• il y a 10 mois

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00:00 De la fierté parce qu'ils ont été très soutenus tout au long de leur trajet, mais aussi du soulagement de rentrer voir leur famille, de revenir dans leurs fermes, leurs exploitations respectives pour voir soigner aussi leurs animaux.
00:15 Alors on est avec un tout jeune agriculteur ce matin qui faisait partie de ce convoi de la coordination rurale 47 du Lot-et-Garonne. Vous avez 24 ans, Julien Raffaello.
00:25 Qui s'est occupé de votre exploitation pendant votre absence ? On a ici 14 hectares de vignes derrière nous, mais vous cultivez aussi du tabac, des fraises ?
00:33 J'ai eu mon père qui s'occupait de tout ce qui était en partie fraises. Après on est dans les champs, pour l'instant il n'y a pas grand chose à faire.
00:40 Et tout ce qui était pour la taille de la vigne, j'avais deux salariés qui m'ont fait la taille et que j'ai fait confiance et qui s'est très bien déroulé même si j'étais à Paris.
00:52 Vous étiez plutôt bien accompagné. On a beaucoup parlé de l'importance de consommer des produits français pendant cette mobilisation des agriculteurs.
01:00 Dans les supermarchés aujourd'hui, on voit des fraises espagnoles vendues à 3 euros les 500 grammes, quand elles sont vendues à 7 euros pour les fraises françaises.
01:11 Le pays de l'Espagne est le premier exportateur dans l'Union Européenne. Ils exportent 40 000 tonnes de fraises espagnoles en France.
01:19 Cela fait partie de vos premières revendications, la concurrence des loyales ?
01:23 Oui, parce que ce n'est pas que pour la fraise, c'est un peu pour tout. Mais le problème de la concurrence des loyales, c'est qu'ils utilisent d'autres pays des produits que nous on nous a interdits il y a même 20 ans.
01:36 Les fraises arrivent en France et c'est complètement des loyales. Ils ont moins de charges à la production parce qu'ils ont des produits qui marchent mieux.
01:54 Il y a moins de maladies sur les fraises. Cela nous fait augmenter les charges parce qu'on doit employer d'autres techniques de travail, ce qui fait aussi monter le prix.
02:05 C'est pour la fraise comme pour plein d'autres produits.
02:09 Les Allemands qui avaient appelé au boycott de ces fraises qui viennent d'Andalousie, il faut savoir que tous ces agriculteurs qui participaient au convoi restent méfiants.
02:19 On est à trois semaines du Salon de l'agriculture et ils demandent des mesures concrètes.
02:24 Merci Noemi.

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