• il y a 11 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il revient avec les auditeurs, sur les prises de parole de Kylian Mbappé et demande si les grands sportifs peuvent donner leur avis librement sur tous les sujets de société, alors qu'ils sont suivis par des milliers de personnes.

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur des grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Europain. - Pascal Prohevo.
00:02 - De 11h à 13h, vous réagissez au 01-80-20-39-21.
00:06 Nous parlons de Kyan Mbappé.
00:07 - Exactement, avec des réactions sur ses interventions.
00:09 Et puis au-delà de Mbappé, est-ce qu'un grand sportif doit prendre la parole ?
00:13 Vous dites Nicolas que c'est assez nouveau, qu'il n'y a pas d'exemple.
00:18 Alors les grands sportifs français des 50 dernières années,
00:21 il y a quand même Yannick Noah qui régulièrement a pris la parole, me semble-t-il.
00:25 En tout cas, on devinait et on savait pour quelle raison il pouvait prendre parfois la parole,
00:33 pour la défense parfois de ceux qui sont en difficulté.
00:36 Alain Prost, me semble-t-il, a eu peu d'engagement politique, Bernard Hinault non plus,
00:41 Michel Platini, je ne crois pas.
00:43 Ça, c'est vraiment les grandes vedettes.
00:45 Zinedine Zidane qui a parfois pris la parole,
00:49 mais globalement, ce n'est pas qu'un acteur de la vie politique.
00:53 Donc c'est vrai que c'est assez rare de donner son avis lorsqu'on est un footballeur sur la société.
01:01 Tout à fait. Et d'ailleurs, Pascal, regardez, en fait c'est tout simple.
01:05 Qui est Mbappé, si on prend son Instagram et son Twitter, c'est 117 millions de followers.
01:11 Finalement, ça représente quand même la voix française, on va dire.
01:16 D'accord ? Quand Mbappé parle, finalement, toute la France le sait.
01:19 Bien sûr.
01:20 D'accord ? Et indirectement derrière ça, lorsqu'il parle, il prend position.
01:26 Et finalement, cette position-là, c'est-à-dire dénoncer, mais il ne faut pas diviser.
01:32 Non, mais pour Mbappé, il y a un avant et un après.
01:35 Nahel, lorsqu'il a pris la parole pour dire "Nahel, petit ange, parti trop tôt",
01:42 on a pu remarquer chez lui une prise de parole pour Nahel,
01:47 mais par exemple, il n'a pas, je crois, pris la parole lorsque, à Crépole, le jeune Thomas est décédé.
01:53 Donc certains lui reprochent, effectivement, de ne pas toujours défendre les mêmes causes.
02:03 Et de choisir. Et c'est ce qu'on appelle parfois les indignations sélectives.
02:07 En plus, le jeune Nahel, effectivement, les conditions sont dramatiques.
02:13 Mais pour le moins, l'enquête est en cours, il y aura la justice qui passera.
02:19 Peut-être fallait-il attendre avant de donner un avis qui semble accuser, en l'occurrence, la police.
02:26 Tout à fait. D'ailleurs, Pascal, vous le savez aussi bien que moi,
02:30 Mbappé est le capitaine de l'équipe de France de football.
02:33 Et d'ailleurs, dans son tweet concernant Nahel, il dit "J'ai mal à ma France".
02:40 Oui, il donne effectivement un avis très clair. C'est incontestable.
02:47 Par exemple, regardez sur la prise, il n'a pas pris la parole, ni il n'a pas communiqué là-dessus.
02:55 Par exemple, le maillot arc-en-ciel, vous savez, pour lutter contre les discriminations dans le football ou autre,
03:00 là-dessus, par exemple, il n'a pas communiqué.
03:02 Lorsque, l'année dernière, certains footballeurs étaient contre le port de ce brassard, etc.
03:08 En effet, il a choisi sa cause.
03:11 - Alors, c'est intéressant de voir son compte Twitter, parce qu'il tweet quand même globalement assez peu.
03:16 La dernière fois qu'il a tweeté, c'était le 1er janvier.
03:18 Bonne année à tous, je vous souhaite santé, bonheur et épanouissement à vous et vos proches.
03:23 2024 sera grand. Donc, il est quand même très parcimonieux, bien sûr,
03:27 parce qu'il sait les conséquences de chaque prise de parole, bien sûr.
03:35 - Et vous savez, au-delà de ça aussi, c'est son opinion, c'est sa prise de position,
03:39 mais je pense que c'est aussi sa personnalité.
03:41 Pour moi, je pense qu'il est trop sincère.
03:44 Parce que quand je vois encore hier le reportage de l'Envoyé spécial,
03:47 au-delà du footballeur, et là, par contre, ça, on ne peut pas lui retirer,
03:51 son association, là, inspirée de Kylian Mbappé,
03:55 quand on voit le suivi des enfants qu'il a pris, entre guillemets, sous son aile,
03:59 que ce soit sur le plan éducatif, sur le plan pédagogique, sur le plan financier,
04:03 en finançant, par exemple, on voit hier dans le reportage,
04:06 une fille qui est en études supérieures, où il finance l'appartement,
04:11 un autre enfant à Lyon, où il finance d'autres choses.
04:14 Là-dessus, par contre, ça, on ne peut pas lui retirer,
04:16 avec une maman en plus très protectrice, et c'est bien.
04:19 On voit quand même que derrière la personnalité, derrière ses prises de position,
04:24 par contre, ça, on ne peut pas lui retirer.
04:26 Il y a quand même un grand cœur, je vous dis, dans son association,
04:30 voir tout ce qu'elle propose.
04:31 - Bien sûr, et il faut le dire, effectivement.
04:33 Le 28 juin de cette année, il avait écrit "J'ai mal à ma France, une situation inacceptable,
04:38 toutes mes pensées vont pour la famille et les proches de Naël ce petit temps,
04:41 je suis parti beaucoup trop tôt."
04:43 Merci Nicolas. Olivier est avec nous. Bonjour Olivier.
04:45 Vous êtes un ancien policier, et effectivement, les prises de parole de Mbappé,
04:51 vous souhaitiez réagir.
04:53 - Oui, bonjour M. Proulx. Oui, tout à fait, je voulais réagir par rapport à...
04:57 Alors la question est, est-ce que T. Mbappé a-t-il raison de tweeter ça ?
05:03 Je dirais oui, moi qu'il a raison, sachant que je ne suis pas d'accord avec ce qu'il déclare.
05:09 Mais bon, tout le monde a le droit d'expression,
05:12 tout le monde a le droit de se positionner tel qu'il a envie aussi également.
05:16 Je fais un parallèle avec notre ancien président François Hollande,
05:19 qui va au chevet de Théo, alors qu'il n'y a même pas de début d'enquête,
05:24 il n'y a même pas de rien du tout.
05:26 Donc finalement, c'est la société qui est comme ça.
05:28 Donc moi, le tweet de Mbappé ne me choque pas plus que ça, voilà.
05:34 C'est du même akabie à mon avis, M. Proulx, que des Anelka, des Benzema, des Ribéry.
05:42 Et pour moi, on n'a plus la même France, Mbappé et moi.
05:47 Voilà, M. Proulx. - C'est-à-dire ?
05:49 - Eh bien, je pense qu'il y a une fracture sociale,
05:51 je pense que, vous savez, les symboles de la République,
05:56 il y a une et un église-île, pour moi, elle est hausse maintenant.
06:00 Je suis né en banlieue, je connais très bien la banlieue,
06:02 et il n'y a plus une France, il y a des Frances.
06:06 Quand le maire de la Haït-des-Roses a dit,
06:08 je crois qu'il a écrit un livre où il y a marqué les deux Frances,
06:11 ou la fracture de la France, je ne sais plus,
06:15 ça ne date pas d'aujourd'hui.
06:17 Moi, je suis né en 1980, je suis né en région parisienne,
06:21 la fracture de la France, elle date d'il y a 50 ans.
06:24 Donc, elle ne date pas d'aujourd'hui.
06:26 Donc, ce que je pense, Mbappé...
06:28 - Cette fracture-là, pour y avoir vécu, moi, dans les années 70,
06:32 elle n'était pas aussi importante.
06:34 Quand j'avais 10 ans, je ne crois pas que ces fractures existaient.
06:38 Moi, ce qui me frappe aujourd'hui, c'est le communautarisme
06:41 qui se met en place, qui fait que, par exemple,
06:44 tout le monde ne joue pas forcément au football aujourd'hui.
06:47 - Oui, sauf que vous, alors moi, je vous parle des années 80-90,
06:49 M. Prot, et vous, alors, vous étiez, je pense, du côté de Nantes.
06:53 - Oui, quand j'avais 10 ans en 70,
06:56 il n'y avait pas ces fractures dans la société,
06:58 quand j'avais 10 ans en 1974.
07:00 - Moi, j'avais 10 ans en 90,
07:03 et cette fracture sociale en région parisienne,
07:04 elle était déjà bien présente.
07:06 Je le sais pourquoi, parce que j'ai joué très longtemps au football également,
07:09 et cette fracture sociale était déjà dans le football.
07:12 - D'ailleurs, ce n'est pas sociale, c'est une fracture presque communautaire, identitaire.
07:16 - Oui, mais ça va de...
07:18 - Amon veut souhaiter...
07:19 - Non, mais moi, je suis de 80, de votre génération,
07:22 pareil, une banlieue parisienne, j'ai grandi,
07:24 et je trouve qu'il y a quand même une belle mixité,
07:27 on pouvait se mélanger, même en classe.
07:30 Moi, je trouve, en tout cas, oui,
07:31 enfin, moi, j'étais de Val-de-Marne, 94, près de la Hielerhaus, d'ailleurs,
07:34 et moi, j'ai des sentiments.
07:36 - Alors, moi, je suis de la banlieue de La Sainte-Annie,
07:39 et donc, non, non, cette mixité ne se faisait déjà pas.
07:43 - Peut-être, oui.
07:44 - Ah oui, non, mais c'est pas un élu posé.
07:46 - On marque une pause avec Olivier,
07:49 et nous revenons dans une seconde.
07:52 - Le top jeu européen.
07:53 - Et ça, c'est le top jeu européen, vous savez ce que ça veut dire.
07:56 Eh bien, oui, il vous reste 15 minutes pour vous inscrire par SMS
07:59 et tenter de gagner l'iPhone 15 Pro.
08:02 Le tirage au sort, c'est tout à l'heure, entre midi et 13h.
08:05 Alors, vous prenez votre téléphone et vous envoyez votre petit SMS,
08:09 vous inscrivez "pro", P-R-O, P-R-A-U-D, comme vous voulez,
08:12 et vous l'envoyez au 73921, "pro" au 73921,
08:16 c'est 3 fois 0,75 centimes plus coût du SMS.
08:20 Vous n'avez que 15 minutes pour vous inscrire,
08:21 et le tirage au sort, c'est entre midi et 13h.
08:24 Bonne chance.
08:25 - Europe 1, Pascal Praud.
08:26 - De 11h à 13h sur Europe 1, et nous retrouvons Olivier,
08:29 qui nous a contactés au 01.80.20.39.21, Pascal.
08:31 - Nous sommes partis des phrases de Mbappé
08:34 pour arriver effectivement à une conclusion que beaucoup de gens partagent.
08:38 D'ailleurs, que dit Olivier ?
08:39 C'est vrai qu'il n'y a plus une France, sans doute,
08:42 il y a toujours eu des différences entre les riches et les pauvres en France,
08:45 bien sûr, qu'il y a toujours eu plusieurs Frances, peut-être,
08:49 mais aujourd'hui, il existe plusieurs Frances,
08:53 et elles sont sans doute différentes.
08:55 C'est-à-dire qu'avant, elles étaient ou culturelles, ou économiques,
08:59 ou sociales, ou liées à l'argent,
09:01 et aujourd'hui, elles sont effectivement peut-être fracturées
09:04 par des identités différentes.
09:06 C'est ce que vous voulez dire, Olivier ?
09:07 - Oui, tout à fait, monsieur Proulx,
09:09 et puis, vous me parliez de Nantes dans les années 70-80,
09:13 sauf que Nantes n'était pas le reflet de la banlieue parisienne
09:17 des années 80-90, c'est les années 80.
09:20 - Vous avez raison, il y avait moins d'immigration en clair à Nantes
09:22 qu'il n'y en avait déjà dans les années 80 à Paris, bien sûr.
09:26 - Vous savez, ils ont voulu construire des logements sociaux un peu partout,
09:29 dans les villes moyennes ou dans les grandes villes,
09:32 c'est ce qui a accéléré les choses, vous savez,
09:34 l'étalement urbain a fait que la problématique qu'on avait à Bordeaux,
09:39 à Paris, dans les années 70-80 ou 90,
09:44 s'est répercutée sur des villes comme Nantes,
09:46 des villes comme Bordeaux, des villes comme Lyon,
09:49 et ainsi de suite, et ainsi de suite.
09:51 Donc, vous savez, c'est comme ça,
09:53 mais moi j'en veux énormément à nos politiques,
09:54 quelles qu'elles soient, de gauche ou de droite,
09:56 parce qu'ils ont mis la poussière sous le tapis
09:58 depuis des années et des années.
10:02 Quoi qu'on parle de laïcité, de démocratie,
10:05 c'est très bien de le dire, c'est très très bien,
10:07 sauf que la laïcité, il y a très longtemps qu'elle a été bafouée,
10:11 surtout en région parisienne, on a laissé faire tous ces gens.
10:14 Donc voilà, pour moi, ce problème sociétal
10:19 date d'il y a 30 ou 40 ans, même 50 ans,
10:21 en tout cas en région parisienne, c'était le début.
10:24 Sauf qu'à l'époque, quand on disait ça,
10:26 on était un peu pointé du doigt et on était des vilains petits canards.
10:30 Et c'est ça aussi que je voulais rajouter également.
10:32 Dans ces villes, un peu parce que moi,
10:35 mes parents étaient des ouvriers,
10:38 les communistes tenaient ça d'une main ferme,
10:41 surtout en région parisienne,
10:42 ils nous achetaient avec des voyages au ski,
10:46 des voyages à la mer, et ainsi de suite, et ainsi de suite.
10:51 Le souci, c'est qu'il n'y a plus d'argent dans ces mairies communistes,
10:55 et du coup, parce qu'ils achetaient la paix sociale, bien sûr,
10:58 et ils achetaient, c'était du clientélisme,
11:00 du coup, une famille n'y a plus d'argent.
11:02 Pour moi, ce modèle sociétal gaulliste et communiste après-guerre
11:06 est complètement désuet et c'est terminé, depuis très longtemps.
11:11 - Merci Olivier de cette intervention, merci beaucoup,
11:14 et bon week-end à vous, je ne sais pas ce qu'il faut vous souhaiter d'ailleurs,
11:17 pour cette année qui commence,
11:19 souvent je demande ça à nos éditeurs durant ce mois de janvier.
11:22 - Alors moi, je vais vous dire ce que j'aimerais pour cette année,
11:27 c'est que mes enfants vivent en paix pendant les 100 prochaines années.
11:30 Voilà, c'est tout ce que je souhaite.
11:32 - C'est comme la chanson de Mireille Mathieu,
11:35 "Que la paix soit sur nous..."
11:38 - Oh !
11:43 - Oh ! Vous croyez que c'est de la mienne ? Non plus !
11:47 Ah mais tiens, on va chanter ça, on va chanter ensemble,
11:49 on va se réconcilier avec cette belle chanson.
11:53 - Vous faites partie de la vieille France, il n'existe plus, monsieur Pompe.
11:56 - Franchement, je ne suis pas très vieille France, mais je viens ici.
12:00 Vous avez le fait de le dire.
12:03 "Mais que la paix soit sur le monde,
12:08 "pour nous, soit sur le monde,
12:11 "pour les cent mille ans qui viennent,
12:14 "donnez-nous mille coins."
12:19 À ça, on a plus souvent à l'antenne Mireille Mathieu au téléphone,
12:23 qui vient nous dire régulièrement "bonjour",
12:26 que votre amie Jessie Garon qu'on aura lundi pour votre anniversaire.
12:30 - À la mission ! - Pour 25 ans !
12:31 - Jessie Garon ! - Il y a quelqu'un d'Europe 1 qui vient de me rapporter une archive,
12:35 un petit article sur Jessie Garon.
12:39 - Oui, on vous l'apporte !
12:41 - Dans les archives d'Europe 1, on a retrouvé ça.
12:43 - Alors je l'ai retrouvé. - Je tiens à dire qu'Olivier Guenet,
12:45 qui maintenant, comme vous le savez, est blindé,
12:47 - Arrêtez, non ! - Là, il a acheté un costume cette fois-ci.
12:49 À chaque fois, il arrive avec quelque chose de nouveau.
12:51 Depuis qu'Europe 1 le paye, parce qu'il est bien,
12:54 depuis qu'il a transféré...
12:56 - Mais arrêtez ! - Mais vous êtes un peu le Mbappé du pavé !
13:00 - C'est quoi ce costume ? Il est beau ! - Il est sympa !
13:02 - C'est pas la première fois ? - C'est un costume d'été,
13:04 alors qu'il fait -12°C. - C'est pas vrai !
13:06 C'est un costume d'été ? Pourquoi d'été ? - Il est tout léger.
13:08 - Il est léger, vous trouvez ? - Bah non !
13:10 - Écoutez, moi je savais pas qu'il y avait des costumes d'été et d'hiver !
13:13 - Non, vous êtes sérieux ? - Hein ?
13:15 - Là, Pascal, vous avez plus un costume d'hiver, c'est d'ailleurs plus épais.
13:19 C'est en laine. - Il est en flanelle.
13:21 - Ah, pardon, flanelle ! - Vous ne savez pas ce que c'est que la flanelle ?
13:25 - Oh lala... - Bah dites-moi !
13:27 - C'est un tissu, la flanelle ! - Je me doute, mais...
13:29 - Le chachni mercerisé ! - C'est épais !
13:31 - Le taffeta de bohème ! - C'est un épais, votre truc, là ?
13:33 - C'est épais, oui.
13:35 Il y a des costumes en taffeta mercerisé, en taffeta de bohème...
13:38 - Taffeta de bohème ? Non ! - De la taffeta, non !
13:40 - C'est les caftas, taffeta, non, moi je connais pas !
13:43 - Bon, faites-nous un point, Facebook. - Oui, oui.
13:45 - Il est en quoi, votre tissu ?
13:47 - C'est-à-dire moi ? - Non, en quoi il est, vous dites "moi", ça veut rien dire.
13:51 - Je sais pas ! - Je sais pas !
13:53 - Je savais même pas qu'il fallait amener les costumes au pressing !
13:55 J'ai appris ça hier ! - Vous les mettez dans la machine !
13:57 - Je les ai mis moi-même ! C'est ma grand-mère qui m'a dit "mais t'es fou !"
13:59 - Vous vouliez les mettre dans la machine ? - Bah je les fais, deux fois !
14:01 - Ah bah ça va, il survient !
14:03 - Madame, messieurs, l'affaire est très très grave.
14:06 Je pense qu'ils se moquent de nous.
14:08 - Non, non, pas du tout ! - Non, non, je pense que c'est vrai !
14:10 - J'ai créé un coa à la pressing ! - Un coa à Paris ?
14:16 - Tu te feras jamais de mon prince, s'il te plaît !
14:18 - Non, j'en ferai de moi !
14:20 - Quoi ? - Non mais il le fera jamais !
14:22 - Il vient le point ! - Oh, attendez !
14:24 Ça va ! Bon, allez, les messages sur Mbappé.
14:26 Pour Sabine, c'est la rançon de la gloire, mais il faut savoir rester à sa place, jeune homme !
14:31 Elle parle à vous, là !
14:32 Pour Marine, star ou pas star, il a le droit de s'exprimer sur les sujets d'actualité, je rigolais.
14:37 Et on termine avec Agnès, ses prises de position sont toujours à sens unique !
14:40 Il est 11h51, on va peut-être marquer une pause, mais qu'est-ce que vous avez prévu ce week-end ?
14:44 Ce week-end ? Ce week-end, pas grand-chose, il me semble.
14:47 Non, je ne sors pas ce week-end !
14:48 - Faut qu'il dorme ! - Non, je me repose, là ça va plus !
14:50 Je suis éreinté, voilà ! Je vais reposer mon corps !
14:53 Et mon esprit !
14:55 Quand vous dites que vous allez reposer votre corps, c'est-à-dire qu'il a eu maille à partir ces dernières heures ?
15:02 Bien sûr, il est tout usé !
15:03 Est-ce que c'est lié à la photo que vous m'aviez envoyée ?
15:05 Non !
15:07 - Mais quelle photo ? - Non, arrêtez !
15:10 Vous n'avez qu'à venir hier, vous pouvez le montrer !
15:12 Avec vos fausses lèvres !
15:14 Parce qu'il y avait trois flocons de neige !
15:16 D'ailleurs, on en a appris des belles, là-dessus !
15:18 Vous voyez la plume de Samoa Khan !
15:20 - Alors, je peux dire ? - Non, je vous dirai ça tout à l'heure !
15:23 - Ah bah non, dites-le ! - Non, je vais vous dire en rentraînement !
15:25 - Les auditeurs de rente-temps ! - Non, je vous le dis en rentraînement !
15:26 Et si je peux le dire à l'antenne, je le dis à l'antenne !
15:28 Ah non, parce que les auditeurs de rente-temps, on n'a pas le droit de leur mentir !
15:31 La vérité, c'est qu'il doit rester chez lui pour s'occuper de sa famille !
15:35 C'est ça la vérité ! C'est qu'il s'est occupé de sa famille hier !
15:38 Il n'est pas venu pour ça !
15:40 La neige, c'est une fausse raison !
15:42 - Je le dis ! - 11h52, à tout de suite !
15:45 Vous écoutez Pascal Preuve sur Europe !

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