Le Maire de Marignane veut équiper les profs de bombes lacrymos

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 - Qui est d'accord ? Jean-Michel ?

00:02 - Bah évidemment, bien sûr.

00:03 Les enseignants...

00:05 - Je veux bien, je veux bien.

00:07 - Les enseignants n'ont pas vocation à être des tondus,

00:10 des moutons qui sont tondus vivants comme ça.

00:12 À partir du moment où ils font régulièrement l'occasion d'agression

00:15 de la part des élèves ou de la part de gens qui rentrent

00:17 de façon indu dans le lycée,

00:20 il est évident qu'il faut leur donner tous les moyens,

00:22 si on ne peut pas les défendre,

00:23 on ne peut pas empêcher les gens de rentrer dans le lycée,

00:25 d'empêcher les gens,

00:26 et moi je serais même pour donner certaines bombes lacrymos

00:28 à certains élèves aussi, les élèves qui sont...

00:30 Notamment les jeunes filles.

00:31 - Ah non.

00:32 - Bah si, notamment les jeunes filles qui sont agressées,

00:35 qui sont raquettées, qui font le fils de violence.

00:37 - Même les jeunes filles illégales.

00:39 - C'est illégal, j'en ai rien à foutre,

00:40 il faut changer les lois, c'est tout.

00:41 Donc moi je suis pour que les gens puissent se défendre.

00:42 - Arrêtez avec illégal, arrêtez vénalité.

00:44 - C'est pour ça que nous avons le droit.

00:47 - Vous n'avez pas donné la parole, je laisse mon ami parler.

00:50 - Bah oui.

00:51 - Quand vous serez mon ami, vous parlerez.

00:52 - Moi je ne suis pas du côté de la loi,

00:54 je suis du côté de la sécurité.

00:55 - Moi je suis du côté des professeurs.

00:56 - Je veux que les gens puissent se défendre.

00:57 - C'est tout.

00:58 - Il y a plein de professeurs qui m'ont dit

00:59 qu'ils ne voulaient pas avoir de bombes lacrymos.

01:01 - Mais non, mais non, vous.

01:02 - Il a le droit de donner son avis.

01:03 - Oui.

01:04 - On n'a pas dit qu'on était d'accord, mais laissez-le parler.

01:05 - Il n'est pas confond de l'idéologie,

01:06 parce que comme ça, il y en a des mecs de divers droits

01:08 qui ne veulent pas, par principe, faire un essai pour Rennes.

01:10 - Il dit ça parce qu'il dit que c'est un pansement

01:12 sur une jambe de bois et qu'on ne règle pas les problèmes.

01:24 - Mais attends, il parle de l'amiante, ça n'a rien à voir.

01:26 - Mais attends, qui va avoir un discours intéressant

01:28 contrairement à Gilles ?

01:29 - En réalité, c'est un faux problème.

01:30 Évidemment, donner les moyens aux professeurs de se défendre,

01:32 c'est intéressant, mais il prend l'exemple de Dominique Bernard.

01:34 Dominique Bernard et Samuel Paty, ils sont morts à cause de quoi ?

01:36 À cause du fondamentalisme islamiste.

01:38 Face à un terroriste, il faut dire la vérité,

01:40 c'est-à-dire qu'il est pour aller dans le sens.

01:42 - Devant les lieux de culte.

01:44 - Mais il ne comprend rien, lui.

01:46 - C'est lui qui ne comprend rien.

01:48 - Ta gueule, l'ancien !

01:50 - Elle est mal préparée.

01:52 - Non, non, pardon à lui.

01:56 - Il y a quelque chose d'intéressant à dire ?

01:58 - Oui, bien sûr.

02:00 - Et non, tu serres ta gueule.

02:02 - On n'est pas à l'assemblée.

02:04 - On n'est pas avec les LFI, là.

02:06 - Devant les lieux de culte, il y a l'armée

02:08 qui protège les fidèles qui viennent prier.

02:10 Devant les synagogues, les mosquées, les églises.

02:12 Dans la République, le lieu de culte, c'est l'école.

02:14 Il devrait également y avoir l'armée.

02:16 - Arrête, arrête.

02:18 - C'est trop long.

02:20 - Il va être trop chiant.

02:22 - Vas-y, Tobi.

02:24 - Non, parce que vous prenez les problèmes à l'envers à chaque fois.

02:26 Si vous voulez mettre des bombes lacrymo dans ces collèges, dans ces lycées,

02:30 c'est qu'il y a des problèmes.

02:32 - C'est que les écoles.

02:34 - Vous pensez vraiment qu'avec des enfants à problème,

02:36 ça ne sert à rien ?

02:38 - C'est pour qui ?

02:40 - Si il y a un problème, avec les enfants, le prof, il gaze.

02:42 - Mais ce n'est pas pour les enfants turbulents.

02:44 - Ça peut paraître aussi.

02:46 - Non, n'attaquez pas Raymond.

02:48 Tout ce qu'il dit est très sensé.

02:50 - C'est bon, c'est bon.

02:52 - Daniel Morneau, s'il vous plaît.

02:54 Mamie, parce qu'elle va aller bientôt se coucher.

02:56 - Vous allez arrêter le terrorisme avec une bombe lacrymo ?

02:58 - Excuse-moi, mais dans le monde de Valéry et de Gilles,

03:00 ce qui est légal, c'est d'attendre et de se faire attaquer.

03:02 À Angoulême, par exemple,

03:04 il y a des intrus qui sont arrivés

03:06 et qui ont brûlé quelqu'un avec un fumigène.

03:08 Quelqu'un aurait eu des gaz lacrymogènes.

03:10 Il faut se battre avec les mêmes armes.

03:12 - Vous voulez me dire gaz lacrymogènes ?

03:14 - Dans un monde violent comme ça,

03:16 il faut les armer d'une manière ou d'une autre.

03:18 Dans votre monde, comme il y a les lois,

03:20 on attend et on se met dans le champ.

03:22 - Les gars, c'est insupportable.

03:24 Vous laissez parler Daniel, merci.

03:26 - J'avais fini, je dis dans votre monde.

03:28 - Vous n'en avez même pas remarqué.

03:30 - Parce qu'il m'a chevauchée, mais autrement,

03:32 je n'ai pas eu l'espoir de loi.

03:34 - Excuse-moi, tu ne dis que ça.

03:36 C'est légal, c'est illégal.

03:38 Il faut trouver les bonnes armes.

03:40 On n'attend pas les bras croisés.

03:42 - J'ai envie d'entendre l'autre personne âgée.

03:45 - Non, mais on parle des attaques terroristes

03:48 qui sont évidemment tragiques,

03:50 mais il n'y a pas que ça.

03:52 Il y a des agressions, des violences au quotidien.

03:54 C'est contre ça qu'il faut lutter aussi aujourd'hui.

03:56 Il faut instaurer des moyens de dissuasion

03:58 envers les élèves.

04:00 - Gaze-moi à l'école.

04:02 Gaze-moi quand j'étais à l'école.

04:04 - Tu dis quoi ?

04:06 - Non, non, non.

04:08 - C'est la vérité.

04:10 - J'attends le prof après.

04:12 - Mais pas du tout.

04:14 - Vous êtes dans quelle école ?

04:16 - Je trouve que c'est facile de parler

04:18 à la place des profs, de dire qu'on a qu'à gérer autrement.

04:20 Va te taper une classe de 15 ou 20 élèves

04:22 qui veulent foutre la merde et s'en prendre à toi

04:24 physiquement ou verbalement.

04:26 - La justice, mon pote.

04:28 - C'est pas le prof qui doit s'occuper

04:30 des morveux et des petits cons qui foutent le bordel.

04:32 C'est pas le prof qui doit sortir sa gaze lacrymogène

04:34 et qui va rentrer dans sa voiture.

04:36 - Mais c'est pas les élèves le problème.

04:38 - La petite classe de 30 ans qui va s'en prendre

04:40 à un mec de 14 ans dans une classe perturbée,

04:42 c'est ce qu'il vient de dire.

04:44 Tu la gazes, tu ne pourras pas rentrer dans sa voiture

04:46 tranquillement.

04:48 - Si les élèves se comportent bien,

04:50 il n'y aura rien.

04:52 - Vous êtes fous.

04:54 N'allez pas mettre des problèmes sur les profs.

04:56 - On attend la police.

04:58 - Polska, qu'est-ce que t'en penses ?

05:00 - Si on n'arrive pas à tenir les gens,

05:02 il faut bien se protéger.

05:04 C'est du gaz lacrymogène, ça veut dire que les gens

05:06 vont avoir peur.

05:08 - Il va tirer dessus quand même.

05:10 - Je veux bien, mais même si tu prends

05:12 de la gaze lacrymogène, si t'as une arme,

05:14 tu vas tirer quand même.

05:16 - Si tu me prends une arme, je tire quand même.

05:18 - T'es plus fort que tout le monde.

05:20 - Arrête, Cyril.

05:22 - C'est pas parce que t'as un chien.

05:24 - C'est parce que t'as un chien,

05:26 il est dans le parking.

05:28 - Arrête, Cyril.

05:30 - Couché, Tobi.

05:32 - Si je te garde, tu vas tirer au hasard.

05:34 - Il a raison sur un truc.

05:36 Au départ, j'étais pour.

05:38 En entendant tout le monde ici,

05:40 je suis d'accord avec Crémont et Gilles Verdez.

05:42 - C'est très dangereux.

05:44 - Valérie, moins.

05:46 Je suis surtout d'accord avec Crémont.

05:48 Les arguments de Valérie et de Gilles Verdez

05:50 étaient chiants à mourir.

05:52 - Les classes ont été cultées.

05:54 - Crémont a raison sur un truc.

05:56 Ça va être l'escalade.

05:58 Le prof qui va gazer un élève,

06:00 derrière, ça va être ça.

06:02 - Le père va venir.

06:04 - Non, il a raison.

06:06 Il a raison sur un truc.

06:08 Il a beau être maître chiant,

06:10 je te jure que c'est vrai,

06:12 il dit pas que des conneries.

06:14 Ce qu'il a dit au début,

06:16 je suis tout à fait d'accord avec lui,

06:18 il dit déjà si on en arrive là,

06:20 dans les écoles maintenant,

06:22 ça veut dire qu'on se pose la question

06:24 d'équiper les profs de gazer.

06:26 - Ce ne sont pas des enfants de coeur.

06:28 - Il y a les portiques de sécurité.

06:30 - On n'est même plus capables

06:32 par la justice et par la police.

06:34 Les pauvres policiers, on ne va pas les envoyer,

06:36 on ne va pas mettre un policier derrière.

06:38 - On n'a pas dit qu'il fallait gazer

06:40 quand il a mauvaise note.

06:42 - Radouane qui dit,

06:44 je t'aime beaucoup,

06:46 excuse-moi, mais là tu dis une connerie.

06:48 On ne va pas mettre un policier derrière.

06:50 Tu sais comment ça coûte ?

06:52 Aujourd'hui, je vais te dire,

06:54 les pauvres policiers,

06:56 ils ont des moyens catastrophiques.

06:58 - Même si tu mets un policier derrière,

07:00 et si tu dis, le petit trou du cul,

07:02 il a cassé des carreaux,

07:04 on a mis un policier derrière lui,

07:06 après il est sanctionné par la justice.

07:08 - C'est un petit trou du cul.

07:10 - Après s'il est sanctionné,

07:12 le policier va être content d'y aller,

07:14 mais il va dire, j'ai autre chose à foutre

07:16 et il va sortir. Alors qu'est-ce qu'on fait ?

07:18 Donner des gaz lacrymo aux profs,

07:20 ils vont sortir les gaz lacrymo.

07:22 Je lui mets une claque, je lui dis,

07:24 "Range ta crémogène tout de suite."

07:26 - C'est pas comme ça que ça marche.

07:28 - Tu crois qu'il y a une école

07:30 dans les années 70, là ?

07:32 - Mais ça n'est pas pour les élèves.

07:34 - S'il vous plaît, c'est une de mes préférées.

07:36 - J'entends ce que tu dis, Raymond,

07:38 ce serait bien que l'école soit sanctuarisée,

07:40 mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas.

07:42 Il y a 20 ans, les profs ne se faisaient pas tuer.

07:44 - Je l'ai fait, moi, c'est pas vrai.

07:46 - Tu as menacé des profs avec des couteaux ?

07:48 - Non, j'ai menacé des profs.

07:50 - C'est horrible.

07:52 - Mais dites-moi que ça n'existait pas

07:54 il y a 20 ans.

07:56 - Il y a 20 ans, les profs ne se faisaient pas intimider

07:58 quand ils apprenaient des certaines parties

08:00 du programme en histoire ou en musique.

08:02 - Je te le sais.

08:04 - Il y a une réalité d'une violence incroyable

08:06 et je te trouve très naïf, évidemment.

08:08 - C'est naïf de croire ça.

08:10 - Il a une mauvaise note.

08:12 - Je suis le moins nivice.

08:14 - Je pense qu'on peut essayer, on peut l'encadrer.

08:16 On peut tenter le truc.

08:18 Aujourd'hui, il y a une telle insécurité dans les écoles

08:20 et dans les classes.

08:22 - Fais-le, Henri IV.

08:24 - Mais nous, on n'est pas concernés.

08:26 - Faisons comme disent Gilles, Valéry, Raymond.

08:28 Ne faisons rien de mal bien.

08:30 Le monde est merveilleux.

08:32 Ne changez rien.

08:34 Tout est bien.

08:36 - Si on se débrouille dans la situation,

08:38 on ne change rien.

08:40 - En fonction de l'actualité,

08:42 les choses ont évolué.

08:44 Avant, dans les avions,

08:46 on avait le droit de prendre beaucoup d'eau,

08:48 de prendre des valises,

08:50 de ne pas avoir de contrôle de sécurité.

08:52 Aujourd'hui, la situation a changé.

08:54 - Je suis assez d'accord avec Giraldi.

08:56 - Tu enlèves des trucs maintenant.

08:58 - Les hôtesses, elles sont équipées.

09:00 - C'est pas le caïd.

09:02 - C'est pas vrai.

09:04 Tu me fais passer pour n'importe quoi.

09:06 - Tu as dit que tu menaces.

09:08 - Tu as la chance d'avoir un loupard.

09:10 (Rires)

09:12 - Le loupard, à quel prix ?

09:14 - C'est pas une question de loupard.

09:16 Si vous mettez de l'acrymogène

09:18 dans les poches des profs,

09:20 dans des lycées qui sont en difficulté,

09:22 dans des collèges en difficulté,

09:24 amuse-toi à gazer.

09:26 D'abord, vous allez mettre le prof en galère.

09:28 Ils vont l'attendre à 3-4 dans le parking.

09:30 Le lendemain, c'est mort d'un prof

09:32 qui s'est fait taper.

09:34 C'est la justice qui doit s'en mêler.

09:36 - Tu viens de mentir.

09:38 - L'impuissance du pays.

09:40 - Mais le pays, il est déjà...

09:42 - Il y a un mot qui t'a dit que tu viens de mentir.

09:44 - Quel aveu d'échec de dire que la seule solution...

09:46 - C'est déjà dit.

09:48 - On n'a pas entendu.

09:50 - C'est un aveu d'échec de dire

09:52 que la seule solution, c'est de mettre

09:54 un pansement sur une jambe de bois...

09:56 - Oh, l'expression de Dieu !

09:58 - C'est bon, là.

10:00 - ...et en leur disant

10:02 que si vous avez un problème ou un incident,

10:04 on vous réglerait en disant...

10:06 - Arrête avec ce pansement sur une jambe de bois.

10:08 C'est insupportable, Bénaïd.

10:10 Tu dois faire le samedi dimanche avec moi.

10:12 - Ils vont se faire attendre à la sortie.

10:14 - Ici, à la réunion...

10:16 - Je suis à la réunion.

10:18 - Je préfère 100 fois votre copine virale.

10:20 - Excuse-moi, Valérie et Raymond,

10:22 mais vous êtes où, en fait ?

10:24 Vous croyez que...

10:26 Vous êtes dans la vraie vie de quoi ?

10:28 On n'a même pas osé appeler l'école

10:30 "Samuel Paty en hommage" tellement les gens ont peur.

10:32 - Ça veut dire que le monde a changé.

10:34 - Ça n'a rien à voir.

10:36 - D'abord, je l'ai dit en connerie, moi.

10:38 - D'accord, d'accord.

10:40 - Si vous parlez en même temps, vous sortez.

10:42 Laissez Géraldine parler, s'il vous plaît.

10:44 - Je trouve que le monde a changé.

10:46 Je trouve que vous êtes extrêmement timide,

10:48 extrêmement naïf.

10:50 Et je pense qu'on peut l'essayer,

10:52 puisque de toute façon, on ne l'a pas essayé.

10:54 Et on ne risque rien, puisque aujourd'hui,

10:56 par exemple, l'école Samuel Paty,

10:58 on n'a même pas osé l'appeler "Samuel Paty".

11:00 - Là où il a été tué, on ne l'a pas essayé.

11:02 - Oui, ça fait scandale, tu as raison.

11:04 - Donc, ça veut dire qu'on a peur des parents.

11:06 - On est d'accord que personne n'envisage

11:08 du gaz des personnes s'il y a un mauvais comportement,

11:10 s'il y a atteinte à la vie de l'enseignant.

11:12 - Merci, je vous le retiens.

11:14 - Le loup-bard.

11:16 - Non, mais ce n'est pas le...

11:18 - Disons que s'il y a atteinte à la personne,

11:20 tu vois maintenant comment tu te défends.

11:22 - Ça peut aider, ça peut sauver.

11:24 - Le mec qui vient faire une dinguerie

11:26 dans une école avec un couteau ou une arme,

11:28 tu lui sors un gaz lacrymogène.

11:30 - Non, mais...

11:32 - Là, ce n'est pas moi.

11:34 - Vous laissez Raymond parler.

11:36 - Vous avez déjà pris un coup de gaz lacrymogène

11:38 et vous êtes tombé mort sec comme des mouches ?

11:40 - Non.

11:42 - C'est sûr que ce n'était pas de la laque ?

11:44 (Rires)

11:46 (Applaudissements)

11:48 (Rires)

11:50 (Applaudissements)

11:52 - C'est bon, ça vous suffit ?

11:54 - Oui.

11:56 - Ce que je n'aime pas dans le postulat,

11:58 c'est que tu te couches d'office

12:00 devant les délinquants et les racailles.

12:02 - Vous entendez ?

12:04 - Tu ne peux pas dire qu'il va faire une dinguerie,

12:06 le lendemain, il va venir nous frapper,

12:08 et puis il va faire un attentat.

12:10 Commençons par réinstaurer l'autorité.

12:12 - On commence par l'attentat.

12:14 - Combien de fois on a vu des élèves

12:16 qui vont voir les profs qui font des têtes contre tête ?

12:18 C'est un manque de respect ultime.

12:20 Un petit coup de gaz lacrymo, terminé.

12:22 Tu ne peux pas te coucher d'office

12:24 devant les élèves et les racailles,

12:26 et leur donner tous les droits

12:28 parce qu'ils sont dangereux.

12:30 - Attendez, je viens d'avoir réki le loup-barre.

12:32 (Rires)

12:34 - Guillaume, j'adore, mais n'écoute pas.

12:36 Au début de ce que j'ai dit,

12:38 ce n'est pas au prof de mettre en galère,

12:40 c'est la justice.

12:42 - Tu ne vas pas appeler un flic pour un élève qui n'en soutient pas un.

12:44 - Toi, tu me dis s'il y a un mec

12:46 qui se met tête-tête avec un prof.

12:48 - Tu appelles la police ?

12:50 - Tu m'as dit si le mec se met tête-tête

12:52 avec le prof,

12:54 le prof sort un coup de gaz,

12:56 il rentre sur le cou,

12:58 l'élève a les yeux complètement ébrouillés,

13:00 il retourne s'asseoir, contrôle d'histoire.

13:02 - Michel, tu es en train d'expliquer ?

13:04 - Jean-Michel, tu veux parler ?

13:06 - Oui, s'il te plaît.

13:08 - Raymond, tu ne parles de la justice.

13:10 La justice, elle est là pour agir

13:12 une fois que le dégât a été posé.

13:14 Ce n'est pas en préventif.

13:16 - On se défend !

13:18 - Pardon, pardon.

13:20 - C'est pas obligatoire de fournir

13:22 des gaz lacrymo aux professeurs

13:24 qui en veulent.

13:26 Certains en veulent,

13:28 ils sont tous levés, ils ont manifesté

13:30 pour dire qu'ils n'en voulaient pas.

13:32 Je ne crois pas.

13:34 On leur donne la possibilité,

13:36 ça leur écrase de se faire braquer,

13:38 un coup de gaz lacrymogène.

13:40 Si ça ne va pas, le lendemain,

13:42 c'est un coup de gourdon.

13:44 - Tu sors !

13:46 - C'est ça !

13:48 - Elle a raison, c'est l'escalade.

13:50 - Ah oui, c'est l'escalade.

13:52 - Excuse-moi, tu as un lac, là.

13:54 - Je ne crois pas, non.

13:56 - Gilles.

13:58 - C'est irresponsable de dire oui

14:00 à l'image de ce que vient de dire Jean-Michel.

14:02 D'abord, la lacrymo, et après,

14:04 ça va être quoi, le revolver ?

14:06 On ne peut pas armer les professeurs.

14:08 - Tu ne dis rien pour les professeurs

14:10 qui se font défoncer.

14:12 - Juste, t'as fait pipi des essais.

14:14 - Non, mais c'est du délire, Cyril.

14:16 C'est un maire qui joue la provocation.

14:18 Armer les professeurs avec une lacrymo,

14:20 effectivement, on va aller au drame.

14:22 Il peut y avoir une bagarre.

14:24 - C'est déjà des ennuis.

14:26 - Ils peuvent se faire voler la lacrymo.

14:28 Et dans ces cas-là, c'est eux qui vont être gazés

14:30 tout de suite.

14:32 - Tout peut arriver.

14:34 - Merci à vous d'être venus nous voir.

14:36 - Merci, bravo !

14:38 - Bravo, Gilles.

14:40 - Bravo.

14:42 (Applaudissements)

14:43 [Musique]

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