DB - 18-02-2024
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01:33 Le pauvre Jean-Claude Mougran est mort dans un accident de voiture.
01:36 Son père, Joseph, en réchappe.
01:39 Ha Joseph, ma jeunesse.
01:43 J'avais rompu avec lui pour élever les jumeaux. Et aujourd'hui, ah oui.
01:47 Ah j'ai le droit de vivre.
01:50 Sylvie a découvert que son soi-disant motard est un riche homme d'affaires.
01:54 Elle a du mal à surmonter sa déception.
01:56 Elle a décidé de ne plus le voir.
01:58 Elle a bien raison.
02:00 Et puis, elle a son copain Lienard.
02:02 Maurice, ah ah ah.
02:05 Il a un goût de revenais-y pour Marie-Claire.
02:08 Mais le coureur automobile est toujours là.
02:11 Et puis Joseph meurt.
02:14 Oh je m'en remettrais mais ce sera dur.
02:17 Tant de souvenirs.
02:19 Devant sa tombe, j'ai fait la paix avec Nicole.
02:23 Je comprends Maurice de ne pas arriver à l'oublier.
02:26 Le problème de la rupture d'un division des terres de la Rose des Vents a été résolu grâce à l'idée d'Yvonne Bouillette de les vendre à la saffaire.
02:34 Tout serait rentré dans l'ordre si Joseph ne m'avait pas nommé usufruitière de ses biens jusqu'à la majorité de son petit-fils bruyot.
02:42 Je ne sais pas.
02:44 Bonjour ma reine.
02:54 Oh mon petit chéri, bonjour.
02:57 Ça me fait plaisir que tu sois passée me voir parce que je fais un travail.
03:01 La fille du préfet se fiance.
03:04 C'est qui le fiancé ?
03:05 C'est le fils d'un autre préfet.
03:06 Comme ça il ne sort pas de la convention.
03:08 Alors aide-moi mon chéri, je t'en supplie parce que je ne m'en sortirai pas.
03:11 Il faudra mettre des irises, on pourra les choquer.
03:13 Oh ça me fait bien plaisir que tu aies retrouvé ton sens de l'humour et ton joli sourire.
03:19 Je ne suis pas aux apparences.
03:21 Dis-moi, dis-moi comment va Bruno ?
03:26 Ça va, il remonte la pente.
03:29 Pauvre petit.
03:31 Tu connais la nouvelle ?
03:35 Non.
03:36 Mon beau-père a dicté un nouveau testament avant de mourir.
03:40 Ne me dis pas qu'il a déshérité son petit-fils.
03:43 Non, non, non, mais ce n'est pas mieux.
03:45 Il a nommé Angelina Leclerc aux usures fruitières de la moitié des biens jusqu'à la majorité de Bruno.
03:50 Mais ce n'est pas vrai, il n'avait pas sa tête.
03:53 Si, il avait sa tête.
03:54 Il a signé le testament en présence d'un tout-bib qu'il soignait et d'un curé.
03:58 C'est inattaquable.
04:05 Moi je n'avais pas imaginé une seconde qu'elle avait autant d'emprise sur le beau-père.
04:10 Je sais pourquoi elle a fait ça.
04:12 Elle l'a manipulé parce qu'elle n'a jamais supporté que je divorce de Maurice.
04:16 Et ça, elle voulait me le faire payer.
04:19 Il s'est vengé, elle a gagné.
04:21 Tu sais mon chéri, pour que mon grand agisse comme ça, c'est qu'il avait un sentiment pour Angelina.
04:28 Moi je n'avais pas de sentiment pour son fils.
04:33 Mais...
04:34 Toi t'aimais Jean-Claude.
04:37 Tu croyais que tu l'aimais parce qu'au fond de toi, tu n'as jamais aimé que Maurice.
04:43 C'est ça mon chéri.
04:46 Je te remercie.
04:49 Je venais pour que tu me remontes le moral et voilà.
04:52 Bon, ok.
04:55 Mais écoute...
04:56 C'est difficile.
05:10 C'est tout à fait bon.
05:23 C'est sinistre ce temps.
05:25 C'est dimanche.
05:26 Mais non, ça fait du bien. Un peu de pluie.
05:29 Non mais si vous jouez ensemble contre moi, dites-le.
05:33 Écoute, t'as le nez dans son jeu.
05:35 Qui gagne ?
05:38 Toi.
05:40 Tu parles de Jean-Marie incontournable.
05:43 Non, Maurice voulait dire que maintenant tu es une riche héritière.
05:47 Non, pas héritière, usufritière.
05:51 D'abord, je n'ai pas encore accepté. Je dois réfléchir.
05:54 Enfin, si ce brave Joseph vous a nommé usufritière, on n'a pas le droit d'aller contre ses volontés.
06:03 D'abord, Joseph n'était pas brave. Il était mieux que ça.
06:07 Volonté ou pas, mort ou vivant, personne ne m'a jamais commandé.
06:12 C'est vrai, elle a raison. C'est elle que ça regarde.
06:16 Tu joues ?
06:20 Enfin, 600 hectares, c'est lourd.
06:23 C'est une grande responsabilité, on va pas le dire.
06:26 Oui, mais qu'on aime Nicole ou pas, c'est comme une situation.
06:29 Oh, le vilain de Marigne.
06:32 Décidement, il faudrait jouer des sites à portée de lunettes.
06:35 Il y a bien une solution.
06:42 Enfin, en supposant qu'Angélina accepte l'usufrit,
06:47 elle a pas à s'en faire pour l'exploitation des terres, elle pourrait toujours nous les confier.
06:50 La grasse here a fait pour ça.
06:52 C'est pourtant vrai, non ?
06:54 Ouais, sa place...
06:56 Personne n'a jamais la place de personne.
07:00 Bon, moi je m'en vais, il se fait tard.
07:03 Bon, bah, qu'est-ce que tu décides ?
07:06 Je viens de le dire, je rentre à la Rose des Vents. Où tu veux que j'aille ?
07:10 Madeleine, il est tout trempé ton fils. Bon, au revoir.
07:16 Au revoir.
07:17 Toto, qu'est-ce qui t'arrive ?
07:24 Hein, le bon matin, tu es galant.
07:27 Je te dis, je suis content que tu ne sois pas laissé faire par ceux de la grasse here.
07:32 Avec leur usine de travaux agricoles à façon, ils vont tout bouffer.
07:39 Ah, bah, parce que qu'est-ce que tu ferais ?
07:41 Alors ça, je n'y ai pas pensé, mais...
07:45 À la réflexion, et bien...
07:47 Moi, je crois que je confierais l'exploitation du domaine maugrant à un homme.
07:52 Un homme capable.
07:54 C'est bien mon avis.
07:56 Attends, j'ai pas fini le chargement. Il fait tellement pressé ce matin.
08:01 Mais qu'est-ce qui t'arrive ?
08:02 C'est pas normal. Qu'est-ce que t'as à tourner gueuleter comme ça autour de moi ?
08:13 Hein, dis ?
08:14 Tu sais, tu peux pas mieux choisir.
08:18 80 hectares, qu'est-ce que c'est ? C'est rien.
08:21 Moi, je n'ai jamais pu prouver ce que j'étais capable de faire.
08:23 80 hectares.
08:24 Mais alors, avec 600 hectares...
08:26 Alors là, on va voir ce qu'on va voir.
08:29 Tu sais, Alexandre ?
08:35 Oui ?
08:36 Le monde agricole n'est plus ce qu'il était.
08:39 Et puis même avec un domaine plus grand.
08:42 Il faut se bagarrer, mon vieux. Il faut se bagarrer.
08:45 Il faut avoir de la santé, avoir de la tête, avoir du jou.
08:48 Il faut discuter. Tu sais pas ce que c'est, là.
08:51 Et puis alors, en plus, faut pas avoir peur de changer les habitudes.
08:54 Tu comprends ?
08:55 Oui. Autrement dit ?
08:56 Eh bien, t'es un choix de seul retour. 80 %.
09:01 Bien, madame la comtesse.
09:05 Alors, les femmes, hein.
09:09 C'est toutes les mêmes. Dès que ça, le pouvoir, hein.
09:12 Ma pauvre fille, ton prince charmant, ton roi de l'agriculture, il existe pas.
09:18 Sinon, tout le monde le saurait.
09:20 Eh bien, lâche pas tout le monde.
09:21 [Bruit de voiture]
09:40 Celle-là, hein.
09:48 Tu regardes pas ton match ? Hein ?
09:51 Pas encore ?
09:55 Hein ?
09:57 T'es plein de lafoutis.
10:10 Je sais pas.
10:15 - Qui ça peut être, cet hôtel ? - Je m'en fous.
10:18 Bonsoir.
10:20 Je t'ai déjà dit, je vais plus mettre les pieds ici.
10:22 C'est pas toi que je suis venu voir.
10:24 - Je peux te parler, Angelina ? - Oui.
10:26 Je mange mon lafoutis et je suis à toi.
10:28 Ah ! Ah ! J'ai toujours compris.
10:33 C'est bon, je... C'est ça, là.
10:35 Vas-y, je t'ai vu.
10:40 Bon, ben voilà, je voulais te dire que...
10:43 en me donnant pas les terres de Maugrand à Grasseur,
10:45 ben tu me... tu me scie à l'écharret.
10:47 C'est pas très résistant.
10:49 Ben oui, ben figure-toi que tout l'argent que j'ai gagné de la s'affaire,
10:51 je l'ai réinvesti dans la société.
10:53 Alors je pensais que, bon, ben, si tu signais le contrat d'exploitation,
10:56 ça me donnerait du poids vis-à-vis de Gérard.
10:59 T'es déjà fâché avec lui, hein ?
11:01 C'est à Angelina que je parle.
11:02 Ah, vas-y, parle, parle.
11:05 Oui, bon. D'ailleurs, ça sert à rien.
11:11 Je peux quand même savoir à qui tu vas les confier ces terres.
11:13 Ah oui.
11:18 Oui, j'aurais dû y penser.
11:19 En fait, tous les deux, vous avez toujours été comme cul et chemise.
11:23 Ben écoute, je te souhaite bien du plaisir.
11:25 Parce que quand, à la majorité du gamin, il faudra faire des comptes,
11:28 le domaine Maugrand, ou bien il sera en friche, ou bien en faillite.
11:32 Et là, tu t'en remordras les doigts.
11:34 Je l'ai raté, sûr.
11:37 Non, non, non, on n'a pas recommencé.
11:40 Et où tu vas ?
11:41 Je vais me coucher.
11:43 Tu sais, à nos âges, avec Sandre, il faut savoir se ménager.
11:47 Je vais vous dire à qui je pense.
11:51 Ah oui, et à qui ?
11:53 Vous m'aurez raté.
11:55 Maurice, il y a deux jours pour te dessiner et bien réfléchir.
12:00 Bonne nuit à tous les deux.
12:08 Bon.
12:09 Bonsoir.
12:11 Bonsoir.
12:13 Bonsoir.
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13:10 Ben dis donc Christophe, t'as retrouvé la grande forme.
13:20 On dirait.
13:22 T'es modeste.
13:23 Il a bouffé du lion, j'arrive plus à le suivre.
13:25 C'est pas croyable.
13:27 Je pense qu'il y a 18 mois, les journaux disaient que ta carrière était foutue.
13:29 Avec de la volonté mon vieux.
13:31 On arrive à tout.
13:32 Ah, est-ce que c'est beau la campagne.
13:36 Tu vois, t'y viens.
13:39 Moi je pourrais pas vivre ici toute ma vie, comme toi.
13:43 Oui, mais moi tu vois, j'ai pas le choix.
13:45 On a toujours le choix.
13:47 Notre choix à Marie-Claire et à moi, c'est de se tirer d'ici.
13:51 Ah oui ? Et quand ?
13:53 Oh, dans une quart d'année de jour.
13:55 On va aller au Castelet.
13:56 J'ai intérêt à m'entraîner si je veux reprendre la compétition.
13:59 Et après ?
14:01 Oh, après, Monte Carlo, le Mans, la routine quoi.
14:05 Bon, et ben moi je continue.
14:09 Salut Maurice.
14:11 Salut.
14:12 Dis donc si je vous invitais un soir tous les deux, hein ?
14:18 Pour aller en boîte après, ça serait sympa.
14:20 C'est gentil, mais c'est pas possible.
14:21 Ah bon, pourquoi ?
14:23 J'aime bien jouer avec le feu, mais j'aime pas me brûler.
14:25 Salut.
14:27 Salut.
14:29 Gentil d'être venu si vite.
14:32 C'est normal, non ?
14:34 Y a qu'à toi que je pouvais en parler.
14:37 Mais j'espère bien.
14:38 Toi tu penses que je dois accepter ?
14:46 Sûre, sûre et certaine.
14:49 Bah oui, mais je vais passer pour un salaud vis-à-vis de Gérard.
14:51 Oh, mais arrête, il faut que tu penses un petit peu à toi maintenant.
14:53 Les années passent, Maurice.
14:55 Il est temps que tu te prennes en main.
14:57 Alors, puisqu'Angélina t'en donne la possibilité, vas-y, profite-en.
15:01 Mais non, c'est ce que j'ai fait quand j'ai voulu m'en sortir, non ?
15:03 Et ben justement, continue.
15:04 Elle sait me retrouver tous les jours avec Nicole.
15:07 Mais elle quittera le domaine.
15:09 Non ?
15:11 Et si elle s'en tête à rester ?
15:12 Je vois pas où est le problème.
15:14 De toute façon, y a pas de problème.
15:16 Et je vois pas où est le problème.
15:17 De toute façon, y a plus rien entre elle et toi.
15:19 Ah, pour ça.
15:20 Y a plus rien, non ?
15:21 C'est vraiment fini, toi et Alain ?
15:24 Absolument.
15:26 C'est con.
15:28 Oh, tu sais, j'ai de la chance, je suis pas toute seule.
15:31 C'est Daniel.
15:32 C'est marrant, j'ai jamais tellement bien compris vos rapports tous les deux.
15:35 De quoi ? Qu'est-ce que t'as pas compris ?
15:37 Nos rapports sont clairs, nets et sans équivoques.
15:40 Dis donc, vous viviez tout de même ensemble, non ?
15:45 Mais on vit ensemble comme papa et Angelina vivent ensemble.
15:48 Et c'est exactement pareil que si toi et moi on habite ensemble.
15:51 En frère et sœur.
15:52 D'ailleurs, je commence à me demander si c'est pas une maladie, j'ai vu le clair.
15:56 Allez.
15:58 Ah, tu vois.
16:03 Quoi ?
16:04 Si t'avais pas été ma sœur,
16:06 je crois bien que t'aurais été la femme de ma vie.
16:09 Eh oui, mais on est que jumeaux.
16:11 On est pas frères si loin.
16:12 Ben oui.
16:15 Salut, Kitia.
16:16 Salut.
16:17 Et rentre bien.
16:22 Ouais, et surtout, hein, tu fronces droit devant toi.
16:25 Tu fais comme moi, tu regardes pas en arrière. D'accord ?
16:27 D'accord.
16:29 Ça va ?
16:30 Ça va, chérie.
16:31 Bonjour, papa.
16:32 Bonjour, ma chérie.
16:33 On va faire tes devoirs.
16:34 Maman, tu viens m'aider ?
16:35 Oui, j'arrive, je rejoins tout.
16:36 Gérard.
16:37 Quoi ?
16:38 Arrête de ruminer.
16:39 Écoute-moi, y a des vacheries que j'arrive pas à digérer, hein.
16:41 Plus je réfléchis, plus j'arrive à les dégager.
16:43 Je vais te faire des vacheries.
16:44 Je vais te faire des vacheries.
16:45 Je vais te faire des vacheries.
16:46 Je vais te faire des vacheries.
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18:32 Je vais te faire des vacheries.
18:34 Non, j'ai pas fait d'erreur en engageant Maurice comme régisseur.
18:37 Voilà.
18:38 Ce sont mes affaires maintenant et c'est moi qui commande.
18:40 Voilà.
18:41 La petite Nicole n'a qu'à bien se tenir tranquille, tout comme toi.
18:45 Tiens, tiens, je savais pas qu'on continuait à brosser les tombes à Fleurymont.
18:49 Ah, voilà.
18:50 On apprend des choses tous les jours, hein.
18:52 Oui, oui, on en apprend tous les jours.
18:55 Je m'en suis encore rendue compte ce matin.
18:57 Maurice est passé au domaine, il m'a appris la nouvelle.
19:03 Je suis bien contente pour lui.
19:04 Ah, ma pauvre Angelina.
19:07 Vous allez déchanter très très vite.
19:09 Non mais c'est vrai, Maurice a pas l'âme d'un patron.
19:11 Et puis en plus, je vais pas lui faciliter la tâche, vous pensez bien.
19:16 Voilà.
19:19 Vous avez voulu la guerre ?
19:23 Bah, vous l'avez.
19:26 T'as vu ta belle-fille ?
19:27 T'as eu bien raison de te méfier d'elle.
19:30 Bon, à demain Joseph.
19:35 À demain.
19:37 Fais-moi confiance, tout ira bien.
19:45 À demain.
19:46 T'as vu ta belle-fille ?
19:51 T'as eu bien raison de te méfier d'elle.
19:55 À demain.
19:56 Bon, bah Alexandre, on vous attend au café.
20:05 Tout de suite.
20:08 Allez Alexandre, allez.
20:15 On va rejoindre les autres chez Malente.
20:18 Non, non, non, non, Joseph.
20:20 Mais il faut les comprendre, écoute.
20:23 Je les comprends.
20:24 C'est quand même pas ma faute si aucune PME veut s'installer à Fleurymont, non ?
20:27 On le sait, mais tu es le maire.
20:30 Je suis le maire, oui.
20:32 Tu verras, tu verras après les élections, quand tu seras élu, tu verras comme c'est facile.
20:35 Je serai pas élu, c'est toi qui seras réélu, comme d'habitude, et haut la main encore.
20:39 Haut la main, rien qu'un partenaire, je vois bien que je vais ramasser une sacrée veste de bâton-bâton.
20:43 Bon, si tu le prends comme ça.
20:46 Voilà.
20:48 Mais détends-toi Alexandre, voyons.
20:51 Détends-toi, tu les as entendus ?
20:53 Tous des yacas, il faudrait qu'on le...
20:56 Comme si c'était aisé aujourd'hui de faire installer une usine dans un trou comme Fleurymont.
21:01 Pourtant je me suis assez remué, hein.
21:05 Oh, puis non, j'en ai marre, j'en ai marre.
21:09 Je vois bien dans leur oeil qu'ils n'ont plus confiance, maintenant.
21:15 Ça a commencé après le divorce de Maurice.
21:19 Quand j'ai perdu la terre de Nicole, ça a été fini.
21:21 Puis après, il y avait mon infarctus, et puis...
21:24 le coup d'Angélina.
21:27 Et puis je me trompe tout le temps, alors...
21:30 Ah non, non, ça c'est pas vrai, non.
21:32 C'est pas vrai ?
21:33 Je me suis pas trompé peut-être quand Gérard et Madeleine ont décidé d'installer leur agrassère.
21:37 Je croyais qu'ils allaient faire faillite tout de suite, et puis finalement, leur affaire marche comme sur des roulettes.
21:43 Mais Maurice, j'avais pas confiance en lui, je croyais que c'était un bon arrière.
21:49 Et puis maintenant, il va être le patron du domaine maugrant, alors...
21:52 Ça c'est grâce à Angélina.
21:54 Angélina...
21:56 Ah celle-là, je la retiens, alors.
21:58 Ça j'aurais jamais cru qu'elle était si ficelle.
22:00 Ah non, non...
22:03 Je me suis toujours trompé.
22:06 Sauf sur ton fils aîné.
22:08 Jacques, ah celui-là, en lui j'avais confiance, et finalement, ça a été le premier à me planter un couteau dans le dos.
22:15 Ah je m'en vais.
22:17 On devait dîner ensemble.
22:19 Ah non, non, non, ils m'ont coupé l'appétit.
22:21 Ça te changera les idées.
22:23 Non, non, je suis pas encore tombé assez bas pour me faire consoler comme un enfant.
22:29 Je suis plus un enfant.
22:31 Mais t'es vraiment impossible.
22:33 Je suis pas impossible, non.
22:35 C'est ma vie qui est impossible.
22:38 [Bourdonnement]
22:40 [Bourdonnement]
22:42 [Bourdonnement]
22:44 [Bourdonnement]
23:13 Dites-moi, vous êtes au courant que vos contrats sont léonins ?
23:15 Ah oui, le boss répète tout le temps que nos contrats sont faits pour le pire, pas pour le meilleur.
23:20 Oui d'accord, non mais faut écouter là, c'est carrément un ultimatum.
23:22 Ah, mais que voulez-vous mademoiselle Leclerc ?
23:25 Entrer dans la grande famille de nourriture et santé, ça implique des responsabilités.
23:29 Alors non seulement du point de vue de la gestion de votre boutique en franchise, mais surtout pour l'image de marque de notre société.
23:36 Voyez, le boss répète tout le temps que porter notre label, ça représente une sorte de sacerdoce.
23:43 Vous savez, l'être humain se nourrit très mal aujourd'hui.
23:47 Ah absolument.
23:48 Alors nous, nous lui apportons les moyens de vivre mieux en se nourrissant mieux.
23:52 Notre devise c'est...
23:53 "Mens sana" incorporez-sa nous.
23:55 Et oui, les anciens nous avaient montré le chemin de la sagesse, il ne faut pas l'oublier à l'époque de l'atome et de l'ordinateur.
24:00 Un corps sain est le label d'une belle santé morale.
24:03 C'est pourquoi notre gamme diététique, dites-vous, vous voyez, j'ai bien appris le catéchisme de nourriture et santé.
24:08 Oui, oui, je vois, je vois.
24:10 Je ne crois pas que le boss apprécierait beaucoup votre sens de l'humour.
24:13 Il exige de nous une conviction inébranlable.
24:19 Ah mais c'est le meilleur moyen pour réussir dans le commerce.
24:22 Non, non, franchement, là je suis de votre avis.
24:24 Oui.
24:25 Allez, faites pas cette tête-là, je vous l'ai signé votre contrat.
24:29 Merci.
24:30 Est-ce que je peux vous demander quelque chose ?
24:34 Oui, bien sûr, allez-y.
24:38 Non, parce que vous êtes toujours en train de dire, le boss dit, le boss pense, le boss exige.
24:43 Alors j'étais en train de me demander, est-ce que le boss exige aussi que tous les matins, on se mette à genoux pour l'adorer comme Dieu le Père ?
24:51 Mademoiselle Leclerc, il est très facile pour vous d'ironiser sur le boss,
24:59 mais alors croyez que j'ai parfaitement compris que si vous permettez cette attitude, c'est parce que vous êtes pistonnée.
25:03 Moi, pistonnée ?
25:06 Oui, il y avait deux postulantes pour cette boutique.
25:08 Oui.
25:09 Une femme extrêmement compétente, et vous.
25:11 Et alors ?
25:13 Et le patron a tranché en votre faveur.
25:15 Et c'est d'ailleurs la première fois qu'il se permet d'intervenir dans mon département.
25:18 Non mais attendez là, c'est ridicule, moi je le connais même pas votre, votre gourou.
25:22 Puis de toute façon, puissant ou pas, je vais vous dire, un homme, c'est jamais qu'un homme.
25:26 Pas Alain Scossa.
25:28 Alain Scossa est un être exceptionnel qui a bâti son empire en très peu de temps.
25:32 Excusez-moi, là, je dirais qu'on se mette bien d'accord.
25:36 Alain Scossa de la Scossa Inco ?
25:38 Oui. Il n'y a qu'un seul Alain Scossa, mademoiselle Leclerc.
25:41 Mademoiselle Leclerc.
25:45 Mademoiselle Leclerc !
25:47 Mademoiselle Leclerc !
25:48 Non mais tu te crois où ?
26:08 Je t'ai fait peur ?
26:10 Salut.
26:13 Alors ?
26:16 Alors quoi ?
26:17 Qu'est-ce qu'il se passe ? Ils font grève, là ?
26:19 Non, ils font pas grève, ils révisent les machines.
26:21 J'ai encore le droit de leur donner des ordres, non ?
26:23 Ah oui, c'est une bonne idée, ça.
26:24 Enfin, je te signale que la météo a prévu de la pluie pour les jours prochains.
26:27 Ça te regarde ?
26:29 Non mais ils auraient pu faire la mécanique à ce moment-là, puis aller, je sais pas moi,
26:32 pulvériser dans les champs à ce moment-là.
26:34 Madame Mougran !
26:35 Quoi ?
26:36 Avant de commencer, je voudrais que les choses soient claires et nettes.
26:40 Ça veut dire quoi ?
26:44 J'aimerais que vous alliez me présenter aux ouvriers.
26:46 Non mais tu rêves.
26:48 T'as peur de perdre la face ?
26:49 Écoute, si ça t'amuse, on y va ?
26:55 Ouais.
26:56 Ahmed ! Raphaël !
26:59 Coupez les machines !
27:01 Je voulais vous présenter le nouveau régisseur.
27:07 Leclerc.
27:08 Monsieur Leclerc.
27:09 Monsieur Leclerc, qui prendra en charge le domaine.
27:11 Bonjour.
27:13 Madame Mougran !
27:14 Qu'est-ce que tu veux ?
27:16 Plus rien à ajouter ?
27:17 Je vois pas quoi.
27:18 Je vous ai pourtant dit que je voulais que les choses soient claires et nettes.
27:20 Dites !
27:24 Oui patronne.
27:25 J'ai oublié l'essentiel.
27:26 Je n'ai plus aucune responsabilité sur le domaine.
27:30 C'est à monsieur Leclerc qu'il faudra s'adresser désormais.
27:34 Ben voilà.
27:35 Ça va ?
27:36 Très bien.
27:37 Bon, ben les gars, finiez la mécanique pour aujourd'hui.
27:39 Madame Mougran !
27:42 S'il vous plaît.
27:43 Madame Mougran !
27:44 Quoi ?
27:45 T'es content ? T'as fait ton petit numéro.
27:49 Tu m'as ridiculisé. T'es content ?
27:51 Mais quel numéro ?
27:52 Bon, dis, je m'installe où moi ?
27:54 Ici ?
27:55 Non, je vais te montrer.
27:56 Pardon.
27:57 Bouge-toi.
27:58 J'arrive les gars.
28:03 D'accord.
28:04 Alors ?
28:11 La vois, celle-là.
28:12 C'est la maison des domestiques.
28:14 Je pense qu'elle te plaira. C'est exactement ta place.
28:16 Très bien.
28:18 Attention, Madame Mougran, les petites soquettes blanches dans la boue, c'est pas...
28:21 Pas conseillé.
28:23 Arrête.
28:24 Un coup de main, les gars.
28:33 Alors ?
28:34 Allez.
28:44 Voilà.
28:45 Bureau de Monsieur Scossa.
29:04 Oui.
29:06 Mademoiselle Leclerc.
29:08 Je suis désolée, le président est toujours en voyage au Japon.
29:13 Je sais, Mademoiselle Leclerc.
29:15 Cela fait huit jours que je vous répète la même chose.
29:18 Eh oui.
29:20 Désolée.
29:21 Je vous remercie.
29:23 Dis donc, je suis crevé.
29:29 Je suis crevé, mais j'ai envie de rire.
29:32 Et je l'ai compté, 20 visites.
29:35 5 immeubles, avec ascenseur, tout le reste à pied.
29:38 Ah mais pauvre Jordi, je suis vraiment mort.
29:42 T'as téléphoné encore ?
29:43 Oui.
29:44 Alors ?
29:46 Toujours au Japon.
29:47 Je te le répète tout le temps, tu déconnes.
29:51 C'est pas la faute d'Alain si t'as voulu prendre, toi, une boutique en franchise.
29:55 Oui, je suis sûre que c'est un piège qui m'attendue.
29:57 Il devient parano, il a pas que ça à faire, il a pas de temps à perdre.
30:01 Tu veux que je te dise ?
30:03 Ouais, vas-y.
30:04 Eh ben, je vais te dire.
30:06 D'abord, tu l'as laissé tomber comme un mal propre.
30:10 Il a mis du temps à s'en remettre, quand même.
30:12 Ensuite, il est revenu.
30:16 Il est revenu te voir et là, tu l'as assassiné.
30:21 Alors il t'a rayé définitivement, c'est ce que je t'ai dit.
30:24 Il a des défauts, mais il est pas maso, quand même.
30:27 Marc, avec toi, il aurait été servi.
30:28 Oui, je te dis, je suis sûre que c'est un piège qui m'attendue, j'en suis sûre.
30:31 Donc, quel but ?
30:35 Pour me tenir.
30:38 Je vais te dire un truc. Quand j'étais call girl, un mec a voulu me protéger et je faisais en crever.
30:41 Alors, j'ai dit une bonne chose, maintenant je suis libre et j'ai bien l'intention de rester libre, tu comprends ?
30:45 Faut me la payer.
30:49 Dis donc, t'es vraiment de mauvaise humeur, hein ?
30:51 Tu te rends pas compte, toi ?
30:53 Je me rends compte que t'es en train de chercher des prétextes pour leur voir et puis...
30:59 Si t'as envie de leur voir...
31:01 Tu m'emmerdes.
31:02 Où tu vas ?
31:03 Prendre l'air.
31:05 Non, non, non, si tu veux me voir dans la rue, ramène-le. Moi, j'aime bien ce mec-là.
31:08 Bouge, con.
31:09 Je crois que j'ai trouvé.
31:18 Quoi ?
31:20 Le moyen de me libérer.
31:23 Ben, vas-y, raconte.
31:28 Mets la table.
31:29 Je t'avais préparé une petite pinta de façon Angelina.
31:34 Ah ben là, si on mange, c'est plus pareil.
31:37 Soit-il indiscret, mademoiselle Leclerc, de connaître les raisons de votre décision ?
31:42 Disons que c'est pour convenance personnelle.
31:45 Très bien.
31:47 Oui, alors résumons ensemble la situation.
31:49 Vous posez votre candidature pour obtenir une boutique en franchise des produits de nourriture et santé.
31:54 Vous l'obtenez en vertu d'un passe-droit.
31:57 Non, j'ai jamais demandé de passe-droit.
31:58 Vous l'obtenez en vertu d'un passe-droit.
32:01 Alors, vous versez la caution prévue par le contrat.
32:04 Et puis, pendant deux jours, vous épluchez le dit contrat sur lequel vous faites d'ailleurs des réflexions très déblaisantes.
32:11 Enfin, vous m'arrêtez s'il me trompe, hein ?
32:13 Et puis, maintenant, là, tout de go, vous venez m'annoncer que vous changez d'avis.
32:17 Que vous renoncez à votre projet.
32:19 Enfin, c'est un projet qui n'en est plus un parce que vous avez signé...
32:24 Comment vous aviez dit déjà ? L'ultimatum ?
32:26 Mais je mettais mes propos.
32:29 Alors là, mademoiselle Leclerc, vous me posez un tragique dilemme.
32:32 Parce que ou vous me prenez pour un imbécile, ou vous n'avez pas très bien lu le contrat que nous avions signé ensemble.
32:39 Il y est dit, je le connais par coeur, il y est dit que si pour une raison ou pour une autre, vous renonciez à...
32:47 Renoncier à prendre une de nos boutiques en franchise,
32:51 eh bien, non seulement la caution que vous nous avez versée nous sera acquise,
32:55 mais en plus, vous devrez nous verser un confortable dédit.
32:59 Vous savez, un contrat est toujours attaquable.
33:03 Oui, mais pas ceux du BOS, voyez-vous.
33:06 Parce qu'ils sont établis par les meilleurs juristes de Paris.
33:10 Bien, donc, si je vous ai compris, je suis piégée.
33:16 J'en ai bien peur, hein ?
33:20 [Bruit de la porte qui s'ouvre]
33:22 [Bruit de la porte qui s'ouvre]
33:40 [Musique]
34:09 [Musique]
34:19 [Musique]
34:29 [Musique]
34:39 [Musique]
34:49 [Musique]
34:59 [Musique]
35:09 [Musique]
35:19 [Musique]
35:29 [Musique]
35:39 [Musique]
35:41 Salut.
35:43 Ça va bien ?
35:47 Je l'avais soupçonné, mais je pouvais pas y croire.
35:51 Je m'en voulais de me méfier de toi.
35:55 Alors, il me fallait une preuve.
35:57 Écoute-moi !
35:59 C'est pour ça que je t'ai dit que j'allais passer pas que chez mes parents.
36:02 J'ai à peine le dos tourné, tu fonces chez ce pouc pour te faire sauter comme une chienne.
36:06 Christophe.
36:07 Comme une chienne !
36:08 Je t'en supplie.
36:10 Marie-Claire, tu vas m'écouter, là. Reste là !
36:13 Merde.
36:17 [Bruit de moteur]
36:34 Je pense que j'étais assez con pour te faire confiance.
36:36 Christophe, je...
36:37 Laisse-moi !
36:38 Assez naïf pour croire que t'étais pas comme les autres.
36:40 Mais t'es pire que les autres, t'es pire que les pit-minutes que je me sautais après les Grands Prix.
36:43 Je veux t'expliquer...
36:44 Laisse-moi !
36:47 Merde, que j'étais con !
36:49 Christophe !
36:50 Laisse-moi.
36:51 T'as réussi à me faire croire pendant deux ans que tu tenais à moi, deux ans.
36:53 Mais à quoi tu joues avec moi ? À quoi tu joues ?
36:55 Je t'en supplie !
36:56 Ferme ta gueule !
36:58 Je t'en supplie !
36:59 Salope ! Mais t'es qu'une salope !
37:01 Maintenant tu vas monter dans la voiture, allez !
37:03 [Bruit de moteur]
37:11 [Bruit de voiture]
37:17 [Sonnerie de cloche]
37:23 Bagne-toi, je suis pressé !
37:28 Oui, oui, chéri.
37:29 Je suis pressé.
37:30 Va t'asseoir, mon petit prêt.
37:31 Alors, tu sais ce que je lui ai dit à mon prof de français ?
37:33 Non.
37:34 Eh ben que j'en avais rien à foutre du français.
37:35 C'est vrai, c'est l'anglais qui apporte tension, va faire un point de carrière.
37:38 Tu vois, je déménage un max en maths, alors je suis sauvé.
37:41 Tu m'écoutes, Nicole, là ?
37:43 Oui.
37:44 Ah, j'ai vu le vendeur de merches et il m'invite chez ses parents pour passer les vacances de Pâques.
37:48 Ouais, t'as raison.
37:50 Mais bon, je lui ai dit que j'en avais un peu ras-le-bol de la campagne.
37:53 Alors, je vais aller faire un petit tour du côté du Pôle Nord.
37:56 Excellente idée.
37:57 Bien sûr.
37:59 [Bourdonnement]
38:10 Mais si tu préfères aller avec moi t'éclater chez les Lépreux, tu me le dis, y'a pas de problème.
38:14 Hein ?
38:15 Ouais, pourquoi pas.
38:25 Écoute, Nicole, si j'ai sacrifié mes vacances, c'est pour toi, d'accord ?
38:29 Alors j'aimerais que tu m'écoutes quand je parle, ça me ferait bien plaisir.
38:32 Moi, si j'ai accepté la présence de ce type sur le domaine, je pouvais pas faire autrement.
38:40 T'as qu'à faire comme moi. Ignore-le, ce type. Moi, je le sens pas.
38:43 Et quand je pense à papa, tu vois, ça me fout bien les bouts.
38:46 Écoute, j'ai une idée, bien. Ça te dit d'aller à la mer ce week-end ?
38:51 Hein ?
38:52 Hé, Bruno ! Pas la tête.
38:55 Hein ? D'accord ?
38:57 D'accord.
38:58 D'un mot grand.
39:00 Excusez-moi de vous déranger, mais faudrait que je regarde aussi les livres de comptes.
39:04 Ils vous concernent pas ?
39:05 Ah, si, justement, si.
39:07 Pour la gestion, j'ai pris un expert compta, faut tout de même que je le mette au courant, non ?
39:11 Hein, Bruno ? Tes vacances ?
39:14 Qu'est-ce qu'il a ?
39:18 Il veut pas lire bien, là.
39:20 Il se trouve pas ? Une mauvaise mine, tout ça ?
39:23 C'est pas vrai.
39:24 Il mange bien ?
39:25 C'est pas vrai.
39:26 Oh, du thé ! Tu permets ? Enfin, je veux dire, vous permettez, madame, mon grand ?
39:30 Non, mais t'arrête un peu, là.
39:31 Pardon, pardon.
39:32 Tu veux aller jusqu'où, là ? Hein ?
39:34 Je veux aller jusqu'où ?
39:37 Jusqu'au bout ?
39:40 Moi, je partirai pas d'idemaine.
39:48 On parie ?
39:51 On parie.
39:54 On parie.
39:55 Allez, stop, là.
39:57 C'est con.
40:00 Monsieur Maurice ?
40:04 Oui ?
40:05 Monsieur Maurice ?
40:06 Oh, non, mais toi, tu es encore une bête de malade.
40:14 C'est pas vrai.
40:17 [Musique]
40:21 [Musique]
40:25 [Musique]
40:28 [Musique]
40:34 [Musique]
40:40 [Musique]
40:46 [Musique]
40:53 Il était temps de rentrer de Tokyo.
40:56 Je commençais à crouler sous les dossiers.
40:59 Remarquez, j'en ai liquidé la plupart.
41:02 Mais vous êtes formidable.
41:04 Mademoiselle ?
41:09 Jessie, vous pouvez aller répondre au téléphone dans votre bureau.
41:16 Mais il a pas sonné, monsieur.
41:17 Allez répondre, je vous prie.
41:20 [Musique]
41:23 Ton objet de musée a disparu ?
41:26 Oui.
41:28 Cette moto était pour moi un témoin gênant,
41:31 alors je l'ai donnée à un gamin qui en rêvait.
41:34 Il en avait besoin pour se sentir sûr de lui ?
41:37 Je croyais que tu voulais plus me revoir.
41:41 Je suis venue te voir pour te demander d'annuler les contrats
41:44 nourriture et santé que j'ai signés.
41:46 T'es peut-être pas au courant.
41:48 [Rire]
41:50 Je suis informé quotidiennement de tout ce qui se passe dans mes sociétés,
41:58 où que je sois.
41:59 Alors tu veux ton contrat ?
42:01 Le voilà. Maintenant tu es libre.
42:06 C'est dommage.
42:14 De quoi ?
42:18 Que nous nous rations.
42:20 Nous étions tellement complémentaires.
42:24 Moi cynique,
42:28 sceptique, misogyne, et toi honnête, rigoureuse et pure.
42:31 Là je crois que tu te trompes un petit peu, tu vois.
42:34 Je te connais bien, tu sais, je te connais.
42:36 Tu te trompes complètement.
42:39 Mais je vais t'enlever des regards inutiles.
42:45 Est-ce que tu sais ce que je faisais avant de travailler dans une agence immobilière ?
42:48 Mais oui, tu m'as dit visiteuse médicale.
42:52 Non, pas exactement, tu vois.
42:54 Non, je t'ai menti.
42:57 J'étais prostituée.
42:59 Cool girl.
43:01 Putain de luxe, mais putain quand même, tu vois.
43:03 Alors j'ai fait des choses abominables, mais je fermais les yeux,
43:07 en pensant à ce que ça me rapportait.
43:09 Alors tu vois, le côté loyauté, tout ça, pureté, c'est dû pour passer.
43:15 Et puis j'étais droguée aussi.
43:17 Droguée, tu sais ce que ça veut dire ?
43:19 J'étais putain de droguée.
43:22 Une sale pute quoi, tu vois.
43:25 Mais Sylvie...
43:30 C'est pas important.
43:33 Arrête, t'as pitié, j'en ai pas besoin.
43:35 J'en ai pas besoin.
43:37 Est-ce que tu t'es jamais demandé comment un gamin qui sortait de l'assistance publique a pu devenir Alain Scossa ?
43:59 Je vais te le dire, moi, c'est facile.
44:03 À 16 ans, on se retrouve à la rue.
44:05 Sans arrond, sans personne, sans métier.
44:07 Qu'est-ce qu'on fait ?
44:09 On se débrouille.
44:12 Surtout quand on a une petite gueule pas trop moche.
44:16 Pour un sandwich.
44:21 Pour un coin où passer la nuit, pour...
44:26 Pour l'argent facile, comme toi.
44:30 Et puis, un coup de chance.
44:32 Et la première petite réussite.
44:34 On prend conscience qu'on vaut peut-être quelque chose.
44:38 Et pour se prouver, on se bagarre. Et alors là, tous les coups sont permis.
44:42 10 fois, j'ai risqué la taule. Tu entends ? 10 fois.
44:46 Et quand j'ai manqué d'y tomber, j'étais déjà assez puissant pour faire taire les scrupules.
44:50 Et l'argent venant à l'argent, on a commencé à me respecter.
44:54 À me craindre.
44:58 À me craindre.
45:00 Puis à m'admirer. J'étais fier de moi.
45:03 Oui, mais...
45:06 Je m'aimais pas.
45:08 C'est dans ton regard que j'ai commencé à m'aimer, Sylvie.
45:15 Pour la première fois, je me voyais honnête, rigoureux et pur, moi aussi.
45:20 Seulement, le mensonge que je t'ai fait quand je t'ai rencontré m'a collé à la peau.
45:27 Et j'ai vite compris que l'ombre de ce que j'ai été me poursuivrait.
45:30 J'ai besoin de toi pour vivre.
45:37 J'ai besoin de toi.
45:40 Mais je te mérite pas.
45:43 Oh, mais ton passé foule en l'air.
45:45 Regarde-moi bien.
45:48 Je t'aime. Regarde-moi. Je t'aime, tu m'entends ?
45:52 Et toi, tu m'aimes. C'est ça qui compte. C'est pas autre chose.
45:57 Il y a encore une chose que tu sais pas.
45:59 Ah oui ? Quoi ?
46:01 Viens.
46:06 Viens.
46:08 Bon, vous annulez tous mes rendez-vous.
46:30 Mais monsieur...
46:33 Mais monsieur...
46:35 Oui, Jessie.
46:36 Mais c'est impossible.
46:37 Pourquoi vous leur dites que j'ai été obligé de partir pour une affaire urgente, que j'ai pris l'avion ?
46:41 Mais vous avez un conseil d'administration dans une demi-heure.
46:44 Vous annulez tout.
46:46 Ah bon ? Bah j'annule tout.
46:49 Vas-y, sors la balle entre nous.
46:52 Vas-y, sors la balle entre nous.
47:18 Vas-y, regarde-moi.
47:20 Je l'aimerais, ton enfant.
47:23 Petit aveugle sourd muet.
47:25 Maman !
47:46 Frémi, mon poussin.
47:48 Tu vas bien ?
47:50 Oui.
47:51 Oh là là, il est encore grand, lui.
47:54 Il est encore grand.
47:56 Ah non, t'es trop grand.
48:00 Non, c'est surtout toi qui es en train de partir.
48:03 Allez, on fait plein de choses.
48:09 T'as fait des programmes, un petit peu ?
48:11 Un peu, quand même.
48:13 L'heure d'Elphine, t'es toujours à côté d'elle en classe ?
48:15 Oui.
48:16 T'es toujours amoureux d'elle ?
48:18 Oui.
48:19 Y en a pas d'autres ?
48:21 Non.
48:22 Non ?
48:23 C'est moi seule.
48:24 Et tes notes, ça va mieux ?
48:26 Oui, ça va mieux.
48:27 Les maths ?
48:28 Oui.
48:29 Et les sciences ?
48:30 Oui.
48:31 Et les sciences ?
48:32 Oui.
48:33 Et les sciences ?
48:34 Oui.
48:35 Et les sciences ?
48:36 Oui.
48:37 Et les sciences ?
48:38 Oui.
48:39 Et les sciences ?
48:40 Oui.
48:41 Et les sciences ?
48:42 Oui.
48:43 Et les sciences ?
48:44 Oui.
48:45 Et les sciences ?
48:46 Oui.
48:47 Et les sciences ?
48:48 Oui.
48:49 Et les sciences ?
48:50 Oui.
48:51 Et les sciences ?
48:52 Oui.
48:53 Et les sciences ?
48:54 Oui.
48:55 Et les sciences ?
48:56 Oui.
48:57 Et les sciences ?
48:58 Oui.
48:59 Et les sciences ?
49:00 Oui.
49:01 Et les sciences ?
49:02 Oui.
49:03 Et les sciences ?
49:04 Oui.
49:05 Et les sciences ?
49:06 Oui.
49:07 Et les sciences ?
49:08 Oui.
49:09 Et les sciences ?
49:10 Oui.
49:11 Et les sciences ?
49:12 Oui.
49:13 Et les sciences ?
49:14 Oui.
49:15 Et les sciences ?
49:16 Oui.
49:17 Et les sciences ?
49:18 Oui.
49:19 Et les sciences ?
49:20 Oui.
49:21 Et les sciences ?
49:22 Oui.
49:23 Et les sciences ?
49:24 Oui.
49:25 Et les sciences ?
49:26 Oui.
49:27 Et les sciences ?
49:28 Oui.
49:29 Et les sciences ?
49:30 Oui.
49:31 Et les sciences ?
49:32 Oui.
49:33 Et les sciences ?
49:34 Oui.
49:35 Et les sciences ?
49:36 Oui.
49:37 Et les sciences ?
49:38 Oui.
49:39 N'est-ce pas ?