:43 Un rendez-vous incontournable pour la filière,
21:46 même si cette année, les ventes s'annoncent moins importantes.
21:49 – On sent que là, ça a un petit peu baissé,
21:52 mais je reste positive avec un bon millésime,
21:55 avec un bon prix, un bon rythme de sortie.
21:59 On espère redémarrer l'envie d'acheter des primeurs.
22:03 – Lié notamment au marché asiatique,
22:05 ce ralentissement sur les six derniers mois
22:07 entraîne une baisse des prix,
22:08 entre 10 et 15 % selon le président de l'Union des grands crus de Bordeaux.
22:13 – Les grands crus représentent environ 1,5 milliard d'euros exportés.
22:17 Mais c'est sûr que si on regarde dans le rétroviseur à court terme,
22:20 les six derniers mois ont été ralentis,
22:22 mais j'ai envie de dire, comme partout,
22:24 que ce soit dans les secteurs automobiles, la promotion immobilière,
22:28 ou même plus généralement le marché du luxe,
22:30 vous avez un ralentissement.
22:32 Donc il faut regarder ça sur le long terme,
22:34 il y a beaucoup de signaux positifs.
22:35 – Des signaux positifs mis tout de même en avant durant cette semaine,
22:39 car après la grande dégustation ce lundi,
22:41 la place à la découverte au cœur du vignoble,
22:44 au sein de six châteaux membres de l'Union des grands crus.
22:47 – Plongeons-nous maintenant dans un entraînement exclusif
22:51 de la Patrouille de France en Corse.
22:53 Chaque année, les pilotes de la patrouille sont présents
22:56 sur le tarmac de la base aérienne de Venti de Cerrisso Lenzara en Haute-Corse.
23:01 Lors de cette session, ils se préparent au survol maritime,
23:05 une expérience unique au nombre des filles, vous allez le voir,
23:07 c'est une étape clé pour les pilotes avant leur participation
23:11 aux rendez-vous nationaux et internationaux.
23:13 Pour l'occasion, le lieutenant-colonel Nicolas Mimari,
23:16 directeur des équipes de présentation de l'armée de l'air et de l'espace,
23:19 était au micro de notre partenaire Télé-Payset.
23:22 Je vous propose de l'écouter.
23:24 – Il y a deux objectifs, le premier c'est de poursuivre l'entraînement
23:27 à la démonstration de la Patrouille de France
23:29 et le deuxième qui est très spécifique,
23:31 c'est de s'entraîner au vol maritime, au-dessus de l'eau,
23:35 sur une surface plane où nous n'avons pas de repères,
23:37 ni géographiques, ni topographiques.
23:39 Il y a de nombreux pièges et c'est bien pour ça qu'on vient ici,
23:42 c'est pour s'entraîner et se préparer aux nombreux mitimes plages
23:45 qu'on aura tout au long de la saison.
23:47 Il peut y avoir des problèmes d'absence de vent, de mer, d'huile,
23:51 pas de repères, pas de vagues et c'est toute la complexité de ce survol
23:55 que l'on vient travailler.
23:57 – C'est une tradition dans le Finistère,
24:00 le printemps des sonneurs lance la saison des festenoses,
24:04 une fête locale reconnue au patrimoine culturel de l'UNESCO.
24:08 Et à Brest, ils étaient des milliers à pouvoir profiter de la musique bretonne.
24:12 Tout le monde a été convié à cette fête et dans la bonne humeur,
24:14 vous allez le voir, un reportage de nos partenaires TBO et TBSUD.
24:18 Sur place, ce sont les chaînes du groupe Le Télégramme.
24:21 [Musique]
24:23 – Quand le muse Bignou bombarde au raisonné,
24:25 à l'occasion du printemps des sonneurs,
24:27 une dizaine de baguettes de chansons de données
24:29 rendez-vous dans la ville du Ponant,
24:31 l'occasion de célébrer la culture bretonne.
24:33 – Chaque baguette, un petit peu, ça touche, ça touche personnel,
24:35 donc nous on essaie de montrer la nôtre.
24:37 Depuis 26 ans maintenant, le public est toujours là en ombre,
24:40 donc oui, c'est un bonheur.
24:42 L'étape que tout le monde attend un petit peu, c'est le grand défilé,
24:44 donc là, ça permet justement de voir tous les groupes présents.
24:46 – Un défilé qui a attiré de nombreuses personnes,
24:49 de l'amateur au néophyte, s'il en avait pour tous les goûts,
24:51 c'était également l'occasion de découvrir l'ensemble des baguettes réunies ce samedi.
24:55 – Moi, je suis d'ici, mais c'est bien que quand il y a du monde qui vient d'autre part,
25:00 ils puissent aussi découvrir la culture bretonne,
25:03 voir des baguettes comme ça défiler, c'est quand même une expérience assez sympa.
25:06 – Je trouve que la musique bretonne, c'est notre patrimoine,
25:10 donc c'est important de transmettre aussi aux enfants notre culture, la culture bretonne.
25:16 – J'ai honte de se faire que tu parties de Baguette Kemper,
25:18 et c'est vrai que souvent on vient le voir, mais là il ne participe pas,
25:21 mais du coup on est venus quand même.
25:23 – Un premier défilé de l'année parmi les multiples fêtes
25:26 qu'on peut retrouver en Bretagne, c'est le début de la saison.
25:29 Le temps d'une journée presse est devenu un festenose à ciel ouvert.
25:32 Une fête qui s'est terminée tard dans la nuit place Wilson.
25:35 – Voilà, c'est la fin de cette édition, merci à vous de nous avoir suivis,
25:39 on se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:44 Au revoir à tous.
25:44 [Générique]