Gouverner la France: mission impossible?

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Cette semaine, Joëlle Meskens , Jon Henley, Alberto Toscano , Leo Klimm refont la France. Au programme:
- Gouverner la France: mission impossible ?!
- Loi immigration : comment c'est chez vous ?
- Gainsbourg: après la maison, la station?
- Très cher Louvre
- Minuit express: le retour des trains de nuit...
Regardez Ils refont la France du 15 décembre 2023 avec Anaïs Bouton.
Transcript
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Il refond la France sur RTL.
00:07 Avec Anaïs Bouton.
00:10 Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans Il refond la France, c'est tous les vendredis soir et c'est l'actualité française vue par les
00:16 correspondants de la presse étrangère, miam miam, un peu notre Erasmus à nous cher Joël avec ce soir justement.
00:21 Joël Meskins, le soir de Bruxelles, bonsoir. John Henley, The Guardian, good evening. Alberto Toscana, bonasera a tutti.
00:28 Léo Klim, deutche journaliste, beim Spiegel.
00:31 Bonsoir et merci à tous les quatre d'être là pour refaire la France à la une ce soir,
00:35 gouverner la France, mission impossible avec ce spectacle
00:38 encore à l'Assemblée Nationale cette semaine. La loi et l'immigration, comment ça se passe chez vous ?
00:43 Gainsbourg, après la maison, la station, le très cher Louvre et puis minuit express, le retour des trainiers.
00:50 Jusqu'à 20h. Il refond la France sur RTL.
00:55 Pour 270 contre 265. L'Assemblée Nationale a adopté.
01:02 En conséquence, le projet de loi est rejeté.
01:07 Alors l'Assemblée Nationale a donc rejeté lundi le projet de loi sur l'immigration, un coup de tonnerre politique, une claque pour le
01:13 ministère de l'Intérieur, même le président lui-même à crise politique, Alberto Toscano.
01:18 Qu'est-ce qu'il y a à cet honneur ?
01:23 Qu'est-ce qu'il y a à cet honneur quand il y a un gouvernement qui n'a pas de majorité ?
01:26 Forcément, il a des difficultés à faire approuver une loi.
01:29 Je vois vraiment la raison pour laquelle il y a tout ce scandale.
01:34 Le président de la République dit et ils ont
01:38 empêché de débattre un projet de loi.
01:41 Bon, quand le projet de loi est débattu et il n'a pas de majorité, le projet de loi passe grâce au 49-3.
01:49 21-49-3 en un an et demi.
01:52 Donc le Parlement est
01:56 dépossédé de ses prérogatives et dans ce contexte il n'y a rien à s'étonner
02:01 quand le Parlement réagit en votant non,
02:05 en votant oui à la proposition de
02:09 éviter de débattre sur un projet de loi d'un gouvernement qui n'a pas de majorité absolue au Parlement.
02:16 Alors, à l'Assemblée après sa défaite justement, Gérald Darmanin tenait.
02:21 Les mêmes qui attaquent la première ministre et le gouvernement sur les 49-3 en veulent un eux-mêmes.
02:27 Les mêmes qui veulent le débat tous les jours ne le veulent pas quand on le propose.
02:31 Les mêmes qui disent que le débat doit se faire sans le rassemblement national leur fait les yeux doux.
02:37 Finalement,
02:39 le gouvernement et la majorité éclairent. Nous sommes ouverts aux compromis,
02:44 nous sommes ouverts à la discussion, mais il est vrai que pour discuter, pour faire avancer les français, il faut être au moins deux.
02:50 - Bon alors pour discuter comme pour l'amour et le baby-foot, il faut être au moins deux, Joël Miskins ?
02:55 - Oui c'est sûr mais la partie était très très mal enmanchée depuis le début en fait.
03:01 On n'a pas compris cette manière de
03:04 faire qui montre vraiment je trouve les
03:07 limites, l'impasse du en même temps. On ne pouvait pas faire tout et son contraire avec cette loi et depuis le début c'est ce qu'on a
03:14 voulu faire en présentant il y a plus d'un an, il y a un an et demi maintenant, cette loi avec la mise en scène
03:19 Olivier Dussopt venu de la gauche,
03:21 Gérald Darmanin venu de la droite, on allait séduire les uns et les autres et au final on séduit plus personne,
03:26 plus personne ne reconnaît ces jeunes. On a fait une politique de ping-pong avec un texte qui
03:30 va au Sénat qui est extrêmement droitisé, qui revient à la commission, à l'Assemblée nationale où on a fait totalement autre chose.
03:37 Au final on ne reconnaît plus ces jeunes mais dans cette affaire
03:41 tout le monde a joué un jeu de posture et c'est ça qui est insupportable.
03:45 Les macronistes ont joué un jeu de posture avec cette loi du en même temps,
03:51 l'opposition a joué un jeu de posture, la gauche a joué un jeu de posture aussi. Avec un résultat final on se demande
03:57 pourquoi la gauche se réjouissait le lundi soir parce que finalement cette loi va être durcie et
04:02 au profit de la droite et de l'extrême droite et donc tout le monde a joué.
04:07 Or la politique c'est pas ça, c'est un vrai problème, la question de l'immigration qui est à prendre avec sérieux et
04:13 personne n'a été à la hauteur de cette séquence. On écoute la gauche Mathilde Panot qui réagissait elle aussi.
04:20 Après un président élu par défaut, une première ministre sans confiance, vous voilà à la tête d'un gouvernement minoritaire
04:26 149-3 vous n'êtes rien.
04:29 Oh dis donc, on dirait, elle pourrait jouer à la comédie française non Mathilde Panot-Jonenlay ?
04:33 Les grands perdants de tout ça, je pense que
04:35 je pense pas que Darmanin imaginait que la gauche et la droite, l'extrême droite
04:42 allaient voter ensemble pour
04:47 le même amendement
04:50 mais pour des raisons...
04:53 La même motion oui.
04:55 Mais pour des raisons opposantes.
04:58 Les grands perdants dans tout ça c'est les français en fait. C'est les français parce qu'il y avait 70% des français,
05:05 contrairement au projet de loi pour la réforme des retraites où il y avait 70% des français qui étaient contre, là il y avait 70%
05:12 des français qui étaient pour
05:14 ce projet de loi.
05:16 Et finalement donc ce sont les électeurs français qui
05:20 sont les grands perdants et surtout qu'ils ont été privés
05:26 d'un débat et ça a montré encore une fois et c'est partout pareil en Europe,
05:31 il n'y a plus de possibilité d'un débat censé rationnel
05:37 basé sur l'évidence et les faits sur ce sujet de l'immigration.
05:43 Alors comme John vient de le dire, 70, 70 ou 80% de la population même
05:49 était favorable à un projet de loi sur l'immigration. Il y en a déjà eu un paquet en France comme dans d'autres pays d'Europe d'ailleurs.
05:55 Est-ce que Léo, les électeurs peuvent comprendre ce qui se passe ?
05:59 Est-ce que les gens ont l'impression d'avoir un jeu politique et l'opinion publique finalement n'y comprend plus rien ?
06:05 Bien sûr c'est un jeu politique mais c'est un jeu politique avec une passion française.
06:10 C'est à dire l'immigration c'est quand même partout évidemment un sujet
06:14 très clivant et difficile mais en France en particulier parce que
06:18 effectivement en France il y a eu depuis 1980, c'est à dire en 43 ans, 30 textes
06:25 traitant le droit des étrangers et l'immigration.
06:27 Qu'est ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on n'est pas à la recherche de lois efficaces, on est à la recherche du débat polémique.
06:35 C'est effectivement un jeu où tout le monde,
06:38 auxquels tous les acteurs politiques veulent participer parce qu'ils espèrent en tirer profit
06:43 à court terme et c'est comme ça qu'on abîme la démocratie.
06:45 Donc c'est comme ça que voilà on essaye de nourrir une passion
06:52 française parce que les français sont obsédés par une identité nationale et en plus de ça ils sont aussi de plus en plus
06:59 ils se sentent menacés par un déclassement social.
07:02 Voilà ça marche pour faire des débats animés et puis à la fin
07:07 effectivement tout le monde y perd.
07:09 Mais Léo ça marche aussi quand même dans les autres pays on va en reparler tout de suite on fait une petite pause et on va
07:13 parler de l'immigration dans quelques instants sur RTL.
07:16 RTL, remaking France avec Anaïs Bouton.
07:21 Jusqu'à 20 heures, il refond la France sur RTL.
07:25 Anaïs Bouton.
07:26 Et avec moi, Joës Beskenz, John Henley, Alberto Toscanou et Léo Klim.
07:30 Dire qu'il n'y a pas de problème, c'est une folie.
07:33 Ce mouvement s'accélère et il va durer.
07:36 C'est mon obsession.
07:37 Il faut dire stop.
07:38 Ça suffit.
07:39 Voilà un petit florilège des politiques réalisés par nos confrères du monde avec, vous l'avez entendu, Nicolas Sarkozy, Emmanuel Valls, Alex Zemmour, Valérie Pécresse.
07:47 Vous l'avez rappelé Léo, le droit des étrangers en France a été réformé 29 fois depuis 1981 et 117 fois depuis 1945 avec toujours les mêmes objectifs.
07:58 Contrôler les flux, intégrer les personnes, accélérer les procédures.
08:01 Vous nous avez dit, c'est un sujet passionnel en France, c'est un sujet polémique et c'est pour ça qu'on en remet des tartines.
08:08 Alberto, c'est votre avis aussi.
08:10 Comment vous expliquez cette multiplication des textes en France ?
08:14 En général, en France, on adore légiférer, on adore faire des textes sur plein de sujets et ensuite les changer, faire une réforme différente la semaine suivante.
08:27 Mais dans le cas spécifique, la multiplication des textes est parce que, comme John l'a dit tout à l'heure, le sujet de l'immigration est extrêmement sensible, dont les gouvernements, les gouvernements veulent donner la perception qu'ils agissent sur ce terrain, qu'ils sont très actifs sur ce terrain.
08:49 Tandis que la situation est toujours la même et la situation est de pire en pire.
08:54 Parce que la seule solution aux questions migratoires est une question européenne, une solution européenne.
09:00 Il est parfaitement inutile que les pays et les gouvernements pensent trouver une solution nationale, parce que la solution nationale n'existe pas.
09:08 Vous avez plein de gens qui pensent que ça doit rester une compétence nationale.
09:13 Oui, compétence nationale.
09:14 Vous vous dites, non, c'est Schengen qui doit... c'est pas terrible l'Europe quand même.
09:18 La seule solution à la question migratoire est une solution européenne.
09:21 Elle n'existe pas pour l'instant.
09:22 Il faut une politique européenne à la question migratoire.
09:25 Cette année, il y a eu 153 000 migrants qui ont débarqué en Italie à travers le Méditerranée.
09:34 Ces migrants, selon M. Darmanin et d'autres en France, doivent rester en Italie.
09:41 Ils ont une barrière, une muraille chinoise à la frontière de Menton pour empêcher ces migrants d'arriver en France.
09:48 Mais ces migrants qui ont traversé le Méditerranée arriveront de toute façon en France.
09:53 Alors, ou il y a une politique européenne pour gérer les problèmes aux frontières extérieures de l'Union Européenne,
09:59 ou de toute façon, ils arriveront en France, en Allemagne, en Suisse et même en Grande-Bretagne.
10:04 D'ailleurs, il y a deux migrants qui se sont noyés et qui sont morts hier en essayant de passer de la France à la Grande-Bretagne.
10:11 On ne le dit même pas.
10:13 On le dit.
10:14 On le dit.
10:15 Disons-le.
10:16 Alors, le gouvernement britannique, les Britanniques ne vous ont pas tellement entendu parce qu'eux ont voté un texte.
10:21 Pas de débâcle, pas de déroute, pas de claque pour le gouvernement britannique, John.
10:25 Ça a passé en première lecture.
10:27 C'est passé en tout cas déjà.
10:29 On est exactement dans la même position que la France, c'est-à-dire que l'aile droite du Parti conservateur au gouvernement
10:36 est opposée à ce projet de loi parce qu'elle ne trouve pas que ce projet est suffisamment dur.
10:43 Rappelez quand même la mesure phare.
10:45 Le projet, c'est tout simplement d'employer...
10:49 D'exploiter.
10:50 Ce qu'il faut savoir d'abord, c'est qu'il n'y a pas de route légale pour les demandeurs d'asile d'arriver en Grande-Bretagne.
10:57 Les routes légales n'existent pas.
10:59 C'est pour ça qu'on a vu depuis plusieurs années maintenant les traversées de la Manche,
11:05 dont ces petits bateaux, ces petits embarquements de fortune.
11:09 Et ce nouveau projet de loi prévoit tout simplement d'envoyer tout demandeur d'asile, tout réfugié,
11:18 arriver en Angleterre, en Grande-Bretagne, par une route illégale,
11:23 c'est-à-dire traversée en la Manche parce que c'est la seule route possible maintenant,
11:27 de les envoyer directement au Rwanda pour que leur demande d'asile soit traitée là.
11:34 Et non seulement que leur demande d'asile soit traitée là,
11:37 mais en fait que ça devienne une demande d'asile en Rwanda.
11:43 C'est-à-dire que s'ils réussissent, ils vont rester au Rwanda.
11:47 Ils pensent que ça va décourager, l'idée c'est que ça va décourager les réfugiés,
11:54 les demandes d'asile, d'essayer d'arriver en Grande-Bretagne.
12:00 - Mais c'est possible ça, c'est constitutionnel ?
12:02 - Ça a été déjà déclaré illégal par l'équivalent de la Cour suprême britannique,
12:08 parce que le Rwanda n'est pas considéré par les Nations Unies,
12:13 ni par la Cour européenne de la justice, comme un pays sûr,
12:17 où la sécurité des demandes d'asile peut être garantie.
12:24 Donc déjà, le gouvernement a retoqué le projet de loi,
12:30 tout simplement en déclarant que, quoi que disent les cours britanniques,
12:35 on légifère, le Parlement vote,
12:39 pour que le Parlement considère que le Rwanda est un pays sûr.
12:45 Donc déjà, ça reste illégal,
12:49 et on risque d'être tapé sur les mains par la Cour européenne de justice.
12:59 Et aussi, comme a dit Alberto, de toute façon ça ne marchera pas.
13:06 Je trouve ça absolument absurde de penser que les gens qui ont déjà risqué leur vie
13:14 pour traverser la Méditerranée, pour essayer de traverser la Manche,
13:18 qui vont être découragés par l'idée qu'ils risquent d'être envoyés au Rwanda,
13:25 et que de toute façon ça n'arrivera jamais pour l'instant,
13:29 le gouvernement a envoyé plus de ministres de l'Intérieur au Rwanda pour négocier que de réfugiés.
13:35 - Comment ça se passe en Belgique ?
13:39 - En Belgique c'est un sujet extrêmement touchy aussi,
13:42 parce que nous avons des élections, en même temps que les élections européennes,
13:45 nous avons des élections fédérales chez nous, et c'est un sujet extrêmement brûlant,
13:48 parce qu'il est déjà arrivé que le gouvernement tombe sur la question de l'immigration.
13:53 C'était en 2018, au moment de ce qu'on avait appelé le pacte de Marrakech,
13:57 ce pacte de l'ONU qui avait été adopté,
14:01 et que une partie de la coalition en Belgique ne voulait pas,
14:04 et donc ça avait provoqué une démission du gouvernement,
14:07 un peu à la manière des Hollandais, des Pays-Bas qui viennent de connaître la même chose.
14:11 Et on avait vu à ce moment-là que ce qui s'était passé, on était allé vers les élections,
14:15 et qui avait gagné, qui avait remporté la séquence ?
14:18 L'extrême droite, comme aux Pays-Bas,
14:20 où après la démission du Premier ministre de centre droit Marc Rutter,
14:24 on a eu effectivement la victoire de Gert Wilders.
14:29 - La liste de Jordan Bardella, largement en renaissance pour la France.
14:33 - On la voit aussi.
14:34 - Bon allez, une pause, et dans un instant, un tout autre sujet les amis.
14:38 - Ça revient à ce moment-là.
14:43 - Oui je sais que c'est un peu passé du coq à l'âne Joël,
14:46 je vois votre tête effondrée.
14:48 Mais on y va quand même.
14:50 Allez, à vous.
14:51 A tout de suite sur RTL.
14:53 - Ils inventent la France.
14:55 - Ils refont la France.
14:56 - Avec Anaïs Bouton.
14:57 - Jusqu'à 20h.
15:00 - Ils refont la France sur RTL.
15:02 - Anaïs Bouton.
15:03 - Avec Joël Mesquens, John Henley, Alberto Toscano et Léo Klim.
15:07 - Serge Gainsbourg.
15:16 Serge Gainsbourg et sa chanson de légende.
15:20 Alors figurez-vous qu'une pétition circule pour changer le nom d'une future station de métro sur la ligne 11 dans la ville des Lilas.
15:26 La RATP prévoit de l'appeler Serge Gainsbourg, évidemment en hommage au chanteur.
15:30 Mais la pétition s'accompagne d'un texte qui dénonce les violences envers les femmes et les tendances pédocriminelles,
15:36 voire incestueuses de Serge Gainsbourg.
15:38 Le choix de nommer une station en hommage au chanteur est qualifié de crachat à la figure des victimes.
15:43 Vous comprenez l'émotion Léo ?
15:45 - Oui, alors je comprends très bien l'émotion.
15:48 Je comprends qu'il y ait un débat aujourd'hui.
15:51 Et je trouve ça bien aussi d'ailleurs qu'aujourd'hui on ne passe plus comme ça sous silence
15:58 des choses assez douteuses qui peuvent y avoir dans les textes.
16:03 - Ah c'est les textes vous qui vous...
16:07 - Non mais ça va, les personnes qui ont initié la pétition ne font pas la différence entre l'œuvre et l'homme.
16:15 Donc ça c'est normalement, c'était une règle classique qu'on faisait dans ces cas-là.
16:20 Aujourd'hui elle n'est plus appliquée comme ça et je peux le comprendre.
16:23 N'empêche que je serai pour garder cette station nommée Serge Gainsbourg
16:30 et peut-être qu'on peut faire comme on fait parfois aujourd'hui à d'autres lieux et dans d'autres contextes problématiques aussi,
16:36 expliquer, mettre des plaques.
16:38 Enfin voilà, il faut échanger avec les personnes qui font la pétition et resituer tout ça.
16:43 Par contre, il faut aussi un peu arrêter de vouloir idolâtrer, vénérer des personnalités.
16:50 C'est comme ça, elles ont le clair et l'obscur et Serge Gainsbourg reste un très grand artiste français du 20ème siècle.
16:58 - Est-ce que tout le monde est d'accord avec Léo ?
17:00 - Je n'ai rien à ajouter.
17:02 - Parce que c'est un peu la chute des idoles, beaucoup plus grave le cas.
17:06 - Quand même une chose sur Gainsbourg, c'est vrai qu'il y a la différence entre l'œuvre et l'homme.
17:12 Mais en l'occurrence, à ma connaissance, il n'y a pas de plainte contre Serge Gainsbourg.
17:16 Cette pétition parle d'incitation à la pédocriminalité.
17:20 En l'occurrence, ça fait référence à un texte qu'il avait écrit qui pouvait paraître comme une apologie de l'inceste.
17:27 - C'est aussi parce que dans les premières personnes concernées, en l'occurrence sa fille Charlotte Gainsbourg,
17:31 dit qu'elle a eu une enfance extrêmement carrée, qu'il n'y a jamais eu de moindre souci, etc.
17:35 Et après fait une exégèse des textes, dans lequel il y a "l'amour que nous ne ferons jamais ensemble".
17:39 Donc effectivement, c'est ramener à l'œuvre et non pas aux faits.
17:44 Et l'œuvre, jusqu'à preuve du contraire, doit être libre.
17:48 - Oui, je parlais aussi de Depardieu, parce que là c'est beaucoup plus grave.
17:52 - C'est autre chose. - C'est par de nombreuses accusations et mises en examen.
17:55 - C'est complètement autre chose. - Pour viol et agression sexuelle.
17:58 Il est en Belgique, je crois, Joël.
18:01 Et la Belgique, ou la RTBF, a annoncé qu'elle ne diffusera plus un film où Depardieu tient le rôle principal.
18:08 Pareil pour France Télévisions, en France. Et ça, ça vous semble normal, Joël ?
18:12 - Oui, je pense en tout cas que c'en est fini de la carrière de Gérard Depardieu.
18:17 Pour un producteur sollicité, Gérard Depardieu, pour faire un film,
18:23 c'est avoir quasiment l'assurance qu'il n'y aura plus grand monde dans les salles.
18:27 Et c'est tout à fait normal. Il y a une quinzaine de plaintes qui ont été déposées contre lui.
18:33 Là, on n'est plus du tout dans le registre de l'œuvre.
18:35 Ce n'est pas les valseuses, c'est la vie réelle projetée au départ des valseuses.
18:40 C'est tout à fait autre chose.
18:42 Et je regrette dans ces affaires, c'est qu'il y ait cette notion de prescription qui empêche souvent d'aller au bout.
18:48 Il y a tant d'autres affaires dont on parle aujourd'hui depuis #MeToo,
18:52 et qui n'ont pas abouti jusqu'ici à de grands procès de ces faits.
18:58 Et c'est regrettable parce qu'on clôt ces affaires en disant,
19:01 "Voilà, il y a eu prescription, donc il n'y a pas de procès, ça ne signifie pas une relaxe."
19:06 - Oui. Sur Depardieu, John ou Gadsbourg ?
19:10 - Vraiment rien. Non mais Joël a tout dit.
19:13 - Comme souvent.
19:15 - Comme Léo Gadsbourg, Joël a tout dit sur Depardieu.
19:19 - Joël a tout dit. Sur la question de la prescription,
19:23 je crois que quand même la prescription est une garantie juridique qui vaut pour tous les types de crimes et d'élits.
19:29 - Oui mais ça on peut en parler des heures.
19:31 - Ça on peut en parler des heures, mais ne voyons pas la prescription comme l'ennemi dans ces situations.
19:38 - Je n'ai pas dit qu'il fallait que ce soit des crimes imprescriptibles, mais au moins allonger le délai de prescription.
19:42 - Oui, allonger, je suis d'accord. Mais quand même, disons que même à cause de la prescription,
19:47 les victimes de ces crimes devraient porter plainte tout de suite.
19:51 Et ça c'est un message qui doit passer.
19:55 - C'est vrai. On en reparlera à ça, Alberto.
19:57 - D'accord. - On fera une émission spéciale.
19:59 - Allez, une pausez dans un instant.
20:01 - Et on le sait, pour parler du Louvre, les amis,
20:06 elle était avec son mari, elle avait même pris le musée pour elle toute seule.
20:12 Allez, le Louvre sur RTL.
20:24 - Et avec moi, Joëlle Meskels, John Henley, Alberto Toscano et Léo Klim.
20:28 - Belphégor, le dieu de la malice et de la méchanceté. Il faut que je sache si ce fantôme existe.
20:34 - Vous voulez battre la nuit ? - Ça vous vous souvenez ou pas ?
20:36 - Commissaire Ménardier et sa fille, Colette.
20:39 - Commissaire Ménardier, non. - Un autographe s'il vous plaît.
20:41 - Oui, c'est précis ça. - Fantôme, c'est fantôme.
20:43 - Non, c'est Belphégor. - Belphégor !
20:45 - Avec Juliette Gréco qui avait tenu la France en daleine dans les années 65.
20:49 Ça se passait au Louvre, c'était vraiment incroyable ce truc.
20:52 Bon, alors vous avez aimé l'augmentation de la facture électricité de 10% en 2024.
20:56 Vous avez adoré l'augmentation du prix du ticket de métro pendant les Jeux Olympiques.
21:00 Vous allez vous battre pour le Louvre,
21:04 puisque le Louvre vient d'annoncer une hausse record de son tarif.
21:08 Le billet va grimper de 17 à 22 euros à partir de... - 30% !
21:11 - Oui, 30%. On écoute Monique Younes qui expliquait pourquoi cette semaine dans RTL, bonsoir.
21:16 - Plusieurs raisons. Dès sa prise de fonction en 2021,
21:19 la patronne du Louvre, Laurence Descartes, a décidé de ramener la jauge du musée
21:23 de 45 000 entrées par jour à 30 000.
21:27 Une diminution de 15 000 visiteurs quotidiennement entraîne certes un confort de la visite,
21:31 mais un trou dans la trésorerie, d'autant plus que tout augmente.
21:35 La maintenance, le montage des expositions, les nouvelles acquisitions.
21:39 - Merci Monique Younes, ce que vous allez entendre une dernière fois sur RTL dimanche prochain.
21:43 Elle quitte la famille RTL après 28 ans de très bons et très loyaux services.
21:47 Monique, on vous embrasse et on vous souhaite le meilleur.
21:51 Pour revenir au Louvre, John, vous vous dites "mais c'est pas possible, c'est le musée français".
21:55 - C'est sans doute de très très beaux... de raisons très plausibles, etc.
21:59 Mais n'empêche que 22 euros, c'est quand même extrêmement cher.
22:03 Et moi ce que j'ai trouvé frappant, même s'il y a des exceptions,
22:07 il y a des personnes handicapées, les étudiants,
22:11 les demandeurs d'emploi, etc. L'accès est gratuit,
22:15 mais n'empêche que beaucoup de familles
22:19 de revenus modestes vont être
22:23 privées d'accès au Louvre.
22:27 Et je trouve ça juste assez frappant parce que en Grande-Bretagne,
22:31 on considère la France vraiment comme un pays qui célèbre
22:35 sa culture, où l'accès
22:39 gratuit et facile à la culture
22:43 est très important. En France, on considère
22:47 la Grande-Bretagne comme un sort de temple du néolibéralisme,
22:51 le capitalisme, etc.
22:55 Alors, sachez que l'accès au grand musée de Londres
23:01 est libre et gratuit pour tout le monde.
23:05 Depuis 2001, c'était une décision du gouvernement de Tony Blair,
23:09 financée en partie par une loterie nationale.
23:13 L'effet a été, dans l'année après
23:17 l'introduction de la gratuité, l'accès au grand musée,
23:21 donc le British Museum, le National Gallery,
23:25 le National Portrait Gallery, le tout a plus que doublé
23:29 dans l'année d'après. - Le Louvre est le musée le plus visité
23:33 au monde avec 86 000 m2 d'espace ouvert public, 7 millions de visiteurs
23:37 en 2022. Je rappelle quand même que si vous avez entre 18 et 25 ans,
23:41 vous pouvez voir gratuitement, donc foncer les collections. Mais c'est un peu
23:45 le métro de Jean Castex à 6h du soir,
23:49 le Louvre, Léo. Parce que l'idée, c'est quand même de faire baisser un peu
23:53 la jauge. - Alors, moi, je ne suis pas d'accord avec cet objectif-là,
23:57 puisque le Louvre est très prisé, qu'on donne aux gens
24:01 au moins la possibilité d'aller le visiter. Moi, ce que je...
24:05 22 euros, c'est très cher. 17 euros, c'est déjà cher aussi. Donc, de toute façon,
24:09 effectivement, les familles modestes sont plus ou moins exclues,
24:13 sachant que les moins de 26 ans ont l'entrée gratuite.
24:17 Mais, ce qui me dérange beaucoup,
24:21 c'est un tel musée de rang absolument mondial,
24:25 le musée peut-être le plus fameux du monde,
24:29 qui ferme ses portes à 18h. Et pour y accéder, vous faites
24:33 deux heures de queue. Ce n'est pas possible. Alors là, un peu plus d'esprit de service,
24:37 s'il vous plaît, mesdames, messieurs du Louvre,
24:41 et au contraire, donnez accès à ce prix-là, améliorez votre service.
24:45 Et puis, dans les exceptions
24:49 notables, effectivement, alors ça ne pèse pas lourd dans la balance, mais je trouve que ça fait quand même
24:53 très tâche, la gratuité pour les parlementaires...
24:57 - Ah, ça, c'est la France, Léo ! - Ce n'est pas possible !
25:01 - Pour les collaborateurs du ministère de la Culture, pourquoi ? Et pour les journalistes,
25:05 encore moins, quand ils ne sont pas dans l'exercice de leur fonction.
25:09 Pourquoi ? - Alors, Alberto ? - Je me souviens de ce jour
25:13 de mars 89, c'était au mois de mars
25:17 qu'il y a eu l'inauguration de la pyramide du Louvre.
25:21 Les travaux n'étaient pas encore terminés. Il y avait le président Mitterrand et l'architecte
25:25 Yeo Min-Pay, et le président Mitterrand parlait de démocratisation
25:29 de la culture. Ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas vrai aujourd'hui.
25:33 Cette idée de faire payer 22 euros pour une entrée au Louvre
25:37 est, à mon avis, absurde et injuste. Et quand
25:41 à la jauge, on peut raisonner sur ça de façon différente,
25:45 à mon sens. Parce que, évidemment, 45 000
25:49 par jour, c'est trop si tout le monde va voir tous ensemble la joconde.
25:53 Mais le Louvre est immense ! Il faut trouver une façon
25:57 de gérer le public pour faire en sorte qu'il soit dans des différences.
26:01 - On va envoyer toutes vos suggestions. Joël, un petit mot à ajouter ?
26:05 - Oui, c'est vrai que la culture est très chère en France et qu'on n'est pas du tout dans la démocratisation.
26:09 Mais par contre, il y a une initiative que je trouve vraiment chouette et que la Belgique devrait
26:13 importer, qui vient d'ailleurs d'Italie, c'est le fameux pass culture.
26:17 - Ah oui ! - Il y en a en France ? - Oui, il y en a en France. - Et, ben oui, il a été
26:21 instauré en France il y a 2-3 ans. C'est une formidable initiative que beaucoup de jeunes
26:25 ignorent d'ailleurs, ils ne savent pas qu'ils peuvent y prétendre.
26:29 Et ça, c'est vraiment quelque chose de louable et il faut le noter.
26:33 - Allez, une pause. - Il y a des choses qui marchent bien. - Non mais il y a des choses qui marchent en France, Joël, quand même !
26:37 Une pause est dans un instant.
26:41 On va faire un petit tour en train de nuit. Vite fait, parce qu'après on se donnera des cadeaux.
26:45 Allez, à tout de suite sur RTL.
26:49 Ils refont la France. Avec Anaïs Bouton.
26:53 Jusqu'à 20h. Ils refont la France sur RTL.
26:57 Anaïs Bouton. - Et avec moi, Joël Mesquens, John Henley, Alberto Toscano et Léo Klim.
27:03 Oh, Toulouse !
27:13 Alors, pourquoi Toulouse de Nougaro ? Parce que si vous embarquez
27:17 à Paris-Hostealitz à 22h12 ce soir, vous arriverez à Toulouse à 6h du matin.
27:23 C'est le retour du train de nuit, Joël. Ça vous enchante, le train de nuit ?
27:27 - Moi, je trouve ça formidable et en même temps, je me suis livré un petit exercice tout à l'heure. Justement, j'ai voulu prendre ce train
27:31 Paris-Toulouse ce soir. - Ah bon ? - Oui, absolument. Et donc, je suis allée
27:35 sur le site et je m'aperçois
27:39 que les prix sont vraiment incroyables.
27:43 Donc, j'ai fait l'exercice pour plusieurs destinations. Pour Berlin aussi, je voulais aller à Berlin ce soir.
27:47 Et pour Berlin, par exemple, j'arrive à un aller simple pour Berlin en train ce soir.
27:51 C'est 338 euros. Si je vais en avion aller-retour, je paie à peine 200.
27:57 - C'est deux fois le lourd, frère ! - Exactement !
28:01 Donc, moi, je trouve ça formidable. Le train de nuit, c'est une manière de visiter l'Europe,
28:05 de voyager, etc. qui est sensationnelle, de revenir.
28:09 C'est une ode au temps plus long, au ralentissement, et on en a tant besoin, etc.
28:13 Mais là aussi, si on pouvait faire un petit effort,
28:17 pour que ce soit vraiment incitatif. - On peut aussi considérer que tu t'économises
28:21 quand même une chambre d'hôtel. - Ah, oui, bon, d'accord.
28:25 Mais enfin, les tarifs de la SNCF sont quand même impénétrables.
28:29 Alors, il y a d'autres destinations qui sont
28:33 dingues. Vous pouvez aller en Laponie finlandaise, dans les Highlands,
28:37 en Écosse, à Budapest. - Là, c'est plusieurs nuits !
28:41 - Oui, en Laponie finlandaise, c'est quatre nuits. A Budapest, à Narvik, ou même
28:45 à Syracuse, c'est-à-dire que le train prend le bateau.
28:49 Et là, c'est un beau cadeau de Noël ! Et vous voyez où je veux
28:53 en venir ! Sauf si quelqu'un a quelque chose à ajouter
28:57 sur le train de nuit. Léo, je vous sens l'œil, vous aviez...
29:01 - Alors, moi, je l'ai pris l'autre jour, ce train de nuit pour Toulouse, mais à défaut,
29:05 parce que mon TGV avait été supprimé au dernier moment.
29:09 Alors, moi, je serais plutôt adepte du TGV, parce que je suis un très mauvais dormeur.
29:13 Et donc, le train de nuit, ça ne me fait pas beaucoup de bien. Mais, en
29:17 complément à la grande vitesse de jour,
29:21 c'est effectivement une bonne chose. - Bon. Alors, on passe
29:25 à la séquence cadeau. Alberto, ça vous va ? - C'est pas ça la séquence cadeau.
29:29 - Cadeau ? - Cadeau ? - Un train de nuit !
29:33 - Je vous ai dit, vous pouvez offrir un billet de train de nuit pour Syracuse ou pour la Laponie finlandaise.
29:37 Mais sinon, les amis, je voulais savoir ce que vous alliez
29:41 ramener, rapporter, rapporter, c'est le mot le plus
29:45 juste, à votre famille, à vos amis. John ?
29:49 - Ben, moi, c'est très simple. Mes deux enfants, qui sont
29:53 grands maintenant, qui habitent tous les deux en Grande-Bretagne, mais
29:57 ils sont tous les deux nés en France et ils ont vécu
30:01 à Paris jusqu'à l'âge de 6 ans et 4 ans, respectivement.
30:05 Donc, moi, je les emmène toujours des oursons
30:09 guimauves. - Ah, les petits oursons ! - Ils adorent !
30:13 Ils adorent ! Ils ont le souvenir, c'est le souvenir de leur petite
30:17 enfance. Et ils adorent. - C'est Mistral gagnant, votre histoire !
30:21 - Joël ? - Alors, moi, j'aime bien ramener des choses qui n'existent pas
30:25 en Belgique, des choses que l'on met. Ça dépend
30:29 comment je les transporte. C'est-à-dire que si je prends le train, je vais peut-être
30:33 hésiter à ramener des fromages, parce que les meilleurs en plus sont ceux qui
30:37 sentent fort. Et j'ai aussi en Belgique des
30:41 grands amateurs de l'andouillette.
30:45 Et ça, c'est aussi quelque chose qui est très difficile à ramener en train.
30:49 Donc, si c'est un voyage en voiture, alors ça sera ça. Et sinon, c'est plus
30:53 classique. C'est des petites douceurs, genre macarons, les canelés bordelais,
30:57 des bêtises de cambrais... - Bien sûr ! Léo ?
31:01 - Oui, alors moi, je rentre d'un reportage en champagne et...
31:05 - Ça tombe plutôt pas mal ! - Je suis à nouveau convaincu, vraiment,
31:09 de cet effervescent, de cette magnifique invention qu'est le champagne
31:13 français, qui bat tous les autres effervescents qu'on peut faire dans le monde, à consommer
31:17 avec modération, bien encore. - Bien sûr ! - Mais, voilà, ça,
31:21 c'est quand même un produit très classe et j'encourage ceux qui l'aiment
31:25 à regarder aussi un peu les petits producteurs qui existent beaucoup en
31:29 champagne et qui font souvent d'excellents vins. - Moi, je fais deux cadeaux.
31:33 Un pour mon ami Léo Klim, une magnifique bouteille de proseccoïd.
31:37 Et l'autre pour mes neveux
31:41 qui ont 9 et 11 ans. J'emmène de Paris
31:45 un ballon de rugby. Pour les pousser
31:49 à apprendre, pratiquer aussi ce sport, qu'en Italie
31:53 on ne pratique pratiquement pas. Et donc, j'aime bien.
31:57 C'est une surprise ! - Ah non, mais il ne faut pas l'en dire, alors vous leur avez dit !
32:01 Eric Silvestre, vous êtes rentré parce que tout à l'heure, on vous retrouve
32:05 à partir de 20h et c'est merveilleux ! Mais vous avez aussi une petite idée
32:09 cadeau ? - Mais c'est surtout que j'ai le Père Noël à côté de moi ! C'est le Père Noël !
32:13 - Et bien bien sûr ! Il est en rouge d'ailleurs ! - Un truc que vous pouvez emmener partout,
32:17 il n'y a pas besoin d'odeur ou quoi que ce soit dans les trains. Le livre d'Alberto Toscano
32:21 que je vous ai gentiment offert tout à l'heure. "Un vélo contre la barbarie nazie"
32:25 "L'incroyable destin du champion Gino Bartali"
32:29 Il a gagné deux Tours de France, 1938 et 1948
32:33 C'est le plus gros écart dans l'histoire de deux Tours de France gagnés
32:37 C'était le grand rival de Fausto Coppi
32:41 ça aussi, Alberto Toscano. Et on lui rendra hommage à Florence lors du départ
32:45 du Tour de France de la prochaine édition. C'est le cadeau qu'il faut avoir !
32:49 - Il ne prend pas de place, c'est super, c'est une très belle histoire ! - Merci !
32:53 - Alors moi, mon cadeau de dernière minute cette année, vous pouvez offrir
32:57 une photo exceptionnelle pour Noël, la galerie Squadra Art à New York
33:01 en partenariat avec Médecins du Monde, présente une collection exclusive
33:05 de tirages de photos d'artistes internationaux, Raymond Depardon, Jean-Pierre Laffont
33:09 et plein d'autres. Chaque oeuvre est vendue
33:13 150 dollars. Vous vous enchérissez, vous posez votre encherche
33:17 sur le site de Squadra. On vous laisse tous les détails
33:21 sur le site et sur les réseaux d'RTL
33:25 et puis les fonds ainsi récoltés permettront de soutenir l'action de Médecins du Monde
33:29 7 millions de personnes dans 70 pays
33:33 Voilà ! Merci beaucoup, merci à tous les 4 !
33:37 Il refend la France revient bien sûr vendredi prochain à la même heure
33:41 Vous nous retrouvez sur rtl.fr et sur l'appli dans un instant. Eric, on vous retrouve !
33:45 Le foot Monaco Lyon ce soir ! Et Buenafeste !
33:49 Mais avant l'essentiel de l'actualité avec Rachel Sabine
33:53 RTL
33:57 RTL
34:01 RTL
34:05 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]