• il y a 10 mois
L'exécutif continue de cajoler les agriculteurs. Gabriel Attal était, ce jeudi matin, en déplacement dans une exploitation agricole dans la Marne. Le président de la République a lui reçu deux syndicats agricoles, ce mercredi, la Coordination rurale et la Confédération paysanne alors que le Salon de l'Agriculture doit ouvrir ses portes dans dix jours à Paris.

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Transcription
00:00 On ne s'attendait pas à grand-chose de base, surtout que pour nous, c'était clairement une communication présidentielle.
00:08 Nous, on note quand même une petite avancée vers une ouverture sur notre revendication des prix minimum, des prix planchers.
00:18 On espère que cette avancée vers des prix garantis ne sera pas du vent et que les prix minimum seront bien ce que nous,
00:28 on considère comme des prix garantis, c'est-à-dire qu'on prenne le coût de production, notre revenu et notre protection sociale.
00:35 Mais surtout, ce qu'on retient de ce rendez-vous avec Emmanuel Macron, c'est un immense mépris du président.
00:41 Quand on lui parle du dogme du libre-échange qui nous étrangle de par la concurrence sur le marché international,
00:49 il nous a tout simplement répondu qu'il y avait des gagnants et des perdants.
00:53 Nous, nous espérons que l'ensemble des perdants de l'agriculture, c'est-à-dire l'ensemble des éleveurs et des éleveuses,
00:59 des maraîchers et des maraîchères, des apiculteurs et des apicultrices, lui, réserveront un accueil comme il se doit au salon de l'agriculture
01:09 pour bien qu'ils comprennent que l'agriculture n'est pas un jeu, l'agriculture n'est pas un sport.
01:13 On n'est pas aux Jeux Olympiques, c'est quelque chose de sérieux, l'alimentation,
01:20 et qu'on ne joue pas avec la vie de paysannes et de paysans.

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