Avec Virginie Joron, députée RN du groupe Identité Démocratie au Parlement européen.
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio André Berkhoff.
00:02 "Ça balance pas mal"
00:04 Berkhoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:07 "Melodie Beethoven, Beethoven, la nymphe symphonie, l'hymne à la joie, l'hymne européen bien sûr.
00:15 Et qui est en train de psalmodier comme ça, vous avez entendu un bruit d'eau parce qu'elle est en train de se lever les mains, la poncette pis la tête ?
00:23 Eh bien c'est personne d'autre que Ursula von der Leyen.
00:28 Mais alors il se passe des choses, il se passe des choses en ce moment à l'agence européenne,
00:32 et il se passe des choses au Parlement européen.
00:34 Eh oui, oui, oui, ça arrive.
00:36 Il y a un certain nombre de députés, dont Marcel De Graaf,
00:40 qui ont adressé des lettres, effectivement, dès le 18 octobre,
00:44 à "European Medicine Agency", c'est-à-dire c'est l'agence européenne du médicament.
00:50 Et l'agence européenne du médicament leur a répondu.
00:54 C'est intéressant.
00:56 Elle a répondu d'ailleurs en octobre, et le 21 novembre ils en ont parlé dans la salle du Parlement européen.
01:02 Alors il y a eu qui a demandé ?
01:05 Alors il a répondu à madame et messieurs les députés Marcel De Graaf, Gilbert Collat, Francesca Donato,
01:10 Joachim Kuss, Miroslav Kola-Kouzic, Virginie Geron,
01:15 Ivan Viliborzsingis et Bernard Zemniok.
01:18 Voilà.
01:19 Et Virginie Geron, bonjour.
01:22 Bonjour.
01:23 Merci d'être avec nous.
01:25 Alors juste un mot, j'ai retenu deux ou trois phrases, mais de quoi il s'agit ?
01:30 Alors, vous avez raison, dit l'agence européenne du médicament,
01:34 donc aux députés, dont vous, qui les avez interpellés,
01:38 vous avez raison de souligner que les vaccins Covid-19 n'ont pas été autorisés
01:44 pour le traitement des maladies infectieuses.
01:46 Alors déjà ça, ça c'est quand même hallucinant.
01:49 Hallucinant.
01:50 C'est-à-dire, les vaccins Covid-19 n'ont pas été autorisés pour le traitement des maladies infectieuses.
01:55 Alors pourquoi elles ont été autorisées ?
01:58 Premièrement.
01:59 Deuxièmement, la prévention de la transmission d'une personne à l'autre,
02:02 les indications concernent la protection uniquement sur les personnes vaccinées.
02:06 Voilà.
02:07 Information sur le produit des vaccins,
02:10 les vaccins sont destinés à une utilisation active,
02:13 mais, mais, mais, ajoute, je rappelle l'agence européenne du médicament,
02:17 les rapports d'évaluation sur l'autorisation des vaccins,
02:21 la campagne du médicament se confesse, mais sont-ils à culpa ou quoi ?
02:25 Pas du tout, je crois qu'au contraire,
02:27 elle va aller vers de la main toutes nos critiques,
02:30 puisque depuis le début de cette campagne de vaccination,
02:33 qui a été autorisée par la commission,
02:35 et surtout l'agence du médicament européenne,
02:38 enfin je rappelle, c'est une agence de la commission,
02:41 son budget, 87% est financé par l'élaborateur privé,
02:46 et en fait, il faut recouper ces informations avec le rapport initial de la Cour des comptes,
02:51 un document très intéressant, d'ailleurs c'est sur cette base-là
02:54 que nous avons fait cette lettre à l'EMA,
02:57 parce que rappelez-vous, j'étais membre de cette commission COVID,
03:00 pendant un an et demi, on a posé des questions,
03:02 il y a eu une audition avec d'ailleurs Emercouc,
03:05 qui est la directrice de l'agence du médicament,
03:07 et rappelez-vous, il y a une vidéo hallucinante,
03:10 où en fait elle se cache, parce qu'elle ne veut pas répondre à nos questions.
03:13 Et on a considéré que, suite à ce rapport, suite aussi aux faits,
03:17 il y a des rapports mensuels qui dénoncent et qui relatent des effets secondaires
03:23 suite à cette nouvelle campagne de vaccination,
03:26 et donc on a considéré qu'il était urgent d'interpeller l'agence du médicament,
03:30 puisque c'est elle qui a donné l'autorisation à ces vaccins,
03:33 et de continuer à poursuivre cette vaccination,
03:39 on le sait aujourd'hui, on est à la cinquième dose ici en France,
03:42 et aussi au niveau des États européens.
03:45 Donc du coup on a posé cette question avec différents députés,
03:48 et la réponse, effectivement, ce n'est pas un mécule pas en fait.
03:52 - Enfin, ils reconnaissent un certain nombre de choses quand même qu'ils ne reconnaissaient pas.
03:56 - Oui, tout à fait.
03:58 Alors ils l'avaient plus ou moins reconnu lors des différentes auditions,
04:00 notamment avec Pfizer, quand Janis Moll avait dit qu'ils n'arrivaient pas à étudier
04:04 le vaccination par rapport à la notion de transmission ou pas,
04:08 et ça remettait en question effectivement la validité du pass sanitaire,
04:11 qui était passé en pass vaccinal, et rappelez-vous qu'en France,
04:15 c'était Bruno Le Maire qui avait dit que ça permettait l'empêchement de la contamination.
04:21 Donc effectivement, c'est un aveu d'un côté,
04:24 donc c'est très bien, on va s'en servir pour continuer à poser notre question,
04:27 parce que nous notre demande, c'est la suspension de l'autorisation de la mise sur le marché
04:31 de ces vaccins, parce que c'est quand même ça l'objectif,
04:34 puisque c'est eux qui ont pris cette responsabilité dans un état d'urgence,
04:38 puisque c'était au tout début de la crise, et que même eux considéraient
04:42 que dans ce contexte de crise, il fallait y faire vite,
04:46 et ils avaient donné cette autorisation, et c'est très important de rappeler
04:49 que normalement pour un vaccin, c'est entre 10 et 15 ans,
04:52 avec toutes les études, les essais cliniques.
04:55 Là, ça a été sorti en moins de 9 mois, et donc au vu de ces éléments,
05:00 on a demandé effectivement quelles étaient les indications autorisées,
05:04 donc on a ce premier aveu qui est très important,
05:06 ça va pouvoir nous permettre de remettre en question les mesures de certains états,
05:10 et notamment la France, qui se sont servies de cette information erronée,
05:16 en poussant les gens à se faire vacciner.
05:18 Rappelez-vous, autour de Noël, on disait aux parents de vacciner leurs enfants
05:23 pour protéger les grands-parents.
05:25 Donc ça, c'est un premier élément très important.
05:27 Il y a même eu des vidéos tout à fait hallucinantes là-dessus.
05:29 Oui, tout à fait. Rappelez-vous, ces campagnes publicitaires autour de Noël,
05:33 on voyait effectivement un couple dans la cuisine et l'autre près du chapin de Noël.
05:37 Et la petite fille qui allait embrasser sa grand-mère, elle se retrouvait intubée.
05:41 Exactement. Donc c'est triste, et en même temps, on l'a quand même vécu,
05:45 et donc ça remet en question cette politique, ces mesures sanitaires de certains états,
05:49 dont la France.
05:50 D'autres éléments sont importants dans cette lettre,
05:52 et notamment autour de la sécurité du vaccin.
05:55 Il s'appuie encore aujourd'hui, parce que comme je l'ai dit,
05:58 il y a donc la cinquième dose qui est dans les tuyaux, j'ai envie de dire,
06:01 même si je regarde les chiffres qui sont quand même intéressants
06:06 en termes de taux de vaccination, on est à moins de 3% au niveau européen.
06:11 Donc ça, c'est des chiffres de l'ECBC.
06:13 Moins de 3% ?
06:14 Oui, donc c'est un échec total de cette stratégie vaccinale avec la cinquième dose.
06:20 Pour rappel, la quatrième dose, on est à moins de 15% au niveau de l'Union européenne.
06:25 Et donc, en fait, ça remet en question cette stratégie vaccinale,
06:29 notamment où on voit effectivement qu'il y a certains gouvernements
06:33 qui poussent encore à cette cinquième dose.
06:36 Et donc, on a posé cette question en termes d'efficacité.
06:41 Et ils nous répondent.
06:43 Virginie, juste, pardon.
06:45 Pourquoi les trois députés européens, comme vous,
06:49 cette intervention du 21 novembre, était surtout pourquoi ?
06:54 C'était une conférence de presse pour expliquer un petit peu la réponse de l'EMA.
07:03 Comme c'est Marcel De Graaf qui avait initié cette demande,
07:06 c'était lui qui poliotait cette demande.
07:08 Moi, je n'ai pas pu intervenir parce que j'étais sur une autre intervention au sein du Parlement,
07:13 parce que c'était durant la plénière.
07:15 Donc, c'est intéressant de voir que c'est transpartisan,
07:19 c'est avec différents députés d'États différents,
07:22 et donc c'est important.
07:24 Comme vous le voyez depuis le début, il y a des Français qui travaillent avec…
07:27 Là, c'est des Croates, là, c'est un Hollandais.
07:30 Et donc, cette conférence permettait un petit peu de diffuser cette information auprès des médias
07:35 pour pouvoir ensuite en parler.
07:37 Et là, je vous remercie de me laisser la parole et de pouvoir expliquer,
07:39 parce que je n'ai pas pu m'exprimer lors de cette conférence de presse.
07:42 Parce que c'est important, on donne des informations au public,
07:46 mais aussi à certains avocats, et j'en ai rencontré la semaine dernière,
07:49 qui sont en train de monter des dossiers.
07:51 Comment dire, de confronter leur procès,
07:56 parce que c'est très difficile, et je l'ai vu la semaine dernière
07:59 en étant allé à Aix-en-Provence en voyant des vectiles.
08:02 Déjà, très difficile de faire reconnaître qu'il y a un lien d'effet secondaire et de vaccin.
08:07 Oui, la coordination.
08:09 C'est très difficile.
08:10 Et puis pour dire que la réponse de l'EMA en termes de sécurité,
08:13 ça c'est un argument très important pour eux qui sont en train de monter les dossiers,
08:17 donc les avocats,
08:18 ils disent en fait que même si on est à la cinquième dose ou la quatrième,
08:22 ils s'appuient sur les études cliniques.
08:24 En plus, on sait très bien la valeur de ces études cliniques,
08:27 quand ils ont autorisé la mise sur le marché du premier vaccin.
08:31 Vous vous rendez compte ?
08:32 Ils s'appuient sur des études qui en plus, on l'a bien vu, n'étaient pas probantes.
08:37 Qui ont trois ans.
08:39 Qui ont trois ans, donc ils ne redemandent pas de nouvelles études.
08:42 C'est quand même assez grave.
08:44 Et après, encore une fois, tout ce qui concerne la sécurité,
08:49 notamment le lien avec les effets secondaires,
08:52 là aussi, ils disent que pour l'instant, le bénéfice est toujours plus important que le risque.
08:57 Virginie, on va se retrouver après une toute petite pause et on va parler de la Pologne.
09:01 Parce que vous êtes intervenue par rapport à la Pologne et Pfizer,
09:04 c'est très intéressant aussi.
09:06 A tout de suite.
09:07 Merci.
09:08 Merci.
09:09 Le premier site d'articles français et patriotes présente...
09:12 Ici Sud Radio.
09:16 Les Français parlent au français.
09:21 Je n'aime pas la blanquette de veau.
09:24 Je n'aime pas la blanquette de veau.
09:27 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
09:30 J'essaie d'imiter Oursola van der Leyen en train de se laver les mains
09:37 et chantant l'hymne à la joie.
09:39 Non mais ce n'est pas possible.
09:40 Oursola van der Leyen est inimitable.
09:43 Voilà, magnifique.
09:45 Virginie Dijeron, vous avez parlé de...
09:48 Alors, qu'est-ce qui se passe entre la Pologne et les médicaments ?
09:51 Apparemment, comme Sganarell dans Molière, dont Julien de Molière disait "mégage, mégage",
09:57 Pfizer n'est pas du tout contente avec la Pologne et puis les autres aussi.
10:01 Qu'est-ce qui se passe ?
10:03 Ce qui se passe, c'est que Pfizer, qui s'était entendue à écouler un stock de doses
10:07 même jusqu'en 2027, auprès des différents États membres, via la Commission,
10:14 elle veut que les contrats soient respectés et demande à ce que la Pologne continue à commander des vaccins.
10:20 Parce que l'originalité de l'organisation Cestras TG Vaccina qui a été choisie par la Commission,
10:26 c'est qu'elle a commandé au nom des États membres en 2021 un stock de vaccins à venir.
10:32 Et donc c'était jusqu'à 4,6 milliards de doses.
10:35 Le gagnant, vous le savez tous, c'est Pfizer avec 2,4 milliards de doses
10:39 et qui engageait les États à pouvoir se fournir auprès des laboratoires.
10:47 Et c'était la Commission qui avait organisé et surtout négocié avec,
10:52 notamment la problématique de ce contrat d'achat qu'elle,
10:57 Mme van der Leyen a effectué par SMS directement auprès du directeur M. Bourla.
11:05 Et ça effectivement, nous l'avions critiqué, c'est toujours dans les tuyaux,
11:08 puisque vous savez qu'il y a des procès en cours, notamment pour la demande de la transmission de ces SMS.
11:13 Et que c'est un procès qui a été, il y en a plusieurs, on aura les résultats début 2024.
11:19 Donc d'un côté il y a ça, il y a aussi la demande d'ouverture d'enquête auprès du procureur européen.
11:25 Là aussi, nous attendons aussi l'évolution de cette enquête.
11:30 Et donc on a en parallèle les laboratoires Pfizer-BioNTech,
11:33 qui eux considèrent qu'il faut aller jusqu'au bout de la mise en place des négociations.
11:40 Bien sûr.
11:41 Qu'il y ait vaccin, qu'il y ait crise, qu'il y ait Covid ou pas,
11:46 ils veulent absolument écouler leurs doses.
11:49 Alors des chiffres aussi sont là pour nous démontrer que la Pologne n'a plus du tout envie
11:54 de se fournir.
11:56 Donc la Pologne a manifesté son refus publiquement.
12:01 Oui, tout à fait. Mais depuis un an.
12:03 Parce qu'on l'avait vu déjà lors de la commission spéciale Covid.
12:06 Rappelez-vous, normalement je n'ai pas le droit d'en parler,
12:09 parce qu'ils nous avaient demandé de signer un papier pour ne pas parler de ce qui a été dit dans ces réunions à huis clos.
12:15 Mais maintenant parlons-en.
12:17 Surtout qu'on ne nous a pas donné de délai quant à la discrétion de ces propos.
12:22 Et déjà à l'époque, lors de ces réunions à huis clos,
12:25 ils évoquaient la problématique de certains Etats membres qui voulaient ne plus se fournir auprès de Pfizer.
12:33 Il y a un an déjà.
12:35 Il y a déjà un an et qu'il y avait d'autres pays comme la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie,
12:41 parce qu'ils considéraient qu'il y avait effectivement, dès le départ, un problème de commandes.
12:46 Donc ils ne voulaient plus dire que ça suffit comme ça.
12:48 Voilà, ils voulaient rompre, résilier le contrat, mais vu ce que la commission a mis en place,
12:54 ça les engage effectivement juridiquement à continuer à commander.
13:00 Donc on a un problème, et ça, ça avait été soulevé dans le rapport de la Cour des comptes,
13:04 qu'il y avait un problème d'incompétence.
13:07 Et c'est vrai que maintenant la Pologne, et puis en plus il y a un contexte particulier,
13:11 puisqu'eux, ils jouaient aussi sur la crise en Ukraine avec les réfugiés.
13:15 Plus de 2 millions de réfugiés à gérer.
13:18 Et donc ils essaient, c'est aussi un levier pour eux de négociation avec la commission.
13:22 Mais ce qui est dramatique, c'est de voir que d'un côté, on a un laboratoire qui,
13:27 quoi qu'il en coûte, veut écouler ses doses.
13:30 J'aime beaucoup "quoi qu'il en coûte", Virginie Giron, c'est très bien d'utiliser un terme que nous adorons ici.
13:36 Parce qu'en plus, pour la petite anecdote, ce que nous avions appris lors de ces auditions,
13:40 c'est qu'ils étaient prêts, Pfizer, à annuler la dose à moitié prix.
13:46 Vous vous rendez compte ? Ils étaient prêts à annuler...
13:49 Non mais c'est génial ! Ils annulaient la dose au lieu de...
13:52 Vous voulez dire "on vous la vend à moitié prix, allez, on marchande un peu, tout va bien".
13:55 Voilà, c'est ça.
13:56 Donc, attendez, mais c'était 20 euros normalement le prix initial de la dose,
14:00 donc ils nous la faisaient à 10 euros, mais sans nous la donner.
14:03 C'est incroyable.
14:05 Mais écoutez, vous savez, excusez-moi, parlementaire, vous avez des petits bras.
14:09 Vous n'aurez pas pu négocier à 5 euros comme ça ?
14:12 Oui, vraiment, là franchement, c'est incroyable.
14:17 Ce sont des institutions publiques, de l'argent public,
14:20 que la Commission, sous prétexte de crise, s'est octroyée une compétence qu'elle n'a pas.
14:24 Et aujourd'hui, on va voir ce qu'elle va faire,
14:26 parce que c'est quand même elle qui s'est engagée au nom de ses membres.
14:30 Si elle va aussi se joindre à la Pologne,
14:35 pour essayer un petit peu de négocier avec ce laboratoire,
14:39 qui lui, n'a qu'un objectif, et nous l'avons vu dans ses auditions,
14:43 il n'a qu'un objectif, c'est financier.
14:46 C'est-à-dire que quoi qu'il en coûte, c'est effectivement écouler ses doses,
14:49 et maintenant on va le voir avec ce procès-ci.
14:52 Virginie Giraud, je vous trouve très sévère,
14:54 je pense qu'ils ont un objectif humaniste également, non ?
14:57 Oui, tout à fait.
14:59 Non, mais sérieusement, ce qui est étonnant,
15:03 c'est que pour le moment, d'abord, les contrats, non pas les contrats européens,
15:07 honnêtement, les contrats, je parle des contrats avec les Etats, etc.,
15:11 faits par la Commission européenne,
15:13 qui ont été jusqu'à présent montrés à moitié, biffés, tout ça,
15:16 on en a parlé suffisamment,
15:17 mais aujourd'hui, à l'heure où on parle,
15:19 Virginie Giraud, est-ce que vous, députée européenne,
15:21 du groupe Identité et Démocratie,
15:23 est-ce que vous avez vu un contrat,
15:25 je ne parle pas d'Afrique du Sud, je ne parle pas du Canada,
15:27 est-ce que vous avez vu un contrat avec les pays d'Europe,
15:31 notamment la France, complet,
15:33 avec tous les alinéas, etc., ou pas ?
15:38 Alors, moi, j'ai vu le contrat de la Commission
15:42 avec les laboratoires, effectivement,
15:44 sans qu'il y ait des clauses cachées.
15:47 Mais par contre, les contrats d'État membre,
15:50 au laboratoire directement, je n'en ai pas vu.
15:52 Et c'est vrai que dans les statistiques de l'ECDC,
15:56 on voit que la France est très généreuse dans l'achat des vaccins.
15:59 Donc là, on vient de voir un comparatif,
16:02 par exemple, l'Allemagne, pour la cinquième dose,
16:05 est beaucoup moins généreuse, 1,1 million de commandes,
16:08 alors que la France, là, pour la cinquième dose,
16:11 elle a commandé, on a calculé par dose, 3,8.
16:16 Donc, beaucoup plus généreuse que les autres États membres.
16:20 Mais Charles de Gaulle le disait déjà,
16:21 c'est beau, c'est grand, c'est généreux, la France.
16:23 Voilà, mais c'est vrai que nous n'avons pas accès à ces contrats,
16:28 et c'est bien regrettable.
16:30 C'est regrettable.
16:31 Merci beaucoup, Vanginie Geron, députée européenne, je le rappelle.
16:34 Et on va suivre tout cela, bien sûr,
16:36 parce que c'est loin d'être fini, comme on sait.