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Thomas Sotto reçoit sur le plateau des 4 vérités Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. 

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00:00 Bonjour et bienvenue dans "Les 4 V"
00:04 Bonjour.
00:05 Notre pays vit des moments compliqués, tendus, le monde est une cocotte minute,
00:08 la menace terroriste est omniprésente, dans les esprits notamment.
00:11 Comment se fait-il qu'il n'y ait aucune union nationale comme celle
00:14 qui avait un peu pensé nos plaies en 2015 par exemple ?
00:17 On a même l'impression que chaque événement fissure un peu plus la société.
00:20 Comment vous l'expliquez ?
00:21 D'abord il y a une union nationale dans l'arc républicain,
00:24 c'est-à-dire les forces démocratiques, les forces du gouvernement
00:27 s'entendent pour condamner les attentats terroristes du Hamas,
00:30 soutenir Israël et appeler à éviter l'escalade dans la région.
00:35 Et puis vous avez des forces politiques dont on dit depuis plus d'un an
00:38 qu'elles ne font pas partie de l'arc républicain.
00:40 Une fois pour toutes lesquelles ne sont pas dans l'arc républicain ?
00:42 En mon sens, l'extrême droite et l'extrême gauche.
00:44 Prenez la question de l'antisémitisme par exemple.
00:46 Donc le RN est la nuppes ? Ou le RN est l'FI ?
00:48 Le RN est l'FI à tout le moins.
00:50 Prenez la question de l'antisémitisme.
00:52 Vous avez à l'extrême droite des gens qui vont condamner l'antisémitisme,
00:55 quand c'est à l'extrême gauche ou chez les islamistes.
00:57 Et puis vous avez à l'extrême gauche qui vont condamner l'antisémitisme
01:00 lorsqu'il provient de l'extrême droite.
01:02 Et lorsqu'il s'agit de regarder chez soi,
01:04 que ce soit à l'extrême droite ou à l'extrême gauche,
01:07 plus personne n'a les yeux en face des trous pour constater et condamner
01:10 le fait qu'il y a de l'antisémitisme parmi les grands.
01:13 Au RN, il n'y a pas eu de dérapage récemment ?
01:15 Le RN aujourd'hui est en train de condamner l'antisémitisme
01:18 qui vient de l'extrême gauche et qui vient des islamistes.
01:20 Mais je vous le redis, le RN fait comme s'il n'y avait pas d'histoire
01:24 d'antisémitisme ou même de présents antisémites
01:27 dans les rangs du RN ou parmi les soutiens du RN.
01:29 Prenez le GUD par exemple, qui est ce mouvement étudiant,
01:32 qui est un mouvement qui se fait connaître,
01:35 notamment sur des positions très très dures vis-à-vis des Juifs.
01:37 Avec lequel Marine Le Pen a pris ses distances à plusieurs reprises.
01:40 Contrairement au passé.
01:41 Elle a pris ses distances, elle reste un des piliers fondateurs du mouvement
01:44 et beaucoup de membres, y compris à l'Assemblée nationale,
01:46 dans le groupe RN, proviennent des rangs du GUD.
01:48 La présidence de l'Assemblée nationale...
01:49 Non mais c'est mieux de dire les choses d'un côté et de l'autre
01:51 parce que moi je ne veux pas que, dans cette séquence,
01:54 on ait le sentiment qu'il y aurait une extrême gauche totalement irresponsable,
01:57 ce qu'elle est, et une extrême droite qui serait à la hauteur des événements.
02:00 Non, l'extrême droite, une fois de plus, se tait dans la période,
02:03 condamne la partie extrême adverse et essaye d'engranger des points
02:07 par son silence, mais en réalité, il ne faut pas oublier
02:10 et démasquer ce qu'est l'extrême droite française.
02:12 La présidence de l'Assemblée nationale, Yael Bouddhivé,
02:14 s'est rendue en Israël ce week-end.
02:15 "C'est une faute politique majeure", a dit le coordinateur de la France insoumise,
02:18 Emmanuel Bompard. Et regardez le tweet qu'a publié Jean-Luc Mélenchon.
02:22 "Voici la France", il montrait la manifestation pro-palestinienne hier à Paris.
02:26 "Pendant ce temps, Mme Brune-Pivet-Camp a télavive pour encourager le massacre.
02:29 Pas au nom du peuple français", écrit-il avec un point d'exclamation.
02:32 Ce tweet-là est-il antisémite pour vous ?
02:35 Mais c'est l'outrance permanente de Jean-Luc Mélenchon.
02:38 En fait, si vous voulez, vous l'avez dit en ouverture de cette interview,
02:41 l'heure est grave. L'heure est grave au Proche-Orient.
02:44 Il y a des victimes, il y a des otages français encore dans la bande de Gaza,
02:48 il y a des personnes qui sont encore disparues, des centaines, des milliers de morts.
02:51 Est-ce qu'on sait combien il y a d'otages ?
02:52 Est-ce qu'on sait précisément ?
02:53 On ne sait pas précisément combien il y a d'otages.
02:56 On sait qu'il y a sept Français disparus et à minima, une otage,
02:59 Miachem, dont on a vu des vidéos.
03:02 Et vous avez, alors qu'il y a une mobilisation de la communauté internationale,
03:05 quelques irresponsables politiques qui, en France,
03:08 tentent dans cette période de faire leur beurre politique.
03:12 Ça ne marche pas et moins ça marche, plus ils vont loin.
03:15 Ils sont dans l'outrance, dans la provocation, dans la volonté d'essayer de tirer vers le bas notre pays.
03:20 Mais les Français sont beaucoup plus responsables qu'une grosse partie de leur classe politique.
03:24 Et en même temps, c'est une manifestation lière.
03:26 Malgré tout cela, Thomas Soto, vous avez des manifestations, vous avez des tweets,
03:30 mais la population, la solidarité, l'Union nationale, elle tient.
03:33 Donc moi, je prends ce que nous montrent les Français aujourd'hui
03:36 comme une véritable leçon de comportement.
03:38 - Il y a 13 000 manifestants en soutien aux Palestiniens, à la cause "Palestiniens ira Paris".
03:42 Est-ce que vouloir interdire ces rassemblements était une faute politique ?
03:45 - Non, parce qu'on interdit un rassemblement...
03:47 - Ça s'est passé globalement dans le calme, hier.
03:49 - La raison pour laquelle on interdit un rassemblement, dans cette situation ou dans d'autres,
03:53 c'est lorsqu'il présente un risque de trouble à l'ordre public.
03:57 C'est le motif pour lequel nous sommes amenés, avec les préfets, à prononcer des interdictions.
04:02 Après, dans la manifestation, vous avez des gens qui sont de tous les combats de gauche
04:06 et qui ne ratent jamais une manifestation.
04:08 Vous avez des barbus aussi, qui sont présents dans ces manifs.
04:10 Et vous avez même des choses un peu plus étonnantes.
04:12 Vous voyez des drapeaux LGBT semblant manifester à cause des gens qui soutiennent le Hamas.
04:18 Alors qu'on ne peut pas dire que le Hamas et de manière générale,
04:21 cette partie du monde d'Ouagourian soutiennent la cause LGBT.
04:24 - Elle vous a gêné cette manif hier ou pas, à République ?
04:26 - Mais encore une fois, les choses se sont déroulées.
04:28 Il n'y a pas eu de troubles manifestes à l'ordre public.
04:31 Il n'y a pas eu de scènes de débordement.
04:33 Donc moi, c'est le critère que je regarde.
04:35 Je ne serai jamais allé dans cette manifestation.
04:38 Et je souhaiterais que ceux qui manifestent, s'ils le font pour des raisons humanistes,
04:41 soient aussi capables d'être présents auprès de la communauté juive,
04:44 comme je l'étais il y a 15 jours, pour le rassemblement, pour dire non aux attentats terroristes.
04:50 - Est-ce que ce n'est pas vous par votre discours ?
04:52 - J'ai entendu à travers les caméras de télévision des phrases qui m'ont fait du mal.
04:58 Parce que je considère que ce n'est pas...
05:00 - Est-ce que ce n'est pas vous par votre discours
05:02 qui opposez les Français de confession juive et les Français de confession musulmane ?
05:07 Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'il y ait des représentants politiques
05:09 dans la plupart des manifestations, en soutenant tout le monde ?
05:12 - Il y a des représentants politiques qui vont dans des manifestations,
05:15 qui soutiennent des victimes.
05:17 Là, vous avez aujourd'hui une population qui a été victime d'attentats terroristes, c'est Israël.
05:22 Et nous, la France le dit, nous l'affirmons,
05:24 nous voulons que les civils palestiniens, qui sont eux-mêmes les victimes du Hamas,
05:29 ne soient pas les victimes aussi, avec des pertes humaines importantes,
05:35 dans la réponse israélienne, qui est justifiée.
05:39 - Ça c'est donc la position de la France ?
05:40 - Qui est justifiée parce qu'ils ont des otages, parce qu'ils ont été attaqués,
05:42 parce qu'il faut en terminer avec le Hamas,
05:44 qui provoque des attentats terroristes terribles.
05:47 L'ennemi d'Israël est l'ennemi de la France.
05:50 En Palestine, on l'appelle le Hamas, mais quand c'était en Syrie, on l'appelle Daesh.
05:55 On peut l'appeler le djihad islamiste, on peut l'appeler Boko Haram,
05:58 on peut l'appeler le pouvoir taliban lorsqu'il commet ses exactions.
06:03 Donc cet ennemi radicalisé islamiste qui peut frapper n'importe où dans le monde,
06:07 il se trouve qu'il a frappé un pays ami, Israël.
06:09 Il l'a frappé de manière gratuite, violente, forte,
06:12 et il garde aujourd'hui des centaines d'otages parmi lesquels des Français.
06:15 - Emmanuel Macron va justement se rendre en Israël demain,
06:17 l'objectif c'est quoi ? C'est de rentrer avec nos otages ? Pourquoi il y va ?
06:20 - Le président y va, après s'être entretenu encore tout le week-end,
06:23 et encore cette nuit d'ailleurs, avec nombre de chefs d'État,
06:25 américains, européens, et dans la partie du Proche-Orient,
06:28 et du Moyen-Orient aussi, pour examiner les conditions de sa venue,
06:32 et faire en sorte que ce déplacement soit utile, avec plusieurs objectifs.
06:35 D'abord, vous l'avez dit, nos otages, mais aussi les familles,
06:39 trente familles françaises qui ont perdu un proche.
06:42 Je rappelle qu'il n'y avait jamais eu autant de morts françaises
06:44 dans un attentat depuis Nice.
06:46 Donc il va aussi à la rencontre de ces familles.
06:48 Ensuite, la voie de la France, la voie diplomatique française,
06:51 porte dans cette région, notamment auprès du Liban,
06:53 mais aussi auprès de l'Égypte, de manière à éviter l'escalade.
06:57 - C'est un voyage en Israël, ou c'est une tournée,
06:59 qui fait y verra d'autres pays, d'autres dirigeants ?
07:01 - Je ne peux pas vous donner la réponse précise à cette question.
07:04 C'est l'Élysée qui sera amenée à communiquer,
07:06 et le président de la République lui-même.
07:08 Mais il est important qu'il puisse y aller, les conditions sont réunies.
07:11 - Il rencontrera l'autorité palestinienne, Margue d'Abbas ?
07:13 - Il est attendu là-bas, d'ailleurs, le Premier ministre israélien
07:15 s'est félicité de sa venue.
07:17 Il va pouvoir mener des entretiens fondamentaux, encore une fois,
07:20 pour la région, pour nos ressortissants français,
07:22 pour les familles des victimes, et aussi pour le peuple palestinien.
07:25 - Il rencontrera Margue d'Abbas ?
07:26 - Je ne peux pas vous répondre à cette question.
07:28 Mais aussi pour le peuple palestinien, de manière à maintenir et amplifier,
07:31 lorsque c'est nécessaire, les corridors humanitaires,
07:33 pour venir en aide aux civils.
07:35 - Hier soir, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal,
07:37 a annoncé que 183 élèves ne feront pas leur rentrée le 6 novembre prochain,
07:40 parce qu'ils n'ont pas respecté le moment de recueillement et d'hommage
07:43 au professeur Dominique Bernard, assassiné à Arras.
07:46 Est-ce que les sorties de l'école, c'est vraiment la solution ?
07:49 - En tout cas, les garder à l'école n'est pas la solution.
07:51 Alors d'abord, il y aura des conseils des disciplines.
07:53 - Ce ne sera pas pire s'ils sont dans la rue,
07:55 ou s'ils sont radicalisés, qu'ils sont laissés dans leur environnement
07:57 et dans leur milieu ?
07:58 - En fait, il y a deux situations.
07:59 Il y a les élèves qui ont perturbé de manière grave la minute de silence,
08:02 qui sont exclus en attente d'un conseil de discipline qui devra statuer.
08:05 Et vous n'avez pas ailleurs des élèves, qu'ils aient ou n'ont perturbé
08:08 la minute de silence, quelques dizaines, plusieurs dizaines d'élèves,
08:11 qui sont considérés comme radicalisés, potentiellement dangereux,
08:14 identifiés par la communauté éducative.
08:16 Et dont on se dit qu'ils n'ont pas vocation à rester au contact
08:19 des enfants dans les établissements scolaires, parce que c'est dangereux.
08:22 - Mais ils iront où ? Ils vont faire quoi ?
08:24 - C'est ce qui est en train d'être discuté.
08:25 Le ministre de l'Éducation l'a dit lui-même hier,
08:27 en lien avec le ministre de l'Intérieur, pour trouver des solutions,
08:30 nous disons et nous affirmons que la place de ces élèves
08:33 n'est pas au contact des autres élèves, parce qu'ils sont dangereux.
08:37 - Donc on ne sait pas ce qu'ils ne reviendront pas à l'école,
08:39 mais on ne sait pas ce qu'on va faire.
08:41 - Un élève qui est jugé dangereux, comme l'a dit Gabriel Attal,
08:43 qui a commis cet attentat terrible à Haras, avait été identifié
08:46 depuis la mort de Samuel Paty, par ses enseignants,
08:49 comme étant potentiellement cette bombe humaine
08:51 qui pouvait commettre un attentat.
08:53 - Cette situation dont on parle depuis une dizaine de minutes
08:55 a des conséquences en France, avec une psychose terroriste
08:57 et une tension forte dans la société. La parole se libère,
08:59 y compris la parole du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin,
09:02 qui a parlé sans mesure de Karim Benzema.
09:05 Quand le ministre de l'Intérieur en vient être d'accord avec Eric Zemmour,
09:07 c'est Zemmour qui s'apaise ou c'est Darmanin qui se radicalise ?
09:10 - Vous faites des associations d'idées, pardon, qui n'ont pas lieu d'être.
09:12 - Ils ont fait à peu près les mêmes propos sur Karim Benzema.
09:15 - Vous pouvez partager sur une personne sans en partager ni l'analyse,
09:17 ni les idées de départ. On peut même être d'accord
09:20 sur la nature d'un match de foot, par exemple.
09:23 Il ne faut pas tout confondre.
09:25 - Vous saviez que Karim Benzema était notoire,
09:28 qu'il était en lien avec les frères musulmans ?
09:30 - Je ne me prononce pas sur... Je n'ai pas les éléments
09:32 auxquels fait allusion le ministre de l'Intérieur.
09:35 Par contre, deux analyses que cette histoire m'évoque,
09:38 mais je m'extériorise par rapport à Karim Benzema,
09:41 dont je ne connais pas l'histoire.
09:43 De manière générale, quand vous avez une forte notoriété...
09:45 - C'est assez connote, vous êtes tous dans la solidarité gouvernementale,
09:47 mais quand on vous pose la question les uns les autres,
09:49 j'ai regardé ce week-end, vous ne parlez au gouvernement.
09:51 - Thomas Otho, je ne suis pas porte-parole du gouvernement,
09:53 je ne suis pas porte-parole des ministres individuellement.
09:55 Il y a une cohésion gouvernementale,
09:57 et la cohésion gouvernementale, c'est de vous dire,
09:59 de manière générale, quand on a une forte notoriété,
10:01 on a une part de responsabilité.
10:03 Il est donc important à minima d'équilibrer sa prise de parole.
10:06 Et deux, il existe du prosélytisme de différentes formes
10:09 et de différentes manières dans notre pays.
10:11 Si le prosélytisme religieux n'est pas interdit,
10:13 est-ce que pour autant, c'est bien ?
10:15 Mon avis personnel, non.
10:17 À moins que ce soit du prosélytisme pour la laïcité,
10:19 ce que je fais moi avec envie, parce que je suis un laïc convaincu.
10:22 - Dernière question, rapidement, on en parle avec notre expert de 7h15.
10:24 Le budget de la sécurité sociale sera examiné à partir de demain à l'Assemblée.
10:27 Déjà sur la forme, ça sera un 49-3, probablement ?
10:30 - Je ne peux pas vous répondre, parce que le débat n'a pas commencé,
10:33 mais nous avons pu constater avec l'examen du budget
10:36 qu'il était toujours impossible de déclencher une majorité
10:39 avec des députés de l'opposition qui ne souhaitent pas voter les budgets.
10:42 Mais le débat va commencer.
10:44 - Donc ça sera un 49-3.
10:46 - On verra. Thomas Soto, si je vous disais qu'il y a un 49-3,
10:48 ça ne sert à rien que les députés arrivent dans l'hémicycle.
10:50 Or, ils vont y arriver et c'est important qu'ils y aillent,
10:52 parce qu'on a besoin que le débat arrive.
10:54 Et si on arrive à convaincre les oppositions qu'il faut qu'elles nous rejoignent,
10:56 on en sera très contents.
10:58 - Sur le fond, la Sécu n'est pas en forme, avec un déficit attendu à 11 milliards d'euros l'an prochain
11:01 contre 8,8 milliards, trou qui devrait doubler d'ici 2027.
11:05 Est-ce que vous nous confirmez ce matin que la hausse de la franchise
11:07 sur les médicaments, qui devait passer de 50 centimes à 1 euro par boîte,
11:10 est abandonnée ?
11:11 - Alors, je ne vous confirme ni l'infirme,
11:13 d'autant que ce n'est pas une mesure législative qui relève du PLFSS,
11:16 mais qui peut être prise par décret en dehors du cadre de la loi.
11:19 Donc je laisserai les ministres concernés communiquer officiellement sur la question.
11:23 - Bon, ça va faire un trou de 800 millions dans les caisses quand même,
11:25 tout ça, il va falloir le bouger.
11:26 - Vous savez, la Sécurité Sociale, un, on y tient,
11:28 on avait commencé à bien résorber le trou de la Sécu,
11:30 on remboursait même notre dette sociale.
11:32 Il s'est passé un truc dans notre pays qui n'aurait échappé à personne,
11:34 la pandémie du Covid.
11:35 Et la Sécu, elle a payé le chômage partiel,
11:37 elle a payé les dépenses de tests, de médicaments, de vaccins,
11:40 elle a payé les hospitalisations,
11:42 et donc on va rembourser notre dette sociale pour qu'elle soit forte.
11:45 Pour la prochaine fois, on aura besoin d'elle.
11:47 - Merci Olivier Véran d'être venu dans les 4V, et bonne journée à vous.

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