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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Julian Bugier, journaliste du JT de 13h du lundi au vendredi sur France 2, pour l'édition spéciale Notre Dame en direct de la Cathédrale Notre Dame de Paris le 8 décembre avec Stéphane Bern.

Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct
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Transcription
00:00 - Julien Bugier, normalement... - Vous avez changé de générique, non ?
00:11 - Non, c'est pas bon. - Non, c'est le mien, ça.
00:14 - Normalement, à cette heure-ci, vous devriez être en conférence de rédaction, non ?
00:17 - J'en sors. - Ah, vous en sortez. - Voilà, j'en sors.
00:19 - Donc vous savez déjà par quoi vous allez ouvrir votre journal, par exemple ?
00:22 - L'ouverture, pas encore, mais on sait ce qu'on va mettre dans le journal,
00:24 puisqu'on a lancé les sujets, là, il y a à peu près une heure.
00:27 On a fait notre réunion de rédaction avec les équipes,
00:30 et c'est vrai que le 13h a cette particularité d'être d'abord une course de fond,
00:37 parce que ça recommence tous les jours, avec 40 minutes de journal tous les jours,
00:41 mais il faut aller vite, donc c'est aussi un spring,
00:43 parce qu'on lance les sujets le matin à 7h, 7h30, et ils doivent être prêts, évidemment, à 13h.
00:48 - Et alors, Julien, parlez à l'instant des audiences, les vôtres sont stables,
00:53 depuis la rentrée, 2,4 millions de téléspectateurs,
00:56 ce qui représente 22% du public présent devant la télé à cette heure-là.
01:00 Hier, qu'est-ce qu'a fait le 13h, Julien ?
01:02 - On était dans la moyenne, Thomas, 2,195,000 téléspectateurs, 21,5% de part de machin.
01:08 - On était un peu en dessous de la moyenne.
01:10 - C'est assez stable, globalement, aux 13h, les mouvements d'ailleurs sont assez lents,
01:15 c'est dur de faire bouger les habitudes des téléspectateurs à cette heure-là,
01:18 mais vous avez réussi petit à petit.
01:20 - Surtout à la mi-journée, parce que c'est vrai que les habitudes de consommation...
01:24 On voit que le soir, par exemple, on a des habitudes de consommation
01:27 qui peuvent changer assez rapidement par rapport à ce qui se faisait il y a 10 ou 20 ans,
01:30 d'abord parce que la concurrence est plus importante,
01:32 et parce que le public est plus volatile.
01:35 On regarde une fiction sur la 1, on regarde une fiction sur la 2,
01:38 on regarde une émission de divertissement sur la 3, et ainsi de suite, et ainsi de suite.
01:42 Et il y a plus de similitudes entre les offres du soir.
01:49 À la mi-journée, c'est plus compliqué.
01:51 À la mi-journée, il y a des habitudes, il y a un jeu qui est présenté par Reichman sur la 1,
01:54 qui n'a pas bougé depuis, je crois, 30 ans, 33 ans,
01:57 qui fait des scores d'audience absolument incroyables,
02:01 et nous, en France, on a un jeu qui maintenant performe mieux,
02:04 qui est incarné par Jary, qui a gagné quelques parts de marché.
02:07 Je dis ça parce que ça aide, en fait, il y a un aspect mécanique qui fait que le programme...
02:12 - Vous êtes davantage porté aujourd'hui par Jary ?
02:14 - On est un petit peu plus porté qu'on l'était auparavant, depuis le début de la saison,
02:18 mais c'est vrai qu'on a fait un gros boulot depuis maintenant 3 ans,
02:21 où on a changé la tonalité du journal de 13h,
02:26 et ça fonctionne, on a gagné 3 points de parts de marché en 3 ans,
02:28 donc ça c'est une vraie satisfaction.
02:30 - Vous vous êtes rapproché en audience de TF1,
02:33 l'écart s'est un peu resserré depuis quelques années, depuis que vous y êtes.
02:36 Vous vous êtes rapproché aussi dans le contenu,
02:38 avec beaucoup de sujets de proximité, beaucoup de sujets en région.
02:41 J'ai regardé hier sur les 12 reportages de votre 13h,
02:44 il y en avait 10 qui concernaient la France,
02:46 il y a beaucoup de sujets sur la consommation, sur la découverte, sur le patrimoine.
02:50 Vous qui avez aussi présenté le 20h, vous avez un élément de comparaison,
02:54 il y a une couleur qui est très différente dans le 13h, c'est particulier.
02:57 - Moi j'ai toujours pensé, et la direction de l'info était d'accord sur le constat aussi,
03:01 j'ai toujours pensé que l'offre d'info doit être complémentaire sur la 2.
03:05 Il y a Télématin, il y a le journal de la mi-journée qui est le 13h,
03:09 il y a le 20h, il y a Envoyé spécial, il y a Complément d'enquête,
03:12 il y a 13h15, il y a 20h30 le dimanche qui est plus porté sur la culture et le cinéma.
03:15 Voilà, chacun a son identité et cette offre elle est complémentaire.
03:18 Chaque édition doit avoir sa singularité.
03:20 - Mais vous n'avez pas peur de trop ressembler à celui de TF1 ?
03:22 - Non, parce qu'on pourrait dire qu'à contrario, ils nous ressemblent de plus en plus,
03:25 ils font de plus en plus d'actualité, ils font de plus en plus de consommation,
03:28 ils font de plus en plus d'international, oui c'est vrai, ils en font de plus en plus.
03:33 Donc je ne sais pas, voilà, moi ma boussole c'est de ne pas regarder ce que fait la concurrence,
03:38 c'est de construire un journal qui correspond à un temps d'écoute,
03:41 et qui correspond à ce qu'est l'ADN du service public aussi,
03:44 c'est-à-dire un contrat d'info avec le téléspectateur,
03:47 où le téléspectateur s'y retrouve et à son quart d'heure,
03:50 c'est 20 minutes d'information, et après lui proposer des ouvertures,
03:54 des ouvertures sur la France ou sur le monde,
03:56 avec toujours cet esprit de remettre la consommation qui est vraiment au cœur des préoccupations des Français,
04:00 au cœur du journal, et puis aussi de raconter la France en mouvement,
04:04 la France qui évolue, que ce soit sur des sujets de société ou des sujets de patrimoniaux ou de transmission.
04:09 Et là où vous vous démarquez, c'est avec vos éditions spéciales,
04:12 vous délocalisez régulièrement votre journal, notamment bientôt à Notre-Dame.
04:16 C'est vrai, on est très fiers de ça.
04:17 Et on va en reparler dans un instant après la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne.
04:20 A tout de suite sur Europe.
04:21 Culture Média sur Europe 1, Thomas Hilde ce matin, vous recevez Julien Bugier,
04:25 présentateur du 13h de France 2, avec une édition spéciale consacrée à Notre-Dame,
04:29 le 8 décembre prochain.
04:31 Oui, le 8 décembre prochain, vous ne serez pas dans le studio de France Télévisions,
04:35 vous allez vous installer directement sur le parvis, c'est ça ?
04:37 Sur le parvis, à l'intérieur de la cathédrale, ça sera la première fois depuis l'incendie
04:41 et le début des travaux qu'il y a une émission de télévision qui sera en direct à l'intérieur.
04:44 Alors pourquoi le 8 ? Parce qu'on sera à un an, jour pour jour,
04:49 de la réouverture au public, qui sera vraiment un événement mondial.
04:52 D'accord. Et alors qu'est-ce que ça change d'être en direct de Notre-Dame ce jour-là ?
04:56 Est-ce que c'est pour marquer le coup ? C'est pour événementialiser aussi votre journal ?
05:01 Je crois que d'abord il y a un symbole et un attachement viscéral de tous les Français.
05:06 Et même à l'international, on l'a vu au moment de l'incendie.
05:09 L'élan de solidarité, les dons qui ont été considérables.
05:13 Et puis le public qui continue à être très très nombreux.
05:16 Je ne sais pas si vous avez l'occasion d'y aller parfois, mais vous allez sur le parvis autour de Notre-Dame.
05:20 Il y a des millions de gens qui viennent prendre Notre-Dame en photo, on en parle dans le monde entier.
05:24 Donc on avait envie de marquer le coup parce que Notre-Dame fait partie de la famille, un peu comme la tour Eiffel.
05:29 Vous serez en public du coup ?
05:31 Un bâtiment millénaire et qui, souvenez-vous, quand il y a eu l'incendie et qu'il y a eu cette idée de reconstruire en 4 ans et demi, 5 ans la cathédrale,
05:40 tout le monde a dit "c'est n'importe quoi, on n'y arrivera pas".
05:42 Les plus grands ingénieurs de France et architectes ont dit "il faudra 20 ou 30 ans, mais on va y arriver".
05:46 Et j'ai pu la visiter, c'est somptueux.
05:49 Elle est encore plus belle qu'elle ne l'était avant l'incendie, donc c'est tout ça qu'on découvrira en direct.
05:54 Alors en public, partiellement, il y aura le public, c'est-à-dire les touristes qui seront là.
05:59 Il y aura un libre accès sur le parvis devant Notre-Dame.
06:01 Et puis quand on rentrera à l'intérieur, évidemment, il y a un protocole de sécurité, donc on sera avec les invités.
06:06 Mais il y aura quand même un public, parce que ce qu'on avait envie de faire, c'est de mettre à l'honneur tous ces artisans,
06:11 ces compagnons du devoir qui travaillent maintenant depuis 4 ans à l'intérieur de Notre-Dame.
06:15 Il y a entre 500 et 3000 personnes qui travaillent tous les jours à Notre-Dame.
06:20 Il faut vraiment le voir pour le croire, c'est un village dans la ville qui travaille du matin au soir, 24h/24, 7j/7.
06:27 Et donc on avait aussi envie de leur rendre hommage, donc ils seront présents au moment du 13h, sous la nef de Notre-Dame.
06:34 - Et là, la cathédrale a retrouvé sa charpente.
06:37 Vous savez si le coq trônera à nouveau en haut de la flèche le 8 décembre ?
06:43 - J'ai pas de scoop à vous révéler, mais voilà, il y a une interrogation.
06:47 Il se peut que le... En tout cas, c'est la question que j'ai posée, pour l'instant j'ai pas eu la réponse.
06:53 - Vous l'espérez aussi, évidemment.
06:55 - Le coq sera remis... En tout cas, j'ai pu monter dans les étages et prendre l'ascenseur qui accompagne l'échafaudage de la flèche.
07:02 C'est un travail, mais il faut s'imaginer, les outils d'époque ont été reconstruits pour pouvoir faire...
07:09 Des chaînes centenaires de la France entière ont été abattues, il a fallu les faire venir par barge.
07:16 Il y a une grue, qui est l'une des plus grandes grues d'Europe.
07:19 Et après c'est vissé, boulonné, c'est un travail considérable.
07:23 - Et il y aura des invités, dont monsieur Patrimoine, notre voisin de bureau européen, Stéphane Bern.
07:27 Il sera votre expert aussi sur place ?
07:29 - Oui, alors Stéphane, il ne sera pas avec moi physiquement, mais il nous fera vivre...
07:33 Ça c'est une petite surprise qu'on fait aux téléspectateurs de France 2, il sera là.
07:37 Il nous fera vivre, découvrir ou redécouvrir, pour ceux qui connaissent, les trésors de Notre-Dame.
07:42 Voilà, il y en a un certain nombre, il y a une grande exposition en ce moment au musée du Louvre,
07:46 qui abrite justement les trésors de Notre-Dame et les reliques de Notre-Dame.
07:49 Voilà, c'est aussi mille ans d'histoire qui sont racontées, donc Stéphane sera là pour en parler.
07:52 Et on a un invité surprise, je peux vous le révéler aujourd'hui sur Europe 1, c'est Vianney.
07:58 Vianney qui sera avec nous à Notre-Dame. Pourquoi ? Parce que c'est le week-end du Téléthon, ça c'est un hasard.
08:04 Et donc Vianney est le parrain du Téléthon, et Notre-Dame il y est très attaché.
08:08 Il avait participé au grand concours et au concert qu'on avait fait sur France 2 au moment de l'incendie,
08:13 pour lever des fonds pour Notre-Dame. Il était là à ce moment-là,
08:16 et il avait envie d'être là avec nous pour cette émission spéciale.
08:19 Au passage, Vianney, il sera aussi lundi dans Culture Média pour un petit live notamment.
08:24 Et alors depuis la rentrée, vous avez fait cinq éditions spéciales, j'ai compté, en prime ou en journée,
08:29 après le séisme au Maroc, lors de la visite de Charles III, du pape à Marseille,
08:33 sur le conflit Israël-Hamas, sur le 11 novembre.
08:35 Vous êtes devenu un peu le monsieur édition spéciale de France 2 ?
08:38 C'est vrai, c'est un exercice que j'adore, qui est très complémentaire du journal,
08:44 sur des sujets assez différents. C'est vrai que là, quand vous passez en revue les éditions spéciales
08:48 qu'on a faites depuis le début de la saison, il y a des trucs très différents.
08:52 Il y a des émissions sur l'histoire, il y a des émissions très actues,
08:55 il y a des émissions qui sont plus du domaine de la découverte,
09:00 et puis le patrimonial, parce que le 11 novembre, par exemple,
09:02 est une émission aussi qui raconte et qui fédère les Français autour d'une date importante.
09:07 Et c'est vrai qu'on vous sent très à l'aise sur cet exercice-là,
09:10 il y a juste une chose qu'on ne vous confie pas encore, ce sont les soirées électorales.
09:14 J'imagine pourtant que c'est un exercice qui vous plairait,
09:16 parce que vous êtes passionné de politique aussi.
09:18 Oui, c'est vrai, mais je ne me suis jamais posé la question,
09:20 parce que c'est vrai qu'historiquement, il y a une règle à France 2,
09:24 c'est que les soirées électorales sont portées par les deux présentateurs ou présentatrices du 20h.
09:29 En l'occurrence Anne-Sophie Lapique et Laurent Delahousse,
09:32 c'est un truc qui a un héritage depuis de longues années.
09:34 Donc moi je suis ravi, j'ai mon exercice à moi qui sont les éditions spéciales,
09:38 et qui au-delà de l'exercice journalistique, sont des moments,
09:41 je le dis souvent mais je le répète à votre micro,
09:43 parce que ce sont des moments que j'aime beaucoup,
09:45 ce sont des moments qui fédèrent les Français.
09:47 Il y a l'espace d'un instant, l'espace d'une émission, l'espace d'une journée,
09:51 il n'y a plus de clivage, il n'y a plus de polarité,
09:53 qui est un peu ce qui abîme aujourd'hui notre pays et la société.
09:57 Et on se retrouve, que ce soit autour du foot, autour du roi,
10:02 on peut amuser certains, on peut critiquer, mais c'est amusant quand même,
10:07 il y a une curiosité, ce sont des grands moments qui fédèrent les Français,
10:10 et ça je suis très fier de le porter.
10:12 - On va aller faire un petit tour dans un instant dans votre carrière aussi,
10:15 Julien Bugier, vous aurez le droit à notre test de popularité également.
10:18 - Mais on va surtout vous offrir la possibilité d'assister à un journal,
10:21 et quel journal Julien ? Dans un instant, le journal des médias de Julien Pichenay,
10:26 et vous entendrez notamment Pascal Obispo, qui évoquera très ému la surprise
10:30 que lui a faite Nagui pour ses 30 ans de carrière.
10:33 Ça va se passer ce soir sur France 3, à tout de suite sur Europe.
10:36 Et Culture Média continue sur Europe, avec Thomas Hill,
10:39 avec votre invité Thomas, vous recevez Julien Bugier.
10:41 - Le présentateur du 13h de France 2, et c'est l'heure de votre test de popularité, Julien.
10:46 - Je suis très bien.
10:47 - Le principe il est très simple, c'est notre journaliste Alexandre Omar,
10:50 qui est allé dans la rue avec une jolie photo de vous,
10:52 pour voir si les gens vous reconnaissent au premier coup d'œil.
10:55 Écoutez ce qu'ils disent.
10:56 - Julien Bugier, qui présente le 20h sur France 2.
10:59 - C'est un acteur je crois.
11:00 - C'est un présentateur télé.
11:01 - Moi j'aurais plus pensé à un grand chef d'entreprise.
11:03 - Ah oui, c'est pas du tout.
11:04 - Julien Bugier, il présente la télé.
11:06 - C'est Julien Bugier, direct politicien.
11:08 - Présentateur France 2.
11:10 - Je ne sais pas si c'est journaliste ou politique.
11:12 - Il présente l'actualité.
11:13 - Comment vous le trouvez à l'antenne ?
11:14 - C'est un bon présentateur.
11:15 - Charismatique.
11:16 - Je trouve élégant moi quand il présente.
11:17 - Sans regard, il est vif, et il pose les questions qu'il faut.
11:22 - Est-ce qu'il pourrait être parfois un petit peu plus incisif ou pas ?
11:25 C'est quelqu'un qui est, je pense quand même pas mal dans l'inconciliation.
11:28 - Il présente bien.
11:29 - Il est souriant et agréable.
11:30 - Charmant.
11:31 - Je pense que Julien Bugier pourrait être plus proche des régions,
11:35 et des jeunes des régions.
11:36 - Captivant.
11:37 - Extrêmement à l'aise et qui connaît bien ses sujets.
11:40 - Ça vous leur a fait filer du pognon !
11:42 - Rien du tout, je vous promets.
11:44 On ne sélectionne pas du tout les gens, vous en êtes témoin.
11:47 - Je suis flat et c'est sympa.
11:49 - Qu'est-ce que vous retenez de tout ça ?
11:51 - Bah rien.
11:52 Le fait d'abord que les gens mettent un nom sur un visage,
11:55 parce que...
11:56 - Ça met du temps ça.
11:58 - Ça met du temps, ouais.
11:59 Ça met du temps, c'est-à-dire que pendant des années, des années,
12:01 je faisais le 20h en numéro 2, j'avais tout un tas d'émissions,
12:05 j'étais quand même là depuis un certain temps, depuis plus de 10 ans,
12:08 et les gens avaient du mal à me reconnaître,
12:09 donc de temps en temps, quelqu'un me disait "Ah mais on était au collège ensemble !"
12:12 "Ah mais je vous connais, vous êtes deux !"
12:14 "On se connaît !"
12:15 "Non, non, pas du tout, vous m'avez vu à la télévision."
12:17 Et puis, je vais vous raconter une anecdote marrante,
12:19 un jour j'étais invité des Grosses Têtes de Laurent Ruquier,
12:21 j'étais l'invité mystère,
12:23 donc j'étais caché, chacun devait deviner,
12:25 et au moment où il y a eu la révélation que c'était moi,
12:28 il y a Kersaudon qui dit "Mais je le connais pas celui-là, il sort d'où ?"
12:31 C'est très agréable.
12:33 - Donc vous voyez, ça met sur avis de ces petits extraits.
12:37 - Allez, un petit souvenir, écoutez ça.
12:39 - C'est avec un peu d'émotion que je remercie aussi
12:42 cette incroyable rédaction qui m'a accueilli pendant cette année intense.
12:45 Bravo pour son engagement, toujours impeccable, malgré la tempête.
12:48 Vous avez évidemment mon soutien.
12:50 Europe 1 est une maison formidable, qui a vu passer les plus grands.
12:53 C'est un honneur d'en avoir été l'une des voix pendant cette année.
12:56 Vive la radio, vive le journalisme d'information,
12:58 vive Europe 1, et merci à vous pour votre fidélité.
13:01 - C'était le 1er juillet 2021, votre dernière à l'animation de l'autre soir.
13:05 - C'est vrai, ça a été une aventure un peu courte, parce que j'avais passé...
13:07 C'était mon rêve de travailler pour Europe 1.
13:09 Moi je suis un enfant Europe 1, j'écoutais ça quand j'étais gamin,
13:11 pas que, mais beaucoup Europe 1, et donc c'était El Khabash,
13:15 je vais pas vous refaire le film, vous le connaissez,
13:17 et quand on m'a proposé le 18-20, waouh !
13:19 Donc ça a été un an, un an intense, un an super,
13:22 avec des belles rencontres comme Anissa, qui est ici en plateau avec nous aujourd'hui.
13:25 - Vous travaillez ensemble à l'époque.
13:26 - C'était trop court, voilà.
13:27 - Et vous avez dû quitter Europe 1 pour vous consacrer pleinement au JT de 13 heures,
13:30 ça c'est un moment où vous avez essayé de faire les deux à la fois,
13:32 c'était trop long.
13:33 - J'ai fait les deux pendant 6 mois, mais bon, c'était un peu ingérable,
13:35 vous l'imaginez, et puis moi je suis quelqu'un qui aime bien faire les choses conscientieusement
13:38 et avec professionnalisme, et là faire les deux, bon, c'était compliqué.
13:41 - Est-ce que ça vous manque, la radio ? Parce que vous avez une voix de radio,
13:44 on vous l'a déjà souvent dit, est-ce que c'est un exercice vers lequel vous aimeriez revenir ?
13:48 - C'est surtout un exercice que j'ai pleinement découvert,
13:50 parce que j'avais déjà fait beaucoup de radio à Bloomberg,
13:52 mais c'était dans une autre ville quand j'étais jeune,
13:55 j'avais fait des remplacements ici ou là, d'ailleurs à Europe 1,
13:58 et pendant cette année du 18-20, j'ai vraiment adoré,
14:01 c'était une expérience formidable parce que la radio offre une liberté
14:04 et un ton qui permet au fond d'être un peu plus soi-même qu'à la télévision,
14:08 d'avoir plus de réparti, plus de naturel,
14:11 et qui permet de traiter tout, presque sans tabou.
14:13 On oublie en fait qu'il y a un auditeur qui nous écoute au bout du micro,
14:16 à la différence de la télévision, où physiquement il y a déjà du monde en plateau.
14:19 - C'est un petit regret que vous avez par rapport au 13h,
14:21 justement de ne pas toujours pouvoir montrer autant que vous le voudriez,
14:24 votre personnalité, très cadré comme exercice.
14:26 - Au contraire, le 13h a permis à ce que je me révèle, au fond.
14:30 Dans le 20h, j'étais plus dans un rôle,
14:32 dans le 13h, c'est moi qui suis à l'antenne,
14:34 d'abord parce qu'on a engagé un changement dans la ligne éditoriale,
14:39 mais aussi dans le ton du 13h, avec des chroniques qui me permettent
14:42 d'avoir un échange, d'être plus naturel, d'être plus spontané,
14:44 et puis l'humeur qu'on veut dégager aussi de ce 13h, du sérieux,
14:47 mais aussi de la bonne humeur d'une certaine manière, et ça, ça me ressemble.
14:51 - Et on vous retrouve tous les jours à 13h sur France 2.
14:54 On va revenir dans quelques instants, Julien Bugé,
14:56 on va parler sport et médias avec Sacha Nokovitch.
14:59 A tout de suite sur Orpins.

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