SNCF / Hommage aux victimes françaises du Hamas / Attaque Gare de Lyon

  • il y a 8 mois
Mettez vous d'accord avec Rafik Smati, Chef d’entreprise, Président du mouvement Objectif France, auteur de "Le Nouveau Temps - comment reprendre le contrôle à l'ère de l'IA" (Eyrolles), Sophie De Menthon, chef d'entreprise, présidente du mouvement ETHIC, Jacky Isabello, communicant, fondateur du cabinet "Parlez moi d'impact" et Jonas Haddad, conseiller régional de Normandie, Avocat

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Transcription
00:00 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:06 Avec vous sur Sud Radio jusqu'à midi pour le 10h midi et puis pour commenter l'actualité avec aujourd'hui Rafik Smati.
00:14 Bonjour, merci d'être avec nous. Vous êtes chef du mouvement Objectif France, vous êtes également chef d'entreprise et vous avez publié,
00:24 j'ai perdu mes fiches, ça fait deux fois qu'on a des problèmes de fiches ce matin et j'ai fait un cauchemar cette nuit, je vous le redis,
00:30 où j'avais perdu mes fiches. Donc c'est un acte manqué puisque je les ai mises à la poubelle.
00:35 Donc chef d'entreprise, président du mouvement Objectif France et vous avez publié "Le nouveau temps, comment reprendre le contrôle à l'ère de l'intelligence artificielle"
00:43 de l'IA, c'est paru chez Erol. Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Ethic, votre dernier livre "Le luxe expliqué aux enfants".
00:51 Absolument, il est bon de vanter le luxe parce que le luxe c'est beaucoup plus que ce qu'on imagine, c'est pas uniquement des produits chers.
01:00 Jackie Isabello, ne devrait pas tarder à arriver, communiquant fondateur du cabinet "Parlez-moi d'impact" et Jonas Haddad, conseiller régional de Normandie.
01:10 Vous êtes également avocat. Évidemment l'actualité c'est l'hommage aux victimes françaises du Hamas, hommage nécessaire, hommage tardif.
01:19 Les français sous-estiment le nombre de victimes, on va en parler, et puis toujours la polémique autour de la France insoumise qui vole un peu cet hommage, je trouve, en fait, avec toute cette polémique.
01:32 L'islamisme menace-t-il nos démocraties ? On va parler du remaniement, c'est le jour J avec le chemin de croix d'Amélie Houdet à Castera, bref, beaucoup de sujets aussi.
01:42 L'attaque de la gare de Lyon, pourquoi n'y a-t-il pas de... pourquoi est-ce que ce n'est pas le parquet terroriste qui s'est saisi ? Est-ce que la qualification d'acte raciste sera retenue ?
01:54 On en parle avec vous, et puis les français font moins l'amour qu'avant, tout ça. Évidemment, si on a le temps, de le traiter.
02:01 On commence avec vos coups de cœur et vos coups de gueule, et c'est un coup de cœur pour vous, Rafik Smati, en lien avec l'intelligence artificielle.
02:09 Oui, vous connaissez l'expression "des racines et des ailes". Très souvent, quand on parle de l'intelligence artificielle, les observateurs ont tendance à voir le mauvais côté des choses.
02:19 Vous savez, cette intelligence artificielle qui va vous déraciner, qui va nous déshumaniser, et il y a un certain nombre de risques, mais ce qu'on ne voit pas, c'est la manière dont l'intelligence artificielle peut nous rattacher à notre passé.
02:32 Il y a un exemple éclatant qui a été révélé au grand jour il y a quelques semaines. On a réussi à décoder, grâce à l'intelligence artificielle, un papyrus d'Herculeanum,
02:43 qui avait effacé lors de l'éruption du Vésuve en -79 avant J.-C., un manuscrit qui est extrêmement précieux, puisqu'il date de -200, -300 avant J.-C.
03:01 On parle de ce qui a été écrit par les contemporains de Épicure, sachant que les écrits antiques sont extrêmement rares, puisque, comme vous le savez, lors de l'avènement de la chrétienté, tout a été quasiment effacé et brûlé.
03:13 Et là, on a réussi à remettre la main sur une composition antique qu'on n'arrivait pas à décoder, puisqu'on l'a entre nos mains depuis très longtemps, mais on ne savait pas ce qu'il y avait écrit dessus.
03:23 Et l'intelligence artificielle nous a permis de le décoder. Et ça, c'est absolument extraordinaire. L'intelligence artificielle, loin de nous déshumaniser, peut parfois nous rattacher à notre passé.
03:33 L'intelligence artificielle, et je vous le dis, vous allez voir ce qui va se passer dans quelques années, va nous permettre de mieux comprendre notre passé.
03:42 Elle va nous permettre de comprendre certaines langues qui ont disparu. Elles vont nous permettre, et là, ce n'est pas de la science-fiction, c'est vrai ce que je m'apprête à vous dire,
03:50 elles vont nous permettre de reconstituer, par exemple, les voix de Napoléon Bonaparte ou de Charlemagne. Imaginez l'impact que ça peut avoir sur nos sociétés.
03:57 L'intelligence artificielle va nous permettre de remettre au goût du jour des musiques et des mélodies qui avaient complètement disparu et qui vont nous permettre d'enrichir les jeunes à vivre.
04:06 - Ça, c'est le côté positif. Maintenant, vous avez la possibilité de faire des faux, de prendre la voix de quelqu'un d'autre, d'usurper des identités, de donner des informations qui sont totalement fausses, comme c'est le cas de temps en temps.
04:21 - Mais évidemment, ce fut... - On va compter là-dessus, mais même dans les boîtes. On va compter là-dessus au lieu de faire des recherches.
04:27 - Oui, mais on peut aller beaucoup plus loin que ça. Vous savez, c'était Hannah Arendt qui disait "le bien et le mal sont les deux faces d'une même médaille".
04:33 Et ça, c'est absolument irréversible. Évidemment, mais je vais même aller plus loin que vous. L'IA permettra demain de créer des nouveaux virus, mais elle permettra aussi de créer des nouveaux antibiotiques.
04:43 Et donc, de tout temps dans l'histoire de l'humanité, plus l'humanité a été capable de faire du bien, plus elle est capable de faire du mal. Ensuite, tout dépend du tempérament qui est le nôtre.
04:54 Soit on est volontariste, entrepreneur, et on se dit "bon ben..." - Oui, enfin, dans le monde entier, les gens ne sont pas forcément volontaristes, entrepreneurs et gentils.
05:01 - Vous êtes une entrepreneuse, donc vous êtes pragmatique. Vous savez que le train de l'IA, on ne l'arrêtera pas.
05:05 - Non, mais il faut commencer déjà. - La question est de savoir comment on en profite et comment on en tient à meilleur.
05:10 - Comment on le limite, comment on gère les erreurs et les drames que ça peut creuser.
05:15 - Mais vous êtes entrepreneuse, vous ne pouvez pas réfléchir en termes de limitation. - Mais bien sûr que oui.
05:19 - Mais non, mais ça, c'est l'Europe. Pendant que les États-Unis sont en train d'innover et de s'éclater...
05:25 - Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas innover, je dis qu'il fallait innover pour limiter les dégâts que ça pouvait causer.
05:29 - Je suis à l'aise avec graphique, j'allais dire ça, effectivement, c'est l'Amérique innove, la Chine copie et l'Europe règlemente.
05:37 - C'est tellement juste ! - Voilà, voilà, mais d'un autre côté, là où je rejoins totalement graphique,
05:43 c'est qu'en réalité, toutes les innovations technologiques, paradoxalement, nous permettent de connaître notre passé.
05:47 On ne connaissait pas la signification des hiéroglyphes et c'est par l'innovation qu'on a réussi à savoir ce qu'il était dans le passé.
05:53 On ne connaissait pas les dates exactes d'un certain nombre de monuments et de documents.
05:57 - C'est par la datation carbone. - Oui, mais ça veut donc dire que l'innovation, paradoxalement, permet de se replonger dans le passé.
06:03 Vous parliez tout à l'heure d'innovation, vous imaginez comment demain, avec l'intelligence artificielle qui existe sur la base de textes,
06:08 on pourrait aussi, par exemple, créer des dialogues en araméen de Jésus. Mais ça, c'est totalement possible !
06:13 Donc effectivement, ça, c'est les bonnes visions. Mais là où Sophie a parfaitement raison, c'est que cette innovation-là,
06:21 elle va devoir nécessiter beaucoup d'éducation. Et la problématique, c'est qu'aujourd'hui, on apprend beaucoup, j'allais dire,
06:27 le numérique, paradoxalement, à nos enfants, mais ce qu'il faudrait apprendre davantage, c'est la culture générale.
06:31 Pour qu'ils puissent avoir une vision transversale des choses et qu'ils puissent avoir du recul.
06:35 Parce que vous regardez aujourd'hui un certain nombre de deepfakes qui sont mis dans la toile, par exemple, je ne sais pas,
06:40 la Terre plate ou les reptiliens, et bien en fait, c'est tellement diffusé aujourd'hui par le biais des algorithmes
06:45 qu'aujourd'hui, les gens y croient. Donc comme vous ne faites pas de culture générale par rapport à ça,
06:49 et bien le recul n'est pas besoin. Donc en fait, c'est quoi, je ne veux pas faire la synthèse hollandaise entre vous,
06:54 mais c'est quoi la solution entre les deux phases de cette même pièce ? C'est beaucoup de culture générale
06:58 et beaucoup d'éducation pour les enfants.
07:00 - Si je peux me permettre, Jonas, les platistes et les reptiliens, ça n'a rien à voir avec la culture générale.
07:05 Et les mécaniques de complotisme, aujourd'hui, elles répondent à des mécaniques, ça n'a rien à voir avec le fait de manquer de culture générale.
07:13 - Si, il peut y en avoir plein, franchement, il faut quand même être basique.
07:16 - Non, non, non, parce qu'on en a parlé ici et Alexandra Spiner a reçu un mail d'un type qui lui a dit
07:21 "Je suis pilote d'avion et je peux vous dire que la terre est plate".
07:24 - Oui, mais ça a à voir aussi avec le fait qu'il faut tabasser par les lésinataires.
07:27 - Dans l'université américaine et dans le prochain dossier qui nous intéressera,
07:33 on rappellera peut-être que le développement d'une culture évangéliste aux Etats-Unis, culture évangéliste extrémiste,
07:41 - Oui, c'est vrai.
07:42 - à l'université, explique que la terre a été créée en 7 jours.
07:45 - Voilà, c'était juste pour dire, le complotisme, si on résume à ça, à un manque de culture générale,
07:50 on se trompe complètement.
07:51 - Non, je ne résume pas ça, mais je dis que ça s'accélère par exemple.
07:53 - Je trouve que c'est intéressant, par exemple, aujourd'hui on montre que l'IA va permettre de décrypter les signophènes
07:58 dans le financement du terrorisme.
08:01 Toutes les mécaniques de compliance dans les banques qui empêchent les uns et les autres d'aller à l'essentiel,
08:06 ou en tout cas qui le favorisent, eh bien, par l'IA, on pourra détecter plus les mécanismes de financement.
08:12 - On est au top 3, où est-ce que je peux faire une attaque terroriste pendant les Jeux Olympiques ?
08:18 - L'IA vous répond.
08:19 - Alors, on se retrouve dans un instant avec vous sur Sud Radio, à tout de suite.
08:24 - De Fourvière à Montplaisir, de la Cité Internationale à Gerland, du Parc de la Tête d'Or à Saint-Just,
08:30 depuis le sommet de Fourvière, Sud Radio rayonne désormais à Lyon et le Grand Lyon sur 105.8.
08:35 Connectez-vous aussi avec l'appli Sud Radio et parlons vrai.
08:41 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
08:45 - Et nous sommes ensemble pour commenter l'actualité avec Rafik Smati, chef d'entreprise,
08:50 président du mouvement Objectif France.
08:52 Et je rappelle votre dernier livre dont je conseille la lecture, puisqu'on voit que ça suscite beaucoup de débats,
08:58 "Le nouveau temps, comment reprendre le contrôle à l'ère de l'IA, de l'intelligence artificielle",
09:03 c'est paru chez Aux Éditions Erol.
09:05 Sophie de Menton, chef d'entreprise, président du mouvement Éthique,
09:08 "Le luxe expliqué aux enfants", c'est paru chez Gallimard Jeunesse.
09:12 Jacqui Isabello, communicant, fondateur du cabinet Parlez-moi d'Impact,
09:15 et Jonas Haddad, conseiller régional de Normandie.
09:18 Et vous êtes également avocat.
09:20 On va parler de l'hommage aux victimes françaises qui va démarrer dans quelques instants.
09:23 Plusieurs personnalités refusent de s'y rendre en signe de boycott à la présence des députés LFI.
09:32 On va parler du remaniement Jourji, c'est ce qu'a dit en tout cas Aurore Berger.
09:36 On va parler de François Bayrou, va-t-il revenir, doit-il revenir,
09:40 l'attaque à la gare de Lyon, beaucoup de questions, le suspect mis en examen.
09:43 Mais il n'est pas mis en examen pour terrorisme, on se posera la question avec vous.
09:48 On continue notre tour de table, Jacqui Isabello c'est un coup de cœur.
09:52 Alors spécialiste d'équitation, vous savez que j'écris des livres sur la sociologie, du travail et l'entrepreneuriat,
09:57 mais j'ai un illustre homonyme qui s'appelle Jacqui Isabello et qui fait des livres sur les chevaux.
10:01 C'est pour ça que vous rêviez, vous avez assouvi un fantasme.
10:06 Oui, moi je suis énervé, je vais commencer par une histoire, je suis énervé par la SNCF
10:12 et ses augmentations de tarifs pour tous les gens qui viennent travailler de province.
10:15 Il y a quelques années, un ami qui travaille m'envoie la publicité qui était en cours de réalisation
10:20 pour valoriser la dimension institutionnelle de la SNCF, son histoire de la France et tout ça.
10:26 Je lui dis "ok c'est super, mais vous ne faites pas en mêlée ce que veulent les gens, c'est une compagnie nationale
10:31 qui est au service d'un modèle social qui doit être rentable et qui doit permettre à tout le monde
10:35 et notamment aux plus démunis de voyager partout". Ils passent leur temps à augmenter les tarifs.
10:40 On dit "attention, c'est important le développement des territoires, d'ailleurs si vous travaillez à Angers,
10:45 si vous travaillez à Tours, si vous travaillez à Rennes, ce qu'on va faire pour valoriser ça,
10:49 on va vous augmenter les tarifs, puis on ne va pas le faire qu'une fois, ça va être la troisième fois".
10:53 C'est exaspérant, c'est une compagnie nationale, elle est au service de notre modèle de pays,
10:58 de notre modèle social, et elle doit être au service notamment de tous ces gens
11:04 qui ont fait l'effort d'aller créer de la valeur, s'installer dans les territoires,
11:08 puisque bon gré, mal gré, on essaye de désenclaver ce pays et il faut se constater que c'est difficile.
11:14 - Oui mais Jacquie, vous mettez le doigt sur quelque chose de très important.
11:16 - Donc il faut que la SNCF arrête avec ça. - Alors, je suis d'accord, à ce moment-là, il faudrait qu'elle arrête avec les grèves aussi.
11:20 - Oui, la France aussi, mais là je parle avec la SNCF. - Mais là il y a un point important,
11:25 et vous avez quand même un soupçon de libéralisme en vous, et il faut comprendre qu'il faut arrêter très peu, c'est vrai.
11:31 - Moi j'ai un petit peu de libéralisme. - Il faut aussi arrêter de tout demander pas cher, voire gratuit à l'État.
11:39 - Non mais... - Non mais d'accord, c'est une compagnie...
11:41 - Deux billets Paris-Marseille en train, c'est 300, 350 euros. - Non mais je n'ai pas dit que...
11:45 - Ce n'est pas ce que j'ai dit moi. - Alors vous avez des Ouïghos, mais si vous ne voulez pas un Ouïgho,
11:48 que vous êtes âgé, etc. 350 euros, ce n'est pas possible.
11:52 - Valérie, je suis d'accord, c'est pour ça que je dis simplement qu'il faut de la concurrence.
11:55 Parce que les monopoles, voilà à quoi ça aboutit, les monopoles ne fonctionnent pas, on a une grande spécialité,
12:01 c'est l'État qui est là, donc on attend tout, et après tout c'est normal puisqu'on nous le promet,
12:07 je pense que la concurrence est la seule solution.
12:09 - Mais Sophie, vous savez très bien, vous avez très bien compris que c'est un modèle de concurrence à la EDF.
12:14 Il y a des modèles concurrentiels qui sont vertueux et qui peuvent s'installer.
12:18 Je vends du téléphone, je vends tout un tas de produits.
12:20 Mais quand vous vendez de l'électricité et que le canal est détenu par une entreprise,
12:25 ou que vous vendez du déplacement alors que les rails sont détenus par une entreprise,
12:29 les mécaniques de mise en concurrence telles que la Commission européenne, le Fantasme en Europe,
12:34 ne marchera jamais. - Alors, on va faire réagir, et Stéphane a raison, l'opacité des tarifs.
12:40 Effectivement, c'est assez incompréhensible. Enfin, c'est le "yield management", je crois que ça s'appelle comme ça,
12:46 mais vous ne comprenez pas pourquoi d'un jour à l'autre ça baisse, ça augmente.
12:49 - Ah oui, parce que vous avez le même prix que l'Atacan avec les 40 euros.
12:51 - Vous voyagez pas mal entre le Nord et le Sud.
12:55 - Je veux lancer un pavé dans la mare, et je vais dire quelque chose qui n'est pas politiquement correct,
13:00 mais quand j'ai la possibilité, entre la SNCF et autre chose, je choisis l'autre chose, systématiquement.
13:05 Quand on a une société qui s'est installée comme ça, et qui ne développe pas le sens de ses clients,
13:12 et je ne parle pas des agents individuellement qui bossent à la SNCF, qui font ce qu'ils peuvent,
13:16 mais une culture d'entreprise globalement qui est dans le mépris total du client,
13:20 avec, regardez ce qui vient de se passer en ce moment, les abonnés de la liaison Paris-Lille,
13:28 qui pour certains font le trajet tous les jours, et jusqu'à présent avaient l'autorisation de monter dans le train
13:33 en payant leur billet, mais sans place réservée, on leur a interdit ça.
13:37 Pourquoi ? Parce que sur une liaison telle que celle-ci, vous avez la SNCF qui est en situation de monopole.
13:42 Et moi je défends l'idée, comme vous, de concurrence. Je défends l'idée de concurrence dans le rail,
13:46 et je défends l'idée de concurrence entre les moyens de transport.
13:48 Et je n'ai pas honte de dire que les liaisons aériennes, et y compris sur le territoire français,
13:54 ne doivent pas être taboues et ne doivent pas être sacrifiées, parce qu'elles sont aujourd'hui un rempart
13:58 contre l'absurdité et l'aberration du rail. Si aujourd'hui on interdit l'avion, par exemple,
14:07 sur le territoire national, vous mettrez la SNCF encore plus en situation de monopole,
14:12 et ils seront encore plus arrogants, et vous aurez des billets qui seront encore plus chers.
14:16 Et ça c'est absolument inacceptable. Le train c'est très bien, mais à condition d'avoir le choix.
14:21 Si on ne me laisse pas le choix, en tant que consommateur et en tant que citoyen, je dis non.
14:25 Absolument, et il y a moyen d'établir une forme de concurrence, tenant compte effectivement du rail, etc.
14:31 Je voulais dire, si Gabriel Attal nous écoute, ce qu'il doit sûrement faire en ce moment,
14:43 je lui demande la nomination d'un ministre de la consommation.
14:48 On a besoin de ministres de la consommation. On avait Sylvie Metzlar,
14:52 la rédactrice en chef de 60 millions de consommateurs.
14:55 Quand on voit les dysfonctionnements, quand on voit la première inquiétude des Français,
14:58 qui est l'inflation, qui sont le coût de l'alimentation, il faut quelqu'un qui s'y intéresse.
15:04 Je vous ai vu sourire sur le coup de gueule de Jacques-Yves Saint-Péron.
15:08 La première chose, c'est que quand vous regardez les réseaux sociaux,
15:11 la moitié de ce que vous voyez sur les réseaux sociaux, c'est des gens qui sont bloqués depuis 5-6 heures sur les trains,
15:15 avec parfois des paniers repas un petit peu dégoûtants.
15:18 C'est ça la compensation qu'on leur propose.
15:21 - J'ai une question, moi je viens d'une région dans laquelle le président de la SNCF a plusieurs reprises.
15:25 Je viens de Normandie, dans laquelle il dit "nous avons une dette historique vis-à-vis de la Normandie".
15:29 Parce que tenez-vous bien, on met 30 minutes de plus aujourd'hui sur quasiment chacun des trajets
15:33 pour partir de Paris à la Normandie qu'il y a 50 ans.
15:36 C'est un des services publics dans lequel nous reculons en termes de performance.
15:41 On a innové, on a allé sur la Lune, on a l'ingénieur, et on met 30 minutes de plus pour aller en Normandie.
15:47 Vous voyez un peu le délire dans lequel on est placés ?
15:49 - C'est pareil pour Clermont et Limoges d'ailleurs.
15:51 - C'est le scandale.
15:52 - Alors évidemment, en revanche, on a le droit pour la SNCF à des superbes pubs.
15:57 Vous qui êtes un homme de communication, on a vu des superbes pubs dans lesquels il parle de l'inclusivité,
16:03 de la diversité, etc.
16:05 - Il fontre.
16:07 - Avec d'ailleurs des accents un petit peu curieux, j'ai eu un accent quasiment racaille dans la pub SNCF que j'ai entendue.
16:13 Bref, et en fait, il vous donne toute la logorée actuelle qui existe dans un certain nombre de responsabilités sociétales au sein de l'entreprise.
16:22 Mais objectivement, à la SNCF, moi personnellement, je me fous de la responsabilité sociétale de l'entreprise.
16:27 Je veux déjà qu'elle ait une responsabilité sociale.
16:30 Parce que c'est une entreprise qui a une vocation sociale à la SNCF, et elle ne la remplit pas aujourd'hui.
16:35 Alors qu'on arrête de nous faire du green, du pink, du brownwashing, et qu'on nous donne des trains qui roulent.
16:40 - Oui, je suis d'accord, quand on pense à la ligne de Nevers, la ligne de Clermont-Ferrand,
16:44 ces lignes qui sont en panne régulièrement, dont on a diminué le nombre d'horaires.
16:50 - Mais ça, tout n'est pas de la responsabilité de la SNCF.
16:53 Parce que moi, à l'inverse de Rafik, moi je suis attaché à la SNCF.
16:57 J'ai envie que la SNCF soit une fierté.
16:59 - Non, on est complètement d'accord qu'on s'y est attaché, mais comment ça fonctionne ?
17:02 - Je n'ai pas forcément envie d'aller donner mon argent à d'autres, même si je suis un libéral affiché.
17:08 Mais par rapport à ça, c'est les politiques qui...
17:11 A un moment, vous vous rappelez, on disait "si dans ta région, tu as un homme politique de premier plan,
17:16 qu'est-ce que tu vas avoir ? Allez-y, un train bleu, une gare, TGV, voilà, exactement."
17:20 Donc la SNCF a été pilotée pendant très longtemps par des politiques qui, eux-mêmes, ont fait un plan de développement territorial.
17:26 - Mais c'est ça une entreprise nationalisée !
17:28 - Tout n'est pas de la responsabilité de la SNCF.
17:30 Toutefois, elle doit maîtriser son modèle social.
17:32 Quand systématiquement, la SNCF décide de faire, à Noël, des grèves préventives,
17:38 quand il y a les JO, des grèves préventives, pour avoir un peu plus, et bien davantage,
17:44 qui vont peser sur les prix des billets, et bien ça, c'est aux politiques, aux présidents de région et aux management...
17:51 - C'est l'absence de concurrence !
17:52 - Parce que, je vous le dis encore, Sophie, je suis un libéral, mais la concurrence sur ces grands schémas de services n'est pas possible.
18:00 On l'a appris avec EDF.
18:02 - Alors, il se trouve que je travaillais pour mon entreprise un peu pour la SNCF,
18:05 et que j'ai écrit un livre qui s'appelait "Ça roule parce que ça marche",
18:11 que j'ai écrit avec ma fille, d'ailleurs, c'était intéressant, on a eu des groupes de travail,
18:16 ils ont dit "On voudrait comprendre, parce que les salariés aiment tellement la SNCF qu'ils se fichent complètement des clients",
18:23 c'est ce qu'il m'avait dit le service marketing.
18:25 Donc on a interrogé les gens, et c'était incroyable, ils pensaient qu'ils n'avaient aucun rôle,
18:31 parce que c'était une magnifique boîte tellement grande qu'ils n'avaient pas de rôle.
18:35 Et je me souviens de ces groupes de travail, j'avais posé la question "Quel est le jour où vous avez sauvé la SNCF ?"
18:42 Et là, ils sont restés scotchés, et pourtant, ils avaient des réponses.
18:46 Et bien un jour, j'ai empêché le train de partir vide, en sifflant pas.
18:51 Et donc c'est intéressant, c'est une boîte qui n'est pas managée, parce qu'elle a une taille.
18:56 Oui mais ça c'est le problème du public ! C'est tout ce que je voulais dire.
19:00 Je vais répondre à Françoise, une autrice qui me dit "La brochette de commentateur ne prend pas le train, c'est évident".
19:05 Bah si Françoise, pas plus tard que le week-end dernier.
19:11 Bien sûr qu'on prend le train, évidemment qu'on prend le train.
19:14 Et c'est peut-être parce qu'on prend le train qu'on fait son collère après lui.
19:17 Quand on a des proches, j'ai une amie qui habite Limoges, c'est terrible, c'est terrifiant.
19:22 Mais pourquoi Françoise dit qu'on ne connaît pas son papa ?
19:24 Je ne sais pas.
19:25 Tu es à qui des Françoises ? On prend plus le train que Françoise parce qu'on a plus de gares et plus de trains qui partent de chez nous que chez elle.
19:30 Peut-être, peut-être.
19:31 Allez, on se retrouve dans un instant, on va essayer d'avancer un petit peu. A tout de suite.
19:35 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
19:39 Je vous remercie énormément au niveau de Sud Radio, de tout ce que vous faites pour donner la parole aux Savoie.
19:45 Parce que sur nos médias nationaux, personne n'en parle.
19:48 Sud Radio, parlons vrai.
19:50 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord. Valérie Exper.
19:54 Allez, on avance parce qu'on a beaucoup, mais c'est intéressant parce que ça change un petit peu du ronron des chaînes d'info qui sont en boucle sur les mêmes sujets.
20:03 Jonas, c'est un coup de gueule, vous, contre Anne Hidalgo.
20:07 Ah, ça va être longtemps.
20:09 Ah, mais c'est tellement facile que c'est quand même grave. C'est un coup de gueule contre la personne dont on ne doit même plus prononcer le nom.
20:15 Puisque ce n'est pas, pour moi, la maire de Paris, c'est surtout la maire du poumon économique de ce pays.
20:20 Paris, ce n'est pas seulement une ville où il n'y a que des gens qui peuvent jouir en terrasse, de boire des bières et qu'aux responsables.
20:25 C'est aussi le poumon économique d'un pays.
20:27 Et ce qui me choque dans ce qui se passe actuellement, c'est l'utilisation poléliticienne d'un certain nombre de scrutins pour effacer des scandales.
20:34 Je vous donne cet exemple. Elle a été épinglée à cause du fait qu'elle a utilisé l'argent public des Parisiens pour aller au mariage de sa fille à Tahiti.
20:42 Qu'est-ce qu'elle sort ? Elle sort la votation sur les SUV qui, pour 5% de votants, provoque une taxation à 225 euros pour 6 heures de stationnement.
20:53 Elle a planté Autolib et Vélib. Je le rappelle quand même parce que les gens ont oublié.
20:57 Et qu'est-ce qu'elle a sorti hier ? Elle veut interdire, après les JO, le Trocadéro et la Tour Eiffel aux voitures,
21:03 alors même que le Conseil d'État a rejeté par deux fois cette proposition de piétonisation.
21:09 Donc la justice dit que c'est interdit et elle veut quand même le faire.
21:12 Moi, je pose juste une question à Mme Hidalgo.
21:15 Comment on fait pour circuler dans Paris quand on est un acteur économique ?
21:18 Ou même quand on est un acteur, allez, une personne physique tout simple.
21:21 Le métro, c'est bondé. La voiture, maintenant c'est quasiment interdit et elle veut passer le périphérique à 50.
21:27 Les scooters, vous avez vu la proposition, seront bientôt interdits à partir de 22 heures.
21:32 Comment on fait pour circuler dans cette ville-là ?
21:35 Alors je me suis dit peut-être qu'au Conseil de Paris, elle va donner des réponses.
21:38 Et j'ai regardé, dernier Conseil de Paris, tenez-vous bien, accrochez-vous bien.
21:42 Deux subventions ont été votées.
21:44 Une première subvention a été votée pour Wado Académie.
21:47 C'est une association qui valorise la transmission du karaté solidaire au Bénin.
21:52 Deuxième subvention, un million d'euros ont été attribués au Pierrot de la Nuit,
21:58 qui est une association qui valorise des soirées dans lesquelles ils mettent des casques sur la tête pour faire des soirées silencieuses.
22:04 Vous voyez, on est délire !
22:06 C'est-à-dire qu'on a un tel clientélisme qu'on vote des subventions à des associations qui n'ont rien à voir avec le Conseil de Paris
22:13 puisqu'on finance des actions de karaté solidaire au Bénin.
22:16 Et d'un autre côté, on est en train d'emboliser le poumon économique de ce pays.
22:20 C'est grave !
22:21 Et là, je pense qu'à un moment, il faut que les gens qui ne sont même en dehors de Paris se disent
22:26 "On ne peut plus laisser faire cette dame-là".
22:28 - Oui, mais ce qui est beaucoup plus grave encore... - Vu la place de l'étoile...
22:31 - Non, ce qui est beaucoup plus grave, Valérie, c'est qu'on ne peut pas l'empêcher jusqu'où ça va aller.
22:36 Personne, on est tous sous trait, les Parisiens ne supportent plus,
22:40 elle va de plus en plus loin, et moi ce qui m'inquiète, c'est même pas ce qu'elle fait,
22:45 c'est qu'on ne puisse pas l'empêcher. Comment on l'arrête ?
22:48 - C'est très intéressant ce qu'a dit Jonas, et comme Jonas est avocat,
22:52 dans la votation, sur le principe d'impliquer plus les gens, on le sait, ça a fait débat,
22:57 je suis plutôt pour. Mais à un moment, de se dire "Paris est un bien commun",
23:01 c'est vraiment un bien commun !
23:03 Donc il y a des thèmes qui appartiennent à tout le monde,
23:06 et effectivement, la mobilité, parce que ça a des impacts économiques,
23:10 il y a quelque chose qui ne doit pas forcément être laissé à certains édiles,
23:15 ou à des réactions, et puis c'est un 5% seulement.
23:19 Alors après sur le corpus, mais c'est de se dire, effectivement, la réflexion,
23:22 et pourquoi pas envisager une QPC, je ne sais pas, je ne suis pas juriste,
23:25 mais à un moment, pour contrarier ce genre de décision, parce qu'il y en aura d'autres,
23:29 lorsqu'on définit que certains territoires sont des biens communs,
23:34 ça serait quand même intéressant de poursuivre votre démarche.
23:37 - Sur le trocadéro, sur la piétonnisation du trocadéro,
23:40 on parle de clientélisme, il y a le maire de Marseille qui a décidé de verser
23:44 une aide financière de 80 000 euros à la population civile de Gaza.
23:48 Pourquoi n'a-t-il pas versé à la Syrie pour les 500 000 morts depuis 2013,
23:53 au Yémen 380 000 morts, à l'Éthiopie 377 000 morts ?
23:57 Voilà, on peut se poser la question de l'opportunité de ce versement.
24:03 Peut-être un mot sur Ani Dalgo ?
24:05 - Oui, Ani Dalgo réussit quand même l'exploit de faire un strike dans cette histoire de votation.
24:10 Un strike pourquoi ? Parce qu'elle décrédibilise l'approche démocratique.
24:13 - Qu'est-ce que c'est un strike ? Vous n'avez jamais été au bullying ?
24:16 - Au bullying, quand vous abattez toutes les cliés.
24:20 - Elle nous fait un combo, c'est-à-dire qu'elle décrédibilise l'action démocratique
24:24 avec une votation qui se fait passer pour un référendum,
24:27 mais qui en réalité est une insulte faite à la démocratie.
24:31 Deuxièmement, elle décrédibilise l'action environnementale,
24:35 parce que faire croire sur des critères totalement scabreux
24:38 qu'on va réduire la pollution à Paris uniquement en taxant des SUV,
24:43 dont certains d'entre eux sont électriques, vous voyez le truc complètement absurde.
24:47 Et troisièmement, elle décrédibilise toute démarche sociale,
24:50 parce que ceux qui vont être pénalisés, et il faut le dire et le répéter
24:53 par cette votation et cette disposition,
24:55 ce ne sont pas les Parisiens qui bénéficieront du sélection de l'original,
24:58 mais ceux qui viendront de banlieues et de grandes banlieues
25:01 qui ne sont pas les plus nantis de notre pays.
25:03 Et donc elle réussit sur cette opération purement clientéliste
25:07 à décrédibiliser l'écologie, à décrédibiliser la démocratie
25:10 et à décrédibiliser la politique sociale.
25:12 - Ce qui est grave, c'est que personne ne l'a empêchée.
25:14 - Allez, on avance.
25:15 - Juste, je termine la question.
25:16 Ce qui est bien, c'est que maintenant elle assume totalement
25:18 ce que j'appelle l'égoïsme bobo,
25:20 c'est-à-dire de dire "oui, on est en train de se calfeutrer chez nous,
25:23 il n'y aura pas de pollution, ça sentira bon,
25:25 il n'y aura pas de pollution sonore ni visuelle,
25:28 mais on s'en fout".
25:29 Et donc on recrée, comme au Moyen-Âge, des murailles autour des villes
25:33 pour que les privilégiés soient dans les villes
25:35 et ça c'est assez choquant pour quelqu'un qui se dit socialiste.
25:37 - Et le terme de banlieue, ça vient de là d'ailleurs.
25:39 - Oui, banlieue.
25:40 - Sophie, rapidement, coup de cœur.
25:42 - Rapidement, oui, elle est exceptionnelle en ce moment.
25:46 - Comme toujours.
25:47 - C'est un coup de cœur, figurez-vous, pour Valérie Pécresse.
25:50 - Ah, d'accord.
25:51 - Et en fait, non, pour son initiative.
25:53 Je pense qu'elle a eu une très bonne idée,
25:57 qui est d'essayer de regarder ce qui va se passer
25:59 des 180 000 emplois qu'on va créer pour les Jeux Olympiques.
26:02 Parce qu'il faut savoir au passage que c'est une véritable catastrophe,
26:06 on prend n'importe qui pour n'importe quoi,
26:08 en sécurité en particulier,
26:10 on prend des jeunes à qui on va filer des armes
26:13 et qui ont 25 ans et qui auront eu deux mois de formation, etc.
26:16 Mais ce qui est plus grave, c'est que généralement quand on a ça,
26:19 on a eu ça également pour l'oski dans les stations de sport d'hiver,
26:24 ça a été dramatique après, les équipements non recyclés.
26:27 Et elle, elle a décidé de faire une plateforme
26:30 qui va être une plateforme pour essayer d'accompagner d'une formation.
26:34 Et dans cette plateforme, tous les gens qui ont travaillé là
26:37 pourront trouver du boulot, faire une recherche, etc.
26:40 Et donc, on aura une organisation qui s'occupera
26:47 de mettre en place toutes les demandes d'emploi pour l'événement,
26:50 s'il y a la communication, la sécurité,
26:52 tous ces métiers qui ont été là, les entreprises pourront recruter.
26:56 Et puis, il y a une formation complémentaire.
26:58 Et je trouve ça très intelligent.
27:00 Donc, un vrai coup de cœur, j'espère que ça va fonctionner,
27:03 parce qu'on ne se rend pas compte du gâchis qu'il y aura après.
27:06 - Oui, c'est la question, c'est de savoir si on ne va pas créer
27:08 une nouvelle usine à gaz et est-ce que ça va fonctionner.
27:11 - Mais bon, en tout cas, c'est une usine.
27:13 - C'est vraiment une usine à gaz, une plateforme.
27:15 - Mais les gens en comptent un.
27:17 - Et une très bonne initiative, elle a lancé une application
27:19 qui s'appelle "La Base", qui n'est pas assez connue
27:21 pour permettre aux jeunes de gagner des places aux Jeux Olympiques.
27:24 Ça coûte un bras, ils en ont acheté pas mal.
27:27 Et voilà, j'en profite pour rebondir sur ce qu'a dit Sophie.
27:31 La Base, pour gagner des places pour les Jeux Olympiques.
27:33 - Je me permets un petit coup de gueule dans cette euphorie olympique.
27:37 Anticipez les Jeux, c'est un site gouvernemental
27:40 sur lequel on vous encourage à éviter, dans la mesure du possible,
27:44 les livraisons de colis l'été prochain,
27:46 durant la période des Jeux Olympiques.
27:48 - Ça c'est quand même un truc à réfléchir.
27:50 - Moi je ne peux plus supporter qu'on dise aux salariés
27:52 "Non mais vous serez en télétravail, vous bossez plus,
27:54 vous n'allez plus dans les boîtes pendant deux mois."
27:56 C'est insoutenable.
27:58 - Sophie de Menton a parfaitement raison.
28:00 Ce n'est pas à la puissance publique
28:03 de décider de la politique managériale d'une entreprise.
28:06 Les entreprises laissaient les entrepreneurs décider
28:08 et les salariés décider les conditions d'un éventuel télétravail.
28:11 Mais que l'État intervient en disant
28:13 "Là, dans ces conditions, le télétravail est obligatoire."
28:15 Dans un contexte sanitaire,
28:17 ça peut se concevoir parce qu'il y a une question de santé publique.
28:22 Là, non. Franchement, c'est...
28:23 - Et je rajoute, parce que quand même il ne faut pas l'oublier,
28:26 que le Premier ministre, dans son remarquable discours
28:28 à l'Assemblée nationale par ailleurs,
28:30 a quand même dit qu'il allait, tenez-vous bien,
28:33 pour donner l'exemple, instaurer la semaine de 4 jours
28:37 dans la fonction publique.
28:39 C'est incroyable !
28:41 - Le service public le vendredi, bravo !
28:43 - C'est hallucinant !
28:44 Et alors il a dit, ce qui est assez drôle,
28:46 que les 5 jours seront faits en 4 jours.
28:48 Moi je disais qu'il pouvait dire une journée
28:50 pendant qu'on y était dans certains postes.
28:52 - On se retrouve dans un instant et on va parler de cet hommage
28:55 aux victimes françaises du Hamas.
28:57 A tout de suite.
28:58 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
29:03 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
29:09 - On va parler de l'hommage aux victimes françaises du Hamas.
29:13 Hommage pollué par une polémique autour de la présence
29:18 ou non des députés LFI de la France Insoumise.
29:22 Ce matin, François Ruffin a déclaré que,
29:25 comme les familles des victimes ne veulent pas de cette présence,
29:29 il dit "on ne va pas contre la vie de parents de victimes".
29:32 - Très bien.
29:33 - En revanche, d'autres ont décidé d'y aller malgré tout.
29:38 Cette polémique, encore une fois, elle efface, je trouve qu'elle est...
29:42 C'est une amie qui me disait ça hier et je trouvais qu'elle avait assez raison,
29:45 c'est que ça efface la portée de cet hommage aux victimes du 7 octobre
29:50 qui arrive assez tard, malgré tout, quand même 4 ans après.
29:53 - Mais il ne faut pas résister à ça !
29:54 - Samy Dimoualkar, tout à l'heure, hommage solennel.
29:57 Rafik Smati, vous en pensez quoi ?
29:59 - Je trouve que cette polémique, telle qu'elle est en train d'évoluer,
30:04 fait honneur et quelque part rend service à la France Insoumise.
30:07 Moi, vous savez, je suis partisan du mépris.
30:11 Je pense que ce mouvement politique qui, aujourd'hui,
30:15 représente certaines idées qui sont clairement néfastes
30:19 et qui sont clairement, parfois même, sur un certain point de vue, séparationnistes,
30:25 je pense qu'ils doivent être ignorés et méprisés.
30:28 Parce que l'enjeu, aujourd'hui, d'unité nationale est bien plus important que ça.
30:33 Tous ceux, aujourd'hui, qui mettent de l'huile sur le feu
30:35 et qui instrumentalisent les uns à des questions de politique politicienne,
30:38 franchement, on peut les critiquer, on peut les insulter,
30:41 on peut faire ce qu'on veut, ce que nous faisons tous, à la place qui est la nôtre.
30:44 Mais je crois que lorsque nous sommes sur une journée d'hommage,
30:47 il faut être obsédé par la mémoire, justement,
30:52 que l'on est censé honorer aujourd'hui,
30:55 et par la solidarité que nous devons avoir vis-à-vis des familles des victimes.
30:58 Donc, je n'ai pas envie de rentrer plus que ça dans une polémique politicienne,
31:02 parce que je pense à toutes ces victimes,
31:05 je pense à tous ceux qui sont, aujourd'hui, encore retenus en otage,
31:08 et je pense que notre attention et notre pensée doit leur être destinée.
31:13 - J'ai une petite divergence là-dessus, peut-être à la graphique,
31:16 c'est que, en fait, moi je pense qu'il y a des moments dans lesquels,
31:19 quand on est acteur public, il faut mettre des lignes aux rouges,
31:22 et on avait su le faire à l'époque avec le Front National,
31:25 le Rassemblement National, vous m'en appelez comme vous voulez,
31:28 et oui, on peut les mépriser, mais il faut aussi dire qu'il y a des bandes
31:31 qui ont été franchies, et... - Je l'ai dit à Jeunesse.
31:34 - Non, je suis d'accord, bien sûr, je sais que tu l'as dit,
31:37 mais c'est juste que, pour la suite, il faut aussi que les gens en aient conscience
31:40 et qu'ils soient décrédibilisés dans le cadre d'élections.
31:43 Ça avait bien marché à l'époque pendant le Rassemblement National,
31:45 je veux juste rappeler des choses quand même.
31:47 O'Bonno, sur votre antenne, a qualifié le Hamas de "mouvement de résistance",
31:51 sur votre antenne. - Bien sûr.
31:53 - Portez et Ercilia Soudé sont allées en délégation à Rafa,
31:57 ce matin, alors même qu'ils demandent à participer à l'hommage,
32:01 Katniss et Caron demandent que les athlètes israéliens
32:04 défilent sans bannière.
32:07 Ils sont revenus à Munich, là.
32:10 Et enfin, dernier point, moi je pose cette question,
32:12 et effectivement on leur a donné beaucoup de temps d'antenne,
32:14 tu as raison, mais voilà, quand même, il faut le dire.
32:17 Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Si quelqu'un peut m'expliquer.
32:19 Ils ne voulaient pas aller à la manifestation parce que le Rassemblement National était présent.
32:23 Vous vous souvenez de cette grande manifestation ?
32:25 Et là, ils forcent des familles de victimes à aller à un hommage
32:29 où il y aura aussi le Rassemblement National.
32:31 Il y a quelque chose que je ne comprends pas.
32:33 - Oui, qui n'est pas logique du tout. - Mais pourquoi essayer de les comprendre ?
32:35 - C'est de "quand le sage montre la lune", il ne faut pas qu'on garde le doigt.
32:40 Ils utilisent la mécanique de création d'attention dans les médias
32:45 pour lancer une polémique et détourner les sujets vers eux.
32:48 Et d'ailleurs, c'est un peu ce qu'on fait là.
32:50 Aujourd'hui, je rejoins Scadi, Rafik.
32:52 On a mis du temps à organiser cette commémoration
32:56 parce que l'État français, par sa politique modérée
33:00 d'affaires étrangères vis-à-vis d'Israël, vis-à-vis des pays arabes,
33:04 a mis le temps avant de la faire.
33:06 Mais aujourd'hui, nous devons notre attention aux victimes.
33:09 On l'a fait plus tôt et on est le seul à le faire.
33:12 Mais on pensait pouvoir le faire plus vite.
33:14 Après, s'attacher à commenter les outrances
33:18 d'une force politique qui ne fonctionne qu'avec ce carburant,
33:21 moi, je n'ai pas envie de le faire.
33:23 J'ai envie de penser à ces gens. J'ai envie de leur dire
33:25 "Vous êtes accueillis par la République, vous serez dans un très bel endroit.
33:28 Les gens vont penser à vous."
33:30 Parce que c'est absolument intolérable de penser qu'on peut tuer des gens comme ça.
33:33 Comme Israël, à l'époque, s'était déplacé pour manifester son amitié à la France
33:38 lorsqu'il y avait eu les attentats qui avaient endeuillé notre territoire.
33:42 42 victimes. Il y a un sondage Harris Interactive
33:45 qui montre que un grand nombre de Français sous-estiment le nombre de victimes françaises.
33:49 Je pense qu'il y en a moins de 10. Il y a 42 victimes.
33:52 Elles sont à la une du Parisien ce matin. C'est une une assez forte.
33:56 Sophie ?
33:57 Alors, je vais essayer d'être nuancée parce que c'est difficile.
34:01 Je suis de plus en plus sceptique sur ce type de manifestation
34:06 qui finalement entraîne sur des sujets effroyables, se termine mal.
34:10 On n'arrête pas. Ça s'appelle un hommage.
34:13 Je veux dire que les politiques s'en emparent.
34:17 La dernière manifestation, le président de la République ne voulait pas y aller.
34:20 Ensuite, c'était l'ERN qui était attaqué.
34:22 Ensuite, ça devient politique. C'est insupportable.
34:25 Moi, je respecte la douleur et l'atrocité de ces guerres.
34:28 S'il y avait quelque chose à faire, il fallait d'abord le faire vite.
34:32 Et puis ensuite, on invite uniquement les familles.
34:35 On arrête de mêler le politique à tout ça en faisant des faux défilés.
34:39 Alors là, il y en a à l'intérieur. Ils vont être dehors sur l'espèce des Invalides.
34:43 Mais on n'a pas le droit de rentrer.
34:45 Je suis de plus en plus hostile à ça.
34:47 Ça ne révèle que les mauvais côtés des choses.
34:50 Moi, j'ai un profond respect pour ce qui s'est passé pour ces otages, etc.
34:56 Mais qu'on ne reçoive que les familles à ce moment-là.
35:00 On n'a pas besoin d'aller dire quoi ? Qu'on est tristes pour eux ?
35:03 - La représentation nationale, c'est évident. - Mais oui, c'est important.
35:08 Sophie, prenons un exemple.
35:10 Est-ce qu'on pourrait empêcher le député de Sarcelles,
35:13 où c'est pendant très longtemps, même si je sais que c'est un sujet,
35:16 il y avait une grosse communauté juive, de venir représenter sa communauté
35:19 pour faire valoir son respect ?
35:21 Les familles ont été transportées sur le territoire aux frais de la République.
35:27 Elles sont accueillies, elles seront protégées par la République.
35:30 Donc ça veut dire que la République dit que ça l'engage
35:33 pour des raisons qui sont des raisons de politique internationale.
35:36 Je ne comprends même plus ce type de discours.
35:38 Mais après, que les Français comprennent que ce sont des affaires compliquées.
35:41 Et ce qu'on doit faire, nous, c'est dire aux gens qu'on accueille,
35:44 qu'on pense à eux, et non pas se prendre la tête
35:47 avec les déclarations de force démocratique en fait.
35:49 C'est ce qui se passe à chaque fois !
35:52 C'est inévitable, mais il faut résister à ça.
35:55 Le problème de tout ça, c'est qu'il y avait une ligne qui était extrêmement claire,
35:57 qui n'a pas été tenue, c'est que les personnes qui sont décédées
36:00 sont tous des Français, et que de facto, ça en fait le plus gros meurtre de Français
36:06 depuis l'attentat de Nice.
36:08 Donc en fait, comme on pense, pardon je précise le truc,
36:14 qu'on pense qu'on n'a pas rapatrié toutes les familles,
36:17 puisque la plupart des familles sont en France,
36:19 puisque c'est souvent des parents qui vivent en France,
36:24 qui sont Français, dont les enfants vivaient en Israël,
36:27 qui ont subi ça.
36:29 Donc en fait, il faut bien se dire que, je sais pas,
36:31 vous vous souvenez tout ce qu'on avait fait autour de,
36:33 à juste titre, de Madame Bettencourt quand elle était otage,
36:36 d'un certain nombre d'otages.
36:38 La France défend tous ses compatriotes, où qu'ils soient.
36:41 Et donc là, il y avait 42 personnes qui ont été tuées,
36:44 la ligne ça aurait dû être ça,
36:46 effectivement, il y a eu une tentative de trucs,
36:48 alors qu'en fait ça aurait dû être totalement dé-géopolitisé.
36:51 Dès qu'on tue des Français, le rôle de la puissance publique,
36:54 c'est de dire "c'est inacceptable",
36:56 et évidemment, le meilleur des hommages,
36:58 pour essayer de sortir par le haut,
37:00 le meilleur des hommages, c'est de se dire "comment on fait
37:02 pour que ça ne se reproduise plus ?", comme quand il y a eu des attentats.
37:04 Parce qu'encore une fois, je trouve qu'on n'a pas pris la mesure
37:06 de tout ce qui se passe et du nombre de Français, compatriotes,
37:10 qui sont attaqués en France et dans le reste du monde,
37:12 au nom d'une idéologie islamiste.
37:15 Et ça, on n'a toujours pas pris conscience de cela.
37:17 - Bien sûr qu'on pense aux victimes palestiniennes,
37:21 c'est une auditrice du Sourcils de Radio,
37:24 vous ne parlez que de ce qui s'est passé à Israël.
37:27 - Mais on parle des Français, c'était déjà...
37:29 - On parle déjà des victimes françaises,
37:31 et que ce qui s'est produit, malgré tout,
37:33 on a tué des gens parce qu'ils étaient juifs,
37:35 avant tout, c'est surtout aussi cet acte-là qui est condamné.
37:42 - Et puis il n'y a pas de concurrence victimelle ?
37:44 La France Insoumise voudrait justement nous emmener sur ce terrain-là,
37:47 mais un mort est un mort, et on peut avoir du respect pour tout le monde.
37:51 Ensuite, on peut admettre que les contextes ne sont pas forcément les mêmes.
37:55 - Les contextes ne sont pas les mêmes.
37:57 Toujours Lili, elle me dit "c'est une guerre, éveillez-vous,
37:59 il y a des victimes, des atrocités, mais il y a un mot pour les victimes,
38:01 des deux camps, soyez humains".
38:03 Oui, il y a des victimes des deux côtés,
38:05 ce qui s'est passé quand même en Israël
38:07 revêt un caractère particulier de mutilation,
38:11 d'une barbarie qu'on ne voit quand même pas dans des actes.
38:16 - Mais toutefois, ce que dit l'auditrice est pertinent,
38:18 et on voit bien.
38:19 C'est de se dire "que va faire l'État, et comment va réagir l'État ?"
38:23 parce qu'il y a aussi des Français de l'autre côté,
38:26 et il faut une réponse qui soit assumée.
38:29 Après, les gens seront d'accord ou pas d'accord,
38:31 mais c'est de se dire "il faut une réponse pour les autres victimes,
38:34 quelle est la réponse qu'apporte l'État ?"
38:36 et on verra où se positionnent les uns les autres,
38:39 mais sa réflexion, elle doit nous interpeller.
38:42 - L'État, les images de Gaza sont éleventables.
38:45 - Ce sont les victimes juives françaises qui ont été...
38:48 - Mais on pense aussi à cette population qui,
38:51 par ricochet ou par...
38:52 - On ne les oppose pas en tout cas ici.
38:54 - On reçut aussi, on a vu toutes les maisons détruites.
39:00 La Une de Libération ce matin, pas un mot sur cet hommage.
39:04 La Une, c'est le climat, la presqu'île,
39:06 c'est une enquête intéressante que j'ai lue sur l'héritage de Joël Robuchon,
39:10 et puis la rémunie...
39:13 - Et Valérie, de dire à cette dame,
39:15 Madame, ce sujet-là, dans l'histoire, il existe depuis longtemps.
39:19 Quand vous allez à Berlin,
39:21 et que vous apprenez ce qui s'est passé pour la population de Berlin
39:25 pendant la guerre,
39:26 qui supportait la République de Weimar,
39:28 qui était anti-hitlérienne,
39:30 et on lui a tapé dessus,
39:32 on a continué, après l'installation et la construction du mur,
39:36 de les affamer.
39:37 Quand on va là-bas, on se dit,
39:39 de l'autre côté, il y avait des gens qui avaient le même avis que nous,
39:42 qui étaient contre les idées dont portait ce pays,
39:44 et c'était aussi des victimes,
39:45 et pourtant on ne pouvait pas les qualifier comme d'être.
39:47 Donc cette thématique qui s'applique aussi pour Gaza,
39:49 elle existe depuis longtemps, elle est compliquée à gérer.
39:52 C'est là la force du politique,
39:53 c'est là où le politique doit s'affirmer,
39:55 et il doit apporter des réponses qui engagent la République.
39:59 - Il n'y a plus de politique, il y a des politiques
40:01 qui font une lutte, une course à l'ambition,
40:04 et donc moi je suis désolée,
40:06 mais la politique avec un grand P, j'y crois plus.
40:08 - Non.
40:09 Comme vous voyez, François Bayrou réclame le ministère des Armées,
40:13 ou le ministère de l'Éducation,
40:15 il a des exigences, semble-t-il,
40:17 des échos qu'on a pu avoir, on peut s'interroger.
40:20 - Pas des armées, hein.
40:21 - Pas des armées.
40:22 - Je trouve que d'ailleurs, en termes de timing,
40:24 je ne sais pas si ça fait une transition ou pas,
40:26 le remaniement, le jour de l'hommage,
40:28 je ne sais pas comment ils vont s'en sortir.
40:30 - Pourquoi ?
40:31 - Je ne sais pas si c'est exactement le jour même,
40:33 c'est-à-dire que je sais que ça a beaucoup traîné,
40:35 parce que le président n'aime pas décider sous contrainte,
40:37 et il aime bien démontrer qu'il est le maître du temps,
40:39 mais je me disais qu'il y avait d'autres fenêtres de le faire
40:41 que ce jour-là, bon.
40:43 - Il a décidé sous contrainte,
40:45 parce qu'en gros, Bayrou lui a dit
40:47 "si jamais tu nommes ton gouvernement
40:49 alors que mon affaire n'a pas été tranchée,
40:51 et si je suis innocenté, là c'est la guerre".
40:53 - Bien sûr.
40:54 - Parce que connaissant Bayrou, moi qui ai travaillé
40:56 dans un gouvernement où il était ministre de l'Éducation nationale,
40:59 mais ce n'est pas le sujet du jour,
41:01 je peux vous dire que là, il va vous faire voir
41:03 ce que politiquement, Bayrou est capable de faire.
41:05 - C'est pour ça qu'on a attendu si longtemps.
41:07 - Si il n'est pas ministre, il va y avoir une guerre.
41:09 - Véronique Jacquier, que vous connaissez très bien,
41:11 qui est une amie et dont on salue les émissions,
41:13 et qui est une jeune femme adorable,
41:15 elle a écrit un bouquin sur Fillon,
41:17 ça fait 6 ans que je lui dis "il faut que t'écrives
41:19 un bouquin sur Bayrou, pour savoir quand est-ce
41:21 qu'il va se rebeller face au pouvoir macroniste",
41:23 parce que le soutien qu'a apporté Bayrou,
41:25 qui a vraiment pesé dans la balance à l'époque,
41:28 il en attend le paiement,
41:30 et il ne l'a toujours pas eu.
41:32 - Je suis désolée Jacquier, qu'est-ce que c'est que ce type de discours ?
41:34 - C'est de la politique, c'est de la politique,
41:36 - Mais ça rejoint le vote, ça rejoint le somme,
41:38 mais ça rejoint ce que vous dites.
41:40 - Eux, ils ne le disent jamais, les politiques,
41:42 ils ne peuvent pas expliquer, mais nous qui avons travaillé
41:44 pour eux derrière, qui ne sommes pas élus,
41:46 on doit expliquer aux gens comment ça se passe.
41:48 - C'est un bon conseiller d'ailleurs, son très coupable.
41:50 - Alors on peut dire aussi quelque chose,
41:52 est-ce qu'on pense dans tout ça, aux Français ?
41:54 Parce qu'en fait, c'est juste une question de remaniement.
41:56 Mais vous savez, je vous donnais l'exemple la dernière fois,
41:58 comme il n'y a pas de ministre des Transports,
42:00 comme il n'y a pas de ministre de la Santé,
42:02 il y a des décisions qui attendent depuis des mois et des mois.
42:04 Et un certain nombre de territoires sont pendus aux décisions.
42:06 Donc le remaniement, ce n'est pas juste pour se faire plaisir,
42:08 et nommer un conseiller, licencier un conseiller ou pas,
42:10 c'est aussi pour que les Français puissent avoir des décisions
42:12 manifestement.
42:14 On a une crise du logement, on n'a pas de ministre du logement.
42:16 - Raphix Maty, je me demande si on s'en porte plus mal.
42:18 - Je suis d'accord avec vous.
42:20 - Sans ministre, je ne sais pas si on s'en porte plus mal.
42:22 - Oui mais c'est le gouvernement qui donne des réglementations malheureusement.
42:24 - Sophie, pardon, Raphix.
42:26 - Moi je me méfie de quelque chose,
42:28 c'est quand on a des gouvernements armés mexicaines,
42:30 en général on critique, on dit "regardez il y a 3 ministres"
42:32 et puis à côté, quand il y a des gouvernements resserrés,
42:34 on dit "regardez il n'y a pas 7 ministres".
42:36 - T'as raison Raphix, on dit tous au contraire.
42:38 - Les questions de jeu de rôle et de personnalité, en réalité, m'importe peu.
42:42 S'agissant par exemple de l'éducation nationale,
42:44 moi la seule chose qui m'intéresse,
42:46 c'est de savoir si l'impulsion qui a été donnée par Gabriel Attal,
42:48 ministre de l'éducation nationale,
42:50 qui est incontestablement une excellente impulsion,
42:52 si cette impulsion va perdurer avec ambition et avec détermination
42:56 comme elle avait été portée par l'actuel Premier ministre.
43:00 Si c'est le cas et si c'est François Bayrou qui l'incarne,
43:02 pourquoi pas, j'ai envie de vous dire.
43:04 Moi la seule chose qui m'intéresse, c'est est-ce qu'on va être capable
43:06 de créer des générations d'élèves qui seront bons en mathématiques,
43:10 qui sauront s'exprimer, qui sauront être compétitifs
43:12 dans la grande valeur de l'éducation nationale.
43:14 - C'est ça que je veux dire.
43:16 - Et ça n'a rien à voir avec la qualité de la connaissance.
43:18 - On se retrouve dans un instant avec vous.
43:20 - Exactement.
43:22 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
43:28 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
43:34 - Oui, on est là, on est là avec vous,
43:36 on débage, Jackie me disait...
43:38 - Non, je voulais dire par rapport à ce qu'a dit Rafik,
43:40 effectivement, on doit s'attacher lorsqu'on considère
43:42 le grand sujet de la question,
43:44 lorsqu'on considère le grand sujet de l'éducation nationale,
43:46 à ce que nos enfants soient mieux formés en maths, etc.
43:50 Mais dire quand même aux citoyens qui sont en face
43:52 et qui nous écoutent, comment fonctionne l'écosystème politique.
43:54 Il y a une démocratie, il y a encore des partis,
43:56 les partis constituent des forces
43:58 qui se présentent aux élections
44:00 pour attirer les suffrages,
44:02 et à un moment de leur dire, voilà, il y a des guerres
44:04 et des enjeux politiques qui se déroulent comme ça,
44:06 c'est leur expliquer comment ça se passe.
44:08 Après, on est d'accord ou on n'est pas d'accord,
44:10 mais en tout cas, c'est la base de la manière
44:12 dont la politique s'est réintégrée.
44:14 - Et d'ailleurs, peut-être que vous dirigez encore un parti,
44:16 cher Rafik, vous savez où un mouvement,
44:18 c'est comme ça que ça se passe,
44:20 il faut le dire aux gens, on ne le changera pas.
44:22 Et surtout, il ne faut pas le changer
44:24 parce que la démocratie fonctionne comme ça
44:26 et que l'affaiblissement des partis
44:28 concourt à l'instauration du populisme
44:30 et du développement de certaines idéologies
44:32 qui ne vont pas dans le sens
44:34 d'améliorer la situation quotidienne des Français.
44:36 Donc, les partis politiques,
44:38 quoi qu'on en dise,
44:40 c'est une certaine garantie de la démocratie,
44:42 même si derrière, il y a des chicailleries
44:44 pour employer un terme du Sud-Ouest.
44:46 - La Belgique s'est passée de gouvernement
44:48 pendant un certain temps,
44:50 ça s'est passé très bien.
44:52 Moi, je trouve qu'on en est au stade où il faut s'en passer.
44:54 - Je voudrais qu'on parle de ce qui s'est passé
44:56 à la gare de Lyon, de cette tentative
44:58 d'assassinat de ce type, de ce malien
45:00 qui a blessé plusieurs personnes samedi
45:02 avec un couteau, avec un marteau.
45:04 Je rends hommage à ceux
45:06 qui sont intervenus avec courage.
45:08 - Oui, ça c'est vraiment...
45:10 - C'est un hommage.
45:12 - Certains n'ont même pas été remerciés, disait le Parisien ce matin.
45:14 - Absolument. Et donc, ce suspect
45:16 a affirmé qu'il voulait s'en prendre
45:18 à des Français, selon le parquet. On a pu voir
45:20 une vidéo, et la question que je me pose,
45:22 c'est, dans ces vidéos,
45:24 il dit très clairement qu'il veut
45:26 tuer des Français, qu'il leur en veut.
45:28 En quoi ce n'est pas du terrorisme ?
45:30 Ou en tout cas, ça ne peut pas l'être,
45:32 puisque le parquet antiterroriste n'a pas été saisi.
45:34 - Alors d'abord...
45:36 - Il a été écroulé, donc il n'est pas
45:38 en hôpital psychiatrique. - Alors effectivement,
45:40 quand on regarde le profil de Lassaillant,
45:42 c'est un influenceur qui a plus de 40 000 abonnés
45:44 sur les réseaux sociaux, et qui développe une rhétorique
45:46 qu'on appelle "panafricaniste".
45:48 En fait, c'est en Afrique
45:50 de dire qu'en réalité, l'Occident a profondément
45:52 détruit l'Afrique, et s'est
45:54 alimenté notamment par les Russes et par les Chinois.
45:56 Et lui, il est allé au bout de cette idéologie
45:58 panafricaniste. Et donc, les 44 000 personnes
46:00 qu'il avait, je peux vous assurer qu'il ne considérait pas
46:02 qu'il était fou. On voit bien
46:04 qu'il a un mobile, il a une prédestination,
46:06 et en fait, ce mobile, il va frapper
46:08 avec un couteau, comme un certain
46:10 nombre de personnes qui ont frappé avec des couteaux ces derniers temps.
46:12 Et donc effectivement, bien évidemment,
46:14 le parquet, il a la liberté de venir qualifier
46:16 les choses. Mais encore une fois, ce n'est pas
46:18 parce que le parquet va qualifier les choses d'une façon
46:20 qu'à l'occasion de l'audience, à l'occasion du procès
46:22 qui aura lieu, la décision du magistrat
46:24 ce sera de dire que ce n'était pas
46:26 terroriste. Le rôle également
46:28 de ceux qui ont subi ces attaques,
46:30 de ceux qui se constituent en partie civile, c'est d'expliquer
46:32 qu'il y avait un caractère terroriste. Et j'ajoute
46:34 même le caractère raciste, parce qu'il
46:36 dit très bien dans la vidéo,
46:38 "Je déteste la France". Je veux dire, à un moment,
46:40 quand on vous le dit face au visage, quand on vous
46:42 crache au visage et qu'on dit "Je déteste la France",
46:44 "Je déteste les Français", "Je vais tuer
46:46 des Français", soit
46:48 certains magistrats vont réussir à
46:50 détourner le regard de ça, soit ils prendront
46:52 les faits comme ils sont, et ils verront
46:54 ce qu'ils voient. - Alors, c'est tout à fait juste
46:56 ce que vous dites, et je suis toujours très troublée
46:58 sur la question
47:00 de l'irresponsabilité
47:02 mentale, si je puis dire.
47:04 C'est un fou. Je veux dire, ça s'appelle comme ça.
47:06 Il a été sous traitement, il sortait
47:08 d'un asile psychiatrique,
47:10 je crois, en Italie.
47:12 C'est pas du tout une seconde
47:14 pour l'excuser, mais qu'est-ce qu'on fait ?
47:16 Parce qu'un déséquilibré mental,
47:18 voilà,
47:20 terrorisme ou pas terrorisme, alors vous me
47:22 direz qu'il y en a beaucoup qui sont
47:24 drogués, qui sont dans ce cas-là,
47:26 et que quand on est
47:28 déséquilibré mentalement, on prend des causes.
47:30 Mais, il y a un vrai sujet,
47:32 là. Qu'est-ce qu'on en fait ? D'ailleurs, où les mettons ?
47:34 Parce qu'on ne peut pas imaginer
47:36 qu'on les mette dans une prison normale. Je pense
47:38 qu'il faudrait des hôpitaux-prison.
47:40 - Non, mais sans eux, il a été évalué
47:42 comme étant en capacité
47:44 d'être écroué. - Enfin, quand il est arrivé,
47:46 on l'a quand même mis dardard.
47:48 - Alors, attendez, moi j'ai juste une petite
47:50 réaction par rapport à ça. - Moi, ça me pose
47:52 problème. - Vous vous souvenez de l'affaire de la jeune Lola ?
47:54 On s'en souvient tous. D'habit à bé,
47:56 tout le monde avait dit "oh là là, mais elle est folle",
47:58 etc. pendant les premiers jours. Et après, quelques jours
48:00 après, l'expertise a démontré
48:02 que cette personne n'était pas folle, elle était complètement en pleine possession
48:04 de ses moyens, et elle avait massacré
48:06 cette jeune Lola. Vous vous souvenez du drame
48:08 d'Annecy, en juin 2023 ? - Oui, bien sûr.
48:10 - Parce que vous savez, maintenant, on oublie tellement il y en a. - Bien sûr, bien sûr.
48:12 - 4 enfants blessés gravement par une personne qui se disait
48:14 fou, et on s'est rendu compte après qu'ils ne l'étaient pas.
48:16 Donc là, on a cette question
48:18 qui a eu lieu à la gare de Lyon.
48:20 Avant-hier, à Draveil,
48:22 avant-hier, c'est le couteau du jour
48:24 maintenant, moi sur Twitter je mets "et le couteau du jour
48:26 est attribué à..." parce que tous les jours il y en a un.
48:28 - Ah non, je... c'est pas ça. - À Draveil... - C'est l'horreur.
48:30 - Je suis désolé, mais c'est la réalité qu'on se prend en plein
48:32 visage. - Est-ce que ça n'a pas toujours été le cas ?
48:34 - Ah bah, écoutez, excusez-moi, à Draveil... - Est-ce qu'on en fait
48:36 un tel, non mais d'accord. - À Draveil, un converti
48:38 a tenté de planter des passants.
48:40 Hier, un Tunisien, sous OQTF,
48:42 à Paris, a été interpellé
48:44 par 12 policiers dans une école maternelle
48:46 avec deux épées.
48:48 - Aïe, aïe, aïe. - Je veux dire,
48:50 il y a une épidémie de folie
48:52 qui est en train de se répandre en France.
48:54 - On va t'enlever des épées, Sophie.
48:56 - Ah bah oui, c'est sûr qu'on n'est pas...
48:58 - Raphique. - Oui, mais en vrai, Fourniret,
49:00 il a été condamné. - Raphique Smati.
49:02 En tout cas, son avocat dit qu'il n'est... - Il va être torturé.
49:04 - ... qu'il n'a pas de revendications
49:06 suffisamment crédibles pour overtir une qualification
49:08 terroriste. - Bon, c'est quoi une revendication crédible ?
49:10 - Le regard qu'il mient sur
49:12 ce type d'affaires, c'est pas un regard d'avocat,
49:14 forcément, c'est pas un regard de médecin, je ne suis pas qualifié
49:16 pour qualifier ce qu'est la folie,
49:18 c'est le regard d'un citoyen.
49:20 Et le citoyen que je suis
49:22 me dit de manière assez basique
49:24 que lorsque quelqu'un commet
49:26 des actes de barbarie pareils, il faut pas avoir
49:28 toute sa tête. C'est-à-dire que, par principe,
49:30 tous ces gens-là sont par définition fous.
49:32 Ce qui n'empêche pas
49:34 d'avoir un motif terroriste. - Qui soit coupable.
49:36 - Et qu'il soit coupable. C'est-à-dire que moi, je veux pas
49:38 rentrer dans les débats d'experts, parce que ce n'est pas
49:40 mon rôle et je n'en ai pas les compétences.
49:42 Donc je ne suis pas capable de définir au sens médical
49:44 si on est en train de parler d'un cas de folie.
49:46 Je dis juste que quelqu'un qui est animé
49:48 par de telles pulsions, c'est pas quelqu'un
49:50 qui a une tête qui tourne
49:52 comme vous et moi. - Si je peux répondre par rapport à ça.
49:54 - Et ça n'empêche pas du tout
49:56 la qualification terroriste. - La question juridique,
49:58 c'est la question du discernement. Et d'ailleurs, par exemple,
50:00 vous savez, parfois, il y a des gens qui disent "oui, mais il a fait ça
50:02 mais parce qu'il était sous l'emprise de l'alcool".
50:04 Que les gens sachent bien et retiennent que
50:06 l'emprise de l'alcool ou l'emprise de stupéfiants
50:08 n'est pas une circonstance atténuante
50:10 dans un procès, mais c'est une circonstance aggravante.
50:12 Donc s'il était sous l'emprise de médicaments
50:14 et que son discernement était aboli
50:16 à l'époque, sauf à démontrer qu'il est profondément fou,
50:18 c'est-à-dire en gros, bipolaire,
50:20 schizophrène ou atteint de troubles très graves
50:22 de la personnalité, s'il a consommé des
50:24 psychotropes, ce sera même pire pour lui.
50:26 - Moi je peux peut-être proposer la
50:28 vision, non pas d'expert,
50:30 mais une vision un peu plus proche de ce que
50:32 nous expliquent les Hugo Michon et tous
50:34 ces grands spécialistes de l'islamisme.
50:36 En 1978,
50:38 lorsque l'entièreté
50:40 de la gauche allait voir le vieux
50:42 sage de Neufle-le-Château,
50:44 l'Ayatollah Khomeini, et qu'un journaliste
50:46 lui demande "mais vous allez
50:48 diriger le pays ?" "Ah non, pas du tout,
50:50 il y aura une assemblée parlementaire,
50:52 vous pouvez vérifier sur les sites de l'INA,
50:54 il y aura des élections, il y aura
50:56 un conseil des sages, etc.
50:58 Et l'Ayatollah Khomeini empruntant
51:00 un avion qui lui avait été mis à disposition
51:02 par la République française,
51:04 installe ce qu'on connaît.
51:06 Les islamistes
51:08 pratiquent l'afeya,
51:10 pardon pour l'accent, je ne parle pas arabe,
51:12 qui est le double discours, pratiquent la taqiyya,
51:14 la dissimulation.
51:16 Donc aujourd'hui, à partir de ça, nous avons
51:18 suffisamment d'exemples pour nous dire
51:20 est-ce que nous sommes pas
51:22 dans ce cas d'espèce ?
51:24 Et que la loi,
51:26 et donc encore une fois les politiques,
51:28 réfléchissent.
51:30 Est-ce que la qualification
51:32 de folie qui ne veut absolument rien dire
51:34 permet d'extraire
51:36 cette personne-là d'un procès
51:38 où on peut parler d'acte terroriste
51:40 même si à un moment il a perdu son discernement ?
51:42 Là je n'en sais rien, je ne suis pas juriste,
51:44 mais en tout cas ceux qui nous attaquent
51:46 depuis des années et des années
51:48 pratiquent des mécaniques rhétoriques
51:50 qu'on a qualifiées, que les chercheurs
51:52 ont qualifiées et qui consistent à nous prendre
51:54 pour des lapins de six semaines.
51:56 La seule chose qu'on regarde c'est qu'il y a des
51:58 constantes. D'abord, il y a eu
52:00 peu de fous qui ont récemment
52:02 tué au nom de Bouddha ou de Jésus.
52:04 - Parce que c'est à la mode
52:06 pour les fous aussi. - C'est ce que je dis.
52:08 Et deuxièmement, ce qu'il faut dire aussi
52:10 c'est que par nature, effectivement
52:12 quand on est dans ces approches-là, quand on parle
52:14 de djihad et tout, c'est eux-mêmes
52:16 et je conclurai par ça, ils s'appellent les fous de Dieu.
52:18 - Absolument. - Merci à tous les quatre.
52:20 Très bonne journée sur ce radio.
52:22 - Merci. - De la fête des Lumières
52:24 à la Biennale d'Art Contemporain.
52:26 Des nuits sonores aux nuits de Fourvière.
52:28 Du festival Lumière sur le plateau au festival
52:30 des nuits de Croix-Rousse. Ne manquez rien
52:32 de l'effervescence culturelle qui illumine
52:34 Lyon tout au long de l'année. Depuis le sommet
52:36 de Fourvière, Sud Radio rayonne désormais
52:38 à Lyon et le Grand Lyon sur 105.8.
52:40 Connectez-vous aussi avec l'appli Sud Radio

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