• il y a 2 ans
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Franz-Olivier Giesbert, journaliste et écrivain répond aux questions de Yoann Usai au sujet de Noël, l'immigration et la politique française.
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Transcription
00:00 - Les spectateurs et auditeurs qui nous suivent sur Europe 1 et sur CNews, y a-t-il un problème avec Noël ?
00:05 C'est ma première question. On souhaite de plus en plus de belles fêtes, on souhaite parfois un bel hiver,
00:11 comme dans la ville de Nantes, le mot Noël semble disparaître progressivement au profit de termes moins connotés religieusement.
00:19 Est-ce que c'est le signe, selon vous, que le wokisme est en train de gagner du terrain en France ?
00:23 - Je ne suis pas sûr qu'il en gagne, moi. Au contraire, j'ai plutôt le sentiment qu'il y a un retour de Noël.
00:29 Alors vous avez raison. S'il y avait un prix de la bêtise, il faudrait l'attribuer sans conteste à la mairie de Nantes,
00:34 évidemment, pour ce bel hiver à la place de joyeux Noël. Mais puis vous retrouvez à peu près le même phénomène
00:40 dans toutes les mairies dirigées par les escrologistes. Il faut les appeler comme ça, les escrologistes.
00:45 C'est comme ça que je les appelle, parce que ce sont des escrocs intellectuels pour la plupart. Bon, là, c'est une socialiste.
00:50 Enfin, vraiment, elle mérite le prix de la bêtise. Et moi, je vis dans une ville où il y a une forte communauté,
00:56 comment on dit, arabo-musulmane, Marseille. Et franchement, on se dit Noël toute la journée.
01:02 Donc, je veux dire, le problème ne se posait pas, ne se pose pas, en tout cas dans un certain nombre de...
01:08 Et je pense que c'est un problème qui est dans la tête de personnalités politiques, marquées souvent très à gauche.
01:14 Mais je ne crois pas que c'est un phénomène général. Je pense qu'il y a plutôt un retour de Noël.
01:18 - On va parler de votre bouquin. Vous avez rencontré beaucoup de Français à cette occasion, évidemment.
01:22 Selon vous, en ce jour de Noël, dans quel état d'esprit sont les Français aujourd'hui ?
01:26 - Ils ont la gueule de bois. Ce n'est pas forcément pour ce qu'ils ont mangé. Mais oui, il y a un phénomène,
01:31 je dirais une gueule de bois métaphysique. C'est-à-dire que vous voyez très bien que... Moi, ce que je raconte,
01:36 et pareil du livre, ça commence avec quand même... Dans les années 70, la France, quand on était français,
01:45 on était en haut du tableau. On faisait partie des cinq pays avec la richesse nationale la plus importante par habitant,
01:52 avec les États-Unis, la Suisse, la Suède. Enfin, on était... - On donnait envie. On faisait envie.
01:57 - On était dans le pack de tête. Et oui, il y a même des futurologues qui venaient pour voir comment on faisait,
02:02 parce que... Ça, c'est la conséquence de la politique économique du général De Gaulle. Mais on avait des taux de croissance de 5 à 6 %.
02:07 Bon, aujourd'hui, on n'est pas dans le bas du tableau. On est 26e, 27e. Bon, on arrive vers la 30e. On baisse chaque année.
02:14 Je dis pas qu'on baisse. C'est-à-dire qu'on s'appauvrit pas. Mais dans la course des nations, on se fait dépasser par les autres.
02:21 On commence plus vite. - Et on est de moins en moins fiers d'être français. C'est ce que vous dites aussi.
02:25 - Je pense qu'une des solutions... Parce que moi, je reste très optimiste, parce que la France n'est pas finie.
02:30 De Gaulle disait « Nous enterrera tous », évidemment. Mais une des solutions, c'est évidemment la relance du patriotisme.
02:37 C'est important, le patriotisme. Là-dessus, il y a une idéologie qui a marqué, disons, les Français à partir de la fin des années 90,
02:45 qu'on peut appeler l'immigrationnisme. C'est-à-dire l'idée que contre l'immigration, c'était être raciste. Ça n'a rien à voir.
02:56 Et l'idée que la France doit se dissoudre, finalement, dans l'univers est une idée absurde.
03:03 J'entendais un jeune politologue qui disait « Mais j'ai rien fait pour être français. Je n'ai aucun mérite à être français ».
03:12 Oui, mais alors à ce moment-là, avec ce type de discours, il légitime la politique de colonisation.
03:18 Il légitime l'idée de guerre, parce que finalement, tout nous appartient. L'univers nous appartient. C'est pas vrai.
03:24 Comment dire ? On a besoin de frontières. - On va parler de l'immigration dans un instant.
03:28 Avant cela, un mot sur votre bouquin, puisque vous publiez le troisième tome de votre histoire intime de la Ve République,
03:34 qui est intitulée « Tragédie française ». Quelle est, selon vous, la principale tragédie que nous connaissons en ce moment en France ?
03:42 - Vous abordiez le sujet de « On n'est pas fiers d'être français ». Je crois que c'est un sujet absolument fondamental.
03:48 Là, la phrase de Macron est assez juste, d'ailleurs. « Faire nation, refaire nation ».
03:53 Parce qu'on a vécu avec l'idée du vivre ensemble. C'est clair que le vivre ensemble, c'est plus tout à fait ce qu'on croyait.
03:59 Donc je pense que c'est vraiment le problème fondamental. Après, vous avez toutes sortes de sujets.
04:05 Vous avez évidemment l'économie, parce qu'on va se contenter cette année, on va dire. C'est bien, parce qu'on a un commerce extérieur
04:12 qui aura un déficit de 100 milliards. Je vous dirais que c'est mieux que les 163 milliards de l'année d'avant.
04:19 Mais bon, on a quand même, si vous voulez, on vit une sorte... C'est comme ça qu'on perçoit les choses.
04:26 Une sorte d'affaissement, il faut se dire, les choses, à travers aussi les flux migratoires aussi, qui ne sont pas contrôlés.
04:33 Il y a le sentiment d'un délitement. Puis l'école, c'est absolument fondamental. Vous voyez, tout ce qu'on apprend tous les jours
04:40 avec les attaques sur les profs, les menaces, les professeurs qui ont peur. Est-ce que c'est normal dans une société ?
04:49 Les attaques à la laïcité également.
04:51 Oui, mais que les professeurs soient menacés, qu'ils aient peur, que les pompiers aient peur.
04:55 Enfin, c'est vraiment... Il y a besoin d'un retour aussi de l'autorité à tous les niveaux.
05:00 Comment est-ce qu'on refait Nation ? C'est vrai qu'avec une expression du président de la République, il faut refaire Nation,
05:05 mais lui-même n'a pas trouvé la réponse à cette question. Comment est-ce qu'on refait Nation aujourd'hui, dans un pays qui,
05:11 vous avez raison, en a profondément besoin ?
05:13 Ah, vous avez raison, il n'a pas encore trouvé la solution. Bon, cela étant, il y a des pistes, par exemple.
05:17 J'étais frappé de voir à quel point Gabriel Attal, avec une politique extrêmement dure sur l'immigration,
05:24 enfin, entre nous, qui est celle de Jean-Michel Blanquer, quelques années auparavant.
05:28 Jean-Michel Blanquer, d'ailleurs, qu'Emmanuel Macron a viré, on ne sait toujours pas pourquoi.
05:33 Et donc, c'est vrai que cette politique, elle a tout de suite plu aux Français, vous voyez ?
05:39 C'est important, ça, parce que les Français, c'est ce qu'ils veulent.
05:41 Ils veulent de la fermeté.
05:42 Ils veulent de l'autorité. Mais non, attendez, la France, oui, c'est aussi le partage, la redistribution des accords,
05:48 l'État-providence, le modèle français, tout ça. Mais, en fait, il faut aussi, pour vivre ensemble,
05:53 il faut avoir des projets communs et, comment dire, oui, et l'amour d'une... Enfin, c'est quoi ?
05:59 Enfin, il faut toujours revenir au classique. Ernest Renan, qui a écrit "Qu'est-ce qu'une nation ?"
06:05 Eh bien, une nation, c'est quoi ? C'est un principe et c'est une âme, disait-il. Et c'est ça.
06:10 Donc, il faut, quand on dit refaire nation, c'est se retrouver dans la même âme qu'est la France.
06:16 C'est un beau pays, quand même, la France. Quand on la traverse, quand on la...
06:19 C'est quand même un pays absolument splendide.
06:22 Sans doute le plus beau pays au monde.
06:24 C'est pour ça que je suis... Enfin, l'Italie, c'est pas mal non plus, mais bon...
06:28 C'est pour ça que je reste fondamentalement optimiste.
06:32 Optimiste.
06:33 Même si, si vous voulez, les pires, c'est-à-dire ceux qu'on appelle les déclinistes, là,
06:36 qui sont soi-disant les ennemis publics numéro un, c'est pas du tout ceux que l'on croit.
06:41 Ce ne sont pas ceux qui tirent les sonnettes d'alarme.
06:43 Ceux qui sont les vrais déclinistes sont ceux qui sont dans le déni,
06:46 qui disent "Tout va bien, madame la marquise".
06:48 Alors, sur l'immigration, les Français n'ont jamais été aussi cohérents sur ce sujet.
06:52 Une grande majorité, une très grande majorité d'entre eux, demandent de la fermeté,
06:56 une baisse drastique de l'immigration, tandis que la classe politique se déchire sur ce sujet.
07:01 Comment est-ce que vous expliquez une telle distorsion ?
07:05 - On la voit sur beaucoup de sujets.
07:07 C'est-à-dire qu'il y a une partie, quand on dit classe médiatique,
07:10 on pourrait dire d'ailleurs classe politique et médiatique, classe politico-médiatique,
07:15 qui est un peu coupée du reste de l'opinion, parce que c'est vrai que les sondages sont massifs.
07:20 C'est-à-dire que c'est de l'ordre de 70 % le soutien à des mesures un peu...
07:24 Mais alors là, attendez, on ne va pas discuter de ce projet,
07:28 parce que ce projet, c'est quand même un projet minimal.
07:31 Ce projet, puis en plus, il risque d'être détricoté par le Conseil d'État,
07:35 par le Conseil constitutionnel, par toutes ces institutions
07:39 qui se mêlent en fait de la politique de l'immigration, parce que le vrai sujet...
07:43 - Mais pourquoi est-ce que le gouvernement et les gouvernements successifs
07:46 ne suivent pas la volonté des Français, qui est extrêmement claire ?
07:49 - Parce que c'est très simple, d'ailleurs, moi je raconte ça dans le livre,
07:52 la politique de l'immigration, il y a le Conseil d'État qui se l'est approprié
07:58 à la fin des années 70, en inscrivant dans le marbre le regroupement familial,
08:03 c'était autant de giscards, le Conseil d'État,
08:06 et vous avez le problème aujourd'hui en France de la République des juges.
08:09 Une République des juges avec des magistrats de plus en plus politisés,
08:13 d'ailleurs qui ne s'attaquent pratiquement qu'aux personnalités de droite,
08:16 notamment LR, c'est très amusant, c'est presque comique,
08:19 et puis d'autre part, à travers le Conseil d'État qui s'arroge la politique
08:24 de l'immigration, qui même sur le réchauffement climatique
08:28 pénalise le gouvernement en lui faisant payer des amants terribles
08:32 qui vont dans la poche d'organisations comme celle que préside Cécile Duflo,
08:37 non mais c'est comique, c'est-à-dire avec l'argent du contre-peuple.
08:40 - Mais c'est très grave ce que vous dites, parce que ça signifie que les politiques
08:42 n'ont plus le pouvoir, ils n'ont plus leur capacité de faire changer les choses,
08:44 sur des sujets aussi importants ?
08:46 - Tout ça va jusqu'à l'Europe, et le problème de l'Europe, il faut reprendre la main,
08:50 c'est-à-dire que vous savez très bien qu'il y a une jurisprudence extrêmement laxiste
08:54 de la Cour de justice de l'Union Européenne, qui fait que quand les migrants
08:58 arrivent à Lampedusa, de toute façon c'est la libre circulation jusqu'en France,
09:02 et en France c'est aussi la libre circulation.
09:04 - C'était ma prochaine question, justement.
09:06 - Donc le pouvoir politique va se réapproprier l'immigration,
09:10 et ça il ne le fera qu'à travers une voie constitutionnelle,
09:13 mais c'est important de le faire bien sûr.
09:16 Ce n'est pas en faisant des petites lois régulièrement,
09:18 cette loi est relativement importante, mais ça concerne plus la délinquance
09:22 qu'autre chose, ce n'est pas une vraie loi sur une politique de l'immigration.
09:26 Il faut aussi revoir évidemment l'accord avec l'Algérie,
09:30 - Les accords de 68, effectivement.
09:32 - Il est temps de le revoir.
09:34 - C'était ma prochaine question, Emmanuel Macron a-t-il encore selon vous du pouvoir,
09:38 ou on a-t-il perdu une bonne partie après la crise de psychodrame
09:41 que nous avons vécu lors de l'adoption de cette loi immigration ?
09:45 - Excusez-moi, c'était écrit, parce que de toute façon,
09:48 je le dis souvent, mais il ne sait toujours pas qu'il a perdu
09:51 les élections législatives de 2022, c'est-à-dire qu'il n'a pas la majorité,
09:54 il lui manque quand même quelques dizaines de députés pour avoir la majorité.
09:58 Il aurait pu trouver une majorité de substitution avec LR,
10:01 il y a 62 députés, et puis peut-être en rajoutant,
10:04 pour faire du en même temps, des députés de la gauche dissidente,
10:08 des anti-Nupes socialistes, aux quatre députés,
10:12 il aurait pu peut-être faire un petit groupe,
10:15 en faire une petite dizaine de gens qui se situent à gauche,
10:18 mais qui sont anti-Nupes.
10:20 Avec tout ça, il pouvait construire quelque chose.
10:22 Là maintenant, s'il voulait, il s'est fait un peu avoir,
10:25 parce que ce sera très difficile de négocier aujourd'hui avec LR.
10:29 C'était plus facile dans la foulée des législatives.
10:32 Aujourd'hui, ils ont repris du poil de la bête.
10:35 Vous voyez le trio, c'est les trois mousquetaires,
10:38 on peut en dire, mais il y en a peut-être un quatrième
10:40 qui est planqué derrière, c'est LR.
10:42 Mais vous avez là, Olivier Marlex, Bruno Retailleau, Eric Ciotti,
10:48 ils ont vraiment remporté une manche là,
10:51 même si, pour l'opinion, RN aussi, le RN, a gagné des points dans cette affaire.
10:57 – Alors je sais, Franck Solil-Gisbert, que vous êtes un éternel optimiste,
11:00 vous nous l'avez encore répété ce matin, mais néanmoins,
11:02 on constate que la France est réellement fracturée.
11:06 Est-ce que vous diriez que nous vivons déjà en partie face à face
11:10 et non plus tout à fait côte à côte ?
11:13 – Oui, ça c'est la bonne formule de Gérard Collomb,
11:16 avec lequel d'ailleurs Emmanuel Macron ne s'était pas entendu,
11:20 à moins que ce soit l'inverse d'ailleurs,
11:22 mais enfin bon, il y a eu une sorte de rupture entre les deux hommes,
11:24 c'était, n'oubliez pas, le premier macroniste, grand maire de Lyon,
11:27 pas comme l'actuel.
11:28 – Mais ce constat-là, vous le partagez, on est déjà face à face ou pas ?
11:31 – Non, parce qu'on peut encore attraper les choses, tout est rattrapable,
11:35 il suffit de se promener en France, les choses sont encore rattrapables.
11:37 – Ça n'est pas ce que tout le monde dit, certains disent que c'est déjà trop tard.
11:40 – Non, parce que rien n'est jamais trop tard.
11:42 Non, mais attendez, il y a un problème de volonté politique.
11:46 Vous voyez, s'il fallait résumer mon bouquin,
11:49 c'est l'absence de volonté politique, c'est ça qui nous a menés là,
11:52 c'est-à-dire quand vous avez des politiques qui n'ont pas de colonne vertébrale,
11:55 qui ont peur de tout, on en arrive là.
11:57 Il faut prendre des décisions, il faut décider, il faut interdire,
12:01 et puis en même temps il faut tendre la main.
12:03 Mais si vous voulez, l'idée que ce serait fini,
12:05 mais attendez, vous vous rendez compte de ce que vous dites là ?
12:07 Mais ce n'est pas possible, la France elle restera,
12:10 enfin, elle n'est pas finie, mais voyez,
12:13 c'est pour ça que je ne suis pas décliniste,
12:16 et j'accuse ceux qui vous disent "tout va bien" à longueur de journée,
12:21 sur les médias ou les politiques, et qui sont nombreux,
12:24 notamment du côté du pouvoir, ce sont eux les responsables.
12:28 – Il ne reste très peu de temps, François-Philippe Gisberg,
12:30 je voudrais qu'on aborde la personnalité politique qui a marqué 2023 pour vous,
12:35 il s'agit de Marine Le Pen, pourquoi ?
12:38 – Parce qu'elle avance, ça rappelle un peu d'ailleurs
12:41 l'attitude de Mitterrand dans les années 70,
12:44 c'est-à-dire qu'elle avance vers le pouvoir en faisant pas grand-chose.
12:47 – Elle avance lentement mais sûrement.
12:49 – La tête d'un parti attrape tout,
12:51 il y a beaucoup d'ambiguïté d'ailleurs,
12:54 parce que la politique économique de Mitterrand en 1981,
12:58 si ça donne les mêmes résultats ce ne sera pas terrible,
13:00 elle a peut-être intérêt à travailler là-dessus,
13:02 mais enfin c'est clair qu'elle avance.
13:04 – Vous croyez à son élection en 2027, c'est possible ?
13:07 – Je pense que c'est possible, mais ce n'est pas certain,
13:09 je pense que c'est possible, je pense que ce commande a un handicap,
13:13 je le répète, c'est sa politique économique, sa conception économique,
13:16 c'est-à-dire qu'on ne s'est pas en vidant les caisses,
13:19 il n'y a plus d'argent dans les caisses de toute façon,
13:21 donc maintenant c'est quoi ? On va s'endetter encore plus,
13:23 mais c'est du délire, il faut arrêter, cette politique elle est criminelle,
13:26 pour nos enfants et pour nos petits-enfants, vous vous rendez compte ?
13:29 L'addition qu'ils devront payer dans les prochaines années ?
13:32 – Et en 20 secondes, la politique personnalité à suivre en 2024,
13:37 vous nous dites que c'est Laurent Wauquiez, qu'est-ce qui vous intéresse ?
13:39 – Oui alors attendez, Laurent Wauquiez, oui parce que je pense qu'il a toujours dit
13:43 qu'il a, enfin comment dire, à partir 2024, après les européennes,
13:47 plutôt après les JO, il commencerait à rentrer dans le jeu,
13:50 donc lui, on voit bien que c'est le candidat de LR,
13:55 mais il y a quand même aussi peut-être derrière David Listard,
14:00 qui est une sorte d'outsider, et puis moi je regarde aussi,
14:03 vous savez les surdoués, il y a deux surdoués dans la politique française aujourd'hui,
14:06 c'est très amusant, ils sont très intéressants à suivre,
14:08 parce qu'ils auront des problèmes avec leur chef l'un et l'autre,
14:11 à un moment donné, ou sinon non déjà, Gabriel Attal,
14:14 ministre de l'éducation, surdoué absolu, et puis également Jordan Bardella,
14:20 le numéro 2 de RN, ou numéro 1, je ne sais plus,
14:23 puisqu'il est quand même président de RN, surdoué également.
14:26 Donc si vous voulez, ça c'est très intéressant à suivre,
14:29 parce que les débuts de jeunes talents, moi en tant que, comment dire,
14:35 maintenant historien de cette 5ème République, ça m'a toujours passionné.
14:39 – Merci beaucoup François Végisdat d'être venu ce matin
14:42 sur Europe 1 et sur CNews avec l'optimisme qui vous caractérise.
14:46 Passez une belle journée et encore joyeux Noël.

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