• l’année dernière
La chronique sport/éco de Philippe Spanghero. Avec Alexandre Priam, Julien Tomas et Quentin Cabanis.
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##RUGBY_ECOXPERT-2023-12-08##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 C'est un an avant, c'est un an avant pour écouter.
00:02 Sud Radio, la radio du rugby.
00:04 Vous êtes millions, vous êtes charmantes.
00:08 Vous voyez ce que ça fait déjà un million, Larmina ?
00:10 Où est l'argent ? Où est l'argent ?
00:12 C'est mon pot de mort, il y en a un ici.
00:14 En fait, je viens retirer de l'argent.
00:16 Amis, ouvrez votre cœur.
00:18 N'en ayez pas peur.
00:20 L'argent ne fait pas de bonheur.
00:24 Shut up and take my money.
00:26 La Champions Cup, quelle importance pour les clubs français.
00:29 En 2023, 2024.
00:31 Voilà la question générale qu'on va se poser
00:34 durant la chronique en avant l'écho de Philippe Spangiro.
00:36 Avec déjà un premier constat,
00:38 un nouveau changement de formule.
00:40 Mais est-ce que ce changement de formule
00:43 a maintenu l'attractivité ?
00:45 C'est une question qu'on va se poser.
00:46 Alors en Champions Cup, il y a désormais
00:48 6 poules de 4 équipes.
00:50 Les 4 meilleurs de chaque pôle se qualifient
00:53 pour les 8e de finale, puisque ça fait 16 qualifiés.
00:56 Il y a les 4 5e qui vont en Challenge Cup.
01:01 La Challenge Cup qui a 3 poules de 6.
01:03 Les 4 premiers de Challenge Cup de chaque pôle se qualifient.
01:06 Ça fait 12, plus les 4 reversés, 16.
01:09 On a comme ça des 8e de finale.
01:11 Ce qui fait que réellement, pour être bien qualifié,
01:15 il faut être dans les 4 premiers, pour être sûr d'être qualifié
01:17 dans les 4 premiers de Champions Cup et de Challenge Cup.
01:20 4 clubs sur 6 par pôle.
01:22 Ce qui est quand même assez large.
01:23 Et ce qui donne quand même pas mal d'opportunités
01:25 pour les clubs de se qualifier.
01:26 Mais vous le verrez, tous les matchs se comptent.
01:29 Puisqu'il n'y a que 4 rencontres dans ces phases de poules,
01:32 vous ne pouvez pas affronter les clubs de votre championnat.
01:35 Voilà, pour faire le plus simple possible.
01:37 Changement de formule, mais pourquoi ce changement de formule ?
01:41 Est-ce qu'on maintient l'attractivité de la Champions Cup ?
01:43 Ou est-ce qu'on l'accroît ?
01:44 Ou est-ce qu'on est en train de l'abîmer, Philippe Spanguero ?
01:47 Alors là, à très court terme, on est en train un peu de l'abîmer
01:51 parce qu'on perd tout le monde.
01:53 On perd les joueurs, on perd les supporters,
01:56 on perd forcément tous les gens qui contribuent à l'économie,
01:59 que ce soit les sponsors et les diffuseurs télé.
02:01 Et on l'a vu ces derniers jours,
02:03 les déclarations des joueurs et des staffs
02:05 sont quand même assez mauvaises pour l'organisation.
02:07 Les joueurs disent qu'ils ne comprennent rien à la nouvelle formule.
02:10 Les staffs, pareil.
02:11 Les Gomelas, par exemple, l'a mis plusieurs jours cette semaine à comprendre.
02:15 Oui, donc ça amène une interrogation et ça abîme un peu le format.
02:20 Mais l'ambition, elle est très claire maintenant.
02:22 C'est de rester sur cette formule qui paraît être la meilleure qui était possible
02:28 pour installer une compétition qui devienne lisible
02:34 et qu'on puisse optimiser et valoriser financièrement.
02:37 Parce que clairement, qu'est-ce qui s'est passé depuis le Covid ?
02:40 Cette organisation de le PCR a été très égratignée
02:44 par ces erreurs de gestion de la compétition.
02:48 L'arrivée des Sud-Africains dans cette compétition a été, pour moi,
02:52 mal gérée d'un point de vue de la communication
02:55 et a renforcé le flou autour de cette compétition
02:58 qui a changé de nom entre-temps, qui a changé de formule.
03:01 Et donc, ça a entraîné quoi ?
03:03 Ça a entraîné une perte des revenus importante.
03:06 J'en veux pour preuve les droits télé,
03:08 qui étaient de quasiment 30 millions pour le marché français
03:12 avant la dernière négociation en 2022.
03:16 Et suite à la négociation de 2022,
03:18 pour une durée de 4 ans jusqu'en 2026,
03:21 on a divisé par deux le montant des droits.
03:23 On est sur une compétition, je le dis souvent,
03:26 pour essayer de tenir la comparaison.
03:30 Mais on parle de l'équivalent de la Ligue des champions en foot pour le rugby
03:35 et on parle de 15 millions d'euros de droits télé par saison
03:38 pour cette compétition. C'est insignifiant.
03:41 Alors, c'est dur de le comparer avec ce qu'on connaît en top 14
03:44 où il y a beaucoup moins de matchs.
03:46 Mais aujourd'hui, les droits télé de Canal pour le top 14,
03:49 c'est quasiment 120 millions d'euros.
03:51 Donc, vous voyez un peu l'écart de comparaison.
03:54 Donc, ça veut bien dire que cette compétition,
03:57 elle a du mal à être attractive financièrement.
04:00 Et c'est paradoxal parce qu'en plus,
04:02 l'organisation a communiqué ces dernières semaines
04:04 sur le fait que l'année dernière avait été une très, très belle édition
04:08 avec des records d'affluence et d'audience.
04:11 Donc, il y a quand même un problème de monétisation.
04:14 - Oui, mais du coup, si je te suis bien, Philippe,
04:17 15 millions d'ailleurs, tu pourrais te le payer, toi.
04:19 Tu pourrais diffuser la Coupe d'Europe.
04:23 Non, je dis ça en rigolant.
04:25 Comme si tu avais 15 millions sur le compte en banque,
04:27 mais tu me diras pourquoi pas.
04:29 Mais pour le coup, si je peux être l'avocat de la Champions Cup,
04:33 pour une fois, vous savez quand même que,
04:35 bon, avec le PCR, c'est difficile.
04:37 Mais là, pour le coup, je trouve que cette nouvelle formule,
04:39 c'est un peu plus facile.
04:41 On revient à ces quatre poules.
04:43 Il y a six équipes.
04:45 Tu affrontes que tu ne fais que quatre matchs
04:47 dans cette phase de poule.
04:49 À la limite, c'est déjà un peu plus facile à comprendre
04:51 que les deux poules de 12 où tu faisais quatre matchs.
04:54 Mais bon, ce n'est pas encore parfait.
04:57 Ils auraient pu revenir à la formule de base
05:00 et ils ont choisi de faire moins compliqué,
05:03 mais de toujours faire compliqué.
05:05 C'est quand même un petit peu quand même
05:07 une sorte de maladie à le PCR.
05:09 Du coup, si je te suis, Philippe,
05:12 on peut de facto estimer que les clubs français
05:16 misent moins économiquement sur cette compétition
05:19 ou pour le coup, ça ne se vérifie pas sur ce point-là ?
05:22 Elle est prestigieuse,
05:24 mais d'un point de vue de ce qu'elle engendre
05:26 en impact économique pour les clubs,
05:28 ça n'a rien à voir.
05:30 C'est beaucoup trop faible.
05:32 Il y a des équipes, les grosses équipes,
05:35 qui ont une histoire avec cette compétition.
05:37 Les grands clubs qui veulent le prestige
05:39 sur la scène internationale,
05:41 le Stade Toulousain, la Rochelle maintenant,
05:43 Toulon, Clermont, qui a une histoire particulière
05:45 avec cette compétition aussi,
05:47 qui la joue à fond.
05:49 Il y a aussi des enjeux jour de match pour eux,
05:51 puisque, on le répète,
05:53 l'économie du rugby repose beaucoup sur les jours de match.
05:56 Et les équipes que je viens de citer,
05:58 elles font quand même recette en Coupe d'Europe.
06:00 En revenu jour de match, c'est important.
06:02 Mais à côté de ça,
06:04 ce que ça génère en termes de revenus,
06:06 de rétrocession de pourcentage,
06:08 de droits télé et de droits sponsoring
06:10 pour les budgets des clubs français,
06:12 c'est peanuts.
06:14 Ce n'est même pas 10% de leur budget.
06:16 Oui, mais c'est du bonus.
06:18 J'imagine que ce n'est pas forcément
06:20 compté dans les budgets, Philippe.
06:22 Si quand même,
06:24 quand tu sais que tu fais du rugby,
06:26 tu as des équipes qui sont bien,
06:28 si quand même,
06:30 quand tu sais que tu finis 6e,
06:32 tu sais que l'année d'après,
06:34 tu joues la Champions Cup.
06:36 Après, la Challenge Cup,
06:38 ça n'a aucun impact.
06:40 Et c'est même une tannée pour les clubs,
06:42 parce que c'est une charge.
06:44 C'est une vraie charge.
06:46 Tu sais que tu ne vas pas la jouer à fond.
06:48 Tu sais que tu ne vas pas remplir ton stade.
06:50 Tu sais que sur certains matchs,
06:52 tu vas perdre de l'argent.
06:54 Donc, la Challenge Cup,
06:56 tu perds si tu n'es pas qualifié
06:58 dans les phases finales, non ?
07:00 Parce que dès que tu passes les poules,
07:02 tu prends quand même des primes.
07:04 Oui, il y a un Challenge Cup.
07:06 Mais quand tu passes les poules,
07:08 il y a un Challenge Cup.
07:10 Mais les équipes qui jouent la Challenge Cup,
07:12 très souvent, ce sont les équipes qui n'ont pas
07:14 beaucoup de profondeur de banc,
07:16 qui sont focus sur le top 14,
07:18 qui sacrifient la Challenge Cup,
07:20 qui amènent toujours des équipes de jeunes
07:22 et qui savent qu'elles n'ambitionnent pas
07:24 et qui sont pas qualifiées.
07:26 Tu l'as vécu.
07:28 Oui, je l'ai vécu.
07:30 Après, tu peux prendre le jeu.
07:32 Surtout que maintenant,
07:34 tu y reverses les équipes de la Challenge Cup
07:36 qui font qu'elles jouent véritablement
07:38 le titre.
07:40 Et puis, tu as quand même
07:42 les provinces sud-africaines
07:44 qui ont élevé le niveau de la Challenge Cup
07:46 pour celles qui ne sont pas qualifiées.
07:48 Très clairement.
07:50 Et puis, on a hâte de voir les Black Lions de Georgia
07:52 avec cette équipe des Black Lions.
07:54 Un dernier mot
07:56 avant d'attaquer la partie débat,
07:58 Philippe, comment expliquer
08:00 le déclassement de cette Champions Cup
08:02 sur les 10 dernières années ?
08:04 Parce qu'il y a eu plein de points.
08:06 Il y a eu la diffusion qui n'était plus
08:08 100% France Télévisions,
08:10 ce qui a éloigné le téléspectateur,
08:12 l'amour de rugby, de ses rencontres.
08:14 Il n'y a pas eu que ça. Comment expliquer
08:16 cette espèce de déclassement ?
08:18 Et est-ce qu'il est irrémédiable,
08:20 le déclassement de la Champions Cup ?
08:22 Alors non, rien n'est irrémédiable.
08:24 Aujourd'hui, je pense que quand on se sera
08:26 familiarisé avec le fait que
08:28 les sud-africains font partie de cette compétition,
08:30 ça va quand même donner
08:32 une homogénéité sportive un peu différente.
08:34 Pour moi, ce qui n'a pas permis
08:36 à cette Coupe d'Europe de se développer
08:38 quand c'était encore la Coupe d'Europe,
08:40 c'était le manque
08:42 de concurrence sportive.
08:44 Parce que c'était toujours les mêmes qui gagnaient.
08:46 Quand on compare encore une fois
08:48 ce qui se fait au foot,
08:50 il y a 8-10 équipes
08:52 qui prétendent à gagner la Ligue des Champions
08:54 en début de saison.
08:56 Tu sais qu'en Coupe d'Europe en rugby,
08:58 c'est pas vrai. Tu sais que tu as 4 prétendants.
09:00 Et c'est trop peu.
09:02 Et on revient au problème général du rugby,
09:04 ce dont on a parlé pendant les Coupes du Monde.
09:06 Tu n'as pas assez d'homogénéité,
09:08 tu n'as pas assez de prétendants.
09:10 Aujourd'hui, le rugby écossais est en grande difficulté,
09:12 le rugby gallois aussi.
09:14 Donc tu as toujours une province irlandaise
09:16 qui émerge.
09:18 Les Anglais ont figuré pendant longtemps
09:20 parmi les favoris avec les Français.
09:22 Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
09:24 C'est ça qui manque.
09:26 C'est que, à partir des 8e de finale,
09:28 tu te dises à chaque tour
09:30 "Putain, il va y avoir des surprises,
09:32 ça va être des matchs engagés,
09:34 et toutes les équipes qui sont sur la ligne de départ
09:36 des 8e de finale peuvent être championnes."
09:38 Et aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
09:40 Et je pense que c'est ce qui manque à cette compétition.
09:42 Et il faut aussi renforcer
09:44 une formule qui s'installe
09:46 dans la tête des gens pendant plusieurs saisons
09:48 et qu'on ait un rendez-vous clair,
09:50 facilement exprimable,
09:52 et que très vite,
09:54 on récupère les fruits des bonnes audiences télé.
09:56 Parce que ce n'est pas possible
09:58 de faire des audiences télé
10:00 et des affluences pareilles dans les stades
10:02 pour valoriser ça 15 millions d'euros par an.
10:04 C'est trop peu.
10:06 Il y a un décalage entre l'impact de cette compétition
10:08 et ce qu'elle génère économiquement.
10:10 - Alors,
10:12 c'est la question du débat du jour.
10:14 On va prendre 2-3 minutes pour le faire
10:16 avec Félix Manguero et Julien Thomas.
10:18 Est-il possible,
10:20 sportivement et économiquement,
10:22 pour un club français
10:24 de faire de la Champions Cup,
10:26 je précise bien de la Champions Cup,
10:28 le gros objectif,
10:30 l'objectif majeur de sa saison ?
10:32 Est-ce que par exemple,
10:34 aujourd'hui, en 2023-2024, un club peut dire
10:36 "Les gars, cette année, l'objectif,
10:38 c'est la Champions Cup."
10:40 Ça peut exister ? Non, pour Félix Manguero.
10:42 Pourquoi non, Philippe ?
10:44 - Pour plusieurs raisons.
10:46 Le rapport au Brenus
10:48 et au Top 14 est tellement installé
10:50 chez nous que l'équipe qui dira ça
10:52 va se braquer une partie
10:54 de son public et de ses sponsors
10:56 dès le début de saison parce que c'est impossible
10:58 de sacrifier le Top 14.
11:00 - Le Racing l'a fait il y a quelques années.
11:02 - Oui, mais le Racing...
11:04 - Tout l'on l'a fait, ils avaient joué sur les 2 tableaux.
11:06 - Non, mais attends,
11:08 c'est pas pareil. Dire que tu peux tout gagner,
11:10 c'est pas comme dire
11:12 "Je sacrifie le Top 14."
11:14 - Ah non, sacrifier...
11:16 - Je n'ai pas dit "sacrifier",
11:18 je veux dire que la Coupe d'Europe est le gros objectif.
11:20 - Tu vois ?
11:22 - Si tu dis "la Coupe d'Europe, c'est le gros objectif",
11:24 ça revient à dire que c'est le principal objectif,
11:26 que tu relègues le Top 14 au second plan.
11:28 C'est impossible.
11:30 - Il y a des écuries qui peuvent jouer sur les 2 tableaux,
11:32 par contre.
11:34 - Le Racing, ça ressemblait quand même à la Coupe d'Europe.
11:36 - Le Racing, c'est le premier point.
11:38 - L'objectif, c'est d'être champion d'Europe, il l'avait dit.
11:40 - Oui, oui.
11:42 - Il l'avait dit, et ça s'est évidemment pas bien passé.
11:44 Julien Thomas, est-ce que tu es d'accord avec Philippe ?
11:46 - Non, après, ça dépend des mots de la question.
11:48 Mais c'est vrai que tu ne peux pas...
11:50 - La question, je la répète,
11:52 est-il possible, sportivement et économiquement,
11:54 pour un club, de faire de la Champions Cup
11:56 l'objectif majeur de sa saison ?
11:58 - "Majeur",
12:00 je pense que quand même, il y a le championnat
12:02 qui prime dans notre Top 14,
12:04 c'est le meilleur pour les clubs.
12:06 Le Brenus reste le Brenus.
12:08 Maintenant, j'en reviens
12:10 qu'il y a des écuries
12:12 qui ont le potentiel et la profondeur
12:14 d'équipe et notamment
12:16 de joueurs pour aller jouer
12:18 sur les deux compétitions, par contre.
12:20 Ça, oui.
12:22 - Écoutons, tiens, l'avis
12:24 de deux staffs. D'abord,
12:26 Yannick Brue, qui parle de la Champions Cup
12:28 et il est bluffé par la capacité,
12:30 par la qualité des effectifs
12:32 et des joueurs sur cette compétition.
12:34 - Comme on l'a dit aux joueurs cette semaine,
12:36 c'est un privilège de disputer cette compétition
12:38 qui demande beaucoup d'efforts
12:40 déjà pour y accéder et se qualifier.
12:42 C'est dans cette compétition
12:44 qu'il y a les meilleurs joueurs,
12:46 les meilleurs arbitres,
12:48 probablement les meilleurs staffs aussi.
12:50 Donc, c'est,
12:52 je pense, la meilleure compétition
12:54 du rugby de club au monde.
12:56 Donc,
12:58 c'est toujours un privilège
13:00 important de la disputer
13:02 et il faut profiter de ces rencontres
13:04 à fond. Et nous,
13:06 en tout cas, avec le staff, on disputera
13:08 cette compétition avec le maximum
13:10 d'attention.
13:12 - Et ça peut se
13:14 vérifier, effectivement. Mais on sent que,
13:16 du côté de Yannick Brue, il y a une très haute estime
13:18 de la Champions Cup. Là, c'est pas exactement
13:20 sur les mêmes termes, mais écoutez, Rémi Thalès,
13:22 l'entraîneur adjoint des 3/4 du Stade Rochelet,
13:24 qui, lui, note, presque
13:26 en tant qu'observateur, puisqu'il est arrivé dans le
13:28 stade du Stade Rochelet cette année, un changement
13:30 d'attitude entre le top 14 et la
13:32 Champions Cup qui pourrait aller vers ma question
13:34 qui était "Est-il possible
13:36 pour un club de faire de la Champions Cup l'objectif
13:38 majeur de la saison ?" Ecoutez Rémi Thalès.
13:40 - Ça serait vous mentir que c'est le même état
13:42 d'esprit et
13:44 le même engagement, je veux dire, que les joueurs mettent
13:46 sur les semaines d'avant. On sent que
13:48 le groupe a basculé
13:50 dès lundi. En plus,
13:52 c'est le Leinster, donc on connaît
13:54 forcément l'histoire récente, mais
13:56 on sent que le club,
13:58 que l'équipe, que le staff
14:00 qui était là déjà l'an dernier,
14:02 quand la Coupe d'Europe arrive,
14:04 tout le monde bascule, tout le monde monte d'un cran
14:06 et je l'ai bien ressenti.
14:08 Je pense qu'on est peut-être
14:10 un peu plus précis. On va
14:12 plus encore dans l'analyse qu'on peut le faire
14:14 au quotidien. On essaie
14:16 d'amener les joueurs
14:18 dans l'exigence
14:20 et ça passe par nous
14:22 dans la construction de la séance,
14:24 dans le timing de la séance. C'est plein de petits
14:26 détails qui font que nous aussi,
14:28 on est plus précis que
14:30 les semaines passées.
14:32 Ça fait que tout le monde
14:34 monte d'un cran, que ce soit des joueurs
14:36 jusqu'au kiné, à l'intendance.
14:38 On sent qu'il y a
14:40 un engouement spécial qui se crée.
14:42 Pour vous, auditeurs,
14:44 que vous soyez chez vous, au travail, dans votre voiture,
14:46 vous avez tous les éléments pour
14:48 juger un petit peu l'importance de cette
14:50 Champions Cup. En tout cas, nous, sur Soudradio,
14:52 elle est d'une importance capitale.

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