Charline Vanhoenacker reçoit Christelle Chollet à retrouver sur la scène Théâtre de la Tour Eiffel dans "L’Empiafée", un show qui ne manque sacrément pas de piquant. Puis place au live musical avec les rockeurs de Johnny Montreuil pour deux titres inédits, dont une reprise... 100% fun !
Retrouvez le Grand dimanche soir sur le site de France Inter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/par-jupiter
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AmusantTranscription
00:00:00 En public et en direct du studio 104 de la Maison de la Radio et de la Musique, vous allez vivre le grand dimanche soir !
00:00:09 - Le soleil c'est notre projet !
00:00:11 Deux heures de rire, d'émotion et de musique avec Juliette Arnaud !
00:00:19 Guillaume Meurice !
00:00:22 Émeric Lomprey !
00:00:28 Joubaka !
00:00:30 Laëlia Véron !
00:00:33 Christine Gonzales !
00:00:37 Mao Drama !
00:00:41 Et Frédéric Trevay !
00:00:45 Et bien sûr la reine de la satire politique, la queen de la rigolade, celle qui réunit 1 662 000 paires d'oreilles tous les dimanches sur France Inter
00:00:55 et qui s'occupe quand même 3 324 000 oreilles en tout, Charline Vanhoenacker !
00:01:01 - Le grand dimanche soir...
00:01:03 ... sur France Inter.
00:01:09 - Bonsoir la France Inter !
00:01:13 Si je vous dis "culture", vous pensez à...
00:01:23 ... à Rachida Dati, manifestement !
00:01:26 C'est notre nouvelle ministre de tutelle.
00:01:30 Mais... oui, aussi, oui.
00:01:33 C'est bien parti, cette affaire.
00:01:35 Mais comme à Radio France, les décisions n'ont rien de politique, ça ne devrait rien changer pour nous.
00:01:42 Enfin, c'est pas sûr qu'on revoie un jour la redevance.
00:01:48 La précédente ministre de la culture, Rima Abdulmalak, s'est semble-t-il fait dégager à cause de ses positions sur l'affaire Depardieu.
00:01:55 Avec tous les artistes soupçonnés d'agression, Macron a placé une ancienne ministre de la justice à la culture.
00:02:01 On va gagner beaucoup de temps, je pense.
00:02:04 Là-dessus, Éric Ciotti a exclu Rachida Dati des Républicains.
00:02:08 Alors lui, il est ravi, parce que cette nomination lui permet d'expulser une personne avec un prénom maghrébin.
00:02:15 Pour autant, les Républicains se sentent trahis par Rachida Dati, qu'il se rassure,
00:02:21 elle continue de porter haut et fort les valeurs du parti,
00:02:25 puisqu'elle est toujours mise en examen pour corruption et trafic d'influence.
00:02:29 Vous voyez ? Vous voyez qu'il faudrait fusionner la culture avec la justice ?
00:02:41 Eh oui, bien sûr.
00:02:42 Ensuite, ce nouveau gouvernement, ça m'excite.
00:02:45 On s'est tellement félicité d'avoir enfin un Premier ministre gay,
00:02:51 qu'il a été obligé de contrebalancer en nommant Catherine Vautrin,
00:02:54 qui défilait à la manif pour tous.
00:02:57 Elle devient ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités.
00:03:02 Vendredi, elle est arrivée devant les collègues en disant "Eh, t'as vu mon maxiministère ? C'est pas un truc de pédé, hein ?"
00:03:11 Travail, Santé, Solidarité…
00:03:14 Dans la vie, si vous croisez une boucherie coiffure garagiste, est-ce que vous lui faites confiance ?
00:03:18 J'ai une pensée pour les enseignants qui héritent d'une super-ministre des Sports, des JO,
00:03:25 de l'éducation et de la jeunesse.
00:03:28 Comme ça, si les JO se passent mal, on pourra toujours dire que c'est la faute des profs.
00:03:32 En revanche, s'ils ont des trucs à demander,
00:03:37 ils peuvent le faire le mardi entre 14h et 18h et le vendredi de 10h à 12h.
00:03:42 Voilà, en dehors de ces horaires, merci de laisser un message.
00:03:45 Gabriel Attal a dit qu'il souhaitait du mouvement.
00:03:48 Il y en a une qui va être servie, c'est Amélie Oudea Castera.
00:03:51 Avec le nombre d'aller-retours qu'elle va faire entre le ministère de l'Éducation et celui des Sports,
00:03:54 elle va pouvoir concourir aux 4 fois 100 mètres pour les JO.
00:03:57 Alors il y a bien sûr des poids lourds du gouvernement qui restent en place,
00:04:00 que ce soit Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Éric Dupond-Moretti, Christophe Béchut…
00:04:07 Pourquoi vous rigolez ?
00:04:09 Christophe Béchut reste à l'écologie.
00:04:12 Vous savez, c'est comme pour le compost, il faut être très patient avant qu'il devienne utile.
00:04:16 Bref, même sous Nicolas Sarkozy, il y avait moins de ministres de droite.
00:04:27 Alors où trouve-t-on l'aile gauche de la Macronie aujourd'hui ?
00:04:30 Eh bien, à gauche, en sortant des cuisines de l'Elysée,
00:04:34 oui, le local poubelle, c'est là qu'ils ont dû mettre Clément Beaune,
00:04:38 l'auteur du fameux "Je vous préviens, je vais peut-être démissionner,
00:04:42 mais finalement je reste, trop tard, t'es viré !"
00:04:45 Tout ça est donc très prometteur.
00:04:48 En 2027, Macron pourra dire à Marine Le Pen "Voilà, les travaux sont finis, vous pouvez emménager !"
00:04:56 (Applaudissements)
00:04:59 Alors moi je me demande, ici avec tous nos chroniqueurs,
00:05:12 vous étiez où et vous faisiez quoi quand vous aviez 34 ans ?
00:05:15 Moi c'était l'année dernière.
00:05:17 (Rires)
00:05:19 Ah vous n'arrêtez jamais vous, c'est fou !
00:05:22 Pourquoi je fais moins ?
00:05:24 (Rires)
00:05:25 On enchaîne. Alors, et vous, et vous Mao ?
00:05:28 Moi c'est un peu malaisant mais j'ai pas encore 30 ans.
00:05:31 Ah bon ?
00:05:32 Oui.
00:05:33 Putain, tu fais vachement plus !
00:05:35 Non, non, et vous Charline, vous faisiez quoi à 34 ans ?
00:05:38 Moi, mais j'ai 34 ans !
00:05:40 Oui, bon.
00:05:41 Non, alors je faisais mes premières chroniques sur France Inter,
00:05:44 sur le Premier Ministre, c'était...
00:05:47 Jean-Marc Ayroult.
00:05:49 (Rires)
00:05:50 Ben voilà.
00:05:51 (Rires)
00:05:52 C'est toujours drôle d'être jeune.
00:05:54 Oui, mais après lui ça a été Manuel Valls.
00:05:56 Ah, c'est drôle.
00:05:57 Ça, ça lance une émission quand même.
00:05:59 D'accord, ça lance une émission.
00:06:01 Allez, place à la Music Live dans ce grand dimanche soir
00:06:04 et avec Djoubaka, on préfère vous prévenir,
00:06:07 grosse grosse ambiance à venir car ce soir, mon cher Djoub,
00:06:10 on accueille Johnny Montreuil.
00:06:12 Eh oui, ça va être vraiment bien.
00:06:14 Alors début février, le troisième album de Johnny Montreuil
00:06:17 et de son gang sera dans les bacs.
00:06:19 Il a pour nom Zanzibar, c'est facile à se rappeler.
00:06:22 Et c'est Jean Lamotte qui s'est occupé de Fantasy Militaire,
00:06:25 d'Alain Bashum, qui réalise ce disque.
00:06:27 Il y aura même quelques invités comme Fixi, Camille Bassebasse,
00:06:30 Rosemary Stanley, donc ça promet que du bon.
00:06:33 Alors ce soir, c'est la première fois que l'on va entendre
00:06:36 en public un titre de ce nouvel album.
00:06:39 Ah ouais ?
00:06:40 Eh ben oui, c'est un joli cadeau.
00:06:41 Ah ouais ?
00:06:42 Et en plus le titre, ça s'appelle "Ces amours".
00:06:44 Allez, on y va.
00:06:46 ♪ ♪ ♪
00:07:07 ♪ Ces amours, elles les perdent avant de les connaître ♪
00:07:10 ♪ Comme écrit à la banque, jetée par la clonette ♪
00:07:12 ♪ Elle ne le verra plus, elle ne le verra pas ♪
00:07:15 ♪ Déçue, déçue par celui qui n'existait pas ♪
00:07:18 ♪ ♪ ♪
00:07:29 ♪ Ces amours, elles les rêvent toutes seules les nuits de l'hiver ♪
00:07:32 ♪ Elles leur donnent des noms qui s'écrivent à l'envers ♪
00:07:34 ♪ Sur leurs yeux, sur leurs lèvres et des faux insurlires ♪
00:07:36 ♪ Qui comme matin se lèvent déjà de ses balures ♪
00:07:39 ♪ ♪ ♪
00:07:58 ♪ Ces amours, elles les prendent sur sa bouche comme une feuille ♪
00:08:00 ♪ Elle attend, elle attend qu'on la touche quand elle veut ♪
00:08:03 ♪ Une belle nuit torride lorsqu'elle s'oublie un peu ♪
00:08:05 ♪ En belle nuit acide, elle se voit toute en bleu ♪
00:08:08 ♪ ♪ ♪
00:08:27 ♪ Ces amours, elles les pleurent quand elle ne veut plus ♪
00:08:29 ♪ Elle les met dans sa gueule, je la porte la fin de la quête ♪
00:08:31 ♪ Sur son corps, on l'a voyée le lendemain matin ♪
00:08:34 ♪ Sa chambre à poussière, et il en prend ses mains ♪
00:08:36 ♪ Sur son corps, on l'a voyée le lendemain matin ♪
00:08:38 ♪ Sa chambre à poussière, et il en prend ses mains ♪
00:08:41 ♪ Sur son corps, on l'a voyée le lendemain matin ♪
00:08:43 ♪ Sa chambre à poussière, et il en prend ses mains ♪
00:08:46 ♪ Sur son corps, on l'a voyée le lendemain matin ♪
00:08:48 ♪ Sa chambre à poussière, et il en prend ses mains ♪
00:08:51 ♪ ♪ ♪
00:09:14 (acclamations)
00:09:17 ♪ ♪ ♪
00:09:29 ♪ ♪ ♪
00:09:48 ♪ C'est pas bon d'aller loin comme ça au point de rue ♪
00:09:50 ♪ Et si ça te rend taf, c'est comme ça que tu me tues ♪
00:09:53 ♪ Elle n'en aura jamais assez, c'est cette vie-là ♪
00:09:55 ♪ L'amour, la clarissée, la forme, la pompe, la... ♪
00:09:58 (acclamations)
00:10:03 - Ah là là là là ! Johnny Montreuil, "Ces amours" !
00:10:08 C'est le single du nouvel album, "Zanzibar", qui sort le 2 février.
00:10:12 Vous serez en concert à la Maroquinerie le 17 février et le 15 mars à Nantes.
00:10:17 Il y a Rolando Rougar à la guitare, Marceau Porto aussi à la guitare,
00:10:22 Kik à l'harmonica et Steven Dorot à la batterie.
00:10:26 (acclamations)
00:10:28 Dites-moi, Johnny Montreuil, est-ce que vous seriez pas breton à la base ?
00:10:32 - Pardon ? - Vous seriez pas breton à la base ?
00:10:34 - Mon papa. - Ah d'accord.
00:10:37 - Et Montreuil, le micro marche pas ? - Montreuil, oui, c'est la banlieue.
00:10:41 - Oui, je vois bien. - Je suis né où j'ai grandi...
00:10:45 Voilà. (rires)
00:10:47 - Vous êtes né où vous avez grandi, c'est la bio.
00:10:49 - J'ai des fils d'immigrés.
00:10:51 - Ah oui, en ce moment, c'est une bonne idée.
00:10:54 - Merci Johnny Montreuil, ce musicien.
00:10:56 On vous retrouve en deuxième partie avec une reprise, on dit pas laquelle, grosse surprise.
00:11:00 - Mais c'est la chanson préférée de Frédéric Fromet au monde.
00:11:03 - Ah, alors restez avec nous.
00:11:05 Merci beaucoup, on attend votre album avec grande impatience, cher Johnny Montreuil.
00:11:11 J'avais prévu de me faire accompagner ce soir par Emeric en trottinette.
00:11:15 Désolé, Emeric, je crois que je vais rentrer en moto avec Johnny.
00:11:18 - Yes, cool. - Comment ça cool ?
00:11:21 - Non mais oh, eh ! - Ah bah d'accord.
00:11:24 - Non. - Bon, c'est pas grave.
00:11:26 Allez, trop de bonnes nouvelles cette semaine, je pense, de toute façon.
00:11:29 Donc on ne sait que choisir.
00:11:31 (musique)
00:11:33 - C'est quoi le sens étymologique de Gabriel dans la Bible ?
00:11:35 C'est la force de Dieu, c'est le bras armé de Dieu,
00:11:38 notamment pour protéger contre les anges rebelles.
00:11:41 Il est missionné pour protéger Dieu, c'est-à-dire Macron, lors des prochaines européennes.
00:11:45 - Le journal des bonnes nouvelles.
00:11:48 (musique)
00:11:54 - Et on commence ce journal par la principale bonne nouvelle de cette édition.
00:11:59 - Oui, parce qu'il y en a beaucoup, beaucoup de bonnes nouvelles, notamment celle-ci.
00:12:02 Manuel Valls n'est pas devenu Premier ministre cette semaine !
00:12:06 - Ah oui, ça va être faux savoir se contenter de peu.
00:12:10 (musique)
00:12:12 Allez, on commence par la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre,
00:12:15 présenté comme un macroniste issu de la gauche.
00:12:19 - Oui, toujours commencer le journal par une excellente blague, c'est important.
00:12:23 Le macronisme étant à la gauche, ce que Elisabeth Lévy est au dry january.
00:12:27 - Droite toujours.
00:12:29 Fabien Roussel n'a pas été nommé au gouvernement.
00:12:33 Il avait pourtant déclaré qu'il ne fermerait pas la porte s'il était appelé au gouvernement.
00:12:37 - Et oui, depuis l'au-delà, Judas a immédiatement porté plainte pour plagiat.
00:12:41 - Remaniement toujours.
00:12:43 - Autre bonne nouvelle, Rachida Dati.
00:12:47 - Rachida Dati quoi ?
00:12:49 - Bah rien, je trouve que c'est une bonne nouvelle.
00:12:51 - Oui, c'est vrai que c'est une bonne nouvelle.
00:12:53 Elle a tellement insulté les macronistes durant ces 7 dernières années qu'ils vont vite regretter.
00:12:57 C'est comme mettre Laélia Veyron à l'académie française ce truc.
00:13:00 - Et on enchaîne avec les autres bonnes nouvelles.
00:13:02 24 heures après sa nomination, la ministre de l'éducation, des sports, des JO et des salons de jardin
00:13:08 a expliqué qu'elle avait dû inscrire ses enfants dans un établissement privé.
00:13:12 - Et c'est une bonne nouvelle pour eux !
00:13:14 Ils n'auront pas à subir les réformes de leur mère, elle est pas folle !
00:13:17 Elle est pas dingue, c'est bien qu'elle va tout péter !
00:13:19 [Applaudissements]
00:13:22 - Quand on pose une bombe, on reste pas le cul sur la bombe, c'est logique.
00:13:26 - Lors de la passation de pouvoir, Olivier Veyron a parlé de ses enfants
00:13:30 qu'il n'a pas beaucoup vus durant ces 4 dernières années.
00:13:33 - Oui, mais on rappelle que les otages ont le droit au calme et à la discrétion à leur retour en France.
00:13:39 - Otage ? Olivier Veyron, il était pas otage ?
00:13:42 - Ah bon ? Vous êtes sûre ? Il avait des cernes, il disait toujours les discours auxquels il ne croyait pas,
00:13:47 il avait l'air tout triste, vous appelez ça comment vous ?
00:13:49 - Un porte-parole du gouvernement.
00:13:51 - Ah oui, ça se tient, d'accord, je comprends.
00:13:53 Ok, enchaînons avec une bonne nouvelle toujours, l'usage du vélo a progressé de 5% en France en 2023.
00:13:59 - Ainsi qu'une progression de 20% de l'expression "Non mais regarde-moi comment il roule ce bouffeur de quinoa !"
00:14:06 - Hidalgo, démission !
00:14:07 - Pardon, c'est juste pour le plaisir, excusez-moi.
00:14:09 - Ça nous a repris.
00:14:10 - Allez, on termine ce journal avec Emeric Lomprey, notre éditorialiste.
00:14:14 Emeric, vous allez nous aider aujourd'hui à analyser ce nouveau gouvernement.
00:14:19 - Tout à fait.
00:14:20 - On vous écoute ?
00:14:24 - Déjà, Gabriel Attal, il est très beau, il a une très belle peau, toujours bien coiffé Gabriel, il sent bon.
00:14:29 Gabriel, c'est le prénom d'un ange, un ange descendu du ciel.
00:14:32 Léonard de Vinci disait de lui...
00:14:34 - Attendez, oh ! Qu'est-ce que vous racontez ?
00:14:37 - C'est parce que je suis en train de lire les fiches de Christophe Barbier.
00:14:40 Gabriel est bien fait, bien musclé, là où il le faut, à la fois ferme et doux.
00:14:45 - Oh non, ça va pas ! Mais n'importe quoi, Emeric !
00:14:47 - Bon, ok, j'abandonne les fiches de Christophe Barbier.
00:14:49 - On abandonne, voilà, on abandonne.
00:14:50 - Est-ce que vous auriez une analyse de la nomination de Rachida Dati ?
00:14:54 - Oui. Rachida Dati est sympa, mais c'est une arabe.
00:14:57 Est-ce qu'une islamiste peut s'occuper de la culture française ? Est-ce bien raisonnable ?
00:15:02 C'est l'hôpital qui se fout de la chasteté ?
00:15:04 - Non, non, Emeric, ça va pas du tout, Emeric.
00:15:06 - Pardon, pardon, j'ai récupéré les fiches d'Elisabeth Lévy.
00:15:09 Alors, pâtes, œufs, Jack Daniels, vodka, vodka, Jack Daniels, suze...
00:15:14 - C'est quoi ?
00:15:15 - Pardon, c'est le dos des fiches d'Elisabeth Lévy !
00:15:18 C'est sa liste de courses, je crois.
00:15:20 - Le mieux, Emeric, c'est que vous preniez bien le temps de bosser ça,
00:15:23 et puis on se retrouve la semaine prochaine.
00:15:25 - C'est cool.
00:15:29 - Et le prochain point sur l'information, ce sera avec le journal de la rédaction qui nous attend à 19h.
00:15:36 Vous pouvez nous suivre en direct vidéo également,
00:15:39 pas qu'à la radio, via franceinter.fr ou la chaîne YouTube d'Inter.
00:15:43 Tentez l'expérience, n'hésitez pas.
00:15:45 Juliette Arnault, on va parler classique.
00:15:48 C'est la fin de la trêve hivernale, mais pour le foot français.
00:15:52 C'est-à-dire que les matchs reprennent.
00:15:54 Vous avez lu un classique lié au football,
00:15:58 oui, ça existe, vous entendez en tout cas, il y en a un,
00:16:01 qui s'intitule "Carton jaune" de Nick Hornby.
00:16:06 - Tout à fait.
00:16:07 Quand j'avais 20 ans, le père de ma meilleure amie était,
00:16:09 et il est toujours, supporter d'un club de foot qui s'appelle l'Espagnol de Barcelone.
00:16:13 Et comme j'y connaissais vraiment que dalle au foot,
00:16:15 je lui avais demandé candidement "François, c'est quoi un supporter ?"
00:16:19 Et François m'avait répondu "Tout aussi, nous sommes..."
00:16:21 Un supporter, Juliette, il peut quitter son boulot,
00:16:24 il peut quitter sa patrie, il peut quitter sa femme,
00:16:27 jamais il quittera son club.
00:16:30 Réaction numéro 1, je m'étais dit "Je ne lirai pas ma vie
00:16:33 à un type qui lit la sienne aux aventures de 11 gars en short."
00:16:37 Réaction numéro 2, ok, mais moi les obsessionnels, je les aime.
00:16:41 Ça m'avait fait une dissonance cognitive puissante
00:16:44 et une résolution grâce à ce livre "Carton jaune".
00:16:47 Je vous avais déjà dit que les livres, ça résolvait tout ?
00:16:49 Je vous le redis.
00:16:51 "Carton jaune" c'est écrit par Nick Hornby,
00:16:53 qui est mon écrivain anglais vivant préféré,
00:16:55 et c'est le récit de cette obsession qui est la sienne.
00:16:57 Depuis 1968, à cette époque-là il a 11 ans,
00:17:00 jusqu'à 1991, date à laquelle Arsenal,
00:17:04 un des 30 clubs londoniens, oui les anglais ils aiment le foot,
00:17:08 donc date à laquelle Arsenal commence à devenir un club puissant,
00:17:11 date à laquelle Nick Hornby publie son premier roman, celui-là,
00:17:14 "Carton jaune", il a alors 34 ans,
00:17:16 et il paraît que c'est l'âge où on devient une grande personne.
00:17:19 Coucou Gabi.
00:17:21 Nick Hornby ne décrit pas cet amour obsessionnel
00:17:24 comme une partie de plaisir.
00:17:26 C'est toujours le cas avec les amours obsessionnelles.
00:17:28 Il décrit une mémoire poussée jusqu'à l'absurde,
00:17:30 une tendance à vouer 9 mois de sa vie au rendez-vous
00:17:33 fixé par le calendrier sportif,
00:17:35 entre brûlure d'estomac avant le match,
00:17:37 crise de dépression après le match.
00:17:40 Mais en fait, il écrit ça sans phare,
00:17:42 il dit que le foot pour lui, Arsenal,
00:17:45 c'est une ceinture de sécurité,
00:17:47 c'est un refuge contre le monde extérieur.
00:17:49 Les matchs, le stade, ça lui donne un cadre temporel,
00:17:53 puisque c'est une fois par semaine, géographique,
00:17:55 parce qu'il va au stade, et quand on est dans le stade,
00:17:57 et je le cite, on appartient à un corps énorme et palpitant,
00:18:01 et disons le tout cru, un cadre spirituel.
00:18:03 Pourquoi ? Parce qu'en 68, quand il a 11 ans,
00:18:06 ses parents viennent de divorcer,
00:18:08 et il se met à voir son père plus que le samedi.
00:18:10 Et alors là, c'est l'enfer de l'ennui, du malaise,
00:18:12 du ressentiment non formulé.
00:18:14 Et puis, un jour, par hasard, un peu désespéré,
00:18:17 au lieu de l'emmener au zoo, son père l'emmène à Highbury,
00:18:20 qui était le nom de l'ancien stade d'Arsenal,
00:18:23 et là, Nick plonge pour Arsenal.
00:18:26 Enfin, son père et lui partagent une forme de routine
00:18:29 à se geler les fesses, concomitamment, au stade, toutes les semaines.
00:18:33 Il écrit "J'étais enchaînée à Arsenal comme mon père l'était à moi,
00:18:36 nous devions nous y résigner."
00:18:38 Et puis Nick va nous raconter aussi comment il deal
00:18:40 avec la bêtise des supporters, la violence aussi,
00:18:43 celle qu'il subit surtout, le racisme le plus bête et le plus violent,
00:18:47 jusqu'à s'exclamer "Mais où sommes-nous tombés
00:18:50 s'il faut éprouver une bouffée de gratitude
00:18:52 quand un homme en traite un autre de con et pas de con noir ?"
00:18:56 Les obsessions aident à vivre.
00:18:58 Elles fournissent un logiciel de compréhension de cette foutue vie
00:19:01 qui n'est pas, et je cite Nick Hornby,
00:19:04 "qui n'est pas et ne sera jamais un match remporté à domicile
00:19:07 par 2 à 0 contre les leaders, après un bon fish and chips."
00:19:11 Merci, bisous, merci.
00:19:13 Et l'histoire de carton jaune se prolonge, Juliette l'a adaptée.
00:19:21 Il ne s'agit plus d'Arsenal, mais de l'OM ici.
00:19:25 Oulala, vous prenez des risques les gars.
00:19:28 Alors imaginez les tribunes du stade Vélodrome
00:19:30 avec toute la troupe qui prend place sur des gradins.
00:19:34 Guillaume serait le héros de cette histoire
00:19:36 que l'on va suivre au fil des années.
00:19:38 Christine Gonzalès joue sa mère, Frédéric Fromet son père,
00:19:42 Juliette Arnaud sa petite amie,
00:19:43 quant à Emerick Lomprey, il joue le pote supporter du héros.
00:19:47 26 mai 1993.
00:19:49 Et c'est fini !
00:19:51 L'Olympique de Marseille a remporté la coupe d'Europe des clubs champions !
00:19:55 Yeah !
00:19:57 Oulala !
00:19:58 Yeah !
00:19:59 C'est le plus beau jour de ma vie papa !
00:20:02 Ouais bah je te rappelle que t'as que 11 ans, ta vie est encore longue.
00:20:04 Ouais comme ma...
00:20:05 Bière, bière, comme ta bière !
00:20:07 J'allais dire comme ma bite mais...
00:20:08 Le foot c'est ma vie, j'aime l'OM, j'aime l'émotion des matchs gagnés,
00:20:12 l'émotion des matchs enflammés !
00:20:14 Et l'émotion des matchs truqués ?
00:20:15 Nooooon !
00:20:16 Allez, allez, quoi, on va boire des bières ?
00:20:18 1994.
00:20:21 Bonjour, l'Olympique de Marseille est donc en deuxième division ?
00:20:25 Bon, euh, maman, tant qu'à faire, autant être honnête, je redouble.
00:20:31 Quoi ?
00:20:32 Ouais, c'est comme l'OM si tu veux, c'est mieux, je repars sur une base saine.
00:20:36 Mais arrête avec ça, t'es pas un club de foot, t'es un crétin qui va redoubler sa cinquième.
00:20:40 Oh putain, j'ai raté le match ? Alors, comment, oh, hé !
00:20:44 Hé, on joue contre qui ? On joue contre qui ?
00:20:47 Bové.
00:20:48 Hé, putain, est-ce que c'est pas un jeu à boire les mélouses, ça ?
00:20:51 Il est en cinquième !
00:20:52 2006.
00:20:55 L'OM, éliminé, c'est incroyable !
00:20:58 Éliminé dans les arrêts de jeu, et ce quatrième but de Slidinsek, à une minute de la fin, nous a anéantis.
00:21:06 Tu crois vraiment que c'était le meilleur endroit pour fêter notre anniversaire de mariage ?
00:21:11 Ben quoi, les sandwiches, ils sont bons, la bière est bonne, les copains, ils sont là, ouais.
00:21:16 Bon, eh ben, au risque de me répéter, je me lève et je me casse.
00:21:21 Ah, ça me déprime, ça.
00:21:23 Ben, je comprends, c'est une phibie.
00:21:24 Hé, non, pas elle, l'élimination coupe l'UEFA.
00:21:27 Oh, mais t'inquiète, Mobilet, on est là.
00:21:31 Eh ben, qui ?
00:21:33 Même fait, Fradar, la bière et moi !
00:21:35 Non !
00:21:36 2016.
00:21:38 Et on en reste là, monsieur Bastien, d'ici que la fin de ce match, 5 buts à 1, succès historique du PSG.
00:21:45 Hé, Mouric !
00:21:47 Oui ?
00:21:48 Hé, Mouric !
00:21:49 Oui ?
00:21:50 Je crois que je vais arrêter.
00:21:51 Quoi, la bière ?
00:21:52 Non, j'en peux plus, on fait que perdre, j'ai l'impression d'être un supporter de la Belgique.
00:21:56 Je veux soutenir une équipe qui gagne.
00:21:58 Attends, Fradar, tu vas quand même pas supporter le PSG, quand même.
00:22:02 Non, j'ai dit une équipe qui gagne.
00:22:04 Oh, mais alors, tu vas suivre quel sport ?
00:22:07 Je vais pas essayer le football féminin.
00:22:09 Oh, merde.
00:22:10 Ça veut dire que tu vas arrêter la bière ?
00:22:13 Ça veut dire qu'on va boire des alcools de filles ?
00:22:15 Genre du rosé, du Kirroyal, du Malibu, ananas, et autres jus du Patriarcat.
00:22:22 Merci à toute la troupe de la Dramatique Radio, ici dans le studio 104.
00:22:30 Vous êtes en direct sur France Inter, dans le Grand Dimanche Soir,
00:22:34 à l'heure peut-être où le petit prend son bain et le plus grand cherche son cartable pour demain.
00:22:39 Juliette, vous allez adorer ce qui va suivre aussi.
00:22:41 Parce que le tube politique de la semaine choisi par Djoubaka, c'est celui-là.
00:22:45 C'est aujourd'hui la crise, terre pour le steak sur la paille.
00:22:54 Jacques Higelin, tellement magicien.
00:22:58 On a la crise économique joyeuse quand on l'entend, Djoubaka.
00:23:01 C'est presque une chanson d'actualité, moi je dirais.
00:23:04 Alors, aujourd'hui, la crise de Jacques Higelin, ça date de 1976.
00:23:08 Elle est sur l'album "Alerte les bébés" à côté de "La rousse au chocolat"
00:23:11 et de "Je ne suis qu'un grain de poussière que j'adore".
00:23:14 Donc c'est une chanson de funambule, qui est aussi comme ça entre désespoir et optimisme.
00:23:19 Donc avant de se poêler, puisque les assiettes sont vides, autant de se poêler.
00:23:23 Donc tout commence par un air de fête, comme dans un film de Jacques Tati,
00:23:27 et pourtant en 1976, les Françaises et les Français ne tirent pas vraiment sur le tir-lits-pimpons.
00:23:33 Notre premier ministre s'appelle alors Raymond Barre, c'est un économiste.
00:23:38 On se tape 9,7% de l'inflation, éveillant.
00:23:42 Là que le roi de l'hôtel Matignon lance un super projet, il appelle ça le plan d'austérité.
00:23:47 Ça veut dire, on se sert gravement la censure, et c'est sûr, gentils peuples de France,
00:23:52 demain, vous aurez du pognon à plus savoir qu'en faire.
00:23:55 Il y a eu Barre 1, Barre 2, et puis après la rue a dit "Barre-toi".
00:23:59 Bon, ça va pas se passer comme prévu.
00:24:01 Heureusement, il y a Jacques Higelin qui nous dit, et c'est beau,
00:24:04 "Te retourne le steak sur la paille, tu lèches le noyau de la cerise".
00:24:08 Ça ressemble à un régime obligatoire, mais le pire est à venir.
00:24:11 Il te reste une bombe dans l'assiette et un cordon dans le placard.
00:24:15 Bon, voilà, on va voir où on va.
00:24:16 Donc cette chanson, il va la réenregistrer 35 ans plus tard sur l'album "Coup de foudre".
00:24:21 Et Sarkozy est au pouvoir, et Higelin tire à boulet rouge dans la presse contre ce président
00:24:26 qui veut nous faire, ouvrez les guillemets, "travailler plus pour gagner plus".
00:24:30 Fermez les guillemets.
00:24:31 Et chez Jacques Higelin, le cynisme politique, c'est de la vulgarité et de l'indignité.
00:24:36 Donc les gens, de la part, ils aimeraient bien déjà pouvoir bosser.
00:24:39 Allez, au revoir François.
00:24:42 [Musique]
00:24:55 C'est pure aujourd'hui peut-être Que demain ça sera vachement mieux
00:25:07 Tournant rond comme une bête Tu tires la vache par la queue
00:25:14 C'est pure aujourd'hui la crise T'as ton le steak sur la paille
00:25:30 Tu lèches le noyau de la cerise Avant que la machine dérache
00:25:59 C'est pure aujourd'hui peut-être Que demain ça sera vachement mieux
00:26:07 Elle flanque toi et balle dans la tête Arrache ton flip et blague le
00:26:21 On a tout la paix dans ton coup de pochette Comme les petites annonces du soir
00:26:29 Il te reste du fond dans l'assiette Et du cordon dans le placard
00:26:41 [Musique]
00:27:02 C'est pure aujourd'hui peut-être Que demain ça sera vachement mieux
00:27:10 Tournant rond comme une bête Tu tires la vache par la queue
00:27:25 Viens faire un poker chez Louise Quel corps rompt comme une bombe
00:27:33 Quel feu de l'enfer sous sa chemise Le ciel dans son stock d'alcool
00:27:45 [Musique]
00:27:58 Jacques Iselin, le choix musical de Djoubaka avec la crise
00:28:03 Hop, dans la playlist politique du grand dimanche soir mon Djoubi
00:28:06 Et hop ! Allez !
00:28:08 Ah j'ai envie de dire, ça fait tellement du bien, c'est "jaculatoire"
00:28:11 C'est le nouveau mot qui est rentré dans le dictionnaire n'est-ce pas ?
00:28:14 C'est le nouveau mot préféré de Charlie
00:28:15 Mais au départ c'est une prière, c'est une prière courte
00:28:17 Et quand le peuple avait invité à faire beaucoup de "jaculatoire" ça fait beaucoup rire les gens
00:28:21 Mais là ça veut dire, c'est quoi, c'est le synonyme de "jubilatoire" un peu ou pas ?
00:28:24 Bah au départ "jaculatoire" c'est le jaillissement
00:28:26 Ah oui, bah ça jaillit je dirais
00:28:28 Alors petite innovation ce soir
00:28:31 C'est vrai ?
00:28:32 Vous savez, chaque dimanche on accueille une jeune pousse de l'humour
00:28:35 Et alors pour l'aider à calibrer sa prestation, parce que vous savez la radio c'est une affaire de timing
00:28:41 Vous entendrez au bout de 3 minutes ceci, cette petite François
00:28:46 Voilà, c'est juste pour aider la jeune pousse, nous on est là pour l'aider
00:28:50 C'est Wally qui a proposé ça à Nath
00:28:52 C'est Wallydia
00:28:54 Et c'est valable pour tous
00:28:56 Donc bientôt on mettra ça en place
00:28:58 En part, en part
00:29:00 Ça se dit en Belgique
00:29:02 "Jaculatoire" ça existe
00:29:04 Allez, je vous demande d'accueillir celui qui dans son sketch va vous expliquer un petit peu qui il est
00:29:08 Accueillons sur scène Thomas Sy
00:29:12 Sur la scène du Sud 204, dans vos oreilles, à la radio ce soir
00:29:20 C'est tout ?
00:29:22 Bon écoutez, moi quand j'avais 12 ans j'ai demandé à ma mère ce qu'elle me conseillait de faire dans la vie
00:29:26 Elle m'a dit "mon fils, fais ce qui te passionne"
00:29:28 Pour ça c'est très simple
00:29:30 En 4ème tu vas faire du russe LV2 comme ça, tu vas changer de collège, t'iras au lycée Condorcet
00:29:33 Puis en prépa HEC à Carnot, et une fois que t'es HEC, alors là vraiment vraiment Thomas, fais ce qui te passionne
00:29:38 J'ai fait une école de commerce
00:29:41 J'étais dans l'assaut de gauche de mon école de commerce
00:29:45 2000 personnes dans l'école de commerce, 4 dans l'assaut de gauche
00:29:49 Le nom n'aidait pas, ça s'appelait "à contre-courant"
00:29:52 Le 14 mai 2012 à 7h01 du matin, j'ai écrit une lettre de motivation au premier secrétaire général adjoint de l'Elysée
00:30:01 Sous la présidence socialiste de François Hollande, est-ce que vous vous souvenez qui c'était ?
00:30:04 Charline, je t'ai imprimé le mail, est-ce que tu peux confirmer ?
00:30:08 Eh oui, je l'ai là en main, j'ai une copie du mail en main, il est adressé à Emmanuel Macron
00:30:13 Qui à l'époque était de gauche
00:30:17 Je sais, il faut se projeter, mais je vous récite ce mail
00:30:20 "Monsieur Macron, je suis diplômé d'HEC avec le meilleur M2 d'économie et finances d'Europe à l'heure actuelle"
00:30:25 Ce qui est le début d'un mail idéal pour totalement perdre l'amour du public de France Inter
00:30:30 Ah, il y a des "all-cœurs" au premier rang, c'est merveilleux
00:30:34 "HEC très décrié pour son absence de diversité socioculturelle, c'est un faux procès"
00:30:39 À HEC, il y a des parisiens du 16ème, certes, mais il y a aussi des banlieusards de Neuilly-sur-Seine
00:30:45 Des provinciaux de Versailles et Bordeaux et des immigrés fils de diplomates
00:30:49 Donc il y a une vraie belle diversité
00:30:52 "Monsieur Macron, après une première expérience en conseil, je travaille actuellement dans le département Recherche Action d'Exane BNP Paribas"
00:30:59 "Mon parcours atypique"
00:31:01 Je vous laisse profiter un petit peu
00:31:06 "Mon parcours atypique enrichirait, je le crois votre équipe, d'un regard différent et complémentaire"
00:31:12 En effet, de quoi a besoin l'équipe d'Emmanuel Macron, sinon un mec blanc qui travaille en finances
00:31:16 Vraiment, c'est la pièce manquante du puzzle
00:31:19 Comme ça, toutes les pièces sont identiques, carré blanc sur fond blanc
00:31:23 "Monsieur Macron, être à la jonction des réalités micro et macro-économiques me fait mesurer la gravité des enjeux et la nature protéiforme des problèmes auxquels la France et l'Europe font face aujourd'hui"
00:31:33 Merci
00:31:35 J'ai pas le temps, j'ai pas le temps
00:31:37 "Monsieur Macron, d'avance, merci pour votre réponse"
00:31:42 Bon
00:31:43 Avec le recul, merci de n'avoir jamais donné suite
00:31:46 Moi aujourd'hui, j'ai un camarade de classe qui est ministre
00:31:48 Alors que moi, j'ai la chance d'être avec vous
00:31:50 Donc...
00:31:51 J'ai pas le temps, j'ai pas le temps
00:31:53 C'est gentil, mais j'ai vraiment pas le temps
00:31:56 Hier, après le spectacle, y'a un monsieur qui est venu me voir et m'a dit
00:31:59 "Thomas, je comprends pas, j'ai l'impression qu'on est gouverné par des bouffons, comment ça se fait qu'ils deviennent tous comme ça ?"
00:32:04 Et bien, l'élément de réponse que j'ai à apporter, c'est que moi, en tout cas, à l'époque où je le connaissais, donc il y a 15 ans
00:32:08 C'était déjà un bouffon, voilà
00:32:10 Donc...
00:32:11 Enfin, un bouffon, un failleau
00:32:13 Quelqu'un qui se mettait au premier rang, qui se prenait des boulettes
00:32:15 Pouh ! Je suis né
00:32:17 Et qui était là "Je vais me venger un jour, arrêtez, je vais me venger"
00:32:21 Et aujourd'hui, il se venge
00:32:22 Sur l'ensemble des français
00:32:24 Moi j'ai un message pour les jeunes qui nous écoutent, apparemment ils sont 6
00:32:28 Si vous avez des bouffons et des failleaux autour de vous, soyez sympa avec eux
00:32:33 Sinon vous allez peut-être créer le futur Gérald Darmanin
00:32:36 Merci de m'avoir écouté
00:32:38 Thomas Cisse, S-I-I
00:32:41 Venez nous rejoindre, cher Thomas, venez nous asseoir parmi vous dans votre studio
00:32:45 On pourra voir votre spectacle, ça va bien se passer à 3 le 22 janvier
00:32:50 Et au Point Virgule à Paris le 22 mars
00:32:52 Votre Instagram c'est Thomas, point, C comme la note, avec un I en plus
00:32:57 Voilà, c'est deux I
00:32:58 Restez avec nous Thomas, d'autant plus que vous aurez la chance de jouer avec nous dans la convention qui nous attend tout à l'heure
00:33:05 On ouvre un nouveau chapitre culturel dans cette émission avec un moment langue
00:33:09 Langage, hein
00:33:10 Linguistique, stylistique, sémantique, politique, magique, sarcastique
00:33:14 C'est ça
00:33:15 Voilà, j'accueille à toi
00:33:16 C'est Lélia Veyron
00:33:18 Merci Charline
00:33:20 Alors, je voudrais vous parler d'un nouveau mot très présent dans la communication gouvernementale
00:33:26 Le mot réarmement
00:33:28 Macron l'a employé 7 fois durant ses voeux de Nouvel An
00:33:31 Après le réarmement économique, le réarmement de l'Etat et de nos services publics
00:33:35 Il nous faudra ainsi engager notre réarmement civique
00:33:39 Alors, ça réveille votre chibre militaire ?
00:33:41 En tout cas, réarmement c'est le nouveau mot
00:33:44 Macron l'a utilisé pour annoncer la nomination de Gabriel Attal
00:33:47 Attal a fait de même quand il l'a remercié
00:33:50 Et il a été repris par les ministres et les députés
00:33:52 Ici un exemple avec Antoine Armand
00:33:54 Ce sera pas un reniement ce remeniement, ce sera un réarmement
00:33:58 Donc je pense que vous avez bien compris
00:34:00 On a ici la métaphore de la guerre
00:34:02 Métaphore souvent employée dans les discours politiques
00:34:05 Et qui peut avoir des usages différents
00:34:07 Elle a le plus souvent une fonction mobilisatrice
00:34:10 Elle vise à créer un sentiment d'unité nationale
00:34:12 Et Macron avait déjà joué sur ça lorsqu'il avait déclaré
00:34:15 "Nous sommes en guerre pendant le Covid"
00:34:17 Mais cette métaphore lui est aussi utile pour se construire une position d'autorité
00:34:21 Le président, c'est le chef des armées
00:34:23 C'est lui qui est censé mener cette mobilisation nationale
00:34:26 Et la métaphore fait écho aux idées d'ordre, de fermeté, de détermination
00:34:31 Et quelquefois, moins on est en position d'autorité réelle
00:34:34 Plus on a besoin de l'affirmer
00:34:36 Tout ça, ça reste assez classique
00:34:38 La métaphore guerrière peut être d'ailleurs utilisée par des bords politiques très différents
00:34:42 "Réarmer la République"
00:34:44 C'est une expression qui a beaucoup été employée par Montebourg
00:34:47 Lorsqu'il était représentant de Hollande en 2012
00:34:49 Vous vous rappelez de François Hollande ?
00:34:51 Et là ça voulait dire se battre contre la finance
00:34:54 Ça paraît bien loin
00:34:55 Parce que oui, une guerre ça implique un ennemi
00:34:57 Le tout est de savoir lequel
00:34:59 Et un réarmement, ça implique qu'il y a eu un désarmement
00:35:02 Et des responsables de ce désarmement
00:35:04 Là actuellement, si les services publics sont désarmés
00:35:06 Ça veut dire que quelqu'un les a désarmés
00:35:08 Et on pourrait se demander qui ?
00:35:10 Mais qui y avait-il avant ce quinquennat de Macron ?
00:35:13 Et qui est-ce qui demande actuellement dans le budget de la sécurité sociale pour 2024
00:35:18 600 millions d'économies dans les hôpitaux ?
00:35:21 On peut se demander aussi qui ? Toujours Macron
00:35:23 Donc ça paraît un peu absurde dit comme ça
00:35:25 Mais finalement on peut se demander
00:35:27 Si cette image du réarmement
00:35:29 Est-ce qu'elle est là pour donner un caractère artificiellement dramatique
00:35:32 À des déclarations creuses ?
00:35:34 Ou est-ce qu'elle doit être prise au sérieux ?
00:35:36 Parce que quand Macron dit qu'il va réarmer l'école
00:35:38 Est-ce que c'est de l'enfumage ?
00:35:40 Ou est-ce que ça nous annonce qu'en fait de mesure pour l'école
00:35:42 On n'aura pas des postes de profs
00:35:44 Mais des uniformes, des cours de morale et du SNU
00:35:47 Réarmer les services publics
00:35:49 Est-ce que c'est du vent pour faire oublier sa politique libérale ?
00:35:51 Ou est-ce que ça implique une militarisation
00:35:53 Sauf des services publics
00:35:55 Avec un renforcement des hiérarchies et de l'autoritarisme ?
00:35:58 Franchement, moi j'ai peur d'imaginer ce que ça veut dire
00:36:01 Quand Rachida Dati déclare que la culture est un combat
00:36:03 Qu'est-ce qu'elle va nous faire ?
00:36:05 Service militaire obligatoire pour tous les intermittents
00:36:07 Qui n'ont pas fait leurs heures ?
00:36:09 On verra
00:36:10 Bonne idée !
00:36:11 Pourquoi pas, on verra
00:36:12 Allez courage les amis, face à ce réarmement
00:36:14 Nous on va essayer de continuer à lutter
00:36:16 Merci !
00:36:18 Merci Elia Veyron, vous pouvez partager bien sûr les produits
00:36:21 Vous pouvez podcaster bien sûr
00:36:23 Sur toutes les applis
00:36:25 Et France Inter.fr
00:36:27 Là il y a Veyron qui manie la langue
00:36:29 Et voici celle qui manie le son
00:36:31 À l'école de la RTS, la radio-télévision suisse
00:36:34 D'ailleurs on salue tous les Suisses qui nous écoutent
00:36:36 Et vos collègues, ma chère Christine Gonzales
00:36:38 C'est la télé-novella "Elle va être" qu'on attend
00:36:41 Qu'elle vient nous livrer une fois par mois
00:36:43 À vos chères Christine
00:36:46 La télé-novella de la gare Paris
00:36:49 Hola Christina, que tal ?
00:36:52 Muy bien, gracias
00:36:54 Le meilleur feuilleton du dimanche soir
00:36:57 Vous savez, quand je pense à la famille Delon
00:37:00 Je me dis que c'est un grand drame
00:37:02 Ce pauvre père en fin de vie
00:37:04 Qui voit ses enfants se déchirer
00:37:06 C'est terrible
00:37:08 Anthony, Anushka, ça suffit
00:37:10 Cette guéguerre entre frères et sœurs
00:37:12 Vous ne pouvez plus vous étaler comme ça
00:37:14 Sur BFM TV
00:37:15 J'ai honte que notre vie de famille
00:37:17 Que notre vie intime soit étalée comme ça
00:37:19 Oui, à un moment il faut que ça s'arrête
00:37:21 C'est pour ça que j'apprécie que vous acceptiez enfin
00:37:23 De vous parler tous les deux
00:37:24 Parce que par avocat et presse interposée
00:37:26 On ne règle pas les problèmes d'argent
00:37:28 Enfin vous m'avez compris, je voulais dire
00:37:30 Les problèmes de famille
00:37:31 Non, c'est pas une question d'argent
00:37:33 Sauf qu'elle, elle veut pas casquer
00:37:35 Non mais attendez, parce que c'est important
00:37:39 Moi je suis la fille de mon père
00:37:40 Je suis pas la fille d'un portefeuille
00:37:41 Mais non, et votre détermination à déplacer
00:37:43 Votre père en Suisse, ça n'a rien à voir
00:37:45 Avec la future succession et les avantages fiscaux
00:37:47 Mon père il est suivi en Suisse par des spécialistes
00:37:51 Oui, et puis c'est bien connu
00:37:53 En Suisse, on y meurt beaucoup mieux
00:37:55 Et moi la seule raison pour laquelle
00:37:57 J'ai voulu le faire venir en Suisse
00:37:58 C'est pour qu'il soit traité
00:37:59 Anthony, vous avez bien entendu votre sœur
00:38:02 Elle veut le bien de votre père
00:38:06 Moi si demain mon père il me dit
00:38:08 Tu sais quoi, je vais aller mourir
00:38:10 Sur le bord du lac de Genève
00:38:12 Parce que je veux voir le lac et je veux voir le truc
00:38:14 Je dis ok vas-y, mais c'est pas ce qu'il veut
00:38:16 Pardon ?
00:38:17 Vous vous rendez compte de ce que vous venez de dire ?
00:38:21 Comment ?
00:38:22 Vous venez de dire si mon père veut mourir
00:38:23 Au bord du lac de Genève ?
00:38:24 Oui
00:38:25 Non mais je peux tout entendre
00:38:26 Les déchirements, les souffrances, le manque d'amour
00:38:28 Mais le lac de Genève ?
00:38:30 Mais ça va pas
00:38:32 C'est le léman, le lac il appartient pas à Genève
00:38:35 Je savais que vous étiez tous débiles
00:38:38 Chez les Delon, mais à ce point ?
00:38:41 Pardon, je me suis un peu emportée
00:38:43 Qu'est-ce qu'on disait ?
00:38:45 C'est pas juste, voilà
00:38:47 Ah oui, voilà, on en était à ouin ouin, je suis artiste de riche
00:38:49 Ma sœur a 50% de la fortune de mon père
00:38:54 Mon frère et moi sommes à ce qu'on appelle la part de réserve
00:38:57 C'est-à-dire 25% chacun
00:38:59 C'est très dur, 25% de quoi ?
00:39:02 300 millions ça fait 75 millions d'euros
00:39:05 À peine le prix d'une table basse
00:39:07 C'est très injuste
00:39:08 Il redoutait qu'on s'engueule pour des questions de pognon
00:39:11 Alors effectivement, c'est vrai que si vous regardez le fond
00:39:14 Oui, peut-être que dans le fond
00:39:16 Oui, peut-être que la finalité de ça, effectivement, c'est...
00:39:18 C'est une question de pognon
00:39:19 Et au passage, emmerdez votre sœur qui est la préférée de votre papa
00:39:23 Ce papa qui n'a cessé de dire toute votre vie que vous n'étiez pas à la hauteur
00:39:26 Car il n'y a qu'un seul Delon
00:39:28 Oui, voilà
00:39:29 Bon, voilà, maintenant qu'on en a parlé de Delon en large
00:39:34 Anouchka, qu'est-ce que vous auriez envie de dire à votre grand frère adoré ?
00:39:39 Je porte plainte
00:39:41 Elle est taquine
00:39:42 Je me fais charmer
00:39:43 C'est merveilleux, la famille, l'amour, c'est tellement important
00:39:46 À bientôt dans...
00:39:48 La Telenovela de la Gonzales
00:39:52 Merci beaucoup, Christine Gonzales
00:39:56 Et restez avec nous avant de partir sur les bords du lac
00:39:59 Charline, je vous sens loin, mais alors très loin de moi
00:40:03 Est-ce que vous n'auriez pas déjà regagné le perchoir ?
00:40:06 Si, si, je suis derrière vous là, à la radio, si vous matérialisez la chose
00:40:10 Voilà, je suis sur un perchoir, effectivement
00:40:12 Car voici le moment du débat, et plus rarement des solutions
00:40:16 Quand le studio 104 se transforme en assemblée
00:40:18 La radio diffuse une convention citoyenne que j'ai l'honneur de présider
00:40:31 À la faveur d'un énième remaniement ministériel depuis l'accès au pouvoir du président Macron
00:40:36 On va s'interroger sur les effets de cette valse exécutive
00:40:40 D'abord, est-ce que vous pensez que ça pourrait pénaliser la France ?
00:40:44 Les Français de changer aussi souvent de gouvernement ?
00:40:46 Oui, à chaque fois qu'un ministre lance un projet, si son successeur recommence
00:40:52 Ça n'avance pas, il redémarre à zéro
00:40:55 En effet, oui
00:40:56 Vous avez des exemples concrets, le ministre qui a lancé un projet ?
00:40:59 Non
00:41:01 Alors, en restant peu de temps en poste
00:41:04 Est-ce un problème si la plupart des ministres demeurent inconnus de la population ?
00:41:08 Oh bah, inconnus, inconnus, vous y allez un peu fort, non ?
00:41:11 Ah bon ? Bah faites le test si vous voulez, allez
00:41:13 La secrétaire d'État chargée des relations avec le Parlement, c'est ?
00:41:16 Oui, je la connais, heureusement d'ailleurs
00:41:18 Comment ça, heureusement ?
00:41:20 Bah, c'est moi, donc oui, je sais c'est qui
00:41:23 Vous êtes secrétaire d'État ? Bah, prouvez-le
00:41:25 Bah, prouvez-le que je ne suis pas
00:41:27 Bah, je peux pas vous mettre totalement inconnue
00:41:29 Eh bah, c'est pas une preuve que je suis bien au gouvernement, ça ?
00:41:32 C'est pas faux
00:41:33 Alors, c'est chaud, c'est chaud
00:41:35 C'est surtout chaud pour les fonctionnaires qui bossent dans les ministères
00:41:38 Comment ils font pour savoir qui est en charge de quoi ?
00:41:41 Alors, je propose que chacun des ministres porte une tenue en lien avec son attribution
00:41:45 Ouais, développé
00:41:46 Ministre des sports, jogging
00:41:48 Et à l'intérieur ?
00:41:49 L'uniforme avec le képi
00:41:50 Ouais, à l'industrie ?
00:41:51 Un bloc de travail avec un casque
00:41:53 Ouais, bah alors ça existe déjà, ça s'appelle les village people
00:41:57 Alors, euh...
00:41:58 Et puis même pour les ministres eux-mêmes, il faut pouvoir supporter des changements incessants
00:42:02 Non, mais ça, ça va, il y en a qui sont habitués quand même
00:42:04 Ah ouais ? Vous pensez à qui ?
00:42:05 Bah, les socialistes
00:42:06 Ils ont l'habitude d'être de gauche le matin, ministre de Macron l'après-midi
00:42:09 Virés le soir parce qu'ils sont à gauche alors qu'ils étaient devenus de droite
00:42:12 Ouais, ça se tient
00:42:13 Et pour aider les citoyens à mieux identifier les membres du gouvernement, une idée peut-être ?
00:42:17 Ouais, moi j'en ai une
00:42:18 Il faut faire un album Panini
00:42:20 Ah, ok
00:42:21 Mais alors, si j'ai un double d'Olivier Dussopt au travail, je fais quoi ?
00:42:24 Bah, je vous l'échange contre un Catherine Vautrin
00:42:26 Et un double d'Aurélien Rousseau à la santé ?
00:42:29 Bah, je vous l'échange contre un Catherine Vautrin
00:42:31 Un double d'Aurore Berger au Solidarité ?
00:42:32 Bah, je l'échange contre un Catherine Vautrin
00:42:34 Ah, Catherine Vautrin, eh ouais
00:42:35 Et si j'ai un double de Bérencher Couillard à l'égalité homme-femme ?
00:42:38 Alors là, je vous l'échange contre un Aurore Berger
00:42:40 Oh là là, putain, c'est compliqué
00:42:41 Ok, bon, écoutez, on va tenter d'approfondir le sujet avec un focus sur une question
00:42:45 À quoi sert le Premier ministre ?
00:42:47 Et voici Mahoud Rama
00:42:49 Merci
00:42:50 Merci Charline
00:42:52 Vous l'avez remarqué, donc, nouvelle année, nouveau Premier ministre
00:42:57 Gabriel Attal, Gab pour ses amis, l'élu pour sa famille
00:43:01 C'est qui le plus beau ? C'est qui le toutou à son pépère ?
00:43:03 Pour Emmanuel Macron
00:43:05 À ce niveau de ressemblance, c'est vrai, on peut se demander alors à quoi sert un Premier ministre
00:43:09 Parce que déjà, Sarkozy parlait de Fillon comme de son collaborateur
00:43:13 Là, Macron parle d'Attal comme de sa cellule souche
00:43:16 Un manque d'autonomie rendu public par la constitution de notre république
00:43:22 Qui a élargi les pouvoirs du Président de la République
00:43:25 En réaction à une quatrième république jugée trop instable
00:43:28 Voilà
00:43:29 Je sais qu'on essaie de faire de moi dans cette émission une espèce de sympathique et cervellée au physique de déesse
00:43:34 Mais sachez que je sais lire
00:43:37 Une quatrième république trop instable, en tout cas c'est ce qu'on dit d'elle
00:43:41 Moi, je pense juste qu'elle était en burn-out rapport à la guerre mondiale
00:43:44 Et aux jupes corset
00:43:46 De Gaulle a alors créé une constitution à son image de chef de guerre
00:43:51 Parce que vrai homme prend ses protéines le matin
00:43:54 Vrai homme chasse et cueille
00:43:56 Donc vrai Président décide et exécute
00:43:58 C'est une imitation de Tibo InShape, je sais pas si vous l'aviez
00:44:01 Mais quand même, Gabriel Attal, parent producteur de cinéma et avocat
00:44:08 Enfance dans le 14ème, le non-arrondissement de Paris
00:44:12 Le 14ème arrondissement, ah oui c'est gris, c'est beige, c'est non couleur, c'est coquille d'œuf
00:44:17 Une scolarité à l'école alsacienne, des études à Sciences Po, ce n'est plus un CV, c'est un bingo ISF
00:44:23 Gabi, est-ce que tu as une doudoune sans manche ?
00:44:26 Parce que dans ce cas-là, tu gagnes un contrôle fiscal
00:44:30 Alors bien sûr, on peut se réjouir d'un Premier Ministre ouvertement homosexuel
00:44:35 Contradiction, il dirige un gouvernement dans lequel il y a 4 ministres qui se sont prononcés contre le mariage pour tous
00:44:41 Et moi j'avoue, je me régale, juste en imaginant le niveau de malaise du premier conseil des ministres
00:44:47 Gabriel qui se lève et qui est là genre "Bon bah les gars, on fait comme à Vegas, ce qui s'est passé à l'UMP reste à l'UMP"
00:44:53 D'ailleurs, il faudrait peut-être s'interroger généralement sur le mode de nomination des ministres en général
00:44:59 Et quand je dis en général, je parle évidemment de Rachida Dati
00:45:02 Moi je pense que j'ai l'image, je pense vraiment, Macron il a dit genre "Les gars, on brainstorm en écriture automatique"
00:45:07 "Vous me dites ce que vous passez par la tête, vous me dites ce que vous passez par la tête"
00:45:09 "Kershazal, Kershazal, non Christian Cavier, t'es trop con Gérald, allez on continue"
00:45:12 "Dati, Dati, ça me parle, ça me parle, ça fait de l'audience, allez ça part en prod"
00:45:16 C'était pas un spectacle à la base
00:45:19 L'appel, moi j'imagine l'appel, tu sais vraiment, je pense Rachida c'est la première étonnée
00:45:26 Elle devait être là genre "Bah écoute, où me mettre ? Je t'avoue la Justine, been there, done that"
00:45:32 Après mon énergéticienne m'a dit que j'étais quelqu'un de vachement visuel
00:45:35 Donc peut-être le truc avec les tableaux et les bolasses
00:45:38 La culture Rachida, c'est ce que j'ai dit
00:45:41 A partir de là, vraiment, ouvrez vos chakras, tout est possible
00:45:46 Peut-être qu'ils font des entretiens annuels d'évaluation
00:45:48 Et ils sont là genre "Alors, monsieur le ministre, de 1 à 10, vous donnez combien ?"
00:45:52 "12" "Soyez sérieux monsieur le maire"
00:45:55 Est-ce qu'ils choisissent leur ministre en mode Secret Santa en entreprise ?
00:46:00 Genre Amélie Oudea Castera, elle ouvre son cadeau, c'est le ministère de l'éducation nationale
00:46:06 Et y'a Attal qui est là genre "Ouais parce qu'en fait j'ai vu que t'avais plein de SensiVie Junior dans tes toilettes"
00:46:11 A chaque remaniement on nous dit "ça y est, c'est le bon"
00:46:17 Alors les têtes changent mais la politique menait jamais
00:46:20 Mais c'est tout simplement parce que ça ne compte pas
00:46:22 Tout ce qui compte, c'est le président qui est omnipopent
00:46:25 Omnipopent, lol, petit AVC, pardon, gros after
00:46:30 Omnipotent, en l'occurrence c'est Emmanuel Macron, ou plutôt Sarkozy
00:46:33 Moi j'ignorais que les Républicains avaient gagné en 2022
00:46:36 Après, il faut voir les choses du bon côté
00:46:38 Je suis contente qu'ils aient un endroit pour faire leur réunion Tupperware à l'Elysée
00:46:40 Maintenant qu'ils ont vendu leur siège rue de Vaugirard
00:46:43 Tout ça c'est de l'hyper-présidence, il faut repenser notre mode de gouvernance
00:46:47 Parce que je pense que là la Ve République est devenue inefficace
00:46:50 Inefficace c'est ce qu'on dit d'elle, moi je pense juste qu'elle est en burn-out
00:46:53 Rapport à la fin du monde et au retour des djintai basses
00:46:58 - Bravo, bravo, merci - Merci
00:47:00 Vous voilà retrouvés à la nouvelle scène
00:47:03 Et entourés à Rennes, Clermont-Ferrand et Mies
00:47:07 Et reprenons le cours du débat sur la fréquence des remaniements
00:47:11 Oui ben y'a trop de changements, on n'a pas le temps de s'attacher
00:47:14 - Je comprends, je comprends - Ouais en plus de toute façon quand on s'attache
00:47:17 - Après ils partent - Vous étiez attachés à quelqu'un ?
00:47:19 - Elisabeth Borne, elle me ment - Ouais je comprends
00:47:22 Ça m'a fait pareil avec Pierre Jox, on s'en remet
00:47:25 Enfin, tout ça ne donne pas une très bonne image de la fonction
00:47:27 Dites donc, vous êtes belge ? Vous allez pas nous donner des leçons de gouvernement ?
00:47:32 Quoi, ça m'empêche de donner mon avis ?
00:47:33 - Ben un peu oui - Ben attendez, vous êtes qui vous ?
00:47:36 Ben moi je suis directeur de cabinet de la ministre de la culture, madame
00:47:40 Et je suis là pour m'enquérir des propos tenus par certains humoristes
00:47:44 Ah ouais d'accord, on y est donc, ça y est en fait, et voilà
00:47:47 Et en nommant des ministres de droite, Emmanuel Macron, est-ce qu'il cherche encore à faire exploser les repères politiques droite-gauche ?
00:47:52 - Dividé ou tregnesse - Oh non, qu'est-ce que c'est que ça encore ?
00:47:55 Divisé afin de régner, Charlène
00:47:57 Vous pouvez pas le dire en français dès le début ou quoi ?
00:47:59 Si si, mais je fais ça pour faire plaisir à Aymeric au fait
00:48:01 Parler latin ça fait plaisir à Aymeric ?
00:48:03 Ouais, comme ça en fait personne comprend, du coup je suis plus le seul largué quoi
00:48:07 Alors aujourd'hui, qui se souvient encore des Sylvie Goulard, des Joël Giraud, des Brigitte Bourguignon ou des Adrien Taquet ?
00:48:16 Au nom du devoir de mémoire si cher au président, je propose que nous votions pour ou contre l'entretien d'une flamme du ministre inconnu
00:48:24 Suspension de séance, je vous laisse délibérer et nous reprendrons à l'issue du journal d'information de 19h
00:48:32 Merci mon cher Eric Delvaux, on vous attend, un siège est prévu pour vous, vous avez prévu de nous rejoindre je pense
00:48:43 Venez, allez, allez venez à tout de suite, en plus il y a les filles d'Eric Delvaux dans la salle, il est venu en famille
00:48:50 Alors les 800 personnes présentes en studio vont pouvoir voter une proposition de loi par référendum citoyen
00:48:57 Le débat sur la très haute fréquence des remaniements à coucher de cette question
00:49:03 Pour ou contre l'entretien d'une flamme du ministre inconnu ?
00:49:08 Par applaudissement, qui est contre ?
00:49:11 (Applaudissements)
00:49:14 Les cris en plus ça ne compte pas double hein
00:49:17 Par applaudissement, qui est pour ?
00:49:20 (Applaudissements)
00:49:22 Ah, les ministres inconnus reconnaissant, cette proposition est adoptée
00:49:27 (Musique)
00:49:29 Et le grand dimanche soir continue jusqu'à 20h en direct, en radio et en vidéo aussi, en public
00:49:38 Avec Juliette Arnaud, Guillaume Meurice, Emerick Lomprey, Laelia Veyron, Christine Gonzales, Djoubaka, Mao Drama et Frédéric Fromet qu'on entendra à la fin de l'émission
00:49:54 Et tout de suite, accueillons notre invitée chers auditeuristes, c'est la fameuse empiafée, c'est Christelle Chollet
00:50:03 (Applaudissements)
00:50:05 Les grands dimanche soir, Charline Vanhoenacker
00:50:10 - Bonjour, Christelle Chollet - Merci, j'ai fait mon truc à moi
00:50:14 (Chante)
00:50:17 Voilà, c'était l'entrée, comme ça
00:50:19 (Applaudissements)
00:50:21 Un petit truc comme ça
00:50:22 - Petit échantillon de ce qui peut vous attendre - Et j'en ai plein
00:50:26 L'empiafée, c'est le spectacle qu'on peut encore voir aujourd'hui, que vous avez repris au théâtre de la Tour Eiffel à Paris
00:50:34 C'est un spectacle que vous avez joué vers 2006 jusqu'à 2011 et puis vous avez repris parce que c'est les 60 ans, il y a un anniversaire
00:50:42 C'est les 60 ans de la disparition de Piaf, on fait de Piaf
00:50:45 Et je me suis dit que c'était intéressant et important, peut-être de faire une petite parenthèse, pour un petit devoir de mémoire
00:50:50 Comme ça pour une femme qui rayonne encore dans le monde entier, un peu moins en France
00:50:53 - Mais oui - Et voilà
00:50:55 Heureusement, vous lui rendez toujours hommage dans ce spectacle qui est aussi drôle que fun, qu'émouvant, sensible
00:51:01 Vous allez vous voir avec Juliette Arnault et c'est vraiment un régal, chère Christelle Chollet
00:51:05 Et au centre de ce spectacle, donc, il y a Piaf, enfin en tout cas il y a les chansons de Piaf
00:51:09 Et on comprend très vite le lien, il est évident entre vous deux
00:51:12 - Petit corps, grande voix - J'ai eu peur
00:51:16 Mais petit cul aussi, petit cul
00:51:20 Goyeuse et sentimentale, oui, les deux c'est possible
00:51:24 Ça commence quand cet amour, c'est quand que l'effet miroir il se fait avec cette femme ?
00:51:30 Il se fait, c'est très simple, quand on est chanteuse ou comédienne, ou artiste, tout court
00:51:38 Parce que moi je mélange tout dans mes spectacles
00:51:40 Et qu'on a 18 ans, et qu'on arrive à Paris, on n'a pas d'autre choix que d'aller chanter dans les bars, les cafés-concerts
00:51:47 Et puis moi, on me demandait tout le temps du Edith Piaf, donc j'ai chanté du Piaf, j'étais toute jeune
00:51:53 Et puis à un moment je me suis intéressée au personnage
00:51:56 Et je me suis dit que toutes ces chansons, genre l'homme à la moto, tout ça, il y avait quelque chose d'autre derrière
00:52:01 Que c'était pas forcément la petite femme en noir avec sa petite croix et sa chape de plomb sur les épaules
00:52:07 Et que c'était une nana incroyable, une Pygmalion, avec tous les plus beaux mecs de la Terre à qui elle achetait tout le temps les mêmes trucs
00:52:13 Une nana qui a pris sa vie en même temps, mais c'est vrai, elle achète toujours les mêmes briquets, c'est très rigolo de connaître sa vie vraiment
00:52:19 Donc je suis allée chercher une nana hallucinante parce que, bah, elle casse les codes, elle fait ce qu'elle veut de sa vie
00:52:24 Elle envoie tout le monde chier quand elle veut, et c'est une femme à l'époque, et c'est dur à l'époque de faire un truc pareil
00:52:30 C'est une star internationale, vraiment, elle part à New York, elle revient, elle a plein de galères mais en même temps elle a une vie incroyable
00:52:39 Et je me suis intéressée à elle en fait, et j'ai trouvé qu'elle était très drôle
00:52:43 Alors là, j'ai pas été suivie par tout le monde, mais finalement...
00:52:46 Mais c'est possible de se marier avec Piaf, est-ce qu'on peut avoir peut-être un petit échantillon de comment vous arrivez à adapter les choses pour leur rendre encore souligné la drôlerie ?
00:52:55 Alors, ce qu'il faut dire c'est que quand on réécoute les chansons de Piaf, il faut s'attacher au texte, comme dans toutes les chansons d'ailleurs, même à Ayana Kamoura
00:53:03 Et il faut s'attacher au texte, et quand on parle par exemple de la foule, on vous parle de quelqu'un qui est dans la foule et qui voit quelqu'un qui lui plaît beaucoup
00:53:13 Ils échangent un regard brûlant, ils se croisent et tout d'un coup la foule les arrache l'un à l'autre et ils se revoient plus jamais
00:53:20 Maintenant ça peut plus arriver, on a des applications comme Happn qui font qu'on peut se retrouver, mais à l'époque ça n'existe pas
00:53:26 Et je me disais, ce truc c'est un truc de rue, c'est un truc assez violent finalement, et ça parle... Un rap m'est venu immédiatement
00:53:35 Et du coup j'en ai fait un rap, mais je sais pas si ça vous a paru bizarre, ça me paraît plus bizarre de faire ça, parce que le texte correspond vraiment à ce courant musical
00:53:48 Et ça fait un petit truc, on peut tous le faire ensemble, regardez, vous allez faire ça
00:53:56 Je revois la ville en fête et en délire, suffoque en sous le soleil et sous la joie, ouais
00:54:01 Et j'entends dans la musique les cris, les rires qui éclatent et rebondissent autour de moi, ouais
00:54:06 Perdu parmi ces gens qui me bousculent, étourdis, désemparés, je reste là
00:54:11 Quand soudain, je me retourne, ils se reculent et la foule vient l'arracher d'entre mes bras
00:54:16 Emportée par la foule qui nous traîne, nous entraîne à écraser l'un contre l'autre, mais on peut faire des heures comme ça
00:54:23 C'est Christelle Chollet dans L'Empiaphé qu'on peut voir jusqu'au 28 janvier au théâtre de la Tour Eiffel
00:54:31 Et oui, petite question peut-être ?
00:54:33 Sur scène, vous jouez, vous dansez super bien, vous prenez le public à partie, vous improvisez
00:54:39 Combien il faut d'années pour obtenir autant de maîtrise ? La vérité !
00:54:45 La vérité, la vérité vraie, c'est une petite trentaine d'années, j'ai 50 ans là, et j'ai commencé très très jeune
00:54:52 Mais en tout cas, je suis arrivée à Paris, j'étais prise dans une... j'avais un peu le syndrome de la vache qui rit à l'époque
00:54:57 C'est-à-dire que je passais des auditions, personne ne me prenait, trop blonde, trop mince, trop aiguë
00:55:02 Et puis finalement, il y a un monsieur qui m'a dit "toi viens, c'est Roger Louré" qui nous a quitté l'année dernière
00:55:07 Et qui m'a appris la liberté artistique, qui m'a appris la folie, qui m'a appris qu'il n'y avait pas de barrière
00:55:13 Si on voulait faire un spectacle en haut d'un clocher, on pouvait le faire
00:55:16 Si on voulait chanter, danser, faire des claquettes, jouer de la comédie, avoir des musiciens sur scène avec soi
00:55:21 Et faire rigoler en même temps, on pouvait le faire
00:55:23 Et il y a des musiciens sur scène avec vous, au théâtre de la Tour Eiffel, très joli théâtre
00:55:29 Merci
00:55:30 Et on va en parler tout à l'heure parce que c'est le vôtre, et ce sera l'objet de la suite de la conversation
00:55:34 Et puis vous serez en tournée dans toute la France avec un nouveau spectacle qui s'appelle "Reconditionner"
00:55:38 Christelle Chollet avec nous en direct sur France Inter jusqu'à 20h
00:55:42 Et voici encore un moment qui s'annonce éjaculatoire
00:55:46 Aujourd'hui, c'est mon mot préféré
00:55:48 Vous parliez de moi avant là ?
00:55:50 Aujourd'hui c'est une véritable enquête que nous propose Guillaume Meurice
00:55:55 Wow
00:55:56 Merci beaucoup, merci beaucoup
00:56:00 Grosse enquête, je vais vous parler de la loi Immigration aujourd'hui
00:56:04 Rétrécissement du droit du sol, durcissement du regroupement familial, cote à migratoire
00:56:08 La France ne veut pas que les autres viennent habiter ici
00:56:11 Et en plus nos agents immobiliers les plus connus c'est Stéphane Platza et Gérald Darmanin
00:56:15 C'est vrai que ça fait pas envie
00:56:17 Mais il y a un problème d'immigration dans notre pays, il ne faut pas se le cacher
00:56:20 Notamment d'immigration belge, ça pullule, il y en a partout
00:56:24 Ça vient jusque dans nos bras égorger nos frites et nos compagnes
00:56:28 Et c'est le cas de Martine et Vincent Lenoir, ce sont deux belges qui habitent dans la Drôme
00:56:33 Et qui se sont vus refuser la nationalité française faute de papiers prouvant qu'ils parlaient correctement français
00:56:39 Et oui, et oui, j'ai donc appelé Vincent, bon bah déjà première question, est-ce qu'il parle bien français ?
00:56:45 Bah là je suis en train de vous parler français donc je pense que je vous prouve que je parle français
00:56:50 Non on comprend pas bien, on comprend pas ce que vous dites
00:56:53 J'essaie, je fais tout ce qui est dans mon possible
00:56:57 Non on comprend rien du tout, on ne comprend rien
00:56:59 Désolé c'est inaudible, on dirait Emeric Lomprey quand on lui écrit un texte
00:57:02 Et puis on voit bien qu'il répète la phonétique mais il ne pige rien, on voit le vide dans votre oeil
00:57:08 Bon, j'ai donc voulu aller plus loin dans le test de Vincent
00:57:11 Alors question de français, comment vous écrivez "ils croivent" ?
00:57:14 Ils croivent ?
00:57:16 Bien joué, c'était un piège
00:57:18 Il a esquivé, il est fort, mais il rate le concours pour être CRS
00:57:23 On ne peut pas tout avoir en un, c'est dommage
00:57:25 Continuons, continuons
00:57:28 Et on embrasse les CRS Charline
00:57:30 Oui oui moi j'embrasse les CRS
00:57:32 Parce qu'on équilibre toujours
00:57:33 Continuons mon petit test
00:57:35 Comment vous prononcez le nombre composé d'un 9 et d'un 8 ?
00:57:39 98
00:57:41 Bah c'est pas ça, le nul, n'importe quoi
00:57:44 Mais non la langue française, imaginez si Finkielkraut il écoute, il entend ça
00:57:48 Heureusement qu'il n'entend plus rien du tout
00:57:50 On t'embrasse Finkie
00:57:51 Oui on équilibre
00:57:52 Attention t'as encore confondu ta couche confiance avec un édito
00:57:55 Allez, on continue, on continue le test
00:57:58 Qu'est-ce qui s'est passé le 10 juillet 2018 ?
00:58:01 Ah là vous me prenez au défaut
00:58:04 Le 10 juillet 2018
00:58:06 Oui
00:58:07 Aucune idée
00:58:08 Il y a eu un match de football
00:58:10 Oh mini AVC, mini AVC pour Vincent
00:58:14 Belgique-France en coupe du monde
00:58:16 Et oui, grande date dans l'histoire du seum à égalité avec Clément Beaune
00:58:20 Qui je vous le rappelle a pris soin de ne pas démissionner pour ne pas fâcher Macron
00:58:23 Pour mieux se faire virer comme une grosse merde par Macron
00:58:26 Le chef est total, c'est aussi ça la France
00:58:29 Est-ce que Vincent connaît l'hymne français ?
00:58:32 Oui, allons aux enfants de la patrie quand même
00:58:35 Mais non, c'était un piège
00:58:36 Ah
00:58:37 Mais oui, l'hymne français c'est Macron démission
00:58:39 Macron démission
00:58:41 Non, non, non, non, stop, stop, stop
00:58:45 Ah bah je suis désolé
00:58:46 Non, non, non, non, non
00:58:47 Vous ne respectez pas les valeurs de la France Charline
00:58:49 Vous êtes démasqué
00:58:51 En plus je vous ai entendu vous moquer de Gabriel Attal
00:58:53 D'ailleurs qui est Gabriel Attal ?
00:58:55 Et bien c'est notre nouveau Premier Ministre
00:58:58 Ok, bien joué, bien joué
00:58:59 Quelles sont ses qualités ?
00:59:01 Alors c'est quelqu'un qui peut apporter certaines choses au pays de par sa jeunesse
00:59:05 C'est oui, c'est oui, c'est oui, bien joué
00:59:07 C'est ce que répètent en boucle tous les éditorialistes
00:59:09 Gabi il a le flow de Margaret Thatcher et le discours de Raymond Barre
00:59:11 Mais il est jeune
00:59:13 C'est le Benjamin Button de Matignon
00:59:15 D'ailleurs Martin et Vincent s'ils veulent la nationalité française
00:59:17 C'est parce qu'ils habitent là depuis longtemps
00:59:19 Et qu'ils veulent voter au présidentiel
00:59:21 Mais alors, bah, voter pour qui ?
00:59:23 Tout est possible après
00:59:25 Et ça on verra bien qui se présentera au jour du 27
00:59:29 Ah ouais
00:59:31 Bon, ne vous inquiétez pas trop
00:59:33 On sera des bons français
00:59:34 Oui mais ça m'inquiète ça justement
00:59:35 C'est vraiment ça qui m'inquiète
00:59:37 Parce que moi en tant que français de souche
00:59:39 Moi je m'appelle Meurice, mes ancêtres ils ont accueilli les Bardella, les Ciotti, les Morano
00:59:43 Ceux qui ont grand remplacé les invités de gauche dans les médias
00:59:45 Donc ils ont peut-être fait une connerie, d'accord ?
00:59:47 Dernière question
00:59:49 Est-ce que vous êtes arabe ?
00:59:51 Est-ce que je suis arabe ?
00:59:52 Pour que je sache, non
00:59:53 Avec le nom que je porte, il n'est pas trop arabe, non
00:59:56 Vous vous appelez le Noir, c'est ça ?
00:59:58 Oui
00:59:59 Oui alors du coup, bon, ça pose peut-être un autre problème
01:00:01 Oui mais je suis blanc
01:00:02 Bon, allez, ça va, il est blanc
01:00:03 Donc la naturalisation devrait se faire rapidement
01:00:05 Bienvenue donc à Martine et Vincent
01:00:07 En espérant qu'ils renouent, comme le reste de la France
01:00:09 Avec une tradition bien de chez nous
01:00:11 La révolution pour virer tous les racistes qui nous gouvernent
01:00:14 Bienvenue Meurice
01:00:17 Faut que j'équilibre, faut que j'équilibre
01:00:19 Meurice démission ! Meurice démission ! Meurice démission !
01:00:24 Meurice démission ! Casse-toi Meurice !
01:00:28 On a bien équilibré
01:00:30 Je me suis réveillé
01:00:32 Merci Guillaume
01:00:34 Christelle Chollet est en notre compagnie
01:00:36 L'Empiaphie, on peut le voir jusqu'au 28 janvier au théâtre de la Tour Eiffel
01:00:40 Et donc, c'est votre théâtre Christelle Chollet
01:00:43 Oui, c'est mon théâtre
01:00:45 D'ailleurs j'ai eu le plaisir d'accueillir la jeune fille que j'ai juste en face de moi
01:00:48 Pendant le confinement, à Mao Drama
01:00:50 Parce qu'on avait fait, personne ne pouvait aller au théâtre
01:00:53 Et puis tout d'un coup on s'est dit, on va faire, dans notre théâtre
01:00:56 Un truc, c'est qu'on va faire venir que des filles
01:00:58 Parce que moi je suis une fille, enfin ça ne se voit pas trop tout souvent
01:01:01 Mais je suis une fille et on s'est dit, on va faire un spectacle
01:01:04 Qui va s'appeler "Clandestine"
01:01:06 Et donc on a fait comme une émission de télé
01:01:08 D'ailleurs on a été aidé par une émission de télé
01:01:10 Et donc Mao était là
01:01:12 Et il y a plein de jeunes filles qui ont émergé
01:01:14 Et je suis en réponse en fait avec un média qui avait fait
01:01:16 "Le stand-up se réveille"
01:01:18 Il y avait 19 hommes sur 19 personnes
01:01:20 Du coup voilà, ça nous avait interrogé sur la place des femmes dans le stand-up
01:01:22 Et c'était très cool
01:01:24 Et donc, comment vous avez fait pour racheter ce théâtre ?
01:01:27 C'était une très très vieille salle, c'est ça ?
01:01:29 Oui, c'était ruiné, oui
01:01:31 Oui c'était une salle qui existait
01:01:33 Mais qui n'était pas utilisée
01:01:35 C'était un théâtre un peu à l'abandon
01:01:37 Depuis 1907 ?
01:01:39 Oui, alors il a eu des belles heures quand même
01:01:41 Parce qu'il y a eu pas mal de concerts classiques et tout
01:01:45 Et puis depuis 25 ans, 20 ans, il était juste en mort
01:01:49 Il était un petit peu mort, oui
01:01:51 Mais ça c'est quand même une leçon
01:01:53 Vous savez que vous avez un public
01:01:55 Vous l'avez mérité sur des années et des années
01:01:58 Vous vous dites à un moment
01:02:00 Il faut que j'ai un endroit à moi
01:02:02 C'est aussi une manière d'avoir le pouvoir
01:02:04 Enfin vous et votre compagnie
01:02:06 Oui, vraiment, je suis un peu le petit gaulois au milieu des grosses productions
01:02:10 Oui, je suis un peu le petit astérix
01:02:12 Mais en fait, quand on est en autoproduction
01:02:14 À un moment, c'est vital
01:02:16 Et puis après, il faut pouvoir le faire
01:02:18 Il faut avoir des gens qui vous soutiennent
01:02:20 Et puis il faut avoir la chance de tomber sur un lieu incroyable
01:02:22 Classé aux monuments historiques
01:02:24 Alors on a refait la scène, on a fait des choses
01:02:26 On a pu pouvoir accueillir Paul Meurice, Mao Drama
01:02:28 Enfin non, Paul, Guillaume
01:02:30 Parce que Paul, il n'est pas distinct pour l'heure
01:02:32 Enfin moi qui ne réponds pas au téléphone pour l'heure
01:02:34 Langue près aussi
01:02:36 Non voilà, mais en tout cas
01:02:38 C'est une vraie aventure
01:02:40 C'est pas tous les jours rassurant
01:02:42 Parce que c'est un vrai truc
01:02:44 C'est une entreprise et tout
01:02:46 Il est au pied de la tour Eiffel
01:02:48 On sort du théâtre
01:02:50 Et ça clignote
01:02:52 D'ailleurs j'ai la télécommande
01:02:54 "Ne bougez pas"
01:02:56 C'est vrai, on sort d'avoir écouté Piaf
01:02:58 Et il y a la tour Eiffel
01:03:00 Après je me la pète un peu
01:03:02 C'est mon mari qui gère sa demain de maître
01:03:04 Moi je fais un peu la belle
01:03:06 Je joue, je chante, je fais rigoler les gens
01:03:08 Et lui il s'emmerde à diriger tout ça
01:03:10 Et qui co-écrit avec vous aussi
01:03:12 Alors il y a un passage dans le spectacle
01:03:14 "Il n'y a pas que du Piaf"
01:03:16 Et à un moment vous demandez aux gens
01:03:18 Quel est le slow
01:03:20 De leur premier baiser
01:03:22 Je pars du principe que pour chaque situation qu'on vit
01:03:24 Il y a une chanson qui va avec
01:03:26 Par exemple quand t'as fait un bébé tout seul, t'as une chanson
01:03:28 Si tu vas dormir chez une dame en Haute-Savoie, t'as une chanson
01:03:30 Si t'es hôtesse de l'air, taxi, légionnaire, t'as une chanson
01:03:34 Si t'es fonctionnaire, t'as une chanson
01:03:36 Vous la connaissez ?
01:03:38 Je ne veux pas trahir
01:03:40 Christelle !
01:03:42 Devant le public intérieur
01:03:44 Quel culot !
01:03:46 Fallait dire que je le fasse à France Inter
01:03:48 J'allais pas le faire ailleurs
01:03:50 La chanson qui a marqué le plus notre vie
01:03:52 C'est la chanson de notre première pelle
01:03:54 De notre premier baiser
01:03:56 Donc on se souvient souvent
01:03:58 Sur la chanson sur laquelle on a roulé notre première pelle
01:04:00 Et je fais ça dans le spectacle
01:04:02 C'est une impro totale avec mes musiciens
01:04:04 Qui sont géniaux parce qu'ils me suivent tout le temps
01:04:06 Je dis sur quelle chanson vous avez roulé votre première pelle
01:04:10 Donc balancez vos chansons
01:04:12 Si je les connais, je vous les chante
01:04:14 Je vous fais même pas payer de supplément
01:04:16 Et je dis que c'est une thérapie de groupe
01:04:18 Par exemple, vous, quelle est la chanson de votre premier baiser ?
01:04:20 Madame au premier rang ?
01:04:22 Ah d'accord, il n'y a pas de premier baiser
01:04:24 Juliette ?
01:04:26 Moi c'était Still Loving You
01:04:28 Ah bah oui, time, and it's time
01:04:30 To win back your love again
01:04:32 I will be there
01:04:34 I will be there
01:04:36 I'm still loving you
01:04:38 Ah, wow
01:04:40 Elle est très très forte
01:04:42 Elle est très sexy
01:04:44 Et à chaque fois vous connaissez
01:04:46 Et puis les musiciens
01:04:48 Ce qui est rigolo, c'est le plongeon total
01:04:50 Parce que je suis en apnée totale
01:04:52 Je ne sais pas ce qui va se passer évidemment
01:04:54 Donc j'ai des chansons début 20ème par moi
01:04:56 J'ai des chansons
01:04:58 J'ai des amours
01:05:00 Oui exactement
01:05:02 Mais je crois que quand vous êtes venu, il n'y avait pas
01:05:04 Il y avait une femme qui voulait Cindy Lauper
01:05:06 Et tu as prévenu qu'elle allait le faire en yaourt
01:05:08 Ah oui, j'ai fait en yaourt
01:05:10 Ça s'est bien
01:05:12 Jacques Varum aussi, on a de temps en temps
01:05:14 Ça va peut-être une transition
01:05:16 Christelle Chollet avec nous
01:05:18 Car on va pouvoir réaccueillir
01:05:20 Johnny Montreuil et ses musicus
01:05:22 Qui sont là
01:05:24 Mon cher Djoubaka, en deuxième heure
01:05:26 L'artiste propose toujours une reprise
01:05:28 Adaptation laquelle aujourd'hui
01:05:30 Eh bien vous vous souvenez en 1983
01:05:32 Cindy Lauper justement chantait
01:05:34 Girls just want to have fun
01:05:36 Donc c'est d'abord une chanson
01:05:38 Qui a été écrite par un garçon
01:05:40 Qui s'appelle Robert Hazard
01:05:42 Et qui a édité tout cela en hymne féministe
01:05:44 Jugeant la première version
01:05:46 Beaucoup trop patriarcale
01:05:48 Alors ce soir, cette version
01:05:50 Est dédiée à Mona
01:05:52 15 piges, la fille de Johnny Montreuil
01:05:54 [Applaudissements]
01:06:02 [Musique]
01:06:04 [Musique]
01:06:06 En l'avenir
01:06:08 Ma mère disait
01:06:10 Quand tu vas pouvoir te réveiller
01:06:13 Maman, on n'est pas des métiers fortunés
01:06:18 Et les filles veulent s'amuser
01:06:21 Les filles veulent simplement s'amuser
01:06:26 Le téléphone sonne en plein milieu de nuit
01:06:35 Mon père dit
01:06:37 Ce que tu peux faire c'est te faire vivre
01:06:40 Oh, papa, tu sais que tu es toujours le premier
01:06:45 Mais les filles veulent juste s'amuser
01:06:48 Oh, les filles veulent simplement s'amuser
01:06:52 Ce n'est pas tout ce qu'elles veulent vraiment
01:06:57 S'amuser
01:07:02 Quand le travail est terminé
01:07:06 Oh, les filles veulent juste s'amuser
01:07:09 Oh, les filles veulent simplement s'amuser
01:07:14 Veuillent s'amuser, les filles
01:07:20 Veuillent s'amuser, les filles
01:07:25 Veuillent s'amuser, les filles
01:07:31 Veuillent s'amuser, les filles
01:07:34 Veuillent s'amuser, les filles
01:07:38 Veuillent s'amuser, les filles
01:07:43 Veuillent s'amuser, les filles
01:07:48 Certains garçons prennent une belle fille
01:07:54 Et la portent de l'autre côté du monde
01:08:00 Je veux être celui qui marche dans le soleil
01:08:04 Oh, les filles veulent simplement s'amuser
01:08:07 Oh, les filles veulent simplement s'amuser
01:08:11 Ce n'est pas tout ce qu'elles veulent vraiment
01:08:16 S'amuser
01:08:20 Quand le travail est terminé
01:08:24 Oh, les filles veulent simplement s'amuser
01:08:29 Oh, les filles veulent simplement s'amuser
01:08:32 Les filles veulent simplement s'amuser
01:08:36 Les filles veulent simplement s'amuser
01:08:40 Les filles veulent simplement s'amuser
01:08:44 Les filles veulent simplement s'amuser
01:08:48 Veuillent s'amuser, les filles
01:08:52 Veuillent simplement s'amuser
01:08:57 Veuillent simplement s'amuser
01:09:00 Veuillent simplement s'amuser
01:09:04 Veuillent simplement s'amuser
01:09:08 Veuillent simplement s'amuser
01:09:12 Veuillent simplement s'amuser
01:09:16 Veuillent simplement s'amuser
01:09:20 Veuillent simplement s'amuser
01:09:25 Veuillent simplement s'amuser
01:09:28 [Applaudissements]
01:09:31 Johnny Montreuil, waouh !
01:09:34 Merci beaucoup avec ses musiciens à la guitare,
01:09:37 Roland Drougard et Marceau Porton,
01:09:40 Kik à l'harmonica et Steven Goron à la batterie.
01:09:45 Je rappelle que votre nouvel album Zanzibar sortira le 2 février
01:09:49 et vous êtes en concert à la Maroquinerie à Paris le 17 février
01:09:53 et le 15 mars à Nantes.
01:09:55 Merci beaucoup Johnny Montreuil et ses musiciens.
01:09:59 [Applaudissements]
01:10:01 Vous écoutez France Inter en direct avec Christelle Chollet,
01:10:04 Lampiaffé, notre invitée.
01:10:07 À l'heure où l'on parle, vous êtes peut-être en train de passer à table
01:10:10 et pendant ce temps-là, il y a Guillaume Meurisse et Juliette Arnaud
01:10:14 qui sont... alors Juliette a une petite perruque, blonde lisse, voilà.
01:10:19 Guillaume, une veste verte parce qu'ils vont animer un jeu
01:10:22 qui n'a toujours pas de budget mais qui n'est pas sans intérêt.
01:10:25 Voici le jeu sans euros, à vous Juliette, à vous Guillaume.
01:10:29 Merci beaucoup Charline Vanhoenacker
01:10:32 et bienvenue à toutes et à tous dans le jeu sans euros.
01:10:36 Le jeu qui fait des heureux...
01:10:38 Mais pas des...
01:10:39 Heureux !
01:10:41 Bonsoir Juliette.
01:10:43 Bonsoir Guillaume.
01:10:44 Et bien une fois encore, nous avons sélectionné la crème de la crème.
01:10:47 Une candidate et un candidat dans le public du studio 104 de la radio et de la musique.
01:10:54 Et de la maison toujours. Juliette...
01:10:56 De la maison, mais c'est fou ça !
01:10:58 On n'est pas obligé de dire tous les mots à chaque fois.
01:11:00 Juliette, avec qui êtes-vous ?
01:11:01 Et bien, je suis avec... je vais lui laisser dire son prénom.
01:11:06 Attention, c'est surprenant.
01:11:08 Diana.
01:11:09 On est surpris, tout le monde est surpris, tout le monde est sur le cul Juliette.
01:11:12 Vous avez vu, on a cru que c'était Diana.
01:11:13 Et bien pas du tout.
01:11:16 Qu'est-ce que vous faites de beau dans la vie d'Diana ?
01:11:19 Et bien je milite à l'aile gauche de Renaissance.
01:11:22 Ouh la vache !
01:11:24 Vous me pincez ?
01:11:25 Je voulais être sûre que vous étiez pour de vrai.
01:11:27 On ne pince pas les candidats Juliette.
01:11:29 Qui est votre candidat Guillaume ?
01:11:30 Et bien aujourd'hui je suis avec...
01:11:32 Philippe.
01:11:33 Philippe, Philippe comme Philippe Poutou et Philippe Pétain.
01:11:35 Comme quoi, deux salles, deux ambiances.
01:11:37 Qu'est-ce que vous faites dans la vie Philippe ?
01:11:39 Je suis futur ministre de Gabriel Attal.
01:11:42 Oh lol, mais vous êtes mis en examen ?
01:11:44 Bon non.
01:11:45 Aucune chance mon vieux qu'il est naïf celui-là.
01:11:47 Allez un stage au Laval ou à Péret, ça vous fera le plus grand bien.
01:11:50 Nous jouerons pour quel cadeau Juliette ?
01:11:52 Un très beau cadeau encore aujourd'hui Guillaume.
01:11:54 Vous jouerez tous les deux pour la carte membre des LR de Rachida Dati.
01:12:00 Alors c'est vraiment un cadeau collector.
01:12:05 C'est exceptionnel cette carte.
01:12:07 Dès que vous devenez ministre, hop vous la retournez et ça devient une carte Renaissance.
01:12:11 C'est ce qu'on appelle une carte réversible.
01:12:13 Je crois que c'est le meilleur cadeau qu'on ait eu jusqu'à maintenant.
01:12:15 Je crois qu'on peut y aller sans plus attendre.
01:12:17 C'est parti pour le jeu sans euros.
01:12:18 Le jeu qui fait des heureux.
01:12:20 Mais pas des...
01:12:21 Jeux en euros !
01:12:22 Incroyable.
01:12:23 Allez Guillaume on commence avec votre première question pour Philippe.
01:12:26 Allez Philippe, première question.
01:12:27 Gérald Darmanin est accusé d'avoir facilité un transfert lorsqu'il était ministre des comptes publics
01:12:32 empêchant ainsi des millions d'euros de tomber dans les caisses de l'Etat.
01:12:35 Mais de quel transfert s'agit-il Philippe ?
01:12:38 Le transfert de Neymar au PSG ?
01:12:40 Le transfert d'Alex Vizorek sur RTL ?
01:12:43 Le transfert de Nicolas Sarkozy au FC Fleury-Mérogis ?
01:12:47 Le transfert de Aurore Berger chez Alain Juppé, puis chez Jean-François Copé,
01:12:50 puis chez François Fillon, puis chez Nicolas Sarkozy, puis chez...
01:12:53 Allez vous avez compris, on a plus le temps trop de transferts pour Aurore.
01:12:56 Philippe, votre réponse.
01:12:58 Je dirais Neymar au PSG.
01:13:00 Oui ! 1-0, bonne réponse de Philippe.
01:13:02 Brillant, franchement brillant.
01:13:03 Brillant Philippe.
01:13:04 A vous Juliette.
01:13:05 Diana, on a appris que les trois enfants de la nouvelle ministre de l'Education nationale sont dans le privé.
01:13:10 Un établissement hyper catholique, le collège lycée Stanislas, dit "San".
01:13:15 Laquelle de ces affirmations concernant "San" est fausse ?
01:13:19 Première affirmation, la devise de "San" est "Français sans peur, chrétiens sans reproche".
01:13:25 Affirmation numéro 2, le fondateur de "San" en 1872 a dit "Nous devons préparer les jeunes gens à une véritable croisade".
01:13:34 Alors la croisade c'est comme le djihad, mais en propre.
01:13:38 A Stan, les positions anti-IVG sont défendues.
01:13:42 Enfin, chaque année, Stan a un char pour la Pride.
01:13:47 Quelle est votre réponse Diana ?
01:13:49 Je dirais peut-être le char de la Pride.
01:13:51 Oui !
01:13:52 Oh, elle égalise ! 1-2.
01:13:55 Il va falloir vous départager, et donc on va passer sans plus attendre à la question bonus.
01:14:01 Bonus ! Bonus ! Bonus !
01:14:04 Incroyable ambiance, question bonus qui vaut aujourd'hui 447 points.
01:14:08 C'est énorme !
01:14:09 C'est énorme, c'est pour être sûr de bien vous départager.
01:14:11 Question très difficile, écoutez bien.
01:14:13 En 2023, combien le CAC 40 a versé de dividendes à ses actionnaires ?
01:14:19 Les actionnaires, je le rappelle, c'est toutes ces personnes qui gagnent du pognon sans rien foutre, mais sans se faire traiter d'assisté.
01:14:24 Vous voyez, un petit détail technique.
01:14:26 Alors, combien le CAC 40 a-t-il versé de dividendes, Philippe ?
01:14:31 Votre réponse.
01:14:32 340 milliards.
01:14:34 340 milliards !
01:14:35 On ne dit rien. Diana, votre réponse.
01:14:37 C'est aujourd'hui. Il faut le faire aujourd'hui, Diana.
01:14:43 200 milliards.
01:14:44 200 milliards !
01:14:45 Et la réponse étant 97 points, 1 milliard d'euros, c'est Diana qui casse !
01:14:50 Non, c'est Philippe !
01:14:51 Il a dit 300 milliards !
01:14:52 Oui, j'ai essayé.
01:14:53 Bravo, bravo, bravo Diana.
01:14:56 Diana, bravo. Voici votre carte réversible.
01:14:59 Merci beaucoup. On se retrouve la semaine prochaine pour le jeu sans euros.
01:15:02 Le jeu qui fait les heureux.
01:15:03 Vous avez pas des ?
01:15:04 Neaux !
01:15:05 Merci Juliette, merci Guillaume.
01:15:10 Si vous voulez participer au jeu, venez assister à l'émission.
01:15:13 La billetterie est ouverte à l'heure où on parle.
01:15:16 C'est gratuit, ça se passe sur le site maisondelaradio.fr.
01:15:20 Christelle Chollet est avec nous.
01:15:22 Son spectacle "Lampia fait" elle le joue jusqu'au 28 janvier au théâtre de la Tour Eiffel,
01:15:27 au pied de la Tour.
01:15:28 N'est-ce pas ?
01:15:29 Et puis vous partez en tournée dans toute la France avec un nouveau spectacle qui s'intitule "Reconditionné".
01:15:34 Alors on a envie de savoir ce que c'est.
01:15:35 Ça fait bizarre, "Brelampia fait", oui.
01:15:37 Non, "reconditionné", je trouve que c'est un mot porteur d'espoir.
01:15:40 Oui, mais si.
01:15:42 C'est drôle.
01:15:43 Il y a "déjaculatoire" aussi.
01:15:45 Oui, c'est vrai.
01:15:46 C'est écolo de "reconditionné".
01:15:48 Le téléphone "reconditionné".
01:15:50 Non, mais en fait, je me suis dit, je suis au sixième spectacle, qu'est-ce que je vais pouvoir proposer aux gens
01:15:55 et surtout comment leur dire que je vais faire quelque chose de nouveau.
01:15:58 Donc je me suis dit, c'est de l'ancien Chollet avec du nouveau.
01:16:00 Vous voyez ce que je veux dire ? On fait du neuf avec de l'ancien.
01:16:03 Le changement dans la continuité, c'est très bien.
01:16:05 Exactement.
01:16:06 Bonne référence.
01:16:08 Et du coup, c'est un spectacle un peu plus incisif, un peu plus féministe.
01:16:14 Et la nouveauté c'est que, vous avez vu là, c'est un personnage qui est tout au long du spectacle sur "Lampia fait",
01:16:19 c'est le même personnage.
01:16:20 Et là, je me suis amusée et j'ai mis pas mal de personnages dans ce spectacle, dont un taureau.
01:16:24 Parce que, oui, la genèse de ça, c'est que j'ai un chien qui s'appelle Jean-Michel.
01:16:29 Et ce chien, qui est un chien à nez plat, a un regard très expressif.
01:16:33 Et très souvent, le matin, le soir, je le regarde et je dis, qu'est-ce qu'il pense de moi ?
01:16:36 Quand je mets des chaussures, il vient me voir à deux centimètres, là, comme ça.
01:16:39 Il vient me voir à deux centimètres, je dis, mais qu'est-ce qu'il pense de moi ?
01:16:41 Et je trouve qu'il aura un regard assez incroyable sur nous, les humains.
01:16:45 Et donc, ça me permet de parler d'écologie.
01:16:47 Donc, j'ai mis un taureau sur scène, parce que je voulais chanter la chanson "La Corina" de Gabriel.
01:16:52 Et du coup, ce taureau, il parle d'écologie, mais sans donner de leçon.
01:16:55 Mais en tout cas, il regarde, il constate et il dit, voyez, pourquoi vous faites ça ?
01:16:59 Qu'est-ce que vous faites ?
01:17:00 Et c'est très drôle, parce qu'effectivement, c'est une tête de taureau qui arrive sur ma petite personne.
01:17:03 Le point de vue animal.
01:17:04 Donc, après, j'ai regardé un petit peu autour.
01:17:06 Et puis, les influenceuses m'ont beaucoup intéressée.
01:17:09 Parce que je trouve qu'on a un espèce de rapport, comme ça, avec l'influenceuse.
01:17:13 On est souvent à dire, vous avez vu, machin.
01:17:15 Mais en fait, on est vachement intéressé.
01:17:17 C'est comme un peu les journaux People.
01:17:21 Mais oui, on dit, on ne me regarde pas.
01:17:23 Et en fait, on regarde de temps en temps.
01:17:25 Et donc, j'ai trouvé des influenceuses assez intéressantes.
01:17:28 Et ce qui est intéressant avec ce personnage, c'est qu'on est lâché.
01:17:32 On peut tout faire, on peut tout dire.
01:17:34 On n'a plus de barrière.
01:17:35 Reconditionnée, en tournée dans toute la France, c'est votre nouveau spectacle, Christelle Chollet.
01:17:40 Et à l'heure où l'on parle, vous savez, les CSP+ sont de retour de week-end.
01:17:45 Et pendant ce temps-là, dans les radios, les équipes de gare, le dimanche,
01:17:50 et les rédactions préparent la matinale du lendemain.
01:17:53 La semaine qui s'annonce sur les ondes.
01:17:55 Alors, rendons-nous dans les rédactions et les locaux de plusieurs radios.
01:17:58 Pendant ce temps-là, à la rédaction d'Europe 1.
01:18:09 Vous avez entendu ce qu'a dit Pascal Praud cette semaine ?
01:18:11 Ah oui, oui, oui. Vous avez vu quand il fait froid, le réchauffement climatique, laissez-moi rire.
01:18:16 Tu me donnes envie de vomir avec tes cheveux gras.
01:18:18 Non, non, non, c'est pas ce qu'il a dit à Elisabeth Lévy.
01:18:20 Ah.
01:18:21 Non, non, c'est ce qu'il a dit.
01:18:22 Les audiences d'Europe 1 sont excellentes.
01:18:24 Et bien, c'est vrai.
01:18:25 Oui, on progresse lentement, mais sûrement.
01:18:27 Oui, enfin, plus lentement que sûrement.
01:18:29 Mais si, on progresse de 0,5,1 chez les hommes blancs de plus de 55 ans, gauchers, qui sont fans de Vianney.
01:18:35 Et l'objectif de la prochaine vague, c'est quoi ? De progresser chez les femmes brunes de 54 ans qui ont une voiture rouge et qui collectionnent des lampes à huile ?
01:18:41 Ben oui, c'est exactement ça.
01:18:43 Pendant ce temps-là, à la rédaction de France Inter.
01:18:47 On est premier ! On est premier ! On est, on est, on est premier !
01:18:58 Ça fait trois jours, on peut peut-être arrêter de faire la fête, non ? C'est juste une audience, on n'a pas non plus résolu la fête dans le monde.
01:19:04 Alors, on n'a pas résolu la fête, mais le paix du monde, moi, je peux vous le faire.
01:19:08 Pendant ce temps-là, à la rédaction de RTL.
01:19:15 Je viens de penser à une blague sur la paix, le paix.
01:19:19 Là, il faut vraiment qu'on frappe un grand coup. Nos audiences, c'est la cata.
01:19:23 Sauf pendant les grosses têtes, parce que c'est plutôt la cata, marrant.
01:19:27 Bon, ça suffit, monsieur Ruquier, vous sortez d'ici, vous ne faites pas partie de la rédaction.
01:19:33 Pendant ce temps-là, à la rédaction de France Inter.
01:19:36 Et un, et deux, et trois, zéro ! Ouais, dans ton cul, RTL !
01:19:45 On peut préparer le journal de demain. On met quoi en premier titre ?
01:19:49 Vas-y, le premier titre, France Inter, première radio de France.
01:19:53 Et deuxième titre, merci aux auditeurs, c'est surtout grâce à vous !
01:19:59 Et on termine avec l'éclatement des podcasts.
01:20:01 Ouais, allez, on fait la chenille, c'est mou les lettres, c'est mou les lettres, c'est qui dans le cul de lui ?
01:20:07 Pendant ce temps-là, à la rédaction de Audience Magazine.
01:20:11 Oula, non, euh, non, ça sert à rien de venir nous voir, pas du tout.
01:20:14 Audience Magazine, c'est le magazine d'une mutuelle, non, désolé.
01:20:17 Pendant ce temps-là, à la rédaction de France Inter.
01:20:21 Ouais, c'est bon, ça suffit, le photographe, c'est l'action.
01:20:29 En plus, c'est une nouvelle nouvelle.
01:20:31 Oh non ! Le Deux Grandes Dimensions revient en quotidienne.
01:20:34 Non, même pas. Non, non, non, c'est le moment d'écouter la chronique d'Emery Contré.
01:20:40 Bah, ouais, voilà.
01:20:41 Bon bah, Emery Contré !
01:20:43 Bonjour à tous, vous allez bien ?
01:20:46 Ouais !
01:20:47 Ouais, j'ai rien entendu !
01:20:50 Hé, vous devez deviner qui je suis.
01:20:56 Poli-tai ! Artung, Artung !
01:20:58 Inspecteur Démric ! Allez !
01:21:02 J'arriverai jamais à la finir cette année.
01:21:06 Le plus dur, c'est de rebondir.
01:21:08 Après, hein, vous avez vu le remaniement ?
01:21:10 Vous voyez, c'est hyper dur de rebondir.
01:21:12 Non, mais c'est trop bien, les remaniements. J'adore les remaniements.
01:21:15 C'est faire table rase du passé pour repartir sur les bonnes bases.
01:21:18 Par exemple, quand une émission ne va pas très bien, hop, on remplace Visorec par un mec l'ont prêt,
01:21:22 et hop, ça cartonne !
01:21:23 Ça cartonne ! Vous avez vu les audiences ?
01:21:26 Elles sont super, les audiences !
01:21:28 Elles sont super, les audiences !
01:21:30 On les adore !
01:21:31 Les audiences, si j'étais un plat, ce serait un festin.
01:21:33 Si j'étais un meuble, je serais un très grand meuble, les audiences.
01:21:36 De toute façon, depuis qu'il y a Rachid à la culture, j'en ai plus rien à foutre, moi.
01:21:41 Non, mais c'est vrai, elles sont super, les audiences.
01:21:44 Mais après, vous savez comment je suis ?
01:21:45 Non, pas gros ! Je vous entends dans l'oreillette !
01:21:48 Je vous entends !
01:21:49 C'est François, le réalisateur. Enfin, le réalisateur.
01:21:51 Il a créé deux jingles en 2012, il est passé en boucle.
01:21:54 En plus, on sait même pas à quoi il ressemble.
01:21:57 Il est juste dans notre oreille, on comprend rien et ça fait mal.
01:21:59 "Eh François, c'est pas un être humain, c'est une autre tite avec un pull sur les épaules !"
01:22:03 Allez, la culture, Rachid Alati.
01:22:05 Non, je disais, je suis perfectionniste, et je pense qu'on peut aller encore plus loin dans les audiences.
01:22:10 On peut atteindre, genre, un milliard.
01:22:12 Un milliard !
01:22:13 Rien qu'en France !
01:22:15 Désolé, je suis allé à l'école publique, moi.
01:22:20 Allez, on va faire un remaniement de l'équipe. C'est parti !
01:22:26 Juliette, terminez la chronique littéraire, tu es promue.
01:22:30 Pour moi, tes capacités sont sous-exploitées.
01:22:33 En effet, la littérature étant un sous-art, tu seras désormais affecté à un domaine plus prestigieux, la gastronomie.
01:22:38 Miam, miam, miam !
01:22:39 Toutes les semaines, tu feras donc une chronique sur la gastronomie.
01:22:43 Et pour la semaine prochaine, on veut des lasagnes, au fourneau.
01:22:47 Allez, 2024.
01:22:49 Non, Charline, ça dégage !
01:22:51 Tu ne seras plus la chef.
01:22:53 Ces dernières semaines, cette position t'est un peu montée à la tête.
01:22:56 On a fait un sondage auprès de la rédaction, j'ai demandé trois adjectifs qui te caractérisent.
01:23:00 Voilà ce qui est sorti, flûte à bec, pousse de couette et pomme de pain.
01:23:04 Après, c'est vrai que j'ai fait le sondage dans la rédaction de Nagui, donc ils étaient là, "euh, euh, c'est quoi un adjectif ?"
01:23:11 Et on embrasse Nagui.
01:23:14 On les embrasse, bien sûr, on équilibre.
01:23:16 A partir de maintenant, Charline, tu seras la régie.
01:23:20 Et ainsi tu pourras regraffir l'échelle sociale de France Inter, dont je rappelle les différents paliers.
01:23:25 Public, régie, poubelle de table, gourde, chroniqueur, Charline, Walidia, Adèle Vendrette, Macron.
01:23:31 Guillaume ! Guillaume ! Bonne nouvelle pour le public, t'es plus dans l'émission.
01:23:37 Mauvaise nouvelle pour le public, t'es dans le public.
01:23:41 Djoubaka, Djoubaka, ça dégage, ça dégage.
01:23:44 5000 balles par mois pour passer une playlist Spotify, on doit faire des économies Djoubaka.
01:23:49 Tu iras faire des bolasses et vendre des attrapes rêves ailleurs.
01:23:53 Fromey, Fromey, Fromey, t'es con, personne t'écoute, tu passes à 20h, tu te mets où tu veux.
01:23:59 Tu croyais que c'était un bon horaire, mais en effet, on a déjà rendu l'antenne, c'est le journal.
01:24:05 Quant à moi, je me remanie, je remplace désormais Laïlia.
01:24:10 Voilà, t'sais les trucs là, nging-nging-nging, conjonction de coordination, nging-nging-nging, la bonne planque.
01:24:16 Donc on se retrouve la semaine prochaine pour faire une chronique qui va se retrouver autour des mystères de la syntaxe.
01:24:23 Merci de m'avoir écouté.
01:24:32 Christelle Chollet, votre spectacle, c'est un spectacle musical, donc il y a deux musiciens, vous travaillez avec eux depuis longtemps ?
01:24:40 Très longtemps, j'essaie d'être très fidèle à mes équipes, pas à mon mari mais à mes équipes.
01:24:44 Non c'est pas vrai chérie, je t'aime.
01:24:46 Ah oui, c'est familial.
01:24:47 D'ailleurs un est là depuis 30 ans, enfin non 15 ans, mais je le connais depuis 30 ans, je ne dirai pas qui.
01:24:53 Donc le théâtre de Nathoo Greffel, c'est son théâtre, c'est son musicien, c'est son musicien et c'est son mari.
01:24:59 Et on n'y touche pas, ok ?
01:25:01 C'est Christelle Chollet à voir bien sûr jusqu'au 28 janvier au théâtre de Nathoo Greffel dans l'Empiaphé.
01:25:06 Et on vous conseille vraiment si vous ne l'avez pas encore vu, mais il y a un million de gens qui l'ont déjà vu.
01:25:11 Moi je n'avais pas vu encore mais il y en a bien resté.
01:25:14 Et puis on a réadapté pour cette année, pour faire la petite parenthèse entre ça et reconditionné, on a réadapté, on a fait des tournées surprises en plus.
01:25:21 Oui, il est très moderne ce spectacle.
01:25:22 Merci beaucoup.
01:25:23 Je vous le conseille chaleureusement.
01:25:25 Le Grand Dimanche soir s'achève toujours avec une petite chanson et aujourd'hui Frédéric Fromet forme un duo, c'est ça ?
01:25:31 Oui, est-ce que ça marche ?
01:25:33 Bonsoir.
01:25:34 Alors si vous vous demandez pourquoi cette chanson en duo à propos du Dry January ?
01:25:40 C'est parce que Fred n'a jamais bu une goutte d'alcool.
01:25:43 Et que Juliette ne boit plus une goutte d'alcool depuis 14 jours.
01:25:47 Qui a eu cette idée folle ?
01:25:54 Un jour d'inventer l'alcool.
01:25:56 Qui a eu cette idée folle ?
01:25:58 Qui a fait que l'on picole ?
01:25:59 Whisky, binouze et champagne.
01:26:03 Et le chardonnay.
01:26:06 Voilà le Dry January.
01:26:08 Qui nous cause beaucoup d'ennuis.
01:26:10 Qui nous rend sobre en janvier.
01:26:12 Vivement le mois de février.
01:26:14 Mais qu'est-ce que t'as bu Juliette ?
01:26:17 Juste une mignonnette.
01:26:21 Et il paraît que l'eau en bouteille est pleine de plastique.
01:26:24 Avec des infos pareilles, jure de pas être alcoolique.
01:26:29 Qui a eu cette idée folle ?
01:26:32 Un jour d'inventer l'alcool.
01:26:34 Qui a eu cette idée folle ?
01:26:35 Qu'on tient plus sur nos bidoles.
01:26:37 Qu'on en a un coup dans l'aile.
01:26:40 Rond comme des queues de pelle.
01:26:43 Dis tu t'es vu quand t'as bu ?
01:26:46 J'suis bourrée comme un petit loup.
01:26:48 On t'a rarement vu à jeun.
01:26:50 J'suis bourrée comme un coin.
01:26:52 C'est fou toutes ces expressions.
01:26:55 Vive les pochtrons.
01:26:58 Aurais-tu un coup dans le nez ?
01:27:01 Je suis saoule comme un gorette.
01:27:03 Attention c'est une fiction.
01:27:05 C'est seulement pour la chanson.
01:27:08 Ben voyons.
01:27:09 Qui a eu cette idée folle ?
01:27:11 Un jour d'inventer l'alcool.
01:27:13 Qui rend accro ma parole ?
01:27:15 C'est le lobby viticole.
01:27:17 Qui a eu cette idée folle ?
01:27:19 Je préfère le champomy.
01:27:22 Moi je le vomi.
01:27:24 Juliette.
01:27:25 Qui nous file la sirop.
01:27:27 Surtout que la vie en hausse.
01:27:29 Qui l'an dernier triste sort.
01:27:31 A fait 49 000 morts.
01:27:33 Et qui s'en fiche perdument ?
01:27:36 Le gouvernement.
01:27:39 Il y a des mots malheureux.
01:27:42 Mais quel y en a plein.
01:27:44 Avoir mal aux cheveux.
01:27:46 Merci.
01:27:47 Qui a eu cette idée folle ?
01:27:49 Un jour d'inventer l'alcool.
01:27:51 Abat les polyphénols.
01:27:53 Vive le paracétamol.
01:27:55 Si on écoute Charline.
01:27:58 Le vin chaud c'est clean.
01:28:01 Pas plus de 2 verres d'alcool.
01:28:03 Par jour et pas tous les jours.
01:28:05 Doucement sur le pomme roll.
01:28:07 Messieurs de police secours.
01:28:09 Mais qu'est-ce que tu dis Juliette ?
01:28:12 Rien je suis pompette.
01:28:15 Qui a eu cette idée folle ?
01:28:17 Qu'on chante en duo pas de bol.
01:28:22 (Applaudissements)
01:28:24 Frédéric Tournet accompagné de Juliette Arnaud.
01:28:28 Merci les amis.
01:28:30 Et merci encore à Christelle Chollet, notre invitée.
01:28:34 Merci aussi à Johnny Montreuil et ses musiciens.
01:28:37 Et à Thomas Sy qui était le 31 jeune du jour.
01:28:41 Merci aux équipes qui préparent cette émission.
01:28:43 Notre attachée de production sur tous les fronts.
01:28:45 Alexia Lacour.
01:28:47 Réalisation FSP sur François Haudoin.
01:28:49 Rédaction en chef d'orchestre Ramsy Hassadi.
01:28:52 Qui assure aussi la co-écriture avec Xavier Naud et Romain Forgeor.
01:28:56 Merci à toutes les équipes techniques de Radio France.
01:28:59 La prise de son, la sonorisation, la vidéo, la lumière.
01:29:03 Et le régisseur de production Farid Melab.
01:29:06 Merci à toutes et à tous dans le public, chers auditeuristes.
01:29:10 Vous êtes 1 662 000 à nous suivre tous les dimanches.
01:29:14 Merci beaucoup.
01:29:15 C'était Juliette Arnaud, Guillaume Meurice, Emeric Loprè, Laëlia Veyron, Christine Gonzalès,
01:29:21 Joubaka, Mahou et Frédéric Fromet.
01:29:24 Et Charline Vanhoenacker.
01:29:26 Après le journal, vous retrouvez le Masque et la Plume avec Rebecca Manzoni.
01:29:31 Et à dimanche prochain en direct et en public.
01:29:34 (Applaudissements)