Les 4 vérités - Gérald Darmanin

  • il y a 8 mois
Thomas Sotto reçoit ce matin Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, dans les 4 vérités. 

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Transcript
00:00 [Générique]
00:02 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Gérald Darmanin.
00:04 Bonjour.
00:05 Vous l'avez trouvé comment votre Premier Ministre hier ?
00:07 Il était très fort, très dynamique et j'ai trouvé très clair pour les mois qui viennent et qui vont être importants pour la France.
00:12 Il était très concret. Atta le Premier du concret, ça fait d'ailleurs la une du Télégramme.
00:16 Il a un côté volontariste, j'assume, j'annonce.
00:19 Quand il dit à l'adresse des jeunes délinquants "tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à respecter",
00:25 on se dit que ça pourrait être du Darmanin. Vous l'avez conseillé ou pas ? C'est votre patte ?
00:29 Je pense que c'est surtout du bon sens. Chacun s'aperçoit, les parents qui nous écoutent, les professeurs, les policiers, les gendarmes,
00:36 que lorsque l'on casse quelque chose, on doit le réparer. Je pense que la sanction, ce qui est important, c'est le fait qu'elle soit sûre et rapide,
00:42 pas qu'elle soit très forte. Et quand on voit que des gens ne sont jamais punis pour des faits qu'ils font, et notamment des adolescents ou des jeunes adultes,
00:50 on se dit qu'évidemment, c'est pas la prison la réponse, mais que c'est la réparation la réponse.
00:55 Alors on va pas refaire tout le match de ce discours qui a duré une heure et quart, mais quand même, il veut désmicardiser la France,
00:59 il veut débureaucratiser, il veut permettre aux AESH d'être présents à la cantine auprès des élèves handicapés,
01:04 il veut lutter contre le manque de médecins, mieux payer les affaires, mettre en place des travaux d'intérêt éducatif pour les jeunes délinquants,
01:10 tout ça c'est très bien, mais quand même on se dit "mais pourquoi ne l'ont-ils pas fait depuis sept ans qu'ils sont au pouvoir ?"
01:15 On a fait beaucoup de choses. Je prends l'exemple de désmicardiser, c'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire les gens qui sont au SMIC aujourd'hui,
01:21 c'est ce qu'a évoqué hier Gabriel Attal, ils ne peuvent plus voir augmenter leur salaire parce que nous avons nous-mêmes mis,
01:27 parce qu'on a soutenu l'économie, des moyens à la place par exemple du patronat. On a fait ce qu'on appelle la prime d'activité,
01:33 et vous perdez la prime d'activité si votre patron augmente votre salaire, ce qui fait que personne n'augmente votre salaire,
01:37 et donc du coup c'est l'État qui paie à leur place les salaires, et en même temps on ne peut pas augmenter ses salaires,
01:43 on laisse les gens dans la pauvreté. Donc il y a parfois des mécanismes qu'on a mis en place pendant la crise Covid, par exemple,
01:48 et qui ont des effets pervers aujourd'hui, et qu'il faut changer.
01:52 Qu'est-ce qui vous séduit le plus chez Gabriel Attal ?
01:54 Son énergie, moi je suis toujours adepte de l'énergie, du volontarisme, je pense que c'est ça qui fait bouger les lignes politiques,
02:01 qui donne confiance aux gens de faire de la politique. On ne réussit pas tout quand on est volontariste, bien sûr,
02:06 mais on montre qu'on essaye de faire et c'est le principal.
02:08 Alors ce discours, les agriculteurs l'ont suivi de près Gérald Darmanin, mais c'est manifestement pas de nature à les convaincre de retourner dans leurs exploitations,
02:14 qui fait beaucoup appel à durcir clairement le mouvement depuis hier.
02:17 Est-ce que la jurisprudence des premiers jours, la doctrine qu'on pourrait résumer par "pour l'instant on laisse faire", ça reste la règle en matière de police ce matin ?
02:24 Les agriculteurs ce n'est pas des délinquants, ils n'attaquent pas des policiers, des gendarmes à coup de boule de pétanque.
02:30 On leur a donné des lignes claires, pas rentrer dans Paris, pas bloquer Rungis, pas bloquer les aéroports.
02:36 Ils ne pourront pas rentrer dans Paris, parce que là ils ont l'air déterminés à vouloir avancer.
02:39 Donc je vais rappeler des lignes claires, des lignes rouges. Je pense que depuis 10 jours, je montre au ministère de l'Intérieur, de l'écoute, de l'entente.
02:45 On n'a pas envoyé ni les CRS ni les gendarmes mobiles contre les agriculteurs qui travaillent durement.
02:49 Je connais le difficile métier, les revendications sont légitimes.
02:53 La limite évidemment de ces revendications, il y a plus de 100 points de blocage.
02:56 Aujourd'hui 10 000 manifestants.
02:58 Ce matin il y a 10 000 manifestants environ ?
03:00 Il y a à peu près 10 000 manifestants, 9 100 si je regarde les chiffres d'hier soir.
03:03 Mais bon évidemment il y a de la relève, parce que c'est difficile de bloquer et de rester toute une nuit sur une autoroute.
03:08 Ce que je veux constater, c'est que pour l'instant, les dialogues que j'ai avec les confédérations et avec les fédérations agricoles,
03:16 quelles qu'elles soient, ils respectent les règles qu'on leur donne.
03:19 Ils ne s'en prennent pas aux forces de l'ordre, ils ne rentrent pas dans Rungis, ils ne rentrent pas dans les aéroports parisiens, pas dans Paris.
03:23 Mais si jamais ils devaient le faire, évidemment, je répète que nous ne les saurions pas faire.
03:27 Ce n'est pas du tout la volonté du gouvernement.
03:29 Il y a des discussions avec le Premier ministre en ce moment même.
03:32 Jeudi, le Président est au Conseil européen.
03:34 Je souhaite que ces protestations légitimes ne connaissent pas, évidemment, de difficultés de maintien de l'ordre.
03:40 Ce matin, il y a des actions sur l'A1, l'A4, l'A5, l'A6, l'A10, l'A13, l'A15, l'A16.
03:44 Il n'est pas question d'évacuer les agriculteurs qui sont là ?
03:46 Non, il n'est pas question d'évacuer les agriculteurs qui sont là.
03:49 Ils sont d'ailleurs encadrés avec les policiers et les gendarmes pour éviter les drames de la sécurité routière qu'on a pu connaître au début du mouvement.
03:55 La contrepartie, c'est qu'ils ne peuvent pas être l'objet du blocage de Rungis, des aéroports ou de Paris.
04:01 Et les autres grandes villes ? Lyon, Toulouse, Marseille ?
04:03 C'est aussi le cas. La préfète de Lyon, effectivement, a dit la même chose.
04:05 La même règle.
04:06 Exactement.
04:07 Tout le monde s'accorde à dire que leur mécontentement est légitime et qu'ils sont très souvent à plein de nos agriculteurs français.
04:12 Néanmoins, et pardon de vous reposer la question que je pose absolument à tous les ministres ces jours-ci, à laquelle aucun ne répond,
04:17 mais aux Français qui n'arrivent pas à aller bosser le matin, qui passent des heures dans leur voiture,
04:21 qui arrivent en retard partout, qui ont des bouchons, parce qu'il n'y a pas de respect de l'ordre public.
04:25 Vous répondez.
04:26 Je ne suis pas à dire qu'il n'y a pas de respect de l'ordre public. Il y en a un. La manifestation, c'est un cadre constitutionnel.
04:30 Vous ne m'avez pas posé la question lorsque il y avait à Saint-Sauline des gens qui ont bloqué tout un département, comme celui des Deux-Sèvres.
04:36 On vous posait quelques questions à l'époque de Saint-Sauline.
04:38 Il y a deux points de mesure.
04:39 Je constate que ceux qui travaillent dur, ceux qui ne s'en prennent pas aux forces de l'ordre, qui respectent le bien public,
04:44 ils ont le droit de manifester comme les autres. Les agriculteurs, on ne les voit pas beaucoup.
04:47 Ils sont souvent dans nos champs, dans les fermes, pour produire ce que nous devrions acheter d'ailleurs.
04:51 Il y a sans doute un achat plus français à faire.
04:54 Moi, je me refuse, j'entends la question des deux points de mesure, je me refuse d'envoyer les CRS sur des gens qui travaillent.
04:59 Et ça peut durer des jours et des semaines comme ça ?
05:00 Sur des gens qui travaillent. Il y a une négociation avec le Premier ministre et le Président de la République.
05:04 J'ai compris qu'elle avançait. Le Premier ministre avait déjà apporté beaucoup de réponses vendredi.
05:07 On va continuer à le faire. Il est hors de question de considérer les gens qui travaillent de la même façon qu'les délinquants.
05:14 Et tant pis pour les dommages collatéraux du coup, pour ceux qui sont empêchés de se déplacer.
05:18 Mais personne ne fait, je pense que ça ne fait pas plaisir aux agriculteurs de passer la nuit sur une autoroute pour montrer qu'ils ont des revendications.
05:24 Eux-mêmes, c'est les gens qui se lèvent tout, ils comprennent très bien les gens qui bossent.
05:27 Voilà, ils ne bloquent pas les routes secondaires, ils ne bloquent pas les transports en commun.
05:30 On a un document agrémenté qui est difficile pour tout le monde.
05:33 C'est aussi difficile pour les forces de l'ordre qui sont très sollicitées, qui en plein hiver font du maintien de l'ordre.
05:37 Donc je constate aujourd'hui qu'aucun agriculteur ne s'en est pris à aucun gendarme et aucun policier.
05:42 Charles Darmanin, on attend dans la journée les chiffres de la délinquance et de la criminalité pour 2023.
05:46 Est-ce qu'ils sont bons, est-ce qu'ils sont mauvais ? Quelle est la tendance ? Je vois sourire.
05:49 Ce n'est pas à moi de les dévoiler. Le service statistique du ministère de l'Intérieur les dévoile sinon on dit que les chiffres ne sont pas indépendants.
05:55 Ce qu'on constate, c'est qu'il y a des résultats encourageants dans la lutte contre la drogue.
05:59 Ça a été dit, vous l'avez vu à Marseille notamment.
06:01 Donc ils seront plutôt bons ces chiffres ?
06:03 Dans la baisse contre les vols et les cambriolages.
06:05 Et il y a malheureusement encore des difficultés, notamment sur les tentatives d'homicides, mais aussi, et c'est encore important, sur les agressions notamment vers les femmes.
06:13 On voit les "home-jacking" se multiplier, ces cambriolages violents avec parfois ce cissonnage des victimes.
06:18 C'est un effet de loupe ou il y a vraiment une explosion de ce type de cambriolage ces derniers temps ?
06:22 Il n'y a pas d'explosion parce que ce n'est pas généralisé.
06:25 Et je constate d'ailleurs que la police, et notamment à Paris, a fait de très belles affaires pour interpeller des groupes qui sont ce qu'on appelle "sérieux",
06:31 c'est-à-dire qui multiplient en série ce genre de violences inacceptables.
06:36 J'espère surtout des condamnations pénales extrêmement fortes.
06:39 Mais pour vous il y a un réseau où ce sont des groupes ?
06:41 Il y a des réseaux qui touchent notamment la région parisienne et qui ont été, pour trois d'entre eux, interpellés très récemment.
06:47 Donc sur les chiffres des violences, vous n'en direz pas davantage ?
06:49 Ce n'est pas à moi de donner les chiffres.
06:50 Vous êtes quand même ministre de l'Intérieur.
06:51 Oui, mais il y a des indépendances statistiques et c'est normal de les respecter.
06:54 Si on dit "homicide +6%, coups de blessure volontaire +6%, violences sexuelles +7%, vol de véhicules +5%"...
07:00 Je vous reconnais bien là, vous ne citez que des chiffres qui pourraient être en augmentation.
07:03 Non, non, pas du tout, ce n'est pas fini, ne vous laissez pas aller au bout.
07:04 Vous avez "vol violent sans arme -9%, usage de stupéfiants -1%", c'est des projections interstates.
07:09 Des cambriolages qui sont en baisse pour la première fois, c'est à peu près en effet sans doute ce qui va arriver.
07:15 On est à peu près dans le vrai que vous savez déjà mais que vous ne pouvez pas dire que vous savez.
07:18 Non mais si je le sais évidemment, heureusement que le ministre de l'Intérieur est au courant de beaucoup de choses, notamment des chiffres de délinquance.
07:23 Ce que je veux dire, ce qui est important, c'est la mer de toutes les batailles, c'est la lutte contre la drogue et les opérations placenettes annoncées par le président de la République.
07:29 Le fait d'interpeller des réseaux et d'occuper le domaine et de supprimer des points de deal, notamment à Marseille, où des quartiers comme la Paternelle n'ont plus de dealers.
07:36 Moi, il y a trois ans, quand je suis arrivé au ministre de l'Intérieur, on m'a dit "c'est impossible".
07:39 Aujourd'hui, tous les reportages l'ont montré, c'est possible et on sera partout sur le territoire national.
07:44 Est-ce que vous nous confirmez ce matin que le niveau d'alerte terroriste est redescendu d'un cran en France ?
07:48 Alors ça s'appelle, c'est plutôt Vigipérate, qui est étudié en train de pouvoir...
07:52 Sans la décision, je crois, n'a pas été totalement prise.
07:54 C'est-à-dire que les militaires sont un peu moins présents, mais les policiers et les gendarmes, tout aussi présents.
07:58 Moi, je veux redire que, évidemment, la menace terroriste est extrêmement forte.
08:02 Elle s'est un peu éloignée ? Elle s'est un peu apaisée ou pas du tout ?
08:04 Disons qu'elle peut prendre des formes différentes.
08:06 Vous savez qu'il y a une menace qui est à l'intérieur de chez nous, des personnes qui sont radicalisées et qui peuvent passer à l'acte.
08:11 Islamistes en général, mais ça peut être aussi le cas de l'ultra-droite ou de l'ultra-gauche.
08:16 Notre difficulté aujourd'hui, c'est de revoir se reconstituer des cellules financées, organisées, des théâtres extérieurs,
08:23 la Syrie, l'Afrique, le Levant, pour venir nous frapper comme du temps du Bataclan.
08:27 On peut considérer aujourd'hui, par les services de renseignement, qu'il n'y a pas les moyens de le faire, mais qu'il y a l'intention de le faire.
08:33 Donc il faut rester vigilant.
08:34 Et surtout, il faut changer de posture pour sans doute travailler autrement que nous le travaillons.
08:38 Mais l'alerte urgence attentat a été levée aujourd'hui ?
08:40 L'alerte urgence attentat n'est pas encore levée.
08:42 Le Premier ministre aura à prendre cette décision.
08:44 Il y aura sans doute un petit peu moins de militaires de sentinelles et autant de policiers et de gendarmes.
08:48 Cette menace terroriste, elle est évidemment dans tous les esprits avant les géants.
08:50 Est-ce que vous avez enfin fixé la jauge raisonnable pour la cérémonie d'ouverture du 26 juillet ?
08:55 Mais aujourd'hui, la cérémonie d'ouverture, elle est comme elle était prévue,
08:58 c'est-à-dire à peu près 300 000 personnes qui regarderont cette cérémonie d'ouverture sur la scène.
09:03 Elle est comme elle était prévue, mais à chaque fois que vous venez nous voir, il y a 100 000 de moins.
09:06 On est parti de 500 000, 400 000, 300 000 ?
09:08 Non, c'est assez simple.
09:09 J'ai une émission entière pour vous expliquer quelque chose qui n'existe pas depuis 3000 ans.
09:13 Je vous rappelle que les Jeux Olympiques à Paris, c'est une fois tous les siècles.
09:16 Et une cérémonie d'ouverture en dehors d'un stade, ça n'a jamais existé.
09:19 Donc c'est une fois tous les 3000 ans.
09:20 L'idée, c'est qu'il y a 100 000 personnes dans les quais bas, c'est-à-dire les quais qui vont regarder la cérémonie.
09:25 C'est des billets payants.
09:26 Il y a plus de 220 000 personnes sur les quais hauts, c'est-à-dire ceux qui vont s'approcher de la scène.
09:30 Et puis après, il y a tous ceux qui habitent et qui vont pouvoir louer, faire des soirées le long de la scène,
09:36 qui va de Bercy jusqu'au Trocadéro, avec au Trocadéro un grand accueil de tous les chefs d'État, de toutes les délégations.
09:43 Vous en faites dormir cette cérémonie d'ouverture ou pas ?
09:45 Non, non, non, non, je dors correctement et je suis très concentré.
09:49 Je sais qu'on a les meilleures forces de sécurité du monde et qu'on arrivera à montrer que la France est capable de gagner des médailles,
09:55 mais surtout d'accueillir le monde sans problème.
09:57 Dernière question, il y a quelques jours dans le Figaro, voici ce que vous déclariez, Gérald Darmanin.
10:00 « Ma mission est de réussir les Jeux Olympiques.
10:02 Après un cycle au ministère de l'Intérieur sera atteint, j'aurai terminé ma mission à ce moment-là.
10:06 Après, si le chef me dit qu'il y a d'autres missions à faire, nous verrons bien. »
10:09 Est-ce que ça veut dire qu'après les Jeux, c'est bye bye Beauvau ?
10:11 Non, c'est au président de la République de décider.
10:13 C'est un peu clair quand même.
10:14 Non, j'ai dit que c'est au président de la République de décider.
10:16 Ce qui est certain, c'est que ça fera quatre ans et demi que je serai ministre de l'Intérieur.
10:20 En septembre prochain, ça fait 50 ans que personne n'a fait autant de temps, parce que c'est très prenant.
10:25 Chacun sait que c'est un ministère très difficile.
10:27 Il faut trouver des projets nouveaux.
10:29 Les projets nouveaux à faire au ministère de l'Intérieur sont après les Jeux Olympiques.
10:32 Ah non, je n'en ai pas marre de servir les policiers, les gendarmes, la sécurité des Français.
10:35 Mais il faut rester modeste. Je ne suis pas propriétaire de ma charge.
10:38 Moi, je suis élu chez moi, à Tourcoing, dans le nord de la France.
10:41 Il y a une petite tentation de Venise.
10:42 Non, pas du tout.
10:43 Pas du tout. Ma volonté, c'est d'être président de la République jusqu'à la dernière minute de son élection.
10:47 Ce qui ne m'empêche pas de penser aux gens de chez moi.
10:49 Et on est bien dans le nord, vous savez.
10:51 Quand vous parlez du... C'est ce que disait Edouard Philippe, on devrait partir au Havre aussi.
10:54 Oui, mais le Havre, c'est très beau, mais Tourcoing, c'est le plus beau.
10:57 Quand vous dites "si le chef décide, c'est qui le chef ? C'est le PR ou le PMF ?
11:00 C'est le président de la République ou le Premier ministre ?
11:02 On est nommé par le président de la République sur proposition du Premier ministre.
11:05 J'ai constaté qu'Aïba Yelattal avait sans doute dû voir qu'il y avait un ministre de l'Intérieur
11:09 qui essayait de faire le maximum dans un moment difficile.
11:11 Il a dû le voir quand même.
11:12 Merci beaucoup à vous Gérald Darmanin d'être venu. Bonne journée.

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