• il y a 11 mois
Mathématicien, enseignant chercheur en mathématiques, Benoit Rittaud montre que la science sert désormais d’outil de censure au profit d’une idéologie qui, sous couvert de sauver la planète, installe ses rituels, ses légendes et ses prescriptions toujours plus exigeantes au cœur de notre société. Dans "Mythes et légendes écologistes", le scientifique démontre que la mythologie écologiste postmoderne n’a rien d’une vision naïve et bien intentionnée. Pour Benoît Rittaud, derrière son sympathique imaginaire de façade, se cache en réalité un projet totalitaire qui combat l’aspiration même à un monde plus prospère et plus libre.
Dans un entretien sans concessions, Benoît Rittaud évoque la mascarade de la Cop28 et revendique son statut "d’environnementaliste raisonnable" refusant de verser dans le catastrophisme global émanant d’un cartel de recherche qui interdit la dissidence et ne tolère pas la nuance.

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00:27 [Musique]
00:37 Bonjour Benoît Riteau.
00:39 Bonjour.
00:40 Merci d'être présent sur TVL.
00:41 Vous êtes mathématicien, enseignant, chercheur en mathématiques.
00:44 Vous êtes le président de l'association des climatoréalistes.
00:47 Et votre dernier ouvrage en date est une étude souvent implacable des mythes et légendes écologistes.
00:53 C'est aux éditions L'Artilleur et c'est en vente sur le site TVL.fr.
00:57 Vous allez dans la boutique TVL sur TVL.fr.
01:00 Benoît Riteau, au moment où nous parlons vient de se dérouler la COP28 à Dubaï
01:04 sans Joe Biden et sans le pape François souffrant.
01:07 Vous avez parlé d'une agonie programmée.
01:09 Alors, pardonnez-moi de vous dire que la COP28, si j'en crois la grande presse,
01:13 est un succès important.
01:16 Je cite le Parisien.
01:18 De ce jour, les pays du monde entier ont approuvé unanimement,
01:23 un texte appelant à la transition hors du pétrole, du gaz et du charbon.
01:27 C'est le début de la fin pour les énergies fossiles.
01:29 Comme agonie, on a connu pire.
01:31 C'est un vieux truc qui est employé à la fin de chaque COP.
01:35 C'est ça y est, on a réussi à se mettre d'accord.
01:37 Donc il y a cette dramaturgie qui est refaite tous les ans,
01:40 qui n'a plus rien d'original, où on commence par dire ça va être difficile.
01:44 On ne sait pas si on va trouver un accord.
01:46 Et puis souvent, à peu près invariablement,
01:49 la COP doit se prolonger encore un jour ou deux de plus que ce qui est prévu,
01:52 parce qu'on n'est pas encore arrivé tout à fait à se mettre d'accord.
01:54 Et puis à la fin, il y a toujours la petite étincelle, le petit espoir.
01:58 On a réussi à arracher ceci, à arracher ça aux vilains pétroliers.
02:02 C'est complètement éculé.
02:04 Je crois que ça n'intéresse pas grand monde.
02:06 Et je ne sais pas s'il y a grand monde qui y croit.
02:08 Si on se souvient de ce qui avait été dit à la COP21,
02:11 la fameuse COP qui avait débouché sur l'accord de Paris en 2015,
02:14 où c'étaient les mêmes accents triomphalistes à la fin,
02:17 on avait réussi, et puis il y avait évidemment aussi la dimension cocorico de l'époque.
02:21 On a vu ce qui s'est passé après, c'est-à-dire rien.
02:24 Les émissions de gaz à effet de serre ont continué à augmenter,
02:26 chacun a continué à faire à sa manière.
02:28 Et c'est, quand on regarde ce qui a été décidé à la COP28,
02:34 c'est la même chose que ce qui est programmé,
02:36 c'est-à-dire qu'on a pinaillé pendant plusieurs jours
02:38 sur un mot, une tournure, une nuance,
02:40 mais le résultat c'est que, quand on voit l'accord tel qu'il est écrit,
02:44 chacun est libre de faire tout ce qu'il veut,
02:46 il y a des trous de souris très nombreux
02:49 pour justifier qu'on fasse tout et le contraire de tout.
02:51 Vous avez mis en cause même le choix de Dubaï,
02:53 et peut-être même du président de la conférence,
02:55 l'ennemi Ahmed Al-Jaber, qui est par ailleurs le PDG de la compagnie pétrolière à Dubaï.
02:59 Alors, ce n'est pas une mise en cause, disons,
03:01 c'est plutôt une illustration du fait qu'on était, avec cette COP,
03:04 plutôt dans le gag que dans la réunion internationale sérieuse.
03:07 On a eu plus de 80 000 personnes qui s'y sont rendues,
03:11 c'est un record, je crois qu'à Paris on était 40 000,
03:14 et c'était pourtant une COP qui était considérée
03:16 comme une des plus importantes des 28 qui ont eu lieu.
03:19 Donc, un nombre de négociateurs incroyablement élevé,
03:22 pour un résultat toujours aussi faible,
03:24 et qui effectivement, en plus, se déroulait dans un pays
03:27 dont les intérêts premiers sont les intérêts du fossile.
03:30 Et on sait par ailleurs que le fait d'avoir eu la présidence de la COP
03:35 a été un facilitateur de négociation pour obtenir des contrats,
03:41 précisément dans l'industrie fossile.
03:43 C'est plutôt drôle, en fait.
03:45 - Mythe et légende écologiques.
03:47 Dès les premières pages de l'ouvrage, vous résumez parfaitement
03:50 votre pensée et votre attitude.
03:52 Vous dites, il y a ceux qui se préoccupent d'environnement
03:55 de façon raisonnable, je reprends vos termes, vous,
03:57 et puis il y a ceux qui veulent un catastrophisme global,
04:01 qui versent dans ce catastrophisme global,
04:03 malgré que les données disponibles montrent que les choses s'améliorent.
04:06 Je vous cite encore.
04:08 Or, la très forte augmentation des températures en cours
04:11 ces trois derniers mois met à mal vos affirmations d'amélioration.
04:15 Il est fort probable que 2023 soit l'année la plus chaude
04:18 et donc donne raison aux réchauffistes.
04:21 - Alors, non. On ne peut pas juger, je pense que même les plus enragés
04:26 des inquiets du climat ne diraient pas que simplement,
04:28 sur les trois derniers mois, on peut tirer des conclusions.
04:31 - Effectivement, il y a cette habitude, disons,
04:35 de signaler chaque événement qui va un peu dans le sens du catastrophisme
04:39 pour comme une illustration du fait que les choses vont mal.
04:42 Oui, 2023 va être probablement une année chaude,
04:45 sans doute la plus chaude de ces quelques dernières décennies.
04:48 Ça n'est pas dramatique.
04:51 Ça pose des problèmes, évidemment, quand il fait trop chaud à certains endroits,
04:54 mais tous les ans, il fait trop chaud à certains endroits.
04:57 Ça pose beaucoup plus de problèmes quand on est dans des années froides.
05:01 Il est bien documenté, à l'époque de ce qu'on appelait le petit H glaciaire,
05:06 qui s'est étalé au milieu du dernier millénaire
05:09 et dont on est sorti à partir du 19e siècle,
05:11 il est bien documenté que toutes les catastrophes causées par le froid
05:15 sont beaucoup plus graves que les catastrophes causées par le chaud.
05:19 À certaines époques où on avait le vin qui gelait dans les verres,
05:22 c'est rapporté à l'époque de Louis XIV,
05:25 où la tamise gelait, où les récoltes étaient complètement dévastées,
05:31 on a eu des étés avec très peu de production,
05:34 et beaucoup de famines, beaucoup de malheurs,
05:36 c'est quand il fait froid.
05:37 On s'en souvient, par exemple, dans les contes de notre enfance,
05:40 où on raconte la famille pauvre qui subit le froid,
05:44 par exemple dans "Le Petit Poucet".
05:46 C'est un exemple anecdotique, mais historiquement,
05:49 notre espèce a toujours dû combattre le froid et pas tellement le chaud.
05:52 On n'est pas une espèce tropicale.
05:54 Et on sait très bien s'adapter au chaud.
05:56 - Quand on est climatoréaliste,
05:58 est-ce qu'on conçoit qu'il y ait un réchauffement climatique ?
06:00 - Tout à fait.
06:01 Alors ça, ça ne pose pas de problème,
06:03 de dire que la température a augmenté d'un peu plus d'un degré
06:07 en un peu plus d'un siècle et demi.
06:09 Ce n'est pas en soi dramatique, je le disais.
06:12 Il n'y a pas de paradis climatique originel
06:14 qui aurait pris fin au moment de la Révolution industrielle,
06:17 où nous aurions croqué la pomme de la connaissance scientifique et technologique.
06:20 Il y a un climat qui change,
06:22 qui...
06:24 Du coup, le fait que ça change, ça pose des difficultés.
06:27 Ça a aussi beaucoup de bénéfices.
06:29 Le fait qu'il fasse un peu plus chaud, entre autres bénéfices,
06:31 ça augmente les rendements agricoles dans beaucoup de régions.
06:34 Entre autres avantages.
06:38 Mais oui, le climat n'a aucune raison de rester inchangé et immuable.
06:42 On a connu d'autres périodes de chaud, de froid,
06:45 des périodes plus chaudes qu'aujourd'hui, des périodes plus froides,
06:47 des périodes plus contrastées, des changements rapides aussi.
06:50 Rien de nouveau sous le soleil.
06:52 Benoît Riteau, j'ai la volonté de me faire votre contradicteur dans cet entretien.
06:56 Ça reste que pour le faire vivre.
06:58 Mais j'avoue franchement que la première chose troublante que j'ai trouvée dans l'ouvrage,
07:01 vous remarquez un point, si je puis dire,
07:03 c'est que le noyau dur de la mythologie écologiste
07:06 n'a pratiquement pas bougé depuis plus d'un demi-siècle,
07:08 notamment dans sa radicalité.
07:10 Et ça, vous en apportez la preuve.
07:13 Oui, on croit beaucoup que ces préoccupations d'environnement,
07:17 c'est l'affaire de notre temps,
07:19 de la nouvelle génération qui va avoir affaire à ce type de problème.
07:21 En réalité, non.
07:23 Ça fait au moins 50 ans, et en fait même plutôt 60 ans,
07:26 qu'on a exactement le même discours.
07:29 Je mentionne dans mon ouvrage un appel qui a été fait
07:33 par des scientifiques du monde entier en 1971,
07:36 qui s'appelle "Le message de Menton",
07:38 qui est écrit exactement comme les appels qu'on a régulièrement publiés
07:41 dans Le Monde, dans Libération et autres grands journaux et grands médias,
07:45 où vous avez les scientifiques et les personnes, les intellectuels en vue,
07:48 qui nous racontent qu'il faut absolument changer les choses.
07:51 C'est exactement la même mécanique,
07:53 ce sont exactement les mêmes arguments qui nous sont servis depuis 50 ans,
07:56 et qui reposent sur un mythe fondateur
08:00 selon lequel l'humanité trop puissante et indigne de sa puissance
08:04 est en train de préparer une catastrophe globale.
08:07 Ce qui change depuis les années 60,
08:10 c'est juste la nature exacte de la catastrophe.
08:13 Dans les années 60, on a peur de la pollution.
08:16 Après, on a peur de la surpopulation.
08:18 Après, on a peur de l'épuisement des ressources.
08:20 Après, on a peur de l'hiver nucléaire.
08:23 On a peur des pluies acides.
08:27 A chaque fois, c'est l'homme, par son action,
08:30 qui est en train de détruire la planète.
08:32 C'est une nouvelle façon de nous raconter la fin du monde,
08:35 dans une société qui ne croit plus tellement en Dieu,
08:38 qui n'imagine plus tellement une justice transcendante
08:41 qui viendrait nous frapper pour nos péchés.
08:43 Elle imagine plutôt une justice immanente.
08:45 C'est-à-dire, de nous-mêmes, nous serions en train de causer
08:48 notre propre perte.
08:50 Le climat, c'est juste le dernier épisode de la franchise,
08:54 disons, du mythe, mais c'est la même chose.
08:57 C'est à nouveau la catastrophe globale qui nous guette
08:59 et qui va venir demain.
09:01 Effectivement, en revenir à ce qu'on disait déjà dans les années 70,
09:04 ça permet de montrer qu'on est dans un mythe
09:07 et qu'on n'est pas juste dans l'annonce de catastrophes
09:09 qui seraient scientifiquement...
09:11 - Vous êtes mathématicien et en fait, ce qui vous choque,
09:13 à mon avis, si je me trompe, vous me le direz,
09:15 c'est que vous voyez-vous une prévision scientifique
09:17 là où il n'y a, en fait, chez eux, qu'une prophétie.
09:20 Et c'est ça qui vous choque.
09:22 - Oui, on confond beaucoup la prévision avec la prophétie.
09:25 La différence entre la prévision et la prophétie,
09:27 c'est qu'une prévision, elle a pour vocation d'être testée.
09:30 Et puis, une fois que j'annonce que demain,
09:33 il fera beau ou il ne fera pas beau, ça, c'est une prévision,
09:35 je vais le tester et si je me trompe,
09:37 je pourrais essayer de savoir pourquoi,
09:39 améliorer les choses pour que la prévision suivante,
09:41 je me trompe moins ou que je sois plus dans le vrai,
09:43 je comprenne pourquoi je me suis trompé.
09:45 Ça, ça peut être, en allant évidemment très vite,
09:47 une façon de faire de la science.
09:49 La prophétie, c'est autre chose et ça peut s'apparenter aux horoscopes.
09:53 Quand vous lisez votre horoscope, comme on le fait tous,
09:55 de temps en temps quand on tombe dessus,
09:57 eh bien, on ne se préoccupe pas tellement de savoir,
10:00 on ne va pas aller le relire demain pour voir
10:02 si ce qu'il nous a annoncé s'est vraiment produit.
10:04 L'enjeu n'est pas le même.
10:06 L'enjeu d'une prophétie n'est pas de se réaliser,
10:09 de se confronter au réel,
10:11 elle participe d'une mythologie dans laquelle
10:14 on se raconte une vision du monde,
10:16 on se raconte une belle histoire,
10:18 on s'achète une sorte de joie de vivre,
10:23 d'intérêt, de pulsion, un peu comme quand on va voir un film.
10:26 Et donc la mécanique est complètement différente.
10:28 Dans un cas, c'est la science, le logos,
10:31 et dans l'autre, c'est la croyance, le mutos,
10:33 deux logiques, deux mondes qui sont complètement séparés.
10:37 - Vous me parlez de mutos, mais je ne sais pas si vous êtes vous dans la prophétie.
10:40 Vous affirmez à plusieurs reprises que les choses s'améliorent.
10:43 Vous le dites à chaque fois, dans plusieurs reprises, les choses s'améliorent.
10:46 Vous pensez par exemple que c'est le cas dans ce qui concerne la déforestation,
10:49 ou ce que vous appelez la transition forestière ?
10:51 - Oui, on a beaucoup parlé des feux de forêt.
10:53 C'est pour ça que j'ai pensé que c'était un exemple,
10:56 parce qu'il y a mille exemples,
10:58 donc on ne peut pas les aborder tous,
11:00 c'était pas exactement le sujet du livre,
11:02 mais c'est la croyance qui m'intéressait.
11:04 J'ai voulu dire, à un moment donné, voyons ce qui se passe,
11:07 s'agissant des forêts, où on a très peur,
11:09 parce qu'il y a eu des feux de forêt,
11:11 alors le poumon de la terre brûle, effectivement.
11:13 Quand on regarde les données sur le temps long dont on dispose,
11:17 il y a beaucoup moins de feux de forêt aujourd'hui qu'il y a deux siècles,
11:21 notamment dans des pays où on est capable de le mesurer très bien,
11:24 notamment en Amérique du Nord,
11:26 dans des pays comme...
11:28 dans la plupart des pays d'Europe occidentale,
11:31 dans la France, la surface forestière augmente,
11:33 et elle augmente beaucoup,
11:35 et elle augmente au moins depuis les années 80,
11:37 et c'est pas moi qui le dis, c'est l'IGN,
11:39 donc on ne peut pas dire que c'est un repère de climato-réaliste
11:42 financé par le pétrole,
11:44 et ils estiment que depuis les années 80 en France,
11:46 la surface forestière de la France métropolitaine
11:49 s'est supplémentaire, gagnée,
11:51 donc depuis les années 80, c'est l'équivalent de la région Bretagne.
11:54 - Bono Harito, je ne vous ferai pas l'offense de penser
11:56 que ce n'est pas de la France dont on parle, c'est de l'Amazonie.
11:58 - Alors, quand on parle d'autres pays,
12:00 effectivement, la déforestation, ça existe dans un certain nombre de pays,
12:04 effectivement, au Brésil et pas que, dans les pays tropicaux,
12:08 elle est problématique dans certains pays, c'est vrai.
12:11 Il y a trop de déforestation dans certains pays.
12:14 Alors ce qu'on observe, si on regarde un petit peu dans le détail,
12:18 c'est que les choses s'améliorent,
12:21 c'est-à-dire que quand on compare la déforestation d'aujourd'hui
12:23 avec ce qu'elle était il y a quelques dizaines d'années,
12:25 les choses vont beaucoup mieux.
12:27 Les choses vont bien, on n'a pas à se préoccuper du problème.
12:30 Encore une fois, ce n'est pas d'être climato-réaliste,
12:33 il ne s'agit pas d'être angélique et de dire qu'il n'y a rien à faire.
12:35 Il y a des problèmes.
12:37 Mais les problèmes ont largement tendance à se réduire aujourd'hui.
12:41 Et ce qui fait qu'ils se réduisent, c'est que la déforestation,
12:44 c'est quelque chose qui se pratique souvent quand,
12:47 en général, quand on a affaire à un pays qui essaye de se développer,
12:51 qui essaye de sortir de la misère.
12:52 On ne coupe pas des arbres par hasard.
12:53 Généralement, si on défriche, c'est pour pouvoir planter,
12:55 c'est pour pouvoir nourrir une population.
12:57 Une fois que c'est fait, une fois que la population peut être nourrie,
13:00 une fois qu'on a développé une industrie,
13:02 d'autres manières d'assurer des revenus à sa population,
13:05 la déforestation s'arrête.
13:07 Et on observe dans beaucoup de pays qu'elle s'inverse.
13:10 Par exemple, en Chine, pas seulement,
13:12 une fois franchi un certain niveau de développement,
13:15 la déforestation s'arrête et la forêt finit par regagner du terrain.
13:20 - D'accord, mais est-ce qu'on peut dire que les choses s'améliorent
13:22 sur la fonte des glaciers ?
13:23 Alors là, je suis désolé, il y a des faits qui sont visibles,
13:25 c'est quand même bien documenté.
13:27 - Alors oui, les glaciers fondent.
13:29 Encore une fois, ce n'est pas parce que quelque chose change
13:32 que c'est la catastrophe ou qu'il ne faut rien faire.
13:35 On doit regarder les choses dans le calme.
13:38 Et s'agissant des glaciers, c'est un petit peu la même chose
13:41 que pour les feux de forêt.
13:43 On constate que le phénomène qu'on observe, effectivement,
13:45 de fonte à l'échelle globale n'est pas nouveau.
13:47 Il a commencé au moins au milieu du 19e siècle.
13:51 Je mentionne par exemple dans mon ouvrage un texte qui date de 1904,
13:56 qui est dans un almanach, donc qui était vendu un peu partout en France.
14:00 Une très belle page sur la fonte des glaciers,
14:03 c'est le géant de glace retourne dans sa montagne.
14:06 C'était écrit avec une certaine poésie où on disait
14:10 "Oui, les glaciers alpins sont en train de reculer,
14:12 on l'observe et ça va continuer".
14:14 On est en 1904, c'est-à-dire à une époque où on est encore loin
14:17 d'émettre autant de gaz à effet de serre qu'aujourd'hui,
14:18 on n'en emmène presque pas, et déjà les glaciers reculent.
14:21 On sait que les glaciers ont énormément reculé, énormément avancé,
14:24 c'est quelque chose qui change beaucoup.
14:25 C'est au point que dans certains endroits où on voit les glaciers qui reculent,
14:28 dessous on retrouve des forêts,
14:30 où parfois on retrouve même des artefacts technologiques,
14:33 c'est-à-dire des chemins qui étaient employés aux Néolithiques, par exemple,
14:38 et qui ont été après recouverts par les glaciers.
14:40 On a un exemple en Suisse d'une procession religieuse
14:45 qui date du Moyen-Âge,
14:48 qui a été créée pour empêcher le glacier d'avancer.
14:51 Et je crois que ceux qui font cette procession ont dû écrire au pape
14:54 pour demander à inverser la demande faite,
14:57 parce que le glacier, maintenant, recule, comme ils l'ont toujours fait.
15:01 - Ils ont une tente.
15:02 Alors vous donnez aussi des clés, quand même,
15:04 pour comprendre ce consensus journalistique, par exemple,
15:06 que l'on voit affiché sur le climat.
15:08 Il n'y a pas de complot à proprement parler, dites-vous d'ailleurs.
15:10 Vous dites que l'explication est souvent simple, par exemple,
15:12 vous dites que les journalistes puissent à la même source,
15:15 et vous citez un réseau peu connu,
15:18 qui s'appelle le "CC Now", "Clovering Climate Now".
15:22 Et ça, c'est un élément de compréhension,
15:25 c'est que tout le monde puisse à la même source.
15:27 - Effectivement, quand vous allez dans les rédactions des journaux,
15:30 très peu de gens ont une formation scientifique, parmi les journalistes.
15:33 Et donc, quand il s'agit de parler d'environnement, de climat,
15:37 tout de suite c'est de la science,
15:38 donc en général, les journalistes disent
15:40 "Non, non, c'est pas pour moi, moi j'y connais rien,
15:42 je ne suis pas matheux, je ne suis pas scientifique,
15:44 je ne comprends pas les courbes, je ne comprends pas les chiffres."
15:46 Et donc, les journalistes sont souvent bien contents
15:48 quand on leur amène un texte tout près
15:51 qui raconte la nouvelle catastrophe climatique,
15:54 météo, la catastrophe naturelle du jour,
15:56 avec toutes les courbes, avec tous les gens bien qu'il faut
15:59 pour appuyer tout ça.
16:01 Et donc, effectivement, le "Clovering Climate Now"
16:04 ne fait pas que dire "Nous nous chargeons
16:08 de transmettre les informations pertinentes
16:10 sur l'évolution du climat
16:12 ou des événements météo un peu remarquables."
16:14 Ils écrivent explicitement qu'ils préparent aussi
16:18 des histoires édifiantes,
16:20 donc là on est vraiment dans la construction d'une mythologie,
16:22 des histoires édifiantes qui poussent à agir.
16:25 Donc on n'est pas seulement dans le journalisme d'information,
16:27 le journalisme scientifique, les agences de presse spécialisées
16:30 qui transmettent aux journaux des informations
16:32 un peu fines, un peu pointues.
16:34 On est aussi dans le militantisme,
16:37 en l'occurrence le militantisme écologiste.
16:39 - Quand on parle de militantisme,
16:41 eh bien aussi c'est le moyen d'obtenir le consensus
16:45 sur des questions climatiques, c'est aussi, vous dites vous,
16:47 de faire taire les voix discordantes.
16:49 Vous donnez véritablement des cas précis
16:51 qui vont du journaliste rappelé à l'ordre,
16:54 au présentateur viré, à la censure sur Wikipédia.
16:57 Vous parlez de Yves Rocotte,
16:59 et puis aussi même du silence autour des propos des prix Nobel.
17:01 - Oui, le dernier exemple en date, c'est John Closer.
17:04 Donc, Closer, on en a beaucoup parlé il y a un an.
17:07 C'est celui qui a eu le prix Nobel pour l'intrication quantique
17:10 en même temps qu'Alain Aspès,
17:12 et aussi un autrichien.
17:16 John Closer a dit clairement, cette année, en 2023,
17:20 qu'il ne croyait pas à cette histoire de catastrophe climatique en cours.
17:25 Et il a essayé de le faire savoir.
17:27 On a annulé ses conférences et ses interventions qu'il devait faire,
17:30 et on commence à l'empêcher, véritablement, de développer sa pensée.
17:34 - Vous parlez d'inquisition, à l'idée de science.
17:36 - Il y a une sorte d'inquisition.
17:38 Effectivement, maintenant, de plus en plus,
17:41 on va scruter les propos des uns et des autres
17:44 pour vérifier qu'il n'y aurait pas de l'hérésie dedans.
17:46 Il y a même un projet qui est en cours à l'Assemblée nationale,
17:51 un projet de loi qui est en discussion aujourd'hui,
17:54 dont on va sans doute parler à partir de janvier 2024,
17:58 où il s'agit carrément d'interdire l'expression du climaté-réalisme,
18:04 c'est-à-dire de douter de l'origine humaine des changements climatiques
18:07 ou de minimiser la crise climatique.
18:09 Même ça, ça deviendrait un délit.
18:11 Et en s'appuyant sur la loi Guesso,
18:13 qui est contre le négationnisme de la Shoah,
18:16 là, ce serait le négationnisme climatique.
18:19 On en est là.
18:20 Même en France, on en est à fliquer les paroles, les propos,
18:24 et à se préparer à les censurer.
18:26 - Benoît Riteau, est-ce que vous ne donnez pas les verges pour vous faire fouetter ?
18:28 Vous dites dans l'ouvrage, par exemple,
18:30 et vous êtes quand même un exemple audacieux,
18:31 vous dites que lorsque les données disponibles n'apparaissent pas dans le domaine public,
18:36 c'est qu'elles sont dans le sens inverse de l'alarmisme climatique,
18:39 et vous citez la montée des eaux.
18:41 - La montée des eaux, oui, oui, bon...
18:46 - Vous dites combien d'îles ont disparu de la surface de la Terre en raison de ce phénomène ?
18:49 C'est une provocation, parce que la montée des eaux, c'est un animant reconnu, non ?
18:53 - Oui, là encore, on essaye de faire dire aux climatoréalistes ce qu'ils ne disent pas.
18:59 On veut les dépeindre comme des négateurs qui ne veulent pas voir ce qu'ils ont sous les yeux.
19:04 Alors que ce n'est pas vrai.
19:06 C'est simplement qu'on regarde les choses de façon dépassionnée,
19:09 on regarde les conséquences, on regarde sur le temps long,
19:12 on regarde les vraies conséquences plutôt que les conséquences fantasmées.
19:15 S'agissant de la hausse du niveau marin, effectivement, elle est documentée.
19:18 Personne ne dit le contraire.
19:20 La mer monte.
19:21 Là encore, quand on regarde sur le temps long, on se rend compte qu'elle monte...
19:24 Elle n'a pas attendu les émissions de gaz à effet de serre pour monter.
19:27 On a affaire à des phénomènes qui s'étalent...
19:30 Dont l'échelle, c'est plutôt le siècle ou les plusieurs siècles que les quelques dernières décennies.
19:35 La mer monte à une vitesse modeste.
19:39 On a des périodes pas si lointaines, il y a 10-12 000 ans,
19:43 c'est-à-dire hier à l'échelle géologique et climatique,
19:47 où la mer a monté beaucoup plus vite, 10 fois plus vite qu'aujourd'hui,
19:51 ça s'est déjà vu, elle était beaucoup plus basse,
19:54 elle a pris une centaine de mètres de hausse en quelques dizaines d'années,
19:59 si je me souviens bien, il faut vérifier les échelles exactes,
20:02 mais c'est de cet ordre-là, c'est très rapide, et c'était il y a 12 000 ans.
20:06 S'agissant des îles, on sait aussi que ce n'est pas parce que la mer monte
20:09 que les îles disparaissent.
20:11 Ça aussi, c'est une idée reçue, effectivement, qui est assez convaincante,
20:14 mais en réalité, quand on regarde les choses un peu plus précisément,
20:16 on se rend compte que c'est faux.
20:18 Les Maldives, par exemple, qui sont données comme l'exemple type d'île
20:21 qui disparaîtrait à la COP 28, c'était l'alliance des États insulaires
20:25 pour qu'on sauve leur terre de la hausse du niveau marin,
20:29 en réalité, on se rend compte que, quand on compare ce qu'elles sont aujourd'hui
20:33 à ce qu'elles étaient il y a 40-50 ans, on commence à avoir des éléments
20:37 de comparaison avec des photos plus anciennes, notamment les îles du Pacifique
20:40 pendant la Seconde Guerre mondiale, les photos militaires qui étaient prises,
20:43 on peut les comparer à ce qui se passe aujourd'hui,
20:46 et d'une façon générale, on ne voit pas de baisse.
20:48 Parfois même, s'agissant des Maldives, il y a même plus de surface aujourd'hui
20:51 que par le passé.
20:53 - Mais il y a bien une île aux Maldives qui a disparu.
20:55 - Alors, c'est très rare, et c'est des îles qui ne sont pas habitées,
20:59 et d'une façon générale, les îles aux Maldives gagnent en superficie.
21:02 Il faut bien comprendre que ces phénomènes-là, rien n'a pour vocation d'être constant.
21:06 Il y a quelques milliers d'années, les Maldives n'existaient pas,
21:08 elles étaient sous l'eau.
21:10 Aujourd'hui, elles existent.
21:12 Il y a quelques milliers d'années, la Manche ne séparait pas
21:16 l'île de Grande-Bretagne du continent.
21:19 Quelques milliers d'années, c'est hier.
21:22 Donc les choses effectivement changent.
21:24 Est-ce qu'elles changent pour le pire, s'agissant des îles, ce n'est pas évident.
21:27 Dans certains cas, oui, mais qui n'ont pas grand-chose à voir avec la hausse du niveau marin.
21:31 - Il nous reste quelques minutes, et je vais vous poser deux ou trois dernières questions.
21:35 Premièrement, vous dites, il y a un élément qui est important,
21:39 c'est qu'il y a un business de climat, un marché qui brasse aujourd'hui des milliards de dollars
21:43 et qui constitue d'immenses enjeux de pouvoir et de prestige.
21:46 Est-ce que ce business de climat, il faut en prendre acte ?
21:49 C'est aussi un moyen de compréhension de gens qui sont très attachés aux COP et tutti quanti.
21:56 - C'est assez normal, quand vous avez un phénomène comme ça aussi important
22:00 qui se déploie avec une dimension morale, avec des subventions publiques
22:04 pour tout un tas de choses, il est normal que le marché se dirige vers ce genre de choses.
22:10 C'est un business qui, d'une façon générale, est assez, j'ai envie de dire, malsain,
22:16 au sens où ce n'est pas un vrai business parce qu'il y a peu de production de richesse, en réalité.
22:20 Vous prenez l'exemple typique, c'est la transition énergétique qu'on veut nous imposer en France,
22:24 à base d'éoliennes et de panneaux solaires, qui sont des technologies
22:28 qui produisent une électricité de très mauvaise qualité.
22:31 C'est intermittent, c'est cher, c'est polluant et ça ne vit qu'au travers de subventions.
22:37 Ce sont des distorsions de marché qui, en réalité, n'arrangent absolument rien, ni près ni loin.
22:42 Même si on est dans l'alarmisme climatique, c'est très facile de voir que ce n'est pas du tout
22:46 en mettant des éoliennes et des panneaux solaires qu'on pourrait arranger la situation
22:49 et que, en fait, ça l'aggrave plutôt. On a assez d'éléments pour comprendre pourquoi.
22:54 Et ça freine plutôt les innovations utiles dont on pourrait avoir besoin dans le domaine énergétique.
23:00 Ce reproche de l'argent pour les écolo-catastrophistes peut aussi se retourner
23:06 contre les climato-réalistes, parce qu'un lecteur du camp que vous dénoncez,
23:09 qui vous voit défendre bec et ongle dans cet ouvrage des grandes entreprises pétrolières,
23:13 ne manquera pas de dire que vous êtes vous aussi intéressé,
23:16 même s'il vous en veut vraiment, stipendier.
23:19 Je ne défends pas les industries pétrolières.
23:22 Je dis principalement que ce qu'on leur reproche est de l'ordre de la mythologie de David et Goliath.
23:28 On imagine que c'est des Goliaths et que nous, il faut être David pour gagner.
23:31 Il n'y a pas beaucoup plus de connaissances que ça pour critiquer les industries pétrolières,
23:35 dont effectivement on a besoin. Ce que nous portons, la façon dont nous nous déplaçons,
23:39 tout un tas de produits de consommation courante sont des dérivés du pétrole et on en a absolument besoin.
23:44 Donc, en ce sens-là, oui, je suis dépendant.
23:47 Mais pour ce qui est de la finance, disons, et de l'argent, non. Malheureusement, peut-être.
23:53 Mais en réalité, évidemment, je ne préfère pas. On est absolument indépendant d'eux.
23:59 On ne pose jamais la question dans le sens inverse.
24:02 C'est-à-dire que tous ceux qui... Comme ça, on voit par exemple aujourd'hui beaucoup des campagnes,
24:06 une campagne de l'Union européenne où on nous dit "liberté, démocratie et transition énergétique".
24:11 Vous avez peut-être vu ça, ces affiches.
24:13 Et puis vous avez un enfant qui pose la main sur un panneau solaire ou sur une huilienne
24:17 qui pose la question de cette publicité-là qui est offerte.
24:21 Qui profite le coup.
24:23 Personne ne la pose jamais.
24:25 Et la dernière question que vous posez, c'est celle du mathématicien, finalement, que vous êtes et que vous restez.
24:30 Vous dites "si l'esprit de Malthus venait à l'emporter sur celui de Condorcet",
24:33 donc c'est les mânes de Condorcet que vous appelez,
24:35 "d'immenses souffrances en résulteraient pour le plus grand nombre,
24:38 sans le moindre profit pour l'espèce humaine ou pour le monde naturel".
24:42 Oui, c'est le dernier chapitre de mon livre où je compare ce qu'on dit Condorcet et Malthus.
24:47 C'est un petit peu dans le même esprit que je me suis intéressé à l'appel de Menton,
24:51 le message de Menton de tout à l'heure, de 1971.
24:53 Parce que quand on regarde ce qui était annoncé dans le passé,
24:55 on peut faire des comparaisons, on peut savoir si ça a marché ou si ça n'a pas marché,
24:58 et on peut comprendre la mécanique de la croyance,
25:00 ce qui fait qu'on continue à y croire même si on a démontré que c'était faux.
25:03 Et donc, de la même façon, quand vous regardez Condorcet et Malthus,
25:06 ce sont les deux ancêtres, finalement, du débat que nous avons aujourd'hui.
25:09 Malthus, c'est la réduction de la population, c'est la brutalité envers les pauvres,
25:13 c'est les solutions drastiques où on va essentiellement les laisser crever,
25:17 pardonnez-moi du terme, mais c'est vraiment assumé,
25:19 notamment dans une fameuse phrase de la première édition de son ouvrage,
25:22 qui est un petit peu adoucie après, mais quand même, l'idée générale est celle-là.
25:26 Donc c'est profondément antisocial, profondément régressif, profondément antiprogrès.
25:30 Et c'est l'ancêtre, même s'il y a des nuances à apporter,
25:33 quand on regarde dans les détails, c'est l'ancêtre de l'écologisme d'aujourd'hui,
25:37 qui lui aussi, dans certaines de ses déclinaisons,
25:40 veut une réduction de la population, veut la sobriété,
25:43 veut une réduction de la capacité de chacun à vivre de façon prospère.
25:48 Et de l'autre côté, vous avez Condorcet,
25:51 qui est le grand défenseur des Lumières et du progrès,
25:57 de l'idée que le progrès va continuer, donc on est à la fin du XVIIIe siècle,
26:01 le progrès va continuer à un point qu'on ne peut même pas tellement...
26:04 Il y a une phrase où il a parfaitement compris,
26:07 il se dit "on va tellement progresser qu'aujourd'hui,
26:10 on ne peut même pas tellement dire ce qui va se passer,
26:12 tellement ça va être merveilleux et tellement les problèmes d'aujourd'hui
26:14 n'existeront plus demain". Il a eu complètement raison.
26:17 Autant raison qu'on peut l'avoir quand on annonce les choses deux siècles à l'avance.
26:21 Malthus a eu complètement tort.
26:24 Mais comme on est dans la croyance, on n'est pas dans la science,
26:26 on n'est pas dans la prévision, on est dans la prophétie,
26:29 c'est Malthus qu'on écoute de plus en plus,
26:31 et Condorcet qu'on écoute de moins en moins.
26:33 - Condorcet, vous savez qu'il a mal fini ?
26:35 - C'est d'autant plus remarquable, c'est-à-dire qu'au moment où il écrit
26:38 les passages que je cite, c'est dans l'esquisse d'un tableau historique
26:42 des progrès de l'esprit humain, il est traqué par les révolutionnaires,
26:46 il est mis aux oreilles.
26:48 Il a participé à la révolution,
26:51 et puis la révolution a eu un peu tendance,
26:53 comme Saturne a dévoré ses enfants, comme disait je ne sais quel révolutionnaire,
26:56 et il était poursuivi.
26:58 Il savait sans doute qu'il finirait par être arrêté,
27:01 il devait se cacher, et c'est en étant caché,
27:04 et en se préparant à être arrêté et exécuté,
27:07 qu'il a écrit un des textes les plus optimistes sur l'avenir de l'humanité.
27:11 Et ça je trouve que c'est effectivement très beau et très inspirant.
27:15 - Rito Condorcet même combat ?
27:17 - En tout cas c'est un inspirateur, oui.
27:19 - Merci Benoît Rito.
27:21 Je vous invite, pendant que vous avez encore le droit de le faire,
27:23 à lire "Mythes et légendes écologistes",
27:25 c'est aux éditions L'Artilleur, édition courageuse L'Artilleur,
27:29 et c'est en vente sur le site TVL.fr, dans la boutique de TVL.
27:33 Merci Benoît Rito.
27:35 - Merci à vous.
27:37 [Musique]

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