DB - 18-02-2024
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TVTranscription
00:00 (musique douce)
00:03 (musique douce)
00:07 (musique douce)
00:10 Sous-titrage ST' 501
00:13 ...
00:42 ...
01:11 ...
01:32 -On était sûrs.
01:36 Nicole a demandé le divorce.
01:37 Impossible de la faire revenir sur sa décision.
01:40 On est dans le beau drap.
01:41 Jacques, le fils aîné, a entrepris Maurice.
01:44 Maurice a invité Nicole au restaurant.
01:47 Et... catastrophe.
01:48 La guerre a déclaré.
01:50 Nicole a essayé de mettre au Gérard le mari de Madeleine dans son camp.
01:55 Mais Madeleine y a mis le rôla.
01:57 Pendant ce temps, Maurice a retrouvé Sylvie, sa soeur jumelle.
02:01 Il lui a raconté comment elle était devenue cool girl.
02:05 Maintenant, elle ne veut plus entendre parler ni de son père ni de moi.
02:10 En ce qui concerne Nicole,
02:12 Alexandre ne s'est pas tenu pour battu.
02:15 Il a été demandé les conseils d'un grand avocat.
02:17 Un mot en a entraîné un autre,
02:20 et Alexandre a flanqué Maurice à la porte.
02:22 Gérard a voulu donner son avis.
02:24 Alexandre l'a remis à sa place, et il est parti, lui aussi,
02:26 avec Madeleine et leur petite-fille.
02:28 Le choc a été très dur, mon pauvre frère.
02:32 Dur, oui.
02:33 Crise cardiaque.
02:34 ...
02:38 ...
02:41 ...
02:48 -Tu n'as plus le droit de venir ici, maintenant.
02:51 -Je ne savais pas que tu savais conduire un tracteur.
02:53 -Comme ça, je n'ai pas fini de t'étonner.
02:56 Saleté d'engin.
02:59 -Tu as un problème ? -Oui, j'ai un problème.
03:01 Une saleté d'engin.
03:02 -Tu n'as pas à vérifier le réservoir. -Le quoi ?
03:05 -Le réservoir. -Tu me rebonds une abrutie.
03:07 -Je t'en prie, Maurice, tu n'as plus rien à faire ici.
03:10 C'est clair ?
03:11 Allez, fiche.
03:13 -Deux secondes.
03:14 ...
03:19 -Comme ça.
03:21 ...
03:23 -On va mettre un petit peu de fioul.
03:25 ...
03:30 Ça, l'entremoire.
03:32 ...
03:34 Le fioul.
03:35 ...
03:43 Voilà.
03:44 ...
03:46 Et voilà.
03:47 ...
03:48 -En plus, ça te fait rire.
03:50 -Non, c'est ta tête avec le chapeau du père.
03:52 -Je n'ai pas envie d'attraper froid.
03:54 -Comment il va ?
03:55 -Il va, on te l'a dit, non ?
03:57 ...
03:59 -Comme ce n'est pas demain la veille qu'il va sortir de l'hôpital...
04:02 Hein ?
04:03 -Non, je ne veux pas qu'il le sache.
04:05 -Il ne saura pas si tu ne lui dis pas.
04:08 Je ne veux pas que tu restes ici toute seule.
04:10 -Hein ?
04:11 ...
04:13 Aussi t'es petit que son père, hein ?
04:15 ...
04:18 Bon, Maurice.
04:19 ...
04:22 Je te passe la couronne.
04:23 Mais c'est provisoire.
04:25 Allez.
04:26 ...
04:29 ...
04:33 -Attention, hein.
04:34 ...
04:37 Bruit de moteur.
04:38 ...
04:45 ...
04:55 -T'as bien ce matin ? -Oui, ça va.
04:57 Si tous les malades étaient comme lui...
04:59 ...
05:01 -Alexandre !
05:03 ...
05:04 Dis donc, t'as une mine splendide !
05:06 -J'ai pas de force.
05:07 -Ah, mais qu'est-ce que tu crois ?
05:09 Un infircule, c'est pas une partie de plaisir.
05:11 Alors, rassure-toi, parce que tu vas nous enterrer tous.
05:15 -Comment ça va, là-bas ?
05:16 -Oh, ça va pas.
05:17 Mais ça va pas du tout, ce que je fasse.
05:19 Sans toi, je peux rien faire.
05:21 Mais tu sais, je suis incapable de me servir d'une tracteur, je sais pas.
05:25 -Il est temps que je revienne. -Eh oui.
05:29 Malade indispensable, hein, Alexandre.
05:30 Hein ?
05:32 Tu te soignes ? Bon, ben, faut que j'y aille.
05:34 -Déjà ? -Bah oui, parce que...
05:36 Je vais livrer mes volailles à l'auberge.
05:38 Alors j'ai pris 5 minutes, comme ça, pour te faire un bisou.
05:40 -T'es gentil. -Et je reviens demain.
05:42 -Demain.
05:43 -Demain.
05:46 Allez, Alex.
05:47 -Au revoir, Manuela.
05:48 -Hm.
05:49 -Merci. -De quoi ?
05:50 ...
05:54 Et...
05:56 Pour les enfants, qu'est-ce que je leur dis ?
05:58 ...
06:28 -Alors ?
06:29 ...
06:32 -C'est toujours non.
06:33 -T'en es sûre ?
06:34 -Bah, parce que...
06:35 -T'as tout essayé ?
06:37 -Oui, j'ai tout essayé, mais on fera le changement.
06:39 ...
06:46 ...
06:48 ...
06:50 ...
06:53 ...
06:54 ...
06:55 ...
06:56 ...
06:57 -Nicole, attends.
06:59 Tiens.
07:00 -Mais où en es-tu, là ? -Dans le dossier.
07:02 -Demain, je dépose notre dossier de création d'entreprise à Mocron.
07:05 Il a dit qu'il ferait accélérer les choses.
07:08 Il est conseiller général, il va donner un coup de pouce.
07:10 -Parce que tu lui plais. -Arrête, écoute.
07:12 -Tu vas taper dans l'oeil. -Tant pis pour lui.
07:15 Chose sérieuse, les perspectives.
07:17 -Avec le contrat que tu nous signeras, on aura 200 hectares à cultiver.
07:21 J'ai pris contact avec Beaulieu, qui prend sa retraite.
07:24 70 hectares. -Oui, et puis ?
07:26 -Et puis, j'ai deux autres touches, mais il faut que je les revoie,
07:29 parce qu'ils se méfient un peu.
07:31 Ils ont chacun 50 et 30 hectares.
07:33 -Ca fait 350. -C'est pas mal.
07:36 -C'est pas mal pour commencer.
07:38 -Avant, en deux ans, on aura 1 000 hectares.
07:41 J'ai pris contact avec mon ancien patron, pour les machines agricoles.
07:44 Il peut nous faire des facilités de crédit,
07:47 mais tu dois donner ta caution. -J'irai voir ma banque.
07:50 -Oui.
07:51 Ah, voilà Madeleine.
07:52 -Nicole, je n'oublierai pas ce que tu fais pour nous.
08:01 -Je le fais aussi pour moi.
08:03 -Je te mets le dossier ? -Oui.
08:07 Je peux t'aider ? -Ca va, je peux porter ça.
08:10 -Madeleine, on a trouvé un nom pour notre société.
08:15 -Ah oui ? -Agracer.
08:16 C'est chouette, non ? -Ca te plaît ?
08:18 -Je m'en fiche.
08:19 -T'as de mauvais poils, toi. -Je sais pas.
08:22 T'es de mauvaise humeur ? -Non.
08:34 -Qu'est-ce que tu as ? -Rien.
08:36 -Et ton père ?
08:46 -Il refuse toujours de me voir.
08:49 -Il changera jamais.
08:50 -Il a des raisons de nous en vouloir.
08:53 Après tout, c'est à cause de nous, s'il a eu une crise cardiaque.
09:00 Si il était mort, je ne serais jamais pardonnée.
09:03 -Madeleine, t'es injuste.
09:05 -Toi qui pense à votre société, Nicole à sa revanche,
09:11 c'est bien ça que j'ai l'impression d'être en trou.
09:14 Je vais faire les cours, faire la cuisine.
09:17 -Je...
09:18 Je sais pas, c'est sympa qu'elle nous a loué sa ferme.
09:21 -Sainte Nicole, priez pour elle !
09:23 -Qu'est-ce que tu as ?
09:39 Madeleine, qu'est-ce que tu as ?
09:46 Qu'est-ce que tu as, ma chérie ?
09:48 -Il m'en veut pas.
09:52 -Qu'est-ce qui se passe ?
09:57 -Je me sens coupable.
10:00 -Mais de quoi ?
10:01 -Mais...
10:02 Mais coupable vis-à-vis de papa.
10:04 Mais coupable vis-à-vis de toi.
10:08 Tu es toujours désagréable.
10:15 Et puis coupable vis-à-vis de Nicole, je suis injuste avec elle.
10:18 -C'est cool.
10:23 -Mais je sais plus où j'en suis, moi.
10:26 -Viens, assieds-toi.
10:29 T'es fatiguée, le changement est trop brutal.
10:32 Assieds-toi.
10:33 Assieds-toi.
10:34 -Je...
10:35 Je...
10:36 ...
10:43 Non...
10:44 ...
10:46 -Calme-toi.
10:47 On n'aura rien à regretter.
10:49 Tu me fais confiance ?
10:51 Tu me fais confiance ou non ?
10:53 Calme-toi.
10:54 Tu vas bien.
10:55 Tout va bien se passer.
10:57 ...
11:06 -Et puis, il y a autre chose.
11:08 -Qu'est-ce qu'il y a ?
11:13 -Tu vas comprendre...
11:14 ... pourquoi je panique autant.
11:18 T'en as une autre, tu le sais.
11:23 Je suis enceinte.
11:24 -T'es enceinte ?
11:28 -Oui.
11:29 -C'est merveilleux, ma chérie.
11:31 Oh, ma chérie, c'est formidable !
11:33 Oh, ma chérie !
11:35 Tu me l'as pas dit plus tôt, c'est génial.
11:37 -Ca va nous donner plus de force pour le bagarre.
11:40 Nicole !
11:42 Nicole !
11:43 Une nouvelle formidable !
11:45 Madeleine est enceinte !
11:47 -Non, c'est pas vrai !
11:48 C'est super !
11:50 Oh, qu'est-ce que je suis contente pour vous deux !
11:53 Oh, c'est bien, c'est formidable !
11:55 -Oh, chérie !
11:57 -Non, non, c'est génial.
11:59 ...
12:08 -Vous me direz, hein...
12:10 ...
12:12 -Attendez, attendez.
12:13 ...
12:18 Ca y est ?
12:19 -Ah !
12:20 Douillet !
12:21 Hein ?
12:22 Allez.
12:24 C'est rien.
12:25 -C'est rien, douillet.
12:26 Je suis pas douillet, mais j'aime pas me montrer.
12:30 C'est tout.
12:31 Oh !
12:32 Sentez ça.
12:35 Prenez.
12:36 Sentez. -C'est délicieux.
12:38 -C'est ma soeur qui le fait.
12:40 -Votre régime vous interdit tout ça ?
12:42 -C'est bien pour ça que je vous l'offre.
12:45 -Merci, c'est gentil. -Entrez.
12:47 Entrez !
12:49 ...
12:50 Ah !
12:51 Je vous présente mon aîné, le chirurgien.
12:54 Il a sa clinique à Orléans.
12:55 Bonjour, Doran. -Bonjour.
12:57 -Bonjour.
12:58 -Ca va ? -Oui, bienvenue.
13:00 -Alors, il écoute bien, il est sage ?
13:03 -Il est adorable, comme un bébé.
13:05 -A la maison, je suis un ours.
13:07 -Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis de l'autre côté.
13:11 -Au revoir.
13:12 -Il est gentil.
13:14 -Bon, prenez ça.
13:15 ...
13:16 ...
13:17 -Alors, qu'est-ce que ça raconte ?
13:20 -Hum...
13:21 ...
13:22 ...
13:23 ...
13:25 C'est bon.
13:26 -J'aime avoir ton cardiologue.
13:28 -Oui ? -Il est content, ça va bien.
13:30 -Quand est-ce que je sors ? -Tout se moque.
13:33 -Pourquoi ? Y a encore des risques ?
13:36 -Non, fais voir.
13:37 Non, seulement, faites prudent, faut écouter les médecins.
13:41 -Tout ça est de leur faute.
13:43 -Non, c'est de ta faute.
13:44 Madeleine, Maurice et Gérard ne sont pour rien.
13:47 -C'est le meilleur. -Calme-toi.
13:49 -J'ai jamais été malade.
13:51 -Bon, quand tu vas sortir d'ici, il t'aura une bonne convalescence.
13:55 -Quoi ? Si tu savais comme j'ai envie de revenir à la Rose des Vosges.
14:00 -Pas avant la maison de convalescence.
14:02 -Quoi ?
14:04 -Tu sais bien, avec Angélina, les régimes, c'est pas possible.
14:07 -La maison de convalescence ? -Non, jamais.
14:10 -Papa, calme-toi. Tu dois écouter les médecins.
14:13 -Non, il faut écouter les médecins. La maison de convalescence, non.
14:17 -Tu as besoin de quelque chose ? -Non, j'ai tout ce qu'il me faut.
14:21 De l'eau, tout le monde est gentil.
14:24 Si tu pouvais me procurer un tout petit peu d'alcool...
14:28 -Papa !
14:29 -Ca te fait rigoler, mais c'est important.
14:32 -Une petite goutte, n'importe quoi. -Non, pas du tout.
14:35 -Quelque chose de fort.
14:37 -Je vais voir si je peux obtenir de vin pour le soir.
14:40 -Pas de vin, je me suis renseigné.
14:43 Il me faut un vasovilatateur et du whisky, c'est excellent.
14:46 Mais j'aime pas le whisky. -Je suis têtu, mais je sais de qui je tiens.
14:51 -Tu es gentil. Tu peux pas faire quelque chose.
14:54 -Tu es terrible. -Merci, parce que...
14:56 Tu es gentil.
14:58 ...
15:12 ...
15:22 -Salut.
15:23 -C'est pas beau.
15:24 -On est où, les citadins ?
15:27 -Une bonne pluie, c'est bon pour la terre.
15:30 Alors, tu l'as vu ? -Oui.
15:32 -Comment il va ? -Ca va, pas mal.
15:34 Mais enfin, on a eu chaud.
15:37 Je ne lui ai pas dit que t'étais revenu.
15:40 -T'as bien fait.
15:41 Il sort quand ?
15:43 -Dans un mois, je pense, si tout va bien.
15:46 Et après, une bonne période de repos.
15:49 Tu es le maître ici pendant mon bout de temps.
15:52 -Le maître, tu parles.
15:54 -Tu sais ce que je ferai ? Je prendrai des fermages.
15:57 Entre Gérard et tout Raflet, avec leur contrat à forfait.
16:01 Tu connais le père.
16:03 -On va le voir.
16:04 Oblige-le à t'écouter.
16:06 Il a toujours respecté la force.
16:09 Dimanche, je viens avec Odile et la petite.
16:12 -OK. Salut.
16:13 Au fait, j'ai pensé...
16:18 En cas où le père...
16:21 Il serait peut-être bien de prévenir Sylvie.
16:24 -J'aimerais bien savoir où elle est, celle-là.
16:27 Hein ?
16:28 -Moi, je sais où elle est.
16:34 -Oui, ben, ne remue pas le passé, va.
16:36 Laisse-la où elle est.
16:38 Je suis d'accord avec le père.
16:41 Elle n'existe plus pour la famille.
16:43 A dimanche.
16:45 -Salut.
16:47 -Salut.
16:49 ...
17:17 ...
17:42 -Hum.
17:44 ...
18:08 Tu es de plus en plus belle.
18:10 ...
18:16 Alors ?
18:17 ...
18:23 -Alors, c'est bon.
18:25 -Ma petite Audrey, tu gagnes assez d'argent ?
18:30 -Beaucoup.
18:31 -Tu t'es créée une belle clientèle.
18:34 Mais tu prends des risques.
18:38 -Jamais je n'accepterai de me faire protéger.
18:41 Jamais.
18:42 ...
18:57 -Franck trouve que tu es un mauvais exemple pour ses filles.
19:01 -Si elles sont maquées, c'est leur problème.
19:04 Moi, j'ai mon indépendance.
19:07 ...
19:10 -Je t'irai garder.
19:11 -C'est clair ?
19:12 -Audrey, tu n'es pas raisonnable.
19:17 Franck a des moyens de pression.
19:19 -Ah oui ? Lesquels ?
19:21 Par exemple, ton gosse ?
19:23 -Alors qu'il lui touche un seul cheveu, un seul, et je le balance.
19:29 Et trafiquant drogue et macro, ça, je peux dire une chose,
19:33 il plongera pour quelques années.
19:36 -Tant pis pour toi. Tu vas la chercher.
19:39 -Audrey, ne me raccompagne pas. Je connais le chemin.
19:43 ...
19:53 -Ca y est, elle est ici pour la piqure.
19:56 -Elle est là ? -Oui, là-bas.
19:58 -On se sent vite fait. Viens.
20:00 ...
20:07 -Salut, Audrey. -Salut, Audrey.
20:09 ...
20:12 -Non, que je te frappe ! Viens ici !
20:15 Je vais te fous la paix !
20:17 Regarde.
20:18 Tu vas voir, ça calme !
20:20 ...
20:23 Regarde ça.
20:24 C'est joli.
20:26 ...
20:36 ...
20:44 ...
20:51 -Non !
20:53 -Viens ici !
20:54 ...
20:56 -Euh...
20:58 Je ne sais pas faire de discours.
21:00 Je suis pas conseiller général comme vous, Jean-Claude,
21:04 mais je voudrais vous porter un toast.
21:07 Grâce à vous et à vos interventions efficaces,
21:11 "Agracère" a pu voir le jour.
21:14 Et c'est pour fêter nos 500 hectares de contrat
21:17 que nous avons voulu vous avoir avec nous.
21:20 Alors...
21:22 Merci du fond du coeur et...
21:24 Votre santé.
21:25 -Voilà.
21:26 ...
21:27 -Je vous souhaite de réussir.
21:30 Vous le méritez. Vous avez beaucoup d'enthousiasme.
21:33 Vous formez un bon trio.
21:35 -Comme les Trobusquetais.
21:37 -Excusez-moi, il faut que j'y aille.
21:40 ...
21:42 -Au revoir. -Au revoir.
21:44 Au revoir, madame.
21:46 J'ai rendez-vous au ministère de l'Agriculture.
21:50 -Travail obligé. Au revoir.
21:52 -Au revoir et merci beaucoup. -Vous en faites.
21:55 -On vous verra bientôt à la maison. -Avec plaisir.
21:59 -Au revoir. -Au revoir.
22:01 ...
22:05 -C'est un type formidable. -Il est charmant.
22:08 A propos, j'ai reçu ce matin ma lettre de jugement de divorce.
22:12 Autant réciproque.
22:14 -Ça fait drôle, hein ?
22:16 -Non, c'est une page de tourisme.
22:19 C'est une page de tournée. On m'en risque comme pour moi.
22:23 -Maintenant, tu es libre comme l'air.
22:26 -Exactement. Je connais quelqu'un qui va être content.
22:29 -Qui ? -Jean-Claude Maugrand.
22:32 Il t'a pas quitté des yeux ? -Arrête, t'exagères toujours.
22:36 -Ça fait longtemps que tu lui plais.
22:38 C'est à mon parti, il a une exploitation sensationnelle.
22:42 -Performante. -Il est veuf.
22:44 -Donc libre. -Mes hommages respectueux.
22:47 -Vous avez fini. Pour moi, le mariage, c'est terminé.
22:50 Alors, à nous. -Oui, à nous trois.
22:53 -A grâcer. -A gracer.
22:55 -Oui, à gracer.
22:56 ...
22:58 -Tu la prends par coeur ?
23:03 -Non, non, ça...
23:04 Ça me fait tout drôle.
23:06 -Le divorce, c'est pas une maladie honteuse.
23:14 -Je te donne un an pour trouver une petite mignonne gentille.
23:18 Et si, en plus, elle a du bien ?
23:20 -Non, ça, jamais.
23:22 Plus jamais.
23:23 -Tu veux ?
23:24 -Chez Valentin, faire un billard. Histoire de prendre l'air.
23:31 ...
23:47 ...
24:08 -Vous avez pas soif ?
24:10 C'est la première fois que je le sens, mais...
24:13 C'est pourri que la clochette marche pas.
24:16 Sonner...
24:17 ...
24:19 Ah ! J'essayais de sonner,
24:21 parce que, moi, ça marchait.
24:23 J'ai une soif terrible.
24:25 -Voilà.
24:26 Voilà.
24:29 -Merci. -A plus tard.
24:31 -Oui, à plus tard. Merci.
24:33 ...
24:34 -Ah !
24:35 -Non, non, non.
24:37 ...
24:38 -Merci.
24:39 -Merci.
24:40 ...
24:42 ...
24:44 ...
24:45 -Bonjour, papa.
24:46 -Bonjour.
24:47 ...
24:50 -Tu me laisses parler ?
24:51 -Hum.
24:53 -Bon, premièrement, je suis revenu à la Rose des Vents.
24:56 ...
24:58 Provisoirement.
24:59 Angelina pouvait pas s'en tirer comme ça, toute seule.
25:02 ...
25:04 -Et alors, la suite ?
25:05 -Bah, la suite...
25:08 ...
25:09 ...
25:10 -Ecoute, d'après Jacques,
25:12 tu pourras plus travailler comme avant.
25:15 Alors, je veux bien rester, mais...
25:18 à mes conditions.
25:19 ...
25:21 -Bon, écoute...
25:22 -Je vais être payé et déclaré officiellement
25:25 comme régisseur.
25:27 ...
25:28 Bon, ce sera...
25:29 Ce sera plus lourd pour toi, mais j'ai bien réfléchi.
25:33 On peut plus continuer à exploiter comme avant.
25:36 80 hectares, de nos jours, c'est rien, c'est que dalle.
25:40 Je vois qu'une solution.
25:41 Tu revends toutes les machines que t'as achetées
25:44 pour te reconvertir.
25:46 -En quoi ?
25:47 ...
25:48 -Là aussi, je me suis renseigné.
25:51 Je crois que j'ai trouvé.
25:53 La culture maraîchère.
25:55 Sous-séroplastique, c'est pareil.
25:58 C'est un super rendement.
26:00 Garantie de succès.
26:02 Voilà.
26:03 Qu'est-ce que t'en penses ?
26:05 ...
26:06 -Alors, c'est une bonne idée,
26:09 mais si j'ai bien compris,
26:11 tu voudrais faire de mon exploitation
26:14 ton jardin potager.
26:16 C'est ça, hein ?
26:17 -Oui, enfin...
26:18 Grand jardin potager, oui.
26:21 -Et pour ça, je devrais emprunter...
26:24 Hein ?
26:25 -Bah oui.
26:26 -Bah non.
26:27 Non.
26:28 Parce que je suis pas encore mort, figure-toi.
26:32 Non, je veux bien te prendre comme employé,
26:35 ça, je peux pas faire autrement.
26:37 Je peux pas te faire emprunter normalement,
26:40 mais je reste le patron et c'est moi qui décide.
26:44 Voilà.
26:45 Alors, c'est oui ou c'est non ?
26:48 Alors ?
26:49 ...
26:53 -J'ai pas le choix, de toute manière.
26:56 ...
27:02 -C'est oui.
27:03 Papa.
27:05 Monsieur, bonsoir.
27:06 ...
27:21 ...
27:31 ...
27:37 -Je sais pas ce qu'elle fait encore de...
27:41 -Ah oui, il y a encore de la lumière, oui.
27:44 -Tu sais pas ce qu'elle a fait ?
27:47 -Non.
27:48 ...
27:50 -Regardez la télévision.
27:53 ...
27:54 -Le Norvégien sent bien que la direction de l'appart...
27:57 -Vous vous êtes pas encore rouché ?
27:59 -Non, mais j'ai passé une soirée super.
28:02 Je me suis bouffée plein de chips, j'ai fini la glace,
28:05 je me suis ouvert une boîte de sardines,
28:08 et j'ai fini la soirée par deux films d'horreur.
28:11 -Et vous ?
28:12 -C'était très bien, comme d'habitude.
28:15 -Tamer a exagéré.
28:17 -C'était bon cheri, comme d'habitude.
28:19 -Emmerdant.
28:21 -Tu exagères, Jacques. Le dîner était sublime.
28:24 -Absolument. Et nos autres ?
28:26 -Delicieux.
28:27 -Delicieux.
28:28 -Exactement.
28:30 -Je vais aller me coucher, je suis littéralement épuisée.
28:34 ...
28:35 -Monstre.
28:36 -J'en peux plus avec ces deux-là.
28:39 -T'as raison, ta mère. Dodo.
28:41 -Grand-père a téléphoné, il sort dans 4 jours.
28:44 -Il va être content de la retrouver.
28:47 -Attends, passe vite.
28:48 D'abord, il faut qu'il aille en convalescence.
28:51 -Oui, merci.
28:52 -Justement, je voulais t'en parler.
28:55 Je veux pas que mon père aille dans une maison de repos.
28:59 -C'est que pour un temps.
29:01 -Oui, mais j'ai réfléchi, j'ai pensé que...
29:04 Enfin, j'ai décidé qu'il restait avec nous.
29:07 -Comment, ici ?
29:08 -Avec moi et les sous-souvenirs médicaux.
29:11 Il se retape en famille.
29:13 -Génial !
29:14 -Ecoute, tu plaisantes ?
29:16 -Non.
29:17 -Mais enfin !
29:19 ...
29:20 Ecoute, chéri, ton père est un homme que j'adore,
29:24 mais c'est un homme de la campagne.
29:26 Il a rien à faire avec...
29:28 -Il est pas de notre milieu.
29:30 C'est la 1re fois que je vous montre que je suis pas un fils ingrat.
29:35 Et c'est grâce à lui que j'ai mon diplôme de chirurgien.
29:39 -Oui, c'est évident, ça, mais...
29:41 ...
29:42 ...
29:43 ...
29:45 -Allô ?
29:46 Oui, je vous le passe.
29:47 Papa ? -Oui ?
29:49 -C'est pour toi.
29:50 -Oui ?
29:58 Ah bon ?
30:00 À combien de temps ?
30:02 Hum ?
30:04 Et...
30:05 En quel état est-il ?
30:07 Bon.
30:09 J'arrive tout de suite.
30:11 J'ai une urgence.
30:12 Y a un type qui est rentré dans un camion avec une moto.
30:16 -Et dire qu'on pourra jamais passer une soirée tranquille.
30:20 -Ca, c'est mon métier.
30:22 -Tu t'en vas ? -Oui.
30:26 Quant à mon père, que tu le veuilles ou pas,
30:30 il passera sa convalescence avec nous.
30:33 -Viens.
30:34 Arrête de ronger tes ongles.
30:39 Oh, ils ne soupirent pas, hein ?
30:41 Pourquoi tu me regardes comme ça ?
30:50 -Pourquoi tu voulais que papa ait honte de son père ?
30:54 ...
31:22 -Done, done.
31:23 -Une seconde.
31:25 -Done !
31:26 -Une seconde.
31:27 -Tu as travaillé aujourd'hui ?
31:29 -Vraiment ? -Oui.
31:30 ...
31:35 -Ah, Audrey ?
31:36 C'est Michael Wittler. Je viens de New York.
31:39 Je t'appelle tout de suite, hein ?
31:41 Un descendant de l'avion.
31:43 Mon hôtel, Audrey.
31:45 Georgetown. Bye, bye.
31:47 C'est François, l'appareil. Je serai à Paris pour le week-end.
31:51 Je te retiens. D'un soir pour moi et dimanche pour un de mes amis.
31:55 C'est le genre qui aime. A samedi 20h à mon hôtel. Bye, bye.
31:59 -Allô, Audrey ?
32:00 -Viens.
32:02 Nous allons parler sérieusement.
32:04 Assieds-toi là.
32:05 ...
32:11 -Franck ne t'en veut pas de ne pas travailler en ce moment,
32:15 mais t'as quand même les coups de chair.
32:18 Franck ne supporte pas les fortes têtes.
32:21 Alors voilà ce qu'il a décidé.
32:23 Tu pars en Allemagne.
32:25 -Pourquoi ?
32:26 -Pour travailler dans le confort.
32:29 ...
32:30 -Ah, les héros Sinterre.
32:32 ...
32:35 J'irai pas.
32:36 ...
32:40 -Alors, plus de cam.
32:41 -Ha !
32:42 Ha !
32:44 M'en fous !
32:45 ...
32:51 -Bonne nuit.
32:52 -Comment je me suis mis là ?
32:54 -Ca fait rien.
32:55 Pour aller en voiture, ça va.
32:57 Ecoutez, mais...
32:59 Il faut pas faire ces têtes. C'est pas triste.
33:02 Je vais encore à l'hôpital.
33:04 -Bonjour.
33:05 -Ne vous en faites pas, à la maison, il sera comme un cocon.
33:09 -Ca fait l'effet d'un l'enlèvement.
33:11 -Ne vous affolez pas.
33:14 -Bon, je vous embrasse.
33:15 -Ah !
33:17 ...
33:18 -Au revoir, Yvan.
33:19 -Au revoir.
33:20 -Au revoir, Yvan.
33:22 -A ce soir.
33:23 -Attention, hein !
33:24 -Oui.
33:26 ...
33:33 -C'est pas tout ça.
33:34 J'aille livrer mes volailles.
33:36 -Il sera bien chez Jacques.
33:38 -On était pas son cousin.
33:40 Je viens avec vous. Ca me changera les idées.
33:43 -Si vous voulez.
33:44 ...
33:51 Musique de suspense.
33:52 ...
34:00 ...
34:12 ...
34:22 ...
34:28 ...
34:33 ...
34:43 ...
34:53 ...
35:01 -On a tout suicidé.
35:02 A ton âge.
35:03 Tu n'es pas un petit folle.
35:06 -Je me dégoûte.
35:08 ...
35:15 Pourquoi vous m'avez droguée ?
35:17 -Pour que tu deviennes raisonnable.
35:19 Abadène, si tu es sage et si tu travailles bien,
35:23 tu pourras vite te désintoxiquer.
35:25 -Tu crois ?
35:27 -Je connais ta volonté.
35:29 ...
35:33 -A quoi tu penses ?
35:35 ...
35:38 -Je me dis que j'allais faire ce métier
35:41 en disant que je pourrais m'arrêter quand je voulais.
35:44 Et puis, maintenant...
35:45 -Maintenant, tu te reposes.
35:47 -Je reste près de toi.
35:50 Il faut que tu récupères.
35:52 ...
36:03 -Audrey ? -Oui ?
36:05 -Ca t'aidera à passer peu à peu de cette saloperie de drogue.
36:09 Mais jure-moi de ne dire à personne.
36:12 Si Franck le savait, il me descendrait.
36:14 Tu en prends quand tu es un mec.
36:18 Mais il te faudra aussi de la volonté.
36:21 ...
36:23 -Pourquoi tu fais ça pour moi ?
36:25 -Moi aussi, par moments, je me dégoûte.
36:29 -Je t'attends à côté.
36:31 ...
36:41 -Ah !
36:42 ...
36:48 -Il converse avec la cuisinière
36:51 comme s'il la connaissait depuis l'enfance.
36:53 Il a des conférences avec le jardinier.
36:57 C'est incroyable !
36:58 -Il a retrouvé les gens de son milieu, ma petite Odile.
37:01 -Je ne vous parle pas de sa tenue à table,
37:03 mais c'est affremi. On dirait qu'il le fait exprès.
37:06 -Il comprend son mari.
37:08 -Ah ben, ravi. Il est ravi.
37:10 Il a...
37:12 retrouvé le père Prodigue.
37:14 Je n'ai plus aucun mot à dire.
37:17 Et Nathalie en profite.
37:19 C'est bien simple, j'ai plus aucune autorité.
37:21 -Prends ton mal en patience.
37:24 Il ne va pas s'éterniser ici pendant des mois.
37:26 -Dieu vous entende.
37:28 -Bonjour, professeur.
37:41 Dites, quel drôle de temps. Ca change tout le temps.
37:45 C'est orageux, maintenant.
37:47 J'en parlais tout à l'heure avec Étienne.
37:50 Pour un jardinier de maison bourgeoise,
37:53 il s'y connaît en culture.
37:55 Mais je ne revenais pas.
37:56 -Vous voulez une tasse de thé ?
37:59 -Ah non, non, non. Merci.
38:00 Tout va comme vous voulez.
38:02 -Ah, et pas tellement bien, mon bon Alexandre.
38:05 -Voyez, moi, je me porte de mieux en mieux.
38:07 Je suis guéri.
38:08 -Tant mieux. Vous allez bientôt pouvoir la retrouver,
38:12 votre chère Rose des Vents.
38:14 -Ah oui, oui, mais enfin...
38:15 Pas avant que Jacques me donne l'autorisation.
38:18 Il s'occupe de moi. Ca, je suis soigné.
38:21 -Tous les deux jours, dans sa clinique ?
38:24 -C'est des exams. Ma clinique.
38:26 Oui, oui, enfin, oui. C'est du paraillomème.
38:29 -On adore Jacques.
38:32 Là-bas, le personnel, tout le monde l'adore.
38:34 Il est tellement simple.
38:36 Et puis, je ne vous parle pas des malades.
38:39 -Je suis heureux d'avoir pu lui donner la possibilité
38:42 de faire ses métiers consciencieusement.
38:44 -Bon, écoutez, je vous laisse,
38:46 parce que je vais à la cuisine.
38:48 Vous me permettez ? J'ai des gouttes à prendre.
38:51 -Ce n'est Germaine. Elle vous les apportera.
38:54 -Non, jamais de la vie. Ce n'est Germaine.
38:57 J'aime mieux aller à la cuisine.
38:59 Les salons, les chichis, moi...
39:01 -Comme vous voudrez.
39:03 A tout à l'heure.
39:10 -Et voilà.
39:11 Vous avez la preuve de ce que je dois en durer depuis un mois.
39:15 -J'en toucherai de moi, Jacques.
39:18 -Non, ne le faites surtout pas.
39:20 Vous avez déjà trop de sujets de friction avec lui
39:23 pour en ajouter un autre.
39:25 ...
39:54 ...
39:59 -C'est comme le terrain. Je vous avais demandé de ramasser les papiers.
40:03 Vous n'avez rien fait. Vous allez les ramasser.
40:06 -M. Renaud, quelqu'un vous demande.
40:09 -Vous y allez, et après, on verra ce qu'on va faire.
40:12 -Bonjour, M. Renaud.
40:19 Excusez-moi, j'ai pas pu venir plus tôt.
40:22 Comme je vous ai expliqué au téléphone,
40:24 il faut que je m'absente à l'étranger.
40:27 Je vous ai préparé un chèque.
40:29 -Il fallait pas se mettre en confiance.
40:31 Comment votre fils a réagi ?
40:33 -Il a compris.
40:34 Je lui ai expliqué que mon travail d'interprète
40:37 m'obligeait à m'absenter souvent.
40:40 -Vous l'avez dit, Rémi est un petit enfant...
40:43 -Il y a une mademoiselle qui vous demande.
40:45 -Vous l'avez dit, il est un petit garçon courageux,
40:49 mais intelligent.
40:50 -Vous avez bien passé pour le savoir ?
40:52 -Oui. J'ai rédigé quelques cartes à l'avance.
40:55 Il a l'habitude que je lui en envoie tous les semaines.
40:59 Si vous pouvez le lui envoyer...
41:01 -Je vous promets de m'en occuper.
41:03 Non seulement il les recevra chaque mercredi,
41:06 mais il les recevra de Paris.
41:08 Vous voulez le voir, à tout hasard ?
41:11 -Non, je préfère pas.
41:12 -Je peux le faire sortir de la classe.
41:15 -Merci. -Au plaisir.
41:17 -Au revoir.
41:18 ...
41:47 ...
42:03 -Ca va, Zuma ?
42:05 ...
42:33 -Tu crois vraiment que je m'en sortirai ?
42:35 -Je ne veux pas le savoir. C'est ton problème.
42:38 ...
42:49 -Certainement, chère amie.
42:51 Ca sera avec un infini plaisir.
42:53 Est-ce que nous vous verrons au festival musical ?
42:57 Très bien.
42:59 Je n'y manquerai pas.
43:02 ...
43:05 -Vous êtes malade ou quoi ?
43:07 -Pas donc.
43:08 -Vous allez opérer Mme Cantin ?
43:10 -Oui.
43:12 -C'est de l'inconscience et de la folie.
43:14 -Non, je ne vous permets pas de porter des appréciations
43:18 sur mes capacités de professeur.
43:20 Bien que vous soyez mon gendre,
43:22 vous n'êtes qu'un des chirurgiens que j'emploie.
43:26 -C'est scandaleux !
43:27 Que vous prétendiez opérer, c'est honteux !
43:30 -Regardez mes mains.
43:32 Alors ?
43:33 -Je me permets de vous rappeler qu'il y a un mois,
43:36 j'ai sauvé une de vos conneries.
43:38 -Je vous pardonne.
43:40 En tant qu'époux de ma fille, vous pouvez disposer.
43:43 -Ecoutez... -Vous pouvez disposer !
43:46 ...
43:55 ...
44:13 ...
44:23 -Viens, tu vas prendre l'avion.
44:25 Tu seras résolutionné à Baden-Baden par des gens à nous.
44:28 N'essaie pas de te tirer. Tu ne peux pas nous échapper.
44:32 En route.
44:33 ...
44:51 -Bon, alors, je mets la femme du maire près du professeur.
44:54 Non, non, non, elle est trop bavarde.
44:56 Je vais la mettre à côté de l'évêque.
44:59 Qu'en penses-tu ? -Qu'en penses-tu, grand-père ?
45:02 -Je sais pas. -On n'en pense rien.
45:04 -Si je donne ce dîner, c'est un peu pour toi.
45:07 Le fils des sucres montants te trouve charmant.
45:10 -J'en ai rien à foutre.
45:12 Si j'épouse un type, ce sera pour lui, pas pour bouffer son sucre.
45:16 -Il faut trouver ça drôle, vous. Alors ?
45:19 ...
45:21 -Qu'est-ce que t'as ? T'as mis trop de sucre ?
45:23 -Très à table. Tu te rends compte ?
45:26 C'est une catastrophe. Il faut trouver un 14e, sinon mon dîner est raté.
45:30 -Vous inquiétez pas. Je souperai dans ma chambre.
45:33 Ma chambre est comme ça. Je m'y embête.
45:36 -Vous feriez ça pour moi ? C'est trop gentil.
45:38 -Non, merci. -Vous pourrez rester pour l'apéritif.
45:42 -L'apéritif, moi ? Et manger pas d'alcool ?
45:45 Amusez-vous bien. Bonne nuit. -Bonne nuit. Merci.
45:48 -T'es contente ? Tu l'as bien réussi. -Va te préparer.
45:51 -Vous serez 11. -Pardon ?
45:53 -Je faisais un régime. Il m'interdit de sucre en gros.
45:57 -Gladalie !
45:58 J'en ai marre de cette petite bête. Elle me gâche tout.
46:02 Ils sont en train de...
46:03 ...
46:07 ...
46:10 ...
46:11 ...
46:12 -Oh !
46:14 ...
46:16 -La priorité, collard !
46:18 -Va discuter avec lui. -Laisse-le faire.
46:21 -Propose-lui du fric. -Du fric ?
46:23 -On va rater l'avion.
46:25 -Regarde un peu.
46:27 -Oh !
46:28 -Va là-bas !
46:29 -Va là-bas !
46:30 -Si il a de la chance. -Je veux pas t'aider.
46:33 -Dépêche-toi. -Vas-y !
46:35 -Non, écoute, plus tard.
46:38 ...
46:41 ...
46:42 -Tenez, écoutez. Franchement.
46:45 -Voilà, deux.
46:46 ...
46:50 -Doucement.
46:51 ...
46:52 ...
46:53 -Oh !
46:54 -Ah !
46:56 ...
46:57 -C'est des nouvelles ? -T'es un grand-père génial.
47:00 -Je vais t'aider.
47:02 -Quand je pense à ce qu'ils doivent s'enquiquiner en bas.
47:06 -C'est bien fait pour eux.
47:08 -Maman, elle fait pas exprès d'être casse-pieds.
47:11 C'est dans sa nature. -C'est quelqu'un de très bien.
47:14 -Oui, mais elle est pas drôle tous les jours.
47:17 -Tu te rattraperas quand tu seras grande.
47:20 -J'ai 6 ans et demi. -Qu'est-ce que c'est, 6 ans et demi ?
47:24 Elle est enfant.
47:25 -Qu'est-ce que tu penses du prof ?
47:27 -Non, mais sois respectueuse. C'est ton grand-père, quand même.
47:31 -Oui, oui.
47:33 -Le professeur Roitpass est un monsieur très bien.
47:36 -Un monsieur barbant. -Qui se tape encore des minettes ?
47:40 -Natalie ! Non, écoute. -Tu sais pourquoi je te préfère ?
47:44 Parce que tu acceptes ton âge.
47:45 Le prof supporte pas l'idée de la retraite.
47:48 Papa pourrait le remplacer. Il est plus fort que lui.
47:52 Tout le monde le dit à la clinique.
47:54 T'en es fière, ton fils aîné.
47:56 -Ça te regarde pas.
47:59 -Grand-père, je peux te poser une question ?
48:03 -Vas-y, pose-la. Je te réponds.
48:06 -Bon.
48:07 -Est-ce vrai qu'oncle Maurice avait une soeur jumelle ?
48:12 -Oh, papa.
48:13 Qu'est-ce que t'as ?
48:14 -Qu'est-ce qu'il y a ? Un coup de pompe ?
48:17 -Non, non. -Papa ?
48:19 -La clinique vient de me tomber sur la tête.
48:22 -Quoi ?
48:23 -Hum. -Qu'est-ce que tu dis ?
48:26 -Jacques, qu'est-ce qui se passe ? Nos invités te réclament.
48:32 -Tu peux leur dire de partir. -Tu plaisantes ?
48:35 -Jean est l'air. Je viens de recevoir un coup de fil.
48:38 -Tu es habitué aux urgences.
48:40 -C'est ton père. -Il lui est arrivé quelque chose.
48:43 -Pas à lui.
48:44 A une patiente qu'il a tuée.
48:46 Pourtant, je lui ai dit "cet après-midi".
48:49 On ne peut pas donner de conseils à M. Rothman.
48:53 La clinique est à lui.
48:54 Et maintenant, une femme est morte par sa faute.
48:57 -Il faut faire quelque chose. -Tu veux la ressusciter ?
49:01 -Non, c'est pas ce que je voulais dire.
49:04 Il faut absolument étouffer cette affaire.
49:07 Tu imagines le scandale ? -Oui.
49:09 -On ferme la clinique.
49:11 -Il faut absolument rien dire.
49:13 Toi seul peux le faire.
49:15 -Où est le professeur ? -Il est chez lui, sous calmant.
49:19 Je vais à la clinique. Je vais voir ce qu'on peut faire.
49:23 Occupe-toi des invités.
49:25 -Qu'allez-vous faire ? -Je peux vous aider.
49:28 -Merde !
49:29 -C'est une merde !
49:31 ...
49:53 ...
49:56 -Il y a quelqu'un ?
49:57 Oh !
49:59 Qui c'est ?
50:01 Il y a quelqu'un ?
50:03 ...
50:06 Il y a quelqu'un ?
50:08 Répondez !
50:09 ...
50:14 Répondez !
50:15 ...
50:20 Je vous ferai rien.
50:21 Si vous réponnez pas, je tire au travers de la porte.
50:24 -C'est Sylvie. -Qui ?
50:26 -C'est Sylvie. -Sylvie !
50:29 ...
50:48 -Depuis ton départ
50:52 Dans ce matin de neige
50:56 J'ai vu les saisons
51:00 Tourner comme des nuages