• il y a 11 mois
Eva Morletto, Jon Henley, Richard Werly et Juan José Dorado refont la France. À la une:
- L'ange Gabriel
- Gouvernement Attal : la Star Ac?
- Il fait froid !
- Des cabines d'essayage a La Poste : pour quoi faire ?
- Sacrés Français
Regardez Ils refont la France du 12 janvier 2024 avec Anaïs Bouton.

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Transcription
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Journaliste espagnol.
00:04 Et voilà, notre don Miguel de la Vega, à nous Juan Rosé Dorado.
00:09 Et puis une petite nouvelle.
00:11 Bonsoir.
00:12 Bonsoir.
00:13 Virginie Lepetit, Courrier international.
00:15 Alors pourquoi Courrier international ?
00:17 Parce que Courrier international est notre partenaire.
00:19 Courrier international, vous le savez, c'est le journal qui repère et sélectionne et traduit
00:24 toutes les pépites de la presse internationale.
00:27 C'est exceptionnel.
00:29 Bienvenue avec nous, Virginie.
00:31 Merci à tous les cinq d'être là pour en faire la France.
00:34 A la une ce soir, on va parler de cette folle semaine politique,
00:37 de l'ange Gabriel, comme on l'a appelé,
00:39 et puis du gouvernement, Attal.
00:41 On va se dire qu'il fait froid.
00:43 Eh oui, aucun ne l'aurait pas remarqué.
00:45 On va parler des cabines d'essayage à la poste,
00:47 pourquoi faire, et puis des sacrés français.
00:50 Et ça, c'est vous, Virginie, qui allez nous en parler.
00:52 A tout de suite.
00:53 Jusqu'à 20h, ils refont la France avec Anaïs Bouton.
00:59 J'aurais donc un objectif.
01:03 Dire la vérité, agir sans attendre.
01:06 Voilà ce que sera mon action à la tête du gouvernement de la France.
01:10 Parce qu'il n'y a rien de plus beau, rien de plus fort,
01:13 rien de plus grand que de servir la France et les Français.
01:17 Et ça, ce n'est pas vous qui allez nous dire le contraire, les amis.
01:20 Alors, après des heures d'attente et des rumeurs à n'en plus finir,
01:24 Gabriel Attal, 34 ans, est donc devenu le plus jeune Premier ministre de la Ve.
01:29 C'est ce qu'on appelle une ascension fulgurante.
01:32 Député à 28 ans, secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement,
01:35 ministre délégué chargé des comptes publics,
01:37 puis ministre de l'Éducation nationale.
01:40 Il est devenu au fil des mois une des personnalités préférées des Français,
01:44 au coude à coude avec Edouard Philippe.
01:46 Qu'est-ce que ça dit, ça, Richard Verly ?
01:50 Ça dit d'abord que le système français ne fonctionne quand même pas
01:53 comme celui de nos pays respectifs.
01:55 Parce que je n'ai pas l'impression qu'il y a beaucoup d'autres endroits en Europe
01:59 où un ministre, sans doute très doué,
02:02 après quelques mois passé au budget,
02:04 après quelques mois passé à l'éducation nationale,
02:07 devient Premier ministre.
02:08 Donc, on le sait.
02:10 Cela dit, il n'y a pas d'autres pays non plus
02:11 où il y a un président que personne ne connaît deux ans.
02:14 Ah, vous, je vous hôte les...
02:15 Non, non, non, non, allez-y Anaïs, absolument.
02:18 C'est tout à fait juste, il n'y a pas d'autres pays.
02:21 Mais quand même, il peut y avoir des surprises électorales
02:23 pour le suffrage universel, mais là,
02:25 pourquoi ça s'est passé ?
02:27 Parce que c'est par la grâce d'Emmanuel Macron.
02:29 L'ange Gabriel, il est là par la grâce de Dieu ou de Jupiter,
02:33 Emmanuel Macron.
02:35 Et à mon avis, il va très vite s'en rendre compte.
02:38 On le voit déjà, puisqu'au fond, il a été Premier ministre un jour.
02:42 Le jour où on a cru qu'il aurait la latitude pour former son gouvernement.
02:45 Et ensuite, on s'est aperçu...
02:47 Vous n'êtes pas sympa, Richard !
02:48 On s'est quand même aperçu que toutes les nominations,
02:50 soit ce sont des ministres vétérans qui ont obtenu,
02:53 semble-t-il, si j'en crois la presse française, à leurs conditions...
02:56 Et qui boudent, je crois.
02:57 Voilà, de rester en poste.
02:58 Et les autres qui ont été choisis,
03:00 ne semblent pas avoir été vraiment du fait de Gabriel Attal.
03:04 Donc pour moi, c'est une affaire extrêmement française,
03:07 mais, et j'arrive tout juste de Suisse,
03:09 qui quand même fascine.
03:11 Parce que c'est la politique champagne.
03:13 Ça pétille, c'est jeune,
03:15 ça marche bien, ça brille,
03:17 et ça marche, parce que je peux vous dire qu'en Suisse,
03:19 eh bien, Gabriel Attal, maintenant, on connaît son nom.
03:22 Alors qu'on ne connaissait pas le nom d'Elisabeth Borne,
03:25 qui pourtant est restée en poste deux ans et demi, je crois.
03:27 Oui, ça, oui.
03:28 Alors, j'ai décidé de vous faire discuter avec les merveilleux auditeurs de RTL,
03:31 qui laissent beaucoup de messages sur la répondeur de Lisa Marie Presley.
03:34 Oh, je savais que j'allais la faire !
03:36 Lisa Marie Marques et Éric Brunet, pour les auditeurs en la parole.
03:40 Écoutez par exemple cette auditrice.
03:42 Je voulais seulement dire qu'il faudrait relire le Cid de Corneille
03:46 et qu'on trouve "Je suis jeune, il est vrai,
03:49 mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années".
03:53 Voilà, ça concerne peut-être M. Attal.
03:55 Alors, elle est sympa, hein ?
03:57 La jeunesse, c'est un atout, Ruan Rose de Radeau ?
04:00 C'est un atout dans le sens qu'effectivement,
04:03 il va avoir de l'entrain, il va essayer d'aller de l'avant,
04:07 justement, comme disait Richard,
04:09 parce qu'au sein de son gouvernement,
04:11 ou du gouvernement de M. Macron,
04:13 il y a des poids lourds qui ne vont pas lui faire la vie facile.
04:17 C'est un atout, comme ça l'a été certainement pour Emmanuel Macron.
04:21 Mais vous savez, pour les Espagnols,
04:23 ce n'est pas si étonnant que ça.
04:25 Nous, la moyenne de nos présidents de gouvernement,
04:27 ils sont tous dans les 40, 42, 43, 44 ans.
04:30 Donc en Espagne, les présidents de gouvernement
04:33 arrivent très tôt à la tête du gouvernement.
04:37 Donc ce n'est pas étonnant.
04:39 Peut-être avec plus d'expérience, Ruan Rose ?
04:41 Oui, avec beaucoup plus d'expérience.
04:43 Mais c'est vrai que le cas Attal est quand même assez particulier.
04:46 Parce que, comme Richard l'a dit,
04:48 quelques mois passés à l'éducation,
04:50 quelques mois passés au budget,
04:52 quelques mois au porté-parrat,
04:54 en fait, c'est quelques mois.
04:56 Et c'est vrai que c'est ça qui est étonnant.
04:58 C'est qu'il a été propulsé comme ça.
05:00 Mais on sait bien que Emmanuel Macron aime faire des surprises.
05:04 Lui-même en a été une.
05:06 Voilà qu'il nous propose une deuxième avec M. Attal.
05:09 Et ce n'est pas fini d'après ce qu'on a compris.
05:11 Eva Morletho, est-ce que la bataille politique
05:14 autour des classes moyennes en France est lancée ?
05:16 Il a l'air de considérer le Premier ministre
05:19 comme son cheval de bataille.
05:21 Et on sait que les classes moyennes,
05:23 c'est un électorat qui est très sensible aux questions du pouvoir d'achat
05:25 et du déclassement social.
05:27 Et qui est de plus en plus tenté par le RN.
05:30 C'est son sujet ?
05:32 Alors, c'est son sujet.
05:34 Mais il faut voir si c'est son sujet
05:36 tant que Premier ministre ou tant que communicant.
05:38 On avait vu déjà tant que ministre de l'éducation
05:41 que son vrai atout c'est la communication.
05:44 Gabriel Attal, vraiment pointu même dans les lexiques.
05:48 Un spécialiste en punchline.
05:50 Vous l'avez entendu dans l'extrait que je vous ai mis là.
05:52 Dire la vérité, agir sans attendre.
05:55 D'ailleurs il avait dit une vérité aux Italiens
05:59 en disant que leur politique migratoire était à vomir.
06:01 C'était un punchline dont on se rappelle.
06:04 Mais il a aussi utilisé un lexique
06:06 par exemple parler de l'électrochoc
06:08 lorsqu'il y a eu la thématique de l'harcèlement scolaire
06:11 qui est très importante pour qui il a essayé de travailler.
06:14 Donc il sait vraiment être un communicant.
06:16 Classe moyenne, pourquoi la classe moyenne ?
06:18 On n'en parle jamais de la classe moyenne.
06:19 C'est vraiment l'invisible dans la société européenne.
06:21 Donc il a su la mettre au centre.
06:23 Mais est-ce que la mettre au centre dans les discours
06:26 ou est-ce qu'il saura le faire tant que chef du gouvernement actif ?
06:32 L'analyse d'un auditeur que j'ai trouvé pas mal
06:36 qui a laissé un message sur le répondeur de RTL.
06:39 On l'écoute.
06:40 Bonjour à toute l'équipe d'auditeurs.
06:41 Je voulais revenir sur la nomination de Gabriel Attal, Premier ministre.
06:44 Je suis assez surpris que très peu de personnes en parlent.
06:46 Mais je pense que le Président de la République
06:48 prépare tout simplement sa succession au présidentiel
06:51 et une fuite logique de ce qu'il a mis en place.
06:53 John Lennon prépare sa succession
06:55 ou au contraire il l'envoie au casse-pipe ?
06:57 L'avenir le dira.
07:01 Merci John pour cette brillante analyse.
07:04 On n'a aucune façon de le dire en ce moment.
07:07 Je veux dire, soit ça va marcher.
07:11 Le problème c'est qu'on n'a pas évoqué jusqu'ici
07:15 c'est que il a beau être jeune, super bon communicant,
07:21 je suis complètement d'accord, etc.
07:24 ça ne change pas l'arithmétique de l'Assemblée.
07:29 Il n'y a toujours pas de majorité.
07:33 Donc il va se retrouver face aux mêmes problèmes qu'Elisabeth Borne.
07:41 L'autre avantage de Gabriel Attal,
07:45 c'est qu'il est de la même génération que Jordane Bardella,
07:47 tête d'Élise Serène pour les européennes,
07:49 qui caracole en tête des sondages pour les élections à venir.
07:52 Et ça, on en parle juste après la pause.
07:54 Ne vous bougez pas. A tout de suite.
07:56 RTL, Remaking France, avec Anaïs Bouton.
08:00 Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL.
08:04 Anaïs Bouton.
08:05 Et avec moi il va Morleto, Virginie Laurence, John Henley, Richard Verlier, Juan Rosé Dorado.
08:11 Une émission un peu spéciale ce soir puisque j'ai...
08:13 Alors non, on va revenir d'abord, pardon Richard,
08:16 sur cette histoire d'une génération qui s'affronte.
08:21 Un combat de coqs, je ne sais pas comment appeler ça,
08:23 un duel au soleil.
08:26 Gabriel Attal, Jordane Bardella.
08:28 Oui, on a compris que ça va être l'affiche électorale.
08:31 Si le choix d'Emmanuel Macron a sans doute aussi été dicté par ça,
08:34 il fallait un adversaire non seulement à la hauteur en termes de communication,
08:38 en termes de popularité,
08:40 mais quelqu'un qui puisse rivaliser avec Jordane Bardella
08:42 sur sa grande carte qui est celle de la jeunesse et du renouveau.
08:45 C'est le cas de Gabriel Attal.
08:47 La différence c'est que là, Gabriel Attal n'arrive pas seul dans la bataille.
08:49 Il a dégainé, ou plutôt Emmanuel Macron a dégainé pour lui,
08:52 une arme d'opposition massive au Rassemblement National,
08:55 c'est Rachida Dati.
08:57 Ne négligeons pas cet aspect, Rachida Dati, figure de l'intégration,
09:01 quoiqu'on pense de la personnalité politique,
09:03 c'est une figure de l'intégration.
09:05 Elle est populaire dans les populations d'origine immigrée,
09:08 notamment dans les classes moyennes issues de l'immigration.
09:11 Et je pense que cette carte-là, on la mésestime pour le moment.
09:14 Finalement, Gabriel Attal ne sera pas seul dans ce combat-là.
09:17 Quant à Jordan Bardella, lui, il se retrouve subitement sur la défensive,
09:22 avec une liste aux européennes qui n'est pas encore complètement formée.
09:25 Donc de ce point de vue-là, c'est bien vu, mais ce n'est que le début.
09:28 Virginie, vous qui travaillez à Corriez International,
09:32 vous avez vu la presse un peu étrangère s'enthousiasmer, ou pas, pour Gabriel Attal.
09:38 Qu'est-ce qu'il faut retenir de ce que trouvent les étrangers ?
09:41 Les étrangers, c'est bizarre quand même.
09:43 C'est n'importe quoi, la presse internationale.
09:45 D'abord, ce sont effectivement nos confrères suisses et belges qui ont réagi le plus vite,
09:50 que ce soit à la nomination de Gabriel Attal et à celle de Rachida Dati.
09:54 Ça, c'était une évidence.
09:56 Et ensuite, ce qui apparaissait en premier, dans un premier temps,
09:59 ça a été la popularité de Gabriel Attal, qui a été très, très mise en avant.
10:04 Et puis, dans un second temps, ce qu'on a observé,
10:07 ce sont les journaux anglo-saxons qui, eux, ont vraiment mis en avant
10:11 l'homosexualité du Premier ministre.
10:14 Et c'était beaucoup plus, comment dire, mis en scène,
10:19 et ça prenait une importance beaucoup plus grande dans les journaux anglo-saxons.
10:24 Et en disant quoi ? En disant que c'était important pour la France ?
10:28 C'était important pour la France, que c'est un signe, que c'est un progrès.
10:32 Mais c'était très intéressant de voir ce décalage, en fait,
10:36 ces deux temps, un temps plus européen, on va dire, peut-être,
10:40 et un temps plus américain.
10:42 - Oui, on en a parlé un petit peu aussi en Italie,
10:44 et notamment parce que, contrairement à d'autres politiques,
10:47 Gabriel Attal avait mis en avant son homosexualité
10:50 lorsqu'il avait parlé dans une interview à la télé
10:53 du fait d'avoir subi des harcèlements scolaires à cause de son homosexualité.
10:56 Ça, c'est très important, donc, comme signe, voilà,
10:59 de pouvoir mettre en avant, et voilà ça.
11:03 Et par rapport à ce que vous disiez avant, sur le duel générationnel
11:06 de Giordano Bardella et de Gabriel Attal,
11:09 il y a deux, quand même, ils ont en commun certainement la jeunesse,
11:12 mais il y a deux, quand même, grandes différences.
11:14 Une, c'est les milieux d'où ils viennent.
11:16 Alors, si on a pour Gabriel Attal, quand même, un milieu bourgeois,
11:19 j'ai vu passer sur les réseaux sociaux, d'ailleurs,
11:21 quelque chose d'assez amusant, c'était le parcours de Gabriel Attal,
11:24 c'est-à-dire, toute sa vie s'est déroulée en gros en quatre pâtés de maison,
11:27 avec deux arrondissements autour de sixième, de septième, etc.
11:31 Alors que Giordano Bardella arrive de Saint-Saint-Denis.
11:34 Et quand on est jeune, on a cet âge-là, je trouve que,
11:38 c'est peut-être une analyse sociologique, un peu de comptoir,
11:41 mais quand on arrive d'un milieu un peu plus populaire,
11:44 on a eu le temps de tomber et de se rélever.
11:46 Alors que Gabriel Attal n'a peut-être pas encore eu le temps de tomber,
11:49 il est grandi dans un milieu un peu...
11:51 - Il a été harcelé à l'école et à mon avis, ça a dû être quelque chose quand même.
11:54 - Peut-être. - C'est ce qu'il a décrit.
11:56 - Politiquement, disons pas...
11:58 - Oui, bien sûr.
12:00 - Sur son homosexualité, on a juste signalé dans la presse espagnole
12:04 qu'il l'était parce que lui, il l'a dit,
12:06 peut-être aussi parce qu'au sein du gouvernement espagnol,
12:09 il y a plusieurs ministres, notamment le ministre de l'Intérieur qui est homosexuel,
12:12 et tout le monde le sait, on avait jusqu'en mois de juillet,
12:15 une sérétaire d'État qui criait qu'elle était bisexuelle,
12:18 et ça posait pas non plus de problème, je veux dire,
12:20 on s'intéresse pas trop à ça.
12:22 Et sur Bardella et Attal, j'ai de la peine pour le candidat aux européennes des Renaissance.
12:28 Parce que là, vous parlez Attal-Bardella,
12:32 mais c'est pas Attal qui va aller en tête.
12:35 C'est pas Attal qui va aller faire la campagne électorale.
12:38 Alors où est-ce que le candidat des Renaissance va-t-il aller ?
12:41 Que va-t-il faire ? Je commence à avoir vraiment de la peine.
12:44 En plus, si c'est M. Véran...
12:47 - C'est possible que ce soit M. Véran.
12:49 - Si c'est M. Véran...
12:51 Mais c'est quand même dommage qu'on est en train, à mon avis,
12:53 de tuer par exemple la campagne électorale des Renaissance,
12:56 parce que le duel entre ces deux leaders
12:59 me paraît assez restrictif par rapport à ce qui est en jeu.
13:03 - Alors, je le rappelle, dans le nouveau gouvernement,
13:06 14 ministres, 7 hommes, 7 femmes, 2 super ministères,
13:09 l'un autour du social, l'autre autour de la jeunesse, de l'éducation et des JO.
13:14 C'est bizarre ce truc, Richard Verlin.
13:17 - Non, je ne crois pas que ce soit bizarre, parce que de toute manière, là encore,
13:21 on voit bien que la nouvelle ministre de l'éducation,
13:24 qui est donc l'ancienne ministre chargée des sports,
13:27 elle est là dans un domaine où Gabriel Attal a commencé par dire
13:31 qu'il garderait l'école avec lui, si je ne me trompe pas,
13:33 qu'il l'emmenait avec lui.
13:35 Donc on voit bien qu'au fond, ils vont, à mon avis, se partager les tâches.
13:39 Et puis, les JO, il y a une seule personne qui va s'occuper des JO dans ce pays,
13:43 c'est Emmanuel Macron.
13:44 Ça va être lui, le grand ordonnateur des JO, bien évidemment.
13:47 Est-ce que vous pensez que les JO, dont il espère tirer le profit,
13:52 pas pour lui personnellement, mais aussi pour le pays,
13:54 vont échapper à Jupiter ?
13:56 Par définition, les Jeux Olympiques, ça tombe dans l'escarcelle de Jupiter.
14:00 Bon, allez, coup de barre à droite, coup de barre à droite,
14:03 on va bien voir ça dans un instant sur RTL.
14:06 À tout de suite.
14:07 Et avec moi, Eva Morleto, Virginie Lepetit,
14:21 dans "D'un chien, lui est arrivé",
14:23 John Henley, Richard Verli et Juan Rosé Dorado,
14:26 avec cette émission un peu spéciale sur cette folle semaine politique.
14:30 On écoute le nouveau Premier ministre.
14:32 Moi, ce que je veux, c'est de l'action, de l'action, de l'action,
14:35 des résultats, des résultats, des résultats.
14:37 Et puis, c'est l'énergie des femmes, des hommes,
14:39 engagés à 200% pour répondre aux attentes des Français.
14:43 Vous parlez de punchline, Eva Morleto, là.
14:46 De l'action, de l'action, de l'action, des résultats, des résultats, des résultats.
14:50 Maintenant, il faut les avoir, hein.
14:53 Il faut ces résultats-là.
14:55 Je pense que c'est ça qu'on doit attendre.
14:57 - Alors, c'est une équipe un coup de barre à droite, John ?
14:58 - Oui, bien sûr.
15:00 Ce qui est assez logique, parce que c'est évidemment de la droite
15:04 que Emmanuel Macron a besoin de vote dans l'Assemblée.
15:09 C'est ce problème qui reste et qui risque vraiment
15:13 d'accabler son deuxième mandat.
15:20 Il est sans...
15:22 C'est un président sans majorité.
15:25 Sa capacité d'action est extrêmement limitée.
15:27 Et je pense que c'est ça.
15:29 En partie, la nomination de Gabriel Attal,
15:33 c'est peut-être un signal que c'est un peu la fin des grands chantiers,
15:39 des controverses.
15:41 Maintenant, ça va être un peu de changement de mood.
15:46 La musique va changer un peu.
15:48 Tout va peut-être devenir un peu...
15:50 Il cherche peut-être plus la confrontation,
15:53 les deux grands chantiers.
15:55 - Ah oui, vous dites son clos.
15:57 - Son clos.
15:59 Et maintenant, c'est un changement de ton.
16:02 C'est ça ce qu'il veut.
16:04 Si ça va marcher ou non, on verra.
16:08 - On verra bien.
16:09 - Mais c'est clairement un...
16:11 - Alors, vous l'avez dit, Richard, vous l'avez tous dit d'ailleurs,
16:13 la chérie sur ce pudding gouvernemental,
16:16 c'est quand même Rachida Dati.
16:18 C'est quand même la surprise du chef.
16:21 Allez, une première phrase très commentée
16:24 pour la nouvelle ministre de la Culture.
16:26 - La Ve République a permis qu'en France,
16:29 la culture ne soit pas un bien comme un autre.
16:31 Alors chacun sait que j'aime me battre.
16:33 N'ayez pas peur.
16:35 - Et ça, ça fait penser à ça.
16:36 - Non, n'ayez pas peur.
16:38 - N'ayez pas peur.
16:39 - Alors, parce que ça, c'est...
16:41 Qui c'est, ça ?
16:42 - C'est le pape.
16:43 - C'est le pape.
16:44 - C'est le pape.
16:45 - Voilà.
16:46 - Elle l'utilise évidemment à dessein, cette expression.
16:49 "N'ayez pas peur, pourquoi ?"
16:51 C'est étrange, non, Eva ?
16:53 - Il faut peut-être avoir peur.
16:55 (rires)
16:57 De certains bilans, déjà quand elle était avec Sarkozy,
16:59 ou certaines phrases qu'il y avait,
17:01 peut-être que quelques craintes aient justifié.
17:03 Mais c'est vrai que cette nomination de Rachida Dati
17:06 porte quand même le gouvernement avec une affichée,
17:09 je vais dire, mouvement à droite.
17:12 Mouvement à droite qui était déjà un peu évident,
17:15 c'est-à-dire depuis les débuts de Macronisme.
17:17 Là, maintenant, on a cette image de Gabriel Attal
17:19 qui veut revenir en 2017.
17:21 C'est-à-dire avoir une fraîcheur de la jeunesse, etc.
17:24 Et surtout, cette partie qui était à marche,
17:27 qui n'était pas ce sorte de mix,
17:30 comme ça, un peu liberticide,
17:33 qu'on a vu ces derniers temps avec des lois.
17:35 - Liberticide ?
17:36 - Liberticide, oui, avec des lois.
17:37 - Pourquoi liberticide ?
17:38 - Parce qu'on a mis en place 12 049 trois.
17:42 - Mais ça, c'est prévu par la Constitution,
17:43 ces papiers liberticides.
17:44 - Tout à fait, mais par le peuple,
17:45 et perçu comme quelque chose de liberticide.
17:47 Comme si on arrivait à un État un peu plus autoritaire.
17:50 Je ne dis pas que ce n'est pas légal,
17:51 je ne dis pas qu'on est dans un régime.
17:53 Absolument pas.
17:54 Vous savez bien que je suis là depuis 20 ans
17:55 et que mon chambre de lettre,
17:56 vous aimez la France,
17:57 je ne vais pas me critiquer dans ce sens.
18:00 Mais j'ai dit, souvent,
18:01 était perçu comme beaucoup de lois,
18:04 un endurcissement de la police,
18:05 lors des manifs,
18:07 les retraites,
18:09 avant encore les Gilets jaunes.
18:10 C'est-à-dire qu'on s'est un peu enlisé
18:12 dans ce processus-là.
18:13 Mais on veut redonner,
18:14 parce que finalement,
18:15 pourquoi il a été élu Macron en 2017 ?
18:17 Parce qu'il aurait donné de l'espoir,
18:18 parce qu'il était jeune,
18:19 parce qu'il venait de la gauche aussi.
18:21 Donc il avait cet âme-là,
18:23 et on rêvait de cet âme-là.
18:24 Et maintenant, on a Rachida Dati
18:25 qui confond un peu les cartes.
18:27 - Pour vous, ça brouille un peu ?
18:29 - Ça brouille un peu,
18:30 le message qu'a envoyé à la nation.
18:33 - Non, Aurore Andréau, vous n'êtes pas d'accord ?
18:35 - Moi, je suis déjà un peu déçu
18:36 qu'elle soit au gouvernement,
18:38 parce que je l'ai entendu
18:41 lors des dernières sélections législatives,
18:43 tirer à boule rouge sur Macron,
18:46 sur le gouvernement de la Renaissance.
18:48 - Vous savez bien que ça s'agit de politique.
18:50 - Mais vous savez,
18:51 les politiques doivent aussi
18:57 avoir quand même une certaine éthique.
18:59 Vous ne pouvez pas,
19:00 si vous vous rappelez,
19:01 lors des primaires au Parti Socialiste
19:04 qui ont permis à Hamon d'être candidat,
19:07 tous les candidats socialistes à l'époque
19:09 avaient signé un papier
19:11 contre quoi ils s'engageaient.
19:12 La parole politique, elle est dépréciée
19:14 du moment où vous faites le contraire
19:16 de ce que vous dites.
19:17 Et c'est le cas, malheureusement,
19:19 pour Archie Dalati.
19:20 C'est quelqu'un que j'aime bien.
19:21 D'ailleurs, vous le connaissez mieux que moi,
19:24 puisqu'il y a un podcast
19:26 et vous l'avez interviewé.
19:27 - L'excellente tenace !
19:28 - C'est super l'interview que vous avez faite d'Archie Dalati.
19:31 Elle parle très clairement.
19:33 Et donc, je suis un peu déçu
19:35 qu'elle laisse de côté son parti,
19:39 celle qu'elle a défendue depuis toujours,
19:42 pour se passer, entre guillemets, à l'ennemi.
19:44 Et ça m'amène à vous dire,
19:45 je ne crois pas que les Républicains
19:47 vont faciliter les prochaines lois
19:50 proposées justement par Macron.
19:52 Parce que quelque part, ils vont se dire
19:54 "il ne fait que démarcher, sinon !"
19:56 Donc on va être beaucoup plus durs
19:59 avec Emmanuel Macron.
20:01 Et l'aile gauche des Renaissance,
20:03 vous faites quoi ?
20:04 Il y a certains qui commencent à dire
20:06 qu'ils vont peut-être former un groupe
20:08 à part l'Assemblée nationale.
20:10 - C'est un sujet, Rondroze, vous avez raison.
20:11 Virginie, petit.
20:13 - Oui, les Suisses, la tribune de Genève,
20:15 qui a réagi très très vite hier,
20:17 disait que c'était l'effet "Waouh"
20:19 de ce nouveau gouvernement.
20:21 Et que c'était ça, vraiment,
20:22 qui créait la surprise,
20:23 bien plus que la nomination de Gabriel Attal.
20:25 Et que c'est ça, déjà, la vertu,
20:28 s'il y en a une, de Rachid Adati.
20:31 Après, je crois que c'est dans El Pais,
20:33 où on a lu aussi que c'est une nomination
20:36 qui enterre définitivement la doctrine
20:39 selon laquelle il ne peut pas y avoir
20:41 de ministre mis en examen.
20:43 Ça enterre complètement ça.
20:45 Donc effectivement, c'est très polémique,
20:47 moi je trouve, pour cette raison-là.
20:49 Également, au-delà de la politique
20:52 et de la frange qu'elle représente.
20:54 - Je suis complètement d'accord avec vous.
20:55 L'aspect qu'on n'a pas évoqué aussi,
20:58 c'est l'importance pour la mairie de Paris.
21:01 Je pense que ça faisait vraiment
21:03 un élément essentiel dans le calcul.
21:06 Moi, la seule chose que je voulais juste ajouter
21:09 à toute cette discussion,
21:11 c'est que j'ai réfléchi à ça hier soir,
21:14 avec toute cette pluie d'annonces, etc.
21:17 La politique, ça doit être à peu près
21:21 la seule profession où on peut quand même
21:24 très bien et très honorablement
21:27 faire son boulot
21:29 et être viré comme ça
21:32 pour une raison qui n'a rien à voir du tout
21:37 avec votre compétence, avec vos capacités,
21:40 avec ce que vous avez fait.
21:42 - C'est ce que je disais, Francis,
21:44 qui est un des auditeurs,
21:46 qui a laissé un message sur Le Répondeur.
21:48 Je rappelle que vous pouvez laisser des messages
21:50 sur Le Répondeur ou sur le site rtl.fr
21:55 et qu'on vous écoutera et vous appeler
21:57 sur tout le 3210.
21:59 On écoute Francis, il a un peu la même vision que vous.
22:01 Et puis après, on parle d'autre chose.
22:03 - Je suis complètement consterné de voir,
22:05 encore une fois de plus,
22:07 qu'on fait un casting,
22:09 on se croirait un petit peu à Star Academy,
22:11 où chaque ministre va faire du mieux qu'il peut
22:13 et une fois qu'il est nul, il se fait dégager.
22:15 Au suivant.
22:17 Donc le nouveau compose avec ce que l'ancien a laissé.
22:19 - Alors vous vous dites qu'ils ne sont pas forcément nuls,
22:21 mais qu'en tout cas, même quand ils ont bien fait leur boulot...
22:23 - Moi, je pensais particulièrement...
22:25 - C'est le nouveau ministre Stéphane Seyjournet,
22:27 le nouveau ministre des Affaires étrangères.
22:29 Mais Catherine Colonna a fait un boulot exceptionnel.
22:31 - Ah bon ?
22:33 - Et elle est remerciée comme ça.
22:35 Pour des besoins politiques.
22:37 - Richard Unichet ?
22:39 - Le lecteur a raison.
22:41 La politique, c'est la Star Academy.
22:43 L'auditeur a raison.
22:45 Qui peut être aussi le lecteur,
22:47 puisque RTL peut se lire aussi sur écran.
22:49 Il a absolument raison.
22:51 La politique, en tout cas vue par Emmanuel Macron,
22:53 c'est la Star Academy.
22:55 Et c'est la Star Academy pour deux raisons.
22:57 D'abord parce que je crois qu'Emmanuel Macron
22:59 croit viscéralement que la communication
23:01 c'est l'élément clé de la politique.
23:03 C'est l'image.
23:05 Quand il dit "l'audace" et tous ces mots,
23:07 c'est des mots qui sont essentiellement
23:09 des mots de communication.
23:11 Et deuxièmement, parce qu'il pense que le casting
23:13 c'est quelque chose de très important.
23:15 Et donc il choisit des personnages.
23:17 Et il les garde.
23:19 Et il les entretient.
23:21 Ou pas.
23:23 Ils sont là pour jouer un rôle.
23:25 Notons quand même que Bruno Le Maire
23:27 est aux finances depuis 7 ans.
23:29 Et qu'apparemment il est indéboulonnable.
23:31 Donc dans la Star Academy, certains n'ont plus de bouton.
23:33 Ça peut être aussi la Star Academy de fusibles.
23:35 Parce qu'Elisabeth Borne,
23:37 je ne sais pas donner une évaluation
23:39 de son opéra, mais c'était très difficile
23:41 tout le passage qu'elle a fait
23:43 en tant que Premier ministre.
23:45 Et on a l'impression que maintenant,
23:47 elle s'est salie avec un sale boulot
23:49 sur la réforme des retraites
23:51 et tous les dossiers difficiles.
23:53 Et maintenant, on donne les cartes
23:55 à Gabriel Attal.
23:57 - Alors une petite française d'Eva Morleto pour la Première Ministre.
23:59 - Solidarité féminine.
24:01 - Solidarité féminine.
24:03 Allez vous poser dans un instant.
24:05 * Extrait de "C'est l'hiver" de Gabriel Attal *
24:07 * Extrait de "C'est l'hiver" de Gabriel Attal *
24:09 - À tout de suite sur RTL.
24:11 * Extrait de "C'est l'hiver" de Gabriel Attal *
24:13 * Extrait de "C'est l'hiver" de Gabriel Attal *
24:15 * Extrait de "C'est l'hiver" de Gabriel Attal *
24:17 * Extrait de "C'est l'hiver" de Gabriel Attal *
24:19 * Extrait de "C'est l'hiver" de Gabriel Attal *
24:21 - Jusqu'à 20h.
24:23 - Il refond la France sur RTL.
24:25 - En commun.
24:27 - Anaïs Bouton. - Ni hao.
24:29 - Il refond la France sur RTL.
24:31 - Et avec moi, Eva Morleto. Virginie,
24:33 le petit John Henley, Richard Verli,
24:35 et le poing de rosée Dorado.
24:37 - Je vous rappelle que nous sommes au mois de janvier,
24:39 que nous sommes en plein hiver,
24:41 et que ces degrés, c'est normal d'avoir du froid.
24:43 Ce qui n'était pas normal, c'était les degrés
24:45 que nous avons eu au mois de décembre.
24:47 Et vous savez, on n'a pas passé le pire,
24:49 parce que le pire, c'est le mois de février,
24:51 c'est le plus court, mais c'est le plus froid.
24:53 L'hiver, c'est l'hiver. Voilà.
24:55 - Bah voilà ! Elle avait raison, cette auditrice,
24:57 parce qu'on en a entendu parler toute la semaine,
24:59 sur toutes les chaînes d'information continue,
25:01 "C'est l'hiver", "La 13 est bloquée", etc.
25:03 Et finalement, elle a appelé le 3210
25:05 pour nous dire que l'hiver, c'était normal
25:07 qu'il fasse froid.
25:09 Alors, le truc, c'est que, quand même,
25:11 en France,
25:13 est-ce que ça se passe aussi chez vous ?
25:15 Il tombe trois flocons de neige,
25:17 ou même un peu plus. La 13 est bloquée,
25:19 c'est-à-dire que les gens sont dans leur voiture,
25:21 etc. C'est pareil chez vous ? - La Grande-Bretagne, c'est pire.
25:23 - Ah bon ? - Oh ! La Grande-Bretagne, c'est pire.
25:25 Parce que d'abord, il n'y a pas
25:27 l'investissement dans les services pibles,
25:29 dans les services de travail, etc.
25:31 - Il pleut souvent là-bas, il pleut tout le temps.
25:33 - À peu près pareil que le nord de la France.
25:35 Géographiquement,
25:37 on n'est pas très très loin.
25:39 Mais non, les premiers
25:41 flocons de neige, on a
25:43 littéralement l'excuse
25:45 de l'équivalent
25:47 britannique de la SNCF,
25:49 donc les trains,
25:51 qui ont dit, il y a deux, trois ans,
25:53 il y avait une demi-heure
25:55 de neige, c'était la mauvaise
25:57 sorte de neige.
25:59 On était bloqués, parce que la neige
26:01 n'était pas à la bonne sorte, on n'était pas préparés
26:03 pour cette sorte-là de neige.
26:05 - C'est ça le Brexit.
26:07 - Ah oui, c'est ça le Brexit.
26:09 Non mais c'est catastrophique.
26:11 Je pense
26:13 que c'est un calcul
26:15 fait par les gouvernements
26:17 un peu partout, dans les pays
26:19 où il neige relativement rarement.
26:21 C'est-à-dire que
26:23 il neige relativement rarement
26:25 et voilà, c'est
26:27 le pari qu'on prend
26:29 et c'est le prix qu'il faut payer.
26:31 Ce n'est pas la peine, ça ne vaut pas
26:33 la peine d'investir énormément
26:35 dans tout l'équipement nécessaire
26:37 pour tout ça, parce que ça n'arrive que
26:39 une fois par an. - Il y a un monsieur
26:41 qui nous rappelait ça quand même, écoutez.
26:43 - Dès qu'il y a un peu de neige, les voitures, ils s'empilent,
26:45 ça ne roule plus. Je ne comprends pas,
26:47 j'ai 70 ans, il y a
26:49 plus de 60 ans de ça,
26:51 les voitures qu'il y avait, c'était des
26:53 Dauphines, des Simca 1000, des conneries
26:55 de propulsion arrière, c'était des vraies savonettes.
26:57 Les gens étaient à l'heure au boulot.
26:59 - Eh bien oui, monsieur
27:01 John O'Leary, les gens étaient à l'heure
27:03 au boulot, même avec des voitures,
27:05 avec des propulsions arrière. - Eh bien ensuite, je vous confirme
27:07 qu'ils sont toujours à l'heure au boulot.
27:09 Parce qu'on y arrive, c'est vrai
27:11 que la neige ne perturbe pas le fonctionnement.
27:13 Alors vous me direz, c'est un peu normal, un pays
27:15 qui est habitué à la montagne, mais je crois que la réponse
27:17 elle est celle que John vient de faire.
27:19 C'est-à-dire que ce sont des pays qui ont
27:21 trop désinvesti des services publics,
27:23 des collectivités locales qui font le calcul
27:25 qu'il tombe peu de neige, donc on investit peu.
27:27 Et puis au moment où la neige arrive,
27:29 on est paumé, et à ce moment-là, ce qui est intéressant
27:31 c'est la cascade de l'irresponsabilité.
27:33 C'est toujours la faute de quelqu'un d'autre.
27:35 - Ou de la mauvaise neige.
27:37 - C'est comme ce qui s'est passé,
27:39 là c'est pas drôle du tout, dans le Pas-de-Calais,
27:41 où les rivières n'ont pas été curées,
27:43 c'est pour ça que Xavier Bertrand
27:45 était fou de rage. Rwanda Rosé,
27:47 en même temps, je vous rappelle qu'il fait
27:49 en ce moment, il a fait
27:51 -43°C, -44°C
27:53 en Scandinavie.
27:55 En Suède,
27:57 ils ont enregistré mercredi la température
27:59 de -43,6°C,
28:01 la plus basse depuis 25 ans pour un mois de janvier.
28:03 J'espère pour eux qu'ils ont
28:05 des saleuses et des...
28:07 - Ils sont préparés.
28:09 - Ah ils sont préparés ?
28:11 - Oui. - Virginie ?
28:13 - Oui, on a publié des articles sur le grand froid
28:15 en Scandinavie, alors
28:17 au quotidien ça les gêne, bien sûr, c'est pas la même...
28:19 C'est pas tout à fait la même vie que les hivers
28:21 précédents, mais
28:23 les réactions ne sont pas les mêmes.
28:25 Et puis, pardon, mais
28:27 la 13, c'est pas la France.
28:29 La 13, c'est la région parisienne.
28:31 Oui, je pense quand même
28:33 qu'il y a d'autres régions en France où les gens
28:35 conduisent sur la neige et ça va et...
28:37 - Je pense que vous avez raison.
28:39 - Oui, oui.
28:41 - Vous avez raison. - Nous, on est rarement bloqués
28:43 en Espagne, pas parce qu'on a beaucoup investi
28:45 pour déneiger, mais tout simplement parce qu'il neige très peu.
28:47 Déjà, on n'est pas
28:49 la Suisse, donc il neige
28:51 très peu. Et après, par contre,
28:53 on a un petit avantage, c'est qu'effectivement,
28:55 étant un pays très décentralisé,
28:57 très rapidement, les mairies et les régions
28:59 mettent à disposition, effectivement,
29:01 le nécessaire pour qu'on ne soit pas bloqué.
29:03 Mais, si ça marche, c'est parce
29:05 qu'il neige très peu.
29:07 - En Italie, il y a des régions où il neige beaucoup,
29:09 sur les Alpes, etc., mais en Italie, on est très
29:11 individualiste. - Dolomites. - Oui, donc ça dépend
29:13 vraiment des régions. Donc, si en Trentino,
29:15 dans le nord-est,
29:17 il y a deux flocons de neige à 5h du matin,
29:19 à 5h30, les routes sont propres, et vous
29:21 pouvez rouler tranquillement. Si il neige à Rome,
29:23 c'est le chaos total. Ça dépend
29:25 vraiment de la neige. - Vous vouliez ajouter
29:27 quelque chose, Virginie Lepic ? - Oui, alors une note un peu pessimiste
29:29 quand même, parce que ça, c'est
29:31 un épisode malheureusement exceptionnel,
29:33 et pendant ce temps-là, la température de
29:35 surface des océans bat des records.
29:37 Des records de chaleur. Donc,
29:39 certes, on a froid, mais
29:41 c'est normal. Enfin, c'était
29:43 normal, et ça ne va pas forcément durer.
29:45 - Voilà. Bon, allez,
29:47 une pause, et dans un instant, on va rester
29:49 avec vous. Et on va dire "sacré français"
29:51 avec vous, Virginie Lepic.
29:53 RTL
29:55 s'y affinit en France. Ils refont la France
29:57 avec Anaïs Bouton.
29:59 Jusqu'à 20h.
30:03 Ils refont la France sur RTL.
30:05 Anaïs Bouton. - Et avec moi,
30:07 Eva Morleto, John Henley, Richard Verney,
30:09 Juan Rosado, et
30:11 Virginie Lepic.
30:13 Virginie Lepic, vous êtes journaliste
30:15 chez notre partenaire, Courrier International,
30:17 qui est un journal qui repère,
30:19 qui sélectionne, qui traduit toutes les
30:21 pépites de la presse internationale.
30:23 Et là, vous nous avez déniché
30:25 une pépite, et c'est notre petite rubrique
30:27 "Sacré français".
30:29 Oui, vous avez droit à votre petite musique,
30:33 Virginie. - "Sacré français".
30:35 - Alors, de quoi vous allez nous parler aujourd'hui ?
30:37 - Alors, l'article qu'on a sélectionné
30:39 cette semaine, c'est un article qui s'intitule
30:41 "Tout ce que le Royaume-Uni
30:43 aurait à gagner si les Français
30:45 étaient aux commandes du pays". - Ah, mais ça,
30:47 c'est une bonne nouvelle pour vous, John !
30:49 - C'est une très bonne nouvelle. - On est absolument d'accord.
30:51 - Ah bon ?
30:53 - L'auteur, c'est Anthony Peregrine.
30:55 C'est un grand
30:57 francophile, un grand voyageur aussi. Il s'est
30:59 demandé quelles améliorations apporteraient
31:01 un gouvernement français s'il prenait les Reines
31:03 outre-Manche. Alors, pourquoi est-ce qu'il se pose
31:05 cette question ? C'est simple.
31:07 Il écrit "Les Français restent convaincus
31:09 qu'ils sont plus doués que nous, les Britanniques,
31:11 dans certains domaines". - C'est vrai.
31:13 - Et ce n'est pas si faux, c'est le même truc.
31:15 "Certains domaines auraient tout à gagner,
31:17 d'un peu d'interventionnisme à la française".
31:19 Alors, il en retient 10. Il y a
31:21 bien sûr le déjeuner du midi,
31:23 la table française, les stations
31:25 balnéaires, leur charmant marché,
31:27 le système de santé, plus
31:29 accessible, moins cher.
31:31 - Je ne sais pas si c'est encore très...
31:33 - Aussi. - Encore ? Ah ouais ?
31:35 - Puis surtout, quand le système de santé
31:37 il associe à ça notre télévision
31:39 parce qu'il pense que le système de santé
31:41 bénéficie de nos programmes télésoporifiques.
31:43 - Ah ah ah !
31:45 - Ces programmes indigents, dit-il, poussent
31:47 les Français à sortir de chez eux.
31:49 - Ou à s'endormir à l'hôpital. - À faire de l'exercice
31:51 et à ne pas rester vautré sur le canapé.
31:53 Il admire nos centres-villes,
31:55 notre patrimoine, notre politesse.
31:57 N'en déplaise à la TikTokueuse Angela.
31:59 Et notre relation
32:01 beaucoup plus détendue au sexe, que l'on
32:03 pratique apparemment beaucoup, mais dont on parle
32:05 beaucoup moins dans nos médias que dans les tabloïds.
32:07 - C'est vrai ? - Apparemment.
32:09 - C'est bien vu !
32:11 - Donc tout est argumenté, c'est écrit
32:13 avec le sourire, avec de l'ironie
32:15 et un brin de mauvaise foi quand même, je dois le dire.
32:17 Et puis pour les plus chauvins d'entre
32:19 nous, ceux qui auraient déjà les chevilles
32:21 qui enflent, c'est quand même accompagné d'un avertissement.
32:23 Il y a des domaines auxquels il ne faut
32:25 pas toucher, sinon on va
32:27 saboter le savoir-faire britannique.
32:29 Trois points fondamentaux, les pubs,
32:31 le rock et la télévision.
32:33 - Ah ! Vous êtes d'accord ?
32:35 - Oui, il a bien vu.
32:37 - Qu'est-ce que vous piqueriez en France ?
32:39 Alors vous, John,
32:41 vous aviez envie de nous parler d'un truc
32:43 que vous piqueriez à la France, c'est-à-dire
32:45 c'est les cabines
32:47 d'essayage dans les postes.
32:49 - Ce n'est pas particulièrement français,
32:51 mais j'ai trouvé juste
32:53 ça génial pour deux raisons.
32:55 Donc en gros,
32:57 c'est la poste
32:59 en France
33:01 qui expérimente
33:03 avec des cabines d'essayage
33:05 dans des bureaux de poste
33:07 pour des gens
33:09 qui vont chercher les vêtements
33:11 qu'ils ont commandés en ligne
33:13 pour qu'ils puissent les essayer
33:15 avant de les renvoyer
33:17 parce que je ne sais pas quel pourcentage
33:19 de vêtements achetés en ligne
33:21 sont renvoyés après.
33:23 - C'est un pourcentage ?
33:25 C'est effroyable d'ailleurs en termes d'écologie.
33:27 - Voilà, ça économise
33:29 le voyage aller-retour
33:31 entre chez vous et la poste.
33:33 Donc j'ai trouvé juste ça
33:35 bien parce que la poste
33:37 c'est quand même une sorte
33:39 de mastodonte
33:41 à la française,
33:43 pas très réactif,
33:45 pas un peu énorme,
33:47 pas super, etc.
33:49 C'est un bel exemple d'initiative
33:51 et de flexibilité
33:53 et surtout parce que je ne sais pas,
33:55 c'est un petit peu
33:57 d'effrayer la chronique en France
33:59 où ça a été de toute façon couvert
34:01 dans les médias britanniques.
34:03 La poste britannique en ce moment
34:05 est en proie à un
34:07 sort de scandale mais de
34:09 format complètement hors norme.
34:11 Il y a des centaines
34:13 de contractuels de la poste qui ont été
34:15 accusés à tort
34:17 de fraude alors que
34:19 la poste savait très très bien
34:21 que c'était la faute d'un nouveau
34:23 système informatique, etc.
34:25 Donc ça faisait juste pour moi
34:27 un contraste et un bel exemple
34:29 d'invention
34:31 à la française.
34:33 On a suivi l'affaire
34:35 et c'est relancé par une série
34:37 qui a été
34:39 sur les écrans au Nouvel An
34:41 et là le Royaume-Uni réagit à nouveau
34:43 à ce scandale. Alors on va suivre
34:45 tout ça. Je rappelle que RTL
34:47 lance l'opération spéciale
34:49 "Pièce jaune". RTL se mobilise
34:51 pour encourager la collecte et le partage
34:53 avec un challenge lancé
34:55 entre quatre villes de France. Vous allez déposer
34:57 vos pièces, elles vont être pesées et on verra bien
34:59 qui est la région la plus
35:01 généreuse de France. Brest, Lens, Montpellier,
35:03 Nancy. Allez déposer
35:05 vos pièces jaunes. Merci beaucoup
35:07 à tous les cinq. Eric Sylvestreau
35:09 est rentré dans le studio et ça c'est merveilleux.
35:11 Il refond en France. - Ciao, voilà ça, c'est tout.
35:13 Je sais parler de l'italien, je suis obligé de parler en italien.
35:15 - On revient vendredi prochain même, à 19h10.
35:17 Vous pouvez retrouver l'émission sur RTL.fr
35:19 et sur l'appli "Dans un instant Eric"
35:21 on vous retrouve, mais avant l'essentiel de l'actualité
35:23 avec Victor Porchet.
35:25 RTL
35:27 [SILENCE]

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