Le Dessous du Ciel - 1974 - Episode 08

  • il y a 7 mois
DB - 23-02-2024
Transcript
00:00 [Musique]
00:22 Louis et Franck ont poussé Joël Gavarnier à faire du parachutisme.
00:27 Mais le père de Joël ignore tout des activités de sa fille.
00:30 Celle-ci poursuit son entraînement de façon intensive.
00:33 Et elle effectue bientôt son premier saut en commandé.
00:37 Franck et Louis lui font passer avec succès les différents tests.
00:41 A la fin du stage, ceux-ci proposent à Joël de former à E3 les voltigeurs de l'air.
00:47 Joël accepte avec enthousiasme.
00:54 - Tu courrier pour moi ? - Non, moi et papa.
00:57 Mon brevet de parachutiste numéro 6. C'est pas beau ça ?
01:04 Bravo. Tu sais j'ai bien peur que ça serve pas à grand chose car papa marchera jamais dans cette histoire de voltigeurs.
01:09 - Mets-toi à sa place. - Ou ça, sûrement pas.
01:12 Hervé, j'ai enfin trouvé quelque chose qui me passionne. Je vais pas laisser tomber maintenant.
01:16 Quelque chose ou quelqu'un ?
01:19 Ecoute Jo, tu sais, moi je veux bien t'aider mais ça va pas être facile.
01:24 J'ai déjà mis tante Péguy dans le coup. A nous trois ça devrait pouvoir s'arranger non ?
01:28 Je sais pas, mais qu'est-ce que tu veux ? Moi, mon père en ce moment, il me coupe tous mes moyens.
01:32 - Y a vraiment pas de quoi. - Oh, écoute.
01:35 Ce soir Simone a fait du gigot et pendant que papa découpe le gigot, il est beaucoup plus abordable.
01:40 J'ai absolument rien contre tes amis. Qui sont-ils d'abord ?
01:47 Il s'appelle Franck Chalain, c'est un ami de lui.
01:50 Alors c'est différent. Je les recevrai tous les deux.
01:54 Et ont-ils de particuliers à me dire ?
01:59 Et bien comme tu sais, Franck a été mon moniteur de parachutisme à Mauville.
02:04 - Comme je sais, comme je sais, enfin comme je l'ai découvert. - C'est pareil.
02:07 - Pas exactement. - Oui papa, mais mets-le tourné en l'air comme ça.
02:10 Lise, depuis quand sors-tu de table avant la fin du repas ?
02:16 Et ils sont venus me demander ma permission à postériori.
02:21 C'est un peu ça, oui.
02:23 Jo, tu as rendu compte des risques que tu as pris ?
02:28 Oui papa. Je me suis renseignée, ce n'est pas dangereux.
02:32 Tu peux dire "je t'en prie".
02:34 Et tes camarades, s'il t'était arrivé quelque chose ?
02:37 Maman était au courant, elle m'avait donné la permission.
02:40 Oh, ça ne m'étonne pas. Toujours inconsciente.
02:43 Enfin, les choses se sont bien terminées, heureusement.
02:46 Joël, je t'ai reproché si souvent dans le passé de ne t'intéresser à rien
02:51 que je ne peux que me réjouir de ta passion pour le parachutisme.
02:54 Même si elle me paraît un peu soudaine.
02:57 Allez, dis à tes amis que je les recevrai bien volontiers.
03:01 Merci papa.
03:05 On a vite fait de traiter les parents de réactionnaires,
03:10 alors qu'ils ne sont qu'inquiets.
03:12 Vous n'avez pas honte d'écouter aux portes, hein ?
03:15 Maman, je me suis renseigné.
03:17 Je sais que vous ne prenez que des risques raisonnables,
03:19 c'est pourquoi je vous accorde bien volontiers l'autorisation
03:22 que vous m'avez demandée pour ma fille.
03:25 Ce que me suis élargis, ce n'est pas tout, enfin.
03:29 Ah, là vous me faites peur, car pour moi c'était déjà beaucoup.
03:32 Dites toujours.
03:34 Nous avons décidé, Louis et moi, et avec votre permission Joël,
03:39 de fonder un groupe qui s'appellerait "Les Voltigeurs de l'air".
03:43 Et ça consiste en quoi, "Les Voltigeurs de l'air" ?
03:46 Excusez-moi, je ne suis pas très calé en parachutisme.
03:49 Nous serions une sorte d'attraction,
03:51 nous ferions des meetings, des démonstrations.
03:54 Nous avons déjà pas mal de contrats,
03:56 Jo pourrait bien gagner sa vie.
03:57 Mais pardonnez-moi, Louis, je n'ai pas envie de parler d'argent avec vous,
04:00 vous êtes vraiment beaucoup trop forts pour moi.
04:02 Alors si je comprends bien, c'est le doigt dans l'orgrenage.
04:05 Qu'est-ce que tu en penses, Jo ?
04:07 J'ai très envie, papa.
04:09 Ça ne te mènera pas très loin, tu le sais bien.
04:11 Pardon, on a des désengagements un petit peu partout.
04:14 Les lieux des différents meetings sont souvent éloignés les uns des autres.
04:17 Oui, mais seulement moi je n'ai guère envie de laisser ma fille courir les rondes.
04:20 Ah mais justement, nous avons décidé d'avoir un point de chute.
04:23 Nous avons trouvé dans un coin une vieille maison à louer,
04:26 la maison Juliette.
04:27 Et c'est là qu'entre chaque meeting, on pourra aller se reposer.
04:30 Résumons-nous.
04:32 Si j'ai bien compris, vous me demandez de laisser partir ma fille,
04:35 qui, je vous le répète, n'a que 18 ans,
04:37 en compagnie de deux jeunes gens, dont l'un au moins est amoureux d'elle.
04:41 Monsieur Gavarnier...
04:42 Vous vous sentez visé, Louis ?
04:43 Avec pour me rassurer la certitude que ma fille habitera,
04:45 toujours avec ces mêmes jeunes gens,
04:47 dans un endroit tranquille, c'est-à-dire isolé.
04:49 Non, alors je trouve que le mot "point de chute" est un peu malheureux.
04:53 Monsieur Gavarnier, je tiens à vous dire que le groupe des voltigeurs
04:57 est une affaire bien trop sérieuse pour nous,
04:58 pour que nous perdions notre temps dans des complications sentimentales.
05:01 Je vous en donne ma parole.
05:02 Je vous sais de parfaite bonne foi.
05:04 Mais croyez-en mon expérience,
05:06 dans ce genre de situation, la bonne foi ne suffit pas.
05:08 Tu refuses ?
05:09 Absolument.
05:10 Attendez-moi dehors.
05:13 Tu n'as pas confiance en moi.
05:21 Mais si, ma chérie, mais il ne faut pas tenter le diable.
05:23 Mais j'ai envie d'y aller.
05:24 Joe, n'importe quel père dans ma situation agirait comme moi.
05:27 Mais je me moque des autres parents.
05:29 Tu ne veux vraiment pas ?
05:31 Vraiment pas.
05:33 Je n'accuse ces jeunes gens d'aucune arrière-pensée,
05:35 d'aucune mauvaise pensée.
05:36 Mais le risque que tu prends est trop grand.
05:38 Mais quel risque ?
05:39 Je ne veux plus discuter là-dessus.
05:41 Tu m'as très bien compris.
05:42 Qu'est-ce que tu fais ?
05:50 J'appelle ma mère.
05:51 C'est elle qui est à ma gare. Tu sembles l'oublier.
05:54 Tu veux vraiment te brouiller avec moi ?
05:58 Non.
06:00 Joe,
06:02 je te jure,
06:03 si tu quittes cette maison,
06:06 tu n'y remettras jamais les pieds.
06:09 Je le regretterai, papa.
06:10 Mais comprends-moi, si je le fais, c'est parce que c'est très important.
06:13 Je t'aime beaucoup, papa, même plus que ça.
06:18 Alors, choisis.
06:21 Adieu.
06:27 Adieu.
06:28 C'est ça, oui, on a le temps d'en reparler.
06:44 Bon voyage.
06:51 Adieu.
06:52 Adieu.
06:53 Adieu.
07:02 Adieu.
07:21 Je suis tout mignon.
07:22 Mignon.
07:24 C'est bon.
07:26 Je l'ai loué pour l'été.
07:28 Je remarque qu'on n'y sera pas souvent, heureusement, parce que pour ce qui est du confort.
07:31 On va bien voir.
07:33 Allez, voilà.
07:34 C'est formidable.
07:36 Il y a même une cuisinière.
07:38 On va voir là-haut.
07:41 C'est bon.
07:43 C'est bon.
07:45 C'est bon.
07:47 C'est bon.
07:50 C'est bon.
07:51 C'est des meubles anciens de mon époque.
07:54 C'est solide.
07:57 La première chambre, c'est à droite.
08:03 C'est pas mal.
08:07 Bon, ça sera ta chambre.
08:09 On va faire du feu parce qu'il fait froid ici.
08:11 Tu sais, je ne suis pas frideuse.
08:12 On chauffe tout ça parce qu'on caille ici.
08:14 Tu es quoi encore, fils de bourgeois ?
08:18 Je sais, Franck, je voulais qu'on se mette d'accord sur un point.
08:20 C'est que je ne veux pas que tu me traites différemment parce que je suis une fille.
08:22 Mais moi, tu sais, l'égalité, je n'ai rien contre.
08:24 Mais alors, pour ce qui est de la cuisine, c'est...
08:26 Les hommes sont tous des salauds.
08:28 Dis donc, les provisions sont dans le placard à droite de la cuisinière.
08:31 La cuisinière, elle marche.
08:32 Oui, monsieur.
08:33 Mais il n'y a pas de salle de bain.
08:34 Dis donc, Louis.
08:41 Oui ?
08:42 Il y a tout de même une chose à mettre au point de tous les deux.
08:43 Quoi ?
08:44 Joe.
08:46 Joe.
08:47 Oui, oui, oui.
08:48 Bon, on s'est déjà engueulé deux ou trois fois à cause d'elle.
08:51 Ce n'était pas très grave.
08:52 Et comme maintenant, on doit vivre tous les trois en circuit fermé, ça pourrait le devenir.
08:55 Bon, alors tu règles le problème Joe comment ?
08:58 En l'oubliant.
08:59 À partir de maintenant, Joe n'existe plus en tant que femme.
09:02 Je ne crois pas que tu vas un peu vite, non ?
09:03 Écoute, Louis.
09:05 Les allusions de M. Gavarnier-Perret, elle t'en fait plaisir ?
09:07 Mais il plaisantait.
09:08 Donc, tu lui donnes raison.
09:09 La question n'est pas là.
09:10 Mais si, justement.
09:11 Il faut lui prouver que son expérience, comme il dit, n'a plus cours.
09:14 Il peut très bien exister sans pour ça se terminer par des histoires de cœur.
09:17 Bon, d'accord.
09:19 Et en admettant qu'un troisième larron vienne à se pointer, tu vois, Joe, on n'est pas si d'aide que ça.
09:23 Eh bien, on ne s'en mêlerait pas.
09:25 Non, mais ça, ce n'était pas dans nos conventions.
09:26 Eh bien, maintenant, ça l'est Louis.
09:28 Louis, c'est un pacte entre nous deux.
09:30 Mais les autres, on s'en fout.
09:32 Louis, tu me donnes ta parole ?
09:34 Il faut quand même aimer ça le parachutisme.
09:40 Allez, d'accord.
09:43 D'accord.
09:44 Allez, vas-y.
09:45 Allez, vas-y, balut !
09:46 Allez, balut !
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10:33 J'ai beau retourner la situation dans tous les sens,
10:36 je ne vois vraiment pas comment je pourrais continuer à vous servir de pilote.
10:39 Trango, mon vieux, pour nous, c'est la catastrophe.
10:41 Écoute, Jean-Pierre, tu ne peux pas nous faire ça.
10:43 Ben si, justement.
10:44 Excuse-moi, mais l'important, c'est tout de même le centre de mon ville.
10:47 On ne peut pas le quitter à longueur de journée.
10:49 Et enfin, je ne suis pas le seul à savoir piloter.
10:53 Mais ce n'est pas la question.
10:54 C'est quand c'est habituatoire.
10:55 Et tu as quelqu'un d'autre à nous recommander ?
10:58 Ah, bien entendu, Michel Mande.
11:00 Qui ?
11:01 Mike.
11:03 Vous vous avez déjà sauté plusieurs fois avec lui à mon ville.
11:05 Pas moi.
11:06 Mais si, si, si, si, si, si, si, si, si, si, si, si.
11:07 Que veux-tu, il n'a pas ta personnalité, je n'ai même pas remarqué.
11:10 Non, il est pas mal du tout, je le sais bien.
11:12 Et puis, il sera entièrement libre d'ici une huitaine de jours.
11:15 Alors, je ferai Saint-Gorien avec vous, comme promis,
11:18 et puis ensuite, il enchaîne.
11:20 Ça va comme ça ?
11:23 Bon, de toute façon, on n'a pas le choix.
11:26 Bon, on va se sauver parce que je voudrais être à la maison Juliette avant la nuit.
11:30 Allez, salut Jean-Pierre.
11:31 Salut Julie.
11:32 Au revoir Joe.
11:34 A bientôt.
11:35 Merci.
11:36 Au revoir Jean-Pierre.
11:37 Au revoir.
11:38 Bon, allez, je vais me coucher.
11:39 Qu'est-ce qu'il nous prend, vous êtes également ?
11:57 Oui, on est en train de chouchouter Valentine, on va en avoir besoin.
12:00 Il nous départ dans une heure direction Saint-Gorien.
12:02 J'ai réussi à décider le maire et lui prouver qu'il était moderne
12:05 et que la tombe à l'as c'était un peu vieillot, alors.
12:07 Bon, allez, tu te prépares ?
12:08 Je vais la regretter cette vieille baraque.
12:11 C'est vous les voltigeurs de l'air ?
12:26 Ah, monsieur le maire.
12:27 Bonjour.
12:29 Joël Gabarnier.
12:31 Bonjour monsieur.
12:32 Et Louis d'Arbois.
12:33 Bonjour monsieur le maire.
12:34 On s'est installé là, ça vous dérange pas ?
12:36 Non, pas du tout.
12:37 Je voudrais venir vous dire quelque chose.
12:40 Oui ?
12:41 Je suis ennuyé, vous savez.
12:43 On m'a dit, la jeune fille qui est avec vous, elle est mineure, n'est-ce pas ?
12:48 Oui.
12:49 Et vous avez l'autorisation de ses parents ?
12:51 C'est-à-dire ?
12:53 Ah, non, non, comprenez, moi je cherche pas à vous créer des soucis.
12:55 Mais si on n'a pas d'autorisation, cette jeune fille ne pourra pas sortir.
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