• l’année dernière
Nicole Delépine est pédiatre et oncologue en retraite, Gérard Delépine est chirurgien orthopédiste et oncologue en retraite. Après une vie professionnelle marquée par un engagement total au service des malades et tout particulièrement des enfants, ils poursuivent inlassablement leur mission pour alerter le plus grand nombre sur les dangers qui menacent tous les pans de la santé publique.

Leur dernier ouvrage, "Dysphorie de genre", publié aux Editions Fauves, (disponible ici https://boutiquetvl.fr/notre-selection/nicole-et-gerard-delepine-dysphorie-de-genre) n’échappe pas à la règle. Il est un manuel pour comprendre, décrypter et résister à la propagande woke qui contamine les écoles et déboussole les enfants jusqu’à leur nuire dans leur être profond.

A l’heure du relativisme, de la corruption généralisée, des études tronquées et caviardées, d’une science idéologisée et d’une médecine mise en coupe réglée par l’Etat, ils publient un livre édifiant sur les ravages de la promotion de la dysphorie de genre. Nicole Delépine et Gérard Delépine expliquent combien le seul souci fondamental d’un bon médecin doit être la prise en charge du patient dans sa singularité, dans une atmosphère de confiance totale, seul principe lui permettant ensuite de donner son consentement éclairé.

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Transcription
00:00 Madame, Mademoiselle, Monsieur, avouons-le.
00:02 L'inquiétude est plus que jamais de mise,
00:04 puisque par rapport à 2023,
00:06 nous accusons un important retard
00:08 pour constituer notre budget pour 2024.
00:11 Notre budget, parlons-en.
00:13 Pour 365 jours d'émission,
00:15 avec un journal télévisé quotidien,
00:17 avec une présence sur tous les réseaux sociaux,
00:20 avec une équipe de professionnels de 25 personnes mobilisées
00:23 et beaucoup, beaucoup de bénévoles,
00:25 nous avons besoin de l'équivalent du montant
00:28 que le gouvernement Macron offre,
00:30 écoutez bien, tous les ans, avec nos impôts,
00:33 à des journaux conformistes comme,
00:34 citons, l'Est-Éclair ou le journal de la Haute-Marne.
00:38 C'est d'ailleurs une somme infime
00:39 au regard des 2 milliards d'euros annuels
00:41 déversés à la grosse presse
00:43 et aux 4 milliards d'euros attribués
00:45 aux services audiovisuels publics.
00:48 En donnant ta TVL,
00:49 vous faites un bras d'honneur à la presse conformiste,
00:52 à cette presse de propagande.
00:53 Vous faites en sorte que l'argent de vos impôts
00:55 corresponde à vos idées, vos engagements, vos opinions
00:58 et ne servent pas à financer la presse contrôlée.
01:00 Oui, la liberté a un prix.
01:02 Aidez TVL, maintenant, c'est urgent !
01:05 [Musique]
01:21 [Musique]
01:41 Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver
01:44 pour ce nouveau numéro du samedi politique,
01:46 le dernier numéro du samedi politique de l'année.
01:49 Alors pour ce dernier numéro, justement,
01:51 nous allons laisser un peu l'actualité géopolitique,
01:53 l'actualité économique pour se concentrer
01:55 sur un sujet de santé publique.
01:58 Après la séquence du Covid-19
02:00 où l'idéologie a littéralement massacré la science,
02:03 nous allons désormais nous intéresser
02:04 aux questions autour des transitions de genre.
02:07 Mais avant toute chose, vous le savez,
02:08 comme chaque semaine, je vous fais confiance
02:10 pour assurer le succès de cette émission.
02:12 Aussi, pensez à la commenter juste en bas,
02:15 à la partager à vos proches
02:16 et puis bien sûr, cliquez sur le petit pouce en l'air
02:18 pour améliorer le référencement.
02:20 C'est parti, on se retrouve tout de suite après le clin d'œil.
02:23 [Musique]
02:25 Retrouvez le samedi politique avec la collection Terre de France.
02:29 100% des bénéfices aux services d'agriculteurs,
02:32 de familles, de militaires et d'écoles rurales.
02:36 [Musique]
02:42 Et à mes côtés pour cette émission,
02:44 c'est un peu une reconstitution de l'Ile-de-l'East-South.
02:46 Gérard Delépine, Nicole Delépine,
02:48 merci beaucoup d'être avec moi sur ce plateau
02:51 pour terminer l'année sur TV Liberté.
02:53 Alors, vous avez écrit de très nombreux ouvrages,
02:55 tous les deux, vous êtes médecin.
02:57 Nicole, vous étiez pédiatre oncologue, cancérologue.
03:00 Gérard, vous étiez chirurgien, orthopédiste,
03:03 également statisticien et oncologue.
03:06 Vous avez produit, je viens de le dire, de nombreux ouvrages,
03:08 mais on va s'intéresser au dernier,
03:10 qui est paru aux éditions Fauve,
03:12 "Dysphorie de genre" avec un sous-titre,
03:14 "Hormones, chirurgie, transformation,
03:16 risques et dérives de la transition de genre
03:18 chez les enfants et chez les adolescents".
03:20 Et chers amis, vous pouvez le trouver dès à présent
03:22 sur la boutique de TVL, sur TVL.fr.
03:26 Et je vous recommande la lecture de cet ouvrage
03:28 parce qu'en plus d'être scientifique
03:30 et d'éclairer sur un sujet de société,
03:32 il est en plus bien écrit,
03:33 ce qui n'est pas forcément le cas pour des médecins.
03:36 Donc, c'est fait.
03:38 Alors, pour commencer,
03:39 cet ouvrage, vous faites un rapide historique
03:42 et vous revenez sur cette fameuse théorie du genre,
03:44 la fameuse théorie du genre qui n'existe pas
03:46 et qui est encore un concept des complotistes.
03:49 Pourtant, dites-vous, le genre,
03:51 c'est un concept politique, idéologique, non médical,
03:54 contrairement à la question du sexe
03:57 qui, elle, est une réalité biologique.
03:59 Nicole.
04:00 – Oui, on a pensé nécessaire,
04:03 suite à l'appel de nombreuses mamans,
04:05 en particulier de mamans,
04:06 en début d'année dernière, d'année scolaire,
04:09 vers octobre-novembre,
04:10 d'enseignement, enfin de pseudo-enseignement à l'école
04:13 avec des gamins qui rentraient à la maison
04:15 complètement bloqués, mutiques
04:18 ou alors, au contraire, très agités
04:20 et qui, finalement, pour les plus bavards,
04:23 heureusement qu'il y a des résistants dans les enfants aussi,
04:27 arrivaient à raconter aux mamans,
04:28 mais voilà ce qu'on nous a dit,
04:31 "et comment toi, ce soir, comment allait la verge de papa ?" etc.
04:34 Oui, oui, c'est horrible ce que les enfants qui parlent
04:38 veulent bien raconter
04:39 et on sent bien que les autres sont complètement bloqués aussi
04:43 par des enseignements qui n'ont rien à faire là
04:46 et qui sont en fait l'application des standards de l'OMS
04:49 qui sont déjà publiés depuis longtemps,
04:52 mais cette fois-ci, le ministre de l'Éducation nationale de l'époque
04:56 avait dit "ma grande priorité, c'est l'éducation sexuelle à l'école",
05:00 mais il l'avait mis en pratique
05:02 et c'est de plus en plus en pratique
05:03 puisque cette année, il y a beaucoup de parents qui racontent plus
05:06 et du coup, heureusement, il y a pas mal de collectifs de parents
05:09 qui se battent pour que ce qui est naturel
05:13 n'y ait pas d'éducation sexuelle,
05:15 d'ailleurs la sexualité, ça ne s'éduque pas,
05:18 mais qu'on ne parle pas de sexe avant l'âge de 11-12 ans,
05:22 la puberté, quand ça peut commencer à intéresser les gens.
05:25 Parce que c'était au nom, alors je dis ça pour les parents
05:27 qui diraient "oui, mais c'est bien quand même qu'on avertisse
05:29 effectivement que les jeunes filles ne se fassent pas violer etc."
05:32 sans savoir ce qui se passe, mais c'est pas ça du tout.
05:34 – C'est pas le sujet, bien sûr.
05:35 – C'est pas du tout le sujet de l'éducation sexuelle à l'école,
05:38 c'est expliquer à des gamins de 6 ans ce que c'est que la fellation,
05:41 ce que c'est que les rapports sexuels que tu peux faire dans les fesses,
05:45 on dit ça à 6 ans aux gamins.
05:47 Et alors ce qui est surtout important et qu'il faut que les parents sachent,
05:51 c'est qu'il faut qu'ils d'emblée, ils avertissent
05:56 qu'ils n'acceptent pas l'éducation sexuelle, enfin l'éducation ça revient aux parents,
06:01 qu'ils n'acceptent pas qu'il y ait des séances d'éducation sexuelle prévues
06:04 sans qu'ils soient prévenus, informés,
06:07 qu'ils aient le droit de ne pas mettre leurs gamins.
06:08 Parce que non seulement ils ne sont pas prévenus,
06:11 mais l'institutrice par exemple qui les a d'habitude,
06:14 donc l'adulte auquel l'enfant fait référence et confiance en dehors de ses parents,
06:19 sont souvent la plupart du temps virés de la salle quand il y a ces séances-là.
06:26 – Donc des séances confiées à des acteurs extérieurs.
06:30 – Extérieurs, qui sont soi-disant validés par l'éducation nationale,
06:34 mais en fait l'éducation nationale valide certaines associations
06:36 qui elles-mêmes sous-traitent.
06:37 Comme ça on arrive à avoir des drag queens dans les écoles
06:41 qui viennent faire des spectacles y compris même chez les plus petits.
06:45 Donc vraiment que les parents sachent qu'ils ont parfaitement le droit de refuser,
06:49 enfin en tout cas qu'il faut qu'ils le prennent,
06:51 et surtout ils envoient une lettre commandée à l'école en disant
06:54 que si on ne respecte pas leur volonté, si on ne les prévient pas
06:57 et s'ils ne peuvent pas empêcher que leurs gamins subissent ces traumatismes-là,
07:02 eux ils porteront plainte directement contre les gens nominalement,
07:06 c'est important que les gens se rendent compte.
07:07 – Il faut responsabiliser.
07:09 – Parce que c'est une effraction psychique cette éducation sexuelle à l'école,
07:12 et évidemment la dysphorie du genre, dysphorie ça veut dire malaise,
07:16 je le dis tout de suite, mais bon c'est comme ça qu'on en parle maintenant,
07:20 elle est complètement induite comme ça, à part ça c'est la même chose,
07:24 parce que quand vous dites dans ces séances d'éducation sexuelle à l'école,
07:28 ben voilà, tu te sens une fille ou tu te sens un garçon
07:31 quand on demande ça à un gamin de 6 ans ?
07:33 – On a dû des questions que jamais il aurait dû se poser,
07:36 et donc du coup effectivement on les met en confusion mentale,
07:39 puis on va plus loin avec tout ce qu'on leur montre
07:41 qu'ils pourraient faire avec les filles ou avec les garçons,
07:44 de temps en temps ils les mettent quand même nus à 2 dans 2 ans de 6 ans,
07:48 et puis ils leur disent "bon essayez, rapprochez-vous etc."
07:50 puis après on dit qu'il y a des petits garçons qui violent les petites filles dans la cour,
07:54 donc c'est très très dur, et donc effectivement du coup
07:59 ils ont induit cette espèce de notion de genre,
08:03 ça conduit à cette confusion mentale, à cette différence cognitive
08:07 et à ce fait que les gamins ont une effraction psychique majeure
08:11 dont ils ne se remettront jamais, c'est comme les viols,
08:13 on ne s'en remet jamais, éventuellement on peut améliorer,
08:17 peut-être avec des psychiatres et tout, mais c'est gravissime,
08:20 donc c'est pour ça qu'on s'est dit qu'il fallait qu'on rentre,
08:22 c'est vraiment un problème médical, dont sont victimes tous les enfants
08:27 et les adolescents, parfois les jeunes adultes, de ce qu'on veut leur faire croire,
08:32 c'est-à-dire que le sexe n'existe pas alors qu'il n'y a que ça qui est de sert,
08:36 transformer un être dans l'autre genre, c'est tromper son corps,
08:43 se tromper soi-même, tromper les autres,
08:45 et malheureusement ces gens-là ont beaucoup de séquelles de tout ça,
08:49 donc nous on a fait ça vraiment sur le plan médical et sur le plan victime.
08:54 – Gérard, quelque chose à ajouter pour cette introduction ?
08:57 – Non, du tout, le problème c'est qu'effectivement
09:00 ce qui me gêne beaucoup dans cette affaire d'autres genres,
09:03 c'est qu'on en fait une mode en en parlant.
09:06 À toute époque, les gens ne se sentaient au moment de l'adolescence,
09:11 quand le corps se transforme, avec du mal à se faire aux transformations,
09:14 donc un certain nombre d'adolescents se sentent mal dans leur peau depuis toujours,
09:19 et puis ça passe avec le temps,
09:21 et si on muse à les traiter, leur faire croire
09:25 que c'est parce qu'ils ne sont pas dans le bon corps,
09:27 là on les engage dans un chemin qui est extrêmement dangereux,
09:30 qui se solde quand même par 40% de suicides ou tentatives de suicides,
09:34 à l'âge adulte, alors que dans la population c'est 2%.
09:36 – Donc une surreprésentation du suicide chez les populations des 30 ans.
09:40 – Colossale, multipliée par 20, donc c'est quand même,
09:44 ce n'est pas un chemin qu'il faut indiquer,
09:46 d'autre part, le fait de les diriger en leur disant
09:50 "c'est parce que vous n'êtes pas dans le bon corps,
09:52 il faudrait peut-être changer de sexe",
09:55 évacue toutes les pathologies vraies qui y assoujassantent.
09:58 – Qui ne sont pas traitées donc.
09:59 – Qui ne sont pas traitées, qui sont ignorées,
10:01 et c'est quand même dommage de priver ces gamins, ces pauvres gamins,
10:06 des soins qui pourraient éventuellement leur être très utiles.
10:09 – Alors ce que j'aimerais bien faire comprendre aux téléspectateurs,
10:12 c'est que cette tendance, elle est bien politique,
10:14 c'est d'ailleurs pour ça qu'on le traite dans le "Samedi politique",
10:17 vous avez évoqué tout de suite, Nicole de Lépine,
10:20 la question de l'éducation nationale,
10:21 on a vu que la "remontée de l'éducation sexuelle" à l'éducation nationale
10:28 a fait ses preuves, puisque la France a dégringolé sur le classement PISA,
10:31 on pourrait faire un lien,
10:33 et j'aimerais tout de suite qu'on regarde une séquence
10:34 avec l'ancien ministre de la Santé,
10:36 que les téléspectateurs ont beaucoup apprécié,
10:38 la fameuse Agnès Buzyn, on l'écoute.
10:41 – Un père c'est une fonction symbolique, ça peut être une femme ?
10:44 – Ça peut être une femme, évidemment,
10:46 ça peut être une altérité qui est trouvée ailleurs dans la famille,
10:49 on le voit, ça peut être des oncles, ça peut être…
10:51 – Une grand-mère ?
10:52 – Une grand-mère, ça peut être…
10:54 Je crois que les enfants ont besoin d'amour,
10:57 tout nous démontre aujourd'hui que ce qui compte
10:59 c'est la sérénité et l'amour autour de l'enfant,
11:02 et ça, toutes les familles peuvent le garantir.
11:05 [Générique]
11:11 – Qu'est-ce que ça vous évoque ça Nicole ?
11:12 – C'est la démonstration qu'effectivement,
11:14 cette théorie du genre est un aboutissement,
11:16 enfin pas encore tout à fait aboutissement,
11:18 l'aboutissement final c'est le transhumanisme,
11:20 nous en transformons les hommes en hommes,
11:23 en tétés, en robots, en tout ce qu'on veut,
11:25 mais c'est depuis 70 ans environ quand même
11:28 qu'on essaie de détruire, cheminement discret
11:32 et sous toujours de bons prétextes,
11:34 on détruit la famille, on décrit l'école,
11:37 on détruit tout ce à quoi notre société se raccrochait.
11:42 Oui, absolument, et donc il ne faut pas voir la théorie du genre
11:46 ou même l'éducation sexuelle à l'école,
11:48 qui s'ensemble, c'est deux choses absolument liées,
11:52 il ne faut pas voir un phénomène comme ça dans un coin,
11:55 non, non, ça va bien dans le cadre de la destruction de la famille
11:58 en particulier quand même.
12:00 – Alors là, je voudrais insister,
12:01 on a partout des affaires où la recherche des origines
12:05 constitue quelque chose de dramatique pour les gens
12:08 qui ne les connaissent pas, que ce soit les gens adoptés,
12:12 et là, brutalement, on nie les origines,
12:14 on nie même l'existence des origines, l'affiliation.
12:17 Donc je pense que c'est un trouble considérable
12:20 qu'on a induit dans la tête des gens,
12:21 et en particulier chez les enfants,
12:23 donc si on commence à leur dire que le père ça peut être une tante,
12:27 c'est quand même vraiment ridicule.
12:30 Non, le père représente non seulement le géniteur,
12:33 mais en plus l'autorité,
12:35 on se plaint actuellement qu'il n'y a plus d'autorité,
12:37 mais si on ne veut plus avoir de père,
12:39 effectivement, il n'y a plus d'autorité.
12:41 Donc il faudrait revenir à des choses un peu plus traditionnelles.
12:45 – Alors vous dites justement que cette tendance,
12:47 elle est clairement promue par une partie de l'échiquier politique,
12:50 à savoir la gauche, adepte de la cancel culture.
12:53 – Oui. – La cancel culture, oui.
12:55 Mais malheureusement, on sent parfois,
12:58 dans certaines personnes d'unité de droite,
13:01 quelques traits qui sont tout à fait compatibles avec.
13:03 – On ne savait pas ce qu'on appelle la droite après, alors.
13:05 – Oui, mais comme la gauche, je veux dire.
13:09 Traditionnellement, la gauche, elle était laïque.
13:12 Certaines parties de la gauche actuellement le paraissent peu.
13:15 – Mais c'est pas une religion le transgenreisme ?
13:18 – Si, c'est une religion. C'est une idéologie.
13:21 C'est une croyance.
13:22 La différence entre la science et la religion,
13:24 c'est qu'en science, on n'est jamais sûr de rien.
13:27 Le propre de la démarche scientifique,
13:30 c'est de discuter et qu'une vérité n'est vraie scientifiquement
13:36 que tant qu'elle est en accord avec les faits.
13:38 Et lorsqu'on trouve des faits dérangeants, on change de vérité.
13:42 C'est ça la vérité scientifique.
13:43 Donc elle est par définition de courte durée,
13:47 sauf si elle est vraiment bien établie.
13:49 Mais on sait qu'elle est, par définition, on doit en douter.
13:54 Et que tous les progrès naissent de la confrontation des idées.
13:58 C'est ce qu'avait dit Niels Born.
13:59 Or, quel paradoxe, Kenshtein !
14:03 Dans ce paradoxe, il y a la source de beaucoup de progrès.
14:06 Effectivement, il a fait progresser grâce au paradoxe
14:09 sur la relativité qu'il avait émis.
14:12 – Alors justement, parlons de cette question scientifique
14:14 parce que dans votre historique, que vous reprenez au début de l'ouvrage,
14:17 vous reprenez des travaux de diverses personnalités dites "scientifiques".
14:20 On va mettre des guillemets, cette fois,
14:21 tous adeptes des études caviardées, faussées, manipulées, en tout genre.
14:26 – En tout genre.
14:27 – C'est le cas de le dire.
14:29 Et parmi ces personnalités, vous faites référence, bien entendu,
14:32 à Alfred Kintze, qui était pédocriminel,
14:34 qui est mort dans des conditions absolument délirantes
14:36 parce qu'il était dérangé.
14:38 D'ailleurs, je précise à cet effet qu'on avait reçu Judith Reisman,
14:42 qui avait beaucoup écrit sur Alfred Kintze,
14:46 comme Marion Seago, d'ailleurs, vous citez toutes les deux dans votre ouvrage.
14:49 Et peut-être pour rappeler les travaux d'Alfred Kintze,
14:52 qui consistaient ni plus ni moins à violer des enfants
14:54 pour expliquer qu'ils avaient des rapports sexuels et qu'ils adoraient ça.
14:58 – En fait, Kintze a été le début d'une transformation
15:02 des universités américaines.
15:04 Et puis, comme d'habitude, on copie, mais quand même,
15:06 là, ils ont fait très très fort pour expliquer que les enfants…
15:11 Enfin, parce que pour imposer l'éducation sexuelle,
15:13 il faut qu'ils nous imposent que les enfants aient des rapports sexuels,
15:16 avec bonheur, avec plaisir, avec tout ce qu'on veut.
15:18 Donc, lui, il violait en fait des bébés, des bébés,
15:21 c'était carrément des bébés, qui m'insurbaient, qui m'insurbaient,
15:24 les bébés hurlaient et disaient, vous voyez, ils ont des orgasmes.
15:28 C'était quand même… c'est absolument épouvantable,
15:30 bon, vraiment, Kintze.
15:31 Mais ce qui est le plus grave dans Kintze,
15:33 c'est qu'en 2019, je crois, l'université de l'Indiana
15:38 vient de lui faire une statue à son effigie
15:42 pour… dans une faculté qui porte son nom, quand même,
15:45 ce qui prouve bien quand même qu'entre 49 à peu près,
15:48 où il a publié ses théories et maintenant,
15:51 ils ont effectivement essayé d'imposer ça dans toutes les facultés américaines.
15:55 Et les… alors ça favorise…
15:58 – Pour le bonheur des sociologues, ça permet de créer des chaires.
16:01 – Oui, quand même, parce que c'est quand même une fabrication
16:04 du consentement à la pédophilie, c'est bien ça qu'il faut voir
16:07 à ce qui se passe en ce moment ici, quand même.
16:09 Parce qu'on veut vraiment les gamins qui vont être préparés dans les classes,
16:15 il y a ceux qui réagissent et qui vont finalement faire des psychoses
16:18 ou je ne sais quoi, et puis il y a tous ceux qui vont devenir
16:21 à l'état adulte des pédophiles parce qu'on les aura préparés à ça,
16:25 ou en tout cas des objets consentants pour pédophiles,
16:28 ils n'ont plus qu'à se servir, à partir du moment où le gamin
16:30 ne peut plus réagir, qu'il devient un objet, qu'il est complètement bloqué,
16:34 les pédophiles n'ont plus qu'à revenir parce qu'on a quand même…
16:39 à chaque fois on a des pédophiles qui arrivent sur le marché,
16:43 bon, type Kohn-Medic, je pense qu'on peut quand même citer
16:45 tout ce qu'il avait dit chez… – L'Apostrophe je crois.
16:48 – L'Apostrophe, absolument.
16:50 Et ces gens-là en 68 ont fait quand même des tribunes…
16:54 – Des tribunes dans Libération, en 70.
16:57 – En disant que c'était bien la pédophilie.
16:59 Alors moi ce que j'aimerais soulever quand même,
17:01 c'est cette question de l'importance des scientifiques,
17:04 c'est-à-dire que les politiques ont toujours su se saisir
17:07 de quelques scientifiques qui apportaient finalement des données
17:10 qui allaient dans le sens de ce qu'ils voulaient conduire,
17:13 on l'a vu il n'y a pas très longtemps, bien entendu,
17:15 vous voyez à quoi je fais référence, mais…
17:17 – Pas du tout. – Pas du tout, voilà.
17:19 Mais on a quand même le sentiment que les scientifiques ont participé,
17:25 j'allais dire même à collaborer à cette déconstruction.
17:27 – C'est une très vieille constatation,
17:29 "science sans conscience n'est que la perte de l'âme".
17:32 Et les Américains ont pour ces pseudoscientifiques-là
17:37 un nom très cru qui est "University War", pute universitaire.
17:42 Effectivement la science se vend, et si elle peut être rentable,
17:46 elle se vend d'autant plus cher.
17:49 Et dans le transjurisme, il faut bien voir que c'est non seulement
17:52 une atteinte grave au psychisme des enfants,
17:56 mais c'est aussi un business assez faramineux.
17:59 Les hormones ça coûte cher et les interventions ça rapporte.
18:03 Moi qui suis chirurgien, j'en sais quelque chose.
18:05 – On va y revenir juste après.
18:06 – Les sociologues en particulier se sont saisis,
18:09 parce que la sociologie c'est une science ou pas,
18:12 ou en tout cas c'est une nouvelle compétence universitaire,
18:15 on a pu créer des postes, c'est assez merveilleux.
18:19 Et il y a quand même des sociologues américains
18:21 qui ont eu l'honnêteté assez récemment,
18:24 quand même je ne sais pas à la fin du siècle ou au début du Nouveau,
18:28 de dire "en fait tout ce que j'ai raconté dans mes articles universitaires,
18:33 c'était faux, mais c'est ce qu'il fallait dire,
18:36 pourquoi il y a plus que deux sets, c'est parce que je l'affirme".
18:41 Et alors il y en a un, je ne sais plus comment il s'appelle,
18:43 Christophe quelque chose, il dit ce qui est extraordinaire,
18:47 c'est que évidemment, c'était des articles universitaires,
18:51 ils étaient relus par les pères,
18:53 et ces pères auraient dû dire "tu es en train de mentir,
18:55 on voit bien qu'il n'y a pas de démonstration dans nos articles".
18:57 Pas du tout, les pères disaient "mais tu insistes pas assez sur le fait que…
19:00 – C'est la théorie originale, bien sûr.
19:02 – Et c'est ça, c'est là où on voit bien que ça a été effectivement utilisé
19:07 par tout un nombre d'universitaires, vraiment,
19:11 qui d'ailleurs virent les gens qui ne pensent pas comme ça de leur fac,
19:15 y compris quand on va faire une conférence ou autre chose comme ça,
19:18 donc si on veut faire une conférence pour dire
19:20 "les théories, les théories du genre peuvent être discutées",
19:24 normalement dans une démocratie c'est ce qui devrait se faire.
19:26 – Et en science c'est ce qui devrait se faire.
19:27 – Voilà, et en science encore plus,
19:29 mais là en fait non, si on affiche qu'on va parler de ça, on se fait…
19:34 – On a des exemples en France à Sciences Po qui ne sont pas très…
19:37 – Absolument.
19:38 – C'est ça, nos facs sont devenus effectivement des empires du wokisme,
19:43 dont la théorie du genre et l'application chez les petits-enfants
19:48 ou chez les jeunes enfants de cette éducation sexuelle
19:51 est quand même la démonstration la plus absolue,
19:53 on est complètement dedans,
19:55 c'est donc effectivement des problèmes complètement politiques,
19:58 c'était une prise en main par des groupes qui ont mis en valeur les minorités,
20:04 dont une minorité transgenre, il ne faut pas se marrer à ce terme de dire,
20:08 mais il faut quand même dire que,
20:10 bon il y a des gens qui effectivement ont cru,
20:13 ont cru à ça et ont voulu changer de genre etc.,
20:16 qui sont ce que je disais tout à l'heure les victimes de ça,
20:19 parce qu'au début on leur fait miroiter le paradis,
20:22 t'es pas bien dans ton corps, tu vas voir après,
20:25 et après c'est quand même l'enfer qui vient selon leurs mots.
20:28 – On va y revenir à tout ça Nicolas.
20:30 – Mais pour des raisons politiques, de petites minorités.
20:33 – Alors justement, pour des raisons politiques, vous évoquez,
20:35 on va y revenir, ne vous inquiétez pas,
20:37 vous évoquez tout à l'heure la question de mai 68 de la révolution sexuelle,
20:40 dite sexuelle, de notre fameux…
20:43 – Con Bandit.
20:44 – Con Bandit, mais ce qui est très intéressant,
20:46 c'est que de cette mouvance est aussi repartie,
20:49 on va dire, les ambitions féministes,
20:52 et alors aujourd'hui, vous le rappelez dans votre livre,
20:54 finalement les féministes sont complètement dépassées
20:57 par cette histoire de transgenre.
20:59 – Non, non, j'ai toujours été pour la justice
21:02 et aussi pour le droit des femmes, autant de droits,
21:05 et je suis scandalisé par les attaques du droit de protection des femmes
21:11 qui sont dans la loi française actuellement,
21:13 et c'est ça qui me fait quand même dire,
21:15 c'est pas possible d'en rien dire.
21:17 En effet, dans le sport, on sépare les hommes et les femmes depuis le début
21:22 parce que les performances sont différentes.
21:24 Lorsque vous regardez les records mondiaux,
21:26 vous avez entre 10 à 20% de performances supplémentaires pour les hommes.
21:30 C'est logique parce qu'à partir du moment où il y a des hormones,
21:33 vous avez un cœur plus gros, un homme a un gros cœur
21:37 d'environ 20% plus élevé en moyenne que la femme.
21:40 – Donc ils s'oxygènent mieux ?
21:41 – Des capacités pulmonaires également de 30% en moyenne plus fortes,
21:45 une taille plus grande, on mesure Berthe au grand pied,
21:49 c'était peut-être un homme, donc les tailles, ça compte.
21:52 – Entre les deux parce qu'elle avait 15 grands pieds.
21:54 [Rires]
21:56 – Elle était entre les deux alors, peut-être.
21:59 Donc les capacités physiques sont déterminées par le sexe, par les chromosomes,
22:04 et ce n'est pas parce qu'on va supprimer des hormones mâles
22:07 et mettre des hormones femelles
22:09 qu'on va peut-être diminuer les capacités musculaires, ça c'est vrai,
22:13 mais on ne va pas diminuer le cœur ni les poumons,
22:15 donc il y a forcément une différence.
22:17 Et là en sport, ça a été un scandale le fait de dire "je me dis femme
22:21 donc je concours avec les femmes et je gagne tout".
22:23 – Alors à ce sujet, on va peut-être pouvoir regarder justement l'affaire Leah Thomas,
22:26 c'est une championne ou championne de natation universitaire aux États-Unis,
22:30 on regarde très rapidement.
22:32 [Vidéo]
22:33 – Leah Thomas has become the first openly transgender woman
22:35 to win an NCAA championship,
22:37 but her historic win, not without controversy.
22:40 – Is there a place for trans people in sports ?
22:42 1000%, but is it fair to people who don't have that advantage ?
22:46 – She has bigger lungs, bigger arms, bigger hands
22:49 and now she's competing against women who don't have that.
22:52 [Musique]
22:58 – Alors je précise que dans votre ouvrage d'ailleurs, il y a plein d'exemples,
23:01 il y a plein d'exemples, il y a des publications scientifiques,
23:03 mais il y a aussi plein d'exemples.
23:05 Alors à cette occasion, 16 nageuses professionnelles ont fait,
23:09 non pas une tribune parce qu'elles n'osaient pas signer,
23:11 mais ont fait une lettre anonyme parce qu'elles avaient peur d'être vilipendées par la suite.
23:15 – Ah ben elles étaient poursuivies.
23:16 – Pour réclamer une compétition juste.
23:17 – Pour transphobie, elles peuvent être condamnées juridiquement pour transphobie.
23:22 Elles ont d'ailleurs été attaquées pour transphobie.
23:25 Alors il faut quand même dire que beaucoup d'athlètes se sont battus,
23:29 j'ai le souvenir d'une compétition de cyclisme comme cela,
23:33 où à nouveau une soi-disant femme a gagné tout et s'est retrouvée seule sur le podium
23:38 parce que les autres concurrentes qui étaient vraiment des femmes
23:40 ont refusé de se mettre à côté.
23:42 Alors il faut être optimiste, avant les Jeux Olympiques,
23:46 en France, notre ministre n'a pas pris parti,
23:48 elle a dit "ce sont les fédérations qui vont s'occuper de ce problème".
23:52 Moi je n'ai pas d'idée sur la question.
23:54 – C'est un problème.
23:55 – Ben oui c'est un problème puisque certaines femmes gueulent,
23:57 elles sont mal lunées c'est sûr.
23:59 Et les fédérations quand même, ils se sont dit "c'est quand même bizarre
24:04 que ce soit toujours les trans qui gagnent quand on les fait concourir avec des femmes".
24:07 Donc certaines ont décidé de mettre le haut là.
24:09 Et donc en 19… en 23, cette année seulement, pas avant,
24:13 la Fédération internationale de l'athlétisme a décidé que seules les femmes,
24:18 les femmes pourront courir dans les compétitions féminines.
24:22 On n'y est pas question d'exclure l'étrange genre.
24:24 L'étrange genre a le droit de courir avec les hommes en compétition ouverte.
24:27 Il n'y a pas de raison.
24:28 Mais il faut garder aux femmes leur tranquillité.
24:33 – Le droit de courir avec les femmes.
24:34 – Et la Fédération internationale de la natation a choisi la même chose.
24:39 Et donc petit à petit, la Fédération de rugby dit que le problème est à l'étude
24:44 et tant qu'il n'y aura pas de certitudes scientifiques,
24:48 alors qu'on les a, mais on refuse de les voir,
24:51 ils ne prendront pas de position mais pour l'instant,
24:53 ils gardent les femmes avec les femmes.
24:55 – Je précise quand même, juste parce que pour les téléspectateurs,
24:57 ça peut paraître dérisoire la question du sport,
24:59 parce que le sport c'est un hobby, comme on dit, maintenant pour être…
25:02 – C'est des professions.
25:04 – Mais si je peux me permettre, ce n'est pas tant ça,
25:06 c'est qu'il y a des sportifs qui sont professionnels,
25:09 dont ils ne vivent que de ça, qui dédient l'intégralité de leur vie à leur entraînement
25:13 et voire débarquer évidemment des concurrents qu'ils jugent…
25:17 – Injustes.
25:18 – Qui étaient 9 centièmes au niveau national et qui se retrouvent 14e au niveau mondial,
25:22 brutalement, parce qu'ils ont changé de genre.
25:24 – Mais sur ce sujet, il faut dire aussi que le mot,
25:27 pour revenir au féministe, le mot "femme" disparaît.
25:30 – Dans le vocabulaire.
25:32 – Dans le vocabulaire et même dans les textes.
25:34 Il y a beaucoup de textes où le transgenreisme fait disparaître la notion de femme.
25:41 – Un peu comme avec l'écriture inclusive, soit dit en passant.
25:44 – Oui, tout à fait, c'est quand même tout à fait invraisemblable.
25:48 Mais effectivement, ce sont des façons politiques d'obtenir des postes de pouvoir quand même.
25:53 Là, d'obtenir éventuellement des podiums qu'on n'obtenait pas autrement.
25:57 – Et concrètement des fortunes.
25:59 Il ne faut pas oublier que les sportifs de très haut niveau
26:02 toucheraient beaucoup d'argent dans certains sports.
26:05 – Dans certains pays et dans certains sports.
26:07 Il ne faut pas trop généraliser.
26:09 – Alors, ce que je vous propose à présent, c'est de regarder aussi le traitement médiatique,
26:13 parce qu'on a parlé des scientifiques, on a parlé des politiques,
26:15 mais on va peut-être aussi parler des médias.
26:17 Je vous propose de regarder une petite séquence de quotidien
26:19 qui date déjà d'un petit peu de temps.
26:21 – Il y a six mois, elle était encore considérée comme un garçon.
26:24 [Musique]
26:26 – Tu t'appelles Lily et tu as choisi ce prénom, pourquoi Lily ?
26:29 – Je ne sais pas.
26:31 J'étais pas bien dans mon corps et je me disais à maman des idées suicidaires.
26:36 Un soir, j'ai dit à maman "je suis une fille" et là, elle a...
26:42 Yeah !
26:44 – Ouais, c'était un peu ça.
26:46 [Musique]
26:49 [Silence]
26:51 – C'est quand même…
26:55 – C'est typiquement pour ce genre d'horreur-là,
26:57 parce que ça, c'est de la manipulation d'enfants,
26:59 c'est un enfant qui n'est pas en capacité de juger du tout
27:02 ce qui pourra lui arriver en changeant de corps,
27:05 en particulier d'être stérile à l'âge adulte.
27:07 – On va en parler tout de suite.
27:09 – Et vraiment, c'est à cause de ça qu'on s'est mis à faire ce bouquin,
27:13 pour essayer de prévenir les parents qui protègent leurs enfants
27:17 et surtout que nous, les parents et puis les médecins, les soignants,
27:21 et que nous, médecins, soignants, on protège aussi les enfants,
27:24 qu'on fasse notre rôle en ne les embarquant pas dans un chemin
27:29 qui sera éventuellement difficile pour eux.
27:32 S'ils veulent à l'âge adulte changer de genre, ça ne me gêne pas du tout.
27:35 Par contre, il faut que les gens aient le consentement éclairé, tout bêtement.
27:40 C'est un drôle de mot, hein ?
27:42 Il n'est plus très à la mode le consentement éclairé.
27:44 Mais il faut que les gens, effectivement, sachent ce qu'est le parcours
27:47 de changer de genre, les hormones, la chirurgie, les soins de beauté, etc.
27:53 – Et ce qu'ils peuvent espérer.
27:55 – Et ce qu'ils peuvent en espérer.
27:57 – Mais ce qui est surtout intéressant, par contre, dans cette séquence,
27:59 c'est que ce qu'on voit, c'est qu'à aucun moment on parle de médecin.
28:02 C'est-à-dire que l'enfant dit "j'étais mal dans mon corps,
28:05 je me suis dit que ça devait être un problème,
28:09 je dis à ma mère que je suis une fille,
28:12 j'ai dit à ma mère que je suis une fille, donc je suis une fille".
28:14 – C'est la théorie de l'affirmative, c'est la loi.
28:17 Et c'est ça qui est gravissime dans la circulaire blancaire de septembre 21.
28:23 Je pense qu'en septembre 21, les gens ne pensaient pas tellement à ça,
28:26 ils n'ont pas regardé ça de très près, mais la circulaire blancaire dit,
28:29 et la loi, dit que c'est la loi de l'affirmatif.
28:33 L'enfant dit "je suis une fille maintenant"
28:36 et le vendredi et le lundi matin, toute l'école doit appliquer ça,
28:40 y compris sans le dire aux parents d'ailleurs.
28:42 En France, on a encore le droit de ne pas le dire aux parents,
28:44 en Angleterre c'est devenu quand même obligatoire d'informer les parents.
28:47 – Tout récemment, cette année en 23.
28:49 – Et donc ça c'est quand même absolument épouvantable.
28:53 Et pour l'enfant qui du coup va se trouver enfermé dans ce qu'il a dit un jour peut-être,
28:58 et que finalement après il ne va pas pouvoir dire "ben finalement je me suis trompé,
29:02 il a embarqué dans un circuit",
29:04 effectivement il n'y a pas d'obligation de prise en charge,
29:07 il n'y a même quasiment pas le droit pour les parents,
29:10 s'ils l'apprennent, s'ils ont la chance de l'apprendre,
29:12 de les emmener chez le psychiatre, ils vont être traités transphobie.
29:16 Et ça c'est vraiment ce qui est très très difficile,
29:19 qu'il faut que les familles comprennent,
29:21 c'est pas une opposition à un changement de genre,
29:24 même si on sait que sur le plan biologique ça n'existe pas,
29:29 mais bon si un adulte a envie, pourquoi pas.
29:31 – C'est son problème.
29:32 – Mais le problème des enfants mineurs qui sont embarqués,
29:35 des enfants de 14 ans qui se font enlever les seins,
29:38 avec l'accord de leurs parents en France pour ça,
29:40 et qui à 24 ans disent "ah ben oui finalement je voudrais bien reprendre mon genre,
29:45 enfin je voudrais bien être une fille, je voudrais bien l'éter, un bébé".
29:48 – Oui il faut savoir quand même que sur 100 adolescents qui disent
29:53 "je veux changer de genre", à l'âge adulte il n'y en a que 15%
29:57 qui restent dans cette position.
30:00 Donc ça veut dire que la très très grande majorité
30:04 se sont rendu compte entre temps qu'ils se sont trompés.
30:07 Mais malheureusement pour ceux-là il est très souvent trop tard.
30:10 – Alors on va quand même parler bien sûr,
30:12 c'est un gros volet, de la question des traitements.
30:15 Vous avez évoqué tout à l'heure Nicole de Lépine
30:17 la question des traitements hormonaux, ils sont lourds,
30:19 ils sont à prendre à vie, et quand je vous ai lus justement,
30:22 rappelez que ces traitements étaient à vie,
30:23 ça m'a fait penser aux médicaments anti-rejet quelque part.
30:26 – Oui, effectivement on rejette le corps qui…
30:30 – C'est avec sa biologie.
30:32 – On rejette sa biologie, parce qu'on ne change pas,
30:35 encore une fois on trompe son organisme,
30:37 donc on est bien obligé de le tromper jusqu'au bout,
30:39 c'est bien pour ça qu'il n'y en a qu'abandonne entre temps d'ailleurs,
30:41 parce que ces médicaments ce n'est pas rien.
30:43 Alors évidemment au début, le problème c'est que quand un gosse par exemple
30:47 ou un adulte dit "je veux changer de genre",
30:49 on va les emmener chez des gens qui sont pour,
30:52 donc on va tomber dans l'idéologie, l'idéologie politique,
30:55 l'idéologie éventuellement financière, l'idéologie française.
31:00 – Ça c'est quand même un problème, pardon,
31:01 mais vous dites les spécialistes sont en principe des idéologues.
31:04 – De fait, pas de principe mais de fait.
31:06 – Non, les gens actuellement, les spécialistes du transgenre,
31:09 ils sont actuellement tous des idéologues du transgenre.
31:11 – Non mais très bien, mais ces gens-là ne sont pas habilités à faire des ordonnances.
31:14 – Non mais ce sont des médecins.
31:16 – Et on peut être médecin et idéologue ?
31:19 – Oui, bien sûr, malheureusement on l'a vu je crois
31:24 sur les plateaux télévision il n'y a pas très longtemps.
31:26 – Ah oui ? Non.
31:28 – Et alors sur la question de ces traitements, Gérard Delépine,
31:31 peut-être les effets secondaires il y en a ?
31:34 – Ah ben les traitements médicaux, je pense que Nicole…
31:36 – Les effets secondaires, évidemment il y en a,
31:38 bon il y a les légers, je sais que les idéologues qui prennent,
31:40 les médecins-idéologues qui prennent en main ces gens-là,
31:43 leur disent "bon c'est pas grave, un petit allergique, des petits boutons, machin",
31:46 effectivement il y a des petits effets secondaires comme tous médicaments,
31:48 mais le problème c'est qu'ils oublient de leur dire que ça rend stérile,
31:52 qu'on devient les os.
31:54 – Ça rend stérile ou ça peut rendre stérile ?
31:56 – Ça dépend combien de temps tu vas les prendre.
31:59 Si les gens changent au bout de 6 mois, 1 an, on peut espérer avoir une récupération,
32:03 mais c'est jamais anodin, c'est jamais complètement réversible.
32:07 – Parlez de baisse de la densité osseuse, de problèmes de croissance,
32:10 de maladies cardio-vasculaires.
32:11 – De fertilité, de tout ça, de plein de choses,
32:13 et quand même pour les femmes qui se transforment en hommes,
32:16 avec la testosérone c'est quand même des risques de cancer du foie non déligeables.
32:20 – Je ne suis pas du tout sûre qu'on leur dit tout ça.
32:24 – Il y a une étude au Pays-Bas, sur une cohorte de transgenres,
32:30 et ils disent que la mortalité des filles qui deviennent hommes en trans
32:38 est doublée par rapport à la mortalité du même groupe de filles du même âge.
32:43 – En prenant en considération les suicides ?
32:45 – Non, alors là les suicides c'est quelque chose d'autre part,
32:49 des conséquences des médicaments.
32:52 Donc ce sont un centre qui ne s'occupe que de transgenres depuis 50 ans,
32:56 depuis 5 décennies, c'était le premier en Europe,
32:59 et qui dit qu'il y a une mortalité, et ils n'excusent pas les médicaments,
33:02 ils disent "on ne sait pas, on observe, on voit qu'il y a une mortalité chez les filles
33:05 qui est double par rapport à celle de celles qui ne sont pas traitées".
33:08 Bon, et ça n'a pas changé dans les 5 décennies.
33:11 Donc la toxicité des médicaments n'est pas améliorée par le meilleur usage
33:16 qu'éventuellement ils auraient pu en faire.
33:18 – Alors évidemment, comme avec encore d'autres séquences
33:22 que l'on a connues récemment, la question que je me pose c'est
33:25 est-ce que c'est une manne financière importante ces traitements ?
33:29 – Alors en France on a du mal à savoir, aux États-Unis on sait
33:32 qu'un parcours chirurgical c'est 200 000 dollars.
33:35 – C'est entre 200 000 et 300 000 dollars si vous êtes complet.
33:38 – Chirurgical alors, traitement chirurgical.
33:40 – Oui, traitement chirurgical, c'est-à-dire la face,
33:43 la rééducation de la voix, de la paume d'Adam,
33:45 oui, pour une femme c'est embêtant d'avoir une paume d'Adam,
33:49 et l'ablation des seins, et bien sûr la chirurgie pélvienne.
33:53 Et au total, aux États-Unis où les prix sont libres et connus,
33:57 puisqu'en plus on peut les connaître,
33:59 parce que d'une clinique à l'autre, ils annoncent leurs tarifs.
34:01 – Bien sûr.
34:02 – Moi je suis moins cher que le voisin.
34:03 – Mais évidemment.
34:04 – On trouve rarement une transformation complète à moins de 200 000 dollars.
34:07 – Vous dites dans le livre, vous reprenez l'étude Market Watch
34:09 qui fait état de 1,9 milliard de dollars
34:12 pour les chirurgies de changement de sexe en 2021,
34:15 et l'estimation est portée à 6 milliards pour 2030.
34:18 Donc on se rend compte quand même qu'il y a du petit biais à faire.
34:20 – C'est un bon business.
34:21 – Qu'ils savent pourquoi ils font de la pub sur l'étranger, oui.
34:24 En plus de tout le reste.
34:26 C'est effectivement un business.
34:28 Business is business, c'est quand même dans le métier médical,
34:31 il ne faut pas l'oublier, malheureusement,
34:32 même si ça me fait du mal de le dire, de le regarder et de l'étudier.
34:36 – Alors en France c'est quand même nettement plus contenu,
34:38 il y a quand même moins de ces opérations,
34:40 il y a quelque chose que vous donnez un petit tableau,
34:42 le tableau de la CNAM, donc de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie.
34:45 – Chacun peut le trouver.
34:46 – Et vous rapportez que 70% des demandes de changement de sexe
34:52 sont prises en charge par la Caisse d'Assurance Maladie.
34:55 – Toutes sont acceptées, mais toutes celles qui sont acceptées
34:58 sont prises en charge à 100%.
35:00 – Oui c'est ça, ce n'est pas une maladie,
35:02 dire que, prétendre que c'est une maladie en France, c'est transphobe.
35:06 Donc officiellement ce n'est pas une maladie,
35:09 mais ça doit être pris à 100% par la Sécurité Sociale.
35:12 – Alors ça c'est très surprenant, c'est un paradoxe parmi tant d'autres.
35:15 – Tant d'autres, mais de la même manière, je veux dire,
35:18 au terme de l'égalité dans la loi, on a donc prévu de mettre
35:22 les femmes trans, c'est-à-dire néhommes, dans les prisons pour femmes.
35:26 – Alors oui, ça…
35:27 – Ce qui est à donner, parce que nous on est en retard là,
35:30 sur d'autres pays, tels que les États-Unis,
35:33 tels que l'Angleterre ou la Suède,
35:35 et il y a beaucoup de pays qui ont joué à ça avant nous.
35:37 Et ils sont revenus, parce que malheureusement,
35:40 souvent dans les prisons, un des problèmes, c'est quand même
35:43 les abus sexuels, c'est classique, quel que soit le sexe.
35:47 Et les transgenres n'y échappent pas,
35:49 donc les femmes transgenres n'ont plus qu'à servir chez les femmes.
35:52 Donc après plusieurs histoires de viols…
35:54 – Mais il y a eu une histoire comme ça absolument incroyable au Royaume-Uni,
35:57 où c'était un prisonnier qui avait été poursuivi pour des viols de femmes,
36:03 le prisonnier était né homme,
36:05 il avait déclaré qu'il était finalement une femme,
36:07 il a été intégré dans des prisons de femmes,
36:09 et il a été poursuivi après pour d'autres agressions sexuelles en prison.
36:12 – Oui, c'est la raison pour laquelle tout de même,
36:15 en Grande-Bretagne, le problème est réglé,
36:17 on a décidé qu'on met les femmes trans nées hommes,
36:21 dans des prisons pour hommes.
36:23 Au Danemark, la Haute Courte de Justice a décrété,
36:27 qu'un homme trans voulait être…
36:31 enfin une femme trans, donc née homme,
36:35 emprisonnée, voulait être emprisonnée dans une prison pour femmes.
36:39 Et donc ça avait été refusé,
36:41 elle a porté plainte en justice en disant
36:43 "l'État viole mes droits de trans, c'est de la transphobie".
36:47 Ça a été quand même décidé à plus haute cour de justice,
36:51 que quel que soit le sexe de naissance,
36:55 devait déterminer l'endroit où on était emprisonné.
36:58 Ça a quand même été réglé à cause de ça,
37:00 parce qu'il y a eu trop d'histoires de ce genre de choses.
37:02 Mais le problème se voit aussi,
37:05 donc en tant que défenseur du droit des femmes,
37:08 le droit à un vestiaire séparé me paraît un minimum,
37:11 le droit à des toilettes séparées…
37:12 – Les toilettes, les dortoirs, les douches…
37:14 – Oui, parce qu'il y a une femme trans née homme,
37:19 qui se plaignait parce qu'on l'empêchait de se doucher avec les femmes,
37:22 dans les vestiaires aux États-Unis, il a porté plainte.
37:25 Donc on voit jusqu'où la folie peut mener.
37:29 – Ou alors il faudrait faire une troisième catégorie de douche ?
37:32 – Oui, faire une douche pour trans, puisqu'il se plaignait.
37:37 – Des douches isolées, c'est pas mal non plus,
37:38 des douches isolées pour tout le monde.
37:40 – Oui, de ce côté-là, peu à peu quand même ça progresse,
37:42 et en particulier il y a quelques toilettes,
37:44 maintenant on veut des toilettes dites non genrées,
37:46 parce que c'est pas bien de mettre un homme,
37:50 un pantalon d'un côté, une jupe de l'autre côté,
37:52 comme étiquette sur les toilettes, c'est très vieux siècle.
37:56 Donc on veut des toilettes non genrées,
37:58 et heureusement dans la plupart du cas, elles sont fermées,
38:01 c'est quand même un progrès.
38:02 Alors dans le 93, une école se flatte d'avoir fait ça,
38:06 et dit "c'est formidable nos toilettes sont propres maintenant".
38:09 Je croyais moi qu'on pouvait les laver même avant,
38:12 mais apparemment…
38:13 – C'est pas fait.
38:14 – Comme quoi les transgenres peuvent apporter quelques progrès,
38:17 au moins pour porter des toilettes.
38:19 – Alors dans ce livre, vous alertez,
38:21 vous poussez les gens à réagir sur ce que vous considérez
38:24 être un vrai problème de santé publique,
38:26 qui va progresser au fil du temps si on ne réagit pas justement,
38:30 et vous expliquez que c'est quand même très ciblé sur l'Occident,
38:34 et qu'il ne faut pas s'en remettre uniquement aux pays, j'allais dire, émergents,
38:38 et c'est amusant parce que d'habitude dans cette émission,
38:40 on parle beaucoup de géopolitique,
38:41 on parle de cette opposition entre pays dits développés,
38:46 à savoir les pays du Nord, l'Occident, l'Europe et les États-Unis en tête,
38:52 et là aussi on voit que sur cette question-là,
38:54 finalement ils sont plus les "bricks", j'allais dire,
38:57 en résumant, ils sont plus traditionnels.
39:00 – On a des amis au Cameroun qui nous informent assez de la situation,
39:05 là il faut savoir que nous avions un représentant de l'État français,
39:10 à condition humaine pour défendre les droits des minorités,
39:15 qui voulait aller au Cameroun,
39:17 il était refusé parce qu'il voulait défendre l'étranger,
39:20 et au Cameroun on lui a dit qu'il n'était pas le bienvenu,
39:23 parce que pour eux un homme est un homme, et une femme est une femme,
39:27 et qu'il n'était pas question qu'ils changent leur loi.
39:30 – En gros, il faut quand même être simple,
39:32 tout se passe comme si on était en Rome sous la décadence,
39:37 il faut être simple,
39:39 effectivement tous les repères qu'on avait dans notre société,
39:44 la culture, l'école,
39:46 moi je suis quand même un peu sidérée de ce contraste
39:49 entre ce qu'on peut entendre chaque jour à la télévision,
39:52 du genre "on n'a plus le droit, le bouquin va être renommé",
39:56 en particulier aux États-Unis, les bouquins sont renommés,
39:59 on n'a pas le droit…
40:00 – On n'a pas le droit d'appeler des petits nègres, ils étaient lisses.
40:04 – Et hier, pour l'exemple d'hier,
40:07 c'est par exemple le tableau avec des femmes nues
40:09 qui a entraîné des problèmes à l'école,
40:11 on n'a pas le droit de montrer des…
40:14 – La nudité.
40:15 – Oui, des peintures renommées à l'école,
40:18 mais à côté de ça, vous allez avoir l'éducation sexuelle.
40:21 Donc est-ce que ça ne gêne pas les gens quand même ?
40:23 Là, il me semble qu'il y a une espèce de contradiction épouvantable
40:26 que quand même nos animateurs de télé pourraient remarquer.
40:31 On dit à la fois "on n'a plus le droit, il faut masquer les statues,
40:38 il faut masquer les seins, il faut masquer…"
40:40 C'est invraisemblable ce qu'on est en train de vivre
40:42 au point de vue de la décadence de notre société,
40:44 comme pseudo-puritanisme associé à la pédophilie bientôt officielle.
40:50 – Au délitement des beurres.
40:51 – Les standards de l'OMS, pour le redire,
40:53 et tout le monde peut aller les voir sur le site de l'Éducation nationale
40:56 ou le site de l'OMS, ils expliquent bien quand même
40:59 que finalement les rapports sexuels avec un enfant,
41:01 s'il est d'accord, il n'y a pas de raison que ce soit interdit.
41:03 Et pendant ce temps-là, on interdit les tableaux, les peintures,
41:07 parce qu'il y a des nus dessus, non mais…
41:09 Donc là, moi je crois qu'il faut voir ça comme un problème de société
41:13 et malheureusement de décadence de notre société occidentale
41:17 et heureusement effectivement que les pays africains, pas seulement asiatiques…
41:23 – On regardait le bon sens paysan qui les sauve.
41:26 – Oui enfin, le bon sens et la culture, non pas…
41:31 Moi je me dis souvent, parce que même Beethoven est attaqué d'ailleurs,
41:34 c'est amusant aussi, c'est quand même…
41:36 – Il est ringard et d'extrême droite.
41:38 – Il est ringard d'extrême droite et en plus c'est quand même
41:41 l'hymne de l'Union Européenne.
41:44 Mais bon, je me dis, tout ça ne va pas disparaître
41:47 parce qu'il y a des musiciens japonais qui sont fantastiques, chinois, etc.
41:52 Donc même si nous on n'a plus le droit de jouer du Beethoven,
41:55 ils vont sauver tout ça, mais effectivement on en est à se dire
41:58 qu'on compte sur d'autres sociétés pour sauver notre société
42:01 ou en tout cas notre culture.
42:03 – J'aimerais pour conclure, je vais vous donner la parole chacun à votre tour,
42:07 pour conclure cette émission, j'aimerais que vous me disiez,
42:10 vous en tant que médecin, peut-être le conseil que vous voudriez prodiguer
42:14 aux médecins qui sont encore en activité aujourd'hui
42:17 quand ils rencontrent ce type de problématiques,
42:20 pour qu'ils prennent aussi leurs responsabilités.
42:24 – Moi il me semble simple, les médecins mais les parents aussi,
42:28 il faut essayer de faire ça selon le bon sens,
42:31 selon le consentement éclairé, selon une consultation de psychologie, etc.
42:35 et arrêter d'avoir peur, parce que la peur, d'avoir peur
42:39 d'être poursuivi pour transgenre, j'imagine pas qu'on va être poursuivi
42:44 pour transgenre parce qu'on vous a… – Transphobie.
42:46 – Transphobie, pardon, parce qu'on a dit aujourd'hui,
42:49 mais si même on l'était, il faut le dire, c'est quand même
42:52 notre responsabilité d'humains et particulièrement de médecins,
42:55 – De citoyens et de citoyens.
42:57 – Et particulièrement de médecins, d'informer les gens, encore une fois,
43:01 pour moi les gens qui sont en transgenre sont pour leur grande majorité
43:06 – Des victimes.
43:07 – Des victimes, bon il y en a peut-être quelques-uns
43:09 qui ça peut rendre service, mais franchement des victimes
43:12 et donc je pense qu'il faut que nous protégeons en tant que médecins
43:15 ces victimes, surtout les petits, évidemment que tout soit interdit
43:19 chez les mineurs, ça ça devrait quand même être le B à bas,
43:21 mais même chez les grands, enfin chez les adultes,
43:24 il faut les informer, leur expliquer le suivi qui est effectivement l'enfer.
43:28 – Leur devenir.
43:29 – Moi je l'utilise ces mots-là parce qu'ils sont donnés
43:32 par ce qu'on appelle les détransitionneurs, c'est-à-dire les gens
43:35 qui ont fait une transition de genre et qui, bon, 4 ans, 5 ans, 6 ans après,
43:39 veulent revenir.
43:40 – On voulait revenir en arrière.
43:41 – Et eux, c'est les plus grosses victimes de toute cette affaire-là
43:44 parce qu'ils se font traiter de transphobes, ce qui est quand même extraordinaire,
43:47 ils se font traiter de tous les noms, ils se font abandonner
43:50 par tous les gens de la nouvelle communauté qu'ils avaient trouvé,
43:54 donc quand ils peuvent retrouver une famille, leur famille c'est bien,
43:57 ou leur médecin c'est bien, mais ils sont abandonnés aussi par les médecins.
44:01 Donc vraiment, ils se sont évités, mais moi en tant que médecin,
44:05 je ne vois pas pourquoi je ne m'occuperais pas de ces victimes-là
44:08 comme d'autres, comme les victimes du cancer, ou d'autres choses.
44:11 – Gérard Delépine, une conclusion ?
44:13 – Bah moi, c'est laisser les gens partir vers la transidentité,
44:18 c'est les porter vers 40% de suicide.
44:22 Donc la prévention du suicide commence par essayer de limiter ce transgenreisme
44:31 qui est parfaitement dangereux.
44:32 – Et accompagner finalement ces maladies.
44:34 – Et donc il faut voir que ce sont des gens qui sont en souffrance,
44:36 donc il faut non pas les critiquer, mais effectivement essayer de les comprendre,
44:41 les réconforter, lorsque dans ma famille, ma fille dit "je vais être un gars",
44:45 je lui dirais "qu'est-ce qui se passe, pourquoi, et qu'est-ce que tu espères ?"
44:49 donc essayer de la comprendre, de lui dire que quoi qu'il arrive,
44:52 elle sera ma fille, même si elle veut que je l'appelle mon gars.
44:56 C'est important donc de les rassurer sur leur état,
45:00 et complètement de les informer aussi.
45:03 Attention, dans l'immédiat, tu risques de te sentir mieux,
45:05 parce que tu crois que tu vas être accompagné, effectivement,
45:08 durant les premières années, et rentre dans une communauté
45:11 qui les réchauffe, en quelque sorte, elles se ressentent moins solitaires.
45:15 Mais avec le temps qui passe, et les hormones qui apparaissent,
45:19 ce sentiment d'appartenance à une communauté
45:22 disparaît dans l'extrême majorité des cas,
45:25 et si on les regarde à 10 ou 15 ans,
45:28 elles sont beaucoup plus malheureuses, quel que soit leur sexe.
45:32 Et malheureusement, tous les gens qui font des études sur le dangerisme
45:36 voient les gamins à 2-3 ans, à 2-3 ans, certains disent
45:40 qu'ils se sentent mieux, et ça va donc diminuer…
45:42 – 2-3 ans plus tard, vous voulez dire.
45:44 – Oui, 2-3 ans plus tard seulement.
45:45 Nous, quand on suivait nos cancers, on était content à 10 ans.
45:51 Et donc, il est quand même tout à fait effrayant de voir
45:54 que parmi les grandes maisons du transgenreisme aux États-Unis
45:58 ou en Grande-Bretagne, il n'y a aucun résultat à 15 ans
46:01 sur le taux de suicide.
46:03 Et ce n'est pas par hasard. Ils sont perdus de vue.
46:06 Nous, en cancérologie, perdus de vue, c'est soit quelqu'un
46:09 qui n'est pas définitivement guéri, qui ne veut plus entendre
46:11 parler des médecins, et il a raison, soit quelqu'un qui est mort.
46:13 Donc, il est très très important, quand on suit un groupe,
46:16 de savoir ce que sont devenus les perdus de vue.
46:18 Et là, on peut donner des résultats vrais.
46:20 Et dans le transgenreisme, malheureusement, les experts,
46:24 enfin ceux qui sont intitulés experts et qui s'en occupent au quotidien
46:28 et qui en vivent, ils ne donnent jamais des résultats à 10 ans.
46:31 Donc, c'est un vrai problème.
46:33 Et d'ailleurs, tout ce qu'on peut avoir comme résultat par la base,
46:37 qui n'est pas publié, c'est que le taux de suicide n'est pas du tout
46:40 diminué par les soins.
46:42 Donc, lorsqu'on fait à des parents le chantage,
46:44 si vous ne suivez pas l'affirmation de votre enfant,
46:47 vous allez le conduire au suicide, c'est un mensonge.
46:50 C'est un mensonge.
46:52 – Merci beaucoup, Nicole et Gérard Delépine.
46:54 Je rappelle le nom de cet ouvrage, "Dysphorie de genre, hormones,
46:57 chirurgie, transformation, risques et dérives de la transition de genre
47:00 chez les enfants et chez les adolescents", c'est aux éditions FAUV.
47:03 Et vous pouvez, dès à présent, comme je l'ai dit tout à l'heure,
47:05 le trouver sur le site de TVL sur TVL.fr à la rubrique "boutique".
47:10 Chers amis, on a fini pour cette dernière émission de l'année.
47:13 J'espère qu'elle vous a plu.
47:14 J'espère déjà que vous avez laissé vos commentaires juste en bas,
47:18 que vous l'avez partagé au plus grand nombre.
47:20 Et puis bien sûr, n'oubliez pas ce fameux pouce en l'air.
47:22 Je sais que j'ai l'air ridicule toutes les semaines,
47:24 mais il améliore considérablement le succès de cette émission.
47:27 Et c'est grâce à vous.
47:28 Alors, à bientôt.
47:29 Passez de très bonnes fêtes, un très joyeux Noël surtout.
47:33 Et on se retrouve l'année prochaine.
47:34 Portez-vous bien d'ici là.
47:35 [Musique]
47:50 [Musique]

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