Une deuxième vague de nominations devraient intervenir dans les prochaines heures afin de compléter le gouvernement. Un des enjeux principaux sera la question du maintien d’Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation nationale après de nombreuses polémiques
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00:00 Ma question est simple, est-ce que vous avez décidé de lâcher Amélie Oudéa Castera ?
00:05 Pas du tout, et quand j'entendais les propos qui étaient tenus sur votre plateau,
00:10 ça m'a fait penser à ce qui s'est passé aujourd'hui à l'Assemblée nationale,
00:13 et ce qui se passe depuis maintenant plusieurs semaines.
00:16 Quoi qu'on pense de l'action du gouvernement de Gabriel Attal,
00:19 quoi qu'on pense de l'action de la ministre de l'Éducation,
00:22 se livrer à cette chasse à la femme, à ces attaques personnelles,
00:26 parce qu'aujourd'hui encore, c'est bien une attaque contre une femme,
00:29 contre une responsable politique qui est menée, c'est très déshonorant
00:32 pour ses auteurs et ses autrices.
00:34 Et à l'heure où on parle de dignité, à l'heure où on examine à l'Assemblée nationale
00:37 une proposition de loi pour continuer à sécuriser nos élus,
00:41 à leur permettre de s'exprimer et de s'engager dans une carrière politique,
00:44 je pense que ça devrait faire réfléchir.
00:46 Qu'on soit pour ou contre son action, chacun peut l'entendre.
00:49 Qu'on défende telle ou telle position, c'est nécessaire, c'est utile en démocratie.
00:52 Mais la manière avec laquelle, sur les bancs de l'opposition,
00:55 je pense particulièrement à la NUPES, on a essayé de déstabiliser,
00:59 non pas une responsable politique, mais une femme,
01:01 ça devrait nous faire réfléchir.
01:03 Mais pourquoi on ne va pas, entendu, Vauran, la soutenir plus fortement
01:05 cet après-midi ? C'est extraordinaire.
01:07 Si demain, si le Président de la République décide de changer de ministre,
01:10 il aura cédé à une chasse à la femme ?
01:12 Écoutez, non.
01:14 Si le Président de la République, il choisit de nommer un gouvernement
01:17 sur la proposition de son Premier ministre,
01:19 et je pense que la première vague du remaniement qui a eu lieu,
01:22 il y a eu lieu quelques semaines, a montré que le Président de la République
01:25 n'est pas franchement sensible aux intimidations,
01:28 aux attaques personnelles des uns et des autres.
01:30 Et que sa ligne est très claire, il met en place des hommes et des femmes
01:33 qui lui paraissent les plus à même d'avoir l'autorité politique
01:36 pour mener des réformes et d'avoir le courage pour les porter,
01:40 quel que soit le contexte.
01:42 Donc le sujet n'est absolument pas là.
01:44 Ce qu'il faut quand même réaliser, c'est la violence des attaques
01:47 qui nous ont tous stupéfaits aujourd'hui.
01:49 C'est ça aussi qu'il y avait dans notre réaction aujourd'hui,
01:51 c'est beaucoup de stupéfaction par rapport à la violence verbale
01:54 extrêmement forte qui s'est jouée aujourd'hui contre Amélie Oudéa Castera.