Avec Thomas Ménagé, Député RN et Antoine Armand, député Renaissance de Haute-Savoie
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00:00 - Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06 Vérissure présente...
00:08 - Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:13 - Nous sommes jeudi, jeudi politique.
00:15 Bien, jeudi politique, ça veut dire quoi ?
00:18 Ça veut dire que nous invitons deux députés ou deux sénateurs à débattre
00:22 sur la situation politique et plus largement sur la situation de la France.
00:26 Enfin bon, avec nous ce matin, par ordre alphabétique, Antoine Armand
00:30 qui est député Renaissance de Haute-Savoie, bonjour.
00:32 - Bonjour.
00:33 - Merci d'être avec nous. Et Thomas Ménager qui est député RN du Loiret, bonjour.
00:37 - Bonjour.
00:37 - Merci d'être avec nous tous les deux.
00:39 Bien, nous allons commencer sur évidemment Gabriel Attal, nommé Premier ministre.
00:44 Hier, Gabriel Attal était en déplacement, déjà deux déplacements.
00:48 Il était en déplacement avec le ministre de l'Intérieur.
00:51 Qu'a-t-il dit dans un commissariat du Val d'Oise ?
00:54 "Je ne conçois pas une société sans sécurité, sans ordre, sans règles."
01:00 Ça vous convient ça, Thomas Ménager, non ?
01:02 - Non mais dans les paroles, et on le voit depuis plusieurs mois,
01:05 et c'est aussi pour ça que Gabriel Attal est moins populaire ou plus populaire
01:09 que les autres membres du gouvernement, c'est qu'il a dit un peu ce que nous disions.
01:12 Il a repris un certain nombre des propos du Rassemblement National,
01:15 il est allé sur la baïa, sur l'uniforme, ce que nous nous prenions depuis des années.
01:18 Donc là, on est d'accord. On va voir dans les actes.
01:20 Les paroles peuvent être belles.
01:22 Maintenant, on attend réellement ce qui va être mis en place par ce gouvernement,
01:25 quel va être le casting, puisque ça se fait attendre.
01:27 - Antoine Arband ?
01:29 - Écoutez, on n'a pas attendu les bons conseils du Rassemblement National
01:32 pour agir pour la sécurité des Français.
01:34 Je vous donne un seul exemple.
01:35 - Les chiffres ne sont pas terribles pour la délinquance de 2023.
01:38 - Je vous donne un seul exemple très concret.
01:39 L'année dernière, 2023, 1000 policiers et gendarmes de plus sur le terrain.
01:43 1000. Cette année 2024, la même quantité de personnes prévues.
01:47 Parce que c'est ce qu'ils nous disent les gens.
01:49 Ils nous disent "on veut de la sécurité",
01:50 et Gabriel Attal a prononcé un autre mot, moi qui m'intéresse aussi beaucoup,
01:53 c'est la tranquillité.
01:54 C'est comme ça qu'on lutte contre l'insécurité.
01:56 C'est que les gens voient des policiers, voient du bleu,
01:58 et se sentent en sécurité chez eux.
02:00 C'est pour ça qu'on embauche les forces de l'ordre.
02:01 - Même si la sécurité n'est pas la première préoccupation des Français.
02:05 Vous l'avez bien remarqué, et vous le savez tous les deux,
02:08 puisque Marine Le Pen en a beaucoup parlé,
02:09 le gouvernement en a beaucoup parlé aussi.
02:12 La première préoccupation, c'est le pouvoir d'achat.
02:14 C'est le pouvoir d'achat.
02:15 Et je lisais ce matin un article très intéressant dans les échos,
02:19 je crois sur les classes moyennes, les fameuses classes moyennes,
02:22 qui travaillent, parfois durs, qui gagnent leur vie,
02:26 pas si mal que ça pour certains,
02:28 mais qui, tous les mois, ont l'impression d'avoir de moins en moins d'argent.
02:33 Alors, c'est l'un des chantiers majeurs
02:37 qui attend Gabriel Attal, Antoine Armand.
02:39 - Oui, et en venant j'écoutais vos auditeurs dans le temps de questions-réponses,
02:43 j'étais très sensible à ce qui était dit sur le pouvoir d'achat,
02:46 et sur les classes moyennes.
02:47 Gabriel Attal a parlé des classes moyennes dans son allocution de la passation de pouvoir.
02:51 Moi, ce que me disent les gens, c'est un peu ce que vous décrivez.
02:54 Il y a un sentiment qu'eux, ils font la part du boulot.
02:56 Eux, ils bossent.
02:57 Ils se lèvent le matin, ils bossent.
02:59 Et que, dans le reste de la société,
03:01 que ce soit des gens qui touchent des aides,
03:03 ou que ce soit le gouvernement qui ne va pas assez vite et pas assez fort,
03:06 les autres, ceux qui sont censés assurer le logement, la santé, les services publics,
03:10 ça ne va pas assez vite, ça ne va pas assez fort.
03:12 Et je pense que nous, responsables politiques,
03:13 il faut qu'on l'entende très simplement et très nettement.
03:16 Oui, mais j'ai l'impression que le parisianisme,
03:18 entre autres, pas que ça,
03:19 mais que les responsables politiques ne l'entendent pas.
03:22 Vous avez cette impression-là, quand même, Nagé ?
03:24 C'est un super exemple sur ce qu'est Gabriel Attal, les classes moyennes.
03:27 Gabriel Attal, il était à Bercy.
03:29 Il était au compte public.
03:30 Il a annoncé en mai 2023,
03:32 puisqu'on est dans une capacité de retrouver toutes les informations, toutes les déclarations,
03:36 une baisse d'impôt de 2 milliards pour les classes moyennes.
03:39 Et, au final, deux mois après, il est revenu sur cette décision,
03:42 il n'y a pas eu de baisse sur les classes moyennes.
03:44 Donc, c'est bien.
03:44 C'est-à-dire que la communication est bonne, les annonces sont bonnes,
03:47 les prises de parole sont bonnes, on peut les approuver.
03:49 Mais il a bien prouvé, déjà, quand il était aux responsabilités,
03:51 parce qu'on nous fait le coup du renouveau, encore,
03:54 d'un nouveau nouveau monde,
03:56 on fait toujours le même coup de la communication.
03:58 Mais, dans les faits, quand il a été aux responsabilités,
04:00 il est aux responsabilités depuis un petit moment,
04:02 il n'a pas tenu ses engagements.
04:03 Et il part, il saute de ministère en ministère,
04:05 en faisant des belles annonces, mais sans aller au bout.
04:07 Cette annonce, en mai 2023, les auditeurs de Sud Radio peuvent retrouver.
04:12 Et elle n'a pas été traduite dans les faits.
04:13 Et les classes moyennes qui sont dévachalées,
04:15 continuent à être dévachalées dans notre pays.
04:16 Ce n'est pas exact.
04:17 D'abord, l'engagement qui a été pris,
04:18 il a été pris pour baisser les impôts des classes moyennes
04:20 d'ici la fin du quinquennat.
04:21 Ce n'est pas à vous de me dire qu'il y a des questions de finances publiques.
04:24 Là, on est en janvier 2024.
04:29 Il reste, vous m'accorderez, trois ans pour faire cette baisse.
04:32 Et moi, je souhaite qu'il y ait cette baisse.
04:33 Par ailleurs, dans le budget 2024,
04:35 on a gelé le barène d'impôts sur le revenu.
04:37 Ce qui a permis aux ménages de payer moins d'impôts sur le revenu.
04:40 Donc, on agit pour les classes moyennes.
04:41 Mais au fond, une des choses qui marquent le plus les gens,
04:45 c'est leur fiche de paye.
04:46 Vous recevez votre fiche de paye chez vous.
04:48 Et qu'est-ce que vous voyez ?
04:49 Vous voyez une différence entre le brut,
04:51 ce qu'a payé l'employeur pour vous,
04:53 et le net, ce que vous recevez.
04:55 Et au milieu, il y a des cotisations.
04:56 Elles sont très importantes, ces cotisations.
04:57 Elles permettent de vous payer la santé,
04:59 l'assurance maladie, etc.
05:01 Mais de fait, ce sont les plus importantes en Europe et dans le monde.
05:04 Et donc, si on veut redonner du pouvoir d'achat,
05:06 il va aussi falloir qu'on finance notre modèle social.
05:09 On a fait cette réforme des retraites.
05:10 On s'est fait taper dessus par tout le monde en nous disant
05:12 "c'est impopulaire, mais c'est nécessaire pour financer notre modèle social".
05:16 C'est ça qui nous permettra de baisser nos cotisations.
05:18 C'est ça qui permettra d'augmenter les salaires.
05:19 - Vous avez raison.
05:20 Il y a le salaire brut, le salaire net.
05:22 Vous avez raison.
05:23 Et il y a tout le reste.
05:24 Et tout le reste, je pense, tient,
05:25 électricité qui va augmenter de 10% en février.
05:28 C'est une taxe qui fait que l'électricité va augmenter de 10%.
05:34 C'est les mutuelles qui vont augmenter de combien ?
05:36 7, 8% ?
05:37 - Jean-Jacques Bourdin.
05:38 - Vous comprenez ce que je veux dire.
05:40 C'est que, on travaille, on gagne de l'argent.
05:43 Souvent, il y a eu des augmentations de salaires.
05:47 C'est vrai, il y a eu des augmentations de salaires.
05:49 Seulement, au bout du bout, on ne voit rien venir.
05:52 On ne voit pas sa situation s'améliorer.
05:55 - Sur l'électricité, je vous écoutais tout à l'heure.
05:57 Moi, j'étais rapporteur d'une commission d'enquête sur le nucléaire.
05:59 J'ai vu toutes les erreurs qu'on a commises,
06:01 tous les uns et les autres, qui étaient responsabilités pendant 30 ans.
06:04 Maintenant, on le relance.
06:05 Maintenant, on réforme le marché européen.
06:07 Très bien, c'est nécessaire, on y va.
06:09 Et est-ce que ça va assez vite ?
06:10 Je suis d'accord.
06:11 Là-dessus, il n'y a pas le début d'un sujet.
06:13 Moi, je fais partie des gens qui pensent qu'il faut qu'on continue de baisser les impôts en France.
06:16 On l'a fait pendant 6 ans.
06:18 Chaque année, il y a quelqu'un qui est venu nous dire
06:20 "Vous ne pouvez pas continuer à baisser les impôts, les finances publiques, les français, etc."
06:23 - 3 000 milliards de dettes !
06:24 - Exactement, c'est ce qu'on nous répond.
06:27 Donc, il faut trouver l'équilibre.
06:28 Moi, ce que je vois, c'est que quand on baisse les impôts,
06:30 que ce soit celles des entreprises ou des ménages,
06:32 les entreprises embauchent et les ménages y consomment.
06:35 Donc, moi, je suis pour qu'on continue à baisser les impôts.
06:37 Mais pour pouvoir continuer à baisser les impôts, il va falloir faire des économies.
06:41 On n'a pas les mêmes chiffres.
06:42 Enfin, le record de prélèvement est obligatoire.
06:44 On est les pires pays de l'OCDE.
06:46 Et on prend un autre exemple pour les classes moyennes.
06:48 La taxe foncière.
06:49 C'est-à-dire que ce sont des gens qui ont réussi, qui bossent,
06:51 qui arrivent à avoir un patrimoine.
06:53 Vous avez refusé quand nous, nous avons proposé
06:55 d'augmenter, bien entendu, un tout petit peu sur l'inflation,
06:58 mais de bloquer la hausse des bases pour éviter cette hausse.
07:02 Les classes moyennes, ceux qui sont saignés,
07:04 ceux qui arrivent à avoir un petit patrimoine,
07:06 ils se sont pris l'année dernière.
07:08 Excusez-moi, il n'y a plus une hausse de taxe foncière.
07:10 Oui, mais vous savez qui augmente la taxe foncière, quand même.
07:12 Non, non, vous n'avez pas à mettre ça sur le dos des élus locaux.
07:14 Vous savez très bien que c'est la base.
07:15 Les taux n'ont pas augmenté dans la plupart des vies.
07:17 La taxe foncière, c'est à la main des élus locaux.
07:20 Vous savez très bien qu'il y a deux parties.
07:21 Il y a une augmentation des taxes et une augmentation des taux.
07:23 Moi, j'ai su répondre à mes trois collègues,
07:25 il y a énormément de collectivités qui n'ont pas augmenté la taxe foncière.
07:29 Ils n'ont pas augmenté le taux, mais chacun prend ses responsabilités à un moment.
07:32 Il faut quand même dire la vérité.
07:34 Mais puis la taxe foncière, pardon.
07:35 C'est un mensonge incroyable, monsieur.
07:37 Ça ne concerne que les propriétaires.
07:39 Mais c'est les classes moyennes.
07:41 Oui, je suis d'accord.
07:43 Il ne faut pas les oublier.
07:44 Mais ce n'est pas le poids le plus important pour celui qui bosse.
07:48 La taxe foncière, ce n'est pas le poids le plus important.
07:51 Il y a tout le reste. Il y a l'essence, il y a l'électricité, il y a l'hydrogène.
07:55 Il y a tout le reste.
07:57 Bien, alors, il a du pain sur la planche, Gabriel Attal.
08:01 Il est jeune.
08:02 C'est un atout ou pas d'être jeune en politique, Thomas Ménager ?
08:05 Et d'être aux commandes quand on est jeune ?
08:07 Vous n'allez pas me dire non à Végerdane Bardella.
08:09 Non, mais moi je ne crois pas au jeunisme.
08:10 Après, vous pouvez être jeune et avoir des vieilles idées.
08:12 Vous ne croyez pas par exemple que Bardella ferait un bon Premier ministre ?
08:16 Je le considère, mais pas parce qu'il est jeune seulement.
08:18 C'est bien d'être jeune parce que c'est une qualité.
08:20 Ça peut être utile pour avoir de l'huile dynamite,
08:23 pour avoir l'agnac, la volonté de faire des choses.
08:26 Mais si vous avez des mauvaises idées, ce que je veux dire,
08:28 moi, voilà, ça ne suffit pas.
08:31 Ce qui est certain aujourd'hui, c'est qu'on attend qu'il y ait un changement de cap.
08:34 La vraie question, elle est là.
08:35 Ce n'est pas le profil.
08:36 Ça fait deux jours qu'on parle uniquement du profil,
08:39 de la vie privée, de son histoire.
08:41 Mais la question, ce n'est pas ça.
08:43 De qui vous parle de la vie privée ?
08:44 Pas vous, pas vous et pas moi non plus.
08:46 Et jamais j'en parlerai.
08:47 Et vous avez bien raison.
08:49 Mais ce qu'on veut, c'est de savoir quelle sera sa politique.
08:50 Donc on va attendre le gouvernement.
08:52 On va attendre de savoir s'il y a un changement de cap.
08:54 Et c'est Edouard Philippe qui le dit très bien.
08:56 Je vais citer Edouard Philippe, qui dit
08:58 qu'il était favorable au maintien d'Elisabeth Borne
09:00 parce qu'il dit une chose qui est très vraie.
09:01 C'est que s'il y a un changement de Premier ministre
09:03 mais qu'il n'y a pas de changement de cap
09:04 ou qu'il n'y a pas de changement de majorité et de retour aux urnes,
09:06 ça n'apporte rien.
09:07 La question, ce n'est pas le casting, c'est le scénario.
09:10 Qu'est-ce que les gens apprécient chez Gabriel Attal,
09:12 ministre des Comptes publics, puis Gabriel Attal, ministre de l'Éducation ?
09:15 À mon avis, c'est deux choses.
09:16 L'autorité et le pragmatisme.
09:18 L'autorité, c'est après des mois de tergiversation,
09:21 arriver à l'éducation nationale...
09:23 - Ça veut dire qu'Elisabeth Borne manquait d'autorité.
09:25 - Stop. C'est ce que vous dites.
09:26 - Et qu'est-ce qu'ils apprécient ? C'est le pragmatisme.
09:28 Le niveau des élèves s'écroule au collège.
09:31 On va faire des groupes de niveau pour s'assurer
09:33 que les enfants, ils apprennent correctement à lire, écrire, compter.
09:36 Pardon, dans la société, c'est assez utile.
09:37 Et le brevet des collèges va devenir un examen qualifiant.
09:40 C'est ça dont on a besoin.
09:41 Et on affronte quelle échéance en juin 2024 ?
09:43 Les européennes.
09:45 Il faut qu'on ait un discours très clair,
09:47 autorité pragmatiste sur les européennes.
09:49 Ça veut dire quoi ?
09:50 Ça veut dire qu'une Europe technocratique,
09:52 qui met des règles complexes,
09:53 qui empêche les Français et la France de travailler
09:56 et de construire une industrie,
09:57 c'est pas ce qui nous intéresse.
09:58 Ce qui nous intéresse, c'est une Europe industrielle,
10:00 qui protège, où on met une taxe carbone aux frontières
10:02 pour éviter le dumping chinois,
10:04 où on se protège de l'aéré américain, etc.
10:06 Où on construit une Europe de la santé,
10:08 comme on l'a fait pendant les vaccins.
10:09 Une Europe forte, qui nous aide, nous, la France,
10:11 à exister dans le monde.
10:12 Autorité pragmatisme.
10:13 Bien, il est 9h43.
10:16 A tout de suite, dans deux minutes,
10:18 la suite de ce débat.
10:19 Vérissure, le numéro un des alarmes en France.
10:21 Rendez-vous sur verissure.fr
10:23 pour votre demande de vie gratuite.
10:25 Vérissure présente...
10:26 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
10:30 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
10:33 Il est 9h47.
10:35 Antoine Armand, nous parlions.
10:37 Je dis tout.
10:38 Pendant la pume, nous parlions du futur gouvernement.
10:39 Antoine Armand a des infos, mais il ne veut pas nous les donner.
10:41 C'est vrai, Antoine Armand, vous avez des infos.
10:43 - Vous savez, en politique,
10:45 ceux qui parlent ne savent rien,
10:46 et ceux qui savent ne parlent pas.
10:48 - Oui, ça c'est assez vrai.
10:50 C'est assez vrai.
10:51 Mais surtout en cette période.
10:53 - Bruno Le Maire a sauvé son ministère.
10:57 - On le verra quand le gouvernement sera nommé.
11:00 On parlait à l'instant d'inflation.
11:04 Et on parlait des mesures qu'on prend en France.
11:06 Et on débat.
11:07 Je pense que là où on peut être d'accord,
11:09 c'est qu'il y a quand même une situation géopolitique
11:11 qui fait qu'il y a une pression sur les prix
11:14 dans à peu près tous les domaines.
11:15 - Ah, il y a une situation géopolitique ?
11:16 - Les transports, les carburants...
11:17 Ce qui fait qu'avoir de la stabilité macroéconomique
11:21 dans le pays, il me semble que ce n'est pas la dernière des vertus.
11:24 - Vu justement la situation géopolitique,
11:26 il va falloir trouver un ministre ou une ministre des affaires étrangères.
11:30 - Écoutez, je ne m'inquiète pas.
11:32 D'abord, vous avez vu que...
11:33 - Plus... Je ne sais pas moi...
11:35 Plus efficace peut-être que Madame Catherine Colonna, non ?
11:39 - Non mais vous savez que Catherine Colonna...
11:40 - Non, je ne suis pas méchant là.
11:41 - Catherine Colonna, elle a été ministre des affaires étrangères.
11:43 Elle le sera peut-être à nouveau.
11:45 - Ça s'est passé.
11:46 - Dans un contexte où la France porte toujours une voix extrêmement singulière.
11:49 - D'ailleurs, quelle a voix la France à propos...
11:52 Tiens, aujourd'hui il y a la cour pénale,
11:54 la cour internationale de justice,
11:57 qui est saisie par l'Afrique du Sud,
12:00 qui va parler d'un possible génocide d'Israël à Gaza.
12:05 Vous soutenez cette...
12:08 - Bon alors...
12:09 - Est-ce que la France... Qu'est-ce que vous en pensez, vous députés ?
12:11 - Je vais vous dire à titre personnel.
12:13 - A titre personnel ?
12:14 - Je pense qu'il faut faire extrêmement attention
12:16 aux mots et encore plus aux caractérisations juridiques qu'on utilise.
12:19 - Oui.
12:20 - Un génocide, c'est un massacre de masse,
12:22 délibéré d'un peuple qu'on veut supprimer.
12:24 Il y en a eu au XXème siècle.
12:26 - Oui.
12:27 - Le génocide des Arméniens, le génocide de la Shoah,
12:30 ce sont des choses tellement graves
12:33 qu'il ne faut pas essayer d'instrumentaliser ces termes.
12:35 Et personne ne peut honnêtement considérer
12:38 que l'État d'Israël essaye d'annihiler un peuple.
12:41 - Vous êtes d'accord ?
12:42 - Et quel que soit ce qu'on pense des bombardements à Gaza
12:45 et des crimes de guerre qui pourraient y être commis,
12:47 je le dis très clairement,
12:48 mais simplement il faut faire extrêmement attention aux mots
12:50 parce qu'une fois qu'on aurait dit qu'Israël a commis un génocide,
12:54 quelle serait la réponse alors ?
12:55 Qu'Israël sont des nazis, franchement.
12:57 - Vous êtes d'accord là-dessus ?
12:58 - Oui, je ne vais pas m'inscrire en contradiction avec mon collègue.
13:02 On est d'accord sur ce point et je pense qu'après il y aura une décision,
13:06 il y a un court pénal qui va trancher.
13:08 Mais ce qui est certain, c'est qu'il faut éviter d'instrumentaliser
13:10 ce genre de termes pour éviter aussi et empêcher Israël
13:14 de se défendre et de lutter contre ce groupe terroriste qu'est le Hamas.
13:18 Donc voilà, je pense qu'il ne faut pas rentrer
13:20 et je partage totalement ce qui a été dit par mon collègue.
13:23 - Bien.
13:24 Je reviens à Gabriel Attal et à Jordan Bardella
13:27 puisque depuis qu'il a été désigné Premier ministre,
13:31 on fait le parallèle entre les deux.
13:33 D'ailleurs, je me souviens d'un débat, c'était l'année dernière je crois,
13:37 il y a eu un débat à l'occasion des législatives entre Attal et Bardella.
13:41 C'est quoi c'était ?
13:43 Une nomination politique pour les européennes,
13:45 pour contrer Bardella aux européennes ?
13:48 - Oui, pardonnez-moi, mais il y a quand même un certain nombre de différences
13:51 entre Gabriel et Jordan Bardella
13:53 et ce n'est sûrement pas à Jean-Jacques Bourdin qu'elles ont échappé.
13:55 - D'accord.
13:57 - Jordan Bardella, il parle bien, mais il ne fait rien.
14:00 - Mais les deux parlent bien !
14:01 - Mais attendez, Jordan Bardella, il parle bien, mais il ne fait rien.
14:04 - Il n'est pas en responsabilité.
14:05 Gabriel Attal parle bien, il ne fait rien, mais il est en responsabilité.
14:07 - C'est des choses très factuelles.
14:08 Cinq ans de mandat au Parlement européen,
14:11 21 amendements, zéro adopté.
14:13 Zéro.
14:14 Donc si vous voulez, à un moment vous avez d'un côté
14:16 un absentéiste chronique au Parlement européen
14:18 qui n'a pas été capable de faire bouger les lignes d'un IOTA
14:20 et de l'autre, le plus jeune Premier ministre de la Ve République
14:23 a été ministre des Comptes publics, qui a fait un plan contre la fraude sociale,
14:25 un plan contre la fraude fiscale,
14:27 et qui, au ministère de l'Éducation nationale,
14:29 a enclenché une réforme profonde de notre système éducatif
14:32 sur les niveaux, sur le redoublement, sur la laïcité.
14:34 - Quel résultat sur la fraude sociale ?
14:36 - Pardon, mais quand on compare...
14:38 Mais nous, on prend des actes, monsieur, après,
14:40 ça prend du temps à être appliqué, ça s'appelle la réalité politique,
14:43 mais on prend des actes.
14:44 Et donc oui, on peut observer les populistes
14:47 au slogan "Efficace",
14:48 mais c'est pas la même chose que l'action publique.
14:50 - Thomas Ménager ?
14:51 - Non mais... - On compare les deux hommes ?
14:53 - Non mais on compare parce que...
14:54 - Est-ce qu'il y a un choix ?
14:55 Est-ce que, pour vous, c'est un choix politique ?
14:57 - Je pense que... - Du président de la République ?
14:59 - Je pense que... - En fonction des élections européennes prochaines ?
15:02 - Il semblerait que, tant dans le casting qui arrive
15:05 dans le gouvernement, que dans le choix du Premier ministre,
15:07 il y a un choix de la popularité,
15:08 un choix de court terme pour essayer de sortir la tête de l'eau
15:11 pour les élections européennes. - Un choix de la popularité,
15:12 c'est ce que fait Marine Le Pen avec Jordan Bardella aussi.
15:15 - Non, enfin... - Même chose.
15:16 - Elle l'a mis à la tête du parti avant qu'il soit aussi populaire.
15:20 - C'est pas un hasard. - Elle a fait confiance à la jeunesse.
15:22 Voilà, c'est d'autres raisons.
15:24 Mais je pense que Gabriel Attal, c'est un peu une sorte de cheval de trois
15:27 de la Macronie, c'est-à-dire qu'il avance,
15:31 il a un discours qui est séduisant,
15:33 il est populaire, mais au fond, à l'intérieur,
15:35 c'est toujours les mêmes vieilles méthodes Macronistes.
15:38 Ça sera toujours le même casting,
15:40 ça sera toujours la même politique. - Si vous n'avez pas de raison de le critiquer,
15:42 ne critiquez pas, c'est pas grave, on ne vous en voudra pas
15:44 pour une fois d'avoir une vision objective d'un Premier ministre qui a ri,
15:47 qui a fait son travail. - Je suis en capacité, il a été
15:50 au gouvernement depuis le début d'Emmanuel Macron,
15:54 il est là depuis des années, les Français ne voient pas leur quotidien s'améliorer,
15:57 quand il est au compte public, la dette a continué d'augmenter,
16:01 les prélèvements obligatoires aussi, les classes moyennes n'ont pas vu de baisse d'impôt.
16:05 - L'interdiction de la baille à l'université pour ?
16:07 - Le dernier mot pour le redoublement aux professeurs,
16:11 vous êtes pour ? - Mais c'est notre programme !
16:12 - Mais c'est pas le programme, écoutez, vous n'avez pas dit ce que c'est.
16:14 - C'est un MTS qui parle comme le Rationnal, le temps joue !
16:17 - C'était aussi un programme LR, il n'y a pas que vous qui défendiez le redoublement.
16:21 - C'est pour ça qu'on ne va pas aller compte de tout ce qui va dans le bon sens.
16:24 Depuis le début, le Rationnal a toujours été dans une position constructive,
16:26 donc on a été les premiers à dire "ça va dans le bon sens".
16:29 Mais à un moment, il y a eu quelques effets d'annonce,
16:32 et il lâche quand même son ministère au bout de 6 mois,
16:34 et je peux vous le dire, j'ai vu des professeurs qui aussi étaient très déçus,
16:38 donc on va voir ce qu'il en est, il a dit qu'il emmenait
16:40 le sujet de l'éducation nationale à Matignon,
16:42 mais faire ces sortes de ministères en ministères,
16:45 c'est aussi pas forcément à la hauteur d'un dirigeant politique
16:47 qui doit mener le combat et doit mener les réformes du mouvement.
16:50 - Je voudrais un petit commentaire sur ce que dit Jean-Luc Mélenchon,
16:52 "la fonction de Premier ministre a disparu,
16:54 le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour,
16:57 malheur au peuple dont les princes sont des enfants".
16:59 - C'est toujours une certaine emphase de Jean-Luc Mélenchon.
17:06 - Thomas Ménager parlait tout à l'heure de jeunisme,
17:09 il ne faut pas attaquer quelqu'un parce qu'il est jeune,
17:12 il ne faudrait pas non plus attaquer quelqu'un parce qu'il est un peu âgé.
17:15 - Je comprends qu'il y a peut-être un peu de frustration chez Jean-Luc Mélenchon,
17:17 rendez-vous compte, je crois qu'il a un peu plus de 70 ans,
17:20 ça fait tous les ans depuis 30 ans qu'il demande d'être Premier ministre,
17:23 et là il voit Gabriel Attal, 34 ans, devenir Premier ministre,
17:26 populaire, avec des actions efficaces.
17:28 Donc je crois qu'il continue à faire ce qu'il sait faire de mieux,
17:30 perdre les pédales et insulter les gens.
17:32 - Ce qui est certain, c'est que oui, je pense que
17:35 Gabriel Attal n'arrivera pas à tenir face à Emmanuel Macron,
17:37 même les Français, il y a un sondage qui a indiqué que les Français
17:40 étaient deux tiers à considérer qu'il n'arriverait pas à tenir tête Emmanuel Macron.
17:43 Parce que le sujet pour les Français, c'est de se dire,
17:46 est-ce qu'il va être dans la continuité ?
17:48 - Mais attendez...
17:49 - Ils attendent autre chose qu'Emmanuel Macron, les Français, aujourd'hui.
17:52 - Vous n'êtes pas même pas fermine d'être surpris
17:53 qu'Emmanuel Macron ait nommé un macroniste à Matignon.
17:56 Enfin, je veux dire, le Président de la République,
17:58 dans la Ve République, il nomme...
18:00 - Mais est-ce que c'est un collaborateur ?
18:01 - Écoutez, bien sûr que non.
18:02 - Je pense que c'est un peu le choix qui a été fait aussi.
18:04 - Le Président de la République, il nomme un Premier ministre,
18:05 et vous nous dites, c'est incroyable, ils sont d'accord.
18:06 - Le Président de la République, c'est Sarkozy-Fillon.
18:08 - Vous nous dites que c'est incroyable,
18:09 le Premier ministre et le Président de la République sont d'accord.
18:11 - Mais enfin, pardon.
18:12 - Gabriel Attal défend les Français plutôt que le Président de la République.
18:15 - J'ai une dernière question concrète.
18:17 Est-ce qu'il faut qu'il demande la confiance du Parlement ?
18:21 - Écoutez, Elisabeth Borne ne l'avait pas fait.
18:25 - Parce qu'elle n'avait pas de majorité.
18:27 Est-ce que Gabriel Attal doit le faire ?
18:29 - Demander la confiance du Parlement,
18:32 a priori, on est tous pour.
18:35 Maintenant, il faut regarder la situation telle qu'elle est.
18:37 La situation telle qu'elle est, c'est des oppositions d'extrême droite
18:39 comme d'extrême gauche qui disent,
18:41 quoi qu'il se passe, on sera opposés.
18:43 Donc, si vous voulez se présenter devant des personnes
18:47 qui, de toute mauvaise foi, comme pour le budget d'ailleurs,
18:50 refusent d'examiner le début de quelque chose
18:52 et disent "on est contre tout", ça n'a pas beaucoup de sens.
18:54 Pourquoi ces gens-là n'ont-ils pas fait des propositions ?
18:57 - Alors, s'il n'y a pas de demande de confiance de la part du Premier ministre,
19:04 la motion de censure que déposera LFI, vous la voteriez ?
19:08 - Non. Nous avons toujours été clairs,
19:10 on n'a pas voté celle contre Elisabeth Borne quand elle est arrivée
19:12 parce qu'on n'a pas à censurer un gouvernement qui n'a pas commencé son action.
19:15 C'est-à-dire que, bien entendu, on est en opposition à ce gouvernement,
19:18 nous sommes dans l'opposition, on est dans une opposition,
19:20 contrairement à ce que dit M. Armand,
19:21 qui est constructive, qui propose, qui vote un certain nombre de textes.
19:24 On a voté ensemble sur un certain nombre de textes.
19:25 La LOPMI, la LPJ, la loi de programmation de la justice,
19:28 les moyens du ministère de l'Intérieur,
19:30 sur la loi immigration, quand bien même c'était insuffisant.
19:33 Vous ne pouvez pas nous faire un procès de jouer la politique du pire.
19:36 Et donc, non, nous ne voterons pas cette censure.
19:39 Nous attendrons de voir si dans les actes, il y a des évolutions,
19:41 parce qu'on ne souhaite pas la catastrophe pour notre pays.
19:44 On attend de voir. On a peu d'espoir,
19:46 mais on espère que ça ne pourra aller que vers le début.
19:48 - Messieurs, merci. Merci d'être venus.
19:50 C'était passionnant, très intéressant.
19:52 Tout de suite, Sud Radio Média.
19:54 Valérie Expert et Gilles Gansman reçoivent le chef Norbert Tarreyr.
19:57 - Sud Radio, Parlons Vrai chez Bourdin.
20:01 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
20:04 - Avec Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
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