Procès pour favoritisme : le ministre Olivier Dussopt clame sa «bonne foi»

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Procès pour favoritisme : le ministre Olivier Dussopt clame sa «bonne foi»
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00:00 - Europe 1 6h33, la règle d'Elisabeth Borne est claire, tout ministre condamné par la justice doit quitter le gouvernement
00:06 depuis hier. Olivier Dussopt joue gros Fanny. - Oui, le ministre du travail est jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour des soupçons de
00:14 favoritisme. En cause, un marché passé entre un fournisseur d'eau potable et la municipalité d'Hannonay en Ardèche dont il était maire en 2009.
00:22 Jean-Baptiste Marty, vous avez suivi cette première journée d'audience pour Europe 1. Ce qu'on retient, ce sont des mots sereins mais une attitude
00:28 nerveuse. - C'est d'un pas déterminé qu'Olivier Dussopt se présente face à la presse entourée de conseillers, sa défense est construite.
00:34 - Au cours de son enquête, le parquet avait eu à examiner 5 points et à la suite de son analyse, le parquet en a classé 408.
00:40 Il reste un point aujourd'hui qui concerne une procédure de marché public en 2009 et je viens ici répondre au tribunal pour
00:46 démontrer ma bonne foi sur ce point là comme ça a été le cas sur les 4 premiers points.
00:49 - À la barre, droit commun i, le ministre du travail est nerveux.
00:53 "Nous ne vous appellerons pas monsieur le ministre mais monsieur Dussopt" prévient la présidente. Le mise en cause acquiesce.
00:59 Accusé de favoritisme, il développe ses arguments. "Il n'y a aucun avantage et aucun préjudice causé contre qui que ce soit"
01:06 martèle l'ancien député maire tellement stressé que la présidente doit lui demander à plusieurs reprises de parler moins vite.
01:12 Puis il poursuit "Tous les usagers interrogeaient et nous disaient que l'eau était trop chère. Mon objectif c'était de trouver une entreprise moins chère"
01:19 lance-t-il sous l'oeil peu convaincu du ministère public. Il reste deux jours à Olivier Dussopt pour convaincre les jurés.
01:25 S'il est reconnu coupable de favoritisme, il risque deux ans de prison et 200 000 euros d'amende.
01:30 Jean-Baptiste Marty du service police justice d'Europe

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