Les députés et sénateurs rassemblés en commission mixte paritaire sont parvenus à un accord sur le projet de loi immigration après plusieurs heures de tractations. Alors qu'Éric Ciotti, patron des Républicains, a affirmé que son parti avait "imposé" ce texte, Marine Le Pen s'est réjouie d'une "victoire idéologique" du Rassemblement national. Une issue qui divise au sein de la majorité présidentielle avant le vote du texte à l’Assemblée nationale.
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00:00 On voit que sur les sujets migratoires, en même temps, ne fonctionnent pas.
00:03 C'est peut-être la raison pour laquelle, justement, une partie
00:05 des députés macronistes de sensibilité de gauche ne souhaite
00:08 pas voter ce texte.
00:10 Nous avons été clairs depuis le début. Moi, avec un certain nombre de collègues,
00:13 nous avons signé une tribune pour dire que nous voterions
00:16 un texte s'il reprenait la majeure partie des dispositions telles
00:19 qu'elles avaient été votées par le Sénat, ce qui est le cas aujourd'hui,
00:22 et qu'au regard de la crise migratoire que nous vivons aujourd'hui, il faut
00:25 des mesures fermes et pragmatiques.
00:27 Et c'est ce que nous avons obtenu dans le cadre de la CMP
00:30 qui a été adoptée tout à l'heure.
00:31 Quand la directrice générale de France Terre d'Asile nous dit
00:34 on va mettre des milliers d'enfants et de parents à la rue,
00:37 qu'est-ce que ça vous inspire comme commentaire ?
00:38 Moi, ce que je trouve indigne, c'est qu'on ait des camps de migrants
00:42 à Calais, c'est qu'on ait des personnes qui vivent dans des tentes
00:44 sous les ponts de Paris et qu'on abandonne.
00:47 Donc je crois qu'il y a une maîtrise des flux absolus
00:49 que l'on doit avoir aujourd'hui et que, dans le cadre de ce texte,
00:53 eh bien, avec notamment des quotas qui seront prévus et votés
00:55 chaque année par le Parlement, on régule les flux extérieurs.
00:59 Et pour moi, c'est cette indignité dont nous devrions parler aujourd'hui.