• l’année dernière
Avec Laurent Zagaroli, fondateur Be a Boss.

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##C_EST_DANS_L_ACTU_1-2023-12-09##

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Transcription
00:00 avec plaisir, Laurent Zagaroli, bonjour à vous.
00:02 - Bonjour.
00:02 - Bienvenue sur Sud Radio, vous êtes le fondateur de la tournée Be A Boss.
00:07 Alors, c'est un petit peu le forum des femmes entrepreneurs,
00:10 mais c'est une tournée aussi, ça commence maintenant, c'est ça ?
00:13 - Ça commence maintenant, effectivement, les candidatures, les inscriptions sont ouvertes depuis quelques jours,
00:17 et c'est un événement qu'on organise sur l'ensemble du territoire hexagone et anti-guyane.
00:21 - Oui.
00:22 - On a une dizaine d'étapes et qui est exclusivement destinée aux femmes porteuses de projets ou jeunes entrepreneurs.
00:27 - Alors, on parle de quel type de projet d'entreprise ?
00:31 - Alors, une des particularités de cet événement, c'est qu'il s'adresse justement à toute forme d'entreprenariat,
00:36 et pas comme certains autres événements uniquement aux start-up du digital,
00:41 mais on accueille aussi les femmes qui font l'artisanat, de la formation, du coaching, etc.
00:44 Donc vraiment, à partir du moment où on a une idée en tête, ou alors où on a créé son entreprise,
00:48 Be A Boss les accepte avec plaisir.
00:50 - Par exemple, la Truffigultrice qu'on entendait tout à l'heure, d'Elvin Vigne, qui était chez nous sur Sud Radio,
00:54 elle peut aussi postuler.
00:55 - Exactement.
00:56 - Alors, pourquoi vous vous adressez spécifiquement aux femmes et qu'est-ce que vous recherchez comme profil ?
01:01 - Alors en fait, l'idée de Be A Boss est venue il y a quelques années.
01:05 J'avais créé un média sur les start-up,
01:09 et puis on a commencé à organiser des événements pour mettre en relation des entrepreneurs avec des investisseurs, avec des grands groupes.
01:15 Et on s'est aperçu au bout de 3-4 événements qu'on avait vu zéro femme.
01:18 Et on s'est dit "c'est pas possible, il faut qu'on crée un événement pour pousser les femmes à entreprendre".
01:21 Donc l'objectif de l'événement c'est vraiment de pousser les femmes à entreprendre,
01:26 ou pour celles qui ont déjà récemment créé leur entreprise, de les pousser à les développer, de leur redonner de la pêche, de l'énergie.
01:31 - Alors c'est important d'ailleurs ce que vous dites, parce que nous-mêmes journalistes, on en a déjà eu l'expérience.
01:35 On contacte une organisation sans faire de tri, on demande un ou une porte-parole, 9 fois sur 10 ce sont des hommes.
01:40 C'est-à-dire que c'est pas que les femmes sont barrées, c'est simplement que parfois elles ne se présentent pas en quelque sorte.
01:45 - Oui, je pense qu'il y a peut-être un problème de confiance en soi qui est plus compliqué chez les femmes.
01:53 Et c'est vrai qu'elles ont plus de mal, en tout cas pour certaines, à faire le pas, soit accepter une interview nous en un cas aussi,
02:00 soit à se dire "mais est-ce que je vais postuler, est-ce que c'est ma place ?"
02:03 Alors qu'il n'y a pas de raison qu'une femme soit moins bonne qu'un homme au niveau de l'entrepreneuriat.
02:08 Donc l'objectif de l'événement c'est vraiment de les pousser.
02:10 - La preuve en plus, c'est pas votre première édition, vous avez rencontré des personnages assez formidables.
02:14 On peut rappeler quelques exemples.
02:16 - Oui, alors ce sera effectivement la dixième édition l'année prochaine.
02:19 On fera d'ailleurs probablement une soirée de clôture en septembre, au cours de laquelle on va inviter toutes nos anciennes lauréates.
02:26 Mais c'est vrai qu'on a rencontré des femmes absolument fabuleuses, toutes celles qui ont été récompensées depuis l'origine, leur société existe toujours.
02:34 - Malgré la crise, malgré le Covid. - Malgré la crise, malgré le Covid, etc.
02:38 Et ce qu'on voit depuis quelques années, c'est qu'on a de plus en plus de candidatures.
02:43 Et comme on a de plus en plus de candidatures, on a de plus en plus de très très beaux projets sur des secteurs complètement divers et variés, sur lesquels on n'attend pas forcément des femmes.
02:50 - Alors vous allez les sélectionner comment justement ? Sur quel type de critères vous allez récompenser des projets ?
02:55 - Alors donc il y a un appel à candidature au niveau national et au niveau régional, avec une sélection régionale.
02:59 Et il y a plusieurs critères que les membres du jury regardent.
03:03 Il y a un critère innovation et disruption, il y a un critère taille de marché, le type de business model, la composition de l'équipe qui est importante aussi.
03:10 Pour celles qui sont sélectionnées pour pitcher, il y a un critère sur le pitch en lui-même.
03:14 Et puis ce qu'on regarde aussi, c'est la pérennité et la scalabilité.
03:20 C'est-à-dire le potentiel développement du projet de l'entreprise au-delà de la région.
03:28 - Voilà, en gros vous cherchez des futures pépites, quelque soit leur secteur. - On cherche des futures pépites et il y en a.
03:32 - Et il y en a beaucoup justement. Alors si je vous écoute sur Sud Radio le samedi matin à 7h22 et que j'ai raison de le faire,
03:39 je suis une femme entrepreneuse, qu'est-ce que je fais pour me déclarer candidate ?
03:43 - Je vais sur le site www.bi-e-boss.com et si je veux déposer une candidature, je clique sur "Déposer en dossier",
03:50 je remplis un dossier et puis je vais passer les étapes de sélection pour peut-être être sélectionné dans ma région, puis être finaliste à Paris.
03:58 - Exactement. - Pareil si j'en veux s'inscrire, on va sur www.bioboss.com. - Qu'est-ce que je gagne à la fin ?
04:01 - Il y a beaucoup de médias et de visibilité pour les lauréates. - Ce qui est important pour l'entreprise.
04:07 - Exactement. Pour les trois lauréates cette année également, il y a eu un passage sur Sud Radio, il y a 30 000 euros en médias,
04:13 il y a eu des passages sur Investisseur TV, il y a eu des passages sur Bismarck, etc. Donc il y a beaucoup de médias et de visibilité.
04:19 Et puis nous on a un média Bioboss derrière, on leur donne aussi de la visibilité.
04:22 - Vous voulez devenir un incubateur en quelque sorte, en tout cas un accélérateur. - On y réfléchit.
04:26 - On y réfléchit exactement. Si je vous écoute par ailleurs, je suis une jeune femme entrepreneuse et que je me dis que ça a l'air très bien,
04:32 mais que ce n'est pas pour moi parce que c'est encore une autre qui va être récompensée parce qu'elle aura un projet encore mieux.
04:37 Qu'est-ce que vous me dites si je m'auto-censure ?
04:39 - Déjà si vous vous auto-censurez, ce n'est pas bien parce que vous n'allez pas postuler, vous n'allez pas avancer.
04:44 - Convainquez-moi d'y aller et que je peux le gagner.
04:47 - Tout le monde, je pense qu'on a même eu dans les finalistes cette année à Paris, une dame qui avait plus de 60 ans,
04:53 qui a monté l'entreprise avec son fils et sa belle-fille. Elle n'y croyait pas.
04:59 - C'était quoi comme entreprise ? - C'est une entreprise qui s'appelle Informatruck
05:02 et qui fait de la réparation d'ordinateurs dans les régions.
05:06 - Dans un camion je suppose ? - Exactement.
05:08 - C'est génial. - C'est génial.
05:09 - Et bien voilà, en tout cas vous voyez. Croyez en vos chances mesdames et mesdemoiselles.
05:13 Merci à vous d'avoir pris la parole sur Sud Radio. Laurent Zagaroli, on vous retrouvera dans le Grand Matin Week-end de toute façon
05:18 pour continuer à parler de la Fondation et plutôt de la tournée Be A Boss.
05:23 Restez sur Sud Radio.

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