Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 - Europe 1, la France bouge - La pépite
00:04 - Vous allez bien Eva ? - Oui ça va et vous ?
00:06 - Très bien, on est ravis de vous recevoir ce soir. Vous êtes donc la fondatrice de Thierre.
00:11 L'appli a été lancée il y a un an, en janvier 2023. Vous êtes Savoyarde.
00:16 On va revenir un petit peu sur votre parcours. Vous avez fait des études de communication.
00:20 Et Thierre, évidemment, comme beaucoup de start-up qu'on reçoit dans la France bouge,
00:24 ça part d'une histoire personnelle. Vous, vous êtes une mère séparée.
00:28 - Oui c'est ça. - Vous avez un enfant.
00:31 Vous avez vécu avec un homme violent pendant 8 ans.
00:34 - Oui c'est ça. - Oui, avec des violences physiques, des violences verbales, économiques.
00:39 C'est important, vous le soulignez tout à l'heure Laurence, des violences économiques ça existe.
00:43 Administratives, ça veut dire quoi les violences administratives ?
00:47 - Ça veut dire garder les papiers de notre enfant par exemple.
00:51 Ça veut dire ne pas donner accès aux papiers.
00:54 Ne pas faire les papiers, donc laisser l'autre personne s'occuper aussi de toutes les démarches,
00:58 mais quand même les conserver et empêcher l'autre d'y avoir accès après.
01:02 - Et donc vous vous êtes séparée de lui, ça a été il y a 5 ans.
01:05 Votre fils avait 3 ans au moment de la séparation. - Oui c'est ça.
01:08 - Là vous vous êtes dit, bon ça a été difficile j'imagine, mais vous êtes quand même partie.
01:12 Donc bravo, parce que c'est pas évident.
01:15 C'était où ça ? - À Lyon.
01:18 - Mais vous vous êtes dit "je m'en vais, ça va aller".
01:22 Mais pas du tout, malgré la séparation, la violence s'est poursuivie.
01:27 - Oui exactement, parce qu'on a un enfant en commun.
01:31 Du coup la séparation n'arrête pas les violences.
01:35 - Des types de violences très verbales j'imagine ?
01:39 - Du coup beaucoup de violences verbales, beaucoup de violences sur le mode de garde.
01:43 Ne pas ramener l'enfant à l'heure, le garder chez lui alors qu'il y a une garde partagée.
01:48 Ne pas payer la pension alimentaire, trouver des prétextes pour entrer en contact.
01:53 Garder plein d'affaires, mettre des affaires trop petites.
01:58 - Ne jamais rompre. - Oui c'est ça.
02:00 - Ne jamais rompre le lien. C'est comme ça que vous avez eu l'idée de Tierre.
02:04 Vous allez nous raconter ce qu'est Tierre concrètement, puisque vous êtes là pour ça ce soir.
02:08 Vous avez une minute vous aussi, on vous écoute Eva, c'est à vous.
02:12 - Du coup Tierre, c'est la première application mobile, Tierre de confiance,
02:16 qui va sécuriser les communications des parents séparés quand il y a eu des violences conjugales.
02:20 Et du coup cette application, elle permet de ne plus avoir à supporter la charge mentale autour des communications.
02:26 Car comme je vous disais, la violence, elle ne va pas s'arrêter avec la séparation.
02:30 On a toujours ce lien qui est l'enfant.
02:32 Avec Tierre, on peut faire plusieurs choses.
02:34 On peut tout d'abord préserver sa vie privée, puisque l'application va nous créer un nouveau numéro de téléphone quand on va se séparer.
02:40 On peut éviter le harcèlement en choisissant les horaires où on reçoit les notifications des messages.
02:45 On peut prévenir la violence verbale et psychologique avec le filtre dont vous parliez tout à l'heure.
02:50 Et on peut faciliter les démarches juridiques en téléchargeant toutes les communications pour aller porter plainte si besoin.
02:56 Ce qui est très important, c'est que s'il y a un seul des parents qui télécharge l'application, ça va quand même fonctionner.
03:01 C'est une application qui coûte moins de 10 euros par mois et elle est vendue à des associations, des structures et des entreprises engagées
03:08 dans la lutte contre les violences conjugales pour qu'elles puissent se redistribuer à moindre coût.
03:12 Les particuliers peuvent aussi souscrire un abonnement.
03:15 Il y a une campagne en ce moment pour pouvoir précommander un abonnement sur KissKissBankBank.
03:19 Et du coup, Tierre, ce n'est pas seulement une application mobile, c'est vraiment un instrument de changement social
03:25 pour la liberté et la sécurité de tous ces parents qui vivent ça.
03:28 Merci pour votre pitch Eva Hengal, fondatrice de Tierre. Il y a plein de choses dans votre appli.
03:32 De ce que je comprends, c'est une application qui a des signations.
03:35 Génial !
03:36 Ça vous a plu, Benjamin ?
03:37 Ça m'a plu, oui. Et on sait combien de femmes de couple l'utilisent aujourd'hui ?
03:41 Alors, on va la lancer bientôt sur les stores, mais du coup, c'est 244 000 cette année,
03:47 personnes qui sont victimes de violences. Il y en a 4 sur 5 qui ont des enfants.
03:51 Donc potentiellement, toutes ces personnes...
03:52 Donc vous avez un marché, c'est comme ça, on va l'appeler comme ça,
03:54 vous avez un marché potentiel pour le développement de votre application.
03:58 Il y aura un filtre à mots violents, un filtre à injures.
04:02 Ça veut dire que la personne ne va plus jamais recevoir les insultes, les menaces.
04:06 Ça, je trouve ça génial. Un filtre à notifications aux horaires qu'on a choisis,
04:11 c'est-à-dire que je choisis les messages à l'heure que j'aurais choisi,
04:16 l'heure prédéterminée. Donc ça, je trouve ça génial, parce que recevoir un message...
04:21 En pleine nuit, ça peut faire paniquer aussi.
04:24 Recevoir 300 messages pendant qu'on est au travail ou pendant qu'on est avec ses enfants...
04:27 Ça vous est arrivé ?
04:28 Oui, oui. Donc là, on peut choisir de ne pas recevoir la notification,
04:33 c'est-à-dire qu'on est tranquille et que si on a besoin de voir les messages plus tard,
04:37 on peut les regarder, mais c'est à ce moment-là qu'on choisit,
04:39 soit quand on est seul et tranquille, soit quand on est accompagné par une association,
04:43 par des proches, pour pouvoir lire s'il y a des choses trop violentes à regarder.
04:47 Et la possibilité de télécharger l'historique des communications pour des preuves,
04:51 au cas de dossier judiciaire.
04:54 Vous en pensez quoi, Laurence Hulin ?
04:57 Vous êtes la patronne diversité, égalité, des chances du groupe La Poste,
05:00 de cette application tiers. Est-ce que vous la connaissiez ?
05:03 Je ne la connaissais pas, donc j'ai noté le nom et je suis ravie que ça existe,
05:06 que ça a bientôt existé.
05:09 Je trouve que c'est très important de garder un espace de sécurité.
05:14 Et ce qu'on fait dans l'entreprise, c'est bien de pouvoir le faire aussi
05:17 dans le milieu personnel, entre guillemets.
05:19 Et ça va permettre à ces femmes de pouvoir mieux accepter
05:24 ce qu'elles vont recevoir comme messages,
05:26 parce que je pense que c'est très compliqué.
05:28 Et si on peut être accompagné, comme vous le disiez,
05:30 d'une association, d'un ami ou de la famille,
05:32 c'est vraiment encore mieux.
05:34 Ça permet vraiment de se sécuriser et de pouvoir accepter
05:37 ce genre de choses plus facilement.
05:39 La France Bouge, c'est une main tendue vers la start-up.
05:41 Alors je me tourne vers notre coach de ce soir.
05:43 C'est vous, Jean-Claude Delgène.
05:45 Jean-Claude Delgène, le monde du travail, c'est votre spécialité.
05:51 Vous avez fondé le cabinet technologia depuis 1989.
05:54 La souffrance au travail, vous la connaissez.
05:56 Vous savez la détecter.
05:58 Quel regard portez-vous sur Tierre ?
06:00 Vous en pensez quoi ?
06:02 Moi-même, la technologie a lancé plusieurs applications
06:05 qui marchent très bien, comme nos droits,
06:07 qui permettent d'accéder au code du travail gracieusement,
06:10 comme MaViePro, comme TRAC.
06:12 On a lancé plusieurs applications.
06:14 Et je suis très content qu'Eva nous ait présenté cette initiative,
06:19 parce que je crois beaucoup, moi, à ces approches numériques aujourd'hui.
06:24 Il faut savoir que, en fait, sur le téléphone,
06:27 c'est 75% de l'information que l'on reçoit chaque jour.
06:31 Le téléphone, aujourd'hui, est la principale source d'information.
06:35 Et donc, avoir une application comme celle-là,
06:37 pour réguler, dans une situation où on est souvent sous le choc,
06:42 sous la pression, sous l'emprise de quelqu'un d'autre,
06:45 c'est vraiment très intéressant.
06:47 Alors peut-être, on en a parlé ailleurs, en dehors de l'émission.
06:50 - Oui, en attendant. Il y a toujours ce petit moment où ça bavarde,
06:53 avant le début de l'émission, autour d'un petit café.
06:56 - Voilà. Et donc, je disais à Eva,
06:58 il y a peut-être intérêt à avoir plus d'informations,
07:02 d'ordre juridique, d'ordre social, d'ordre pratique,
07:05 pour ceux qui vont télécharger à terme.
07:08 Elle a le temps de le développer.
07:10 Une application, ça se développe tout le temps.
07:13 Donc, pour pouvoir donner des informations,
07:15 et puis voir aussi les pratiques des gens.
07:17 Ça, c'est très important.
07:18 - Ah oui, les points communs des prédateurs.
07:20 - Voilà. Les pratiques, c'est-à-dire comment les gens utilisent l'application.
07:24 On peut avoir de la data sur les pratiques.
07:26 Ça, c'est très important.
07:27 - Pour qui ?
07:28 - C'est important déjà pour, je dirais,
07:31 savoir comment, par exemple, évolue une personne.
07:35 Est-ce qu'elle va, par exemple, s'amender ?
07:38 Ou est-ce qu'elle va être plutôt dans l'oppression ?
07:41 En termes de droit pénal, on parle d'amendement des prévenus.
07:45 Donc, permettre aux gens de pouvoir mieux comprendre leurs actes,
07:49 de s'auto-éduquer, d'arrêter avec de telles pratiques.
07:53 C'est important, vous voyez,
07:54 pour éviter d'ailleurs qu'ils ne recommencent après avec d'autres personnes, d'autres femmes.
07:58 Vous voyez, donc, analyser les pratiques
08:00 permet vraiment aussi le chat entre les victimes.
08:03 - Il y a cette possibilité, Eva, de communiquer entre les victimes
08:06 ou c'est vraiment personnel pour l'instant ?
08:08 - Il y a une communauté sur les réseaux sociaux.
08:10 Pour l'instant, pas encore de communauté,
08:12 mais j'aimerais mettre en place un partenariat avec d'autres applications
08:16 qui font ces communautés.
08:18 Sur la ressource et les informations,
08:21 il y a une partie dans l'application sur la page d'accueil
08:24 où je pousse des articles.
08:26 Donc, ça peut être des articles sur une nouvelle loi,
08:28 ça peut être des articles sur est-ce que je suis victime de violence.
08:31 Ça peut être plein de choses que je peux déjà mettre en avant.
08:33 - Si on se pose la question, c'est qu'on l'est.
08:36 - Oui, c'est fort probable.
08:37 On n'a pas parlé du violentomètre tout à l'heure,
08:39 mais ça donne aussi des bonnes indications.
08:41 - Le violentomètre ? - C'est quoi ?
08:43 - C'est une règle graduée qui va du vert au rouge
08:46 et ça donne des exemples.
08:48 Par exemple, quand on est dans le vert,
08:50 on dit "ma relation est saine si l'autre personne respecte mes choix", etc.
08:55 Et petit à petit, on a des exemples concrets qui vont jusqu'au rouge
08:58 et on peut se situer dans cette règle.
09:00 Et à partir du moment où on est dans le orange,
09:02 on nous conseille de demander de l'aide.
09:04 Et puis quand on est dans le rouge, on dit "c'est dangereux,
09:07 il faut te faire accompagner"
09:08 et il y a des numéros de téléphone, le 3919 par exemple,
09:10 qu'on peut appeler.
09:11 Il y a des associations qu'on peut appeler aussi.
09:13 - Vous êtes en pleine campagne de financement participatif,
09:16 vous avez dit dans le pitch, avec Kiss Kiss Bank Bank.
09:18 - C'est ça. - Vous cherchez à lever combien ?
09:20 - Là, on a mis un objectif, en fait, c'est en termes d'abonnements.
09:24 Donc on aimerait avoir 10 000 abonnements,
09:26 puisqu'on est 244 000 chaque année à subir des violences.
09:29 Donc on peut acheter un abonnement.
09:31 Ce qu'on a voulu mettre en place,
09:33 c'est que comme on disait tout à l'heure,
09:34 tout le monde est concerné.
09:35 Donc on peut acheter un abonnement pour soi,
09:37 mais on peut aussi acheter un abonnement pour quelqu'un d'autre
09:39 qu'on pense par exemple victime de violences.
09:41 - C'est bien ça.
09:42 - Ou pour une association qui va pouvoir redistribuer des abonnements plus tard.
09:45 - Et puis vous souhaitez aussi développer votre réseau.
09:48 Jean-Claude Delgène, je sais que vous avez bien gardé
09:52 l'application attentivement tiers.
09:55 Sur quoi elle pourrait aller ? Vers la BPI ?
09:58 Par exemple, la Banque publique ?
09:59 - Oui, il y a la BPI qui peut financer.
10:01 Il y a pas mal de structures qui peuvent encourager
10:04 à la fois sur le fonds, le contenu,
10:08 et à la fois le fait que ce soit une femme
10:11 qui agisse ainsi,
10:13 puisqu'il y a des structures qui financent.
10:16 Le vrai sujet, c'est en fait aujourd'hui
10:19 que le financement des start-upers,
10:22 des applications, est difficile.
10:24 La période est compliquée.
10:25 - Il y a moins de levées de fonds en ce moment.
10:27 - Beaucoup, beaucoup moins.
10:28 Elles se sont effondrées, donc c'est compliqué.
10:30 Et pour une application, c'est ce que je disais à Eva,
10:32 il faut vraiment qu'elle soit tenace, opignate,
10:34 qu'elle ne lâche pas.
10:35 - Mais elle répond à un vrai besoin.
10:37 - Oui, mais le problème, c'est la faire connaître.
10:40 C'est très bien une émission comme celle-là.
10:42 J'en avais parlé avec Antoine.
10:44 - Antoine Fenech, qui avait contacté directement Jean-Claude Delgène.
10:47 - Voilà, c'est très important de faire connaître.
10:49 Parce qu'une application, si elle n'est pas connue,
10:51 même si elle est très bien,
10:53 elle ne se développe pas sur le plan viral.
10:55 - Et donc peut-être que Laurent Sulin, avec La Poste,
10:58 vous, Jean-Claude Delgène, avec vos innombrables contacts,
11:01 vous allez pouvoir la faire connaître.
11:02 C'est aussi l'objectif de vous mettre tous en relation.
11:05 - Oui, moi je lui ai donné toute une série d'adresses déjà.
11:07 - Vous les avez ? Parce que moi j'ai le papier.
11:08 Vous les avez récupérées ?
11:09 - Oui, je vais lui donner après.
11:10 - On a tout.
11:11 - Par exemple, il y a des gens qu'il faut vraiment qu'elle voit,
11:13 comme Frédéric Marx, à Saint-Germain,
11:15 qui travaille beaucoup sur ces sujets-là,
11:18 et qui peut, effectivement, peut-être...
11:20 Il faut trouver des marraines de cette application.
11:23 - Une bonne idée, des ambassadrices.
11:24 - Voilà, et pour pouvoir faire en sorte qu'on ait des relais
11:27 en direction des femmes,
11:29 et faire en sorte que l'application,
11:31 elle prenne quasiment au quotidien.
11:35 - Il faut aussi avoir des associations concernées,
11:38 type la FNCDFF, ou...
11:40 - Voilà.
11:41 - C'est déjà en cours.
11:42 - C'est en cours, bah oui.
11:43 - Europe 1, la France bouge.
11:46 - Elisabeth Assayag.
11:47 - Et c'est une France qui bouge et qui tente d'avancer
11:50 pour détecter et repérer les violences intrafamiliales.
11:54 Heureusement, il y a des actions en France,
11:56 et on en parle avec Laurence Hulin.
11:58 Vous êtes la directrice Diversité et Égalité des chances
12:00 du groupe La Poste.
12:01 On en parle avec notre coach de ce soir,
12:03 qui est un entrepreneur,
12:04 qui est un spécialiste des organisations,
12:06 un spécialiste du monde du travail,
12:08 Jean-Claude Delgène,
12:09 le président fondateur du groupe Technologia.
12:12 Vous avez fait tout un dossier,
12:14 enfin on peut dire comme ça,
12:15 un rapport autour de cette souffrance au travail,
12:18 et notamment sur les violences faites aux femmes.
12:20 - Cette année, on a tenu deux colloques sur ce sujet-là,
12:23 et on a fait tout un dossier qu'on a publié
12:25 dans la revue SST, que je vous invite à voir,
12:28 pour montrer la place que peut prendre l'entreprise,
12:31 en particulier celles qui ont des moyens comme La Poste,
12:34 pour aider les personnes qui sont victimes de violences,
12:37 les femmes, les enfants aussi,
12:39 qui sont en fait très souvent méconnues,
12:43 et qui doivent vraiment attirer notre attention,
12:47 parce que derrière, bien sûr, il y a la violence,
12:50 mais il y a toutes les conséquences.
12:51 - Toutes les conséquences économiques,
12:52 sur la famille, sur l'entreprise,
12:55 donc l'entreprise peut devenir un sanctuaire,
12:59 j'ai beaucoup aimé cette expression,
13:00 pour lutter contre ces violences familiales.
13:03 Nous sommes avec Ewen Gallet,
13:05 vous êtes la fondatrice de TI3RS,
13:06 TI3RS, ça s'écrit T-I-3-R-S,
13:09 c'est une application,
13:10 je vous invite à aller voir,
13:11 remplissez son compte Instagram,
13:13 il y a à peine 918 followers,
13:15 il faut aller voir son compte Instagram,
13:17 parce qu'il faut l'aider,
13:18 elle est en pleine levée de fonds,
13:20 TI3RS, c'est le tiers de confiance digitale,
13:22 c'est une application qui permet de pouvoir
13:25 continuer à garder des relations avec son bourreau,
13:29 puisque quand il y a un enfant au milieu,
13:31 on est obligé de garder des relations,
13:32 sauf qu'il y a des filtres,
13:33 il n'y a pas d'injure,
13:35 il y a tout un récap historique,
13:41 si on est en plein dossier judiciaire,
13:43 on choisit ses horaires pour recevoir un message,
13:46 bref, tout ça, je vous invite à aller voir,
13:48 T i 3 r s.