Gabriel Attal, le moment libéral

  • il y a 9 mois
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Ce mercredi, sur Europe 1, Nicolas Bouzou revient sur le discours de politique générale prononcé par Gabriel Attal à l'Assemblée nationale.
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Transcription
00:00 L'édito éco sur Europe, bonjour Nicolas Bouzou.
00:03 Bonjour Dimitri, bonjour Anissa, bonjour à tous.
00:06 On continue de débriefer le discours de politique générale de Gabriel Attal.
00:10 Vous avez noté vous aussi cette tonalité très libérale à certains moments du discours.
00:14 Clairement, oui. D'abord le Premier ministre s'est dit lucide sur le fardeau de normes,
00:20 la bureaucratie qui entrave ceux qui créent l'activité.
00:22 Il a évoqué un coût annuel pour l'économie de 60 milliards d'euros en raison de ces normes inutiles.
00:27 C'est vrai que c'est autant d'argent qui ne va pas au salaire ou au service public par exemple.
00:31 Et puis le Premier ministre a adressé son discours aux classes moyennes qui travaillent.
00:36 Il a loué le mérite, l'effort, la liberté d'entreprendre avec une idée en ligne de mire,
00:40 que le travail rapporte plus que l'activité. Bon, 20 sur 20, tout ça est parfait.
00:44 Je mettrais quand même deux nuances à ces annonces bienvenues.
00:48 D'abord il est passé très rapidement sur la réduction du déficit public, comme toujours.
00:52 Il a simplement invoqué une nouvelle revue des dépenses des ministères,
00:55 quelque chose qu'on a déjà fait 20 fois sans succès.
00:58 Et puis il y a surtout le problème numéro un des politiques publiques en France,
01:02 c'est leur manque de crédibilité.
01:04 Souvenez-vous que François Hollande avait annoncé en son temps un choc de simplification,
01:08 qui dans les faits était devenu un choc de complexification.
01:11 Donc dire qu'on va débureaucratiser, ça n'est pas.
01:14 Débureaucratiser, supprimer les normes, c'est un travail qui demande de la ténacité, du temps.
01:18 Donc on verra en quelques mois.
01:20 Est-ce que c'est une politique économique de droite ?
01:22 Sans aucun doute si on considère que la droite doit être libérale.
01:25 Lutter contre la bureaucratie, soutenir ceux qui veulent vivre de leur travail,
01:28 qui ne veulent pas être assignés à résidence, payer les fonctionnaires au mérite.
01:32 Grosso modo c'est le programme de David Wissner, le maire de Cannes et le président de l'association des maires d'offres qui est républicain.
01:39 C'est même presque un copier-coller.
01:41 Alors moi ça me va, parce que dans le cas de la France, ça me semble parfaitement indiqué.
01:44 Je dirais que c'est même presque plus libéral ce qu'a annoncé le Premier ministre,
01:48 que les républicains en règle générale.
01:51 Souvenez-vous qu'Eric Ciotti a annoncé avant-hier qu'il demandait un minimum garantie de 1500 euros pour les agriculteurs.
01:58 Une mesure carrément socialiste qui perpétue une tradition française,
02:02 la qui propose des mesures de gauche.
02:04 Le Premier ministre est donc en apparence aussi libéral que Wissner, plus que Ciotti.
02:08 Mais là encore, attention, les précédents gouvernements d'Emmanuel Macron nous ont habitués aux changements de cap sur l'école ou sur le nucléaire.
02:15 - Signature Europe, merci beaucoup Nicolas Bouzou.
02:18 On parlera du logement avec vous demain aussi, parce qu'on a enfin entendu un chef du gouvernement évoquer cette question cruciale.
02:24 C'est le poste de dépense numéro un quand même pour les Français.

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