• l’année dernière
Avant de partir en tournée dans toute la France pour son nouvel album "Crash cœur", Eddy de Pretto vient nous rencontrer au studio 104. Le tout dans une ambiance jazz et soul avec la chanteuse Sarah McCoy.

retrouvez le Grand dimanche soir sur le site de France Inter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/par-jupiter

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Amusant
Transcription
00:00:00 En public et en direct du studio 104 de la maison de la radio et de la musique, vous allez vivre le grand dimanche soir.
00:00:08 Parce que c'est notre projet !
00:00:11 Deux heures de rires, d'émotions et de musique avec...
00:00:16 Julien Darnot !
00:00:19 Guillaume Meurice !
00:00:23 Émeric Lomprey !
00:00:29 Chewbacca !
00:00:32 Constance !
00:00:35 Rao Rama !
00:00:39 Isabelle Sorante !
00:00:42 Et Frédéric Promet !
00:00:46 Et bien sûr, la reine de la satire politique, la queen de la rigolade, celle qui, pendant la tempête, n'a su tenir la barre de rire...
00:00:55 Charline Vanhoenacker !
00:00:59 Le grand dimanche soir...
00:01:02 sur France Inter !
00:01:08 Bonsoir la France Inter !
00:01:16 C'est bon de vous retrouver en public.
00:01:21 C'est courageux d'être venu !
00:01:23 Prenez quand même deux minutes pour repérer les sorties de secours, si vous voulez.
00:01:28 Merci à vous et merci à nos auditeurs/auditrices, toujours plus nombreux, nombreuses.
00:01:33 On a élargi notre public jusqu'à la police judiciaire, maintenant, qui nous écoute, on les salue.
00:01:39 Voilà, c'est l'occasion de faire un petit mot de bienvenue aux plus gros contingents de nouveaux auditeurs.
00:01:45 Bienvenue à toute l'extrême droite, aussi !
00:01:48 Parce qu'on a constaté que depuis un mois, aucune vanne ne vous échappe.
00:01:53 Vraiment, vous nous écoutez avec beaucoup d'acuité.
00:01:56 Merci pour la qualité d'écoute.
00:01:59 Comme ça, dans le détail, c'est important.
00:02:01 Alors, vous nous écoutez pour savoir à quel moment vous allez porter plainte, certes, mais vous êtes là, c'est déjà beaucoup.
00:02:06 Comme quoi, on remplit notre mission de service public.
00:02:09 On parle à tout le monde.
00:02:11 Alors, je pense juste qu'il y a un petit malentendu entre nous.
00:02:15 (Applaudissements)
00:02:20 Il y a un petit malentendu, quand même, que je souhaite dissiper.
00:02:23 Ceux qui nous écoutent au premier degré font l'amalgame entre humoriste et journaliste.
00:02:30 D'où vient cette confusion ?
00:02:33 La différence est pourtant claire.
00:02:34 Prenez Christophe Barbier, par exemple.
00:02:36 Eh ben, il est jour...
00:02:38 (Rires)
00:02:40 Non, en fait, ça reste, je ne l'ai jamais réussi à savoir.
00:02:42 Dans le fond, c'est peut-être pour ça que je l'aime beaucoup.
00:02:44 C'est ce qui m'a toujours fait rire.
00:02:46 J'avoue que je suis peut-être un petit peu pour quelque chose dans cette confusion,
00:02:48 puisque j'ai été journaliste, et maintenant, je fais des blagues.
00:02:52 En revanche, vous ne verrez jamais un humoriste devenir journaliste.
00:02:55 C'est-à-dire qu'il y a un ordre des choses.
00:02:57 C'est comme les politiques et la justice.
00:02:59 D'abord, ils sont élus.
00:03:01 Ensuite, ils sont condamnés.
00:03:03 C'est rarement l'inverse, quand même.
00:03:05 Évidemment, quand on écoute les journaux, on aimerait que les infos, ce soit du second degré,
00:03:09 qu'à la fin de son journal, Anne-Sophie Lapix nous disent
00:03:11 « Mais non ! Bruno Le Maire n'a pas dit qu'il allait réduire la durée d'indemnisation au chômage du seigneur ! »
00:03:17 Je vous ai bien eues !
00:03:19 Allez, tout de suite, la météo !
00:03:21 Bon, non, malheureusement, c'est le cas.
00:03:23 En revanche, il y a peut-être des gens qui sortent d'un spectacle comique en disant
00:03:27 « C'était pas mal, mais j'aurais aimé en savoir plus sur l'utilisation du glyphosate dans le secteur agricole. »
00:03:33 Complètement !
00:03:35 Ah, puis ces chiffres sur l'inflation m'ont semblé assez approximatifs, j'ai trouvé.
00:03:39 Mais surtout, je rappelle que les humoristes ne peuvent pas travailler s'il n'y a pas les journalistes.
00:03:43 Regardez Mediapart. S'ils n'étaient pas là, on perd 90% de nos blagues sur Sarkozy.
00:03:49 Imaginez le manque à gagner, quand même.
00:03:51 Les journalistes ont une carte de presse qui atteste de leur fonction.
00:03:54 Il faudrait peut-être inventer une carte d'humoriste, comme ça on pourrait s'identifier.
00:03:58 Et toi, tu bosses sur quoi ?
00:03:59 Moi, je suis dans la satire politique. Et toi ?
00:04:01 Moi, je suis dans l'humour décalé, qui dénonce avec qu'un début et puis rarement une fin.
00:04:07 Ah, super ! Bonne journée, Emmerich !
00:04:09 (Rires)
00:04:11 Voilà, en tout cas...
00:04:13 (Applaudissements)
00:04:15 On est très heureux de vous retrouver dans des conditions normales,
00:04:18 parce qu'aujourd'hui, 40 ans après Pierre Desproges, si on doit arriver sur scène et demander
00:04:23 « Y a-t-il des gens dans la salle ? Vous pouvez rester ? »
00:04:26 Alors, y a des gens dans la salle ?
00:04:28 (Acclamations)
00:04:30 Alors, tout peut recommencer !
00:04:32 (Applaudissements)
00:04:43 Vous avez passé un bon week-end dans cette troupe, là ?
00:04:46 Ben ouais, moi je suis allée marcher avec Frédéric Fromet, contre les violences faites aux femmes.
00:04:50 Oui, et moi je vous attendais place de la République avec du vin chaud,
00:04:53 et rien à voir avec mon alcoolisme et le fait que je ne sais pas marcher.
00:04:56 D'accord. Et vous, Emmerich, vous avez fait quoi ce week-end ?
00:04:59 Ce week-end, j'ai joué en Bretagne.
00:05:01 Ah, et alors ?
00:05:02 Ben, je m'en souviens pas.
00:05:04 (Rires)
00:05:05 Et vous, Constance ?
00:05:07 Moi, je me suis fait têter les doigts de pied par un fétichiste en Bretagne.
00:05:10 (Rires)
00:05:12 En Bretagne.
00:05:13 Merde !
00:05:14 (Rires)
00:05:16 Et moi, Charline, vous me demandez pas ?
00:05:18 Non, allez !
00:05:19 (Rires)
00:05:20 C'est le moment d'accueillir une merveilleuse artiste,
00:05:24 une chanteuse, autrice, compositrice, pianiste.
00:05:29 On va l'accueillir tout de suite, et puis, Djoubaka va nous en dire un mot.
00:05:32 Je vous demande d'accueillir chez vous, où que vous soyez,
00:05:35 et dans cette salle, Sarah McCoy !
00:05:38 (Applaudissements)
00:05:39 Welcome on stage !
00:05:41 (Applaudissements)
00:05:43 Je suis 204. Djoubaka ?
00:05:45 Eh ben, vous savez, Sarah McCoy a sorti au début de cette année son deuxième album,
00:05:50 "I quite us", "Une grande prêtresse" ou "La papesse",
00:05:53 comme la deuxième carte du tarot, magique.
00:05:56 Donc, après une enfance un peu floue, et pour aux meilleures de sa forme,
00:06:00 on la met derrière un piano qui va devenir son meilleur pote.
00:06:02 Et l'instrument, donc, va la forcer un jour à partir de chez elle.
00:06:07 Elle va faire la route, comme on dit, avec une guitare et son cleps,
00:06:12 elle va faire de la borne, hein. 44 États des États-Unis sur 50.
00:06:17 Donc, elle est musicienne de rue et de vagabondage,
00:06:20 et elle finit par atterrir à la Nouvelle-Orléans, dans le quartier français.
00:06:24 C'est important, parce que vous allez voir que la France, ça marche avec elle.
00:06:27 Et donc, c'est là qu'on la remarque, c'est une du destin.
00:06:30 Il y a un pont, comme ça, invisible vers l'Hexagone,
00:06:32 et elle va débarquer chez nous et laisser personne indifférente, au moins.
00:06:35 Et donc, c'est un autre exilé qui va la prendre sur son aile et devenir son producteur.
00:06:40 C'est le Chili González lui-même, voilà.
00:06:43 Et donc, "I quite us", c'est un disque intime qui parle d'elle,
00:06:46 et de ses fêlures, et parfois, des envies de vengeance.
00:06:50 Et on écoute "Take it all".
00:06:54 [Musique]
00:07:18 [Musique]
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00:10:03 [Musique]
00:10:31 [Musique]
00:10:54 [Applaudissements]
00:10:59 Sarah McFarley, "Take it all", extrait de votre album "High Christmas" qui est disponible.
00:11:08 Bravo, merci Sarah.
00:11:10 Merci.
00:11:11 Vous êtes en tournée en France, vous serez le 9 décembre à Metz, le 19 janvier à Bordeaux,
00:11:16 le 1er février à Nantes.
00:11:18 Vous êtes américaine, mais vous vivez un peu en France, non Sarah ?
00:11:22 Oh oui, je suis dans le coin un petit peu des fois.
00:11:25 [Rires]
00:11:27 [Rires]
00:11:29 Et vous pratiquez de mieux en mieux le français.
00:11:32 Bah merci beaucoup, mais des fois je me trompe, ça dépend.
00:11:36 Oui, l'horreur de la journée, combien de fois, combien de verres après.
00:11:41 [Rires]
00:11:43 On vous retrouvera en deuxième heure, cher Sarah, parce que vous nous offrirez une reprise, je ne dis pas de quoi.
00:11:49 Ce sera après 19h bien sûr.
00:11:52 Merci beaucoup Sarah McCoy.
00:11:54 Merci beaucoup.
00:11:55 Avec nous.
00:11:56 Merci à vous.
00:11:57 [Applaudissements]
00:11:58 On est pas mal sur France Inter.
00:12:00 Faites bien de nous écouter, on ne regrette pas le voyage j'espère.
00:12:04 Alors, rapport aux nouveaux auditeurs qui nous rejoignent depuis quelques temps, suite à quelques péripécipi.
00:12:12 Péripécipi ?
00:12:13 Ça se dit, ça se dit.
00:12:15 Vous devez savoir un truc, le journal des bonnes nouvelles avec Guillaume Meurice.
00:12:19 Ah oui.
00:12:20 Ça n'est pas un vrai journal.
00:12:22 Ah bon ?
00:12:23 Voilà.
00:12:24 Mais même moi je ne le savais pas Charlie.
00:12:25 Je précise parce que parfois c'est confondant, surtout l'envoyé spécial à la fin.
00:12:29 Petite précaution d'usage, merci de nous rejoindre en tout cas sur France Inter.
00:12:33 Allez, c'est l'heure du journal.
00:12:35 [Musique]
00:12:37 Comme disait Richelieu, des grands embrasements naissent de petites étincelles.
00:12:40 Je nous souhaite ces grands embrasements, ils viendront.
00:12:43 Journal des bonnes nouvelles.
00:12:45 Monsieur, il ne vous reste pas un peu d'essence ? On pourrait tout faire cramer.
00:12:48 [Rires]
00:12:50 Et on commence ce journal des bonnes nouvelles par l'information principale de cette édition.
00:12:54 Oui, Jérôme Cahuzac revient !
00:12:57 On l'attendait comme le retour du Messie, le petit prince de la fraude fiscale.
00:13:01 Il est de retour.
00:13:03 En effet, après avoir été condamné pour fraude fiscale en 2018, Jérôme Cahuzac s'apprêterait à faire un retour en politique.
00:13:09 Et on ne l'a pas vu depuis 5 ans celui-ci. Il était aussi bien caché que son pognon finalement.
00:13:13 [Rires]
00:13:15 Et on commence ce journal par l'extrême droite qui remporte l'élection législative aux Pays-Bas.
00:13:20 Youhou !
00:13:21 Non, non, pardon, mais c'est en quoi ? Ce n'est pas une bonne nouvelle.
00:13:24 Si, parce que ce n'est pas en France.
00:13:26 C'est ça la bonne nouvelle.
00:13:28 Vous imaginez si on avait ici des réfugiés qui ont pris vrai dos, dont on la serrait l'étante,
00:13:32 des chaînes de télévision qui parleraient d'antisémitisme couscous,
00:13:35 des manifs de néo-nazis autorisés par la préfecture, des humoristes convoqués par la police.
00:13:38 Ce serait fou !
00:13:41 [Rires]
00:13:43 [Applaudissements]
00:13:46 International encore, le nouveau président argentin, Javier Milet,
00:13:51 veut découper l'État à la tronçonneuse.
00:13:53 Mais pareil, vous imaginez ça en France ?
00:13:55 Si on défonçait les services publics, si on supprimait des postes de profs,
00:13:58 si on fermait des lits d'hôpitaux, si on sucrait la redevance pour le job visuel public.
00:14:01 Vous imaginez ? Si Christophe Béchut était ministre de l'écologie par exemple, ce serait…
00:14:05 Il est ministre de l'écologie.
00:14:07 [Rires]
00:14:08 Très bonne vanne, très bonne vanne, excellent.
00:14:10 Christophe Béchut, mais pas du tout, il est influenceur charisme.
00:14:13 Vous ne connaissez rien, Charlie.
00:14:15 Je sens que vous craquez.
00:14:17 Personne n'a craqué.
00:14:19 Le gouvernement a dégainé cette semaine son 18e, 18e 49.
00:14:24 Et n'oubliez pas que le 20e est gratuit !
00:14:27 Plaisir d'offrir, joie de recevoir.
00:14:30 Anne Hidalgo, elle, elle a admis que les transports ne seraient pas prêts pour les J.O. de Paris 2024.
00:14:35 Non !
00:14:37 [Rires]
00:14:38 La surprise est totale !
00:14:41 C'est pas vrai ! Aïe, aïe, aïe, aïe !
00:14:43 C'est trop ou pas ? Je ne me rends pas compte.
00:14:45 Oui, c'est surtout très mal joué.
00:14:47 On dirait du Anne Hidalgo qui dit qu'elle va à Tahiti pour vérifier les infrastructures de surf.
00:14:51 Quoi ? Parce que ce n'était pas vraiment pour ça, Charline, qu'elle y allait ?
00:14:55 Allez !
00:14:56 Oh là là !
00:14:57 4 ans de cours flanc, le mec.
00:14:59 [Rires]
00:15:00 Agriculture à présent !
00:15:03 Le Parlement européen a enterré un texte qui prévoyait de réduire de moitié l'utilisation des produits phytosanitaires chimiques.
00:15:09 Donc d'ici à 2030.
00:15:11 Et ça c'est une bonne nouvelle, ça ?
00:15:12 Oui, parce que grâce à l'Europe, on ne sait pas quand on va crever, mais au moins on sait de quoi on va crever !
00:15:16 Et puis, bonne nouvelle pour le pluralisme en politique.
00:15:20 Le PRG, parti radical de gauche, va lancer une liste pour les prochaines élections européennes.
00:15:25 Mais non ! Popopopopop, le coup de tonnerre, là !
00:15:29 Ils sont soutenus par qui ?
00:15:31 Bernard Cazeneuve.
00:15:32 Aïe aïe aïe aïe aïe !
00:15:34 Oh la révolution est en route, là !
00:15:36 Elle est en sol ex, mais elle est en route quand même !
00:15:38 Che Guevara, petite bite !
00:15:40 [Rires]
00:15:42 Qu'est-ce qui vous prend, là ?
00:15:43 Pardon.
00:15:44 Non, non, excusez-moi, là, ça va trop loin.
00:15:46 Qu'est-ce qui vous prend ?
00:15:47 Non, non, attendez, attendez !
00:15:49 C'est pas tous les jours qu'on a une nouvelle comme ça.
00:15:52 Si ça se trouve, Marie-Élise Lebranchu, elle va revenir aussi, on sait pas !
00:15:55 Vous avez raison, peut-être.
00:15:56 On va suivre ça de très près, comptez sur nous.
00:15:58 Surtout vous, j'ai l'impression.
00:15:59 Une nouvelle encore, les bureaux de tabac pourront vendre des munitions aux chasseurs à partir de janvier 2024.
00:16:04 Eh oui, attendez ! Ils pourront acheter des cartouches, et des cartouches !
00:16:09 Excellent.
00:16:10 Des cartouches, des cartouches et des cartouches !
00:16:13 Vous faites des jeux de mots, maintenant.
00:16:14 Avant, vous étiez plus virulent sur les chasseurs, me semble-t-il.
00:16:17 Vous avez peur ?
00:16:18 J'ai pas peur. J'ai pas peur, Charline.
00:16:20 J'ai pas peur, j'ai rien contre les alcooliques armés.
00:16:22 J'ai même un ami CRS, figurez-vous.
00:16:24 [Rires]
00:16:25 À Bobigny, un élève de CM2 a sorti un petit pochon rempli de cocaïne lors de la récréation.
00:16:34 Oui, et on salue le neveu de Pierre Palmade.
00:16:36 [Rires]
00:16:37 Et puis, selon une étude publiée dans la revue scientifique de FASB,
00:16:41 FASB, journal, ça se prononce comme on le veut.
00:16:43 Voilà, les vols spatiaux seraient mauvais pour les érections.
00:16:47 Oui.
00:16:48 Nicolas Bedos annule donc sa visite dans la Station Spatiale Internationale.
00:16:52 Et puis, grâce aux chercheurs de l'Université du Texas,
00:16:55 on découvre qu'un cerveau peut désormais vivre en dehors de son corps.
00:16:59 Et grâce à ces news, on apprend qu'un corps peut vivre en dehors de son cerveau.
00:17:02 [Rires]
00:17:03 [Applaudissements]
00:17:04 Alors, attendez, monsieur.
00:17:05 Oui, mais y'a pas que ces news dans la vie, vous allez voir.
00:17:08 [Applaudissements]
00:17:09 Car à propos de cerveau, à la fin de chaque journal, c'est devenu une habitude,
00:17:13 on retrouve notre envoyé spécial, Emmerick Lomprey.
00:17:15 Alors, Emmerick, vous êtes où ?
00:17:17 Je suis au Sénat.
00:17:19 J'enquête sur le sénateur Joël Guerriot, accusé d'avoir drogué une députée.
00:17:24 Ah, très très bien ça.
00:17:25 Oui, en effet, il a lui-même été testé positif à la cocaïne, à la MDMA,
00:17:30 et à divers opiacés.
00:17:31 Alors, qu'avez-vous découvert, Emmerick ?
00:17:33 Bah, que la MDMA, c'est vraiment super.
00:17:35 [Rires]
00:17:36 Hier, j'ai discuté avec une chaise.
00:17:38 Franchement, c'était génial.
00:17:39 Après, y'a un lave-vaisselle, il est égoïste, le lave-vaisselle.
00:17:42 [Rires]
00:17:43 Bon, par contre, pour le crack, en revanche, je le conseille de le prendre bio, le crack.
00:17:47 Attendez, attendez, Emmerick, là, vous avez testé toutes les drogues ?
00:17:51 Mais ouais, mais c'est génial, le Sénat.
00:17:53 Savez-vous que Gérard Larcher, lui, il prend des rillettes en intraveineuse ?
00:17:57 Vous le saviez ?
00:17:58 Attendez, attendez, attendez, Emmerick, vous faites pas vraiment une enquête sur le cas du sénateur ?
00:18:02 On vous avait dit que c'était ça, fallait faire...
00:18:04 Mais vous rigolez !
00:18:05 [Rires]
00:18:07 Je suis un acteur en croix... Mais vous rigolez !
00:18:10 J'ai passé la nuit avec lui, Anouna et Bec Bédé, putain, ils en ont de la bonne, c'est impressionnant !
00:18:15 Bon, allez, on va s'arrêter là, Emmerick, on n'a plus le temps, malheureusement.
00:18:17 On va se retrouver la semaine prochaine.
00:18:18 Mais ouais, c'est cool ! C'est cool, la vache, waouh !
00:18:22 C'est cool, le journaliste de terrain !
00:18:24 [Applaudissements]
00:18:26 Merci, Emmerick, mon frère, merci, Guillaume Meurice.
00:18:30 Et pour le véritable journaliste de terrain, le prochain point sur l'information,
00:18:35 ce sera avec le journal de la rédaction de France Inter à 19h.
00:18:39 Juliette Arnault, parmi les classiques...
00:18:42 Oui !
00:18:43 Ah, vous êtes au taquet, hein !
00:18:45 Elle revient du Sénat, donc elle est au taquet.
00:18:47 [Rires]
00:18:48 Parmi les classiques de la littérature, vous en avez trouvé un qu'on peut lier à un sujet qui est enfin pris à bras-le-corps,
00:18:57 le harcèlement scolaire. Le harcèlement existe-t-il depuis que l'école existe, dans le fond ?
00:19:02 En tout cas, en 1868, date de publication de ce roman d'Alphonse Daudet, on rappelle le papa de la chef de M. Seguin,
00:19:10 la littérature s'était déjà emparée du sujet. Quel roman d'Alphonse Daudet, alors ?
00:19:16 Le petit chose, parce que ce roman qui est largement autobiographique, évoque le harcèlement,
00:19:22 et bien il a pour sous-titre "Histoire d'un enfant".
00:19:25 Le héros va grandir au fil des pages sans jamais savoir devenir adulte.
00:19:31 Mais ce n'est pas seulement pour cette raison, quoique excellente, que j'aime intimement ce livre,
00:19:36 que j'ai lu avant le collège, et ça c'était une foutument bonne idée,
00:19:40 parce que c'est important la théorie avant la mise en pratique.
00:19:44 Bon, alors ça ne te sauve pas de la honte, de la peine et de la trouille,
00:19:47 mais tu te sens moins seul, et moi je me raccrochais au petit chose.
00:19:50 Le petit chose, c'est le héros du livre.
00:19:52 Vous remarquerez qu'il n'a pas hérité d'une dénomination à base de Tarzan, Tape-Dur, Fend-la-bise ou Capitaine Conan,
00:19:58 et ça fait que quand à la page 2, Alphonse Dodet écrit "C'est une vérité",
00:20:02 "Je fus la mauvaise étoile de mes parents", et bien on ne tombe pas en syncope de surprise.
00:20:07 Explication. À la naissance de cet enfant-là, sa famille est ruinée,
00:20:11 ils vont tous devoir assez vite s'exiler, appréhender une vie de pauvre,
00:20:16 et se séparer pour pouvoir survivre économiquement.
00:20:19 Et notre héros, surnommé le petit chose, parce qu'il est petit, frêle, habillé d'une blouse,
00:20:25 comme les membres d'ouvriers, il doit interrompre ses études et partir travailler dans un internat
00:20:30 comme maître d'études, c'est-à-dire comme pion.
00:20:33 Bon, jusqu'ici tout va bien, sauf que quand il est introduit dans le cabinet du recteur,
00:20:37 le type sursaute et s'écrit "Ah mon dieu, comme il est petit ! Mais c'est un enfant,
00:20:42 mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse d'un enfant ?"
00:20:44 Bon, petite panique intérieure chez le petit chose, et on lui confie d'abord la classe des petits à surveiller,
00:20:51 et tout semble plutôt bien se passer au départ.
00:20:54 Daudet écrit "Je ne les punis, c'est jamais, à quoi bon ? Est-ce qu'on punit les oiseaux ?"
00:20:59 Sauf qu'il y a un moment qui est problématique pour le petit chose,
00:21:02 c'est qu'il doit faire des provenades deux fois par semaine,
00:21:04 où il y a traversée de la ville avec la division des petits.
00:21:07 Alors la tête de colonne, bon ben c'est une fierté, sauf que la queue de colonne, c'est le zbeul total.
00:21:13 Surtout à cause d'un môme, que tout le monde appelle "Banban",
00:21:17 et qui est ami avec tous les gamins polissons de la ville.
00:21:21 Pourquoi est-ce qu'on l'appelle "Banban" ?
00:21:22 Oh, les mômes sont gentils.
00:21:24 C'est parce qu'il est bancal, c'est parce qu'il boite.
00:21:27 Je cite Daudet "Imaginez un horrible petit avorton, si petit que c'en était ridicule,
00:21:32 avec cela, disgracieux, sale, mal peigné, mal vêtu, sentant le ruisseau,
00:21:37 et pour que rien ne lui manquât, affreusement bancal."
00:21:41 Et parce qu'il a honte, le petit chose, d'être associé à ce "Banban",
00:21:45 un jour, il pousse sa division à marcher le plus vite possible.
00:21:48 Et forcément, Banban ne peut pas suivre.
00:21:51 Et là, c'est vraiment affreux, parce que Banban finit par arriver, tout pâle,
00:21:55 boitant encore plus, suant dans sa petite blouse, crado de fils de rien.
00:21:59 Et enfin, enfin, le petit chose, à la lumière à tous les étages,
00:22:03 il reconnaît cette blouse et il se dit à lui-même
00:22:06 "Misérable, n'as-tu pas honte ? Mais c'est toi, c'est le petit chose
00:22:10 que tu t'amuses à martyriser ainsi."
00:22:12 Et c'est ainsi que les petits choses bousculent d'autres petits choses,
00:22:15 sans les reconnaître, sans se reconnaître.
00:22:18 Merci, bisous, merci.
00:22:20 Et qui est devenu le petit chose en 2023 ?
00:22:25 C'est le petit théâtre du grand dimanche soir qui va vous le dire,
00:22:29 parce que le harcèlement peut être aussi une seule histoire d'adulte.
00:22:32 Juliette a imaginé le président de la République en petit chose.
00:22:35 Il sera incarné par Frédéric Fromet, qui se trouve face à Joe Biden,
00:22:39 Guillaume, le nouveau président argentin c'est Emmerick Lomprey,
00:22:43 Juliette sera Georgia Meloni.
00:22:46 Emmanuel Macron a demandé audience à Joe Biden.
00:22:52 Joe, j'en peux plus, j'ai peur, j'ai froid, j'ai mal, j'ai chaud.
00:22:56 Qu'est-ce qui se passe, mon petit chose ?
00:22:59 Je ne suis pas une petite chose, je suis président.
00:23:01 Calme-toi, que t'arrive-t-il ?
00:23:04 Au milieu des autres chefs d'État, je suis le plus petit,
00:23:07 je suis le plus jeune, je suis le plus...
00:23:09 Le plus mauvais ?
00:23:10 Hein ? Non, je ne crois pas.
00:23:12 Mais comme je suis le plus frêle, les autres ne sont pas gentils avec moi.
00:23:15 Ils crient fort, ils se moquent.
00:23:17 Tu veux dire que tu es victime de violences politiques ?
00:23:19 Les violences policières, ça n'existe pas !
00:23:21 J'ai dit violences politiques.
00:23:23 Ah, pardon, je n'ai pas l'habitude d'écouter quand on me parle.
00:23:26 Bon, qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
00:23:29 Que tu me défendes quand je me fais harceler, que tu sois un peu mon protecteur.
00:23:33 Tu sais, pour réussir, il faut être fort avec les forts.
00:23:37 De son côté, Ravière Milleille fait connaissance avec Georgia Mélanie.
00:23:42 Bienvenue, Ravière, dans le cercle des forts, dans le cercle des puissants,
00:23:46 dans le cercle des chefs d'État qui ont des couilles !
00:23:49 Ouuuuh ! Si, si, merci, madame Mélanie !
00:23:54 Bon, alors, je te préviens, Ravière, il y a deux catégories de chefs d'État,
00:23:58 les chefs d'État forts et les chefs d'État faibles.
00:24:01 Ouuuuh ! Et comment on doit agir ? En tant que forte ?
00:24:05 Ben, c'est simple, il suffit de harceler les petits et les faibles.
00:24:10 Ouuuuh ! Si, si !
00:24:12 C'est quoi le bruit que tu fais constamment avec ta bouche ?
00:24:16 C'est la tronçonneuse.
00:24:17 Ah, ben moi j'ai cru que tu faisais les motards de chips.
00:24:20 Non, les chips, c'est pas ça, les chips c'est paprika, non pas vraiment.
00:24:23 Non, mais les chips de la série télé, tu sais, qui font "ouais, ouais, ouais, ouais".
00:24:27 Tandis que Georgia et Ravière calabrent, Joe Biden et Emmanuel Macron entrent sans prévenir.
00:24:32 Hola cabrone !
00:24:35 Euh, non, moi c'est Macron.
00:24:37 Hola macrone ! Alors, on ne savait pas, le nouveau roi de l'Atlantina ?
00:24:43 Erre, erre, erre, erre, derre.
00:24:46 J'ai fait un V2 allemand, moi, c'est pour ça.
00:24:48 Mais, mais, vous êtes le président, pas le roi.
00:24:51 Aïe, comment ça m'aurait pas plu !
00:24:53 Mais comment il me parle, Louis XIV ! Cersei, Cersei !
00:24:58 C'est pas parce que tu as le château de Versailles que tu peux m'impressionner.
00:25:02 Nous, les Ariantins, nous sommes un peuple fort !
00:25:05 Oui, ben nous aussi on est fort.
00:25:06 Oui, mais nous on a gagné la coupe du monde football !
00:25:09 Oui, ben nous on a gagné l'Eurovision Junior !
00:25:12 Ça te fait ! Nous les Yankees, on a inventé les westerns !
00:25:16 Alors, il y a un seul shérif dans cette pièce.
00:25:18 Vous arrêtez vos conneries, vous vous remettez au boulot !
00:25:22 Mamma mia !
00:25:25 Merci !
00:25:28 Vous aurez reconnu la voix de Fabienne Saint-Esse, qui est d'ailleurs ici parmi nous, dans cette salle.
00:25:35 Merci Fabienne, on te retrouve dès demain, 18h, bien sûr, pour le 18-20 de France Inter.
00:25:41 Hey, hey ! C'est l'instant de Monsieur Djoubaka, là !
00:25:44 Allez !
00:25:46 Ah ben, moi, j'ai reconnu, c'est Marvin Gaye.
00:25:53 Et là, généralement, c'est des chansons...
00:25:56 Bon...
00:25:57 Sexuelle healing, tout ça, dans le sens où on fait l'amour, quoi !
00:26:00 Et vous allez me dire que c'est politique !
00:26:02 Ben oui, mais elle peut aussi servir à autre chose !
00:26:04 Vous savez, en 1971, Marvin Gaye publie un de ses chefs-d'oeuvre, un de ses albums chefs-d'oeuvre, "What's going on ?"
00:26:11 Et dans ce disque, il y a cette chanson qui va bousculer les mentalités.
00:26:14 Merci, merci, The Ecology, entre parenthèses.
00:26:17 Alors, c'est pas la première sur l'écologie, mais c'est celle qui va avoir un vrai impact international.
00:26:22 Et tout ça n'est pas arrivé par hasard.
00:26:24 Presque dix ans auparavant, la biologiste américaine Rachel Carson va envoyer un coup de saton diabolique.
00:26:31 Elle publie "Sealand Spring", "Le printemps silencieux",
00:26:35 qui est un cri d'alarme contre la diffusion... Attendez, c'est vachement d'actualité !
00:26:39 ... contre la diffusion irréversible des poisons chimiques de l'industrie, des pesticides dans les mers et sur toutes les terres.
00:26:46 Et ce livre remporte un succès incroyable international. La santé et la protection des écosystèmes ont une alliée qui va les défendre jusqu'au Congrès américain.
00:26:55 Et grâce à elle, des lois vont être mises en place.
00:26:58 Et cette prise de conscience va prendre un nom.
00:27:01 Alors, je le dis doucement, sinon je vais me planter.
00:27:03 L'environnementalisme. D'accord ?
00:27:05 Donc c'est le début d'un véritable militantisme écolo,
00:27:08 et sa caisse de résonance va pas se limiter à mes amis hippies.
00:27:12 Toutes les couches de la société s'en emparent.
00:27:14 Mais le mur d'en face, celui du business et des lobbies, est déjà gigantesque.
00:27:18 Et le pays de l'abondance est en train de s'auto-détruire.
00:27:21 Mais, tant qu'il peut y avoir du profit, enfin, vous connaissez la suite.
00:27:25 Donc l'écologie, en fait, devient un vrai sujet de conversation, et donc de chansons.
00:27:30 Et donc dans Merci Merci Me, The Ecology, et Pitié de Moi, entre parenthèses, l'écologie, Marvin Gaye dit
00:27:37 "Le pétrole a saccagé l'océan, dans nos mers, des poissons sont pleins de mercure, et aussi,
00:27:44 qu'en est-il de cette terre surpeuplée ? Combien d'abus de l'homme peut-elle encore supporter ?
00:27:49 Ou alors, les radiations sont sous le sol et dans le ciel,
00:27:54 les animaux, les oiseaux qui vivent à proximité, sont en train de mourir."
00:27:58 Donc voici une chanson historique, peut-être, comme on le dira, dans quelques décennies.
00:28:04 Allez, au revoir François !
00:28:06 [Musique]
00:28:16 [Musique]
00:28:26 [Musique]
00:28:36 [Musique]
00:28:46 [Musique]
00:28:56 [Musique]
00:29:23 Marvin Gaye, il parle écologie, il s'appelle Gaye, il était woke avant tout le monde en fait.
00:29:29 Il manquerait plus qu'il soit noir, il est complètement woke du coup.
00:29:32 Bien lancé !
00:29:34 Merci, Djoubaka. Merci aussi à tous les auditeurs qui nous ont communiqué leur soutien,
00:29:41 ces dernières semaines. Je pense qu'on est dans le Guinness de la plus longue polémique,
00:29:46 ça a duré un mois, ça a été très éprouvant, donc merci infiniment à tous ceux qui nous ont envoyé
00:29:50 un message de soutien, qui nous ont épaulés. Merci aussi à tous nos collègues à France Inter,
00:29:55 que ce soit à l'antenne, dans les bureaux, la rédaction, merci à eux.
00:29:58 Et merci à la direction d'Inter qui a tout fait pour qu'on puisse revenir en public aujourd'hui.
00:30:02 Merci Adèle. Merci à tous. On vous aime très fort.
00:30:06 Place au stand-up ! Nous accueillons la jeune fousse de l'humour, voici Certhe Maturin !
00:30:13 Venez sur scène, Certhe Maturin, dans ce studio 104 de la maison de la radio et de la musique,
00:30:20 en direct, sur France Inter, Certhe Maturin !
00:30:23 Bonsoir tout le monde ! Est-ce qu'il y en a qui me connaissent, par applaudissement ?
00:30:28 Allez !
00:30:31 Comme ma couleur de peau l'indique, je suis ami avec Walidia, sa chaîne.
00:30:36 On avance. Je suis là pour faire une petite ode aux parents, je suis là pour faire une ode aux parents,
00:30:40 bisous à mes parents, parce qu'on ne parle pas assez de ce métier qui est le plus dur du monde, parents.
00:30:44 On oublie que c'est un métier fou. Là tous, mesdames et messieurs, on est tous en vie.
00:30:49 Ça paraît facile. Nos parents nous ont maintenus en vie année après année,
00:30:54 ce qu'on se débrouille tout seul. Vous avez déjà eu une plante verte, vous ?
00:30:58 Vous avez vu comment ça meurt vite ce truc-là ? Ça n'a besoin que d'eau.
00:31:02 Moi j'ai envie d'avoir des enfants, je commence à sentir l'envie d'avoir des enfants, parce que j'ai 37 ans,
00:31:06 et souvent on me dit "je ne le fais pas".
00:31:09 Ça doit être le seul point positif de l'esclavage. On avance.
00:31:13 Et en fait j'analyse un petit peu les enfants, et je pense que les enfants,
00:31:17 ils ont un peu les mêmes cataristiques que les trous noirs dans l'espace.
00:31:20 Vous voyez un peu ce que je veux dire ou pas ? Ils ralentissent le temps, ils absorbent ta lumière.
00:31:24 C'est petit, mais qu'est-ce que c'est puissant ces trucs-là. Je vous jure, je marche dans la rue à Paris,
00:31:29 et la dernière fois j'ai vu un couple avec un enfant, je me suis dit "parents c'est vraiment difficile".
00:31:32 Je vois un père, une mère et un petit garçon qui a 5 ou 6 ans. Je ne connais pas très bien les millésimes,
00:31:36 c'est à peu près ça. Le père tient la main de son fils, et le père et le fils ils courent.
00:31:40 Ils courent, ils courent. Rien de fou jusque là. Sauf que je trouve que le père court beaucoup trop vite par rapport à l'enfant.
00:31:45 Le petit il est comme ça. On dirait un tonne bague, je ne comprends pas.
00:31:50 Et derrière tu as la mère qui crie et qui dit "épuise-le, épuise-le, épuise-le".
00:31:55 Ils se sont mis à deux adultes consortants pour fatiguer un gosse de 5 ans, ça a l'air très dur parents.
00:32:02 Très compliqué ce job. Faites attention les futurs parents au prénom que vous donnez aux enfants.
00:32:07 Parce que ça amène une direction de vie quand même.
00:32:10 Moi par exemple, je ne sais pas si vous avez entendu mon prénom, je m'appelle Sert.
00:32:13 Ça s'écrit C-E-R-T-E. Mon prénom c'est un adverbe qu'une faute d'orthographe est nommé aussi.
00:32:22 Mes parents m'ont appelé comme ça. Ils pensaient que c'était créatif.
00:32:29 Ils n'ont pas grandi à Saint-Denis mes parents, c'est pour ça.
00:32:32 En plus c'est culturel, je suis haïtien d'origine, il y a peut-être des haïtiens dans la salle.
00:32:36 Là j'ai regardé, il n'y en a pas.
00:32:38 Peut-être les messieurs qui travaillaient à l'entrée, je ne sais pas.
00:32:42 Mais c'est très créatif on a dit d'avoir des prénoms comme ça, ce n'est pas très original.
00:32:46 Mon grand-père s'appelle Lérisson par exemple. Je n'invente rien.
00:32:50 J'ai un oncle qui s'appelle Fisté.
00:32:52 Je l'ai appelé Tonton Fisté toute mon enfance.
00:32:58 Ma petite soeur qui nous écoute peut-être, je vais vous dire son prénom, elle s'appelle Gwilym Nemanet.
00:33:03 Ça s'écrit G-W-E-N-L-E-N-E-M-A-N-E-2-T.
00:33:11 On ne l'a pas scolarisé évidemment.
00:33:13 Pour plein de raisons apparentes évidemment.
00:33:16 Donc mesdames et messieurs, avant de partir, quand ils se rendent compte que j'ai un prénom original,
00:33:23 et qu'on a un prénom original, les gens oublient.
00:33:25 Ils pensent tous que c'est trop cool, les gens doivent se rappeler.
00:33:27 Il faut vous rappeler une semaine, deux semaines maximum.
00:33:30 Après ça devient flou dans votre esprit.
00:33:32 Comment je m'appelle mesdames et messieurs ?
00:33:34 CERTE !
00:33:35 Ok, ça fait trois minutes que vous le savez, c'est pas mal.
00:33:38 Je vous jure, des fois je croise des gens, un mois plus tard, ils me disent "attends, me dis pas ton prénom, me dis pas, me dis pas".
00:33:42 Tu t'appelles Cependant.
00:33:44 Toutefois, je vous jure, un jour il y a un mec qui m'a appelé Huit.
00:33:50 Dans sa tête il a fait Certe, Certe, Huit.
00:33:54 France Inter, je m'appelle Certe, j'ai passé un très bon moment avec vous.
00:33:57 Certe, Mathurin, suivez-le sur Instagram notamment.
00:34:01 Et en spectacle, vendredi 1er et 15 décembre au Petit Palais des Glaces.
00:34:06 Et puis en tournée, vous serez à Lannis-sur-Marne le 28 novembre, Bordeaux le 30 novembre, et Toulouse le 9 décembre.
00:34:12 Merci beaucoup Certe.
00:34:14 Et bien sûr, il y a des auditeurs ici qui nous écoutent sur France Inter.
00:34:20 La Culture, à 18h45, nous sommes en direct.
00:34:23 La Culture avant, le Masque et la Plume après 20h.
00:34:26 Il y a Isabelle Sorante.
00:34:28 Bonjour les amis.
00:34:29 Alors, Black Friday, vendredi noir, qui es-tu ?
00:34:32 Je me suis demandé quel dieu au mille visages nous invoquons sans le savoir sous le nom de Black Friday.
00:34:37 Un dieu qui favorise l'échange, le commerce, l'arnaque parfois.
00:34:42 Cela pourrait ressembler à Hermès, le dieu de la communication, des voyageurs et des voleurs.
00:34:47 Sauf que Black Friday serait plutôt un avatar récent.
00:34:50 Un American God, comme dirait le grand Neil Gaiman.
00:34:54 Le Black Friday, le vendredi soir, le vendredi noir, c'est le dernier vendredi de novembre aux Etats-Unis, le lendemain de Thanksgiving.
00:35:02 Ce vendredi ouvre traditionnellement le début du shopping de Noël.
00:35:06 Alors, imaginez, c'est l'après-guerre, l'effervescence des années 50.
00:35:10 Imaginez la foule se pressant gaiement dans les boutiques, illusion de toute puissance, ivresse de la consommation, adoration de la bagnole, embouteillage monstre.
00:35:19 Ce seraient les policiers de Philadelphie rendus dingues par la circulation dans les rues, les engueulades dans les magasins
00:35:26 qui auraient baptisé ce jour de consommation frénétique vendredi noir parce que ce n'était pas la fête pour eux, en fait.
00:35:32 Ce n'était pas de tout repos.
00:35:34 Black Friday serais-tu donc un avatar de la déesse Lakshmi, déesse hindoue de la fortune et de la liesse ?
00:35:40 Eh bien, disons que ça dépend pour qui, répond le dieu.
00:35:44 L'expression Black Friday remonte en réalité à 1869, quatre ans après la guerre de sécession.
00:35:52 À l'origine, tuer Black Friday, une panique financière, un scandale boursier, la ruine de milliers de personnes.
00:35:59 L'histoire de ta naissance, la voici.
00:36:02 Le président des États-Unis, Ulysses Grant, a décidé de vendre chaque mois une certaine quantité d'or public pour renforcer l'économie du pays après la guerre civile.
00:36:11 Un financier, Jay Gould, surnommé le Mephistophélès de Wall Street, je n'invente pas, décide d'acheter tout l'or possible pour que les prix s'envolent.
00:36:21 Il se rapproche d'un autre millionnaire, James Fisk.
00:36:24 À eux deux, ils parviennent à entrer dans le cercle d'intimes du président Grant.
00:36:27 Leur idée est de persuader le président de ne plus mettre d'or sur le marché, soit disant pour le bien des pauvres et des fermiers,
00:36:34 en réalité pour s'accaparer les réserves d'or et faire flamber les prix.
00:36:38 Ils ont presque réussi leur plan quand Grant se rend compte de leur stratégie.
00:36:42 Pour contre-attaquer, il décide de réintroduire une grande quantité d'or public sur le marché, ce qui fait chuter les prix.
00:36:50 Et ça met fin à ce qui est un véritable putsch financier.
00:36:54 Ça y met fin, sauf que le cours de l'or s'écroule, pour de bon.
00:36:59 Le 24 septembre 1869, c'est le Black Friday.
00:37:03 L'indépendance financière du pays est sauvée, c'est vrai, mais il y a des milliers de gens qui sont ruinés.
00:37:09 C'est une très grande panique financière et ils évitent de justesse ce qui sera plus tard la crise de 1929.
00:37:15 Alors, Gould n'est pas ruiné, rassurez-vous, il prend un avocat très très doué et ne passera même pas une nuit en prison.
00:37:21 Le Mephistophélès de Wall Street mourra vieux et immensément riche.
00:37:26 Black Friday est donc apparu précisément ce jour-là.
00:37:29 C'est le dieu du calcul hors sol, le dieu de l'avidité, de l'immédiateté,
00:37:33 dieu possessif qui nous envoie des dizaines de SMS, nous invitons à le célébrer,
00:37:37 dieu du deal, de la fête et de la rapacité, dieu de l'excès dansant sous l'algorithme,
00:37:42 dieu qui a le pouvoir de dilater le temps puisque son vendredi dure 7 jours entiers,
00:37:46 notre dieu du chaos peut-être.
00:37:48 Isabelle Sorente, merci.
00:37:51 A chaque fois qu'on vous entend, avancez en moins de temps.
00:37:55 Merci chère Isabelle et on peut vous podcaster bien sûr,
00:37:58 tout cela est disponible en tablette et en spray, en podcast, en diffuseur, en replay.
00:38:03 Et c'est le cas de Constance aussi qui nous accompagne aujourd'hui, ma chère Constance, je vous cède le micro.
00:38:09 Bonjour les amis, bonjour les amis, ah allô, enfin qu'est-ce que c'est que ce son de merde ?
00:38:14 Olivier, arrête de faire la régie avec tes moignons, putain.
00:38:17 Donc je disais, je disais bonjour les amis, et bien bonjour Constance, on se fait la bise,
00:38:21 non non je préfère pas, ah oui t'as raison il y a tellement de virus en ce moment,
00:38:24 non non je suis pas tactile, ah oui mais du coup je me demandais pour la levrette, tu fais comment ?
00:38:28 Oh bah c'est très simple, je prends des mecs avec des très longues bites,
00:38:32 des quéquettes comme des rôties de veau pour 15, mais 15 bon mangeurs, attention hein.
00:38:36 C'est adorable comme image Constance.
00:38:38 Allez, on fait une chronique, on fait une chronique.
00:38:41 Aujourd'hui c'est Olivier, Olivier ! Il est sourd ou quoi ?
00:38:44 C'est quand même un con pour un technicien son.
00:38:46 Olivier ! Putain, alors ça va, hein ?
00:38:50 Oui ton prénom c'est pas Olivier, c'est Thomas.
00:38:52 Oh ça va ! Aujourd'hui c'est la journée mondiale de l'Olivier, ah bah oui, ah bah oui.
00:38:56 Donc tu arrêtes de nous faire chier une pendule, tu arrêtes de nous chier une pendule,
00:39:00 et tu me balances la purée dans les oreilles Thomas.
00:39:02 Vas-y, fourre-moi des lessivelles plein le conduit auditif, tape-moi dans le fond du tympan,
00:39:07 montre-moi qui est le narrateur du livre audio, rends-moi sourd à force de me pilonner la trompe de Stach.
00:39:13 Oh, joue avec mon lobe !
00:39:17 Je veux que tu démontes l'oreille interne, Constance, on est dimanche, y'a des enfants qui écoutent.
00:39:21 Ah bah oui, moi ça fait longtemps qu'on m'a pas mis un doigt dans l'oreille, voilà.
00:39:25 Allez, je fais que parler de Louis.
00:39:27 Non, on rajoute pas des prénoms dans cette chronique, c'est déjà le bordel,
00:39:30 on dirait que quelqu'un a cambriolé ce texte.
00:39:32 Elle s'adresse à nous, va Thomas.
00:39:33 Eh Thomas, est-ce que tu es une fois heureux de t'appeler Thomas ?
00:39:36 Parce que moi j'ai toujours eu du mal avec les mecs qui s'appelaient Olivier,
00:39:39 souvent ils ont des têtes d'olive, on a envie de leur dire
00:39:41 « Olivier, enlève ta main, sinon je porte plainte. »
00:39:43 Mais c'est pas moi, c'est ma main.
00:39:46 Le mot Olivier vient du grec « olive » dans ta ronde et luci, c'est vrai,
00:39:50 c'est Leïla Véron qui me l'a dit, c'est vrai.
00:39:52 L'olivier, de par ses fruits, appartient à la famille des Arbaburnes.
00:39:56 À ne pas confondre bien évidemment avec son cousin le Thierry,
00:39:59 la méprise venant de son expression favorite adressée à sa femme
00:40:02 « Eh bah presse-moi les olives Gisèle, comme ça je te ferai de l'huile ! »
00:40:06 Voilà, c'était une chronique bien éducative pour les enfants, parce que c'est aussi ça
00:40:11 la mission du service public.
00:40:12 La semaine prochaine aura lieu la journée mondiale du chou-fleur,
00:40:16 l'occasion de se demander pourquoi les parents ont si peu d'imagination
00:40:19 au point de voler honteusement des prénoms aux pauvres petits fruits et légumes.
00:40:23 À ce train-là, tu vas voir que les parents vont bientôt appeler leurs enfants,
00:40:27 trouver une vanne à cet endroit après la sieste.
00:40:29 « Ah merde ! J'ai pas fini d'écrire ma chronique ! »
00:40:33 Eh ben voilà ce qui se passe quand on écrit une chronique d'un seul jet d'huile.
00:40:36 « Ah, elle est minable ta chute Constance ! »
00:40:38 « Eh c'est toi qui est minable ! »
00:40:40 « Ouais mais toi c'est moi ! »
00:40:41 « Ah ! »
00:40:42 Merci beaucoup !
00:40:45 Constance, elle était pas minable cette chute.
00:40:47 Elle était formidable !
00:40:49 « C'est gentil ! »
00:40:50 Quel est donc ce froid que je sens ?
00:40:52 À ma droite, je me retourne à Charline Népulain.
00:40:54 C'est normal, elle est au perchoir !
00:40:56 Eh oui ! Pour débattre sur la condition des mères en France,
00:41:00 voici donc la convention citoyenne que j'ai l'honneur de présider.
00:41:04 Cette semaine, les maires des communes de France se sont réunis à Paris
00:41:16 pour exprimer leurs difficultés.
00:41:18 Ils se sont invectivés, parfois violentés, sous-payés.
00:41:21 La relation entre l'Etat et les mères est tendue.
00:41:24 Comment renouer la confiance ?
00:41:26 Grâce à des politiques publiques lisibles et des règles de compensation
00:41:30 suite à la suppression de certaines dotations étatiques
00:41:33 en direction des collectivités locales.
00:41:35 D'accord, et vous êtes ?
00:41:37 Chiant !
00:41:38 Et vous exercez une activité ?
00:41:41 Oui, je suis président des amateurs de droit public.
00:41:44 Je vous confirme que c'est chiant. Allez, on enchaîne.
00:41:46 Les agressions contre les élus sont en augmentation.
00:41:49 Le dépôt de plaintes va être facilité
00:41:51 par la ministre en charge des collectivités, Dominique Faure.
00:41:54 Qu'en pensez-vous ?
00:41:55 Euh... de Dominique Faure ?
00:41:57 Bah non, du plan.
00:41:58 Oh putain, j'ai eu peur que vous me demandiez mon avis sur Dominique Faure.
00:42:01 Je suis la seule à ne pas la connaître ?
00:42:03 Non, non, non.
00:42:05 Alors qu'est-ce qu'on peut mettre en place pour les mères qui se sentent abandonnées ?
00:42:08 Alors nous, à notre niveau, on a monté une association.
00:42:11 Ah bah c'est bien ça, comment ça se passe ?
00:42:13 C'est la merde !
00:42:14 Attendez, non.
00:42:15 Je sais que vous rencontrez des difficultés, mais enfin, surveillez votre langage quand même.
00:42:18 Non, mais c'est le nom de l'assaut. La merde.
00:42:20 L'association des mères en réelle difficulté.
00:42:23 Ah bah d'accord.
00:42:24 Et moi je suis présidente de la merde !
00:42:26 Ah d'accord.
00:42:27 Et quel est le but de l'assaut ?
00:42:28 Eh bien, on est là pour soutenir les mères,
00:42:30 et on fait remonter leurs témoignages au plus haut niveau de l'État.
00:42:34 Oui, c'est la merde !
00:42:36 Oui, j'ai bien imprimé le nom de l'assaut, merci, n'abusez pas.
00:42:38 Ah non, mais c'est vraiment la merde.
00:42:40 Je veux dire, on passe notre temps à téléphoner, mais personne ne répond jamais.
00:42:43 En tout cas, c'est une bonne initiative.
00:42:45 Et puis d'ailleurs, si des mères veulent nous rejoindre,
00:42:47 eh bien toutes les infos sont sur le site tousdanslamerde.com.
00:42:50 Très bien, merci madame.
00:42:52 Peut-être l'occasion d'évoquer les femmes mères.
00:42:55 Voici Maho Drama !
00:42:57 Merci.
00:42:59 Merci beaucoup.
00:43:02 Alors, Charline, je suis désolée, je n'avais pas compris le sujet.
00:43:05 Moi j'ai cru qu'on parlait des mères M-E-R-E-S,
00:43:08 et pas des mères M-A-I.
00:43:11 Vraiment, je n'ai pas fait L.
00:43:13 Peut-être que c'est le moment de m'excuser d'être arrivée en retard à la conférence de rédaction de jeudi matin.
00:43:18 Est-ce que c'est parce que j'avais passé la nuit à parler de littérature dans un after cam sexe
00:43:23 qui s'intitule "Des chibres et des lettres" ?
00:43:25 Vous n'avez aucune preuve !
00:43:27 Alors après, il faut dire que la confusion mère-mère était assez facile,
00:43:31 parce que j'arrive à la fin de la conférence, Charline m'attrape et elle me dit
00:43:34 "Pour dimanche, il faut absolument que tu parles de ces mères abandonnées à leur souffrance par un état démissionnaire."
00:43:39 Ce à quoi je dis "Mais évidemment !"
00:43:41 Elle me répond sur lesquelles on fait peser toujours plus de responsabilités.
00:43:44 Je lui dis "Mais oui !"
00:43:45 Elle continue "Qu'ils subissent des violences de l'indifférence générale."
00:43:48 Je lui dis "Evidemment !"
00:43:49 "Qu'ils se voient rater Haïti avec notre argent !"
00:43:51 Quoi ?
00:43:53 Bon, alors après, chacun son syndrome de l'abandon.
00:43:56 Et c'est donc comme intéressant par ailleurs à ce sujet que je tombe sur une tribune du Figaro qui s'intitule
00:44:01 "Si la France était un matriarcat où règne le privilège féminin."
00:44:04 Lourd, hein ?
00:44:06 Le Figaro, donc toujours très en phase avec la réalité sociologique du pays,
00:44:10 avec leur page mode "Le cardigan à carreaux, plop, tap !"
00:44:13 Ou encore "Éviter l'avortement de confort, le tuto de la Vierge Marie."
00:44:17 Ouh là là !
00:44:19 Évidemment, un article écrit par un expert, puisqu'il s'agit d'un homme de 26 ans qui n'a pas eu d'enfant
00:44:23 et qui porte un blazer.
00:44:24 Au Figaro, on l'appelle "L'élu".
00:44:27 L'auteur commence par exemple en nous expliquant que les hommes vivent 6 ans en moyenne de moins que les femmes.
00:44:33 Selon lui, la preuve du privilège féminin est non la conséquence logique d'une alimentation très riche en viande rouge
00:44:39 ou alors par exemple du fait qu'il y a des mecs qui s'appellent Ludovic et qui font du motocross en hurlant
00:44:43 "Eh bébé, regarde, regarde, c'en est bon !"
00:44:48 Alors, il continue en expliquant que contrairement aux hommes, les femmes disposent de leur temps
00:44:52 puisque je cite 28% d'entre elles ont la chance d'occuper un emploi à temps partiel contre 8% des hommes.
00:44:58 Je rappelle que cette personne a le droit de vote !
00:45:01 Le permis paye et on lui a donné un stylo !
00:45:04 La chance d'occuper un emploi à temps partiel !
00:45:07 Tu sens le mec qui explique au livreur des livres où "Putain, j'envise votre liberté, moi j'ai pas le temps de faire du vélo !"
00:45:13 Et alors il conclut en disant...
00:45:16 (Applaudissements)
00:45:19 "Merci, on a pas le temps !"
00:45:21 Et il conclut en disant "Le clou du spectacle, c'est qu'au sein du foyer, la femme utilise parfois
00:45:25 l'excuse de la matérialité pour réduire son rythme de travail."
00:45:28 Et là, il a raison. Franchement, rien t'empêche de brainstormer pendant ta péri-durale.
00:45:32 C'est pas parce que ton vagin s'ouvre que ton esprit doit se fermer, feignasse !
00:45:36 Ça va pas ?
00:45:38 Bon alors j'ai pas le temps de tout vous lire parce que j'ai pas ramené assez de PQ
00:45:41 mais je ne comprends pas cette peur du féminisme.
00:45:44 Moi j'ai lu ça, j'ai réagi de façon rationnelle, je suis allée dans la rue, j'ai coupé 2-3 couilles
00:45:48 ensuite j'ai écrit cette chronique avec le sang de mes règles
00:45:51 pendant une nuit de pleine lune avec mes Adelphes sorcières, woke évidemment.
00:45:56 Alors bien sûr je me moque mais en réalité, moi j'ai envie de faire un câlin à ce mec
00:46:00 et de lui dire "Tu sais, c'est pas parce que ta maman t'a pas acheté la biographie de Baladur à Noël qu'elle t'aime pas."
00:46:05 Et de lui dire que si, comme le dit l'adage, il faut tout un village pour élever un enfant
00:46:10 c'est bien la preuve qu'on a tous besoin d'un mère et d'une mère. Merci.
00:46:14 Merci Maho Drama qu'on retrouve à la nouvelle scène
00:46:19 et merci d'avoir rappelé l'importance des mères-mères.
00:46:22 Alors c'est un avis personnel mais je trouve que l'homère il sert à rien.
00:46:26 Ah bah j'attendais votre intervention à ce sujet.
00:46:28 Vous aviez deviné ?
00:46:29 Ouais, je me disais déjà 4 minutes 30 de débat, toujours aucun jeu de mots avec Bruno Lemaire, j'étais inquiète.
00:46:33 Bon bah je suis là pour vous rassurer hein Charlie. Je vous rassure pas mal en ce moment j'ai l'impression.
00:46:36 Oui j'ai l'impression aussi.
00:46:38 Alors on me dit que nous avons un maire dans le public qui veut témoigner, monsieur ?
00:46:41 Oui, Michel Jeanvar, maire de Gros-de-Vonty en Mourin.
00:46:44 Oui et où se trouve cette charmante bourgade ?
00:46:46 300 habitants, vous appelez ça une bourgade ?
00:46:48 Désolée vous appelez ça comment ?
00:46:50 Une métropole. Burun sous les sapins, ça c'est une bourgade. Avec 150 habitants seulement.
00:46:56 Oui. Et alors vous vouliez témoigner de votre quotidien de maire, c'est ça ?
00:46:59 Bah oui c'est pour dire que c'est beaucoup de responsabilité, surtout quand on organise les JO 2024.
00:47:04 Les JO vous êtes sûr ?
00:47:06 Oui, les jeux de l'olive 2024. 36 départements, 82 récoltants.
00:47:10 On va peut-être vous laisser si vous avez du travail.
00:47:13 Alors, pardon justement, moi j'habite pas loin et je cherche une place de crash.
00:47:16 Oui, moi je cherche une place de stationnement.
00:47:18 Mais moi y'a un nid de poule dans ma rue, ça ruine mon bas de caisse.
00:47:21 Bon d'accord, il est temps de conclure, c'est ça que ça veut dire.
00:47:24 On va voter un truc très très simple. Vous préférez les maires ou les maires ?
00:47:28 Ibruno Le Maire.
00:47:29 Taisez-vous. Allez, suspension de séance, je vous laisse délibérer.
00:47:33 Et nous voterons ensuite après le journal d'information de 19h.
00:47:36 Eh bien les 800 spectateurs réunis dans ce studio 104 vont voter pour ou contre cette question posée avant 19h.
00:47:43 Vous préférez les maires ou les maires ?
00:47:45 Alors, par applaudissements, qui est pour les maires ?
00:47:48 Et par applaudissements, qui est pour les maires ?
00:47:54 Oui, Guillaume Meurice, je sais, Bruno Le Maire.
00:48:01 Bruno, ouais, bien sûr.
00:48:02 Guillaume Meurice, tout seul, Bruno Le Maire, je vous le fais.
00:48:06 Allez, on les encourage.
00:48:08 Le Grand Dimanche soir, c'est jusqu'à 20h avec Juliette Arnaud, Guillaume Meurice, Elbrick Lontrè,
00:48:20 Isabelle Sorante, Constance, Joubacar, Mao et Frédéric Fromet.
00:48:27 Et notre invité, quelle chance, il est là ce soir avec nous, Eddy De Pretto.
00:48:34 Le Grand Dimanche soir, Charline Vanhoenacker.
00:48:44 Bienvenue Eddy De Pretto, de vous.
00:48:46 Ça commence bien.
00:48:49 C'est la version Wish, désolé.
00:48:51 C'est Eddy de très tôt, de très tard.
00:48:54 On me le fait depuis très longtemps celle-là.
00:48:56 C'est vrai ?
00:48:57 Oui, c'est pas très inédit comme blague.
00:48:58 Ah mince, c'était une façon de me rattraper.
00:49:00 Pas de souci.
00:49:01 Je le prends bien.
00:49:03 Sinon je n'y avais jamais pensé avant, je vous assure.
00:49:06 Votre nouvel album s'intitule Crash Coeur et il y a une tournée qui va suivre, on donnera quelques dates.
00:49:13 Il y a un titre qui tourne sur la playlist France Inter en ce moment, je vous propose d'écouter un extrait.
00:49:19 Un peu de love et de tendresse, finalement c'est ce qu'il nous reste.
00:49:24 Que de l'amour, que de beaux gestes, pour essuyer le temps qui blesse.
00:49:29 Un peu de love et de tendresse, finalement c'est ce qu'il nous faut.
00:49:34 Que de beaux jours, que de beaux gestes, pour attraper le temps qui presse.
00:49:40 Un peu de love et de tendresse, un peu de love et de tendresse.
00:49:46 Un peu de love et de tendresse.
00:49:49 Voilà l'extrait sur la playlist, le single.
00:49:52 Edi de Pretto, dans votre art, la chanson, pour avoir de nouvelles choses à chanter, il faut avoir eu de nouvelles choses à vivre.
00:50:01 Qu'est-ce que vous avez vécu, que vous avez voulu mettre en chanson dans cet album ?
00:50:05 Je suis souvent écouté pour décortiquer un peu la société.
00:50:11 Et j'avais pas suffisamment le recul pour ce troisième album, pour venir écrire et analyser cette société de plus en plus divisée.
00:50:20 Et qui est un peu compliquée à mettre un oeil dessus, au plus juste.
00:50:26 Et je me suis dit, il faut que tu te reconnectes à ton intime et que tu tentes de venir te donner quelque chose que tu t'es rarement donné.
00:50:33 C'est-à-dire un peu de douceur et de tendresse.
00:50:36 Et c'est tout le point de départ de ce travail, de cet album.
00:50:43 C'est que, véritablement, je me suis recentré sur les émotions, les sentiments que je pouvais ressentir à différentes manières, à différents moments.
00:50:54 Et tenté d'analyser plutôt ces choses-là. Et ça donne Crash Coeur.
00:50:58 Qui fait un bien fou cet album, n'est-ce pas Juliette ?
00:51:01 Vous le disiez justement, que les temps sont agités, les gens sont divisés.
00:51:06 Et parfois, ce qu'il faut faire, c'est chercher le plus petit dénominateur commun à tous les êtres humains,
00:51:10 quel que soit notre genre, nos sexualités, nos âges, nos races.
00:51:15 Un peu de love et de tendresse, somme toute. C'est ça, le plus petit dénominateur commun.
00:51:20 La quête ultime, le truc qu'on cherche tous, sans exception.
00:51:24 En tout cas, je voulais tenter d'offrir une parenthèse et un souffle à moi-même, déjà.
00:51:33 Et puis, à celles et ceux qui allaient potentiellement m'écouter.
00:51:37 C'est-à-dire de créer une bulle, comme une bulle de protection, une safe place, pour tenter de fuir le pire du moment.
00:51:47 Et il y en a.
00:51:48 Et il y en a !
00:51:50 Il y en a ?
00:51:52 J'ai pas vu, moi.
00:51:54 L'intro de cet album, "Crash Coeur", évoque Rimbaud, Verlaine, Mouppol, Warhol, en passant pour Genet et Elton.
00:52:04 Ce sont vos rôles modèles, comme on dit ?
00:52:07 C'est des personnalités qui ont ouvert des voies de liberté, des chemins,
00:52:11 qui ont créé un discours qui n'existait pas auparavant.
00:52:14 Et pour moi, ça a toujours été important de créer des chemins, des voies, pour influencer d'autres.
00:52:23 Et pour que moi, le gosse qui arrivait à Créteil, puisse me dire, un jour,
00:52:28 je pourrais, moi, créer mon discours sur le genre, sur la virilité, des discours qui n'existaient pas réellement dans la chanson.
00:52:35 Et quand j'ai vu que je voulais faire ce métier, et qu'en plus j'avais des choses à dire,
00:52:39 je me suis dit, mais fonce, c'est exactement les voies qu'il faut créer.
00:52:43 Et donc c'est toujours ce que je cherche à faire dans ma musique,
00:52:48 c'est dire des choses qui n'ont pas forcément été dites, ou en tout cas dans un autre regard, avec mon propre regard.
00:52:55 Et je crois que c'est ça qu'ont recherché les artistes au plus grand, au sens large.
00:52:59 Parmi tous les alliés que vous citez, il y a certains qui, de leur vivant, n'ont pas revendiqué leur homosexualité.
00:53:07 C'est pas la même époque non plus, je pense à Warhol ou à Freddie Mercury, par opposition à Raupol ou à Frank Ocean.
00:53:14 Donc on a le sentiment qu'on progresse, mais quand même qu'il y a un sentiment de fragilité, parce qu'en fait vous n'êtes pas si nombreux.
00:53:21 On n'est pas si nombreux !
00:53:23 Je pense que ça fait l'étoile !
00:53:28 C'est sûr qu'il n'y a pas des millions de CD ou d'artistes dans la chanson française qui chantent ce sujet-là avec le même genre,
00:53:38 quand on parle de chanson avec le même pronom, c'est sûr que ça n'existait pas.
00:53:41 Moi j'ai grandi dans une génération où toutes les histoires que je regardais, le Titanic ou même les histoires que j'écoutais,
00:53:47 s'étaient créées et réalisées, des histoires hétérosexuelles, et ça ne m'a pas empêché d'y croire et de rêver aussi de ces histoires-là.
00:53:57 Donc pour moi ce n'est pas tant un sujet, mais c'est bien aussi que ces histoires puissent exister, qu'elles puissent être entendues.
00:54:04 Puisqu'elles existent pour de vrai.
00:54:05 Puisqu'elles existent pour de vrai.
00:54:07 Mais ce n'est pas pour autant que ça doit créer un mur de non-écoute, parce que ce ne sont pas les mêmes histoires que le sens large du public.
00:54:15 Crash Coeur, c'est donc le nouvel album d'Eddie De Pretto.
00:54:19 Vous serez en tournée dans les Zénith en 2024, avec le Haccord Hotel Arena le 6 décembre.
00:54:25 Les Olympiens sont déjà complets.
00:54:27 Oui, toute la première partie de la tournée est complète, et là on part sur les Zénith.
00:54:31 Et puis sur le site officiel eddiedepretto.com, vous pourrez évidemment voir où passe Eddie, si c'est dans votre ville.
00:54:37 Vous restez avec nous, je vais annoncer très sobrement le chroniqueur à suivre, c'est Guillaume Meurice.
00:54:43 Ah, oui, merci Charline.
00:54:46 Tout le monde va bien, tout le monde va bien.
00:54:50 Ça fait plaisir de revenir ici, ça me rappelle des souvenirs.
00:54:54 Mais aujourd'hui je vais faire gaffe.
00:54:56 Non, non, Charline, je vais faire gaffe, le climat est tendu, l'ambiance est moçade.
00:55:00 Non, non, non, non, non, non, non, non, non, je rigole.
00:55:03 Ah non, fini, fini les conneries.
00:55:04 Non, non, non, non, non, il faut faire vachement attention.
00:55:06 Non, non, on a pris une mise en garde de l'art com avec mes conneries là.
00:55:08 Non, non, non, non, non, je ne sais pas si vous vous rendez compte.
00:55:10 L'art com, vous vous rendez compte, c'est eux qui disent ce qu'il faut dire ou pas dire à l'antenne.
00:55:14 Bon, à mon avis, ils n'écoutent pas l'ombre là déjà, sinon burn out.
00:55:17 Non, non, l'art com, c'est ceux qui ont dit, voilà, la blague sur Netanyahou, c'est non.
00:55:20 Par contre, celle de Caroline Forest qui compare les morts palestiniens et israéliens, ça c'est OK.
00:55:25 Et je comprends, parce que c'est une très bonne vanne, c'est la meilleure d'entre nous.
00:55:28 Alors, pour détendre un petit peu l'ambiance que je viens de retendre, j'ai l'impression,
00:55:33 je vais vous parler de la guerre.
00:55:36 On se sent mieux déjà, c'est bien.
00:55:37 Je vais vous parler des grands gagnants de la guerre aujourd'hui.
00:55:40 Alors, il n'y a pas beaucoup de suspense et qui s'appelle Rio, les marchands d'armes, bien sûr.
00:55:44 Pour eux, en ce moment, les infos, c'est Youporn.
00:55:46 Et ça tombe bien, parce qu'il y a quelques jours avait lieu le salon Millipoll, le grand salon de l'armement.
00:55:52 Alors, évidemment, j'y suis allé.
00:55:53 Déjà, est-ce qu'il y a du bon matos ?
00:55:55 Il y a du matos, du bon matos.
00:55:56 L'armement, bien sûr.
00:55:57 Est-ce que la guerre, c'est bon pour le business, finalement ?
00:55:59 Bien évidemment.
00:56:00 Oui, ça a toujours été la guerre à part de l'argent à chaque pays.
00:56:04 Donc là, les affaires sont bonnes, vous êtes sûr ?
00:56:05 Bien sûr.
00:56:06 Bien sûr, écoute.
00:56:07 C'est bien là l'essentiel.
00:56:09 La guerre, c'est l'équivalent en PIB de celui de la Colombie dans une soirée avec Pierre Palmade.
00:56:13 Vous savez ça, c'est beaucoup.
00:56:15 Allez, on continue, le business de la guerre.
00:56:17 La guerre, c'est le business.
00:56:19 Ou plutôt, le business, c'est la guerre.
00:56:21 Millipoll a, je crois, doublé de volume.
00:56:23 Ce n'était pas comme ça en 2018, quand nous, on découvrait les FAMAS ou les blindés des véhicules militaires.
00:56:30 Là, il y a tout le monde.
00:56:31 Puis, c'est dans l'air du temps.
00:56:32 C'est dans l'air du temps.
00:56:33 Il y a une mode, bien sûr, on ne peut pas se mentir.
00:56:35 Dans l'histoire de l'humanité, la guerre, c'est un peu quand même un classico.
00:56:38 Il y a un mec, à une époque, qui s'appelait Gandhi, qui a dit "Venez, on arrête de se buter".
00:56:42 Ils l'ont buté.
00:56:43 C'est assez clair.
00:56:45 Mais ce qui a évolué, c'est la technologie.
00:56:46 Il y a plein de nouveautés à Millipoll.
00:56:48 Moi, je suis juste venu pour les armes, juste voir ce qu'il y avait en nouvelles technologies d'armement.
00:56:52 Qu'est-ce que vous avez vu de beau, alors ?
00:56:53 Fusil d'assaut, c'est sympathique.
00:56:55 Est-ce que c'est sympathique, un fusil d'assaut ?
00:56:58 C'est très sympathique.
00:56:59 C'est vrai ?
00:57:00 Oui.
00:57:01 Est-ce que le mot "sympathique" et "fusil d'assaut", ça va ensemble ?
00:57:02 Ça marche une arme de guerre, mais c'est sympa de s'amuser avec.
00:57:05 Oui, c'est le mot, je dirais.
00:57:07 Parce que le Scrabble, au bout d'un moment, on se fait chier.
00:57:09 Le Time's Up, tu en as toujours un qui triche.
00:57:11 Alors, un fusil d'assaut, il n'y a pas ce type de problème.
00:57:14 Ce n'est pas le UNO, le +4, bam, dans les gencives directement.
00:57:17 Allez, on continue.
00:57:18 On a vu quelques armes intéressantes chez Springfield.
00:57:21 On a vu le Glock, comme d'habitude, un petit modèle 48, sympa.
00:57:24 Le Glock, c'est quoi ? C'est le pistolet ?
00:57:26 Le pistolet automatique utilisé par les forces françaises et militaires.
00:57:29 Ça, c'est sympa.
00:57:30 Oui, c'est sympa.
00:57:31 Et chez CZ, ils ont leur nouveau Brent 2M.
00:57:34 Sympa aussi.
00:57:35 Oui, très sympa.
00:57:36 Très sympa, vraiment sympa.
00:57:38 Moi, je me suis renseigné, je suis allé voir la fiche technique.
00:57:40 C'est 800 coups par minute, ce genre de matos.
00:57:43 Alors là, vous êtes choqués, parce qu'évidemment, vous ne connaissez rien.
00:57:45 C'est sûr qu'avec vos physiques de lâche et vos têtes de vendeurs à la Biocop,
00:57:48 eh bien oui, vous n'êtes pas la cible.
00:57:51 Enfin, peut-être que vous serez la cible.
00:57:53 C'est de l'humour militaire, vous ne pouvez pas comprendre.
00:57:56 Parce que je rappelle qu'il y a une bonne ambiance au salon.
00:57:59 Ce n'est pas anxiogène.
00:58:00 Non, le climat est anxiogène.
00:58:02 Là, ici, je ne ressens pas d'autre.
00:58:04 Vous avez l'air comme un poisson dans l'eau.
00:58:05 Oui, je suis bien.
00:58:06 Les gens sont souriants.
00:58:07 Il y a tous les pays, déjà.
00:58:09 Ça, c'est sûr.
00:58:10 Demain, je crois qu'on n'a pas les Russes.
00:58:11 Ils ne sont pas là, les Russes, cette année ?
00:58:12 Ah non, non.
00:58:13 Mais merde, il n'y avait pas les Russes.
00:58:14 Terrible, la cancel culture.
00:58:16 C'est fou, ça.
00:58:17 Les Russes, on leur a vendu des armes pendant des années.
00:58:19 C'est qu'on l'a, qu'est-ce qu'ils font ?
00:58:20 Ils s'en servent.
00:58:21 Putain, ce n'est pas vrai.
00:58:23 Pourvu qu'on ne découvre pas que l'Arabie Saoudite, elle fait pareil au Yémen.
00:58:26 Parce que je vous rappelle qu'en France, on n'aime pas l'islam politique.
00:58:28 Sauf quand même s'il a une mallette de poignons dans une main et le Coran dans l'autre.
00:58:31 Il y a une petite subtilité à ce niveau-là.
00:58:33 Allez, concluons sur l'être humain en général.
00:58:36 On est un animal extrêmement violent.
00:58:39 Et de par ça, on a toujours utilisé des armes, quelque soit.
00:58:42 Alors, est-ce que c'est rassurant qu'on soit un animal violent et qu'on vende autant d'armes ?
00:58:45 Non, ce n'est pas rassurant.
00:58:47 Si vous voulez vous rassurer, vous avez tout le droit, vous allez au ministère de l'Intérieur.
00:58:50 Non, alors non, je ne vais pas faire ça.
00:58:52 Non, parce que j'ai passé quand même pas mal de temps chez les flics.
00:58:56 D'ailleurs, je le dis aux femmes battues, les femmes battues par leurs mecs,
00:58:59 si vous trouvez que l'enquête n'avance pas, dites que votre mec a fait une blague sur Netanyahou.
00:59:03 Et qu'il a un autographe de Benzema.
00:59:05 Vous devriez être tranquille un petit moment.
00:59:07 Allez, vive l'Arkham, vive la guerre, vive l'humanité.
00:59:09 Et fil en reste.
00:59:12 Merci, Bill Murray.
00:59:15 Merci.
00:59:17 Comme quoi on a besoin d'un peu de love et de tendresse, grâce à Eddy de Pretto.
00:59:22 Donc ce nouvel album "Crash Coeur" qui est magnifiquement réussi,
00:59:26 je vous propose d'écouter un extrait de la chanson préférée de Juliette.
00:59:30 La plus triste.
00:59:31 Ah, c'est laquelle ?
00:59:32 Non, oui, mélancolique un peu.
00:59:34 "Personne pour l'hiver"
00:59:36 "Personne pour l'hiver"
00:59:38 "Personne pour l'hiver"
00:59:40 "Personne pour l'hiver"
00:59:42 "Personne pour l'hiver"
00:59:44 "Personne pour l'hiver"
00:59:46 "Personne pour l'hiver"
00:59:48 "Personne pour l'hiver"
00:59:50 "Personne pour l'hiver"
00:59:52 "Personne pour l'hiver"
00:59:54 "Personne pour l'hiver"
00:59:56 "Personne pour l'hiver"
00:59:58 "Personne pour l'hiver"
01:00:00 "Personne pour l'hiver"
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01:00:06 "Personne pour l'hiver"
01:00:08 "Personne pour l'hiver"
01:00:10 "Personne pour l'hiver"
01:00:12 "Personne pour l'hiver"
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01:00:20 "Personne pour l'hiver"
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01:01:00 "Personne pour l'hiver"
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01:08:00 "Personne pour l'hiver"
01:08:02 "Personne pour l'hiver"
01:08:04 "Personne pour l'hiver"
01:08:06 "Personne pour l'hiver"
01:08:08 Wow, wow, wow !
01:08:10 Sarah McCoy !
01:08:14 Merci beaucoup, chère Sarah,
01:08:16 cette reprise de "Rachael"
01:08:18 et votre
01:08:20 votre album, je rappelle
01:08:22 "High Prices Days" est disponible
01:08:24 Vous êtes en tournée en France le 9 décembre
01:08:26 à Metz, le 19 janvier à Bordeaux
01:08:28 le 1er février à Nantes
01:08:30 Disons que ça envoie !
01:08:32 Merci beaucoup à Joubaka
01:08:34 et à Léchelle Hécourt
01:08:36 qui programme aussi
01:08:38 les artistes, Eddy De Pretto
01:08:40 en notre compagnie, mon cher Eddy
01:08:42 Après tant de beauté, que pouvons-nous faire ?
01:08:44 Tout briser sur le mur
01:08:46 d'un jeu qui s'appelle "Le Jeu sans Euro"
01:08:48 avant que nous poursuivions ensemble
01:08:50 la conversation, à vous Juliette
01:08:52 à vous Guillaume !
01:08:54 Merci beaucoup Charlie Pannou-Lecker !
01:08:59 Bonsoir à tous !
01:09:01 C'est parti pour une nouvelle édition du "Jeu sans Euro"
01:09:04 Le jeu qui fait des euros
01:09:06 mais pas des euros !
01:09:08 Bonjour Juliette !
01:09:10 Et bonjour Guillaume, une fois encore
01:09:12 nous avons sélectionné
01:09:14 la crème de la crème, une candidate
01:09:16 et un candidat dans le public
01:09:18 du studio 104 de la maison
01:09:20 de la radio et de la musique
01:09:22 Mais vous êtes avec qui Juliette ?
01:09:24 Je suis avec Christophine
01:09:26 Bonjour Christophine, et vous ?
01:09:28 Comment est-ce que vous vous appelez ?
01:09:30 Christophine ! Et voilà, toujours sûre
01:09:32 quand ça tombe !
01:09:34 Christophine, qu'est-ce que vous faites
01:09:36 de beau dans la vie ?
01:09:38 Je suis la styliste de Guillaume Meurisse
01:09:40 C'est vrai !
01:09:42 Et... ça va ?
01:09:44 Je crois que je vais refaire
01:09:46 Parcoursup
01:09:48 C'est si bien, Parcoursup !
01:09:50 Avec qui jouez-vous Guillaume ?
01:09:52 Eh bien je suis avec...
01:09:54 Levez-vous, je suis avec Sébastien
01:09:56 Sébastien, quel est votre prénom ?
01:09:58 Sébastien ! Sébastien ! Exactement
01:10:00 Sébastien Loeb et Sébastien Coé
01:10:02 Coïncidence ? Je ne sais pas
01:10:04 On n'est pas là pour juger
01:10:06 Sébastien, qu'est-ce que vous faites de beau dans la vie ?
01:10:08 Je suis le coiffeur personnel d'Emerick Lomprey
01:10:10 Oh là là là là
01:10:12 Et du coup ?
01:10:14 Je suis en dépression nerveuse
01:10:16 Je comprends Sébastien
01:10:18 Passons à une chose plus réjouissante
01:10:20 Nous jouerons pour quel cadeau ?
01:10:22 Eh bien aujourd'hui, beaucoup de chance
01:10:24 nos candidats puisqu'il s'agit d'un très beau cadeau
01:10:26 C'est une belle biographie, regardez-moi ça
01:10:28 C'est un cadeau, voilà, et ça c'est important
01:10:30 dans un souci d'équilibre demandé par la direction
01:10:32 qui disait que parfois, ça penchait un peu trop à gauche
01:10:34 Michel Sardou, voilà
01:10:36 Surtout que Djoubaka ne le passe jamais dans la playlist
01:10:38 car il est sardouphobe
01:10:40 J'ai pas honte de le dire, c'est un scandale
01:10:42 Voilà, allez, vous avez bien équilibré
01:10:44 Je crois qu'on peut y aller sans plus attendre
01:10:46 Allez, c'est parti pour le jeu sans zéro
01:10:48 Le jeu qui fait des heureux
01:10:50 Mais pas des...
01:10:52 Zéro !
01:10:54 Et on commence avec la première question pour Sébastien Guillaume
01:10:56 Oui, Sébastien, concentrez-vous
01:10:58 Le fantastique avocat du sénateur
01:11:00 Joël Guerriot, accusé donc d'avoir drogué
01:11:02 une députée à son insu
01:11:04 a défendu son client en invoquant
01:11:06 quatre propositions
01:11:08 Que c'était la faute de Karim Benzema
01:11:10 Que son chat était malade
01:11:12 Que c'était un hommage
01:11:14 à Damien Abad
01:11:16 Ou qu'il voulait préparer la députée pour le Tour de France
01:11:18 La quatrième proposition
01:11:22 Eh bien pas du tout Sébastien ! C'était la deux
01:11:24 Il a vraiment dit au premier degré
01:11:26 que c'est parce que le chat du sénateur
01:11:28 était malade et qu'il était un petit peu
01:11:30 triste
01:11:32 et que voilà, la drogue, etc, etc, etc
01:11:34 Zéro point pour Sébastien, ça commence très mal
01:11:36 Allez, Christophine va relever le niveau
01:11:38 avec la question que j'ai à lui soumettre
01:11:40 Dans la manif d'hier, qui était pour la journée
01:11:42 internationale contre les violences
01:11:44 faites aux femmes, on a vu
01:11:46 fleurir de bien poétiques
01:11:48 slogans, parmi les suivants, lequel
01:11:50 n'y était pas
01:11:52 Ton chat est mort, et alors ?
01:11:54 Il y avait
01:11:56 Je ne suis pas misandre, j'ai un ami
01:11:58 homme, je veux une
01:12:00 gouine pour présidente, mais pas de
01:12:02 droite s'il vous plaît
01:12:04 La rue, la France, nous appartient
01:12:06 Ouais, il y a une faute
01:12:08 grammaticale, c'est peut-être un indice
01:12:10 Quelle est votre réponse, Christophine ?
01:12:12 La 4 ?
01:12:14 Oh, un zéro pour
01:12:16 Christophine !
01:12:18 Oh là là là là !
01:12:20 Un zéro !
01:12:22 Maintenant, il va falloir départager, et donc
01:12:24 il va falloir passer à la question
01:12:26 Bonus ! Bonus ! Bonus !
01:12:28 La question bonus qui vaut
01:12:30 aujourd'hui 763 points
01:12:32 On y va ?
01:12:34 Concentrez-vous, vous répondez
01:12:36 les deux, la maire de Paris
01:12:38 Anne Hidalgo, démission !
01:12:40 Non ! Pardon, c'est un réflexe, excusez-moi
01:12:42 veut abaisser la vitesse
01:12:44 maximale sur le périph' parisien
01:12:46 à 50 km/h
01:12:48 Mais savez-vous quelle est la vitesse moyenne
01:12:50 d'une voiture sur le périph'
01:12:52 parisien actuellement ?
01:12:54 On commence, Christophine ?
01:12:56 Christophine, quelle est votre réponse ?
01:12:58 Vitesse moyenne ? 33
01:13:00 Sébastien ? 29
01:13:02 La bonne réponse, c'est 15 km/h
01:13:04 Et c'est donc
01:13:06 Sébastien dans un retournement de
01:13:08 tension incroyable, j'adore ce jeu !
01:13:10 C'est vraiment très injuste !
01:13:12 C'est incroyable, on applaudit bien fort Sébastien
01:13:14 qui gagne donc cette formidable biographie
01:13:16 de Michel Sardou, merci à vous deux
01:13:18 on se retrouve la semaine prochaine pour le jeu
01:13:20 sans euros, le jeu qui fait des heureux
01:13:22 mais pas des...
01:13:23 ZEURS !
01:13:24 Bien évidemment, merci beaucoup !
01:13:26 Merci Juliette et Guillaume, vous êtes bons
01:13:28 animateurs de jeux, vraiment !
01:13:30 Edith Préteau avec nous, on écoute
01:13:32 un nouvel extrait
01:13:34 de votre album, moi j'ai choisi celle-ci
01:13:36 Chacun mérite juste
01:13:40 Son papa sur la table
01:13:44 Son papa
01:13:46 Son papa
01:13:48 Son papa
01:13:50 Son papa
01:13:52 Son papa
01:13:54 Son papa
01:13:56 Quel est ce genre de liesse
01:14:00 Qui me rend si véreux
01:14:02 Je viens garder la liasse
01:14:04 Mais ta carte la moins bleue
01:14:06 Je ne suis pas fils pour rien
01:14:08 J'aime le bonbon qui colle bien
01:14:10 Qui te reste entre les dents
01:14:12 Jusqu'au tout dernier règlement
01:14:14 Si quelqu'un y s'en vit
01:14:16 Papa Sucre !
01:14:18 Le sugar daddy en français, ça donne pas du tout pareil à...
01:14:21 Papa Sucre ?
01:14:23 Justement j'aimais bien détourner un peu
01:14:25 le sens du sugar daddy
01:14:27 avec la nécessité d'avoir
01:14:29 autour de soi quelqu'un
01:14:31 qui peut nous entretenir un peu plus longtemps
01:14:33 pour toute notre vie
01:14:35 et c'était avec un peu d'humour évidemment
01:14:37 que j'ai adoré contourner un peu le sens
01:14:39 du kid
01:14:41 où j'ai commencé avec la chanson "Kid"
01:14:43 qui a besoin que son père lui donne
01:14:45 toute sa vie de l'argent
01:14:47 j'ai demandé beaucoup d'argent à mon père
01:14:49 toute ma vie, donc c'est un petit clin d'oeil
01:14:51 Ah ok, et aussi le fait de dire
01:14:53 ben pourquoi pas on y a droit
01:14:55 au sugar daddy ?
01:14:57 ben bien sûr, vous en avez pas ?
01:14:59 euh...
01:15:01 ah ah ah ah ah ah ah
01:15:03 c'est à vous qu'il l'a posé, on n'hésite pas à y répondre
01:15:05 c'est bon vous avez répondu là Charline
01:15:07 c'est moi qui pose les questions
01:15:09 dans cette émission normalement
01:15:11 Juliette, moi j'en ai pas mais j'en veux bien
01:15:13 euh...
01:15:15 je vous ai entendu dire en interview
01:15:17 que pour vous écrire c'était
01:15:19 pas un immense plaisir
01:15:21 que ça relevait plus de la torture
01:15:23 qu'en revanche l'idée d'aller sur scène
01:15:25 c'était le moment du plaisir
01:15:27 alors qu'est-ce que vous nous préparez en termes de scène
01:15:29 puisque l'album il est plutôt
01:15:31 avec des couleurs très pimpantes
01:15:33 beau et un son
01:15:35 un peu R'n'B, c'est quoi
01:15:37 le dispositif ?
01:15:39 il y a un peu une ambivalence tout au long
01:15:41 de l'album avec beaucoup de
01:15:43 ruptures et beaucoup de
01:15:45 crash un peu, c'est à dire qu'on est dans
01:15:47 des zones d'espoir avec beaucoup de rythmique
01:15:49 et tout d'un coup on retombe dans une extrême
01:15:51 euh...
01:15:53 tristesse
01:15:55 et c'est ce que je vais tenter
01:15:57 de faire un peu ressentir
01:15:59 pendant le live, c'est le côté
01:16:01 équilibriste un peu de la vie, c'est à dire
01:16:03 toujours tenir... - Demandez à Guillaume pour l'équilibre
01:16:05 - Oui oui, moi c'est ma spécialité
01:16:07 - Et bien entretenir entre le pire
01:16:09 et cet extrême
01:16:11 épanouissement jouissif
01:16:13 de la vie et c'est un peu cette sensation
01:16:15 middle, toujours à tenir
01:16:17 entre les deux moods que je veux
01:16:19 faire ressentir sur
01:16:21 cette scène, donc on va
01:16:23 passer entre plusieurs crash et ça va être très visuel
01:16:25 - Et ce sera dans les Zénith en
01:16:27 2024, à Core Hotel Arena
01:16:29 le 6 décembre 2024
01:16:31 et puis toutes les dates sur le site
01:16:33 officiel eddydepretto.com
01:16:35 on va continuer
01:16:37 d'en parler dans un instant mais
01:16:39 à l'heure où on est ensemble
01:16:41 ici en direct sur France Inter
01:16:43 19h47, les cabinets de conseil
01:16:45 travaillent, même le dimanche soir
01:16:47 et puisque le Sénat a voté
01:16:49 la suppression de l'AME,
01:16:51 l'aide médicale d'état aux
01:16:53 étrangers en situation irrégulière
01:16:55 une équipe planche sur le dossier, nous avons placé
01:16:57 des micros sous la table de la réunion des conseillers
01:16:59 en consulting
01:17:01 [Musique]
01:17:03 [Musique]
01:17:05 Pendant ce temps là
01:17:07 dans les bureaux du cabinet
01:17:09 Macky ne sait pas
01:17:11 [Musique]
01:17:13 [Musique]
01:17:15 - Euh, salut ! - Salut !
01:17:17 - Ouais, salut, alors... - Salut !
01:17:19 - Ouais, salut, alors j'ai... - Salut !
01:17:21 - Oh la vache !
01:17:23 La prochaine fois dans le texte on écrit un salut collectif
01:17:25 on va gagner du temps - Ok, ça roule !
01:17:27 Ok, ça roule ! Ok, ça roule !
01:17:29 Bon,
01:17:31 j'ai une bonne nouvelle, le Sénat a voté...
01:17:33 - Yes !
01:17:35 Ils interdisent l'aide à huiface
01:17:37 - Mais reste avec ça !
01:17:39 Il n'y a pas d'aide à huiface,
01:17:41 ça n'existe pas, Juliette !
01:17:43 Tu es malade ! Tu es malade !
01:17:45 Le Sénat a voté la suppression de l'AME,
01:17:47 l'aide médicale d'état aux étrangers en situation
01:17:49 irrégulière - Ah bah c'est une bonne nouvelle !
01:17:51 - Oui, mais... - Mais enfin c'est une bonne nouvelle !
01:17:53 - Mais le souci...
01:17:55 - Bah c'est une bonne nouvelle ! - Oh la vache !
01:17:57 Le souci,
01:17:59 c'est que maintenant, il ne faut pas que les étrangers
01:18:01 tombent malades chez nous ! - Oui !
01:18:03 Il ne faudrait pas que les femmes tombent enceintes chez nous !
01:18:05 - Bah, euh, enfin c'est pas une maladie
01:18:07 d'être enceinte ! - Euh...
01:18:09 Vous êtes sûre de ça ? Parce qu'avoir des nausées,
01:18:11 faire caca partout et surtout faire chier tout le monde,
01:18:13 il me semble que quand même... Bon...
01:18:15 - On ne fait pas caca partout quand on est enceinte !
01:18:17 - Bah voilà, voilà, voilà, là tu commences à faire chier
01:18:19 par exemple, d'accord ? Et t'es même pas enceinte !
01:18:21 - Mais moi je ne suis pas enceinte ! - Bon, allez, allez,
01:18:23 bon, est-ce que vous avez des idées
01:18:25 pour que les étrangers ne tombent pas malades
01:18:27 chez nous ? - Oui ! On peut leur distribuer
01:18:29 des écharpes ! - Bah non, enfin, ils ne vont pas
01:18:31 devenir Miss France ! Mais non !
01:18:33 Pas des écharpes de Miss France, des écharpes en laine
01:18:35 pour pas attraper froid ! - C'est une bonne idée,
01:18:37 c'est une bonne idée, on distribue des écharpes pour tous !
01:18:39 D'autres suggestions, là ? - Et si
01:18:41 on crée une grande convention ? - Regarde,
01:18:43 ça c'est malin, ça ! Ça c'est bien ! - Euh...
01:18:45 A la base, c'est pas nous qui sommes payés pour trouver des idées ?
01:18:47 - Mais c'est là l'idée de génie ! On demande à des bénévoles
01:18:49 de trouver des idées et on empoche l'argent !
01:18:51 Bravo Marie-Victoire !
01:18:53 - Formidable ! Formidable ! Allez, en parlant
01:18:55 d'idées formidables,
01:18:57 si on écoutait la chronique d'un humoriste
01:18:59 piquant et créatif ?
01:19:01 - Yes !
01:19:03 C'est l'heure de la chronique de Jamyl Lechlag !
01:19:05 - Alors, on aurait préféré, bien évidemment !
01:19:07 Mais non, c'est
01:19:09 vrai que l'on prêt, mesdames et messieurs !
01:19:11 Un triomphe !
01:19:13 - Bonjour à tous, vous allez bien ?
01:19:15 J'ai rien entendu !
01:19:17 - Oui !
01:19:19 - Ouais ! Ah, coulosse,
01:19:21 coulosse ! Bon, vous devez deviner
01:19:23 qui je suis !
01:19:25 Montez la grand voile, prenez le sillage, mettez les écoutilles
01:19:27 dans le bateau et préparez cet appareil à athlètes, que je m'en
01:19:29 fasse une bonne tranche !
01:19:31 - Ha ha ha ! - Emmerick Tabarly ?
01:19:33 - Oui ! - Oui !
01:19:35 C'est parti pour l'actualité ! Non, pas
01:19:37 d'actualité cette semaine ! Elle commence à faire chier l'actualité !
01:19:39 L'actualité, on dirait ma belle-mère !
01:19:41 Ha ha ha !
01:19:43 Tu vois, ça c'est drôle, Guillaume !
01:19:45 Ha ha ha !
01:19:47 Ça, ça vexe personne !
01:19:49 Ha ha ha ! Faudrait que tu viennes à mon cours d'humour !
01:19:51 On apprend plein de trucs ! Mardi dernier, il y avait Stéphane
01:19:53 Guillon, il nous a expliqué comment faire une impro
01:19:55 avec le public, quand il n'y a pas de public !
01:19:57 Ha ha ha ! Vous vous appelez comment en premier rang ?
01:19:59 Ha ha ha !
01:20:01 Dominique ! Ha ha ha !
01:20:03 Ha ha ha !
01:20:05 Non, mais finis l'actualité ! Trop risqué de faire des blagues d'actualité !
01:20:07 Si c'est pour finir en prison, autant
01:20:09 faire un truc cool ! Tu sais, genre, je sais pas,
01:20:11 faire du tir à l'arc nu sur les Champs-Elysées !
01:20:13 Je sais pas... Que faites-vous, M. Lomprey ?
01:20:15 Je suis Mimi Siku !
01:20:17 Ha ha ha !
01:20:19 En plus, l'actu, là, elle a plus besoin de nous, elle est déjà marrante !
01:20:21 J'ai ouvert Yahoo Actu, j'ai vu COP28
01:20:23 à Dubaï ! COP28
01:20:25 à Dubaï ! Oh ! C'est comme si
01:20:27 je fêtais mes 36 ans à BasicFit !
01:20:29 Ha ha ha ! Tu vois,
01:20:31 ça c'est drôle, Guillon ! Ça, c'est des blagues sur le physique !
01:20:33 Ça, c'est bien ! En plus, toi, avec ton physique,
01:20:35 tu pourras faire 4 spectacles ! Ha ha ha !
01:20:37 Ha ha ha ! Non, mais Dubaï, c'est un désastre
01:20:39 écologique ! Les mecs, ils ont construit
01:20:41 une ville dans le désert ! Tu sais, c'est comme si
01:20:43 je fêtais mes 36 ans à BasicFit !
01:20:45 Ha ha ha ! Bon, oui, c'est la même
01:20:47 comparaison ! Mais c'est de l'humour d'usure !
01:20:49 On apprend ça le mardi à mon cours
01:20:51 d'humour ! Mardi dernier, il y avait Gaspard Proust,
01:20:53 il a répété 500 fois
01:20:55 "Dehors les Arabes !"
01:20:57 Et à la fin, on était là "Euh, euh, euh,
01:20:59 ça s'arrête quand ?"
01:21:01 Ha ha ha !
01:21:03 Non, mais la COP... M'encourage pas !
01:21:05 Non, mais la COP...
01:21:07 La COP28 à Dubaï !
01:21:09 La COP29, elle sera à Fessenheim,
01:21:11 la 33 dans le Mordor,
01:21:13 et la 44 dans la Station Spatiale
01:21:15 Internationale ! Ils seront là
01:21:17 "Bonjour à tous, on va commencer
01:21:19 dès que le président français arrive !"
01:21:21 Pfff ! "Bonjour, excusez-moi du retard,
01:21:23 j'avais ma bite coincée dans la zipette !"
01:21:25 Y'a pas de soucis, M. Bigard !
01:21:27 On fait commencer !
01:21:29 Bon, et on attend pas les pays africains ?
01:21:31 Ha ha ha !
01:21:33 Allez, c'est parti !
01:21:35 Ordre du jour, comment ne pas dépasser les 60°
01:21:37 sur notre belle planète jaune ?
01:21:39 Oui, là-bas, au fond, présentez-vous !
01:21:41 Bonjour, je m'appelle... Je suis, donc,
01:21:43 Norphéa, présidente du peuple
01:21:45 de la mer ! Et je représente
01:21:47 plus de 60 millions de badoyens, badoyennes !
01:21:49 C'est chiant ! Oui, là-bas !
01:21:51 Daniel, Premier ministre du peuple
01:21:53 de la montagne, donc nous, premièrement,
01:21:55 on voudrait vous remercier de nous avoir libérés avec la fonte des glaciers,
01:21:57 parce qu'on n'en pouvait plus de se voir faire planter
01:21:59 des bâtons de ski dans la gueule !
01:22:01 Tu vois, Guillaume, ça c'est rigolo, aussi !
01:22:03 Ça c'est de l'humour absurde !
01:22:05 Le mardi, on fait de l'humour absurde !
01:22:07 La semaine dernière, par exemple,
01:22:09 là, c'est très absurde, accrochez-vous !
01:22:11 On a convoqué un humoriste chez les flics, parce qu'il avait fait une blague !
01:22:13 (rires)
01:22:15 Merci d'avoir écouté !
01:22:17 Emeric Lanser ! Merci beaucoup !
01:22:19 (applaudissements)
01:22:21 À revoir en vidéo, si vous voulez, sur Youtube !
01:22:23 C'est Denis Deprêteau,
01:22:25 qui est en notre compagnie !
01:22:27 Votre album,
01:22:29 vous l'avez créé,
01:22:31 conçu, je pense, dans un
01:22:33 endroit propice à la
01:22:35 création, un endroit mythique, c'est possible ?
01:22:37 Ah, oui !
01:22:39 Énormément d'endroits !
01:22:41 Notamment la
01:22:43 Villa Noailles, c'est vrai ?
01:22:45 Oui, aussi ! Je l'ai vu dans les remerciements !
01:22:47 J'ai tout lu !
01:22:49 J'ai fait ça à Paris,
01:22:51 à la Villa Noailles, à Los Angeles,
01:22:53 aussi, ça a beaucoup
01:22:55 évolué !
01:22:57 En fait, quand je crée, je cherche des
01:22:59 endroits un peu où ma créativité
01:23:01 peut fleurir et me nourrir
01:23:03 de tout un tas de choses extérieures,
01:23:05 et ça vient me bouger, c'est un peu chiant de rester
01:23:07 à Paris pour toujours
01:23:09 créer ! Et pourquoi, par exemple, Los Angeles ?
01:23:11 Qu'est-ce que vous ramenez de Los Angeles ?
01:23:13 Ou qu'est-ce que vous allez palper, là-bas ?
01:23:15 Je pense que...
01:23:17 [Rires]
01:23:19 Il y avait un peu la réponse dans la question, du coup !
01:23:21 Non, alors, elle est candide !
01:23:23 Vraiment, elle est candide !
01:23:25 J'ai trouvé un super Sugar Daddy de Los Angeles !
01:23:27 Moi aussi, je palpe !
01:23:29 Tout le monde palpe, alors !
01:23:31 Après, je rame, des fois, aussi !
01:23:33 [Rires]
01:23:35 Qu'est-ce que j'ai trouvé, là-bas ? Je pense...
01:23:37 Il est malin, il est malin !
01:23:39 On est foutus ! Vous l'avez la noaille !
01:23:41 Donc, on va revenir sur le...
01:23:43 J'ai trouvé...
01:23:45 Il y a une extrême injonction
01:23:47 à l'ébusien, là-bas.
01:23:49 Il y a ce côté un peu tout...
01:23:51 On ne voit pas le désordre, et on tente
01:23:53 de toujours être
01:23:55 la meilleure version de soi-même. Et ça, c'est
01:23:57 quelque chose dont j'ai beaucoup écrit dans cet album.
01:23:59 Il y a une chanson qui s'appelle notamment "Être bien",
01:24:01 et qui parle un peu de ce cynisme,
01:24:03 cette quête-là de
01:24:05 tout faire parfaitement pour tenter
01:24:07 d'avoir une réponse
01:24:09 qui serait le bonheur
01:24:11 infini, le bonheur complet.
01:24:13 Et donc, j'en traite le sujet.
01:24:15 - Eh oui ! Bonheur complet, aussi, d'écouter
01:24:17 "Crash Coeur", l'album d'Eddie De Pretto,
01:24:19 est disponible.
01:24:21 On va...
01:24:23 finir en chanson, je vous propose,
01:24:25 avec un guitariste de talent
01:24:27 qui est derrière vous. Il fait des petites chansons
01:24:29 du grand dimanche soir.
01:24:31 Frédéric Fromet est avec nous.
01:24:33 [Applaudissements]
01:24:35 - Bonsoir.
01:24:37 Alors que c'est un petit peu la merde,
01:24:39 un petit peu partout, j'ai la solution
01:24:41 pour aller mieux. On devrait tous
01:24:43 prendre exemple sur Anne Hidalgo.
01:24:45 [Musique]
01:24:47 On ira tous
01:24:49 à Tahiti
01:24:51 Presque un mois
01:24:53 Travailler dur
01:24:55 en bikini
01:24:57 On ira
01:24:59 Loin de Paris
01:25:01 Loin des parisiens
01:25:03 De Rachida, d'Hatti
01:25:05 Rien n'est jamais trop loin
01:25:07 On ira tous
01:25:09 loin des ennuis
01:25:11 On ira tous
01:25:13 à Tahiti
01:25:15 Presque un mois
01:25:17 En faisant croire
01:25:19 à la liberté
01:25:21 On ira tous
01:25:23 à Tahiti
01:25:25 En faisant croire
01:25:27 qu'on n'est pas partis
01:25:29 On ira
01:25:31 loin
01:25:33 de l'Ukraine
01:25:35 Où la guerre est finie
01:25:37 Loin des emmerdes
01:25:39 Loin de la Pégi
01:25:41 On ira tous
01:25:43 sur un jet-ski
01:25:45 On ira tous
01:25:47 à Tahiti
01:25:49 Presque un mois
01:25:51 On ira tous
01:25:53 loin des ennuis
01:25:55 On ira tous
01:25:57 loin des ennuis
01:25:59 On ira tous
01:26:01 loin des ennuis
01:26:03 On ira tous
01:26:05 loin des ennuis
01:26:07 On ira tous
01:26:09 loin des ennuis
01:26:11 On ira tous
01:26:13 loin des ennuis
01:26:15 On ira tous
01:26:17 loin des ennuis
01:26:19 On ira tous
01:26:21 loin des ennuis
01:26:23 On ira tous
01:26:25 loin des ennuis
01:26:27 On ira tous
01:26:29 loin des ennuis
01:26:31 On ira tous
01:26:33 loin des ennuis
01:26:35 On ira tous
01:26:37 loin des ennuis
01:26:39 On ira tous
01:26:41 loin des ennuis
01:26:43 On ira tous
01:26:45 loin des ennuis
01:26:47 On ira tous
01:26:49 loin des ennuis
01:26:51 On ira tous
01:26:53 loin des ennuis
01:26:55 On ira tous
01:26:57 loin des ennuis
01:26:59 On ira tous
01:27:01 loin des ennuis
01:27:03 On ira tous
01:27:05 loin des ennuis
01:27:07 On ira tous
01:27:09 loin des ennuis
01:27:11 On ira tous
01:27:13 loin des ennuis
01:27:15 On ira tous
01:27:17 loin des ennuis
01:27:19 Merci beaucoup mon cher Frédéric
01:27:21 Et dimanche prochain
01:27:23 nous serons à l'Alliance Française
01:27:25 Alors guettez sur nos réseaux
01:27:27 l'ouverture de la billetterie
01:27:29 qui aura lieu cette semaine
01:27:31 Merci beaucoup Eddy De Pretto
01:27:33 Merci beaucoup, merci
01:27:35 C'était un plaisir et quel bonheur de vous écouter
01:27:37 On vous conseille vivement
01:27:39 Crash Coeur pour se faire tellement de bien
01:27:41 avec du love et de la tendresse
01:27:43 Merci aussi à Sarah McCoy
01:27:45 Merci aux Tremblins du jour
01:27:47 Merci à Mathurin
01:27:49 Merci à toute l'équipe qui prépare cette émission
01:27:51 Notre attachée de production Alexia Lacour
01:27:53 Réalisation des effets spéciaux
01:27:55 François Audouin
01:27:57 Rédaction en chef d'orchestre Ramizia Sadi
01:27:59 Qui assure aussi la co-écriture
01:28:01 avec Xavier Naud et Romain Fort-Georges
01:28:03 Merci à toutes les équipes techniques
01:28:05 de Radio France
01:28:07 Je vais citer les filles, les opératrices de son
01:28:09 Nadeje Antonini et Inès De Bruyne
01:28:11 A la vidéo, merci à
01:28:13 Camille Garin, Camille Hermitte
01:28:15 Et puis c'était
01:28:17 Juliette Arnaud, Guillaume Meurisse
01:28:19 Emerick Lomprey, Isabelle Sorante
01:28:21 Constance, Joubaka, Mao
01:28:23 et Frédéric Promet
01:28:25 Et Charline Vanhoenacker
01:28:27 Et après le journal, vous retrouverez
01:28:29 Le Masque et la Plume avec Jérôme Gatzin
01:28:31 A dimanche prochain en direct
01:28:33 Et en public !
01:28:35 Merci !
01:28:37 *applaudissements*
01:28:39 (Applaudissements)

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