• l’année dernière
Jon Henley / Torre Keller/ Juan José Dorado et Joelle Meskens refont la France.; Au sommaire:
- JO: l'étoffe des euros!
- Le Ministre de la justice devant la justice
- Le tabac de plus en plus tabou
- Notre-Dame et sa flèche
- Do you speak Renaud?
Regardez Ils refont la France du 01 décembre 2023 avec Anaïs Bouton.

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Transcription
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Il refond la France sur RTL
00:07 Avec Anaïs Bouton
00:11 Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans Il refond la France, c'est tous les vendredis soir et c'est l'actualité française.
00:15 Lui par les correspondants de la presse étrangère, comme le dit Vincent, c'est un peu notre Erasmus à nous chez
00:22 RTL avec ce soir, Joel Meskins, le soir de Bruxelles, bonsoir.
00:26 John Henley, The Guardian, good evening.
00:30 Juan José Dorado, periodiste espagnol, buenas tardes.
00:32 On dirait Zorro, Zorro Dorado.
00:34 Merci, bonsoir.
00:36 Merci à tous les quatre d'être là pour refaire La France au sommaire.
00:40 Ce soir, l'égio, l'étoffe des euros.
00:44 Oui, messieurs, dames, j'ai tenté un petit jeu de mots subtil.
00:47 En deuxième thème, on parlera du ministre de la Justice devant la Justice.
00:52 On parlera aussi de Notre-Dame qui retrouve sa flèche et on parlera de Renaud qui sort un nouvel album.
00:58 Oui, ça, tout le monde connaît, chariot de feu.
01:11 Parce qu'on a appris, il faudra casser son PEL ou son livret A pour pouvoir assister aux Jeux Olympiques de Paris entre le 26 juillet et le 11 août.
01:20 Et puis aussi du 28 août au 8 septembre pour les Jeux Paralympiques.
01:24 On avait déjà les prix astronomiques des billets pour assister aux compétitions.
01:28 Et cette semaine, la nouveauté de la semaine, c'est les forfaits des transports en commun en Ile-de-France qui ont été rendus publics.
01:35 Je vous détaille ça.
01:36 Un ticket de métro en ce moment à Paris, c'est 2,10 euros.
01:39 Ça coûtera 4 euros.
01:40 Le pass à la journée passe de 8,45 à 16 euros.
01:43 Et pour la semaine, il faudra débourter 70 euros contre 30 euros en temps normal.
01:48 Ecoutez la réaction des auditeurs de RTL, dans les auditeurs en la parole toute la semaine chez Elisa Marie Marques et Eric Brunet sur RTL.
01:53 Ils sont fou furieux.
01:55 Quand les étrangers viennent en France, il n'y a aucune raison qu'ils payent plus cher que le prix normal.
02:00 Quand vous allez à l'étranger, vous payez le même prix que les gens du pays.
02:05 Les Jeux Olympiques ne s'annoncent pas sous de bons auspices.
02:09 Alors, en plus, c'est la période de l'été où les gens aiment circuler.
02:12 Une fois de plus, c'est encore la brimade par l'argent.
02:14 Mais qu'est-ce qu'ils ont ?
02:15 Je pense que ça va être un beau cirque tous ces JO.
02:19 Je propose aux Parisiens et aux Parisiennes qui descendent en province, puisque nous les provinciaux, vu les coûts des tickets, des billets pour la compétition, c'est quasiment inabordable.
02:30 Ça va être encore un truc, je pense, du grand n'importe quoi.
02:33 Commencez le faire en France.
02:35 Commencez le faire en France.
02:38 Joël, je vous interroge sur cette phrase.
02:41 Ça vous semble tellement français.
02:43 C'est festival, hein ?
02:45 Dans les témoignages recueillis, c'est vrai que c'est ce qu'on entend autour de nous.
02:50 J'étais estomaquée, en plus, d'apprendre cette semaine que la France, non seulement avait les JO d'été 2024, mais elle est vraisemblablement au revoir-sauvetage de 2030.
02:59 Donc, il y a certains Français, ceux que vous avez interrogés, qui doivent se dire « Mon Dieu, on en prend pour 6 ans ».
03:03 Et d'ailleurs, tous les Français, je pense, Joël.
03:06 On en prend pour 6 ans.
03:07 On ne fera pas un sondage ici, c'est difficile à dire.
03:10 Mais en tout cas, il y avait déjà beaucoup de choses, beaucoup de doutes sur ces JO.
03:15 Et c'est vrai que cette nouvelle est venue un peu doucher les enthousiasmes.
03:18 Il y a eu aussi, cette semaine, la présentation des périmètres de sécurité, avec l'annonce d'un QR code qu'il faudra présenter pour entrer dans certaines zones.
03:27 Ce fameux QR code de sinistre mémoire, si vous vous souvenez du confinement.
03:32 C'est-à-dire que pour le ce qui n'existait pas dans nos pays.
03:35 Pendant le confinement, il fallait montrer son QR code pour sortir.
03:37 Là, il va falloir montrer son QR code pour rentrer chez soi.
03:40 C'est ce qu'a effectivement annoncé le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.
03:44 Ça commence vraiment à devenir beaucoup.
03:47 Je trouve vraiment bien.
03:48 Il n'y a peu que ça.
03:49 Donc, le ticket de métro, même si on peut acheter des carnets en avance, etc.
03:53 Les parisiens, etc.
03:55 Mais quand on met les tickets de métro, il y a le réquisitionnement des résidences étudiantes.
04:01 Entre 100 euros la semaine, ou un truc comme ça.
04:04 Il y a l'histoire des bouquinistes.
04:07 Il y a la vidéosurveillance algorithmique.
04:10 Je ne sais pas ce que ça va donner du tout.
04:13 Il y a cette histoire de zone, périmètre de sécurité, etc.
04:18 QR code.
04:20 Les transports publics ne sont pas prêts.
04:22 C'est ce qu'a dit Annie Dalgo la semaine dernière.
04:25 Ce à quoi Clément Beaune lui a répondu dans le Grand Jury.
04:27 Si on serait prêt, il y a quand même un doute.
04:29 Il y a aussi 20 000 agents qui manquent.
04:32 20 000 agents de sécurité.
04:33 On a connu ça à Londres en 2012 aussi.
04:37 On a dû déployer l'armée et aussi des services de sécurité privés.
04:42 Pour assurer la sécurité.
04:44 C'est un problème connu.
04:46 Mais moi, mon ressenti, c'est que ça pourrait vraiment, je pense, peut-être pas mal tourner.
04:56 Mais on sent qu'on est dans un pays qui est quand même, peut-être pas fracturé.
05:04 Mais il y a pas mal de gens qui sont déjà mécontents.
05:10 Et si ça tourne vraiment en fête, ça devrait être un grand fête mondial, sportif, etc.
05:17 Si ça va être vraiment une fête élitiste, policière, etc.
05:22 Ça pourrait mal tourner.
05:25 - Je me demandais si c'était possible d'organiser ce type d'événements dans les grandes capitales occidentales.
05:35 Parce que le dernier c'était à Londres en 2012.
05:38 Mais il n'y avait pas eu 2015 à Paris, etc.
05:41 On a de telles normes de sécurité, vigie pirate, etc.
05:44 Est-ce que finalement, les JO, il ne faut plus les organiser qu'aux Qatar et en Arabie Saoudite ?
05:50 Qu'ils prennent l'exposition universelle ?
05:53 - Ce qui est vrai, c'est qu'un mondial de rugby n'est pas la même chose que les JO.
05:58 Ni par le nombre de touristes qui vont arriver, ni par les mesures des autorités qui s'imposent,
06:03 ni par le périmètre que ces JO vont occuper.
06:06 C'est vrai aussi qu'on ne peut pas non plus les comparer à un mondial de foot
06:10 qui va être réparti sur 5, 6, 7, 8 villes différentes.
06:16 C'est très particulier, les JO.
06:19 C'est vrai qu'il y a cette question de sécurité.
06:21 Ce qui inquiète le plus, c'est le manque de policiers et d'agents de sécurité.
06:26 Petite anecdote, mon bureau est à l'intérieur du périmètre rouge.
06:35 - Et vous êtes où au bureau ?
06:38 - Avenue Marceau.
06:40 À côté de la Seine, à côté des deux sites, c'est-à-dire les Invalides et les Champs-de-Mars.
06:49 Et derrière, vous avez les Champs-Elysées avec la Concorde.
06:54 Il va falloir gérer ça, il va falloir gérer aussi pour nous les voitures des journalistes,
07:01 pour les périmètres, etc.
07:03 C'est assez compliqué.
07:04 Mais je vais poser, cette semaine, je parlais avec la rédaction.
07:07 Et donc, j'en avais un, je racontais cette histoire des 70 euros le pas de semaine.
07:11 Je me disais, pour quelqu'un qui va aller voir les Jeux Olympiques,
07:14 rajouter 140 euros, ce n'est pas énorme.
07:17 Ce n'est pas énorme parce que déjà, les prix des chambres d'hôtel commencent à partir vraiment très haut.
07:24 Parce que les appartements, tout le monde pense, les parisiens pensent à louer leur appartement
07:29 et se tirer de Paris pendant les Jeux Olympiques.
07:31 C'est aussi une réalité.
07:33 Donc, rajouter 140 euros, ce n'est pas un problème.
07:36 C'est vrai qu'on a oublié que ces Jeux Olympiques, au début, les parisiens n'en voulaient pas.
07:42 Anne Hidalgo n'en voulait pas.
07:44 Et quand l'Angleterre, Londres a eu ces Jeux de 2012, ça a été vraiment la douche froide.
07:50 Et on s'est dit, on ne le fera pas.
07:52 La politique est politique.
07:53 Et donc, on a décidé qu'on allait redemander des Jeux Olympiques.
07:56 Mais ce n'est pas quelque chose que les parisiens...
07:58 Mais vous savez pourquoi d'ailleurs ?
07:59 Pourquoi finalement ?
08:00 Puisque personne n'en voulait.
08:02 Les parisiens n'en voulaient parce qu'il y avait des sondages à l'époque
08:04 qui montraient effectivement que les parisiens n'étaient pas très chauds pour eux.
08:07 Et même Anne Hidalgo.
08:08 Je me souviens pas pourquoi on a continué à les demander comme des fous.
08:13 C'est intéressant.
08:14 Je pense que c'est quand on a su qu'on allait pouvoir utiliser les infrastructures existantes
08:18 et que le pari allait être gagnant.
08:20 10 millions de personnes, Thor, ça vous fait peur ?
08:23 Pour le Danois que vous êtes ?
08:25 C'est un peu plus que la population de notre pays.
08:29 Déjà, Paris, ça fait un peu peur au niveau de taille, etc.
08:33 Le Danois...
08:35 Mais pour moi, ça risque un peu d'être des Jeux Olympiques à Paris sans les parisiens.
08:41 Ils n'ont pas l'argent pour payer les prix d'entrée.
08:45 Ils vont tous partir et vont louer leur appartement sur Airbnb.
08:48 Ils vont tous aller en Provence, comme disaient les miches,
08:51 et laisser aux Américains et Chinois habiter chez eux.
08:57 Et peut-être qu'ils vont gagner un peu d'argent comme ça.
08:59 Donc ils vont être heureux.
09:01 Ils vont racheter des carnets de métro.
09:03 Allez, une pause. Et dans un instant...
09:06 Selon que vous serez puissant ou misérable, etc.
09:13 Il fallait bien Michel Sardou pour parler du ministre de la Justice devant la justice.
09:18 A tout de suite sur RTL.
09:20 Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL.
09:24 Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL.
09:27 Anaïs Boutan.
09:29 Et avec moi, Joël Mesquels, Juan Rosedorado, Toré Keller et John Henley.
09:33 Un ministre devant la justice, est-ce que ça ne fait pas tâche ?
09:36 Est-ce que ça ne fait pas tâche, un ministre de la justice devant la justice ?
09:41 Ah bah oui, mais là, dis donc, on l'a connu plus bavard.
09:44 Avec Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, pourtant connu pour son franc-parler.
09:47 Il n'a pas du tout eu envie de répondre aux journalistes.
09:50 Le ministre de la Justice qui a été relaxé cette semaine,
09:52 il avait été mis en examen et jugé par la Cour de justice de la République.
09:56 Il était soupçonné d'avoir usé de ses nouvelles fonctions de ministre
09:59 pour régler des comptes avec des magistrats,
10:01 contre lesquels il avait bataillé quand il était avocat.
10:04 Autre ministre inquiété par la justice, celui du travail, Olivier Dussopt,
10:10 soupçonné de favoritisme dans un marché public passé en 2009,
10:14 alors qu'il était maire d'Anneau-Nez.
10:16 Encore un nouveau coup dur pour la République exemplaire
10:19 prôné par Emmanuel Macron au moment de son élection en 2017, Joël Mesquels.
10:22 - Votre petit sourire de Belge n'en pense pas moins !
10:26 - Ça commence à faire beaucoup !
10:29 Ce qui m'a frappé, c'est le jugement prononcé par la Cour de justice de la République,
10:39 qui était un peu un jugement en même temps, comme dirait les macronistes.
10:44 En même temps, le délit était constitué, et en même temps, il n'y avait pas d'intention,
10:49 sachant qu'on avait quand même affaire à Éric Dupond-Moretti,
10:52 qui est un des meilleurs pénalistes français.
10:54 Il est permis d'en douter, mais du coup, c'est toujours cet éternel...
10:59 - C'est-à-dire que les faits étaient avérés, c'est ça ?
11:04 - Le délit est constitué, c'est-à-dire que la prise illégale d'intérêt
11:09 est reconnue par la Cour de justice de la République.
11:12 Ce qui ne l'est pas, c'est l'intentionnalité.
11:14 Il a été établi qu'Éric Dupond-Moretti, en quelque sorte, ne savait pas qu'il prenait une prise illégale d'intérêt.
11:22 - A l'insu de son plein gré.
11:24 - Voilà, c'est ça, à l'insu de son plein gré.
11:27 Évidemment, c'est toujours le débat qui ressort sur la Cour de justice,
11:31 cette cour hybride, mi-politique, mi-judiciaire,
11:34 qui semble juger les siens avec assez bien de complaisance,
11:37 parce que quand on regarde sur les 10 affaires jugées depuis son existence,
11:42 il y a eu 4 relax, 4 peines avec sursis et 2 condamnations avec dispense de peine.
11:49 Donc ça ne fait quand même pas très sévère.
11:52 - C'est des parlementaires qui jugent les politiques, c'est-à-dire que c'est les deux pouvoirs qui se font face.
11:56 Depuis 2017, pas moins de 10 ministres, secrétaires d'État et députés macronistes
12:01 ont été mis en examen ou éclaboussés par des affaires.
12:04 Un chiffre élevé et préoccupant, note le quotidien espagnol El Periodico.
12:09 Vous êtes d'accord avec vos confrères, Rondrozé ?
12:11 - Bien sûr qu'on est d'accord.
12:13 Déjà vous regardez dans l'Espagne, on n'a pas des ministres qui sont obligés
12:16 de se présenter devant les tribunals suprêmes.
12:19 Déjà la première anomalie, c'est votre système de la Cour de justice de la République.
12:23 En Espagne, ça s'appelle le tribunal suprême et il n'y a que des magistrats
12:27 qui vont juger les hommes politiques, les ministres, les députés, les sénateurs.
12:34 Mais ce sont des magistrats. Et que des magistrats.
12:37 - Il y a des magistrats, mais il y a aussi...
12:38 - Oui, mais il y a 3 magistrats et 12 parlementaires en Espagne.
12:43 Donc ce système très particulier n'existait pas.
12:46 C'est que 2 magistrats qui vont juger les hommes politiques et les ministres.
12:51 Déjà, effectivement, vous avez des dix, mais en France, il y a une longue tradition.
12:57 Écoutez, j'ai habité à un moment donné du côté de l'Évoilois,
13:01 j'ai connu la famille Balkany.
13:03 Donc vous avez ce don particulier de condamner des hommes politiques
13:08 qui se représentent en sélection et qui sont élus au premier tour.
13:11 - Ah ouais ?
13:13 - On a parlé de... - Ça s'appelle le cas de Jérôme Cahoussac d'ailleurs.
13:15 - Jérôme Cahoussac cette semaine.
13:18 Et puis donc, vous voyez, c'est très particulier.
13:20 Et puis, je regarde les dernières enquêtes.
13:24 On regardait une enquête ce matin où 69% des Français ont une mauvaise opinion des juges.
13:30 - Oui. - Mais aussi...
13:32 - Et des politiques, je ne vous dis pas.
13:34 - Mais aussi du Pomerati.
13:36 Donc c'est ça qui est peut-être le plus dur à assumer,
13:38 c'est que les Français ne croient pas à sa justice.
13:40 - Oui, peut-être qu'un pays a la justice qu'elle veut, qu'elle mérite.
13:46 Non, ce qui frappe... - C'est une petite pépite dit anglaise.
13:50 - Non, mais ce qui frappe un Anglais ou les Anglais, je pense,
13:53 c'est surtout le fait que ces ministres et ces politiques
14:00 qui sont accusés, mis en examen et condamnés, restent quand même en poste.
14:07 Il n'y a pas de démission.
14:09 Dès que l'accusation devient plus ou moins sérieuse, on se retire de ces fonctionnaires.
14:17 - Il y avait une jurisprudence baladure, mais apparemment Emmanuel Macron a changé de stratégie.
14:21 Apparemment.
14:23 Tor Keller, il y a eu une affaire similaire dans votre pays, au Danemark ?
14:27 - Oui, ce n'était pas la ministre de la justice, c'était la ministre de l'intégration
14:32 qui a donné un ordre illégal envers ces fonctionnaires.
14:37 Elle a été jugée pour aller 62 jours en prison.
14:41 Elle n'est pas allée en prison, mais elle est restée chez elle.
14:44 Elle a été jugée et les élections prochaines, elle a eu 8% de vote.
14:49 Les électeurs ont validé les choix politiques qu'elle avait pris en tant que ministre.
14:55 - Elle n'a pas été réélue ?
14:58 - Elle a été réélue.
14:59 - Elle a été réélue ?
15:00 - Oui, 8% ça suffit.
15:01 - Ah oui, parce que 8% c'est déja suffisant.
15:03 - Oui, c'est ça la différence entre les deux systèmes politiques.
15:07 On a la place pour les petites parties au gouvernement.
15:11 - D'accord, la proportionnelle, c'est ça que je vois.
15:14 Allez, une pause et dans un instant.
15:16 Alors non, l'amour ce n'est pas comme une cigarette.
15:23 La cigarette, ce n'est pas terrible, on va en parler tout de suite sur RTL.
15:27 Mais on aime quand même Sylvie Barton.
15:29 Et avec moi, Joanne Rosé-Lorado et Joël Mesquels.
15:41 Alors le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a annoncé ce mardi plusieurs mesures
15:45 dans le cadre du programme national de lutte contre le tabac.
15:48 On l'écoute.
15:49 - On annonce la hausse du prix du tabac.
15:53 - Je vais faire Aurélien Rousseau.
15:55 Le prix du paquet de cigarettes va s'y atteindre 13 euros à la fin du quinquennat.
15:59 Tandis que les espaces publics extérieurs sans tabac vont être généralisés.
16:03 Comment ça se passe chez vous, chez les Anglais ?
16:05 - Chez les Anglais, le prix d'un paquet de cigarettes est déjà à 14,40 euros.
16:11 Et il y a un projet de loi qui doit encore être voté, mais qui est dans les tuyaux,
16:15 qui va en fait interdire la cigarette d'ici 2030.
16:20 On va tout simplement augmenter d'un an chaque année l'âge légal pour acheter une cigarette.
16:29 Ce qui devrait, si c'est voté, faire en sorte qu'un gamin né de 14 ans,
16:35 donc né en 2009, un gamin aujourd'hui qui a 14 ans,
16:39 n'aura jamais le droit d'acheter légalement des cigarettes.
16:43 - Mais c'est dingue ! Et ça peut passer, vous croyez ?
16:46 - En France, les Gaulois et les Calcitrons, ça passerait jamais.
16:49 - Je pourrais être voté. - Joël ?
16:51 - Alors en Belgique, je peux vous dire qu'à mon avis,
16:53 il y a beaucoup de Français qui vont aller faire un séjour en Belgique rapidement,
16:56 avant le 1er janvier prochain, parce que chez nous aussi, le paquet de cigarettes va augmenter.
17:00 Mais pour l'instant, il est encore...
17:02 Vous trouvez un paquet de cigarettes de 20 cigarettes entre 7 et 8 euros.
17:06 Là, ça va augmenter de 25%, ça va être différent.
17:08 Mais en plus, le Conseil d'État a autorisé les citoyens européens,
17:13 il vient d'autoriser, ça date d'il y a quelques jours,
17:15 à ramener non pas une, mais quatre cartouches de différents pays.
17:19 Donc je pense qu'il y a des coffres qui vont se remplir entre la Belgique et la France.
17:25 - Et René Rosé, ça clope en Espagne, non ?
17:27 - Oui, ça clope, et je suis désolé pour les Belges,
17:29 mais c'est encore moins cher du côté de l'Espagne.
17:31 C'est à peine 6 euros le paquet.
17:33 Donc la politique espagnole des luttes contre les tabac a commencé en 2003.
17:37 Donc on a eu à l'époque notre loi Evin, que vous avez eu du côté français,
17:41 mais par contre l'Espagne va assez vite,
17:43 et donc elle avait déjà commencé à interdire le fumée dans les plages,
17:47 dans les parcs, dans les forêts,
17:49 pas... enfin aussi dans les alentours de l'école,
17:52 comme ça va se passer en France,
17:53 mais aussi aux alentours des hôpitaux et des centres sanitaires.
17:56 En Espagne, vous n'avez pas le droit de fumer
17:58 quand vous êtes dans la rue où il y a un hôpital ou un centre sanitaire.
18:02 Par contre, on a à peu près 100 000 morts par an à cause du tabac.
18:06 En France, c'est beaucoup moins,
18:08 puisque c'est 75 000, mais quand même,
18:10 pour 20 millions d'habitants de plus que vous avez.
18:12 - Thor, comment ça se passe au Danemark ?
18:14 - Au Danemark, le pays de Uggö,
18:16 on a toujours le droit de fumer à l'intérieur.
18:19 Si le bar est assez petit,
18:21 si le bar fait moins que 40 m²,
18:23 vous avez le droit de fumer à l'intérieur.
18:25 - Du resto ? Tu veux du bar ?
18:27 - Pas le resto, mais dans un bar,
18:29 dans des bars brunes, comme on les appelle, c'est ça.
18:31 Et c'est 8 euros le paquet.
18:33 Le gouvernement a augmenté les prix,
18:35 mais ils ont vraiment peur de toucher à ça,
18:37 parce qu'il y a pas mal de Danois qui fument.
18:39 - Ah bon ? - Oui.
18:41 - On les imaginait très sportifs.
18:43 - Ils courent, ils font plein de sport,
18:45 et après, ils fument un club.
18:47 - OK.
18:49 Les mégots, c'est quand même...
18:51 Les mégots jetés dans la rue,
18:53 c'est 20 000 tonnes de déchets par an,
18:55 dont on ne sait quoi faire non plus.
18:57 Enfin, bon, bref. C'est pas terrible de fumer.
18:59 Allez, une pause. Et dans un instant...
19:01 - ♪ J'ai venu le temps des cathédrales ♪
19:06 - Allez, vous allez l'avoir dans la tête toute la soirée.
19:09 - Si !
19:11 - On parle de la cathédrale et de sa flèche
19:13 dans un instant sur RTL.
19:15 - Jusqu'à 20 h...
19:17 - Ils refont la France sur RTL.
19:19 - Jusqu'à 20 h...
19:21 - Ils refont la France sur RTL.
19:23 - Anaïs Boutan...
19:25 - Et avec moi, John Nenle, Toé Keller,
19:27 Juan Rosé Dorado et Joel Mesquens.
19:29 - ♪ Toujours vivant, rassurez-vous ♪
19:32 ♪ Toujours la banane, toujours debout ♪
19:35 - "Toujours debout", c'est Renaud.
19:37 Et c'est aussi la cathédrale Notre-Dame de Paris.
19:40 - Plus de 4 ans après l'incendie et la chute de la flèche,
19:43 cette silhouette qui a repris forme en fin de semaine dernière.
19:47 Alors, les 4 parties en chaîne massif
19:49 ont été assemblées au millimètre près en Moselle.
19:52 Et il y a eu des répétitions à n'en plus finir
19:55 pour être bien sûrs qu'ils avaient bien réussi
19:58 à faire les choses bien, correctement.
20:01 Et la flèche culmine de nouveau à 96 m du sol.
20:05 - On vient régulièrement pour voir la progression de la flèche.
20:08 - C'est super passionnant.
20:10 C'est un peu l'emblème de la France. On est fiers.
20:13 - On voit juste le bout de la flèche,
20:15 mais à cause de l'échafaudage, on ne la voit pas encore.
20:18 Et la flèche est revenue à Notre-Dame de Paris.
20:21 C'est génial. Génial.
20:23 - C'est un peu bouleversant que ça aille si vite de nos jours
20:26 alors que ça a mis si longtemps à être bâti.
20:29 En même temps, ça donne une idée assez extraordinaire
20:32 du savoir-faire qu'ils avaient à l'époque.
20:35 - Tu comprends l'amour des Français pour cette cathédrale Notre-Dame ?
20:40 - Oui, et je pense qu'il est partagé par les Danois.
20:43 - Par le monde entier, peut-être.
20:45 - Oui, mais largement par les Danois.
20:47 C'est vraiment l'emblème de Paris.
20:49 Je sais que tous mes amis, tous les membres de ma famille
20:52 qui viennent à Paris, ils vont tous voir la cathédrale,
20:55 même après l'encendie, ils vont pour voir comment ça progresse.
20:59 Ils demandent des nouvelles, c'est comme si c'était un membre de la famille.
21:03 - Comment ça va ?
21:05 - De temps en temps, ils demandent ça avant de demander comment ça va pour moi.
21:09 - Juan José ?
21:11 - Les Espagnols sont aussi fascinés, justement, pour cette flèche.
21:15 On a suivi son installation.
21:17 Mais en écoutant les témoignages,
21:20 il y a quelqu'un qui dit "la flèche est revenue, nous est revenue à Paris".
21:25 Mais c'est quand même un symbole,
21:27 parce que le symbole de la catastrophe qui s'est passée il y a 4 ans,
21:31 c'était quand on a vu s'effondrer cette flèche.
21:34 Là, visuellement, on disait "voilà, il y a un truc qui se passe énorme".
21:38 Et donc, elle est revenue, et donc c'est important,
21:41 ce symbole est important pour le français,
21:43 mais ça l'est aussi pour le monde,
21:45 parce que 870 soirs, quand même, il faut la sauvegarder.
21:47 - Oui, c'est vrai. John Lennon ?
21:49 - Oui, j'ai écouté. Ce qui est bizarre,
21:51 évidemment, c'est que la flèche n'y était pas au début.
21:54 Elle est arrivée plus tard.
21:58 Et je sais qu'il y a une polémique autour de si oui ou non.
22:01 - Oui, qui intéresse beaucoup Joël, d'ailleurs.
22:04 - Reconstruit à l'identique, etc.
22:07 Mais bon, écoutez, la France,
22:10 au fond, la France est un pays assez conservateur, je trouve.
22:15 - Elle a raté une occasion.
22:17 - Peut-être une occasion ratée.
22:19 - Elle a raté une occasion de faire quelque chose de neuf.
22:22 Moi, je trouve que bâtir une cathédrale,
22:24 c'est raconter une histoire, c'est être le témoin d'une histoire.
22:27 Ce qui s'est passé il y a quatre ans, on ne peut pas le nier.
22:30 Donc, reconstruire à l'identique, c'est faire comme si ça n'avait pas existé.
22:33 Je trouve que c'était l'occasion de marquer peut-être une forme de résilience.
22:37 Il y a eu des projets qui ont été présentés,
22:39 qui ont été jugés trop audacieux.
22:41 Je me souviens, c'était Roselyne Bachelot, à l'époque,
22:43 qui était ministre de la Culture, et qui avait trouvé
22:45 que tout ce qu'on lui avait présenté était phallique.
22:47 - Ça, il faut être, de toute façon, c'est toujours un malheur.
22:51 - Voilà. Mais il y avait peut-être différents projets qui pouvaient...
22:56 - Maintenant, on va aller foutre le fouet.
22:58 (Rires)
23:00 - ... qui pouvaient être examinés. C'est une occasion manquée.
23:03 - Vous êtes un peu comme le Premier ministre, Édouard Philippe,
23:05 qui avait fait un beau texte à l'orée de l'été, je crois,
23:08 où il expliquait que les cathédrales, justement,
23:10 c'étaient des strates d'histoire qui se superposaient,
23:13 que la période de construction est tellement vaste
23:16 qu'en fait, c'était des techniques nouvelles, etc.,
23:19 et qu'effectivement, ça aurait pu raconter une autre histoire.
23:21 Bon, écoutez, on est contents avec notre flèche Violet Leduc.
23:25 - On la regardera quand même, quand elle sera finie.
23:28 - Oui, on la regardera quand même, et on pensera à vous,
23:29 et à ce que vous nous avez dit, Joël.
23:31 - On prendra de ces nouvelles.
23:32 - Comme à Copenhague.
23:33 - Et on prendra de ces nouvelles, comme le membre de la famille.
23:37 - En tout cas, les images, on a tous souvenir de ces images folles,
23:43 de cet incendie où les gens ont vraiment ressenti,
23:46 vous avez raison, Mme Rosé, une tristesse folle.
23:50 C'était vraiment, et c'était planétaire.
23:52 C'était planétaire.
23:53 Allez, une pause.
23:54 Et là, un autre monument, un autre monument français
23:59 qui sort un album aujourd'hui même,
24:02 et qui a beaucoup parlé avec Stephen Bell, à l'époque.
24:04 - Le renaud et le renard, le renaud ne boit que de l'eau,
24:07 le renard carbure au Ricard, un côté blanc, un côté noir.
24:11 - Et il se confie à Stephen Bellry, vous pouvez retrouver toute l'interview sur rtl.fr,
24:16 notre Stephen Bellry national, qu'on embrasse et qu'on remercie pour ça.
24:20 A tout de suite sur RTL.
24:22 - Jusqu'à 20h, il refond la France sur RTL.
24:27 - Jusqu'à 20h, il refond la France sur RTL.
24:31 - Anaïs Bouton.
24:32 - Avec John El Nettour et Joël Mesquette.
24:35 - Et Eric Sylvestreau qui passait par là et qui nous a rejoint dans le studio.
24:39 - Vous avez lancé un monument.
24:40 - Un monument, oui, vous êtes rentré.
24:42 - Vous êtes rentré dans le studio.
24:43 - C'est un peu notre sorte de monument, quoi, qu'on vient réécouter,
24:48 qu'on vient revoir et à qui on vient dire au revoir aussi, comme il nous l'a dit.
24:52 - 24 ans, et là, devant lui, rien que voir son regard, il me donne envie de pleurer.
24:57 C'est un homme bouleversant, un homme attachant, et on lui pardonne tout.
25:00 C'est rare à l'époque où on est d'avoir un homme comme lui.
25:03 Pour moi, c'est le plus grand des chanteurs français, il le restera,
25:06 et ce sera toujours comme ça.
25:07 - Eh oui, non, alors c'est pas vous, Eric.
25:09 - Jusqu'à chanteur, ça marchait.
25:10 - Oui, jusqu'à chanteur, ça marchait pour vous.
25:12 On parle de Renaud, bien sûr, qui sort un nouvel album, Dans mes cordes,
25:16 qui mêle des reprises live et studios d'anciennes chansons.
25:20 Il s'est confié comme rarement à notre Stephen Bellery, je le disais,
25:23 et vous pouvez retrouver l'entretien exclusif sur RTL.fr.
25:27 Pour vous, Juan José, Renaud, c'est ça.
25:31 - Alors, ça commence à l'atter, cette chanson.
25:39 Ça commence à l'atter.
25:40 Il y a des gros titres, des grands chansons, des grands titres de Renaud.
25:46 Mais pourquoi celle-là ? Parce que c'est 1985, c'était la famine en Afrique,
25:50 et c'est lui qui a écrit S.O.S. et T.O.P. à l'époque.
25:54 Il y avait Jean-Jacques Goldman, Alain Souchon, Julien Clerc,
25:58 qui étaient aussi une trentaine d'artistes français qui l'ont chantée.
26:01 Mais c'est Renaud qui a eu la responsabilité d'écrire cette chanson.
26:06 Rappelez-vous, à la même époque, c'était Michael...
26:11 - Si, si, ben si.
26:13 - Michael qui avait écrit la chanson anglaise.
26:17 - Comment ça s'appelait, cette chanson ? Il va nous la retrouver, Danny.
26:20 - Et donc voilà, je pense que parmi tous les titres qu'il a chantés,
26:24 il y a celle-là qui a été écrite par lui aussi, et qui méritait d'être ressortie.
26:29 - Après, un truc, parce que je pensais que c'était Jean-Jacques Goldman qui l'avait écrite, moi, celle-là.
26:33 Et en fait, c'est Renaud.
26:34 - C'est lui qui l'a écrite, et Goldman chantait parmi tant d'autres.
26:37 - Et ça ne rajeunit pas, hein, Eric ? Ça ne rajeunit pas, c'est 1985, ça.
26:41 - C'est un peu le funk, ça.
26:43 - Je vous regarde maintenant John Lennon, parce que vous aussi, vous avez un souvenir cuisant de Renaud.
26:58 On passe dans un autre chapitre. La chanson pour John.
27:03 - Avec une femme sur la planète, il sera jamais plus con que son frère,
27:07 ni plus fier, ni plus malhonnête, à part peut-être Madame Thatcher.
27:12 - Eh oui ! Alors John, qu'est-ce qui s'est passé avec cette Maggie, Miss Maggie ?
27:18 - C'est Miss Maggie, et c'était 1986.
27:22 C'est Margaret Thatcher, voilà, qui représentait pour beaucoup de Français à l'époque,
27:27 vraiment, la révolution conservatrice néolibérale, la lutte contre les syndicats, etc.
27:36 C'est une chanson qui était à la base, je pense, Renaud, après il a regretté l'exprimer,
27:41 il a dit que ce n'était pas personnellement contre Margaret Thatcher.
27:44 - Quand on vous appelait la chanson Miss Maggie, c'est vrai que ce n'est pas personnel.
27:48 - Il voulait dire surtout que toutes les femmes au monde étaient meilleures que tous les hommes dans le monde,
27:55 mais voilà, ça n'a pas été très bien pris en Grande-Bretagne.
28:00 Ça n'a jamais sorti en Angleterre, ça a été traduit, il a fait une version anglaise en anglais,
28:09 qui a fait un tabac apparemment aux Pays-Bas et en Allemagne,
28:13 mais ça n'est jamais sorti en Grande-Bretagne.
28:16 Mais il y avait un chanteur anglais, quand même pas très connu,
28:20 qui a sorti une disque dans laquelle il chantait "L'arrogance des mangeurs de grenouilles".
28:27 - Ah, en réponse ! D'accord, en réponse !
28:31 Et il n'y a pas eu d'excuses et de diplomatie ?
28:34 - Non, c'était un mini incident diplomatique.
28:37 Ça a fait pas mal de bruit dans les tabloïds, qui aiment beaucoup détester la France,
28:44 mais non, ça n'a jamais été trop pris au sérieux.
28:49 - Angèle, on va passer à votre chanson tout à l'heure,
28:51 mais qu'est-ce qu'il représente Renaud pour vous en Belgique ?
28:56 Est-ce que c'est un artiste qui est très connu ?
28:58 - Oui, bien sûr, la proximité est tellement grande entre nos deux pays,
29:02 le répertoire est quasiment le même.
29:04 D'ailleurs, je m'étonne souvent que les Français s'approprient des artistes belges,
29:09 en pensant qu'ils sont belges, tellement nos...
29:11 - Ah bah oui, alors c'est qui ? C'est Brel, c'est Stromae...
29:14 - Voilà, Angèle...
29:16 - Parfois quand j'entends dire "ils sont français",
29:18 c'est des monuments, mais pas des monuments français !
29:22 - Vous, Eric, puisque vous passez par là et qu'on parlait de monuments,
29:26 vous avez choisi une chanson aussi.
29:28 - T'as des bottes mon pote, elles me bottent.
29:30 Je parie que c'est les Santiagues, viens faire un tour dans le terrain vague,
29:34 je vais t'apprendre un jeu rigolo, un grand coup de chaîne de vélo...
29:37 - Less Béthon ?
29:38 - Ouais, là, passe.
29:39 - Pour plusieurs raisons.
29:40 - Attends...
29:41 - Lesss Béthon...
29:43 - Voilà !
29:44 - D'abord parce qu'elle date de 1977, cette chanson,
29:47 donc c'est mon année de naissance, forcément ça fait un petit légeu...
29:51 - Très jeune !
29:52 - Surtout pour l'histoire de la chanson qu'Eric Janjan m'a racontée
29:54 au travers de Bonus Track, qu'on écoute très régulièrement sur RTL,
29:57 c'est une chanson qui a été écrite en une demi-heure sur un paquet de gitanes,
30:00 dans un bar où il allait jouer, dans un bar cabaret, dans la pizzeria du Marais,
30:04 un peu avant, et il faut savoir qu'en plus Renaud vient de dire
30:06 qu'il a arrêté de fumer, donc ça c'est une très très bonne nouvelle pour sa santé,
30:09 mais à l'époque, c'était un gros fumeur aussi,
30:12 donc il avait écrit cette chanson sur un paquet de gitanes,
30:15 en une demi-heure sur un coin de table,
30:17 le côté bad boy, loup-barre qui n'est jamais été,
30:19 et que peut-être parfois les garçons rêvent d'être un petit peu,
30:22 et puis surtout c'est une chanson, et l'album homonyme qui va avec,
30:25 qui a vraiment lancé Renaud, qui est passé des toutes petites salles des MJC,
30:28 et qui a commencé à aller dans des plus grandes salles, avec cette chanson,
30:31 parfois les meilleures chansons, ou celles qui vous font le plus de tremplin,
30:34 sont celles qui ont été écrites au bord d'une table, sur un paquet de gitanes,
30:37 et je trouve l'histoire incroyable au-delà même de la chanson !
30:39 - Super ! Alors moi, la chanson que j'ai choisie, c'est une chanson,
30:43 "C'est pas l'homme qui prend la mer", est-ce que tu l'as, Sadamir ?
30:46 - Eh ben oui !
30:47 - C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme,
30:50 moi la mer elle m'a pris, je me souviens,
30:53 - C'est ce qu'elle me fait penser à mon papa, avec qui je faisais du château,
30:56 et on a beaucoup écouté cette chanson,
30:59 et ça me fait très plaisir, parce que, vous connaissez Renaud, Thor, qu'est-là ?
31:06 - Alors, je suis très désolé, mais je pense que si vous allez au Danemark,
31:09 vous dites le mot Renaud, j'en pense à la voiture !
31:12 - Ah oui !
31:13 - Et c'est pas un manque de respect de mon part, moi j'ai écouté,
31:18 aujourd'hui, particulièrement ces chansons-là, j'aime beaucoup,
31:21 mais c'est pas quelqu'un qui est connu au Danemark.
31:24 - C'est comme Johnny Hallyday, pour nous c'est des héros nationaux,
31:28 bon Johnny, qui était belge aussi !
31:30 - Absolument !
31:31 - Ah ouais !
31:32 - Encore un bel exemple, parce que j'essayais de démontrer !
31:34 - Mais le belge majeur, c'est quand même Johnny !
31:36 - Connu Renaud en Espagne ?
31:38 - Non, pas du tout !
31:39 - Non, non plus ? Et Johnny ?
31:41 - Johnny était connu, mais les albums sortaient, mais sans plus,
31:45 parce qu'il chantait pas en espagnol, et je vous rappelle,
31:48 qu'une de ses plus grosses chansons, "Black is Black", "Noir c'est noir",
31:52 c'était une chanson écrite par un groupe espagnol.
31:54 - Ah oui ?
31:55 - Johnny, moi, mon meilleur souvenir de Johnny,
31:58 c'est que quand il est allé sur scène à Las Vegas,
32:02 il a dû affrêter 6 avions pour ses fans français,
32:06 parce qu'il n'y avait pas un seul américain !
32:08 - Ah, il était dans la salle !
32:09 - Et la pub, devant le slogan, "Aux Etats-Unis, c'était la plus grande star du rock
32:15 dont vous n'avez jamais entendu parler !"
32:18 - Ah d'accord !
32:19 Alors, écoutez les amis, on va se quitter,
32:21 mais on va se quitter sur cette chanson de Renaud.
32:24 Cette chanson, elle est pour vous, Thor, et pour la petite Freya,
32:27 votre fille qui est née il y a quelques semaines.
32:30 - De moi !
32:31 - Oui, de moi, maintenant !
32:32 - De moi, maintenant, elle est en 10 !
32:33 - Ça fait 4 semaines, je vous signale !
32:34 C'est une des plus belles chansons françaises sur l'enfance, le temps qui passe.
32:39 À chaque fois que j'écoute cette chanson, j'ai le...
32:42 Je pleure !
32:44 * Extrait de "Les Pigeons Idiots" de Renaud *
32:58 - C'est pour vos enfances !
33:00 - Ils sont un peu grands maintenant, mais ça marche toujours !
33:04 - Elle est extraordinaire, cette chanson !
33:06 * Extrait de "Les Pigeons Idiots" de Renaud *
33:13 - Voilà, merci à tous les 4 d'avoir fait un hommage à Renaud.
33:18 Merci beaucoup Eric Cibostro d'être passé, on va vous retrouver dans quelques minutes !
33:23 - Je vous sors du studio et je reste dans le grand procession !
33:26 - Voilà, ils refont la France Revend, vendredi prochain même heure, 19h15.
33:29 Vous pouvez retrouver l'émission sur rtl.fr et sur l'appli "À tout de suite Eric" !
33:33 À tout de suite ! Mais en attendant, l'essentiel de l'actu avec Aude Vernutcho !
33:38 - Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL !
33:41 sur RT.
33:42 [SILENCE]