Accord de trêve à Gaza et sondage sur la démocratie

  • il y a 7 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Elisabeth Lévy, Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflits, Hugo martinez, président de l’association Hugo contre le harcèlement à l'école et Bruno Cautrès, politologue, chercheur au CNRS et au CEVIPOF

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-02-13##

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Transcript
00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile de Minibus
00:00:05 Bienvenue dans les vraies voix, on est ravis de vous retrouver encore ce soir, on est ensemble avec Frédéric Brindel, ça va Frédéric Brindel ?
00:00:11 Oui, alors grande forme, et il faut être préparé pour cette émission, je vous le dis tout de suite
00:00:16 Vous avez préparé des blagues pourries ?
00:00:19 Non, on commence pas avec les blagues pourries, pas tout de suite
00:00:23 On va avoir une semaine de repos quand même, il est pas là
00:00:26 Et on va commencer par un hommage, écoutez cette voix
00:00:29 Je pouvais tous les tuer, toi aussi je pouvais te tuer
00:00:33 En ville tu fais la loi, mais ici c'est moi
00:00:37 Me fais pas chier, ou je te ferai une guerre comme t'en as jamais vu
00:00:43 Laisse tomber
00:00:45 Et c'est la voix de Silvester Stallone, Alain Dorval qui nous a quitté la nuit dernière
00:00:51 Alain Dorval que vous avez vu ou entendu certainement, dont la voix vous dit quelque chose
00:00:56 Et qui est le papa de la ministre, Aurore Berger, pour ceux qui ne le savaient pas
00:01:01 Et donc comme c'est une voix qu'on entend beaucoup en radio
00:01:07 Et comme c'est la journée internationale de la radio, je me suis dit tiens
00:01:12 C'était plutôt sympa de lui rendre ce petit hommage
00:01:16 Vous vous rendez compte quand même à quel point c'est très important les acteurs qui font le doublage ?
00:01:19 Vous avez tout à fait raison
00:01:22 John Wayne, Kier Douglas, je les ai dans la tête
00:01:26 Il y a un de mes copains qui a fait le doublage du Seigneur des Anneaux
00:01:29 En réalité il pensait qu'il était un acteur vraiment de second degré
00:01:32 Mais en réalité tous les jeunes disaient "je te reconnais absolument, c'est incroyable"
00:01:36 Alors que dans la vraie vie Stallone il parle comme ça
00:01:39 En plus les stars américaines exigent souvent d'avoir la même voix de doublage dans chacun des pays
00:01:51 Par exemple moi je pourrais doubler Stallone maintenant
00:01:53 Et moi Bonnie Tyler
00:01:57 Allez les amis, les CV sont lancés, vous pouvez en tout cas leur proposer de travailler
00:02:06 Allez vous êtes avec nous jusqu'à 19h au 0826 300 300, directement le sommaire de cette émission
00:02:13 A 17h30 la pression internationale sur Israël qui s'intensifie pour un accord de trêve à Gaza
00:02:20 La Chine lui demande d'arrêter au plus vite son opération militaire à Rafah
00:02:24 Le directeur de la CIA, l'agence de renseignement américain, est attendu au CAIR pour les négociations
00:02:30 Alors que l'administration Biden en appelle à une pause dans les combats
00:02:33 Alors parlons vrai, vous le savez nous vous posons des questions comme ça
00:02:37 A notre manière Israël a-t-il déjà glissé dans la peau de l'agresseur ?
00:02:41 Parlons vrai, la Chine peut-elle jouer un rôle diplomatique dans le conflit entre Hamas et Israël ?
00:02:45 Et puis ce conflit israélo-palestinien est-il susceptible de déclencher une troisième guerre mondiale ?
00:02:50 La question officielle que nous vous posons ce soir #Chine
00:02:54 La pression internationale peut-elle infléchir l'action de l'armée israélienne ?
00:02:59 Et pour l'instant on a déjà un retour sur X et c'est oui à 26% et donc un gros score 74% non
00:03:08 Allez en en parlant avec notre invité du jour Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue "Conflits"
00:03:13 Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h30 est-ce une tentation autoritaire ?
00:03:17 Les français croient moins en la démocratie que leurs voisins européens
00:03:20 Selon un sondage Opinio, oui pour Cevipos, et Cevipov pardon le centre de recherche de Sciences Po
00:03:26 68% des sondés estiment que la démocratie ne fonctionne pas bien
00:03:30 Ils seraient même quasiment 1 sur 4 à souhaiter que l'armée dirige le pays Frédéric
00:03:35 Oui allez alors parlons vrai toujours, l'état de droit est-il en train de mourir de son impuissance ?
00:03:41 Allez on pousse le bouchon plus loin, les français ont-ils besoin d'un bon coup de pied aux fesses à l'ancienne ?
00:03:46 Parlons vrai, seuls 24 pays sont considérés comme des démocraties pleines dans le monde
00:03:50 L'humain est-il fait pour la démocratie ?
00:03:53 La question que nous vous posons vous les auditeurs de Sud Radio
00:03:56 Faut-il donc moins de démocratie pour plus d'efficacité ?
00:03:59 Comme le suggère ce sondage Opinion, oui
00:04:02 Et bien vous dites un grand non à 77% et pour en parler Bruno Cotterest sera avec nous
00:04:06 Donc politologue et chacheur au CNRS et au Cevipos
00:04:10 On vous souhaite la bienvenue sur les vraies voix jusqu'à 19h
00:04:13 Avec bien entendu Philippe Bilger, bien sûr qui va, vous l'avez entendu, la nouvelle voix de Bonnie Tyler
00:04:22 Présidente de l'institut de la parole
00:04:24 Françoise Degoy, éditorialiste Sud Radio, bonsoir Françoise
00:04:27 Salut les amis
00:04:28 Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causer
00:04:31 Bonjour les amis
00:04:32 Et pardon, Degoy, Lévy, Bilger, c'est la finée qui part
00:04:37 On a reconstitué un duo emblématique
00:04:40 C'est le grade
00:04:42 C'est assez drôle avec Philippe, nous nous baladions dans les couloirs de Sud Radio
00:04:46 On s'est retrouvé un moment entre Françoise et Elisabeth
00:04:49 On s'est dit "mais ne serions-nous pas centristes ?"
00:04:51 Vous avez l'impression d'être au milieu du champ de bataille
00:04:57 Très bien placé pour les balles perdues
00:05:00 En tout cas on vous souhaite la bienvenue avec ce numéro de téléphone que vous actionnez tous les jours
00:05:05 0800 26 300 300 avec Xavier qui nous appelle de Porte de Bouc
00:05:08 Bonsoir Xavier
00:05:09 Bonjour Cécile, bonjour à Frédéric, à Françoise, Elisabeth et Philippe
00:05:14 Bonjour, j'adore Porte de Bouc, c'est très joli
00:05:16 On parle de quoi avec vous Xavier dans un instant ?
00:05:18 On parle d'un petit conseil à mes collègues restaurateurs, augmenter les salaires
00:05:23 Ah oui, c'est facile
00:05:25 Très bon conseil
00:05:27 Très bonne idée, on en parle dans un instant, vous ne bougez pas
00:05:29 En attendant vous nous laissez des messages sur notre répondeur, on les écoute
00:05:31 Bonjour c'est Guy, problème de la drogue
00:05:34 C'est le même problème que les logements sociaux
00:05:37 Si on déplace le problème de quelques rues, ça ne règle rien
00:05:42 Vous faites des logements sociaux, moi je le vois en habitant de Toulon, je montrais à des amis l'autre jour
00:05:49 Vous avez des bâtiments, des logements sociaux à côté de vous, des bâtiments qui sont quand même plus grands, plus vastes et tout
00:05:54 Qui sont de la même qualité
00:05:56 Qui n'ont pas été rénovés 50 fois et qui sont toujours propres
00:06:00 Simplement ce sont les gens qui y habitent dedans qui n'ont aucune tenue
00:06:04 Je ne sais pas pourquoi vous êtes modeste, pauvre, que vous devez vivre comme un cochon
00:06:08 Merci, passez une bonne journée
00:06:10 Philippe Bilger
00:06:12 Je partage exactement ce qu'il vient de dire
00:06:14 Parce que très souvent, de manière un peu choquante
00:06:18 On assimile la pauvreté, la modestie de l'existence à la mauvaise éducation, aux comportements grossiers
00:06:25 Et je crois que c'est l'inverse
00:06:27 Il y a des bêtes qui échappent à toutes les vulgarités, qu'ils soient modestes ou qu'ils soient riches
00:06:34 Jean-Jean Rouel appelait ça la "common decency"
00:06:39 Qu'il voyait surtout, qu'il voyait d'ailleurs, c'est ça qu'il étudiait aussi, qu'il aimait
00:06:43 Et qu'il voyait dans les classes populaires, ce qu'il appelait les gens ordinaires
00:06:46 Et il faut aussi faire attention à ne pas idéaliser, si vous voulez, d'un côté un gentil peuple, de l'autre des méchants gouvernants
00:06:53 Je le fais volontiers
00:06:55 Non, vous ne le faites pas souvent
00:06:57 C'est la prousse, c'est le falloir
00:06:59 Je suis absolument d'accord, il faut arrêter
00:07:01 D'abord, les pauvres n'ont pas toujours raison et les riches n'ont pas toujours tort
00:07:04 Cette espèce de vision un peu binaire
00:07:06 Non, oui, c'est une question d'éducation
00:07:08 J'entends ce qu'il dit
00:07:10 Après, sur la vie dans les logements sociaux, par exemple dans les cités
00:07:15 Vous savez, comment résister au fait que l'ascenseur est en panne pendant 6 mois
00:07:18 Je regardais un reportage l'autre jour, complètement délirant
00:07:21 Avec l'ascenseur en panne depuis 6 mois
00:07:23 Avec 20 étages
00:07:25 Avec la maman, évidemment, coincée tout en haut
00:07:27 Vous imaginez comment la vie devient un champ de mine
00:07:32 C'est-à-dire qu'il y a 3 mecs dans l'immeuble qui pourrissent l'ensemble de l'immeuble
00:07:37 Sans espoir de réparation
00:07:39 Oui, sans espoir de réparation
00:07:41 C'est tellement vaste la question du logement social que c'est compliqué de répondre
00:07:45 Tout à l'heure, Romain Desbois bolait aux riches
00:07:47 J'ai l'impression qu'aujourd'hui, la petite fripouille, ça embête surtout les pauvres
00:07:50 Oui, ça embête les riches
00:07:52 Il essaie quand même d'aller dans le centre-ville pour piller, etc.
00:07:56 Mais il brûle les voitures des pauvres, ça c'est sûr
00:07:58 Parce qu'il brûle dans sa cité les écoles des pauvres, les bibliothèques des pauvres, etc.
00:08:01 Non, mais il faut faire attention à ce que disait Elisabeth
00:08:04 Je pars tout à fait dans ce qu'elle dit
00:08:06 Il faut faire très attention
00:08:08 Vous savez, je regardais la pub, vous allez me dire, de la France Insoumise
00:08:11 Pour amener les gens, les appeler à voter
00:08:14 Les golfeurs, les racistes et les riches
00:08:18 Voilà, ça on ne peut pas
00:08:20 On ne peut pas, mais c'est la France Insoumise, ça aurait pu être n'importe quelle autre partie
00:08:23 On ne peut pas avancer comme ça dans notre société, c'est impossible
00:08:28 Les opprimés n'ont pas toujours raison
00:08:32 Et les gens qui sont riches n'ont pas toujours tort
00:08:36 Nous commençons par un accord
00:08:38 C'est fou, c'est fou
00:08:40 Calmez-vous, je sens que vous allez être d'accord, calmez-vous
00:08:43 Venez comme vous étiez avant
00:08:45 0,826,300, on retourne à Porte de Bouc dans les Bouches du Rhône
00:08:50 avec Xavier, sur les salaires des restaurateurs
00:08:53 Oui, je vais juste vous donner un exemple
00:08:57 J'ai 46 ans, il y a 25 ans de ça, je bossais
00:09:03 En fait, j'ai décidé de bosser en restaurant collectif
00:09:07 Et j'étais payé 10 000 francs à l'époque
00:09:10 Donc c'était pour une mairie ou pour un grand laboratoire
00:09:16 J'étais cuisinier pour eux
00:09:18 Et là, j'ai regardé les grilles salariales
00:09:22 Et il n'y a quasiment pas d'augmentation
00:09:24 C'est-à-dire, les salaires c'est 1785 euros bruts
00:09:29 Et ça allait je crois à 2065 euros bruts
00:09:33 Et je me dis, mais en 25 ans, les salaires n'ont pas du tout augmenté
00:09:37 Ou vraiment très peu
00:09:39 Et la vie courante a augmenté en France ?
00:09:42 Oui, totalement
00:09:44 C'est la grande conférence salariale
00:09:46 Il y a deux problèmes, il y a l'étrape à pauvreté
00:09:48 C'est-à-dire cette idée de tout smicardiser
00:09:51 Et 17% des salariés français sont désormais smicards
00:09:55 Donc c'est complètement dingue
00:09:57 Et moi je suis absolument d'accord, j'entends tous les restaurateurs
00:09:59 qui s'énervent parce qu'ils ne trouvent pas d'employés
00:10:02 Mais les gens n'ont pas envie d'aller bosser
00:10:04 Et il faut augmenter, il faudrait faire un grenelle des salaires
00:10:08 Pour une fois qu'on fait un grenelle, il faut dire voilà
00:10:10 Maintenant on engage et on pousse tous les patrons
00:10:12 Mais attendez, excusez-moi, là aussi il faut faire attention
00:10:17 Parce que moi je suis dans les deux situations
00:10:19 Alors à cause de leur officiellement je ne suis pas patron
00:10:21 Et je vois bien, j'aimerais beaucoup employer les gens
00:10:24 Sauf que, je veux dire, il y a énormément de boîtes
00:10:26 Je pense qu'il y a beaucoup de restaurants
00:10:28 S'ils n'augmentent pas leurs salariés c'est tout simplement
00:10:30 Toujours avec ces histoires de charges énormes
00:10:33 C'est qu'ils ne peuvent pas les augmenter
00:10:36 C'est ça le problème
00:10:38 Le problème du système économique en fait
00:10:40 Philippe Bilger, c'était 10 000 francs, c'est pas beaucoup
00:10:42 Mais alors la conversion euro, on y a perdu en plus
00:10:44 Moi en tout cas je m'y suis perdu
00:10:46 Mais il y a aussi peut-être le fait que les patrons ne sont pas intelligemment généreux
00:10:54 Parce que si on augmentait les salaires
00:10:56 Je crois profondément que dans certaines sociétés et entreprises
00:11:02 On multiplierait l'efficacité
00:11:04 C'est vrai qu'à ce qu'aux heures, si j'augmente les salaires
00:11:06 Je vais vendre plus
00:11:08 C'est autre chose
00:11:10 Je vous rappelle que la France c'est une France de PME
00:11:12 C'est des petites boîtes qui travaillent pour d'autres boîtes
00:11:14 Oui mais Elisabeth, la différence avec un restaurant
00:11:16 C'est que le client il vient plusieurs fois par semaine
00:11:18 Alors que vous il n'achète pas le scolaire
00:11:20 Je pense qu'il y a plusieurs fois
00:11:22 Pardonnez-moi quand même de vous dire une chose
00:11:24 C'est qu'il me semble, Pierre Vermeuren a expliqué ça très bien dans le Figaro
00:11:28 Je vais très vite, notre système économique est fondé sur la consommation
00:11:32 On a mis le paquet pour subventionner la consommation
00:11:34 Là on arrive au bout parce qu'on ne produit pas assez
00:11:36 On ne produit pas assez pour financer le reste
00:11:40 Donc si on veut payer les gens, on peut en produire
00:11:42 Bravo à Xavier qui a soulevé un bon débat
00:11:44 Il a bien foutu la merde surtout
00:11:46 En tout cas, bravo
00:11:48 On le retrouvera après
00:11:50 Bien sûr, parce que je vous rappelle
00:11:52 L'auditeur d'hier a cartonné
00:11:56 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:11:58 Il a plié tout le monde
00:12:00 Il a fait 13 points
00:12:02 La barre est très haute pour Xavier
00:12:04 Qui était en face ?
00:12:06 Qui l'a étalé ?
00:12:08 Il y avait du lourd
00:12:10 Il m'a étalé radicalement
00:12:12 Vous êtes le seul à avoir obtenu un point face à lui
00:12:14 Les autres n'ont rien eu
00:12:16 Qui méritait 3 points ?
00:12:18 Je dis ça, je dis rien
00:12:20 Les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu
00:12:22 Le réquisiteur du procureur, Philippe, c'est quoi ?
00:12:24 De Normandie a cité un agriculteur qui fait réfléchir
00:12:28 On en parle dans un instant, vous souhaitez la bienvenue
00:12:30 Avec Frédéric Boindel jusqu'à 19h, à tout de suite
00:12:32 On a le droit de ne pas aimer le golf ?
00:12:34 Vous avez absolument le droit
00:12:36 Avant vous n'aimez pas le golf
00:12:38 Expliquons à nos auditeurs de Sud Radio
00:12:40 Que nous étions en train de parler de golf
00:12:42 Ça vous surprend, c'est juste ça
00:12:44 Philippe Hubert est avec nous
00:12:46 Françoise de Gois et Elisabeth Lévy
00:12:48 Et nous revenions effectivement sur la phrase
00:12:50 De la France Insoumise
00:12:52 Sur leur campagne pour inciter les jeunes à les voter
00:12:56 On affiche, les golfeurs votent aussi, les racistes votent aussi
00:13:00 Et les riches votent aussi
00:13:02 Vous avez compris, il y a un trait d'union
00:13:04 Golfeurs, riches, racistes, tout ça c'est pareil
00:13:06 Allez !
00:13:08 Dans un instant, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu
00:13:10 Bonsoir Félix, et de quoi parle-t-on ?
00:13:12 On va parler de la famille Badinter
00:13:14 Qui ne veut pas de LFI ni du RN
00:13:16 A l'hommage national de demain
00:13:18 Des syndicats d'agriculteurs reçus à Matignon et à l'Elysée
00:13:20 Ils menacent de reprendre leurs actions
00:13:22 Et puis des contrôleurs SNCF
00:13:24 Qui maintiennent leur préavis de grève
00:13:26 Pour ce week-end en pleine vacances scolaires
00:13:28 En 3 mots, ça donne hommage, agriculteurs et contrôleurs
00:13:30 Et c'est dans un instant tout de suite
00:13:32 Le réquisitoire du procureur
00:13:34 Les vrais voix Sud Radio
00:13:36 Le réquisitoire du procureur
00:13:38 Philippe Bilger
00:13:40 Philippe Bilger
00:13:42 Cette phrase d'un agriculteur
00:13:44 Cité par Julien Denormandie
00:13:46 Est capitale pour vous, notamment pour la justice
00:13:48 Aimez-nous et nous ferons le reste
00:13:50 Oui, j'ai
00:13:52 Écouté ce matin l'entretien
00:13:54 De Jean-Jacques Bourdin
00:13:56 Et j'étais curieux
00:13:58 De savoir
00:14:00 Ce que valait
00:14:02 Dans cet exercice d'une demi-heure
00:14:04 Quelqu'un dont on a beaucoup parlé
00:14:06 Et je trouve qu'il a justifié
00:14:08 Sa réputation, Julien Denormandie
00:14:10 Peut-être
00:14:12 Est-ce là une seconde délection ?
00:14:14 Oh non !
00:14:16 Mais même si les cas
00:14:18 Même si les tempéraments sont radicalement
00:14:20 Dissemblables
00:14:22 Mais Julien Denormandie
00:14:24 A cité la phrase d'un agriculteur
00:14:26 En effet, Frédéric
00:14:28 Qui a dit
00:14:30 Aimez-nous et nous ferons le reste
00:14:32 Ça m'a fait penser
00:14:34 Immédiatement
00:14:36 A la grande faillite
00:14:38 D'Emmanuel Macron
00:14:40 Dans son rapport avec l'institution judiciaire
00:14:42 Il est clair
00:14:44 Qu'il la méprise
00:14:46 Ça a été confirmé
00:14:48 Dans les récents articles du FIARO
00:14:50 Et ailleurs
00:14:52 Il considère que ça n'est pas le même mépris
00:14:54 Qui était d'une certaine manière
00:14:56 Plus empathique
00:14:58 De la part de Nicolas Sarkozy
00:15:00 Le mépris d'Emmanuel Macron
00:15:02 C'est quelque chose
00:15:04 D'assez glaçant
00:15:06 J'allais dire une phrase trop vulgaire
00:15:08 On est de là
00:15:10 Pour Emmanuel Macron
00:15:12 Et pourtant il a tort
00:15:14 Parce que cette institution
00:15:16 Même l'efficacité
00:15:18 A juste titre
00:15:20 Ne pourra s'améliorer
00:15:22 Que si d'abord
00:15:24 Elle était aimée
00:15:26 Par le chef de l'état
00:15:28 Et après elle ferait le reste
00:15:30 Ou du moins elle serait responsable
00:15:32 Si elle ne le faisait pas
00:15:34 Et donc ça me paraît fondamental
00:15:36 Elisabeth Lévy
00:15:38 C'est moi Elisabeth Lévy
00:15:40 On vous confond toutes les deux
00:15:42 On vous confond
00:15:44 Elisabeth
00:15:46 Vous allez parler aussi
00:15:48 Moi je suis en désaccord avec vous
00:15:50 Sur la vision de la politique
00:15:52 Qui nous met tout le temps de l'amour
00:15:54 On veut qu'on nous aime, on veut que le président nous aime
00:15:56 Moi je me fous que le président m'aime
00:15:58 Je ne veux pas un père, ça malheureusement je n'en ai plus le mien
00:16:00 Mais j'en avais un, il est toujours dans ma tête
00:16:02 Je ne veux pas de l'amour
00:16:04 Je ne veux même pas du respect
00:16:06 Je veux un président qui gouverne en fonction de l'intérêt général
00:16:08 J'en ai marre
00:16:10 Vous faites quoi demain pour la Saint-Valentin ?
00:16:12 Je ne demande pas du président, pas de la politique
00:16:14 Si vous voulez justement
00:16:16 Moi l'amour c'est comme je ne dis pas papa à l'antenne
00:16:18 L'amour c'est pour la vie privée
00:16:20 Pardonnez-moi
00:16:22 Françoise de Gouin
00:16:24 Je comprends ce que veut dire Philippe
00:16:26 Parce que je pense qu'il y a des professions qui se sentent mal aimées
00:16:28 Je ne suis pas du tout d'accord avec vous Elisabeth
00:16:30 Ce n'est pas aimer au sens sentimental du terme
00:16:32 C'est véritablement être respecté
00:16:34 Se sentir considéré
00:16:36 Emmanuel Macron n'aime pas la justice
00:16:38 Pas comme Nicolas Sarkozy
00:16:40 Il ne l'aime pas parce qu'elle empiète sur son pouvoir
00:16:42 Et qu'il est dans une recherche totale de pouvoir
00:16:44 Donc je peux comprendre ça
00:16:46 Sur les agriculteurs, aimer nous et nous ferons le reste
00:16:48 Il y a quand même beaucoup de gros déconnants
00:16:50 Chez les agriculteurs
00:16:52 La confiance n'exclut pas le contrôle mon ami
00:16:54 Allez, les 3 mots dans l'actu
00:16:56 Oh ça va faire mal
00:16:58 Mathieu
00:17:00 Les vrais voici de radio
00:17:02 Félix Mathieu
00:17:04 Vos 3 mots
00:17:06 Hommage, agriculteur et contrôleur
00:17:08 Les 2 assemblées ont rendu hommage à Robert Badinter
00:17:10 Avant l'hommage national
00:17:12 Demain sa famille fait savoir aujourd'hui
00:17:14 Qu'elle ne veut ni du RN ni de LFI
00:17:16 A la cérémonie aux invalides
00:17:18 La colère agricole menace de repartir
00:17:20 A moins de 2 semaines du salon de l'agriculture
00:17:22 Le Premier ministre Gabriel Attal reçoit leur syndicat
00:17:24 En ce moment même à Matignon
00:17:26 Et puis les contrôleurs SNCF maintiennent leur préavis
00:17:28 Grève pour ce week-end de vacances
00:17:30 Malgré les concessions du PDG
00:17:32 Qui les appelait ce matin à penser aux voyageurs
00:17:34 Les vrais voici de radio
00:17:36 Une minute de silence
00:17:38 Devant un portrait géant de Robert Badinter
00:17:40 Dans l'assemblée nationale où il fit abolir
00:17:42 La peine de mort, le Parlement redette hommage
00:17:44 A l'ancien garde des Sceaux cet après-midi
00:17:46 A la veille de l'hommage national aux invalides
00:17:48 A la présidence de leurs hémicycles
00:17:50 Respectifs Yael Brunepivet et Gérard Larcher
00:17:52 Ont livré 2 discours
00:17:54 En plein d'émotion
00:17:56 Robert Badinter pourtant
00:17:58 Semblait immortel
00:18:00 Son engagement, son sens aigu de la justice
00:18:02 Et du droit, vous les connaissez
00:18:04 Avec finesse, avec élégance
00:18:06 Ils les incarnaient
00:18:08 A la manière d'un sage
00:18:10 Fidèle aux principes
00:18:12 Indifférents aux outrages
00:18:14 Robert Badinter restera
00:18:16 Sans doute cet éternel écorché
00:18:18 Vivre qui aura gardé à jamais
00:18:20 Ses blessures d'enfant juif
00:18:22 Mais il restera cet infatigable combattant
00:18:24 De la liberté
00:18:26 Concernant l'hommage national
00:18:28 De demain aux invalides
00:18:30 La famille ne souhaite pas la présence
00:18:32 Du Rassemblement National ou de la France Insoumise
00:18:34 C'est l'Elysée qui fait connaître
00:18:36 Ce vœu d'Elisabeth Badinter, la veuve de l'ancien garde des Sceaux
00:18:38 Marine Le Pen fait savoir
00:18:40 Qu'elle et les autres LURN ne viendront pas
00:18:42 Pour s'y conformer
00:18:44 En revanche, LFI indique que 2 députés
00:18:46 Représenteront la formation
00:18:48 Jean-Luc Mélenchon regrette sur Twitter
00:18:50 Un hommage dont seront exclues une partie des Français
00:18:52 Et puis le deuxième mot
00:18:54 Les agriculteurs menacent de reprendre leurs actions
00:18:56 Si les promesses de gouvernement ne se concrétisent pas
00:18:58 Ils ont obtenu 400 millions d'euros
00:19:00 D'aide d'urgence, des premières mesures
00:19:02 De simplification des concessions européennes
00:19:04 Sur les jachères mais les agriculteurs réclament
00:19:06 Davantage sur les pesticides
00:19:08 Les accords de libre-échange sur le revenu
00:19:10 Le Premier ministre, Gabriel Attal, reçoit en ce moment même
00:19:12 La FNSE et les jeunes agriculteurs
00:19:14 Qui menacent de repartir à l'action
00:19:16 Ils veulent voir la couleur des promesses
00:19:18 Avant le salon de l'agriculture, c'est-à-dire
00:19:20 Dans moins de deux semaines, la colère
00:19:22 En tout cas est loin d'être retombée, explique Adrien Lefèvre
00:19:24 Président de l'association des producteurs
00:19:26 De lait indépendant, il manifestait aujourd'hui à Paris
00:19:28 Clairement, non, c'est pas fini
00:19:30 Nous, il y a eu à un moment donné
00:19:32 Les syndicats majoritaires qui ont appelé à rentrer un peu à la maison
00:19:34 Nous, on n'était pas du tout d'accord avec ça
00:19:36 L'objectif derrière, c'est de redonner là
00:19:38 Un nouvel élan qui va être suivi
00:19:40 J'en suis sûr, derrière
00:19:42 Par les syndicats et par les indépendants
00:19:44 Nous qu'on représente dans le lait mais dans d'autres professions
00:19:46 Moi pour avoir été cinq jours sur les barrages
00:19:48 On voit vraiment que
00:19:50 Il y a énormément de jeunesse
00:19:52 Il y a énormément d'indépendants, de gens non-syndiqués
00:19:54 Qui sont dans la rue aujourd'hui
00:19:56 Et qui n'ont qu'une envie, c'est d'y retourner
00:19:58 Parce que les problèmes n'ont pas été pris à la hauteur
00:20:00 Le président de l'association des producteurs
00:20:02 De lait au micro sud radio de Quentin Gérard
00:20:04 Après Matignon, les syndicats agricoles devraient être
00:20:06 Reçus à l'Elysée à partir de demain
00:20:08 FNSEA et GIA devraient prendre la parole
00:20:10 En tout cas dans la soirée sur une éventuelle suite du mouvement
00:20:12 Votre troisième mot, c'est contrôleur
00:20:14 Contrôleur, ceux de la SNCF qui maintiennent
00:20:16 Leur préavis de grève pour ce week-end
00:20:18 Les dernières discussions avec la direction n'ont rien donné
00:20:20 La grève est pour ces contrôleurs CGT et Sud
00:20:22 Le seul moyen de se faire entendre
00:20:24 C'est de demander plaise au PDG de la SNCF
00:20:26 Qu'il les somme de bien réfléchir aux conséquences
00:20:28 Pour les usagers en plein week-end de vacances
00:20:30 Et alors que la compagnie a concédé une prime de 400 euros en mars
00:20:32 3000 promotions et un millier d'embauches
00:20:34 On ne nous fera pas culpabiliser
00:20:36 Lui répond Sébastien Boudessoque
00:20:38 Secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Montpellier
00:20:40 Monsieur Farandou est un grand communicant
00:20:42 Aujourd'hui, ils nous mettent au pied du mur
00:20:44 Ils mettent les cheminots au pied du mur
00:20:46 Et ils veulent rejeter leur responsabilité
00:20:48 Sur les organisations syndicales
00:20:50 Alors qu'on les a prévus
00:20:52 Depuis plus de deux ans
00:20:54 Sur différents sujets
00:20:56 Il a les cartes en main
00:20:58 Il lui reste encore un peu plus de deux jours
00:21:00 D'ici à vendredi
00:21:02 A lui de faire des annonces
00:21:04 Des propos recueillis par Mathilde Julien
00:21:06 Et puis on termine avec cette petite info qui vient de tomber
00:21:08 En bref, la Russie qui émet un mandat d'arrêt
00:21:10 Contre la présidente estonienne
00:21:12 Oui, l'affiche émise sur le site du ministère russe de l'intérieur
00:21:14 Évoque une affaire pénale
00:21:16 Sans plus de précisions, les pays baltes sont actifs
00:21:18 On le sait dans le soutien à l'Ukraine
00:21:20 D'une hypothétique invasion russe
00:21:22 De leur propre territoire, ceux-ci pourraient expliquer cela
00:21:24 Merci beaucoup Félix
00:21:26 Merci Thomas, ma chère Fécile, Fred
00:21:28 Qu'on n'ait pas pu parler de la décision de la famille Badinter
00:21:30 Parce que moi je trouve ça scandaleux
00:21:32 Moi je trouve pas ça scandaleux
00:21:34 Je pense que...
00:21:36 Vous savez quand vous voyez...
00:21:38 Oui mais François
00:21:40 Le fond d'une société civilisée
00:21:42 C'était respect consensuel
00:21:44 Pour les morts
00:21:46 Et les deuils qu'on avait, les regrets
00:21:48 Qu'on avait le droit d'avoir
00:21:50 Je suis désolé la façon dont Marion Maréchal-Le Pen
00:21:52 A parlé de Robert Badinter
00:21:54 Depuis qu'il est mort
00:21:56 J'entends que Robert Badinter ne veuille pas
00:21:58 Il a fini sa vie avec le 7 octobre
00:22:00 Je sais pas si vous réalisez ce que ça signifie
00:22:02 Pour lui, avec son histoire
00:22:04 Je comprends que la famille
00:22:06 Ne veuille pas et malheureusement
00:22:08 Je ne comprends pas pourquoi LFI insiste
00:22:10 Marine Le Pen finalement, elle a la bonne décision
00:22:12 Elle dit "on veut pas de nous, on y va pas"
00:22:14 Et je pense qu'elle et LFI devraient faire la même chose
00:22:16 Pour me mettre entre vous deux
00:22:18 Moi je n'ai pas envie de la commenter cette décision
00:22:20 Allez on est très en retard, je regrette
00:22:22 C'est une décision familiale, bon en tout cas
00:22:24 Merci de votre réaction
00:22:26 Allez on continue
00:22:28 Je suis désolé on a déjà 1 minute 30
00:22:30 La Chine qui appelle Israël
00:22:32 A cessé son opération militaire à Rafah
00:22:34 Ou plus vite pour empêcher une catastrophe humanitaire
00:22:36 Beaucoup plus grave
00:22:38 La question Chine #LaPressionInternationale
00:22:40 Peut-elle infléchir l'action de l'armée israélienne ?
00:22:42 On en parle dans quelques instants
00:22:44 Avec Jean-Baptiste Noé qui est rédacteur en chef de la revue
00:22:46 Conflit, juste une question avant de partir en pub
00:22:48 Sommes-nous dans un environnement sécuritaire
00:22:50 Fortement volatile ?
00:22:52 Oui, exactement
00:22:54 Et un danger de conflit et de guerre
00:22:56 Effectivement aggravé
00:22:58 On en parle dans un instant
00:23:00 0826 300 300 à tout de suite
00:23:02 Les vraies voix sud radio
00:23:04 Le grand débat du jour
00:23:06 Nous vivons chaque seconde dans l'horreur
00:23:08 La douleur, la torture, la souffrance
00:23:10 Et la confusion
00:23:12 Parce que nous ne savons pas quand la guerre se terminera
00:23:14 Begging please don't do that
00:23:16 Protect civilians, don't kill so many
00:23:18 La situation est déjà insupportable
00:23:20 Pour plus d'un million de personnes
00:23:22 Qui ont été repoussées à Rafah
00:23:24 Depuis le début de la guerre
00:23:26 Nous ne pouvons pas rester les bras croisés
00:23:28 Et laisser cette situation perdurer
00:23:30 Nous avons besoin d'un gouvernement à la paix
00:23:32 A la sécurité et à la dignité pour le peuple palestinien
00:23:34 Et le peuple israélien
00:23:36 Nous avons besoin d'un cessez-feu durable immédiatement
00:23:38 Cette guerre doit cesser
00:23:40 Et l'appréciation internationale s'intensifie
00:23:42 Pour un accord de trêve à Gaza
00:23:44 La Chine demande à Israël d'arrêter au plus vite
00:23:46 Son opération militaire à Rafah
00:23:48 Le directeur de la CIA est attendu au CAIR
00:23:50 Pour des négociations
00:23:52 Alors que l'administration Biden en appelle à une pause dans les combats
00:23:54 Un débat et beaucoup de questions
00:23:56 Parlons vrai
00:23:58 Le conflit entre Hamas et Israël a-t-il déjà glissé dans la peau de l'agresseur ?
00:24:00 Nous nous intéresserons au rôle de la Chine
00:24:02 Peut-elle jouer un rôle diplomatique dans le conflit entre le Hamas et Israël ?
00:24:04 Parlons vrai
00:24:06 C'est le principe
00:24:08 Ce conflit israélien est-il susceptible de déclencher une troisième guerre mondiale ?
00:24:10 Nous vous sollicitons
00:24:12 Vous les auditeurs de Sud Radio
00:24:14 Vous allez sur le compte X
00:24:16 Vous répondez à la question #Chine
00:24:18 La pression internationale peut-elle infléchir l'action de l'armée israélienne ?
00:24:20 Vous répondez aussi au 0826 300 300
00:24:22 Pour l'instant, nous ne pouvons pas
00:24:24 Réagir à la situation
00:24:26 Le 0826 300 300
00:24:28 Pour l'instant, la tendance
00:24:30 A la question "la pression internationale peut-elle infléchir l'action de l'armée israélienne ?"
00:24:32 Vous dites non
00:24:34 A 76%
00:24:36 Et Jean-Baptiste Tenot est avec nous, rédacteur en chef de la revue
00:24:38 Conflit, merci en tout cas d'être en direct avec nous sur Sud Radio
00:24:40 Philippe Bilger
00:24:42 Je répondrai
00:24:44 A la question de Sud Radio
00:24:46 Que bien sûr, je ne crois pas une seconde
00:24:48 En dépit de
00:24:50 L'autorité
00:24:52 Puissante de la Chine
00:24:54 Puisse infléchir la politique
00:24:56 D'Israël à l'heure actuelle
00:24:58 Mais je voudrais rappeler 4 éléments
00:25:00 Très rapides
00:25:02 Le pogrom du 7 octobre
00:25:04 La riposte ô combien légitime
00:25:06 D'Israël
00:25:08 Mais tout de même, le grand nombre
00:25:10 D'otages qui demeurent
00:25:12 Et dernier élément, si le monde
00:25:14 Dit la vérité
00:25:16 Pour cette réplique, cette riposte
00:25:18 D'Israël, on a tout de même
00:25:20 Aujourd'hui, 28 000
00:25:22 Morts, dont 70%
00:25:24 De femmes et d'enfants
00:25:26 C'est un chiffre qui m'interpelle
00:25:28 Tout en soutenant évidemment
00:25:30 Le droit d'Israël à se défendre
00:25:32 Je crois qu'on ne peut pas oublier
00:25:34 Ce désastre
00:25:36 De l'autre côté aussi
00:25:38 Et que évidemment, ça rend d'autant plus
00:25:40 Absurde le recours
00:25:42 A la Chine qui ne servira à rien
00:25:44 Françoise de Gouin, on évoquait le rôle
00:25:46 D'agresseur agressé
00:25:48 La panoplie aujourd'hui qu'a Israël
00:25:50 Dans l'opinion populaire, c'est quoi ?
00:25:52 Israël a toujours eu cette panoplie
00:25:54 Vous savez, depuis le début
00:25:56 Israël a cette panoplie, si vous pensez que c'est
00:25:58 Cette panoplie là, qui va
00:26:00 Faire infléchir Israël
00:26:02 Israël mène une guerre existentielle
00:26:04 Et moi j'entends ce que dit Philippe
00:26:06 Je ne minore absolument pas le nombre de morts
00:26:08 Pas du tout, je sais que c'est un carnage
00:26:10 On verra la fin, je redis aussi
00:26:12 Que ce sont les chiffres qui sont donnés par le Hamas
00:26:14 Je redis aussi que nous n'avons aucune
00:26:16 Sorte d'information fiable, je redis aussi
00:26:18 Que les hôpitaux de Gaza ont servi
00:26:20 De planques pour les armes, je redis
00:26:22 Que des médecins de Gaza ont pris les armes
00:26:24 Je redis que l'agence des Nations Unies
00:26:26 Vouée aux Palestiniens
00:26:28 Est une agence qui a aidé
00:26:30 Les terroristes, donc je redis
00:26:32 Tout cela, je le redis parce qu'on ne le
00:26:34 Dit pas assez, c'est à dire que cette espèce de
00:26:36 Mouvement qui voudrait que Israël
00:26:38 Soit devenu le diable, je ne
00:26:40 Je ne suis pas d'accord de la même manière
00:26:42 Que je ne suis pas d'accord pour dire que
00:26:44 Les Palestiniens sont des sous-vies
00:26:46 Ce ne sont pas des sous-membres, aujourd'hui
00:26:48 Pourquoi on parle d'une offensive sur Rafa ?
00:26:50 Parce que le Hamas à nouveau
00:26:52 Se cache dans la population de Rafa
00:26:54 Donc il y a quand même
00:26:56 La Chine est toujours dans sa logique
00:26:58 De combat avec les Etats-Unis, de toute façon
00:27:00 On ne peut pas comprendre ce conflit si on ne comprend pas
00:27:02 L'obsession
00:27:04 L'obsession, comment dirais-je
00:27:06 De LFI par exemple, l'obsession
00:27:08 Anti-Etats-Uniennes pour reprendre leur langage
00:27:10 La Chine est là-dedans, donc
00:27:12 Je sais qu'il faut
00:27:14 Une pause, il faut une trêve
00:27:16 Mais il faut comprendre Israël
00:27:18 - Elizabeth Lévy, il n'y a pas eu d'unanimité
00:27:20 Au sein même d'Israël sur la politique à mener ?
00:27:22 - D'abord, je m'associe totalement
00:27:24 A ce que vient de rappeler Françoise
00:27:26 Deuxièmement, le papier du mondiaire est signé par quelqu'un
00:27:28 Si vous voulez, dont on peut quand même mettre en doute
00:27:30 L'impartialité de Benjamin Barthes
00:27:32 Qui est franchement
00:27:34 Un adversaire résolu
00:27:36 D'Israël, je vous renvoie
00:27:38 A plein de lectures
00:27:40 - Puis son épouse est une Palestinienne radicale
00:27:42 - Franchement, si vous voulez
00:27:44 Moi, je n'irais certainement pas chercher
00:27:46 Mes informations dans le monde de l'extrême-droit
00:27:48 - Sur les chiffres, comme l'a dit Françoise
00:27:50 - Mais, quoi qu'il en soit
00:27:52 Le jour où le ramasse, rend les armes
00:27:54 Il n'y aura plus un mort civil
00:27:56 Il y a eu un article traduit, enfin en tous les cas
00:27:58 Repris par Atlantico dans Newsweek
00:28:00 Montrant tous les efforts que faisait
00:28:02 L'armée israélienne pour épargner des vies civiles
00:28:04 Mais comme l'a dit Françoise
00:28:06 C'est une guerre existentielle. Maintenant, pour répondre à votre question
00:28:08 Il faut faire très attention au domaine
00:28:10 Diplomatique sur ce dossier
00:28:12 Il n'y a aucun rapport entre ce que les gens disent devant les caméras
00:28:14 Y compris Macron
00:28:16 Y compris, si vous voulez, qui a une opinion
00:28:18 Une double opinion, si je puis dire
00:28:20 Au minimum, qui a peur des quartiers
00:28:22 Qui est le président de tous les Français
00:28:24 Y compris les antisémites, comme l'avaient dessiné Rançon
00:28:26 Donc
00:28:28 Qui ménage un peu comme il fait toujours
00:28:30 Chèvre et chou
00:28:32 Mais c'est vrai de tous les dirigeants
00:28:34 Notamment des dirigeants arabes
00:28:36 Je veux dire, devant les caméras, Yves Thupert
00:28:38 Dans les coulisses, on discute
00:28:40 Alors, il y a un pays qui a
00:28:42 Evidemment
00:28:44 Une influence directe sur Israël
00:28:46 Il ne faut quand même pas se leurrer
00:28:48 Alors il y a l'opinion israélienne
00:28:50 Mais bon, on n'a pas le temps d'en parler, on y reviendra
00:28:52 Peut-être, mais il y a un pays qui a quand même
00:28:54 C'est l'Amérique, pour la bonne raison
00:28:56 Que depuis le 7 octobre, il y a des avions
00:28:58 Alors, je ne sais pas si c'est encore tous les jours
00:29:00 Peut-être Jean-Baptiste le saura
00:29:02 Mais des avions qui viennent apporter des munitions
00:29:04 Etc, etc
00:29:06 Le jour où les américains
00:29:08 Mettent une ligne rouge, c'est quand même
00:29:10 Israël ne peut pas se permettre
00:29:12 Une crise ouverte avec Washington
00:29:14 C'est le seul, la seule ligne rouge
00:29:16 Et la Chine non plus d'ailleurs
00:29:18 Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue
00:29:20 "Conflits, états des lieux"
00:29:22 Finalement, de la situation aujourd'hui
00:29:24 Alors, ce que je note
00:29:26 Par rapport à la question chinoise, c'est que
00:29:28 La Chine intervient dorénavant dans les relations
00:29:30 Internationales, et ça c'est vraiment un fait nouveau
00:29:32 Elle était intervenue en Ukraine en proposant
00:29:34 Un traité de paix, c'est la première fois que la Chine
00:29:36 Estime que c'est dans une guerre européenne
00:29:38 Et proposer un traité de paix pour régler une querelle
00:29:40 Européenne, et là elle s'immisce
00:29:42 Dans la question du Moyen-Orient, c'est aussi une première
00:29:44 Alors, ça n'apporte pas
00:29:46 Grand cause, mais ça montre quand même
00:29:48 Que la Chine veut vraiment entrer et peser
00:29:50 Sur les relations internationales, qu'elle ne se limite pas
00:29:52 A un rôle de puissance
00:29:54 Régionale, ça c'est un fait nouveau
00:29:56 Même si, effectivement, sur le conflit
00:29:58 Ça ne prendra pas grand cause, mais ce
00:30:00 Réveil de la Chine, ou cette volonté de la Chine
00:30:02 De peser, et avoir
00:30:04 Un tournant dans son histoire récente
00:30:06 - Sur le rôle de la Chine, ce qui est intéressant
00:30:08 Et vous réagissez les vrais voix, peut-être
00:30:10 C'est que ça n'est pas
00:30:12 En fait une prise de position contre les Etats-Unis
00:30:14 Puisque, Élisabeth l'a redit,
00:30:16 Les Etats-Unis mettent aussi la pression, François
00:30:18 - Sur la Chine, je pense
00:30:20 Que vous serez d'accord avec moi, la Chine
00:30:22 Elle joue sa partition des BRICS, c'est ça la réalité
00:30:24 Et quand vous regardez tous les gens
00:30:26 Qui interviennent dans ce conflit
00:30:28 Contre la Chine, et contre
00:30:30 Les Etats-Unis Israël, ce sont les BRICS
00:30:32 C'est la Russie, - Brésil, Russie, Sud-Afrique
00:30:34 - Oui, c'est l'Afrique du Sud qui à nouveau porte
00:30:36 Plainte devant la Cour internationale de l'Afrique
00:30:38 - Qui abrite un dictateur soudanais
00:30:40 Qui est probablement
00:30:42 Le plus meurtrier de tout le monde - Oui, 300 000
00:30:44 Le Darfour, - Ça, ça ne me dérange pas
00:30:46 - Voilà, donc le Darfour, c'est
00:30:48 300 000, effectivement, il est à l'abri
00:30:50 Donc, je veux dire, je complète
00:30:52 Juste ce que vous dites, c'est que la Chine, bien sûr
00:30:54 Veut jouer sa partition internationale, mais elle la
00:30:56 Joue dans un cadre extrêmement précis
00:30:58 Qui s'appelle les BRICS, cette espèce
00:31:00 Cette, cette, ce
00:31:02 Conglomérat, et moi je veux bien
00:31:04 Qu'on change le monde occidental, mais est-ce que j'ai envie
00:31:06 De le changer avec la Russie et la Chine ?
00:31:08 Je n'en suis absolument pas certain - Et on est à Choutelinde
00:31:10 On ne l'avait pas cité aussi - Oui, et puis il y a l'Iran qui est
00:31:12 Candidate, et puis il y a un certain nombre, tous nos petits amis
00:31:14 Sont là dans les BRICS, on peut le dire
00:31:16 - Jean-Baptiste Noé, est-ce que
00:31:18 Et là, c'est peut-être une réflexion
00:31:20 Sans doute superficielle
00:31:22 Cette volonté
00:31:24 De la Chine de s'immiscer
00:31:26 Comme vous l'avez dit
00:31:28 Dans ce qu'elle négligeait auparavant
00:31:30 En Ukraine et maintenant
00:31:32 En Israël, dans le conflit
00:31:34 Israélo-Palestinien
00:31:36 Est-ce que ça n'est pas un désir presque
00:31:38 Esthétique de
00:31:40 Compenser ce que
00:31:42 Le pouvoir chinois a
00:31:44 D'épouvantablement dictatorial
00:31:46 Et au fond, est-ce que ça ne
00:31:48 Cherche pas à mettre une façade
00:31:50 Un peu plus réjouissante
00:31:52 À un régime épouvantable ?
00:31:54 - Oui, alors c'est aussi
00:31:56 Une manière de concrétiser sur la scène internationale
00:31:58 La puissance économique
00:32:00 La Chine est quand même
00:32:02 La deuxième puissance économique mondiale
00:32:04 C'est une manière de montrer que le pays pèse aussi
00:32:06 Qui a aussi des intérêts
00:32:08 Notamment l'accès aux hydrocarbures
00:32:10 Avec l'Iran, avec l'Arabie Saoudite
00:32:12 Donc être présent dans la région
00:32:14 C'est important pour les Chinois
00:32:16 Depuis quelques années, ils ont une base à Djibouti
00:32:18 Djibouti n'est pas très loin d'Israël
00:32:20 Et sur la mer Rouge
00:32:22 Donc il y a cette concrétisation
00:32:24 Et peut-être que la Chine
00:32:26 A aussi l'idée
00:32:28 De se protéger de la question de Taïwan
00:32:30 Parce qu'effectivement, en louant
00:32:32 Le rôle de premier de la classe
00:32:34 Pour les BRICS, ça permet à la Chine
00:32:36 De trouver des alliés
00:32:38 Et dans un conflit futur avec Taïwan
00:32:40 Ça lui permettrait d'avoir
00:32:42 Notamment à l'ONU, même sur la scène internationale
00:32:44 Des pays qui nous soutiennent
00:32:46 Contre les États-Unis
00:32:48 - Moi, ce que je veux dire par là, c'est que nous assistons
00:32:50 A la énième version, est-ce que vous serez d'accord avec ça ?
00:32:52 A travers Israël, à travers l'Ukraine
00:32:54 On a bien compris que la Chine
00:32:56 Va aider Poutine
00:32:58 Et va le croquer
00:33:00 Tranquillement, quand tout ça sera fini
00:33:02 Parce que même si l'économie va mieux
00:33:04 En Russie, on sent quand même de grandes
00:33:06 Faiblesses structurelles et même des faiblesses démographiques
00:33:08 Mais est-ce qu'au fond, on ne rejoue pas
00:33:10 L'éternel combat
00:33:12 Qui va nous occuper dans les dix ans qui viennent
00:33:14 C'est le combat Chine-Amérique, Jean-Noël
00:33:16 Est-ce que ce n'est pas ça, finalement, qui se rejoue
00:33:18 A travers Israël ?
00:33:20 Moi, je crois que ça se limite, à part l'influence
00:33:22 Des Briggs dont je parlais tout à l'heure, je pense que ça se limite
00:33:24 Et c'est énorme à ça, c'est-à-dire
00:33:26 On fait la guerre aux États-Unis
00:33:28 A travers ses alliés
00:33:30 - Oui, la Chine est en train de marquer
00:33:32 A la culotte les États-Unis, partout où ils interviennent
00:33:34 La Chine veut être là et ne leur laisser
00:33:36 Aucun espace de liberté
00:33:38 Et notamment être présent
00:33:40 Sur une zone qui était généralement considérée
00:33:42 Comme la seule gardée des États-Unis
00:33:44 Je regarde d'ailleurs que dans l'entretien de Vladimir Poutine
00:33:46 La personne ne peut pas poser cette question chinoise
00:33:48 Qui est essentielle, parce qu'on a plus d'un milliard d'habitants
00:33:50 Face à 120 millions d'habitants
00:33:52 Et effectivement, l'alliance Chine-Russie
00:33:54 C'est surtout la Chine qui prend le pas
00:33:56 Sur la Russie, qui va en faire une sorte de conglomérat
00:33:58 - Des questions, des réactions
00:34:00 Au 0826-300-300
00:34:02 Et notre auditeur fil rouge, Xavier
00:34:04 Depuis Porte-de-Boue, dans les Bouches-du-Rhône
00:34:06 Xavier, réaction à ce que vous venez d'entendre
00:34:08 - Ma réaction, c'est
00:34:10 Je pense qu'il n'y a pas de mort
00:34:12 Qui va de plus que les autres
00:34:14 Et le fait, si vous voulez, c'est que
00:34:16 En général, quand la population trinque, ça fait souvent le jeu des extrêmes
00:34:18 Et ça divise le monde un peu plus en deux
00:34:20 Et c'est ce qui me semble le plus inquiétant
00:34:22 Et surtout qu'on nous insigne
00:34:24 À choisir un camp ou un autre
00:34:26 Et pour moi, la Chine
00:34:28 Vise, de toute manière, si leur projet c'est de l'I-35
00:34:30 C'est d'être la première économie au monde
00:34:32 Donc, on les verra de plus en plus, je pense, s'il n'y a pas de mort
00:34:34 Et je pense que c'est un peu la même chose
00:34:36 Qu'on a vu dans le cas de la Russie
00:34:38 Et je pense que c'est un peu la même chose
00:34:40 Qu'on a vu dans le cas de la Russie
00:34:42 Et de plus en plus, je pense, s'initier
00:34:44 La première colonie
00:34:46 Ou mettre en avant leur politique
00:34:48 Voilà, leur politique
00:34:50 Elizabeth Lévy
00:34:52 Je voulais quand même vous répondre sur, évidemment, si vous voulez
00:34:54 Une fois qu'on a dit que toutes les vies se valent
00:34:56 Si vous voulez, il ne faut pas non plus être naïf
00:34:58 Toutes les vies se valent
00:35:00 Mais toutes les façons de mourir ne s'équivalent pas
00:35:02 Si vous voulez, et ce que je veux vous dire
00:35:04 C'est qu'on ne peut pas faire un parallèle
00:35:06 Entre ce qui s'est passé le 7 octobre
00:35:08 Où il y a une volonté délibérée de terroriser, d'humilier
00:35:10 De violer, de mutiler
00:35:12 Et j'en passe
00:35:14 De tuer, c'est le moins grave dans tout ça, pardon
00:35:16 C'est de la torture tout le reste
00:35:18 Il y a eu cette volonté
00:35:20 Et il y a une volonté affirmée
00:35:22 De faire disparaître Israël
00:35:24 Je veux dire, Israël, malheureusement
00:35:26 Fait des morts, mais ça n'est contrairement
00:35:28 Contrairement à ce que disaient les sérantins
00:35:30 Ne pas les disaient le papier du monde
00:35:32 Ils ne veulent pas, leur but n'est pas
00:35:34 De tuer des Palestiniens, leur but est d'assurer
00:35:36 La sécurité de leurs citoyens
00:35:38 On peut parfaitement critiquer la méthode
00:35:40 On a tout à fait le droit
00:35:42 Mais quand on dit que ça n'est pas la même chose
00:35:44 Si vous voulez, il n'y a pas d'un côté
00:35:46 D'un côté il y a une volonté de meurtre
00:35:48 Et d'humiliation, de l'autre côté
00:35:50 Il n'y a pas cette volonté, il y a une volonté de se protéger
00:35:52 Bien ou mal, vous avez tout à fait le droit
00:35:54 Évidemment d'en délibérer autrement
00:35:56 Que, voilà
00:35:58 Je reviens à Jean-Baptiste Noé
00:36:00 Le rédacteur en chef de la revue "Conflit" qui est avec nous
00:36:02 Et cette déclaration
00:36:04 De la députée LFI Sophia Chikirou
00:36:06 Qui accuse, je cite, Israël
00:36:08 La sauvagerie et la barbarie d'Israël
00:36:10 Etats nés d'une colonisation
00:36:12 D'un apartheid et d'un génocide
00:36:14 La place et l'image
00:36:16 De l'Israël est en question aussi en ce moment
00:36:18 - Chikirou, c'est pas non plus
00:36:20 - Oui, il y a tous les mots qu'il faut mettre
00:36:22 Donc, effectivement, on a tous les mots habituels
00:36:24 Le problème, c'est qu'une fois qu'on a dit ça
00:36:26 On n'a pas montré la complexité de la situation
00:36:28 Ça reprend le discours
00:36:30 Tièrement diste qu'on a depuis
00:36:32 Maintenant les années 1960
00:36:34 La question palestinienne
00:36:36 Mais ça ne résout pas le problème
00:36:38 Ça ne résout ni la sécurité d'Israël
00:36:40 Ni la sécurité des Palestiniens
00:36:42 Et comme ça vient d'être dit
00:36:44 Il y a quand même une différence de nature
00:36:46 D'un côté, Israël ne s'est pas éradiqué des Palestiniens
00:36:48 Alors que le demain, c'est éradiqué Israël
00:36:50 Donc c'est quand même une différence de nature
00:36:52 Et cet épisode n'est malheureusement
00:36:54 Qu'un épisode dans un conflit
00:36:56 Qui dure depuis plusieurs décennies
00:36:58 Et on n'a pas encore trouvé de solution
00:37:00 Donc même si on espère la fin des combats
00:37:02 Une pacification
00:37:04 Et la fin des opérations militaires
00:37:06 Ça ne résoudra pas le problème
00:37:08 Et pour l'instant on n'a pas encore trouvé de manière
00:37:10 De régler cette question israélo-palestinienne
00:37:12 Mais est-ce qu'il y a une solution
00:37:14 Une porte de sortie tant que les otages
00:37:16 Certains otages seront encore sur place ?
00:37:18 Alors je dirais que
00:37:20 Pour moi en tout cas la question des otages
00:37:22 N'est pas la question principale
00:37:24 La vraie question c'est que le Hamas
00:37:26 Veut la rééducation d'Israël
00:37:28 Donc il garde les otages comme moyen de pression
00:37:30 Mais même si les otages étaient libérés
00:37:32 Le problème de fond ne serait pas résolu
00:37:34 Même si on souhaite encore qu'il soit libéré
00:37:36 Mais ça ne règle pas le problème de fond
00:37:38 Où il y a une entité qui souhaite
00:37:40 L'éradication physique de l'autre
00:37:42 Et à partir de là il n'y a pas d'entente possible
00:37:44 Françoise de Gouin, je suis vraiment
00:37:46 Le combo Chikirou
00:37:48 Voilà, c'est le combo habituel
00:37:50 C'est le combo à la surface
00:37:52 De la planète, c'est-à-dire
00:37:54 Colonial, génocidaire, apartheid
00:37:56 On peut reprendre tous ces mots
00:37:58 Expliquer pourquoi
00:38:00 Ce pays est né d'une décision et d'une résolution de l'ONU
00:38:02 Je rappelle
00:38:04 Refusé par les populations arabes de Palestine
00:38:06 C'est là que les guerres sont déclenchées
00:38:08 Si on fait un peu d'histoire
00:38:10 C'est là que les guerres sont déclenchées
00:38:12 Alors on nous explique, oui, mais il n'y avait que 34 nations à l'époque
00:38:14 Stop la cavalerie
00:38:16 Génocidaire, je ne reviens pas sur ce qu'a dit Elisabeth
00:38:18 Le génocide
00:38:20 Vient dans l'intentionnalité
00:38:22 Apartheid, je suis désolé
00:38:24 Le jour où vous aurez un parlement palestinien
00:38:26 Car je souhaite un jour qu'il y ait un État palestinien
00:38:28 Où vous aurez des députés juifs
00:38:30 Comme vous avez des députés arabes, israéliens
00:38:32 Qui ont absolument le droit
00:38:34 Les mêmes droits que les citoyens
00:38:36 L'apartheid, c'est quand vous avez des sous-citoyens
00:38:38 Ça n'est pas le cas en Israël
00:38:40 Je rappelle que Gaza n'est plus
00:38:42 Une possession israélienne
00:38:44 Je le rappelle
00:38:46 Donc, inlassablement, il faut quand même revenir
00:38:48 Aux choses
00:38:50 Ce que je vois, moi, dans le mouvement mondial
00:38:52 Parce que c'est un mouvement mondial
00:38:54 Chikirou, Alafie
00:38:56 - C'est lui, Alif François
00:38:58 - Non, non, mais moi, ce que je vois
00:39:00 C'est qu'on est passé, je vais très vite
00:39:02 De la solution de deux États
00:39:04 Maintenant à un État
00:39:06 Et maintenant, en fait, à la négation d'Israël
00:39:08 - Merci beaucoup Jean-Baptiste Noé
00:39:10 D'avoir été avec nous, rédacteur en chef
00:39:12 De la revue "Conflit"
00:39:14 Vous restez avec nous, en attendant
00:39:16 On va vous donner la possibilité de gagner un cadeau
00:39:18 C'est le moment de jouer avec nous sur Sud Radio
00:39:20 A l'occasion de la Saint-Valentin
00:39:22 Vous allez pouvoir tenter de gagner votre séjour
00:39:24 Au château de Courcelles, dans les Hauts-de-France
00:39:26 Une demeure imprégnée d'histoire
00:39:28 Et pour vous accueillir des figures illustres
00:39:30 Telles que Jean Cocteau ou Christian Dior
00:39:32 Dans un environnement de rêve
00:39:34 Donc, c'est facile, vous allez pouvoir
00:39:36 Peut-être remporter, si vous êtes sélectionné
00:39:38 Les petits-déjeuners, les dîners gastronomiques
00:39:40 Et cinq services concoctés par le célèbre chef
00:39:42 Doublement étoilé
00:39:44 Benjamin Columba
00:39:46 Alors, pour gagner, c'est simple, dixième appel au standard
00:39:48 0800 26 300 300
00:39:50 0800 26 300
00:39:52 Et la grande finale, le vendredi 16 février
00:39:54 On a déjà eu un qualifié hier, d'ailleurs
00:39:56 C'est un moment important
00:40:00 Dans les vraies voies
00:40:02 Tu ne commences pas à faire les yeux doux
00:40:04 Un minibus, Philippe Bilger
00:40:06 Non, pas du tout
00:40:08 A moins qu'il louche
00:40:10 Si Elisabeth et Françoise même veulent me faire les yeux doux
00:40:12 Pourquoi pas
00:40:14 Vous n'êtes pas Philippe David, on l'achète avec une tablette de chocolat
00:40:16 Un bonbon, vous, c'est impossible
00:40:18 Et encore du chocolat qu'on a à moitié mangé
00:40:20 C'est ça qui est fou, vous défoncez
00:40:22 Et on l'embrasse
00:40:24 Il sera de retour demain, bien entendu
00:40:26 Philippe Bilger est avec nous, Françoise de Gois, Elisabeth Lévy
00:40:28 Et bien sûr, notre Xavier Desbouches
00:40:30 Voilà, Xavier, il est fort
00:40:32 Vous restez avec nous, tout de suite, le quiz de l'actu
00:40:34 Alors, il y a un gros sujet avec vous, Xavier
00:40:40 Parce que notre auditeur d'hier a raflé la mise
00:40:42 Totalement la mise
00:40:44 A 99,9%
00:40:46 Donc là, vous avez tous les auditeurs derrière vous, Xavier
00:40:48 Aujourd'hui pour ce qui c'est qui qui l'a dit
00:40:50 Allez, on démarre
00:40:52 Et on le rappelle, vous avez la main d'entrée
00:40:54 C'est vous qui répondez, si vous ne répondez pas, les autres répondent
00:40:56 Un bon entendeur, salut, hein, bien
00:40:58 Question qui c'est qui qui l'a dit
00:41:00 équivaut à 2 points
00:41:02 J'invite les beaux esprits parisiens à sortir du périphérique
00:41:04 Et à aller à l'ingard
00:41:06 C'est un
00:41:08 Xavier ?
00:41:10 Ah non, non, excusez-moi, j'ai dit Ani Dalgo
00:41:12 J'ai raison, d'ailleurs
00:41:14 Celui qui arrive à départager François
00:41:16 Non, non, non
00:41:18 Un point chacun
00:41:20 Un point pour François, un point pour Philippe
00:41:22 Non, mais l'autre a essayé
00:41:24 Non, non, un point chacun, il doit y avoir que 2 points
00:41:26 Distribués sur cette question
00:41:28 Non, mais j'aurais
00:41:30 C'est le partage
00:41:32 C'est la guerre
00:41:34 S'il vous plaît
00:41:36 1-1-0-0, voici la deuxième question
00:41:38 Qui est à 2 points
00:41:40 Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:42 Les cadres LR
00:41:44 sont inviviés de ministres pour Macron
00:41:46 Ce parti est condamné
00:41:48 Le départ de Rachida Dati
00:41:50 qui était une des figures LR les plus appréciées
00:41:52 le prouve encore
00:41:54 Qui a dit ça, cher Xavier ?
00:41:56 Euh, je donne
00:41:58 Eric Zemmour
00:42:00 Et le chat, c'était
00:42:02 Françoise de Goyes qui tout de suite
00:42:04 Miaou, miaou, miaou
00:42:06 Mais non, Xavier, écoutez bien celle-là
00:42:08 Xavier, excusez-moi, mais je compte sur vous pour la battre
00:42:10 Non, non, non
00:42:12 Là, il ne faut pas me décevoir
00:42:14 Ecoutez bien, Xavier
00:42:16 Là, vous pouvez répondre, c'est une question
00:42:18 Qui c'est qui qui l'a tweetée
00:42:20 Je constate que Paris est de plus en plus abîmée
00:42:22 Et donc, je serai la ministre qui sauvegardera
00:42:24 ce patrimoine
00:42:26 Xavier répond
00:42:28 Xavier répond
00:42:30 Xavier, il va le savoir
00:42:32 Euh, bah, je serai la ministre
00:42:34 Rachida Dati
00:42:36 C'est pour Xavier
00:42:38 Non, non, non, c'est pour Xavier
00:42:40 On l'a même entendu
00:42:42 Je suis à deux pour Françoise
00:42:44 Un pour Philippe et Xavier
00:42:46 Non, non, non, trois, trois, trois
00:42:48 Non, mais dis donc, rendez-vous
00:42:50 C'est bien parce que c'est vous, Françoise
00:42:52 La quatrième question
00:42:54 Cette fois-ci pour
00:42:56 Et toi, c'est pas un point
00:42:58 Écoutez bien
00:43:00 Pour un point, qui c'est qui qui l'a dit
00:43:02 Sur le débat de l'école privée publique
00:43:04 Ouvrez les guillemets
00:43:06 Je suis élève de l'école publique
00:43:08 Qui a dit ça, Xavier ?
00:43:10 Je sais
00:43:12 Je donne ma l'aune aux chasses
00:43:14 Nicolas Hélouet
00:43:16 On l'a dit en même temps
00:43:18 Non, non, non, je l'ai dit un peu avant toi
00:43:22 En total impartialité, j'étais un peu avant
00:43:24 Mais non, mais tu te fous de moi
00:43:26 Bon, Cécile, qu'est-ce qu'on fait pour les points ?
00:43:28 C'est Françoise
00:43:30 Qui c'est qui qui l'a dit
00:43:32 Sur son retour à l'Assemblée nationale comme députée
00:43:34 Je n'ai jamais été fascinée par le pouvoir
00:43:36 Je vais continuer à mettre beaucoup d'énergie
00:43:38 Dans mon engagement politique
00:43:40 Question à 3 points
00:43:42 Vous mettez 3 points pour ça ?
00:43:44 Oui, 3 points
00:43:46 Xavier à 4
00:43:48 Tout comme Françoise
00:43:50 4 à 4
00:43:52 Pourquoi vous mettez 3 points, Elisabeth ?
00:43:54 Dernière question, c'est ce qu'on appelle une balle de match
00:43:56 Ou si on fait du badminton, un volant de match
00:43:58 Allez-y, dépêchez-vous
00:44:00 Ah, c'est à moi d'imposer ?
00:44:02 D'accord, très bien, qui c'est qui qui l'a dit
00:44:04 En parlant de lui-même
00:44:06 Je suis inapte, je ne sais pas bien dire les choses
00:44:08 Les gens, je les choque
00:44:10 Je les attriste
00:44:12 Moi aussi je sais
00:44:14 Xavier, alors ?
00:44:16 Je les attriste
00:44:18 Qui a dit ça ?
00:44:20 Emmanuel Macron
00:44:22 Emmanuel Macron
00:44:24 Françoise de Goyes
00:44:26 S'impose avec un immense brio
00:44:28 Avec un immense brio
00:44:30 Avec 7 points pour Françoise
00:44:32 4 points pour Xavier
00:44:34 Et 1 point pour Philippe Hidgert
00:44:36 Et Elisabeth Séville, je suis désolée
00:44:38 C'est ça, j'ai vraiment travail, je vois bien
00:44:40 Le brio, machin, t'avais les questions avant
00:44:42 C'est ça
00:44:44 Ça y est
00:44:46 Alors j'allais vous saluer Elisabeth pour votre fair play
00:44:48 J'allais en plus vous saluer pour votre fair play
00:44:50 Allez, allez, les amis
00:44:52 Merci beaucoup Xavier d'avoir joué avec nous
00:44:54 En tout cas d'avoir tenté le coup
00:44:56 On vous embrasse et bon retour
00:44:58 Vous êtes toujours par "bon retour"
00:45:00 Mais on embrasse tous nos amis
00:45:02 Des bouches du Rhône
00:45:04 Dans un instant, dans 10 minutes
00:45:06 Le tour de table de l'actu des vrais voix
00:45:08 Philippe, on parle de quoi ?
00:45:10 Nausée et adhésion sur le féminisme
00:45:12 Avec vous Elisabeth Lévy ?
00:45:14 Avec moi on parle aussi un peu de féminisme
00:45:16 Mais c'est plutôt nausée qu'adhésion
00:45:18 Et avec vous Françoise de Goyes ?
00:45:20 On revient sur l'interdiction de la famille Bell Inter
00:45:22 De voir LFI et le Rassemblement National
00:45:24 A l'hommage aux Invalides
00:45:26 Et je porterai un coup de gueule
00:45:28 Peut-on faire quelque chose
00:45:30 Contre cette augmentation des cambriolages
00:45:32 Et des vols de voitures qui sont encore en hausse ?
00:45:34 Allez, à tout de suite
00:45:36 Les vraies voix Sud Radio
00:45:38 17h20, Frédéric Brindel
00:45:40 Cécile de Minibus
00:45:42 Extrêmement bien entourés, Philippe Bilger
00:45:44 Est avec nous, Françoise de Goyes, Elisabeth Lévy
00:45:46 Directrice de la rédaction de Causeur
00:45:48 On est ravis de vous accueillir
00:45:50 En tout cas dans un instant
00:45:52 Vous avez la parole avec Félix Mathieu
00:45:54 C'est un coup de gueule ?
00:45:56 Ou coup de cœur finalement ?
00:45:58 C'est pas très joyeux, on va parler du harcèlement scolaire
00:46:00 C'est plutôt un coup de gueule celui d'Hugo Martinez
00:46:02 Qui estime que
00:46:04 Les chiffres d'hier, vous savez, sur le harcèlement scolaire
00:46:06 Il estime que les chiffres sont sous-estimés
00:46:08 On en parle dans un instant
00:46:10 Le coup de gueule, moi j'en ai un
00:46:12 Ouais, et un vrai coup de gueule
00:46:14 L'actualité nous resserre mardi
00:46:16 Les chiffres grandissant des cambriolages
00:46:18 Et des vols de voitures
00:46:20 Les sondages confirment que les Français vivent dans la méfiance permanente
00:46:22 Bien difficile toutefois
00:46:24 D'imaginer un policier dans toutes les rues
00:46:26 Je porte donc ce coup de gueule et laissez-moi vous raconter
00:46:28 Cette histoire
00:46:30 Qui concerne Bouss
00:46:32 C'est un ami de 20 ans, chauffeur de taxi
00:46:34 Qui vint un jour solliciter mon savoir communiqué
00:46:36 Pour obtenir sa naturalisation française
00:46:38 Il galérait se sentir montré du doigt
00:46:40 En tant qu'Algérien
00:46:42 Très vite, nous constatons que l'administration bloque la procédure
00:46:44 Car une plainte a été déposée contre lui
00:46:46 J'y accède et il m'explique
00:46:48 5 ans plus tôt
00:46:50 Il surprend dans le parking commun de son immeuble
00:46:52 Un homme qui dérobe son taxi
00:46:54 Il intervient, le ton monte, bagarre
00:46:56 Le voleur se retrouve blessé
00:46:58 Il s'agit d'un repris de justice
00:47:00 Qui vole et cambriole depuis sa sortie de prison
00:47:02 Le problème c'est que Bouss, mon ami, a défendu son bien
00:47:04 Il est du genre costaud
00:47:06 Le voleur a porté plainte pour coups et blessures
00:47:08 5 ans plus tard, ce document bloque sa demande
00:47:10 De naturalisation à comble
00:47:12 J'ajoute mon modeste exemple
00:47:14 Je suis moins bien costaud que Bouss
00:47:16 Mais j'ai été tenté de repousser récemment un cambrioleur
00:47:18 Par mon balcon, j'ai vite repensé au conseil
00:47:20 De mon voisin policier
00:47:22 "Surtout ne fais pas ça, s'il tombe, il se tue, tu vas en taule"
00:47:24 Alors j'ai hurlé, il est parti
00:47:26 Et puis ça tombe bien, sinon il aurait sans doute décidé
00:47:28 D'entrer chez moi, de voler le bijou
00:47:30 Que ma grand-mère m'avait laissé, etc.
00:47:32 Mais comment Bouss aurait-il
00:47:34 Fallu faire ?
00:47:36 Comment j'aurais dû faire pour éviter de me faire
00:47:38 Cambrioler ? C'est peut-être ça qui explique
00:47:40 Que les français en ont marre
00:47:42 - C'est très... Je suis d'accord
00:47:44 Il y a des
00:47:46 Coups d'or très malheureux dans la vie
00:47:48 Où c'est la victime qui est pénalisée
00:47:50 On a le droit
00:47:52 D'être intelligent, mais parfois on ne l'est pas
00:47:54 Assez lorsqu'on appréhende ce type
00:47:56 D'affaires - Oui, je suis d'accord
00:47:58 J'entends ce que vous dites
00:48:00 C'est complètement kafkaïen
00:48:02 Je comprends, et je pense que
00:48:04 Ce que j'ai aimé, c'est votre
00:48:06 Mesure, car je pensais
00:48:08 Que nous allions partir sur un immense
00:48:10 Couplet habituel
00:48:12 Sur cette justice qui ne fout rien, etc.
00:48:14 Et je salue votre sobriété
00:48:16 A leur matière, les gens
00:48:18 Pensent qu'on sait ce qu'ils ont à passer
00:48:20 Mais je pense qu'il y a des trous dans la raquette
00:48:22 En réalité, Philippe, je me tourne vers vous
00:48:24 Il y a des trous dans la raquette pour ce type de cas
00:48:26 En réalité, je pense qu'il y a des trous dans la raquette
00:48:28 - Alisabeth Lévy
00:48:30 - Non, non, Philippe, vas-y
00:48:32 On n'aura pas le temps, vous voulez répondre ?
00:48:34 - Non, non, non
00:48:36 - Je voulais juste citer
00:48:38 La chanson
00:48:40 De Georges Brassens
00:48:42 Qui s'adresse à son voleur et qui lui dit
00:48:44 C'est sympa de m'avoir laissé ma guitare
00:48:46 (Rires)
00:48:48 - Ça c'est beau
00:48:50 - Je crois que les voleurs
00:48:52 À l'époque de Brassens, s'ils voulaient, n'étaient pas capables
00:48:54 Enfin, en tous les cas, la plupart
00:48:56 Ils ne ligotaient pas les gens chez eux, ils ne terrifiaient pas les nounous
00:48:58 - Je suis d'accord
00:49:00 - Ils voulaient qu'ils disparaissent
00:49:02 - C'était des voleurs bien élevés
00:49:04 - Ils avaient laissé la guitare
00:49:06 - Il y a quelque chose qui m'intéresse dans ce que vous avez dit
00:49:08 Je pense que ça doit être extrêmement effrayant
00:49:10 On est rentré dans mon appartement, mais j'ai pas vu ça
00:49:12 Je pense que ça doit être extrêmement traumatisant
00:49:14 De se retrouver avec quelqu'un
00:49:16 Sur votre balcon
00:49:18 - La question c'est comment faire
00:49:20 Et le problème c'est
00:49:22 Est-ce que je suis en mesure de me défendre aussi ?
00:49:24 - C'est ça, allez tout de suite
00:49:26 Vous avez la parole avec vous
00:49:28 Un Félix Mathieu et un sujet important
00:49:30 - Oui, on part dans les cours d'école
00:49:32 Ou sur les réseaux sociaux, on parle harcèlement scolaire
00:49:34 La nouvelle ministre de l'éducation
00:49:36 Nicole Belloubet en faisait le thème de son premier déplacement
00:49:38 Hier dans un collège à Reims
00:49:40 Elle dévoilait à cette occasion quelques chiffres
00:49:42 Censés nous faire prendre conscience de l'ampleur du phénomène
00:49:44 Qui toucherait 5% des écoliers
00:49:46 6% des collégiens
00:49:48 4% des lycéens
00:49:50 Un élève par classe donc environ
00:49:52 Sauf que voilà, le fondateur de l'association
00:49:54 Hugo contre le harcèlement scolaire
00:49:56 Estime que ces chiffres sont sous-estimés
00:49:58 Et donc les réponses sous-dimensionnées
00:50:00 Bonsoir Hugo Martinez
00:50:02 Merci d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio
00:50:04 Un élève par classe harcelé au moins
00:50:06 Vous estimez que la réalité c'est plus que ça en fait
00:50:08 Oui bien évidemment et merci de nous donner la parole
00:50:10 Ce soir c'est important de réaliser
00:50:12 A quel point on vous ment sur les chiffres
00:50:14 Du harcèlement scolaire pour minimiser les faits
00:50:16 C'est un vrai scandale
00:50:18 Si on reprend les chiffres que le ministère a transmettus en 2015
00:50:20 On parlait d'un élève sur 10
00:50:22 Qui était victime de harcèlement scolaire
00:50:24 Le Sénat parlait en 2022 de 1 million d'élèves
00:50:26 Si on reprend les calculs présentés
00:50:28 Dans l'étude du ministère
00:50:30 Dévoilée hier
00:50:32 On parlerait donc ainsi d'une division par 2
00:50:34 Minima du harcèlement scolaire entre 2015 et 2023
00:50:36 Ce qui est juste impensable
00:50:38 On voit nous sur le terrain
00:50:40 Une explosion de cas de harcèlement scolaire
00:50:42 Notamment grâce ou à cause
00:50:44 Des réseaux sociaux
00:50:46 La réalité c'est quoi
00:50:48 C'est que en questionnant des collégiens, des lycéens, des écoliers
00:50:50 Alors même que cette étude devait être généralisée
00:50:52 A partir du CE2
00:50:54 On a des dizaines de classes voire peut-être des états-unis
00:50:56 Qui n'ont même pas été destinataires de cette étude
00:50:58 La question qui se pose
00:51:00 Avec ce point là plus le fait de l'échange sinon très minime
00:51:02 17 000 élèves
00:51:04 Pour organiser cette étude
00:51:06 On se demande en fait quelle est la réalité
00:51:08 Quelle est la volonté du gouvernement
00:51:10 Est-ce que c'est minimiser les faits pour justifier des petits moyens
00:51:12 La mesure est annoncée par la ministre
00:51:14 150 personnes pour gérer
00:51:16 Toute la France des cas de harcèlement scolaire
00:51:18 On marche sur la tête
00:51:20 C'est un vrai scandale d'Etat, on veut nous cacher des chiffres
00:51:22 On ne veut pas regarder la réalité en face des choses
00:51:24 Et on essaie de faire des séquences de communication politique
00:51:26 On va faire réagir Hugo
00:51:28 Philippe Dijard
00:51:30 Juste une question
00:51:32 Est-ce que vous croyez vraiment que c'est de la mauvaise foi
00:51:34 Ou une difficulté
00:51:36 Pour identifier le véritable harcèlement
00:51:38 Moi je vais vous dire
00:51:40 Je crois que maintenant
00:51:42 Vu le stade aujourd'hui
00:51:44 De non-collaboration avec les associations
00:51:46 On nous a reçu le 28 septembre dernier
00:51:48 Pour faire une séquence de communication politique
00:51:50 C'était la première fois en 6 ans par exemple
00:51:52 Qu'on a été nous reçu
00:51:54 Dès le lendemain plus de sons, plus d'images
00:51:56 Alors on avait été associé dans la conception de ce questionnaire
00:51:58 On aurait tout de suite alerté
00:52:00 Ce questionnaire, même si c'est anonyme, vous voulez le faire en classe
00:52:02 Mais l'élève harcelé
00:52:04 C'est à côté son élève harceleur, vous croyez qu'il va pouvoir être authentique
00:52:06 Dans sa réponse ? Il y avait d'autres solutions
00:52:08 Le soir notamment avec les espaces numériques de travail
00:52:10 Vous savez, école directe, Charlemagne
00:52:12 On aurait pu transmettre le soir
00:52:14 Un questionnaire par ce biais là
00:52:16 Et là on aurait eu des réponses plus authentiques
00:52:18 Mais depuis le début on ne veut pas associer les acteurs de terrain
00:52:20 Aux associations, et pourtant c'est nous
00:52:22 Les opérateurs les plus concrets
00:52:24 Et immobilisés sur le sujet
00:52:26 C'est un vrai scandale
00:52:28 Je vous l'annonce ce soir, je m'obligerai dans les prochaines
00:52:30 Journées parlementaires pour faire la réalité
00:52:32 Et avoir la justice finalement rétablie sur ce sujet
00:52:34 Et faire la lumière sur cette enquête qui pour eux est un vrai fiasco
00:52:36 Merci beaucoup Hugo Martinez, président de l'association Hugo contre le harcèlement scolaire
00:52:38 Merci beaucoup Félix Mathieu
00:52:40 Vous restez avec nous dans un instant
00:52:42 Le tour de table de l'actu avec nos vrais voix tout de suite
00:52:44 Les vrais voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile Dominibus
00:52:46 Merci beaucoup Félix Mathieu, vous restez avec nous dans un instant
00:52:48 Le tour de table de l'actu avec nos vrais voix tout de suite
00:52:50 Les vrais voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile Dominibus
00:52:52 Les vrais voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile Dominibus
00:52:54 Les vrais voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile Dominibus
00:52:56 Les vrais voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile Dominibus
00:52:58 Et la famille est au grand complet
00:53:00 Elisabeth Lévy, Françoise de Gaulle et Philippe Bilger
00:53:02 Et la famille est au grand complet
00:53:04 Elisabeth Lévy, Françoise de Gaulle et Philippe Bilger
00:53:06 Avec mes deux gays fonctionnels
00:53:08 Avec mes deux gays fonctionnels
00:53:10 Ils n'ont pas la lumière dans toutes les pièces, pourquoi ? Mais c'est pas très grave
00:53:14 Allez tout de suite le tour de table de l'actu des vrais voix
00:53:16 Allez tout de suite le tour de table de l'actu des vrais voix
00:53:18 Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table
00:53:20 Ça sent l'artiste à cette table, ça sent l'artiste
00:53:22 Je suis épuisé moi, c'est horriblement fatiguant d'être intelligent
00:53:24 Le tour de table de l'actualité
00:53:26 Le tour de table de l'actualité
00:53:28 Philippe Bilger, nous commençons avec vous
00:53:30 Et cette nausée à s'informer sur les rapports entretenus par Benoît Jacot, Jacques Doyon et Georges Miller
00:53:36 Et adhésion à la sublimation du désir défendu par...
00:53:40 - Gérard Miller - Oui, pourquoi Gérard ? Ah bah oui, on m'a mis Georges Miller
00:53:42 Alors je lis, bêtement
00:53:44 Et adhésion à la sublimation du désir défendu par Fabrice Luchini
00:53:48 Je vais aller très vite, j'ai tout lu, enfin à peu près tout lu depuis quelques semaines
00:53:54 Sur les rapports, sur Judith Godrej, sur la manière dont Doyon s'est comporté
00:54:01 Dont Jacot s'est comporté, dont Gérard Miller s'est comporté de manière tout de même assez fortement compulsive
00:54:10 Je ne discuterai pas parfois la légère contradiction qui nous oppose avec Elisabeth
00:54:16 J'ai véritablement la nausée devant ces rapports scandaleux
00:54:21 Où l'inégalité n'est absolument pas perçue comme la tentation d'une douceur
00:54:28 Mais au contraire comme l'occasion d'une puissance qui va dévaster
00:54:32 Et en face il y a Fabrice Luchini qui dit ce qu'il y a de bien
00:54:37 Et il évoque Éric Rohmer, c'est la sublimation du désir
00:54:42 En rappelant la belle phrase du père de Camus "Un homme ça s'empêche"
00:54:46 Moi j'avoue que ça, ça me touche
00:54:49 - Gérard Miller - D'abord, excusez-moi mais vous ne pouvez pas dire les comportements de XYZ
00:54:55 On a une version qui a d'ailleurs varié dans le temps
00:54:58 Judith Gaudrech, Pascal Praud a passé l'interview où elle dit que c'était une emprise merveilleuse
00:55:05 Donc si vous voulez vous pouvez avoir... Non je suis désolée
00:55:07 Moi je n'achète pas, si vous voulez, des monstres d'un côté
00:55:12 On est dans la zone grise, si vous voulez
00:55:15 Caroline Eliaschev qui a épousé Robert Hossein à 14 ans, ce qui est quand même assez choquant en soi
00:55:20 Ou à 15 ans, en a toujours dit du bien
00:55:24 Bien sûr qu'on est dans la zone grise
00:55:26 Mais cette façon de juger, de condamner sans jamais essayer de comprendre
00:55:32 Ce qui se passe des deux côtés dans une relation aussi complexe
00:55:36 Parce que hier j'ai entendu dire "Ah mais comment, maintenant on nous explique que les réalisateurs aiment leurs actrices"
00:55:43 Mais quoi, on croit quoi que le cinéma...
00:55:45 D'ailleurs j'allais dire c'est comme travailler à la chaîne
00:55:48 Mais sur une chaîne on peut aussi tomber amoureux de son chef ou de pas son chef d'ailleurs
00:55:52 Donc il faut arrêter, si vous voulez, de croire que le désir obéit au cadre de la démocratie
00:55:57 Ça ne veut pas dire que les comportements répréhensibles ne doivent pas être...
00:56:01 Mais moi je crois qu'après le délai de prescription, on a jusqu'à 48 ans
00:56:05 Quand on a subi des dommages mineurs, on a jusqu'à 48 ans pour porter plainte
00:56:10 Alors moi, si vous voulez, l'accusation en place publique qui vaut à des hommes d'être bannis
00:56:15 Nicolas Bedos, etc. je peux vous faire une liste
00:56:18 Ça commence... Je me sens dégradée, je ne veux pas, même Gérard Miller pourtant
00:56:23 Je ne veux pas participer à la meute
00:56:25 Moi je ne serai jamais d'accord avec vous Elisabeth sur cette question
00:56:30 Je ne balaye pas ce que disent les femmes
00:56:33 J'écoute Judith Gaudry qui nous a tous profondément bouleversés l'autre jour
00:56:38 Non moi elle ne m'a pas bouleversé
00:56:39 Peut-être je vais finir moi
00:56:41 Je ne pense pas a priori que les hommes ont raison et que les femmes ont tort
00:56:44 Parce que c'est toujours votre raisonnement et on ne sera jamais d'accord là-dessus
00:56:49 On ne sera jamais d'accord, les hommes ne sont pas des petites choses fragiles qui sont en danger
00:56:53 Quand vous lisez, Gérard Miller a envoyé un certain nombre de gens, dont moi, ses explications
00:56:58 Avant que le sujet sorte, j'en avais parlé à Cécile et à Philippe David
00:57:02 Voilà, et lui-même reconnaît qu'il y a quelque chose du domaine de la domination
00:57:07 Qui s'est complètement emparé de lui
00:57:09 Moi j'entends ça, une femme, deux femmes, Muriel Cousin, l'ex-compagne de Stéphane Guillon
00:57:18 Mais quand vous en avez 45, il y a quelque chose
00:57:21 Quand vous avez...
00:57:22 Non mais même Gérard, attendez pas, je vais expliquer Marie
00:57:25 Mais Elisabeth, vous ne voulez pas être interrompue sur ces sujets
00:57:28 Moi je veux, ne veux pas, la parole des femmes compte
00:57:32 J'entends que Judith Gaudry a pu avoir ce délai là
00:57:35 Pour sortir, pour décapsuler ce qu'elle a à dire
00:57:38 J'entends que tous les témoignages qui se multiplient sur le rapport de muses pigmalionnesques
00:57:44 Prédateurs de Benoît Jacot et de Jacques Doyon, si vous voulez, par rapport à leurs actrices
00:57:49 Je l'entends, j'ai pas envie de mettre de bémol leur carrière
00:57:53 Ok, leur carrière, je ne suis pas comme Mathilde Panot
00:57:56 Qui veut plus qu'on diffuse un seul film de Gérard Depardieu pendant 30 ans
00:57:59 Je dis juste que la parole des femmes se dégoupille et c'est heureux
00:58:03 Excusez-moi, alors d'abord, je n'ai jamais dit que les uns ont raison et les autres ont tort
00:58:09 Je dis qu'on est dans des zones grises, je dis que quand quelqu'un a jusqu'à 48 ans
00:58:13 Et bien excusez-moi, j'ai aussi le droit de ne pas être d'accord avec vous
00:58:18 J'en ai marre de ce puritanisme qui refuse, qui veut normer en réalité
00:58:23 Et surtout j'en ai marre de ces procès a posteriori
00:58:27 Et quand vous dites "Oh oui, leur vie n'est pas brisée"
00:58:30 Mais est-ce que vous... moi j'en connais, je prépare un livre là-dessus en ce moment
00:58:34 Et je vais les voir, je vois des types qui n'osent plus sortir de chez eux
00:58:39 Je veux dire, je suis désolé, il y a une justice pour ça
00:58:42 Moi je suis dégradé par l'existence des meutes
00:58:45 Et comme je disais pour Gérard Miller, c'est pas du tout que je m'en doute
00:58:48 Et en plus c'est vraiment un type pour qui j'ai une aversion idéologique
00:58:52 Et son papier du monde sur les juifs qui votent à droite, mais encore là
00:58:55 Je dis simplement, même Gérard Miller
00:58:59 Je dis juste, je sais pas si ça n'est pas la question qu'il est reconnu ou pas
00:59:02 Je dis, on n'est pas obligé tous les jours de revenir le salaud, le monstre, le machin
00:59:07 - Judith Coderreche était mineure quand même
00:59:09 - Non mais excusez-moi, moi je m'appelle Philippe Bilger
00:59:12 - Elizabeth, je ne comprends pas que votre intelligence et votre sensibilité
00:59:17 Ne remarquent pas qu'il ne s'agit pas de zone grise
00:59:21 Mais qu'un homme dans ces circonstances ne se comporte jamais comme ça
00:59:26 On voudrait le dire à Madame Macron alors
00:59:29 30 ans après vous vous permettez de juger des histoires qui à l'époque étaient jugées par l'ordre
00:59:35 - Pourquoi tu démerdes ?
00:59:37 - On ne se comporte pas comme ça, les auteurs eux-mêmes l'admettent
00:59:42 - Est-ce que je peux finir ?
00:59:44 - Après les histoires sont très différentes les unes des autres
00:59:47 - Je considère, tu voulais que même si quelqu'un a commis dans ces affaires-là
00:59:51 Quelque chose de transgressif, qu'il le reconnaisse, d'accord
00:59:54 D'abord, quand Judith Gaudrech à 30 ans ou à 40 ans
00:59:58 Dit que ça a été merveilleux pour elle, excusez-moi
01:00:02 Et que là il y a une épidémie de témoignages
01:00:04 Tout d'un coup, si vous voulez, on m'explique, c'est mon tour de table
01:00:07 Tout d'un coup, il n'y a que des victimes
01:00:10 Il n'y a que des victimes et des salauds, j'en ai marre
01:00:12 J'en ai marre de voir les femmes en France
01:00:15 Qu'on m'explique que le sort des femmes en France, c'est d'être des victimes
01:00:18 Je ne supporte plus cela
01:00:20 - Je pense que les Américains, les Anglo-Saxons et les autres pays du monde
01:00:24 Ne comprennent absolument pas pourquoi il y a des résistances par rapport à ces témoignages
01:00:29 Votre position, elle est incompréhensible
01:00:31 Je peux entendre sur Gérard Depardieu des choses
01:00:35 Parce que les propos qui sont appartés, c'est impossible d'entendre ce type d'argument
01:00:39 De dire que ce sont des zones grises
01:00:41 Sur Judith Gaudrech, sur Isile de Besco
01:00:44 Sur les patientes de Gérard Miller
01:00:47 Puisque eux-mêmes considèrent que leurs gestes étaient plus qu'inappropriés
01:00:51 - Mais non Madame Macron, alors on est d'accord
01:00:53 - Mais allons-y là-dessus
01:00:55 Mais soyons aussi là-dessus
01:00:57 La prédation, est-ce que c'est une forme de prédation ?
01:00:59 En tout cas, la majorité sexuelle ou pas, c'est 14 ans ou 15 ans
01:01:02 Moi, en l'occurrence, il s'agirait d'Emmanuel Macron
01:01:05 On n'a pas entendu Emmanuel Macron se plaindre un jour de son épouse
01:01:08 Donc ce n'est pas ça le sujet
01:01:10 Le sujet, c'est la domination exercée
01:01:13 Et la domination qui est exercée dans un domaine bien précis
01:01:17 Qui est celui du monde artistique
01:01:19 Et que vous retrouvez dans une domination qui est exercée
01:01:22 Je pourrais vous raconter 17 000 histoires dans le monde de la politique
01:01:25 Dans tous les champs de pouvoir
01:01:27 La domination exercée, la prédation sexuelle
01:01:29 Vous ne voulez pas l'adopter ?
01:01:31 - Non, je ne veux pas, je refuse
01:01:33 Pardon François, je vous réponds
01:01:35 Je refuse cette vision du monde
01:01:37 Je refuse qu'on ramène
01:01:39 Évidemment, dans une histoire d'amour, il y a toujours de la domination
01:01:42 Dans les deux sens
01:01:44 Philippe Roth raconte, si vous voulez, comment
01:01:46 - Mais... - Pardon, vous venez de me demander de pas...
01:01:49 - Oui, c'est vrai - Philippe Roth raconte, Philippe Roth raconte
01:01:52 Comment, dans ses histoires d'amour qu'il raconte dans plusieurs livres
01:01:56 Il est complètement sous l'emprise de son désir sexuel
01:02:00 Il est complètement sous l'emprise de femme d'ailleurs
01:02:02 Pas seulement du sexe
01:02:04 Donc, arrêtons de penser que d'un côté...
01:02:07 - Ce n'est pas le sujet de l'emprise de l'amour, Elisabeth
01:02:09 - Et quand je vous dis que c'est une zone grise
01:02:11 Pourquoi je cite Emmanuel Macron ? Pas du tout
01:02:13 J'ai beaucoup d'estime en plus pour Madame Macron
01:02:15 Pour dire que, dans certains cas, la preuve
01:02:17 C'est que c'est une zone grise
01:02:19 Puisque dans certains cas, tout le monde admet 30 ans après
01:02:21 Qu'il n'y a aucun problème
01:02:23 - C'est parce que là, on parle de violence
01:02:25 Mais non, mais Elisabeth, ça ne tient pas à votre raisonnement
01:02:27 - Mais parce que, doyons - On parle de violence sexuelle
01:02:29 - Ecoutez, vous ne me dites pas que mon raisonnement ne tient pas
01:02:31 - Non, il ne tient pas - Vous n'êtes pas d'accord, mais vous ne me dites pas que mon raisonnement ne tient pas
01:02:33 Parce que ça commence à me fatiguer, si vous voulez, j'en ai marre
01:02:35 - Que vous soyez fatiguée, ce n'est pas le problème
01:02:37 Vous parlez d'Emmanuel Macron et de Brigitte Macron
01:02:39 Il n'y a pas de violence sexuelle
01:02:41 Dans le cas de Judith Gaudrech, il y a des sévices sexuels
01:02:43 Il y a de la violence sexuelle
01:02:45 - Donc le témoignage, vos accusations, vos condamnations
01:02:47 - Je ne sais pas ce que nous disons
01:02:49 - Les sévices sexuels, il l'a reconnu, Benoît Jacob, non
01:02:51 - Bien sûr qu'il l'a reconnu
01:02:53 - Il a reconnu les coups
01:02:55 - Doyon Jacob Miller
01:02:57 Fait la mise en œuvre
01:02:59 D'un système de domination
01:03:01 - C'est marrant, on dirait que vous n'avez jamais
01:03:03 Interrogé sur ce qu'elle désire
01:03:05 - Merci, mais non
01:03:07 - Merci les vrais voix
01:03:09 On doit avancer
01:03:11 - Allez, la pub continue en rentraîne, on part en pub
01:03:13 - C'était passionnant
01:03:15 - Le tour de table de l'actu, il s'était dit
01:03:19 Il y a quelques instants
01:03:21 Elisabeth Lévy, peut-être
01:03:23 Un petit mot sur
01:03:25 Sur votre coup de projecteur
01:03:27 - Je vais être très vite, c'est un article
01:03:29 D'Hélène Frappin qui s'appelle
01:03:31 "Toutes les femmes
01:03:33 Dans le monde d'aujourd'hui au cinéma qui est la vraie vie
01:03:35 A grandi sont des survivantes"
01:03:37 Donc elle ne parle pas que du cinéma
01:03:39 Et je vais vous lire tout simplement
01:03:41 Les phrases que j'ai retenues qui sont
01:03:43 Complètement dingues à mon avis
01:03:45 "Chaque femme apprend
01:03:47 Dès la naissance que sa vie sera aussi
01:03:49 Une survie" on pense qu'elle pense aux afghanes
01:03:51 Aux iraniens, non pas du tout, c'est chez nous
01:03:53 Avec les mâles blancs, c'est genre
01:03:55 En liberté, tout ça ne va pas du tout
01:03:57 Nous, nous sommes
01:03:59 Je résume, nous sommes
01:04:01 Toutes des petits chaperons rouges menacés par le loup
01:04:03 Tout assigné à l'enfance
01:04:05 Nous restons des petites filles
01:04:07 Toute notre vie" et elle a cette phrase
01:04:09 Elle cite Henri James
01:04:11 Qui dit
01:04:13 Après je m'arrête je vous promets
01:04:15 Parce que c'est vraiment
01:04:17 Je sais pas où est passée cette phrase
01:04:19 Enfin elle cite Henri James qui dit en gros que
01:04:21 Chez toute femme
01:04:23 Il y a un reste de la petite fille
01:04:25 Mais c'est affreux
01:04:27 Toutes femmes c'est une petite fille en gros
01:04:29 Et bien moi je suis désolé
01:04:31 Jusqu'à la fin de séjour
01:04:33 Oui on pourrait dire exactement le contraire
01:04:35 Je suis désolé
01:04:37 C'est une femme et rien d'autre qu'une petite fille qui a grandi
01:04:39 Donc on est assigné à l'enfance
01:04:41 Comme s'il n'y avait pas de charme et de joie
01:04:43 De l'âge adulte
01:04:45 Et on peut tout à fait à ce moment-là inverser la chose
01:04:47 Peut-être que toute petite fille est une femme en devenir
01:04:49 Ce que je ne supporte pas
01:04:51 C'est de faire, de convoquer toutes les femmes
01:04:53 Pour en faire de toutes des victimes
01:04:55 Je trouve ça une insulte
01:04:57 A tous les hommes français
01:04:59 Qui vivent en France parce que, excusez-moi, on n'est pas en Iran
01:05:01 On n'est pas en Afghanistan
01:05:03 Moi je vais répondre à ça d'abord Hélène Frappat
01:05:05 C'est vrai qu'elle est agrégée de philosophie
01:05:07 Elle est normalienne
01:05:09 Je vois bien tout à fait, j'ai lu votre tribune
01:05:11 Quand j'ai vu que c'était votre coup de coeur
01:05:13 Je suis d'accord avec vous sur
01:05:15 Je vois bien ce qu'elle veut dire
01:05:17 Elle veut dire que dans la façon
01:05:19 Dont s'organise la société
01:05:21 L'écosystème, quand elle dit
01:05:23 Que toute femme est une petite fille
01:05:25 C'est à dire qu'à un moment donné
01:05:27 Il y a quelque chose encore dans notre société
01:05:29 Qui fait que la femme n'est pas
01:05:31 Comme Mao le disait
01:05:33 Salutons Mao, au moins pour une chose, l'autre moitié du ciel
01:05:35 Il n'y a pas d'égalité homme-femme profondément
01:05:37 On n'est pas émancipés, c'est ça que vous voulez dire
01:05:39 Y compris, il y a une difficulté
01:05:41 Des femmes pour elles-mêmes à s'émanciper
01:05:43 On le sait toutes et tous
01:05:45 On a tous recruté des gens
01:05:47 On pense qu'on est émancipés
01:05:49 Penser être indépendant ne signifie pas être émancipé
01:05:51 Je veux dire ces deux choses tout à fait
01:05:53 Être indépendant et individualiste
01:05:55 Comme on voit beaucoup de femmes fonceuses
01:05:57 Femmes d'entreprise, chefs d'entreprise
01:05:59 Ca ne veut pas dire qu'à l'intérieur
01:06:01 Vous avez la liberté intérieure
01:06:03 Dans votre relation aux hommes
01:06:05 Qui vous dirigent, aux gens qui vous entourent
01:06:07 Donc j'entends ce qu'elle dit, je suis d'accord avec vous
01:06:09 Sur les survivantes, elle grossit le trait
01:06:11 Mais c'est pas forcément
01:06:13 Inintéressant ce qu'elle avance
01:06:15 Du fait que les femmes encore ne sont pas
01:06:17 Profondément, n'ont pas acquis
01:06:19 Cette liberté intérieure par rapport
01:06:21 A tout l'écosystème qui est construit autour de l'église
01:06:23 Je suis pas d'accord avec Elisabeth de dire
01:06:25 Faut arrêter de mettre toutes les femmes dans le même panier
01:06:27 Et précisons que chez chaque homme, il y a aussi
01:06:29 Un jeune petit enfant qui grandit
01:06:31 Après toute sa vie, ça marche aussi pour les garçons
01:06:33 Allez, le tour de table
01:06:35 En tout cas moi je me sens comme ça
01:06:37 Et je suis un homme, et je peux parler
01:06:39 Il faut aussi encore le prouver
01:06:41 François, c'est à vous pour votre tour de table de l'actu
01:06:43 Revenons sur ce que nous avons évoqué d'ailleurs
01:06:45 Tout à l'heure, l'hommage à Robert Badater
01:06:47 Qui arrive, et la demande de sa famille
01:06:49 De ne pas inviter
01:06:51 En fait, d'exclure de cet hommage
01:06:53 Le Rassemblement National et LFI
01:06:55 Je peux entendre que la famille
01:06:57 De Robert Badater, d'abord je suis
01:06:59 D'accord en ce sens que la famille
01:07:01 A tous les droits, et que j'ai été moi
01:07:03 Très choqué que LFI
01:07:05 Insiste sur le 7 octobre, sans
01:07:07 Penser au chagrin que cette formation
01:07:09 Pouvait faire aux familles des victimes
01:07:11 J'ai été très choqué
01:07:13 L'EPS aurait fait ça, j'aurais été de la même manière
01:07:15 Choqué, c'est pas parce que c'est la gauche
01:07:17 Je suis choqué, j'entends ce que dit la famille
01:07:19 Badater, pourquoi le Rassemblement
01:07:21 National, et pourquoi
01:07:23 Comment dirais-je à LFI, parce que le Rassemblement National
01:07:25 Représente tout ce que Badater
01:07:27 A combattu toute sa vie
01:07:29 Et notamment sur la peine de mort
01:07:31 Ils sont pas si clairs que ça sur la question de la peine de mort
01:07:33 Même si Jordan Bardella
01:07:35 Répète oui mais non, etc
01:07:37 Marion Maréchal n'a pas été très aimable
01:07:39 A l'égard de Robert Badater
01:07:41 Et Robert Badater portait des cheveux
01:07:43 Robert Badater portait des valeurs
01:07:45 Qui sont antinomiques
01:07:47 Avec ce qu'a porté le Front National
01:07:49 Et ce que masque peut-être encore
01:07:51 Le Rassemblement National
01:07:53 Et sur LFI, je rappelle que Robert Badater
01:07:55 Qui a échappé par miracle à une rafle
01:07:57 Alors que son père venait de se faire rafler
01:07:59 Simon Allion, il est le produit
01:08:01 De cette souffrance d'enfant juif
01:08:03 De cette souffrance de la déportation
01:08:05 De l'extermination, et que
01:08:07 Je comprends qu'il ne veuille pas une formation
01:08:09 Qui depuis le 7 octobre
01:08:11 Est-ce que quand on fait un hommage
01:08:13 National à quelqu'un
01:08:15 Cette personne vous appartient encore
01:08:17 Quand vous êtes de la famille ?
01:08:19 C'est une vraie question
01:08:21 Vous avez posé la bonne question
01:08:23 Si c'était un hommage à moi après, peut-être pas
01:08:25 C'est un hommage
01:08:27 Je veux dire, il vient de mourir
01:08:29 On ne s'invite pas de toute façon
01:08:31 C'est une vraie question
01:08:33 C'est la très bonne question que vous posez
01:08:35 Et moi je pense qu'on devrait aussi impéder
01:08:37 Le ressentiment des proches
01:08:39 En tout cas, Marine Le Pen
01:08:41 Malheureusement, ça m'écoeure bien de le dire
01:08:43 Mais c'est elle qui a la bonne attitude, elle dit "on veut pas nous, on ira pas"
01:08:45 Elle a fini, on ira quand même
01:08:47 Puisque c'est le choix de la famille
01:08:49 Oui, c'est le choix souverain
01:08:51 Merci beaucoup
01:08:53 Les amis, en tout cas pour ces
01:08:55 Ces sujets, dans un instant
01:08:57 On revient sur ce sondage d'opinion
01:08:59 Paru ce matin, 68% des français
01:09:01 Considèrent que la démocratie ne fonctionne pas bien
01:09:03 Frédéric
01:09:05 Faut-il moins de démocratie
01:09:07 Ou plus d'efficacité, oui
01:09:09 C'est ce que suggèrent les français
01:09:11 En répondant à ce sondage Opinion Way
01:09:13 Ils le disent même, tenez-vous bien
01:09:15 A 43%
01:09:17 Et vous, que dites-vous sur le compte X de Sud Radio
01:09:19 Vous dites non, à 84%
01:09:21 Ah ah, ah ah
01:09:23 Bon, on en parle dans un instant
01:09:25 Avec Bruno Cotteres, qui est avec nous, politologue et chercheur
01:09:27 Au CNRS et au CIVIPOF
01:09:29 Bonsoir Bruno Cotteres
01:09:31 Est-ce que les français seraient un tantinet excessif ?
01:09:33 En tout cas
01:09:35 C'est sûr que par rapport aux autres
01:09:37 Européens qu'on a interviewés au CIVIPOF
01:09:39 Dans le cadre de cette enquête
01:09:41 Avec Opinion Way, oui clairement
01:09:43 Ils sont dans le doute sur la démocratie
01:09:45 C'est pas qu'on est un pays
01:09:47 De gens qui ne sont pas démocrates
01:09:49 Non, pas du tout, il y a une culture démocratique
01:09:51 En France qui est profondément ancrée
01:09:53 Par contre, par contre
01:09:55 Il y a d'énormes doutes sur le fonctionnement
01:09:57 De la démocratie, sur la qualité de la démocratie
01:09:59 Et c'est vrai que
01:10:01 Quand on regarde y compris d'autres données
01:10:03 Pas seulement les données d'enquête, de sondage et d'opinion
01:10:05 Mais quand on regarde de grandes bases de données
01:10:07 Universitaires qui exigent ce qu'on appelle
01:10:09 La qualité de la démocratie
01:10:11 On voit que la France n'est pas en tête de classement
01:10:13 Allez on en parle dans un instant, ne bougez pas Bruno Cotteres
01:10:15 On fait un petit arrêt
01:10:17 Non, pas du tout, on fait une petite paix
01:10:19 Non, on est là, c'est la journée de la radio
01:10:21 En plus aujourd'hui
01:10:23 Vraie Voix Sud Radio
01:10:25 17h20, Frédéric Brindel
01:10:27 Cécile de Minibus
01:10:29 Et avec Philippe Bilger
01:10:31 Avec Françoise de Goy et Elisabeth Lévy
01:10:33 Nous serons intarissables
01:10:35 Nous ne commencerons pas cette deuxième partie de l'émission
01:10:37 Sans avoir offert un joli cadeau
01:10:39 En tout cas sans avoir sélectionné une belle personne
01:10:41 Du coup je m'y associe
01:10:43 Vous avez été sélectionné
01:10:45 Cher Patrick
01:10:47 Pour le tirage au sort
01:10:49 Qui aura lieu vendredi prochain
01:10:51 Le 16 février
01:10:53 Vous pouvez espérer gagner un séjour de une nuit
01:10:55 En chambre prestige
01:10:57 Incluant des petits déjeuners au château de Courcelles
01:10:59 Et un dîner gastronomique pour deux personnes
01:11:01 Accords mai et 20
01:11:03 Vous êtes donc dans le tirage au sort
01:11:05 Vous êtes du genre à avoir de la chance Patrick ?
01:11:07 Oui, bonsoir à tous
01:11:09 Bonsoir
01:11:11 Oui je suis très très très content
01:11:13 Je ne peux pas vous dire
01:11:15 Je suis content d'être sélectionné
01:11:17 J'espère que
01:11:19 Être le revainqueur
01:11:21 Vendredi
01:11:23 Ça vous porte bonheur le 16 ?
01:11:25 C'est l'anniversaire d'Elisabeth Lévy
01:11:27 Ça vous porte le cœur ou le bonheur ?
01:11:29 Voilà, je vous le dis
01:11:31 Elle me prend un air dégagé comme si on ne parlait pas d'elle
01:11:33 Ça me désespère
01:11:35 Allez-y Patrick
01:11:37 En plus
01:11:39 Je l'adore
01:11:41 Elisabeth
01:11:43 Et vous n'êtes pas le seul
01:11:45 Vous avez déjà fait votre cadeau
01:11:47 Et donc Patrick
01:11:49 Qu'est-ce qu'on comprend dans votre message ?
01:11:51 Je l'adore donc si je gagne
01:11:53 Il faut qu'elle vienne avec moi
01:11:55 J'hésitais entre elle et vous
01:11:57 Ah !
01:11:59 Il y a Françoise de Gouin aussi
01:12:01 Il y a une même qui est là
01:12:03 C'est le même que Courcel
01:12:05 Le château de Courcel
01:12:07 C'est très beau aussi
01:12:09 Patrick, on vous embrasse très fort
01:12:11 On croit en vous
01:12:13 Vous êtes sélectionné
01:12:15 Vous êtes sélectionné
01:12:17 Je vous remercie beaucoup aussi
01:12:19 De votre accueil
01:12:21 Et de votre émission qui est super
01:12:23 Merci beaucoup Patrick
01:12:25 On vous embrasse très très fort
01:12:27 On croise les doigts pour vous
01:12:29 On se retrouve peut-être vendredi
01:12:31 Allez, restez avec nous
01:12:33 Le tour de table
01:12:35 Non, non, non, on y est
01:12:37 C'est parti
01:12:39 Les vraies voix Sud Radio
01:12:41 Le coup de projecteur des vraies voix
01:12:43 Cette démocratie est plus que défaillante
01:12:45 Une question très très périlleuse à laquelle on va être confronté
01:12:47 Qui est celle de l'avenir de la démocratie
01:12:49 Le général de Gaulle disait
01:12:51 Je suis désolé, la démocratie c'est la constitution
01:12:53 C'est l'application de la constitution
01:12:55 Ce sera un déni de démocratie
01:12:57 Puisque quand le peuple exprime une volonté, cette volonté n'est pas respectée
01:12:59 Tout l'enjeu demain, ce sera d'inventer
01:13:01 Une démocratie écologique
01:13:03 Le sentiment qu'une démocratie en France
01:13:05 Elle ne fonctionne pas bien, que ça tourne à vide
01:13:07 La démocratie, c'est pas le pouvoir de la rue
01:13:09 Est-ce que vous voulez de l'autorité ?
01:13:11 Les Français croient moins en la démocratie
01:13:13 Que leurs voisins européens
01:13:15 Selon un sondage OpinionWay
01:13:17 Pour le Cevipof, le centre de recherche de Sciences Po
01:13:19 68% des sondés
01:13:21 Estiment que la démocratie ne fonctionne pas bien
01:13:23 Il serait même quasi 1 sur 4
01:13:25 A souhaiter que l'armée dirige le pays
01:13:27 Ça veut dire quoi ?
01:13:29 Ça veut dire peut-être des questions qu'on se pose
01:13:31 L'état de droit est-il en train de mourir
01:13:33 De son impuissance ?
01:13:35 Parlons vrai, les Français ont-ils besoin
01:13:37 D'un bon coup de pied aux fesses
01:13:39 À l'ancienne ? Parlons vrai
01:13:41 Seuls 24 pays
01:13:43 24 pays, comme disait ma grand-mère
01:13:45 24 pays sont considérés comme des démocraties
01:13:47 Pleines dans le monde, ça fait pas beaucoup
01:13:49 L'humain est-il fait pour la démocratie ?
01:13:51 - Eh ben vous dites... - Oh oh oh !
01:13:53 Je savais que ça vous plairait
01:13:55 Bon, la vraie question qu'on pose aux auditeurs
01:13:57 C'est celle-ci. Faut-il donc moins
01:13:59 De démocratie pour plus d'efficacité
01:14:01 Comme le suggère ce sondage OpinionWay
01:14:03 Pour l'instant, vous les auditeurs de Sud Radio
01:14:05 Sur le compte X, vous dites non à 84%
01:14:07 Et donc nous avons Bruno Cotteres
01:14:09 Politologue, chercheur au CNRS et au Cevipof
01:14:11 Merci d'être avec nous
01:14:13 Bruno Cotteres, Philippe Bilger
01:14:15 L'interrogation est sans flatterie
01:14:17 Formulée par Sud Radio
01:14:19 Et passionnante
01:14:21 Et elle appellerait un débat d'une heure au moins
01:14:23 Mais deux idées
01:14:25 Que j'ai la faiblesse de considérer
01:14:27 Comme relativement importantes
01:14:29 La première
01:14:31 C'est que, bien sûr
01:14:33 Même quand on songe
01:14:35 Au concept
01:14:37 D'une démocratie
01:14:39 Totalement vigoureuse et vertébrée
01:14:41 On ne peut s'empêcher
01:14:43 Et je rejoins la majorité
01:14:45 De nos auditeurs
01:14:47 De considérer qu'elle n'arrivera
01:14:49 Jamais à mettre en oeuvre
01:14:51 Une efficacité aussi
01:14:53 Absolue que celle qu'un régime
01:14:55 Délié de tout
01:14:57 Attache démocratique
01:14:59 Se permettrait de faire
01:15:01 Mais il ne faut pas le faire
01:15:03 Il faut résister à la tentation
01:15:05 Deuxième élément
01:15:07 Et c'est le fait que
01:15:09 Pour quelle raison, vous l'avez dit
01:15:11 Frédéric, les citoyens
01:15:13 Vont vers cette pente
01:15:15 Morose et d'une certaine
01:15:17 Manière, pour certains, très
01:15:19 Militaire, c'est que
01:15:21 Simplement, moi je le crois
01:15:23 L'élite de notre pays
01:15:25 Il faut le dire clairement
01:15:27 Notre régime actuel
01:15:29 Notre président de la république
01:15:31 Et peut-être n'est-il pas le seul
01:15:33 Nous ont fait perdre le goût
01:15:35 Et l'exemple de ce qu'est
01:15:37 Une véritable démocratie
01:15:39 François Snegouin
01:15:41 Je crois qu'il ne faut pas voir, mais peut-être que Bruno
01:15:43 Verra autre chose, dans ce sondage, il ne faut pas voir
01:15:45 Un désir secret des français
01:15:47 À l'autoritarisme
01:15:49 Et après à toutes les théories
01:15:51 Un peu vaseuses et fumeuses sur le retour du roi
01:15:53 Etc. Je pense qu'il ne faut voir qu'une immense déception
01:15:55 En réalité, nous sommes
01:15:57 Un vieux peuple démocratique
01:15:59 Et nous avons
01:16:01 Besoin qu'elle respire, moi je pense qu'il ne faut pas
01:16:03 Il faut la démocratie
01:16:05 En mieux, nous avons besoin que la démocratie
01:16:07 Respire, nous avons besoin
01:16:09 De changer, pour moi, de république
01:16:11 Pas forcément
01:16:13 Sur l'exemple de l'extrême-gauche
01:16:15 Mais nous devons changer
01:16:17 Nous devons faire respirer
01:16:19 Nous devons absolument faire en sorte
01:16:21 Que les citoyens participent beaucoup plus
01:16:23 Quand vous voyez le désamour pour l'Europe
01:16:25 Et Bruno sera probablement d'accord là-dessus
01:16:27 Sur toutes les études qu'on regarde
01:16:29 Ce qui crée le problème et le schisme
01:16:31 C'est la façon dont ça fonctionne
01:16:33 De manière perçue comme antidémocratique
01:16:35 Je ne crois pas du tout que les français
01:16:37 Aient une passion pour les régimes dictatoriaux
01:16:39 Je pense que les français expriment une grande déception
01:16:41 Romantique et concrète
01:16:43 Elisabeth Lévy, 23% des français
01:16:45 Sont pour un régime militaire, si on peut rajouter
01:16:47 C'est parce qu'ils croient que ce sera Cécile de Ménilus
01:16:49 Colonnelle de gendarmerie
01:16:51 Leur dictateur
01:16:53 C'est pour ça, non, trois choses
01:16:55 La première, c'est la crise de la démocratie représentative
01:16:57 Qui fait que, et ça n'a pas commencé
01:16:59 Avec Emmanuel Macron, par exemple
01:17:01 Prenons que ce soit l'Europe
01:17:03 Que ce soit l'immigration
01:17:05 Ou d'autres sujets, ce qui est mené
01:17:07 Comme le dit Marcel Gaucher, ce sont des politiques
01:17:09 Antidémocratiques. Alors, les gens votent
01:17:11 Donc, si vous voulez, il y a aussi cela
01:17:13 Deuxièmement, il y a aussi
01:17:15 Ce n'est pas que les élites et le peuple
01:17:17 Les élites et les gouvernants
01:17:19 Qui sont critiquables
01:17:21 Je pense que nous, nous sommes
01:17:23 Beaucoup, les gens se demandent toute la journée
01:17:25 Surtout en France, drogués à l'argent public
01:17:27 Ce que leur pays va faire pour eux
01:17:29 Mais quand il s'agit de se demander ce qu'ils vont faire
01:17:31 Pour leur pays, excusez-moi, il y a beaucoup
01:17:33 Moins d'enthousiasme. Et troisièmement
01:17:35 Et je pense que c'est probablement
01:17:37 Au quotidien, un des facteurs
01:17:39 Les plus importants, c'est l'impuissance
01:17:41 Mais l'impuissance, elle n'est pas liée à la démocratie
01:17:43 Elle n'est pas liée au caractère démocratique du régime
01:17:45 L'impuissance, elle est liée à la lâcheté
01:17:47 Des dirigeants, au fait qu'ils ont délégué
01:17:49 Au fait qu'ils n'osent pas aller
01:17:51 Contre les médias, etc.
01:17:53 Donc, la question
01:17:55 Peut-être sur laquelle j'ai vraiment
01:17:57 C'est la crise de la démocratie représentative
01:17:59 C'est-à-dire, on n'arrête pas
01:18:01 A avoir des gouvernants
01:18:03 Qui, dans le fond, aient l'adhésion
01:18:05 D'une population qui les a élus
01:18:07 Ce qui est quand même un petit problème
01:18:09 - Bruno Cotteres, c'est à vous. Vous avez entendu tout cela
01:18:11 Est-ce que les chiffres vont dans le sens
01:18:13 De la réaction autour de la table ?
01:18:15 - Globalement, oui
01:18:17 Je partage l'idée de François Deloye
01:18:19 Qui est, effectivement, ça ne veut pas dire
01:18:21 Que les français, ils voudraient
01:18:23 Voir quelqu'un en uniforme
01:18:25 Qui dirigerait l'État
01:18:27 Ils l'ont déjà eu au début de la 5ème République
01:18:29 Et d'ailleurs, c'était un tout autre
01:18:31 Contexte. Par contre, c'est vrai
01:18:33 Qu'en creux, c'est bien cette histoire
01:18:35 Que racontent nos données
01:18:37 C'est l'histoire d'une immense déception
01:18:39 Sur la promesse démocratique
01:18:41 Philippe Billiguer a raison
01:18:43 Au fond, l'horizon démocratique
01:18:45 C'est presque un horizon infini
01:18:47 On n'en aura jamais fini de la démocratie
01:18:49 On ne pourra jamais dire un jour "ça y est, c'est fini"
01:18:51 C'est complètement démocratique
01:18:53 Parce que, justement, le cœur de la démocratie
01:18:55 C'est les limites de la démocratie
01:18:57 Sans cesse. Mais c'est vrai qu'en France
01:18:59 Il y a une déception très claire
01:19:01 Sur le fonctionnement de la démocratie
01:19:03 Le sentiment, d'abord, que les institutions
01:19:05 Ne renvoient pas bien la balle
01:19:07 Que les gens
01:19:09 Font confiance au moment du vote
01:19:11 Et puis derrière, ils sont déçus
01:19:13 Que le système
01:19:15 Fait trop la part belle
01:19:17 A ceux qui sont nés du bon côté
01:19:19 Voilà, c'est très présent
01:19:21 Dans nos données
01:19:23 Il y a une claire, claire aspiration
01:19:25 À l'efficacité
01:19:27 Ça ne veut pas dire pour autant que l'efficacité
01:19:29 C'est aller vite, courir dans tous les sens
01:19:31 Etc...
01:19:33 Non, l'efficacité, c'est beaucoup plus l'idée de dire
01:19:35 "Moi, je veux voir un jour
01:19:37 Que concrètement, on m'avait promis
01:19:39 Que ma situation allait changer
01:19:41 Elle a bien changé. On m'a dit que
01:19:43 J'allais pouvoir avoir des promotions
01:19:45 Une vie
01:19:47 En réalisant tous mes projets
01:19:49 Et donc le système est perçu comme un système
01:19:51 Qui ne tient pas à ses promesses
01:19:53 Et je dirais que si je devais résumer par une image
01:19:55 L'image qui me vient, c'est comme si
01:19:57 Beaucoup avaient le sentiment qu'ils sont des joueurs
01:19:59 Assez fair-play
01:20:01 Mais qui jouent sur un terrain qui lui n'est pas fair-play
01:20:03 - Philippe Hugel
01:20:05 - Bruno, j'ai
01:20:07 Écouté Elisabeth tout à l'heure
01:20:09 Sur son deuxième point
01:20:11 Elle indiquait que la démocratie
01:20:13 Telle qu'elle est aujourd'hui
01:20:15 Permet d'agir
01:20:17 Est-ce que moi, je suis un peu
01:20:19 En désaccord avec ce point de vue
01:20:21 Est-ce qu'au fond
01:20:23 On ne pourrait pas définir la démocratie
01:20:25 Aujourd'hui
01:20:27 Même dans sa définition
01:20:29 La plus âpre
01:20:31 Comme précisément le régime
01:20:33 Où pour réussir
01:20:35 Tout n'est pas permis
01:20:37 Et c'est de là que vient la déception
01:20:39 Et je mets un point d'interrogation
01:20:41 - Oui bien sûr
01:20:43 Il faut toujours rappeler qu'effectivement
01:20:45 Le coeur de la démocratie représentative
01:20:47 C'est que les institutions
01:20:49 Donc il y a des règles du jeu, tout n'est pas permis
01:20:51 Effectivement il y a des règles du jeu
01:20:53 Et c'est vrai qu'il y a de ce point de vue là
01:20:55 Un paradoxe
01:20:57 On est aujourd'hui, pas seulement en France
01:20:59 Dans des démocraties qui offrent de multiples occasions
01:21:01 De s'exprimer
01:21:03 La liberté de ton que vous rencontrez dans l'espace médiatique
01:21:05 Aujourd'hui est sans commune mesure
01:21:07 Avec celle des décennies précédentes
01:21:09 Bien évidemment
01:21:11 Il est à la portée de n'importe qui aujourd'hui
01:21:13 De trouver beaucoup d'informations
01:21:15 Pluralistes
01:21:17 De pouvoir s'exprimer, il y a eu une véritable progression
01:21:19 De la liberté d'expression
01:21:21 Dans nos démocraties au cours des dernières
01:21:23 Décennies
01:21:25 Mais c'est vrai qu'il y a une demande
01:21:27 Qui est que cette parole
01:21:29 Cette prise de parole, elle soit davantage
01:21:31 Écoutée par le pouvoir politique
01:21:33 Qui lui donne le sentiment
01:21:35 D'être un peu enfermé dans ses certitudes
01:21:37 Et enfermé presque bunkerisé
01:21:39 Dans un univers
01:21:41 Qui apparaît de plus en plus
01:21:43 Que nous nous enquêtons
01:21:45 Comme une sorte de bulle qui s'est détachée
01:21:47 Un jour et puis qui est à part
01:21:49 Bon alors Françoise de Goave
01:21:51 Va intervenir, rappelons que dans cette étude
01:21:53 Il est question de méfiance
01:21:55 De lassitude et de morosité, c'est l'état d'esprit
01:21:57 Général des français qui suscite
01:21:59 Cette réaction, Françoise
01:22:01 Oui mais parce que je pense que d'abord il y a une grande trahison
01:22:03 Alors je ne sais pas si vous remontez jusqu'à ça
01:22:05 Je pense qu'il y a une fracture monstrueuse avec
01:22:07 2005, le référendum qui est chassé
01:22:09 Par les français très largement
01:22:11 Par la fenêtre évidemment
01:22:13 Sur le tapis vert ai-je envie de dire
01:22:15 Je pense qu'on n'a pas mesuré à quel point
01:22:17 Cet événement là a été
01:22:19 Facteur d'une fracture
01:22:21 Et d'une méfiance
01:22:23 Et d'un désamour de la démocratie, on en parle encore
01:22:25 Encore, on est
01:22:27 19 ans plus tard, ce référendum
01:22:29 Ca a été le moment politique
01:22:31 En France et cette
01:22:33 Cette réalité là, je crois aussi
01:22:35 Que peut-être, mais ça c'est
01:22:37 Je fais de la politique, tout ce qui s'est
01:22:39 Passé avec les gilets jaunes, tout ce qui s'est
01:22:41 Passé également avec le fait que
01:22:43 Les électeurs ont été tordus
01:22:45 Moralement dans leur manière
01:22:47 De voter. 2017 et 2022
01:22:49 Les démocrates
01:22:51 Comme moi, ils supportent pas
01:22:53 Ce gouvernement, ils supportent pas cette
01:22:55 Politique, mais ils supportent encore moins
01:22:57 Marine Le Pen et donc
01:22:59 Quand vous êtes tordus, contre vos
01:23:01 Convictions, quand vous avez un choix cornélien
01:23:03 A faire et qu'entre deux mots vous choisissez
01:23:05 Le moindre, est-ce qu'on retrouve pas
01:23:07 Les conditions exceptionnelles de l'élection
01:23:09 Et la réélection d'Emmanuel Macron dans cette méfiance Bruno ?
01:23:11 Ils supportent moins Marine Le Pen, c'est quand même
01:23:13 Ville de Dieu, c'est pas ce que nous disent les sondages
01:23:15 Non, c'est pas ce que je dis, en tout cas 2017
01:23:17 Et 2022, c'est ce qui s'est passé
01:23:19 Bruno Cottrès vous répond, Bruno Cottrès
01:23:21 Alors, il faut rappeler quand même
01:23:23 Que cette méfiance, elle est assez structurelle
01:23:25 Sous une longue période. Quand on étudie
01:23:27 En longue durée
01:23:29 On voit qu'il y a quelque chose qui s'est passé
01:23:31 Dans le pays, mettons
01:23:33 Entre le milieu, la fin des années
01:23:35 80 et le début des années 90
01:23:37 Voilà, un ensemble d'événements
01:23:39 Il y a beaucoup de choses qui se sont passées à ce moment-là
01:23:41 Les françaises, les français
01:23:43 Découvrent d'abord les réalités
01:23:45 De l'intégration économique globale de la France
01:23:47 Ce qu'on commence à appeler la mondialisation
01:23:49 Un mot que personne n'utilisait
01:23:51 Dans les années 80, 70
01:23:53 80, la mondialisation
01:23:55 À part Alain Mac qui disait qu'elle sourit heureuse
01:23:57 En fait, mais c'est un peu plus tard
01:23:59 Ils vont voter en faveur
01:24:01 Du traité de Maastricht, n'oublions jamais
01:24:03 Par une très courte majorité, 51%
01:24:05 En faveur du traité
01:24:07 Donc déjà on voit qu'il y a des doutes
01:24:09 Et puis là
01:24:11 Le sentiment qui se met
01:24:13 À se développer
01:24:15 Qui est d'une politique
01:24:17 Qui ne parle pas au pays
01:24:19 Qui est partie dans une autre dimension
01:24:21 Au fond, et c'est vrai
01:24:23 Que ça ne date pas d'Emmanuel Macron
01:24:25 Non, je n'ai pas dit ça, mais il y a des facteurs accélérants
01:24:27 2005 c'est accélérant
01:24:29 C'est tout aussi vrai
01:24:31 Qu'alors que c'était le cœur de métier
01:24:33 D'Emmanuel Macron au début
01:24:35 Il n'y est pas arrivé
01:24:37 La restauration de la confiance
01:24:39 Dans la politique, et sur l'autre aspect de notre enquête
01:24:41 Qui est la tonalité
01:24:43 Qu'on a donnée à notre papier dans le journal Le Monde
01:24:45 Et aussi la promesse au fond
01:24:47 D'émancipation, qui n'est pas aperçue
01:24:49 Comme ayant été fondamentalement
01:24:51 Tenue par Emmanuel Macron
01:24:53 Et l'avenir
01:24:55 Est visiblement pas prometteur
01:24:57 Merci beaucoup en tout cas Bruno Cotteres
01:24:59 D'avoir été avec nous
01:25:01 Chercheurs au CNRS et au Cvipof
01:25:03 Merci beaucoup, en tout cas merci
01:25:05 Philippe Bilger, merci François Zurgua
01:25:07 Merci Elisabeth Téville
01:25:09 Donc il n'y aura pas de dictature militaire ?
01:25:11 Non, pas plus
01:25:13 Moi je me réjouirais bien
01:25:15 Vous ne la voyez pas au balcon de l'Elysée
01:25:17 Cécile de Ménibus
01:25:19 Cécile de Zordicus avec tous ses collons
01:25:21 Vous avez le collier là comme ça
01:25:23 Mais nos grands-parents nous ont dit
01:25:25 Il nous faudrait une bonne guerre, moi je me souviens
01:25:27 J'étais petit déjà il y a des années
01:25:29 Il ne faut pas confondre l'autorité et la dictature
01:25:31 Heureusement
01:25:33 Les amis
01:25:35 Les amis
01:25:37 A votre avis
01:25:39 Non mais j'ai une question à vous poser
01:25:41 A votre avis, combien de personnes
01:25:43 En France jouent à des jeux vidéo ?
01:25:45 Donnez moi un chiffre, Philippe Bilger
01:25:47 Des millions
01:25:49 30 millions
01:25:51 Entre 22 et 25 millions
01:25:53 Elisabeth ?
01:25:55 39 millions
01:25:57 C'est Philippe Bilger
01:25:59 Et l'âge moyen ?
01:26:01 Moi je pense que c'est 35 ans
01:26:03 35-40
01:26:05 C'est 40 ans
01:26:07 40 ans
01:26:09 40 millions
01:26:11 J'y jouais pas beaucoup
01:26:13 Combien vous avez dit Cécile ?
01:26:15 39 millions et moyenne d'âge 40 ans
01:26:17 Moi je me sens vraiment larguée
01:26:19 Je n'ai jamais joué à un jeu vidéo de ma vie
01:26:21 C'est le moment de le faire
01:26:23 C'est le moment de le faire
01:26:25 On joue dans un instant dans les vraies voies de l'emploi
01:26:27 Puisque c'est un secteur qui recherche et qui recrute
01:26:29 On va en parler avec Nicole Debezier
01:26:31 A tout de suite

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