Arlette Chabot : "Gabriel Attal est déjà dans le dur"

  • il y a 7 mois
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-02-19##
Transcript
00:00 - Monsieur de Radio, à 7h42, l'édito politique ce matin, vous le savez, c'est avec Arlette Chabot.
00:04 Bonjour Arlette Chabot. - Bonjour à vous tous et toutes.
00:07 - Bon, les européennes se préparent.
00:09 L'ERN a reçu le renfort de l'ancien directeur de Frontex, l'agence chargée de surveiller les frontières de l'Europe.
00:14 Il sera à la troisième place sur la liste de Jordan Bardella.
00:18 Les Républicains, eux, ont choisi une agricultrice pour seconder leur tête de liste, François-Xavier Bellamy.
00:23 Finalement, seuls les partis de la majorité n'ont toujours pas désigné celui ou celle qui mènera la campagne.
00:28 Emmanuel Macron n'a pas choisi. Pourquoi ?
00:30 - Vous savez qu'Emmanuel Macron est un directeur de casting qui prend son temps.
00:33 On le rappelait à l'instant, un mois pour composer le gouvernement. C'était du jamais vu.
00:38 Et puis le président de la République pense qu'il a le temps. Pourquoi ?
00:40 Parce que les Français ne pensent pas vraiment aux européennes. C'est encore loin, le mois de juin.
00:45 La configuration électorale, autre raison, est déjà figée, fixée.
00:50 La gauche est dispersée, la nupèce éclatée.
00:53 Chacun partira de son côté et seul émerge Raphaël Glucksmann,
00:57 qui pourrait justement récupérer un peu de voix des électeurs macronistes déçus.
01:02 Et les LR, encore une fois, allons nous dire, jouent leur survie avec la concurrence du RN
01:10 et puis aussi de Marion Maréchal pour reconquête.
01:13 Voilà, c'est la compétition, encore une fois, qui nous est annoncée.
01:17 Elle est claire.
01:18 Ce sera encore une fois face à face entre le Rassemblement national et la majorité.
01:24 Avec une seule question, au fond, qui pour affronter Jordan Bardella ?
01:28 Alors, les poids lourds du gouvernement ont refusé.
01:31 Bruno Le Maire, par exemple.
01:32 Elisabeth Borne a préféré retourner à l'Assemblée.
01:36 Des proches du président n'ont pas voulu revenir, comme Julien Denormandie.
01:40 Ceux qui sont toujours postulants, espère encore Olivier Véran ou Clément Beaune,
01:44 n'ont pas sans doute les suffrages, si j'ose dire, du président de la République et le pressentit Stéphane.
01:51 Ces journées, à sa grande satisfaction, ont été exfiltrées vers le quai d'Orsay.
01:55 Donc, évidemment, un nom revient pour occuper cette tête de liste.
02:01 Valérie Haillère, qui est députée européenne,
02:03 qui a pris la tête du groupe macroniste au Parlement européen et qui a une qualité.
02:08 Elle est aussi fille d'agriculteur.
02:11 Difficulté, évidemment, c'est une quasi inconnue.
02:14 Alors, on se souvient qu'en 2019, c'était Emmanuel Macron,
02:17 qui, après la crise des Gilets jaunes, alors que le pouvoir était en difficulté,
02:21 avait fait la campagne, il avait pu développer sa vision.
02:25 Ça avait plutôt bien marché, parce que finalement, la victoire du RN avait été courte.
02:29 Alors, cette fois, le président de la République participera vraiment activement à la campagne,
02:35 surtout qu'il y a de gros sujets européens, à commencer par la défense européenne.
02:39 Mais, mais, mais, celui qu'on attend, c'est évidemment Gabriel Attal, face à Jordane Bardella.
02:44 Gabriel Attal a été nommé, nous a-t-on dit, Premier ministre, parce qu'il est une arme anti-Bardella.
02:51 Alors, seulement, le défi pour le Premier ministre, évidemment, est élevé.
02:55 10 points d'écart dans les enquêtes d'opinion entre la liste du RN et la liste de la majorité.
03:02 Alors, franchement, on réfléchit beaucoup à Matignon, à l'hypothèse d'un débat, d'un face-à-face Bardella-Attal.
03:09 Le Premier ministre n'a pas envie, évidemment, de porter le chapeau d'une éventuelle défaite électorale.
03:14 - Oui, puis Matignon n'est pas de tout repos, c'est bien connu.
03:17 On avait dit que le plus dur était à venir pour le Premier ministre. Aujourd'hui, il est clairement dans le dur.
03:22 - Ah bah oui, le plus dur est déjà là, on l'a bien remarqué. Il a beaucoup de talent et beaucoup de problèmes.
03:26 La crise agricole n'est pas réglée, on le sait. Les agriculteurs songent à nouveau à se rassembler.
03:31 Et c'est le salon à la fin de la semaine. Le mouvement à la SNCF peut s'étendre.
03:36 Les réformes qu'il a initiées à l'éducation ne vont pas se faire aussi facilement qu'on l'imaginait,
03:42 notamment la création de groupes de niveau. Je ne parle pas de l'hôpital.
03:47 Et je reviens surtout à l'annonce d'hier soir, celle par Bruno Le Maire, d'une révision à la baisse de la croissance.
03:53 Et la fin, la fin, la fin, cette fois c'est vrai, du quoi qu'il en coûte.
03:58 Alors, vraiment réussir une performance électorale dans ces conditions, eh bien, ce n'est pas si facile.
04:06 Ça serait vraiment un exploit et je ne suis pas sûre donc que le Premier ministre ait vraiment envie de s'engager à fond dans la campagne des européennes.
04:14 Voilà qui est dit. Arlette Chabot, merci beaucoup. On vous retrouve bien sûr aux alentours de 8h15.
04:19 Tout à l'heure, on reviendra notamment sur cette fin du quoi qu'il en coûte, en fin entre guillemets, en tout cas depuis le temps qu'on nous l'annonce.
04:25 Et puis aussi de la prise de parole d'Emmanuel Macron dans le journal l'Humanité.
04:29 Pas mal de choses à dire là-dessus. Tout de suite, 7h46, Sud Radio vous explique.
04:34 [Musique]

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