• il y a 2 ans
Michaël Prazan, journaliste, écrivain et réalisateur, était l'invité de BFMTV ce dimanche matin. 

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Transcription
00:00 - Oui, enfin en tout cas ces mises en scène, bien entendu, ils ont aussi...
00:04 Bon, c'est compliqué de parler à tout le monde.
00:08 Alors il faut parler au soutien, il faut parler à la rue Arabe,
00:12 il faut parler aux Palestiniens de Cisjordanie, il faut parler aux chancelleries étrangères.
00:18 Donc il y a nécessairement des discours qui sont un peu contradictoires.
00:23 Les chancelleries étrangères et occidentales notamment
00:26 ont été stupéfaites et extraordinairement choquées par les massacres,
00:29 les pogroms du 7 octobre dernier.
00:32 Donc aujourd'hui, une petite marque de soutien en prenant la main d'un otage,
00:38 en le raccompagnant de manière visuellement, en tout cas ostensiblement chaleureuse,
00:43 ça ne fait pas de mal, ça ne mange pas de pain.
00:46 - Et c'est pensé, c'est réfléchi par le Hamas ?
00:48 - Bien évidemment !
00:49 On avait déjà eu d'ailleurs cette première scène, vous savez,
00:52 où ils étaient très proches de ces deux femmes très âgées américaines
00:57 qui avaient été les premières libérations entre leurs mains.
01:01 Donc oui, tout ça est évidemment de la mise en scène,
01:04 mais encore une fois, il est toujours très très difficile de parler à tout le monde.
01:07 Donc on ne peut le faire qu'en décalé,
01:09 à la fois créer des embarras, créer des retards, créer des pressions.
01:14 Ça, c'est destiné évidemment au soutien palestinien, à la rue Arabe,
01:19 au soutien du maire général du Hamas.
01:21 Et puis, prendre la main d'un otage,
01:22 c'est destiné aux Américains et puis aux Qataris éventuellement.

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