• il y a 9 mois
Avec Thomas Ménagé, député RN du Loiret et Benoit Mournet, député Renaissance des Hautes-Pyrénées

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-02-01##

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News
Transcription
00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06 Vérissure présente...
00:08 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:13 - Bien jeudi, jeudi politique, 9h36 avec deux députés.
00:17 Vous savez que parfois nous recevons deux sénateurs, parfois deux députés.
00:20 Aujourd'hui, deux députés par ordre alphabétique.
00:24 Thomas Ménager qui est député du Rassemblement National, Loiret, bonjour.
00:28 - Bonjour.
00:28 - Et puis Benoît Mournet qui est député Renaissance des Hautes-Pyrénées, bonjour.
00:32 - Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:33 - Merci d'être avec nous, nous allons parler des agriculteurs, de l'éducation nationale
00:36 et je vous garde un dernier petit sujet.
00:39 Mais les agriculteurs, ne vous inquiétez pas, les agriculteurs, pour commencer Bruxelles
00:45 aujourd'hui, on parle beaucoup de l'Europe.
00:47 Hier, il y a eu des propositions de la Commission européenne à la fois sur les importations
00:51 ukrainiennes et sur les jachers.
00:54 Aujourd'hui, il y a Emmanuel Macron qui rencontre Ursula von der Leyen pour lui faire part de
01:02 sa fermeté sur le Mercosur.
01:05 Alors, je disais, tout le monde tape sur le Mercosur, mais tout de même, pardon les échanges
01:10 commerciaux internationaux messieurs, d'accord, il y a le mauvais côté du Mercosur avec une
01:17 importation de produits agricoles venus d'Amérique du Sud, des produits qui ne remplissent pas
01:23 les mêmes normes que les nôtres.
01:25 Très bien.
01:26 Mais il y a aussi de l'autre côté la possibilité de vendre du vin, de vendre du fromage, de
01:30 vendre du matériel industriel, de vendre des voitures, de vendre à l'Amérique du
01:38 Sud.
01:39 Donc, ce n'est pas tout noir et tout blanc, non Thomas Ménager ?
01:41 Vous avez raison sur ce point, mais souvent, on le voit dans les accords de libre-échange,
01:45 vous l'avez dit, c'est notamment les pays industriels que nous ne sommes plus malheureusement.
01:49 L'Italie, le nord de l'Italie, l'Allemagne qui est gagnant puisque l'agriculture française
01:54 est souvent une monnaie d'échange.
01:55 Et vous avez cité le fromage, le vin, les spiritueux qui sont souvent des exemples qui
01:59 sont cités à juste titre.
02:01 Mais déjà, le CETA par exemple, le CETA avec le Canada permet à nos fromagers, à
02:07 nos fabricants de fromage de vendre leur fromage au Canada.
02:09 Mais un, ils les vendaient déjà auparavant.
02:11 Deuxième point, ils les vendent un peu mieux sans droit de douane, vous avez raison, mais
02:16 ce sont souvent des IGP, des AOP, des grands noms, Cognac, Bordeaux, des grands fromages
02:23 français que l'on vendait auparavant et on ne peut pas, juste pour détaxer, pour enlever
02:27 les droits de douane sur quelques produits, sacrifier la totalité de notre agriculture.
02:31 Donc c'est un fait, c'est une réalité, mais aujourd'hui, l'objectif, ce n'est pas de
02:34 sacrifier des pains entiers de notre agriculture au profit de produits qui déjà se vendent
02:38 à l'étranger.
02:39 Oui, le sujet, ce n'est pas est-ce qu'il faut un accord de commerce qui ait des clauses
02:42 miroirs ou une réciprocité.
02:44 Vous connaissiez le CETA, est-ce que vous savez que l'Europe exporte beaucoup plus qu'on
02:48 importe du Canada sur des produits alimentaires, bien sûr le vin, bien sûr le fromage.
02:53 Savez-vous que sur la filière porcine aussi on exporte en Chine ?
02:56 Donc effectivement, le sujet...
02:58 Il n'y a pas d'accord de libre-échange avec la Chine ?
03:00 La viticulture aujourd'hui est confrontée à quoi ?
03:02 Elle est confrontée au fait qu'on boit moins de vin.
03:04 Chez moi, dans le Madiran, c'est 10% seulement de l'export et les viticulteurs du Madiran
03:09 comptent sur l'exportation.
03:10 Donc le sujet sur le Canada est un accord qui était utile parce que réciproque, avec
03:16 des clauses miroirs, le Mercosur ne l'est pas et c'est pour ça que la France oppose.
03:19 La première puissance agricole de l'Union Européenne pèse un peu.
03:22 Est-ce qu'on peut s'opposer jusqu'au bout ?
03:25 Oui, parce que vous savez qu'un accord de commerce, ensuite il faut qu'il soit ratifié
03:29 dans chacun des États.
03:30 Moi ce que je plaide, c'est que ce ne soit pas agriculture contre les voitures, parce
03:35 que là les agriculteurs ont le sentiment d'être floués.
03:38 Il faut que ce soit alimentation contre alimentation, avec des clauses miroirs et de réciprocité.
03:42 Et à ce compte-là, le libre-échange peut aussi tirer vers l'eau les normes sanitaires
03:46 et environnementales.
03:47 Thomas Ménager
03:48 Je vais revenir sur deux exemples qui ont été pris par mon collègue.
03:51 Premier point, la Chine, on n'a pas d'accord de libre-échange avec la Chine et on exporte
03:56 du port comme quoi on n'a pas besoin de ces accords de libre-échange qui suppriment totalement
03:58 les doigts de douane, qui suppriment un certain nombre de règles de vérification pour pouvoir
04:01 exporter.
04:02 Si je comprends bien, vous êtes content d'exporter mais vous n'êtes pas content d'importer.
04:05 Non, c'est faux.
04:06 On continue d'exporter et d'importer comme on l'a toujours fait.
04:09 Il faut supprimer nos exportations.
04:11 Mais non, je ne vous ai pas dit ça, vous êtes dans la caricature.
04:13 Je vous dis juste qu'on parle des accords de libre-échange.
04:16 Si on veut exporter, on est bien obligé d'importer.
04:19 C'est tout le problème.
04:20 Je vous dis juste qu'on parle des accords de libre-échange, qui est un type d'accord
04:23 commercial.
04:24 Il y a d'autres accords commerciaux bilatéraux qui existent, ou citez la Chine, avec les
04:28 Etats-Unis, avec différents pays, on n'a pas d'accord de libre-échange.
04:31 On lève toutes les barrières douanières où au final, on sacrifie l'agriculture.
04:35 Le deuxième exemple que je voulais reprendre, c'est que vous dites qu'il y aura besoin
04:39 d'une ratification.
04:40 C'est faux.
04:41 Il y a des compétences exclusives et des compétences partagées.
04:43 Le CETA n'a pas été ratifié en France.
04:45 Pourtant, il est bien en application.
04:47 C'était seulement sur les investissements directs où ça n'a pas été ratifié.
04:50 Il y a des compétences exclusives et des compétences partagées.
04:53 On sait très bien que l'Union européenne peut, avec les compétences exclusives, faire
04:56 l'essentiel.
04:57 Puisque le CETA, vous avez pris l'exemple, n'a pas été ratifié en France.
04:59 Il a été fait de manière unilatérale.
05:00 Il y a eu un vote du Parlement français, si ?
05:02 Oui.
05:03 Ça a été refusé en Belgique, par référendum.
05:06 Pourtant, est-ce qu'il s'applique ?
05:07 Non mais, il y a des clauses mixtes, il y a des clauses exclusives et des clauses nationales.
05:11 Si la France ne veut pas de Mercosur, il n'y aura pas de Mercosur.
05:15 En tout cas, dans les conditions actuelles, qui sont déséquilibrées pour nos céréaliers,
05:21 pour nos éleveurs, pour le sucre.
05:23 Dites-moi, si la France dit non, il n'y aura pas de Mercosur ?
05:27 Si la France dit non, il n'y aura pas de Mercosur.
05:29 Pour l'instant, la France dit non, mais jusqu'à quand ?
05:31 L'avenir nous le dira, je suis moins certain déjà de ce fait.
05:35 C'est comme là où on grille avec l'aide à l'Ukraine.
05:37 Parce qu'il y a des compétences exclusives qui permettront à l'Union Européenne...
05:39 On dit non jusqu'au moment où on transige.
05:40 Dans le cadre, il faut un vote à la majorité, il n'y a pas l'unanimité pour les accords
05:45 de libre-échange et il n'y aura pas besoin de cette ratification, excepté sur certaines
05:48 compétences partagées.
05:49 La question sont les clauses mixtes.
05:50 Et deuxième point, c'est surtout la volonté politique.
05:52 Quand on voit que ça fait cinq fois, j'ai remonté, cinq fois que le Président de la
05:55 République change de position en fonction de qui est élu au Brésil, notamment.
06:00 En 2017, il demande à ce qu'on arrête l'accord.
06:03 En 2018, il demande un accord rapide.
06:05 En 2019, Bolsonaro est élu, il s'y oppose.
06:07 En 2023, Lula est élu, il est favorable à l'accord.
06:10 En 2024, il s'y oppose de nouveau.
06:12 Il y a eu des changements de pied multiples, malheureusement, sur ce sujet.
06:16 Oui.
06:17 J'ai repris.
06:18 Mais moi, ce qui m'intéresse, c'est aussi ce qui a été décidé à Bruxelles.
06:24 Les Jachères.
06:25 Les Jachères.
06:26 Alors, c'est la PAC, ça.
06:27 La PAC que vous avez votée, d'ailleurs, au Rassemblement National.
06:30 Vous expliquez pourquoi c'est ça ?
06:31 Oui, d'accord, mais vous l'avez votée.
06:33 C'est notre argent.
06:34 Vous avez voté les Jachères.
06:35 C'est notre argent, on ne va quand même pas laisser 9 milliards à l'Union Européenne
06:38 pour ne pas le récupérer.
06:39 Mais attendez, ce n'est pas un reproche.
06:40 Attendez la question.
06:41 Oui.
06:42 Les Jachères, c'est une des options.
06:44 Les agriculteurs, les premiers, ils ne sont pas contre l'écologie.
06:46 C'est une folie de dire ça pour régénérer la terre.
06:49 Ensuite, il y a différentes manières de le faire.
06:51 Les Jachères, on en a pris, en sont une.
06:52 Le problème, c'est quand, par exemple, sur les...
06:54 On plante des...
06:55 Vous avez 14 réglementations qui s'appliquent.
06:58 Je sais.
06:59 100 piles.
07:00 On ne peut plus y toucher ensuite.
07:02 Donc, il y a 3 niveaux de réponse, en fait, en réalité, pour nos agriculteurs.
07:05 On a commencé par le niveau européen, effectivement.
07:07 Ce soir, on en saura bien plus sur le Mercosur, sur les Jachères, sur les quotas ukrainiens.
07:12 Sur les Jachères, on commence à en savoir plus.
07:14 Qui sont avancés.
07:15 Ensuite, il y a un niveau national.
07:16 Le Premier ministre a commencé à répondre sur la simplification également.
07:19 Il y aura d'autres annonces, hein, bientôt.
07:22 Voilà. Sur les curages d'eau et sur le versement en temps et en heure de la PAC.
07:27 Et ensuite, il y a un niveau local.
07:28 En temps et en heure.
07:29 En fonction...
07:30 Attendez, le 15 mars !
07:31 Mais c'est bien le problème.
07:32 Mais alors, tout à l'heure, j'avais un autre agriculteur...
07:34 Mais pardon, pardon.
07:35 J'avais un agriculteur qui nous disait "moi j'ai besoin de fourrage tout de suite".
07:38 Mais je sais bien.
07:39 Si je n'ai pas l'aide de la PAC, je ne peux pas payer le fourrage.
07:41 Il fait comment cet agriculteur ?
07:42 Aujourd'hui, il y a eu...
07:43 Et ce n'est pas pour justifier, mais en fait, il y a eu des difficultés d'ordre.
07:48 Oui, il comprend informatique sur le versement des éco-régimes de la PAC.
07:52 Il y a même chez moi une estive qui n'a rien touché du tout.
07:54 Ce n'est pas acceptable.
07:55 De la même manière que pour la MHE.
07:57 On a voté un fonds de soutien.
07:59 Sur le milieu, on a voté un fonds de soutien.
08:01 Certains agriculteurs n'ont pas touché.
08:03 Donc on a un sujet de mise en œuvre.
08:04 Et c'est aussi un sujet local.
08:05 Et en fait, juste sur le plan local, il y a des choses très simples.
08:09 Quand vous avez semé, les agriculteurs doivent faire des couverts végétaux.
08:12 S'ils ne peuvent plus, ils ne peuvent pas le faire.
08:14 Et s'ils ne le font pas en temps et en heure, ils sont sanctionnés.
08:17 Là, il faut du bon sens.
08:18 Et là, c'est à la main des préfets.
08:20 On y a travaillé cette semaine.
08:21 Des arrêtés là-dessus, qui peuvent lever ce genre de choses,
08:25 qui empoisonnent la vie des agriculteurs.
08:27 Donc il y a bien les trois niveaux de réponse pour sortir de cette crise.
08:30 Moi, ce que je note, malgré la diversité de nos agricultures,
08:33 il y a deux messages que nous ont passés nos agriculteurs.
08:36 C'est qu'on veut vivre de notre travail.
08:38 Et laisser nous travailler.
08:39 Et arrêter de nous dénigrer à considérer que...
08:41 L'une des premières questions serait le prix à la production.
08:45 Ça, c'est l'une des premières questions.
08:46 D'ailleurs, quelle réponse avez-vous, Thomas Aménager ?
08:48 Parce que j'ai pas beaucoup de réponses du Rassemblement National sur la question.
08:51 - Si, si, si. On propose depuis un certain nombre d'années
08:53 de mettre des prix garantis pour faire en sorte qu'il y ait un prix minimum
08:57 qui tient compte du coût de production et d'une marge minimum pour les agriculteurs.
09:01 - C'est-à-dire que l'agriculteur ne vendrait pas son produit.
09:05 En dessous, c'est un prix plancher, en quelque sorte.
09:07 - Exactement. C'est un prix plancher minimal qui serait calculé
09:10 en tenant compte des coûts de production et d'une marge
09:12 et qui s'inscrirait totalement dans les lois EGalim.
09:14 Où après, bien entendu, il doit y avoir une répartition globale
09:17 de la valeur sur l'ensemble des parties, entre agriculteurs,
09:21 entre consommateurs et entre distributeurs.
09:23 Mais bien sûr, il y a un rapport de force à avoir
09:25 et c'est le rôle de l'État de contrôler pour pas qu'il y en ait
09:28 qui en prennent plus que nous autres.
09:30 - Ce que vous dites, chers collègues, c'est le principe de la loi EGalim.
09:33 Ensuite, vous l'avez dit aussi, c'est une série de rapports de force.
09:36 Si on prend l'exemple de la filière bovine,
09:38 nous avons beaucoup d'éleveurs bovins dans notre pays
09:41 qui sont parfois un peu seuls et mal structurés,
09:44 contrairement à notre filière porcine ou filière veau et laverie.
09:46 Donc un des sujets, c'est de garder la valeur ajoutée chez nous,
09:49 d'engraisser chez nous, d'utiliser nos outils d'abattage et de transformation
09:52 et peser dans le rapport de force avec la grande distribution.
09:55 Par exemple, la filière pisciculture,
09:58 un rapport de force très favorable par rapport à la grande distribution,
10:01 on impose leur prix.
10:02 Donc la loi EGalim dit quoi ?
10:04 On ne peut pas payer en dessous de la matière première agricole,
10:06 il faut qu'il y ait un contrat écrit.
10:08 Ensuite, si des distributeurs ou des transformateurs ne jouent pas le jeu,
10:11 ça s'appelle le contrôle et ça s'appelle la sanction.
10:14 Je crois que le ministre de l'économie et des finances a été contrôle peut-être insuffisant,
10:20 certes non insuffisant,
10:22 et une volonté d'aller plus vite et plus fort sur ce sujet.
10:26 Eh bien nous verrons.
10:27 Bien, l'éducation nationale qui est aussi en grève,
10:30 nous allons en parler, il est 9h47, dans deux minutes.
10:33 Veressure, le numéro 1 des alarmes en France.
10:36 Rendez-vous sur veressure.fr pour votre demande de devis gratuits.
10:39 Veressure présente.
10:41 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
10:46 Deux députés avec nous, Thomas Ménager, député Rassemblement National du Loiret,
10:51 et Benoît Mournet, député Renaissance des Hautes-Pyrénées.
10:53 L'éducation nationale, une grève aujourd'hui, plus suivie qu'attendue.
10:58 Il faut dire que depuis quelques jours, quelques semaines,
11:01 depuis le début de l'année, la nomination d'Amélie Oudéa-Castérat a amplifié le mouvement.
11:07 Évidemment, d'ailleurs, je vous pose la question,
11:10 Benoît Mournet, est-ce qu'elle peut tenir comme ministre de l'éducation nationale ?
11:14 Est-ce que c'est bien d'ailleurs, et pour le gouvernement, pour l'action du gouvernement,
11:18 et pour les Français, et pour l'éducation nationale, qu'elle reste ?
11:21 - Quand on est ministre, on sert la République,
11:24 et on sert accessoirement un cap qui est fixé par le président de la République,
11:27 et le Premier ministre.
11:28 Ensuite, les serviteurs, si vous me permettez l'expression,
11:31 sont interchangeables à partir du moment où le cap est clair.
11:33 Et je crois que le cap est clair, il a été donné par Gabriel Attal, Premier ministre,
11:38 à la fois avec une réponse budgétaire inédite quand même,
11:40 on est passé vite 4 milliards d'euros,
11:42 on est revenu pour les débuts et fin de carrière à la moyenne de l'OCDE,
11:45 sur la rémunération des professeurs, 2100 euros net, 2500 euros net sur le REB+.
11:50 Est-ce que c'est encore assez ? Non.
11:52 Est-ce qu'il faut aller plus loin ? Oui, pour la traction.
11:55 - J'ai compris, de ce que disait Priska Tevneux, il va y avoir de nouvelles augmentations.
11:59 - Sur l'autorité et le choc des savoirs, d'arrêter de se cacher,
12:02 de dire "le niveau a baissé, il faut le constater, il faut parler vrai comme vous dites ici",
12:06 et répondre en montant le niveau d'exigence,
12:09 et être d'une intransigeance absolue sur la laïcité.
12:12 Voilà, c'est ça qui est important.
12:13 Lundi, j'étais dans ma circonscription sur une...
12:16 Vous savez qu'on a voté aussi un fonds sur l'innovation pédagogique,
12:20 et mixé dans le rural, des élèves de CM1, CM2, avec la 6e.
12:24 - Mixé, attention... - Avec la 6e.
12:26 C'est-à-dire qu'on a un troisième cycle qui est cohérent.
12:29 Et des jeunes qui ont travaillé sur le Parlement des enfants,
12:33 c'est ça, vous voyez, c'est le concret, c'est le terrain,
12:36 c'est l'innovation qui vient du terrain,
12:37 c'est pas être étouffé par une administration et des injonctions.
12:40 Ensuite, le sujet de la ministre, pour moi, est totalement secondaire
12:43 par rapport au contenu de la politique publique que nous menons.
12:46 - Oui, donc peu importe la ministre, quoi. Peu importe le nom.
12:49 Donc elle est interchangeable, donc elle pourrait être changée.
12:52 - Si je comprends bien, Thomas, mais on a un... - Non, je dis que le cap est clair.
12:55 - Oui, le cap est clair. Oui, Thomas Ménager,
12:58 ça vous a choqué, ces propos sur la mixité ?
13:02 - Ce qui est certain, c'est que quand on est ministre,
13:05 malheureusement, le mélange vie privée et vie publique existe.
13:08 - Mais est-ce qu'on doit défendre la mixité ?
13:11 - Bien entendu. Et donc c'est très compliqué, je pense,
13:13 d'avoir une ministre de l'Education nationale
13:16 qui assume d'avoir des enfants qui sont dans des classes non mixtes.
13:19 C'est vrai qu'on parlait de la mixité de tout type sociologique,
13:23 mais la mixité en tant que telle, notamment entre hommes et femmes,
13:27 entre garçons et filles, est un élément essentiel.
13:29 Ce qui est certain, moi, ce qui me choque le plus,
13:31 c'est pas forcément les éléments de la vie privée et les choix personnels de la ministre.
13:34 Elle est libre. C'est le mensonge, en fait.
13:36 Et c'est la question qu'on doit tous se poser.
13:38 Est-ce qu'un ministre qui a menti, et dont on a la preuve des mensonges,
13:41 qui a utilisé aussi son pouvoir pour avoir des passe-droits,
13:44 comme c'est le cas pour Mme Moudéa Castellar, peut rester en poste ?
13:47 Le sujet, il est là. Qu'elle ait mis ses enfants dans le privé,
13:49 même dans un établissement qui peut être disabilitaire.
13:52 - Je vais vous dire mon sentiment, et je l'ai encore vu hier soir,
13:55 aux questions au gouvernement à l'Assemblée.
13:57 Cet invectif personnel est assez insupportable.
14:00 - Mais enfin, pardon, c'est elle qui l'a provoqué ?
14:03 - Non, non, attendez. C'est elle qui l'a provoqué.
14:06 - Pardon, c'est en mentant qu'elle l'a provoqué.
14:08 - Quand vous êtes un responsable politique et que vous mentez, je pense qu'on peut quand même le dire.
14:10 - On passe plus de temps à discuter de choix personnels qui, en fait, intéressent personne.
14:15 - Ah, je ne suis pas d'accord sur la mixité.
14:18 - Non, mais sur la mixité, je me suis peut-être mal exprimé.
14:23 Je voulais dire qu'il y avait eu un projet innovant de terrain
14:25 de mélanger des enfants de fin de cycle primaire avec la 6e.
14:29 - Une ministre de l'Agriculture, une ministre de l'Éducation nationale.
14:32 - Une ministre de la fermeture des écoles rurales. Voilà un exemple de terrain.
14:34 - Oui, mais une ministre de l'Éducation nationale, pardon,
14:37 qui place ses enfants dans des classes non mixtes,
14:41 ça me paraît insupportable.
14:44 - Elle a fait un choix qui est un choix personnel.
14:47 - Oui, non, mais d'accord.
14:48 - Moi, si vous voulez, ce n'est pas quelque chose que j'aurais fait personnellement.
14:52 - Ce qui est certain, c'est que si Mme Oudéa Kestera et Gabriel Attal
14:55 aiment vraiment l'Éducation nationale, ça fait quand même trois semaines qu'on est sur cette affaire,
14:58 je pense qu'il faudrait qu'elle retourne au sport uniquement
15:00 et qu'il y ait un vrai ministre de l'Éducation nationale qui puisse travailler.
15:02 En fait, on peut penser ce qu'on veut de l'affaire,
15:05 mais il faut qu'il y ait quelqu'un qui puisse être au travail
15:07 et avoir un travail apaisé, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
15:09 - Attention, il va y avoir un nouveau gouvernement,
15:11 enfin un complément de gouvernement la semaine prochaine,
15:15 apparemment le 5 ou le 6, d'après vos informations, 5 ou 6, non ?
15:19 - Il n'y a pas d'informations, il est indécis par rapport au groupe.
15:21 - Il n'y a pas d'informations précisément.
15:23 Je sais que les suppléants au mandat vont s'arrêter jeudi.
15:28 - Est-ce que vous allez entrer au gouvernement ?
15:30 - Non, je ne sais pas.
15:32 Je suis député de terrain, vous voyez.
15:34 Je suis heureux d'être dans les Hautes-Pyrénées chaque week-end,
15:37 ce qui me permet d'être un peu pertinent dans la semaine.
15:39 - La première question à vous poser, à tous les deux.
15:41 Il y a cet hommage, mercredi prochain, nous serons le 7 février,
15:45 hommage à toutes les victimes des massacres du Hamas,
15:48 qui sera rendu en France.
15:50 Est-ce que vous comprendriez que des députés LFI soient présents ?
15:54 - Je vous le dis franchement, moi ?
15:56 Oui.
15:57 On a fait, on a organisé une marche contre l'antisémitisme,
16:01 et je vous le dis franchement, ça m'a rassuré de voir
16:04 qu'il y avait mon concurrent au législatif qui était LFI,
16:07 et qui restait républicain, je me suis dit
16:09 ils n'ont pas tous perdu leur boussole républicaine qui était là.
16:11 Donc moi je suis de ceux qui pensent qu'il ne faut pas ostratiser
16:14 ceux qui seraient hors du champ républicain au sein de l'hémicycle.
16:16 Au contraire, au contraire, et c'est un impérieux devoir de chacun,
16:20 de ramener, de ramener ceux qui à un moment donné se sont perdus sciemment,
16:25 ou alors qu'ils le font exprès, et là il faut les condamner,
16:27 parce que avoir un raisonnement communautariste comme certains LFI,
16:31 c'est inacceptable, insupportable,
16:33 et quand on relativise ce qui s'est passé le 7 octobre,
16:36 c'est un acte terroriste, à un moment donné il ne faut pas avoir peur des mots,
16:40 et quand on dit ça, ça ne veut pas dire qu'on approuve
16:42 toute la politique étrangère de Netanyahou, vous le voyez.
16:44 Donc moi j'espère que toute la nation sera rassemblée
16:51 pour condamner ces actes, le 7 octobre.
16:53 - Vous êtes d'accord ou pas, Thomas Ménager ?
16:55 - Je pense que personne ne peut interdire un élu de la République
16:57 de venir à cet hommage, mais je considère que ceux qui ont pris position
17:00 en faveur du Hamas, qui ont refusé de condamner le Hamas,
17:02 qui ont refusé de qualifier, notamment ici, le Hamas de groupe terroriste,
17:07 je pense devraient avoir la dignité de rester chez eux.
17:10 Par contre ceux qui ont eu le courage, au sein de la France Insoumise,
17:13 ils sont rares, de dénoncer leurs camarades,
17:16 parce que c'est le terme, leurs camarades qui ont pris position pour le Hamas,
17:20 eux, je pense, ont toute leur place au sein de cet hommage.
17:23 - Vous pensez à Alexis Corbière par exemple ?
17:25 - Oui, même s'il y a des doutes, parce que,
17:27 on ne va pas rentrer dans les histoires privées,
17:29 mais voilà, ce que je veux dire, c'est que,
17:31 tous ceux qui ont été sans ambiguïté, sans ambiguïté,
17:33 derrière les victimes de ces pogroms, et sans ambiguïté vis-à-vis du Hamas,
17:37 je pense ont leur place, les autres, je pense, devraient rester chez eux.
17:40 - Si le Rassemblement National vient à une marche contre l'antisémitisme,
17:43 la LFI peut y venir aussi.
17:44 - Sauf que nous, on est irréprochable, alors qu'eux, il y a trois semaines, un mois,
17:47 ils ont sorti des propos qui étaient indignes.
17:49 - Bien, merci beaucoup, merci à tous les deux d'être venus nous voir.
17:52 Christine Bouillaud et Gilles Gansman reçoivent Delphine Vespizaire,
17:55 juste après les informations.
17:58 Il est quelle heure ? - Il est 9h57.
18:01 Sud Radio, Parlons Vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
18:06 Avec Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
18:09 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de devis gratuits.

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