Relaxe de Bayrou, hommage national aux victimes du 7 octobre et interdiction des smartphones

  • il y a 6 mois
Le tour de l'actu avec Félix Mathieu.

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Transcript
00:00 Les vraies voix Sud Radio.
00:02 Bonsoir Félix, trois mots qui sont relax, l'hommage et smartphone.
00:05 Il évoque la fin d'un cauchemar, parle d'un gâchis politique François Bayrou,
00:08 relaxé 7 ans après avoir quitté le gouvernement pour l'affaire des assistants parlementaires européens du Modem.
00:13 L'hommage national a pris de main aux victimes françaises des attaques du 7 octobre,
00:17 la France Insoumise répond présente à l'invitation de l'Elysée,
00:20 au grand dam de certains ministres ou proches de victimes.
00:22 Et puis une commune de Sénémarne organisait ce week-end un référendum pour interdire symboliquement les smartphones dans l'espace public.
00:29 Le oui l'a emporté mais de justesse.
00:31 Sa mise en examen l'avait poussé vers la sortie du gouvernement en 2017,
00:38 lui et sa fidèle Marielle de Sarnez disparus en 2021,
00:41 François Bayrou vient d'être relaxé au bénéfice du doute dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Modem.
00:47 Huit autres prévenus en revanche ont été condamnés pour détournement de fonds publics.
00:51 Tout comme ses partis, l'UDF et le Modem accusés d'avoir bénéficié d'emplois fictifs,
00:55 d'assistants rémunérés par le Parlement européen.
00:58 Après sa relaxe en tout cas, le président du Modem, François Bayrou, évoque la fin d'un cauchemar mais aussi un gâchis politique.
01:04 Moi ce que je vois c'est le gâchis.
01:07 C'est ce qu'a coûté à un courant politique majeur et totalement désintéressé,
01:15 engagé pour des idéaux, pas seulement pour des intérêts mais pour des idéaux,
01:20 ce qu'a coûté cette affaire de manière dont on s'est aujourd'hui totalement infrondé.
01:26 Je ne suis pas tout à fait naïf et le président l'a dit.
01:29 La cible de toute cette affaire, hélas, c'était moi.
01:32 Mais le gâchis le plus grave c'est un gâchis humain parce qu'il y a des gens qui en sont morts.
01:38 François Bayrou relaxé ce matin au tribunal correctionnel de Paris.
01:41 On va en reparler dans quelques minutes avec le grand débat du jour.
01:44 Philippe, il y a peut-être un mot.
01:46 C'est tout de même très étrange.
01:48 Un mot à le voilà.
01:50 Il y en a qui en sont morts.
01:53 C'est, j'imagine, Marielle de Sarnez.
01:56 C'est terrible.
01:58 Mais peut-être que pour une fois, peut-être pas pour une fois,
02:02 François Bayrou est un peu dans l'inflation verbale.
02:05 Ok, allez, deuxième mot.
02:07 Contrairement à vous, cher Philippe, qui est au cordeau.
02:11 Le deuxième mot c'est hommage.
02:13 Celui qui sera rendu demain aux victimes françaises des attaques du Hamas.
02:17 Hommage national aux invalides.
02:19 Au mois jour pour jour, après ces attaques qui ont tué plus de 1160 personnes, dont 42 français,
02:24 le 7 octobre, la présidence de la République y a convié tous les groupes politiques représentés au Parlement.
02:29 Mais cinq familles de victimes réclamaient dans un courrier qu'en soit exclue la France insoumise
02:33 à cause des attermoiements sur le qualificatif de terroriste concernant le Hamas.
02:37 Même la porte-parole du gouvernement Priska Tevno dit souhaiter qu'elle s'abstienne de venir.
02:42 Ce sont des élus, ce sont des représentants.
02:44 Ils peuvent venir, mais je pense que la question est plutôt dans l'autre sens.
02:47 Avant d'être des politiques, on est des responsables.
02:50 Sont-ils en responsabilité ?
02:52 Vous ne comprendriez pas qu'ils viennent ?
02:54 Moi je ne comprendrai pas. Je ne comprendrai pas qu'ils aient l'audace de venir.
02:57 Je le dis franchement.
02:59 Après, peuvent-ils expliquer pourquoi ils ont envie de venir ? Mais je ne comprendrai pas.
03:02 Priska Tevno il y a quelques jours sur Sud Radio au micro de Jean-Jacques Bourdin,
03:05 mais à ce même micro ce matin, le coordinateur national de la France insoumise, Manuel Bampard,
03:08 confirme sa présence à cet hommage national.
03:10 Le président de la République a décidé de nous inviter.
03:13 Vous entendez bien que si je vous dis que je ne vais pas à cet hommage,
03:16 vous allez aussi me le reprocher.
03:18 C'est un moment d'hommage national.
03:20 Les familles dont je comprends la souffrance, la peine,
03:23 et dont je peux même comprendre au regard de tout ce qui a été dit,
03:26 de toute la désinformation qui a été faite sur les positions qui sont les nôtres depuis maintenant 4 mois,
03:30 je peux même comprendre leur réaction.
03:32 Je les rassure, je veux les rassurer, en tout cas je leur dis,
03:35 il est nullement dans notre intention de participer à une quelconque polémique
03:39 en participant à cet hommage,
03:41 mais tout simplement de rendre hommage à l'ensemble des familles de victimes.
03:44 Manuel Bampard de la France insoumise avec Jean-Jacques Bourdin.
03:46 Très vite, il exagère vraiment.
03:49 Je tiens à sa disposition la liste des déclarations odieuses
03:52 depuis le 7 octobre de certains membres de son parti.
03:55 Moi je pense qu'en fait, certains individus,
03:57 ce n'est pas la question du parti,
03:59 devraient avoir la décence de ne pas venir.
04:01 Et puis surtout, c'est quoi ? Ils ont dit que le 7 octobre,
04:04 ils s'en foutaient, pourquoi maintenant ça les intéresse ?
04:06 En revanche, il y en a qui ont été nickels,
04:08 ils ont le droit de venir. De toute façon, ils ont tous le droit de venir en vrai.
04:12 Troisième mot, smartphone, une commune vote ce week-end
04:16 pour les interdire dans l'espace public.
04:18 La commune de Seine-Port, un peu moins de 2000 habitants
04:20 en Seine-et-Marne, ce week-end, la mairie a organisé un référendum
04:23 pour interdire l'usage du smartphone dans la rue,
04:25 devant les écoles, dans les commerces.
04:27 Le oui l'a emporté à un peu de justesse, à 54%.
04:30 Certains trouvaient l'interdiction un peu intrusive, bien que symbolique.
04:33 Philippe, lui, a voté oui à cette interdiction.
04:35 Moi je vois des fois des gens, ils vont commander leur pain,
04:37 ils ont le téléphone sur l'oreille et ils coupent pas leur communication,
04:40 ils demandent leur baguette, je trouve ça d'une impolitesse crasse.
04:44 Je lisais l'autre fois que les enfants d'un an passent en moyenne
04:47 une heure par jour sur un écran.
04:49 Donc je trouve que c'est une mesure de salut public.
04:52 Même si elle paraît un peu disproportionnée,
04:55 si ça peut attirer l'attention des parents et des gens sur les écrans,
04:59 on aura gagné.
05:00 J'ai une amie qui me dit qu'elle rencontre plein de gens
05:02 qui travaillent à l'hôpital, qui ont des accidents de portable,
05:05 c'est-à-dire qu'ils regardent leur portable et ils se paient un poteau,
05:08 un trottoir ou un truc comme ça.
05:10 Ça devient infernal.
05:12 - Des propos recueillis par Clément Barguin. - Merci beaucoup Félix Mathieu.

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