A quoi ressembleront nos logements de demain ?

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00:00 Voilà de retour sur le plateau, voilà en ce mois de décembre un peu
00:13 pluvieux, neigeux.
00:14 Il faut le souhaiter, c'est normal, c'est la saison.
00:16 Il faut quand même un peu avoir froid en hiver.
00:19 Donc voilà, je paraphrase un peu, mais vous comprendrez bien ce que
00:21 je dis.
00:22 J'espère que vous allez passer toutes et tous d'excellentes vacances
00:25 de fin d'année en famille et au repos.
00:28 54e numéro, nous avons toujours présent sur le plateau le délégué
00:31 général de la Fédération des promoteurs immobiliers.
00:33 Pour parler de l'immobilier neuf, Didier Bellic, dernière, merci
00:36 d'être avec nous pour cette deuxième partie.
00:40 Guillaume, on va continuer à parler du neuf et notamment de la
00:43 construction.
00:44 On l'a dit dans la première partie de l'émission, le secteur de la
00:46 construction est entré en récession la semaine dernière.
00:49 Oui, et là, on va sortir un peu de l'actu pour un peu se projeter
00:54 sur l'avenir de la construction.
00:58 Donc, par contre, on le sait, pénurie de fonciers, politique de zéro,
01:03 artificiation des sols qui ferait qu'on ne va plus pouvoir étendre
01:07 la construction au-delà des grandes agglomérations.
01:10 Donc ça, c'est un tout un programme pour limiter cette artificiation
01:15 des sols.
01:16 Par rapport à ça, comment vous vous préparez, vous, à construire
01:21 demain et à construire plus la ville sur la ville ?
01:26 J'ai envie de dire qu'on le fait déjà depuis très longtemps.
01:32 Et je vais vous donner un chiffre pour illustrer mon propos.
01:35 C'est que 87% de la production des promoteurs immobiliers,
01:42 donc dans le logement collectif, se fait déjà sur des sols
01:45 artificialisés.
01:46 87% ?
01:47 87%.
01:48 C'est énorme.
01:49 C'est énorme.
01:50 On a fait une étude, on a analysé 400 permis de construire.
01:55 On a regardé un petit peu justement quel était le foncier,
01:57 quelle était l'origine du foncier.
01:58 On a constaté que dans 87% des cas, on est déjà sur du sol
02:02 artificialisé.
02:03 C'est le garage, vous démolissez, vous faites une construction
02:07 sur un immeuble.
02:07 Ce sont des friches, ce sont des opérations d'aménagement,
02:10 mais en renouvellement urbain.
02:12 On est déjà au rendez-vous.
02:14 C'est une charge symbolique extrêmement importante,
02:16 parce que la plupart des Français, on leur bassine, on les bassine
02:19 complètement en disant "on artificialise".
02:21 Je sais.
02:22 Et là, vous venez de rétablir finalement une vérité absolue.
02:25 C'est incroyable.
02:26 Et je voulais vraiment objectiver les choses.
02:28 Parce qu'on nous dit toujours, les promoteurs, ce sont des
02:30 bétonneurs.
02:31 Non, pas du tout.
02:32 On intervient déjà dans la ville.
02:35 Déjà artificialisé.
02:36 Et donc sur du terrain...
02:38 Ça veut dire que vous avez déjà, vous êtes déjà, avant même que
02:41 les textes et que la mode s'y prêtent, entre guillemets, vous êtes
02:44 déjà dans une dynamique de rebâtir la ville sur elle-même.
02:47 Absolument.
02:48 Voir même de recyclage urbain.
02:50 Et on fait du recyclage urbain.
02:51 Et dans quelques jours, on a notre grande cérémonie des
02:54 pyramides, qui est le festival de Cannes des promoteurs, si vous
02:57 me permettez cette expression, on met des prix du meilleur acteur,
03:02 etc.
03:03 On a de la meilleure opération en aménagement, etc.
03:05 On a, dans les candidats, peut-être lauréats, des opérations où
03:12 on restitue, c'est-à-dire qu'on remet de la pleine terre, là où
03:17 il y avait du béton.
03:19 Vous avez des exemples comme ça en tête ?
03:21 J'ai une opération, mais comme c'est, j'ai envie de vous dire, je vous
03:26 donne rendez-vous dans deux jours parce qu'il y aura notre cérémonie,
03:30 mais des opérations, très clairement, je pourrais ressortir l'opération,
03:33 je ne peux pas la citer là où je suis.
03:34 Sans parler d'opération, qu'est-ce qui se fait par exemple ?
03:36 Qu'est-ce qui peut se faire d'intéressant ?
03:38 Ce qui se fait, c'est que, effectivement, vous êtes sur, je peux
03:42 prendre une opération, un garage, je prends cet exemple-là, le garage
03:46 avec le parking.
03:47 En fait, le parking, lui, redevient des traces verts, les sols sont
03:52 traités, des petits cheminements, des venelles, etc.
03:56 Vous avez d'ailleurs...
03:57 Là où il y avait du béton, où il y avait du goudron, vous remettez de la terre.
04:00 Vous rendez de la terre à la nature, mais il y a un autre dossier aussi,
04:03 je l'ai appris, tant mieux pour la Fédération des promoteurs,
04:05 le groupe Nexity a rejoint et revenu à la Fédération des promoteurs
04:09 avec Véronique Bédard, qui a d'ailleurs été très clair dans son
04:12 discours en disant que maintenant, c'est la Fédération des promoteurs
04:14 qui porte la voix des promoteurs.
04:16 On prend l'accord historique qui a été signé à Carrefour pour le groupe
04:19 Nexity.
04:20 Et ce qui est très intéressant, c'est que ces zones périurbaines où il y
04:24 avait des hypermarchés sont maintenant en cœur de ville, quasiment,
04:26 parce que la ville s'est étendue, seront rendues à la nature,
04:29 ce qui démontre absolument.
04:30 - Et ça pose des contraintes, je relève toujours aux clients,
04:34 moi, à la finale, à l'acheteur, à moi-même.
04:35 Du coup, ça cause des contraintes de coûts supplémentaires pour vous.
04:40 Et ça veut dire, demain, des logements plus chers ?
04:42 - Non, ça demande en fait une plus grande densité.
04:46 Mais une densité heureuse, on peut quand même construire plus dense.
04:50 Et là encore, je vais vous donner un chiffre.
04:53 - C'est des opérations plus complexes, quand même.
04:55 - C'est des opérations plus complexes.
04:56 Mais attention, on a constaté qu'il y a des documents d'urbanisme
05:02 dans les communes qui disent, voilà, sur telle zone, vous pouvez
05:04 faire 100 logements.
05:05 Et en fait, on constate qu'en réalité, le maire dit, non,
05:10 attendez, votre opération, il y a un étage de trop, vous me l'enlevez.
05:12 Donc, on passe à 65 logements alors qu'on peut faire 100 logements.
05:16 Donc, c'est ça, en fait, le facteur qui aboutit à des hausses de prix
05:20 et des logements plus chers.
05:21 Si on revient sur l'optimisation de ce que l'on peut faire sur un site,
05:28 c'est-à-dire faire 100 logements alors que le maire ne nous en demande
05:31 que 75, on a des prix à nouveau corrects.
05:34 Je vous expliquais tout à l'heure, on a une optimisation des prix
05:38 du foncier.
05:38 - Et d'ailleurs, c'est ce que vous demandez.
05:39 Vous demandez à ce que le plan local d'urbanisme, alors pour nos
05:42 auditeurs, il faut expliquer, c'est la capacité de pouvoir construire
05:45 un certain nombre de logements.
05:46 Vous demandez à ce qu'on respecte strictement le PLU.
05:48 - Ce qui a été défini par...
05:49 - Voilà, le PLU.
05:50 - On est dans une situation aberrante où le maire ou les élus définissent
05:54 une règle et ne respectent même pas la règle qu'ils se sont fixées.
05:58 - Absolument.
05:59 - On parlait de densification heureuse, ça c'était le mot, je crois,
06:02 d'Emmanuel Wargon.
06:03 - D'Emmanuel Wargon.
06:04 - Parce que là, on va construire, construire, construire sur la ville.
06:06 Mais comment expliquer clairement à moi, me faire comprendre que dans
06:12 30 ans, 40 ans, elle sera vraiment heureuse cette densification parce
06:15 qu'on ne va plus s'étendre, on va vivre dans des grandes agglomérations,
06:19 on va reconstruire par-dessus.
06:20 C'est quoi une densification heureuse pour vous ?
06:23 - Ça peut être de la verticalité, par exemple, de la hauteur.
06:25 - Ça passe par quoi ?
06:26 - Si.
06:27 - Les modes de construction de demain, quel niveau de végétalisation ?
06:31 Vous nous réveillez alors.
06:32 - C'est vraiment...
06:33 - Je ne sais pas si j'ai réussi.
06:35 - Non mais notre ami Guillaume est dans une bonne...
06:38 - C'est compliqué.
06:40 - Je crois que quand Wargon parlait aussi de...
06:41 - On n'aura plus de maison individuelle.
06:42 - Elle parlait de la maison individuelle, mais je crois qu'elle
06:45 avait une vision très parisienne de la maison individuelle.
06:48 La maison avec 1000 mètres carrés de terrain.
06:50 Très clairement, je le vois dans le sud de la France.
06:53 Maintenant, ce que veulent les citoyens, c'est la maison avec un peu
06:58 de terrain pour faire du barbecue.
06:59 - Un petit bout de jardin, mais bien sûr.
07:01 - Et donc, on a quand même des espaces, alors là, dans City Heureux,
07:05 ça peut être ce qu'on appelle des maisons en bande où on a quand même
07:09 du terrain et on a quand même pas mal de densité.
07:11 Chacun est chez soi, a son petit espace et le voisin ne voit pas ce qui se passe.
07:15 - Oui, comme de la copropriété de sol qui permet...
07:17 - Voilà, on peut très bien faire parfois du R+1, du R+2, où chacun a son
07:22 entrée personnelle, a son espace extérieur personnel et personne ne
07:26 voit...
07:27 ça, c'est le génie des architectes.
07:32 Personne ne voit ce qui se passe chez le voisin, dans le terrain du voisin.
07:35 - Les solutions existent en fait.
07:36 - Les solutions existent et l'innovation...
07:38 - Quand on a interrogé les Français...
07:39 - On a rendu le chapeau aux architectes.
07:41 - Quand on interroge les Français, ils sont 87% à répondre qu'ils veulent
07:44 tous une maison individuelle.
07:45 Oui, on partage tous l'idée qu'il faut avoir une transition climatique
07:50 environnementale.
07:51 Néanmoins, on a quand même un peuple français, dans notre pays,
07:53 qui veut une petite maison individuelle.
07:55 Ce que vous dites est très important parce qu'effectivement, on peut faire
07:58 un R+1 sur une petite maison, on peut avoir des copropriétés de sol,
08:02 des petits bouts de jardin et tout ça sans empiéter, en respectant
08:06 le zéro artificialisation net.
08:08 D'ailleurs, c'est intéressant parce que souvent, quand on parle du ZAN,
08:11 on retient que le zéro, alors qu'en réalité, dans le ZAN,
08:14 on peut construire, mais mieux.
08:15 - Absolument.
08:17 Moi, je me souviens, dans une vie professionnelle antérieure,
08:19 on avait fait des maisons en bande, effectivement, avec un espace
08:22 extérieur, des espaces privatifs, mais le sous-sol était mutualisé.
08:26 - D'accord.
08:27 - C'est top.
08:28 - Et ça permettait aussi de construire moins cher, puisque pour un sous-sol
08:31 mutualisé, on pouvait garer sa voiture, etc.
08:34 On consommait moins d'espace à l'extérieur.
08:37 Donc, vraiment, tout est possible.
08:40 Quelque part, il faudrait simplement dire, libérons un petit peu
08:44 la réglementation et l'imagination des architectes, des promoteurs.
08:48 - Il y a un grand débat sur la maîtrise du pouvoir d'achat et notamment
08:53 des bâtiments qui rendent et qui améliorent le pouvoir d'achat.
08:56 Je prends par exemple une opération qui est menée à Lyon-Confléance,
09:00 qui s'appelle le 22-26, par Dexity, qui est un immeuble dans lequel
09:04 on met le chaud...
09:05 C'est une garantie des architectes dans lequel on maintiendra une
09:09 température l'hiver de 22 degrés et un confort d'été sans activer
09:14 ni climatisation ni chauffage par des modes constructifs.
09:18 Est-ce qu'on voit pas là, Lilié Bélégagnard, finalement, des nouveaux
09:21 modes constructifs un peu révolutionnaires, l'assemblage hors
09:24 site, par exemple, des murs en paille, un mix, finalement,
09:29 de construction entre le béton et le bois.
09:31 Est-ce que tout ça, finalement, vous sentez que les Français comprennent
09:36 bien cette mutation et que finalement, ils en seront les premiers
09:39 bénéficiaires ?
09:40 - Je pense qu'ils la comprendront de plus en plus, cette mutation.
09:43 Et ils sont demandeurs.
09:45 Je prendrai...
09:47 Je fais juste un petit pas de côté.
09:48 Le DPE, il y a deux ans, trois ans, les Français, le diagnostic
09:54 de performance énergétique ne savait absolument pas ce que c'était.
09:58 Maintenant, ils sont particulièrement vigilants.
10:00 Ils regardent ces choses-là.
10:01 Donc, je crois que la transition écologique, la lutte contre le
10:04 réchauffement climatique, ce sont des données qui sont parfaitement
10:07 intégrées par nos concitoyens.
10:09 Et donc, ils vont progressivement attirer les conséquences.
10:12 Et en se disant, effectivement, si je veux aussi contribuer à la
10:17 sauvegarde de la planète, je vais peut-être me tourner vers
10:21 une maison ou un immeuble avec des modes constructifs différents.
10:24 - Justement, pour poursuivre la question de Sylvain, c'est ça,
10:28 je vais peut-être fermer là-dessus, à l'aube de la COP28 qui vient
10:32 de se refermer.
10:33 Vous travaillez sur quoi demain, comme nouveaux matériaux,
10:36 comme nouveaux modes de construction ?
10:38 Là encore, faites-nous un peu rêver.
10:40 Qui vont répondre à ces exigences environnementales ?
10:43 Dans quoi je vais habiter demain ?
10:45 - Ce n'est pas nous, enfin, FPI, qui travaillons.
10:49 Ce sont chacun nos promoteurs et chacun a sa petite solution.
10:54 Il y a de la terre crue, il y a de la paille, il y a du bois,
10:57 il y a vraiment plein, plein, plein de tests différents qui se font
11:01 actuellement avec, effectivement, cette volonté, notamment
11:07 énergétique, confort d'été, de confort d'hiver, etc.
11:10 - Une dernière question.
11:11 On l'a vu, d'ailleurs, il y a des bâtiments iconiques.
11:14 Je parle, par exemple, de la tour d'Anneube, réalisée par
11:17 Elitist Group, et à l'Arsenal à Dijon, qui est une tour d'immeubles,
11:24 54 logements, par exemple, à Dijon, dans lequel est installée
11:29 une centrale photovoltaïque qui alimente l'immeuble et le rend
11:34 complètement positif en énergie, voire même revend l'énergie avec
11:39 l'opérateur énergétique dans le cadre de l'économie circulaire.
11:43 Il y a un autre projet à Brest dans lequel il va aller plus loin,
11:46 Elitist Group, ils vont intégrer une centrale photovoltaïque et de
11:51 l'énergie éolienne.
11:54 - Le métier de promoteur est en train d'évoluer, finalement ?
11:57 - Le métier de promoteur a toujours évolué, en permanence.
12:01 - Quand vous voyez ces modes constructifs, c'est révolutionnaire.
12:03 - Bien sûr.
12:04 On a l'image du promoteur encore...
12:08 - Oui, mais oui.
12:09 - Un peu rétrograde ou ce genre de chose, mais c'est absolument pas le cas.
12:14 - Oui, vous avez raison.
12:15 - Mais ça n'est absolument pas le cas.
12:16 Et c'est d'ailleurs tout l'objet, pardon, mais je refais un peu de
12:19 publicité, mais c'est tout l'objet de notre cérémonie des pyramides,
12:23 de montrer à travers des innovations.
12:25 Et je ne sais pas si ça peut persuader nos concitoyens ou vos auditeurs,
12:30 mais on a eu, en termes de candidature et de projets déposés,
12:34 alors qu'on est en crise, on a eu plus de 600 projets déposés.
12:36 - C'est énorme.
12:37 - C'est énorme.
12:38 Il y a encore quelques années, on tournait plutôt autour de 400,
12:41 500 projets.
12:42 Là, on est à 650 projets ont été déposés.
12:45 L'année dernière, c'était le même ordre de grandeur, un petit peu plus.
12:49 Et chacun des projets, soit c'est très novateur sur l'usage,
12:54 très novateur sur la consultation de nos concitoyens et des riverains
12:58 pendant toute l'opération, toute la durée de l'opération,
13:01 sur les modes constructifs, sur mille et une choses.
13:05 Donc, on a à chaque fois plein d'exemples différents qui montrent
13:10 la capacité d'innovation.
13:12 - Je vous parlais des tours d'Alytis, par exemple, qui sont des tours
13:16 de hauteur importante.
13:18 Est-ce que la hauteur finira par s'imposer dans les villes ?
13:22 La hauteur, la verticalité, est-ce que vous y croyez ?
13:26 Est-ce que la FPI défend cette idée qu'il faudra nécessairement,
13:31 avec l'explosion démographique, aller plus haut ?
13:35 - Bien sûr.
13:37 On a évoqué tout à l'heure le zéro artificiation net.
13:43 Je reprends l'image, si vous me permettez, de mon président.
13:46 Tout ce qu'on ne peut plus faire en horizontal,
13:48 on sera obligé de le faire en vertical.
13:50 Donc, très clairement, la hauteur, c'est quelque chose qui va
13:54 s'imposer progressivement dans notre paysage.
13:57 Mais la hauteur, ce n'est plus la barre HLM des années 50.
14:01 Vous voyez des immeubles, vous le disiez, totalement iconiques,
14:05 avec des balcons qui sortent.
14:07 Enfin, on est à la radio, c'est difficile.
14:10 Mais il faudrait voir, même en région parisienne, ici,
14:15 Moulineau, des merveilles, que je considère que c'est des tours.
14:20 Je pense que les gens qui vivent devant sont très heureux.
14:22 - Merci beaucoup, Didier Biel-Eguénien.
14:25 Merci de nous avoir éclairé sur le rôle de la FPI.
14:27 Je rappelle que si on veut avoir toutes les informations et connaître
14:31 mieux l'action que vous menez pour le logement des Français,
14:35 c'est sur fpifrance.fr.
14:37 Merci à vous.
14:38 On enchaîne tout de suite avec nos programmes de la suite du 54e
14:42 numéro du Grand Rendez-vous de l'Immobilier.
14:44 avant les fêtes de fin d'année, ça nous fait du bien d'avoir quand même quelques bonnes nouvelles.

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