Le Premier ministre Gabriel Attal a promis d'emmener avec lui à Matignon "la cause de l'école", alors qu'Amélie Oudéa-Castéra prend la tête d'un ministère qui fusionne les Sports et l'Éducation nationale.
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00:00 Dans un premier temps, plutôt surprise évidemment, puisque si la réunion du sport et de l'éducation,
00:08 ça n'est pas une nouveauté puisqu'on l'a déjà connue et ça a même du sens,
00:11 puisque le sport est avant tout éducatif.
00:13 Plutôt une surprise par rapport à Amélie Oudéa-Castera qui doit quand même préparer les Jeux Olympiques et Paralympiques
00:19 et qui va se retrouver à gérer un ministère qui aujourd'hui a de gros enjeux face à lui,
00:25 en particulier par rapport à la situation de l'école et aux urgences d'attractivité de tous les métiers que l'on rencontre.
00:30 Donc ce sont des sujets qui ne pourront pas attendre,
00:34 y compris sur uniquement quelques mois qui nous séparent des Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:37 Et les propos de Gabriel Attal aujourd'hui lors de la passation de pouvoir,
00:41 il a insisté en disant que l'éducation nationale restait non seulement sa priorité,
00:46 lui qui a été ministre de l'éducation, mais resterait une priorité du gouvernement.
00:51 Est-ce que ça, ça vous a rassuré les mots qu'il a prononcés aujourd'hui ?
00:55 Au-delà de nous rassurer, c'est surtout que c'est tout à fait une évidence.
00:59 Je crois que les derniers mois et les dernières années nous ont démontré à quel point,
01:03 au-delà de l'importance que l'école revêt pour une société,
01:05 des difficultés qu'elle pouvait rencontrer et à quel point elle devait rester une priorité
01:10 et un enjeu central pour tout gouvernement.
01:13 En revanche, là où j'émettrais une inquiétude et un bémol,
01:18 c'est que quand Gabriel Attal dit qu'il restera le garant,
01:21 ça c'est une chose importante en tant que Premier ministre,
01:23 qu'il soit garant de la priorité de l'école,
01:25 mais par contre il ne faudra pas qu'il en soit un pilote,
01:27 puisque Amélie ou Déa Castellarà devraient être bien légitimés
01:32 et avoir toute sa place dans les décisions, les discussions qu'on pourra avoir une Grenelle.
01:36 Il sera hors de question que l'on travaille avec Matignon ou l'Elysée,
01:40 puisque nous on a besoin d'avoir une ministre qui soit reconnue
01:44 et qui soit forte sur tous les sujets,
01:47 puisque sinon l'école en pâtira lourdement.