Avec Elsa Esnoult, chanteuse et Emmanuel Le Ber, réalisateur
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
00:05 Bonjour Gilles, bonjour à tous.
00:07 Comment ça va bien ?
00:08 Bien, très bien.
00:09 Un début de semaine très pluvieuse.
00:12 Et du coup on est ravis d'accueillir un rayon de soleil dans ce studio.
00:15 C'est notre invitée Elsa Esnoux. Bonjour.
00:17 C'est gentil, bonjour.
00:18 Chanteuse, comédienne avec beaucoup d'actualité.
00:20 On va revenir avec vous sur ce succès incroyable
00:23 qui vous arrive aussi aujourd'hui à tous les niveaux.
00:26 On est plus content aujourd'hui de vous y aller.
00:30 C'est bien de souligner que ça dure.
00:33 On a toujours dit dans ce métier le plus difficile c'est de durer.
00:36 Vous êtes à près.
00:37 Ça remonte à combien de temps la première fois où vous avez eu des ventes de votre premier disque ?
00:43 On va dire que je fais à peu près un album par an.
00:47 Donc on pourrait se dire que ça fait 7 ans, mais on va dire 8 ans.
00:50 8 ans que vraiment on fait de la musique, je sors des albums.
00:54 C'est vrai que c'était incroyable.
00:56 Il s'est passé des choses assez rapidement, dès la sortie du premier album.
01:00 Et pour rebondir sur ce que dit Christine, vous avez peur des fois que ça s'arrête ?
01:04 Est-ce que c'est une angoisse que vous avez ou vous avez un plan B ?
01:07 Bien sûr. Moi j'ai peur tous les jours que ça s'arrête.
01:10 Mais après j'y pense pas.
01:11 Je vais pas me réveiller le matin en me disant "demain c'est fini".
01:13 En revanche, c'est vrai que je garde ça dans ma tête.
01:16 C'est ce qui fait d'ailleurs que je m'accroche, que je continue de travailler.
01:20 Parce que ça reste aussi du travail.
01:21 Bien que ce soit ma passion, mais il faut s'accrocher pour que ça puisse durer.
01:26 Et puis on va dire que je fais tout pour que ça continue.
01:29 Maintenant c'est vrai que j'ai cette chance d'avoir ce public qui me suit.
01:34 Avec deux casquettes, donc on va en parler dans un instant.
01:37 J'avais juste une dernière question. Les mystères de l'amour s'arrêtent.
01:40 Vous faites quoi ?
01:41 Est-ce que vous pensez qu'en tant que comédienne, vous arriverez à enlever cette étiquette
01:46 et à faire quelque chose de dramatique pour une série de TF1 au France 3 ?
01:51 Ou ça sera très compliqué de faire autre chose ?
01:54 Je pense qu'honnêtement, cette histoire d'étiquette, mes collègues ont dû en souffrir à l'époque.
02:01 Parce qu'il y avait vraiment ces six chaînes-là.
02:04 Maintenant, il y en a de plus en plus de chaînes.
02:06 Il y a même des gens qui existent au travers des réseaux sociaux.
02:08 Maintenant, je pense qu'il y a moins ce côté étiquette.
02:11 Il peut toujours y avoir la possibilité d'avoir un rôle ailleurs.
02:18 Maintenant, c'est vrai que moi, je n'ai pas encore eu l'occasion de l'avoir
02:21 parce que je travaille tout le temps, tout le temps, tout le temps.
02:25 Pour l'instant, je croise les doigts pour que ça continue.
02:27 Mais de toute façon, il y aura toujours des choses à faire parce que je fais d'autres choses à côté.
02:30 Un disque d'or quand même au compteur d'Elsa Esnouz qui n'est quand même pas rien, on le souligne.
02:34 On va parler de tout ça avec vous dans un instant.
02:37 Mais là, c'est le tour. Il s'est passé beaucoup de choses ce week-end à la télé.
02:40 C'est l'heure du zapping, Gilles.
02:42 Plus de 13 heures au salon de l'agriculture.
02:48 Les chaînes Info samedi ont tout capté.
02:51 Alors, l'erreur, la violence, la négociation, les joies et les peines d'Emmanuel Macron.
02:56 Mais aussi sa colère.
02:58 C'est de faire ce qui est utile.
02:59 Pour la première fois, il y a une réunion intersyndicale.
03:01 Je réunis les gens. Je leur dis quels sont vos points.
03:03 Je leur dis je vais dire ça.
03:05 Ensuite, on se met d'accord ensemble.
03:07 On dit on calme les choses, on fait venir une vingtaine.
03:09 Et après, j'ai des responsables nationaux qui descendent et qui disent
03:12 on n'a rien entendu, vous pouvez continuer.
03:14 Donc je dis, ça s'appelle ne pas tenir des accords.
03:18 J'aime pas ça.
03:19 Quand on me prend pour un imbécile, je n'aime pas ça.
03:21 C'est tout.
03:22 — Excusez-moi, qui vous a pris pour un imbécile ?
03:24 La FNSEA aussi ?
03:26 — Non mais, en tout cas, raisonnablement,
03:28 les messages qui ont été donnés après les échanges qu'on a eus
03:30 n'étaient pas ceux qui m'avaient été tenus en tête à tête.
03:33 — Vous avez suivi un petit peu ce qui s'est passé au salon de l'agriculture ?
03:37 — Alors là, je vous avoue, vraiment honnêteté,
03:40 j'étais en province, je suis partie faire aussi des concerts, des dédicaces.
03:44 Je n'étais pas trop... Là, je vous avoue, j'étais un petit peu ailleurs.
03:47 J'ai entendu vite fait des choses, mais je ne suis pas trop...
03:49 — Et vous allez y aller au salon de l'agriculture ?
03:51 — Non, du tout. Non, non, non. Du tout.
03:53 — L'Infobrute, c'était l'Infobrute en temps réel.
03:56 C'était incroyable d'ailleurs de regarder BFM ou les chaînes.
03:59 — C'était un feuilleton. C'était du live.
04:00 — Vous étiez vraiment en live avec plusieurs reportages.
04:03 — J'ai une pensée pour tous les caméramans quand même.
04:05 — Ça bouscule. — Oui, exactement.
04:08 — Fun sportif.
04:09 — Le week-end, c'était aussi le week-end des directs avec les Césars.
04:13 Et si le discours évidemment de Judith Gaudrech a marqué la soirée,
04:16 il y a eu aussi celui de la nouvelle coqueluche du cinéma français,
04:19 celle de Raphaël Kenard.
04:21 César 2024 du meilleur espoir.
04:23 Alors maintenant, on dit meilleure révélation.
04:25 Ils ont changé la catégorie et il n'a pas voulu lâcher le micro.
04:28 — Évidemment, moi, pendant que le micro est à ma disposition,
04:32 je ne compte pas le lâcher de si tôt.
04:34 En tant que petit-fils de paysan, je voudrais dire une chose.
04:37 C'est que la culture, comme tout le reste,
04:39 elle dépend et elle n'est rien sans l'agriculture.
04:42 Et donc je voudrais dire un merci et un respect infini à tous ces gens
04:47 qui travaillent d'arrache-pied pour nous donner chaque jour,
04:50 nous offrir le luxe de remplir nos estomacs avec des bons fruits,
04:55 des bons légumes, des bons céréales de qualité française.
05:01 Donc vive l'Académie, vive la France,
05:04 avec César et vive mes amis d'enfance !
05:06 — Oui, c'était un joli discours.
05:10 Vous n'avez jamais été nominé aux Victoires,
05:12 vous pensez qu'ils vous boudent ?
05:14 Parce que vous portez beaucoup de disques !
05:17 — Oh bah, c'est sûr que ce serait sympa d'y aller, c'est sûr.
05:21 Évidemment, je ne vais pas vous dire le contraire.
05:23 Maintenant, vous savez, je laisse les choses se faire tranquillement.
05:27 Moi, tout ce qui compte, c'est que le public soit là,
05:30 et que j'aie envie de continuer justement de faire ma passion.
05:33 — Sympa d'y aller, ça veut dire que vous n'êtes même pas invitée ?
05:36 — Bah écoutez, moi je n'en ai pas connaissance en tout cas,
05:39 mais c'est pas bien grave !
05:41 — Dans quelle époque notre champion de judo, Teddy Riner,
05:46 s'est plaint de ne pas avoir assez d'invitations aux Jeux Olympiques
05:50 où il va concourir ? C'était samedi soir.
05:52 — Je suis en train de me battre tous les jours pour avoir des places !
05:56 Allô Teddy ? Non mais en fait, il pense que c'est la...
05:59 — Même vous, vous devez vous battre ?
06:01 — Bien sûr ! Allô, on est trash ? OK.
06:03 La fédération, le champion que je suis,
06:05 tout ce que j'ai ramené à la fédération, j'ai le droit à deux places.
06:08 — Mais c'est con, t'es un...
06:10 — Mais j'aime ma fédération, j'aime mon sport !
06:12 — On a le droit à deux places par jour.
06:15 — Comment ça, par jour ? — Pour tous les Jeux !
06:17 — Sur ma journée à moi ! — Mais c'est pas possible, ça !
06:20 — Alors, j'ai son passage. La ministre des Sports, Amélie Oudéa Kestéra,
06:25 s'est fondue d'un tweet pour indiquer, en fait,
06:27 que chaque sportif a droit à huit places.
06:30 Il y en a deux qui sont fournies par la fédération, par sa fédération,
06:34 et six par le CIO, et ça c'est la règle pour chaque sportif.
06:38 Et la fédération de judo lui a aussi rappelé qu'elle avait acheté
06:41 plus de 7000 places pour les bénévoles des clubs.
06:44 Voilà les précisions suite à la diffusion et de ce qu'il avait dit.
06:49 Mais je pense qu'il estime que...
06:50 — Tout le monde essaye d'avoir des invitations pour les JO,
06:52 mais c'est compliqué, on a entendu la réflexion, effectivement,
06:54 quand elle est à sa médi.
06:56 Vous aussi, vous cherchez des places,
06:57 visiblement, il y a du monde autour qui cherche des places.
06:59 — C'est quelque chose qui vous excite,
07:01 l'arrivée des JO ou pas du tout ?
07:04 — Oh, je trouve ça sympa, bien sûr !
07:06 Mais je sais qu'il ne faudra pas rester à Paris !
07:08 — Ah oui, ben voilà !
07:09 — C'est une partie des personnalités qui vont fuir.
07:12 Ah, vous avez entendu Anne Hidalgo, elle dit "ne partez pas,
07:14 ça serait une connerie", elle dit.
07:16 — Non, mais je pense que si ça devient vraiment très incirculable,
07:19 ça va être compliqué.
07:20 Non, mais bon, après on verra, parce que je crois que nous,
07:22 en plus, on va avoir des tournages un petit peu en stand-by,
07:24 donc ça peut être l'occasion exceptionnelle un petit peu de partir !
07:28 — Vous n'êtes pas du tout sportive, il n'y a pas un sport qui vous plaît ?
07:31 — Ah si, alors moi je suis fan de ski, j'adore le ski !
07:34 — Ah, pour un jeu d'été, c'est un peu compliqué.
07:36 — Je sais, mais vu que vous m'avez demandé le sport,
07:38 moi c'est le ski et la natation, j'adore.
07:40 — Ici, on parle souvent de l'addiction aux...
07:42 Ah, la natation, il y en aura !
07:43 Ici, on parle souvent de l'addiction aux écrans, des plus jeunes.
07:46 Eh bien, Christine, vous savez que désormais,
07:49 l'hôpital de Bondy, en Seine-Saint-Denis,
07:51 propose une consultation de sevrage pour les enfants.
07:54 C'était un reportage de BFM.
07:56 À 3 ans et demi, Sheikna Ousmane n'arrive pas encore à prononcer des phrases claires.
08:01 Le diagnostic ? Une dépendance aux écrans depuis son plus jeune âge.
08:04 — En fait, il passait toute la journée devant les écrans.
08:07 Parce que c'était en plein Covid, du coup on ne sortait pas.
08:10 Et il regardait la télé toute la journée.
08:13 Pour remédier au problème, en septembre dernier,
08:15 les parents de l'enfant ont remisé leur télévision à la cave.
08:18 En remplacement, ils ont acheté des jeux,
08:21 une solution qui pourrait aider d'autres parents venus avec leur enfant consulter cette pédiatre.
08:25 — Ils viennent en disant « Mon enfant ne parle pas.
08:28 Mon enfant ne parle pas bien, je ne comprends pas ce qu'il dit. »
08:30 Ils parlent une nouvelle langue. Ils ne le disent pas comme ça.
08:33 C'est moi qui l'interprète, qu'on appelle le « YouTube leash ».
08:35 C'est-à-dire que les enfants, ils arrivent...
08:37 Enfin, les parents disent « Ah, ben, il fait 1, 2, 3.
08:39 Il fait les couleurs en anglais. » Ou alors, il fait l'alphabet.
08:42 — Ouais, on vous voit, on vous voit, elle disait
08:44 « Écoutez, attention, cette addiction aux écrans chez les enfants. »
08:48 Ça vous inspire quoi ?
08:50 — Oui, tout simplement, déjà, moi, je pense juste, déjà, avant tout,
08:54 c'est peut-être bizarre à dire, mais déjà à leurs yeux,
08:56 pour pas déjà que ça leur abîme trop les yeux,
08:58 parce que déjà, quand vous commencez tout petit à être addict comme ça,
09:01 à passer des heures et des heures et des heures,
09:03 on sait déjà que pour nous, les adultes,
09:05 on nous dit déjà « Attention à toute cette lumière bleue, etc. »
09:08 — Il y a plus en plus de vieillottes.
09:10 — Donc pour les petits, voilà, ils ont toute la vie devant eux.
09:12 Voilà, donc maintenant, c'est vrai que je comprends aussi,
09:16 parce que c'est la génération de maintenant,
09:18 c'est à notre disposition, donc c'est normal.
09:22 Et puis je pense qu'ils ont besoin aussi, eux, de se retrouver dans un univers.
09:24 Maintenant, c'est vrai que le mieux serait effectivement
09:26 qu'ils lâchent un petit peu ça, surtout si jeunes, si jeunes,
09:29 pour qu'ils puissent aussi se sociabiliser un petit peu plus,
09:31 rester avec d'autres enfants,
09:34 et pouvoir aussi se créer,
09:36 qu'ils laissent parler leur imagination en jouant aussi.
09:38 Parce que le fait de jouer, de se retrouver même,
09:40 par exemple, avec des petites filles, des petites poupées, des barbies,
09:43 ou même d'ouvrir des livres,
09:45 effectivement, ça va leur faire travailler leur cerveau peut-être un petit peu plus,
09:47 que s'ils se mettent en mode un petit peu off,
09:49 juste tranquille à regarder quelque chose,
09:51 peut-être que ça va moins...
09:53 Enfin, à un âge si jeune, c'est ça.
09:55 Voilà, moi c'est plus au niveau de la santé, tout ça.
09:59 — La santé mentale et santé visuelle, et tout ça.
10:01 — Mais vous, vous êtes accro à votre portable ?
10:03 — Mais effectivement, moi, en tant qu'adulte,
10:05 je suis accro par rapport à moi, à mon travail.
10:07 Parce que j'ai besoin d'être sur les réseaux sociaux...
10:09 — C'est la bonne excuse, le travail.
10:11 — Ah non, mais franchement, je reconnais que je suis addicte...
10:13 — Vous gérez vous-même vos réseaux sociaux ?
10:15 — Pardon ? — Vous gérez vous-même vos réseaux sociaux ?
10:17 — Oui, je les gère. Oui, oui, c'est moi. C'est moi, tout à fait.
10:19 Et d'ailleurs, je dis toujours aux gens, faites bien attention,
10:21 parce qu'il y a des comptes certifiés, et il y a des faux comptes.
10:23 Surtout, ne vous faites pas avoir, il y a trop de gens qui se font encore avoir
10:25 avec les faux comptes, ça, c'est terrible.
10:27 Mais sinon, moi, je suis obligée, malheureusement, d'être...
10:29 Oui, addicte pour ça.
10:31 J'ai envie de lâcher aussi un petit peu, et je me sens mieux quand je lâche.
10:33 — Bon, alors là, c'est du lourd, hein, que je vais envoyer.
10:35 Attention.
10:37 Depuis vendredi, LOL diffuse...
10:39 Vous connaissez LOL, Christine ?
10:41 — Bien sûr. — Ah, je suis étonné.
10:43 Non, je vous taquine. LOL diffuse les trois derniers épisodes...
10:45 — Je sais.
10:47 — ... ce week-end. Ah, vous avez regardé ?
10:49 — J'en ai regardé un.
10:51 — Ah, alors. Comme toujours, à la fin,
10:53 il y a deux finalistes.
10:55 Et il y a une épreuve importante dans LOL.
10:57 Les deux finalistes s'affrontent dans une épreuve
10:59 de barbichette.
11:01 Et pour venir perturber les deux finalistes,
11:03 ils ont fait intervenir
11:05 Afida Turner,
11:07 qui a entonné sa version
11:09 de la barbichette.
11:11 Moi, je pense que c'est un futur tube, vous nous direz.
11:13 Écoutez, Afida Turner.
11:15 — Are you ready ? — On va rester comme ça ?
11:17 — C'est pas possible de rater ça !
11:19 ♪ Barbichette, tu me la tiens, je te la tiens ♪
11:23 ♪ Oh yeah, barbichette, tu me la tiens ♪
11:27 ♪ Tu me la tiens, t'auras une tabelle ♪
11:31 Voilà, Afida Turner dans LOL.
11:33 On explique pour ceux qui n'ont pas Prime Vidéo,
11:35 hein, LOL,
11:37 il ne faut pas rire dans ce jeu.
11:39 — Ah oui, oui, je vais pas préciser.
11:41 Vous nous faites la barbichette ?
11:43 ♪ Barbichette, tu es ma chère barbichette ♪
11:45 — Je connais pas encore la chanson, mais en tout cas,
11:47 j'avoue que moi, ça me fait déjà sourire,
11:49 mais plus que sourire.
11:51 — Hélas, j'ai pas vu cette saison.
11:53 J'avais vu les saisons d'avant.
11:55 J'ai eu un mort de rire, parce que, alors moi,
11:57 qu'est-ce que je ris ? Mais facilement, en plus.
11:59 Mais là, j'ai pas vu cette saison,
12:01 et donc, faut que je la regarde.
12:03 — Vous verrez la fin, pour que je vous dise pas
12:05 qui sont les deux finalistes,
12:07 mais regardez l'arrivée d'Afida Turner.
12:09 — Donc on rappelle le concept.
12:11 Ce sont des vedettes qui sont enfermées.
12:13 — Des humoristes.
12:15 — Des humoristes, beaucoup, des comédiens, des chanteurs.
12:17 Et le principe, c'est d'essayer de faire rire les autres,
12:19 sinon, si on rit, on est éliminés.
12:21 — Avant la fin de la semaine, je vous ferai une barbichette.
12:23 — C'est dur de pas rire, hein.
12:25 — On sera au salon de l'agriculture, ça devrait marcher tout seul.
12:27 Allez, dans un instant, on va se retrouver, bien sûr,
12:29 avec notre invitée Elsa Esnoux,
12:31 qui est parmi nous ce matin sur Sud Radio.
12:33 À tout de suite.
12:35 — Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
12:37 — Et Samy, nous vous appelle de Lyon,
12:39 avec cette nouvelle fréquence,
12:41 le 105.8.
12:43 — Moi, je vous écoutais déjà, depuis pas mal de temps,
12:45 via l'application, mais maintenant, je peux vous suivre
12:47 partout, sur cette nouvelle fréquence.
12:49 — Sud Radio, parlons vrai.
12:51 Cette semaine, écoutez Sud Radio
12:53 tous les jours, entre 7h et 8h,
12:55 pour tenter de remporter votre bon
12:57 pour un séjour d'une valeur de 1200 euros
12:59 pour vos prochaines vacances dans les clubs
13:01 Bélambra, en famille ou entre amis.
13:03 Choisissez parmi 45 clubs
13:05 de vacances, situés dans
13:07 les plus beaux endroits de France.
13:09 Profitez d'équipes dévouées, des clubs
13:11 pour les enfants de 4 mois à 17 ans,
13:13 des repas où vous n'aurez qu'à vous
13:15 mettre les pieds sous la table,
13:17 et des animations pour tous.
13:19 Vacances avec Sud Radio, parlons vrai.
13:21 Sud Radio Média,
13:23 l'invité du jour.
13:25 — Et notre invité, c'est la comédienne
13:27 et la chanteuse Elsa Esnou
13:29 pour ce nouveau single
13:31 "Evidence" que vous nous
13:33 proposez aujourd'hui.
13:35 La musique, c'était une évidence
13:37 par rapport à la comédie ? — Oh !
13:39 — Ah oui, vous avez vu, je l'ai bossée,
13:41 je l'ai bossée toute la nuit.
13:43 — Elle l'a bien trouvée.
13:45 — Oui, c'était une évidence, elle a vraiment précédé la comédie
13:47 pour moi. — Et vous préférez quelque chose ?
13:49 Vous vous dites, vraiment,
13:51 c'est sur la scène, c'est sur la musique,
13:53 c'est là-dessus, que je donne ce que j'ai
13:55 envie de donner au public, ou vous voulez
13:57 continuer aussi
13:59 la comédie, mais avec des rôles
14:01 qui peut-être, vous aimeriez aller ailleurs ?
14:03 — Oui, bien sûr. Alors bon, c'est vrai que ça reste
14:05 les deux grandes passions de ma vie, effectivement, la comédie et le chant.
14:07 Maintenant, c'est vrai que s'il fallait vraiment choisir,
14:09 je dirais le chant. Pourquoi ? Parce que tout simplement,
14:11 quand je chante, je suis moi-même,
14:13 je suis Elsa, en plus j'ai la chance
14:15 de pouvoir faire mes propres chansons, donc que je signe,
14:17 j'écris, je compose, et en plus, quand vous êtes en...
14:19 — Dans la nov, vous avez écrit la moitié des chansons ?
14:21 — Ah, j'ai la moitié, là ? Oui, oui, en général, j'ai à peu près la moitié,
14:23 à peu près, sur les albums, et c'est vrai
14:25 que quand je suis comme ça,
14:27 devant le public, quand je suis avec eux,
14:29 mais c'est tellement magique,
14:31 que ça n'a pas de prix, quoi, ça vaut quelque part
14:33 tous les rôles du monde, parce que vous êtes avec les gens,
14:35 vous les entendez, vous les ressentez,
14:37 enfin, c'est magique, en fait.
14:39 — Et c'est une émotion qui touche le public, qui doit aussi
14:41 vous toucher également, parce que...
14:43 — Ah, il me touche énormément, énormément.
14:45 Il me fait pleurer, moi, des fois, d'émotion, je vous le dis.
14:47 — Est-ce que votre public a grandi dans ces sept ans ?
14:49 Est-ce qu'il y a des nouvelles personnes ?
14:51 Est-ce qu'il reste fidèle
14:53 à vous ? — Ah, je peux vous dire
14:55 que moi, j'ai vu des gens grandir, parce qu'ils me montrent
14:57 des photos, par exemple, il y a sept ans,
14:59 encore pas plus tard qu'hier, parce que j'étais en séance
15:01 de dédicace, et elle était petite,
15:03 par exemple, la jeune fille qui était devant moi,
15:05 puis là, après, je la vois plus grande, et je fais "Oh là là, déjà, dis donc,
15:07 ça n'enjaunit pas, tout ça !"
15:09 Mais c'est génial, parce qu'elle dit "Moi, je te suis
15:11 depuis que je suis toute petite", ou alors
15:13 il y a aussi des jeunes parents qui viennent
15:15 avec leur bébé, avec leurs enfants, et qui disent "Tu es sa
15:17 première chanteuse", donc, effectivement,
15:19 on va dire que l'histoire d'amour,
15:21 toute cette communauté grandit,
15:23 mais c'est vrai, donc, grandit
15:25 dans tous les sens du terme, c'est-à-dire, elle s'élargit
15:27 et à la fois, elle grandit en âge aussi,
15:29 donc c'est génial. — Vous serez
15:31 en concert au mois de mars prochain,
15:33 il y a une tournée, donc, qui se
15:35 profile... — Oui, mais il y a déjà
15:37 deux dates dont on peut parler,
15:39 Saint-Grégoire et à Nantes,
15:41 à la Cité des Congrès, le 22 mars
15:43 et le 21 mars à Saint-Grégoire,
15:45 et puis, il y a également...
15:47 On peut écouter ?
15:49 Vous avez écouté, évidemment ? — Oui, bien sûr que j'ai écouté,
15:51 évidemment. Allez, on y va.
15:53 Comme une évidence, tous les deux, on s'est remarqués
15:55 dans cette folle insouciance,
15:57 on s'est reconnus, on s'est aimés,
15:59 et le monde a s'est étourné.
16:01 On a
16:03 à fond, s'est tête baisée, à deux,
16:05 on a osé se lancer.
16:07 On s'est retrouvés en cachette, ensemble,
16:09 on perdait le temps. C'était peut-être
16:11 trop tôt, on est peut-être
16:13 allés trop vite, tu n'aurais peut-être
16:15 pas dû, j'aurais peut-être dû
16:17 prendre la fuite, mais on s'est dit
16:19 pourquoi pas tenter, toi
16:21 et moi ? Comme
16:23 une évidence, on s'est
16:25 unis dans
16:27 l'insouciance, d'accord ?
16:29 — Il s'appelle comment ? — Pardon ?
16:31 — Il s'appelle comment, le garçon de la chanson ?
16:33 — Ah, je ne peux jamais citer !
16:35 — Ah ah ah !
16:37 — Il se reconnaîtra, il s'en connaîtra !
16:39 Voilà, ça c'est le jardin secret. — Non mais c'est une histoire
16:41 vraie ?
16:43 — Ouais, j'ai écrit avec mon cœur, ouais.
16:45 J'ai écrit des ressentis que j'ai pu avoir, ouais.
16:47 — Et finalement, non.
16:49 — De quoi, finalement non ? — Ben l'histoire n'a pas
16:51 eu lieu. — Ah ben
16:53 si j'ai écrit des choses que j'ai vécues, je les ai vécues !
16:55 — Oui !
16:57 — Alors, moi,
16:59 je ne le savais pas, très sincèrement.
17:01 Vous avez une aura au Japon
17:03 incroyable, parce que nos auditeurs
17:05 ne le savent peut-être pas non plus.
17:07 Comment vous l'expliquez, ce
17:09 succès, comme ça,
17:11 au pays du soleil, le vent, qui est un public
17:13 hyper compliqué,
17:15 pointu, c'est pas simple de réussir comme ça.
17:17 — C'est vrai que
17:19 quand j'ai chanté pour la première fois devant
17:21 eux, à Tokyo, en plus il y avait
17:23 La Fille de l'Empereur, alors il y avait une sorte de
17:25 stress aussi, et je me suis dit
17:27 est-ce qu'ils vont aimer, est-ce qu'ils vont apprécier, alors
17:29 qu'ils ne vont sans doute pas comprendre
17:31 un mot, et en fait, il y a
17:33 une certaine magie qui s'est passée, parce que c'est
17:35 ce qu'on m'explique avec la musique,
17:37 parce que c'est ce que me disait mon producteur,
17:39 il me dit "tu sais Elsa,
17:41 c'est pas finalement après des paroles, c'est un tout,
17:43 une chanson c'est magique, et si ça marche
17:45 en général dans un
17:47 pays, il y a de grandes chances que ça marche aussi
17:49 ailleurs." Et c'est vrai
17:51 qu'il y a eu une magie qui s'est passée,
17:53 j'ai chanté, et ils étaient là, ils étaient
17:55 tellement attentifs, ils ont applaudi,
17:57 et en plus ils ont une autre attitude, c'est-à-dire que c'est pas
17:59 un public rock'n'roll, qui vont se lever,
18:01 qui vont frapper dans les mains, ils sont très sages,
18:03 très disciplinés, très discrets,
18:05 alors après je peux vous dire qu'ils ont
18:07 fait la queue, ils se sont mis en fil,
18:09 il n'y en avait pas un qui dépassait la file,
18:11 pour faire une photo, me demandant l'autorisation avec un bouquet
18:13 de fleurs, et ils ont demandé que je revienne,
18:15 donc il y a eu cette magie pour moi
18:17 qui s'est passée, puisqu'ils ont adhéré, et
18:19 je ne peux pas expliquer pourquoi, je pense qu'ils ont
18:21 été sans doute touchés par des chansons d'amour,
18:23 je ne sais pas. - Et vous chantez,
18:25 vous avez fait une chanson en japonais ou pas ?
18:27 - Alors j'ai fait une chanson,
18:29 on va dire en français, mais j'ai intégré
18:31 trois phrases japonaises. - On y va ?
18:33 - Alors,
18:35 "Ichi anata wo"
18:37 c'est plus facile en chantant, parce que c'est la mémoire.
18:39 "Ichi anata wo
18:41 kirei ni jibun no kimochi"
18:43 "Sai, sai, san, aishiteru
18:45 Tokyo" Voilà, ça c'est les trois
18:47 phrases que j'ai intégrées. - Ah, génial !
18:49 - C'est genre, un, Tokyo, je pense
18:51 à toi, deux, Tokyo, tu me manques,
18:53 trois, Tokyo, je t'aime. Voilà.
18:55 - Bravo ! Je suis impressionné.
18:57 - Il y a aussi, donc,
18:59 Elsa Esnou, comédienne.
19:01 J'aimerais qu'on parle aussi de ce succès,
19:03 on parle des mystères de l'amour,
19:05 ça nous a bercés quelque part,
19:07 aussi. "Amour,
19:09 gloire et beauté", là aussi. - "The Beautiful".
19:11 - Alors là, chapeau.
19:13 Incroyable.
19:15 - C'est bientôt diffusé sur TF1.
19:17 - Alors ça va être diffusé sur TF1, mais
19:19 c'est diffusé aux Etats-Unis. Vous êtes la guest star,
19:21 on appelle, les chaînes américaines
19:23 vous ont demandé de venir en tant qu'actrice
19:25 et jouer un rôle de française
19:27 dans la série. - Tout à fait, oui.
19:29 - "Amour, gloire et beauté", je ne sais pas si vous vous rendez compte,
19:31 mesdames, messieurs. - Ah, mais c'est ça pour moi,
19:33 je vous avoue que je vivais clairement un rêve
19:35 éveillé, en plus c'est une série que
19:37 je regardais avec ma grand-mère quand j'étais petite,
19:39 donc en plus, voilà, je me disais
19:41 "j'espère qu'elle est fière de moi".
19:43 - Parce que, elle adorait cette série.
19:45 - Oui, oui. - Et effectivement,
19:47 donc, j'ai tourné des épisodes,
19:49 trois épisodes, pour être précis,
19:51 et effectivement, les comédiens, incroyables,
19:53 tellement gentils, ils sont très pros.
19:55 - Qu'est-ce qui vous a surpris par rapport
19:57 au tournage
19:59 en France que vous faites
20:01 justement sur l'amour...
20:03 - Les mystères de l'amour.
20:05 - Avec
20:07 "Amour, gloire et beauté",
20:09 la chose qui vous a le plus surpris
20:11 dans les tournages ? - Moi, ça a été vraiment
20:13 ce professionnalisme,
20:15 mais vraiment ce côté très sérieux quand on vient
20:17 sur un tournage. Nous, c'est un petit peu presque
20:19 un... - On est entre potes, quoi.
20:21 - C'est ça. - Et eux, c'est très carré.
20:23 - Alors que là, c'est tellement
20:25 carré, voilà, tout le monde
20:27 sait son texte, y'a pas une hésitation,
20:29 on est déjà en place pour les caméras, on n'a pas le temps
20:31 en fait de répéter
20:33 plusieurs fois avant la scène.
20:35 - Y'a la petite sonnerie ?
20:37 - La sonnerie, non, je m'en rappelle pas.
20:39 - Pour annoncer la séquence ?
20:41 Vous avez ça au cinéma ? - Peut-être, je vous avoue que là,
20:43 j'ai pas forcément fait attention
20:45 à ça, et puis y'avait tellement de monde sur le plateau,
20:47 donc si vous voulez, y'a un brouhaha avant
20:49 de dire "action", par contre "action", wow !
20:51 - Et vous aviez un prompteur là-bas ?
20:53 Parce que souvent dans les sitcoms, y'a des prompteurs.
20:55 - Oh non, non, non, du tout ! Moi, j'ai jamais connu le prompteur
20:57 pour jouer la comédie, jamais, jamais, jamais.
20:59 - Et y'aura d'autres expériences
21:01 outre-Atlantique, du coup ? - Alors, en tout cas,
21:03 ils ont envoyé des
21:05 messages à mon producteur, enfin à la production,
21:07 à notre production, à nous, en disant
21:09 qu'ils aimeraient bien que je revienne, et ils sont en train de tout
21:11 mettre au point pour essayer de faire ça.
21:13 - Vous annoncez ici, officiellement, que votre rôle
21:15 va peut-être revenir dans "Mou Gloriae Votorum" ?
21:17 - Je croise les doigts, je voudrais pas que ça...
21:19 Voilà, je voudrais pas, mais en tout cas,
21:21 normalement, oui, c'est un projet, en tout cas.
21:23 Je pourrais pas vous dire quand, j'en ai aucune idée,
21:25 parce que même eux, ils carburent, ils travaillent,
21:27 voilà, il faut essayer de caler des dates,
21:29 voilà.
21:31 - Impressionnant, bravo !
21:33 - Au Japon, aux Etats-Unis...
21:35 - Est-ce que vous allez vous doubler vous-même, pour la version française ?
21:37 - Je me suis doublée ! - Ah, vous vous êtes doublée ?
21:39 - Alors, ça fait quoi de se voir dans la série ?
21:41 Parce que ça doit être quelque chose, d'arriver dans le...
21:43 Déjà, de se doubler soi-même,
21:45 c'est un luxe incroyable,
21:47 et puis d'arriver au studio de doublage, et d'un seul coup,
21:49 bim, c'est vous sur l'écran.
21:51 - De se voir soi-même, j'avoue que ça fait étrange,
21:53 enfin, c'est étrange, quoi, ça fait bizarre, donc...
21:55 Mais j'étais tellement contente !
21:57 En fait, vous savez, moi, je le dis toujours,
21:59 moi, je vis un rêve éveillé, en fait, depuis le début
22:01 de cette carrière, finalement, de comédienne-chanteuse.
22:03 Moi, je vis un rêve,
22:05 donc je savoure chaque instant de ma vie,
22:07 comme si c'était le dernier, quelque part.
22:09 - Ouais, ben, on peut vous souhaiter
22:11 que ça continue, en tous les cas, vous...
22:13 - J'espère. - Et puis, samedi,
22:15 vous étiez dans l'émission de Cyril Féraud,
22:17 sur "100% Logique".
22:19 - Oui. - Est-ce qu'on accepte facilement
22:21 cette émission ? Parce qu'on peut se dire, je vais passer
22:23 pour quelqu'un de pas malin, ou autre.
22:25 Est-ce que vous... Non, non, mais vous avez été
22:27 en plus brillante, donc...
22:29 - Ah, c'est gentil, merci. - Non, non, mais c'est vrai.
22:31 Est-ce que...
22:33 Est-ce que c'est un risque pour un artiste de faire ce genre
22:35 d'émission ? - Ben, on peut dire que,
22:37 évidemment, pour ce genre d'émission, évidemment que c'est
22:39 toujours des risques, parce qu'on a envie
22:41 d'avoir toujours cette image, de se dire, bon, voilà.
22:43 Mais, honnêtement, avec tout ce qu'on m'a
22:45 fait faire, depuis le début, entre
22:47 des forts boyards, des trucs où on me voit hurler
22:49 à la mort, avec des insectes sur moi,
22:51 des trucs... Vous savez, bon, je me suis dit,
22:53 bon, moi, au bout d'un moment, je viens juste m'amuser.
22:55 Et puis, moi, ce que j'ai envie, aussi, c'est
22:57 de donner un petit peu de... Voilà, de faire sourire les gens,
22:59 et puis on verra bien, et puis voilà, on s'amuse.
23:01 - Non, parce que les réseaux peuvent être clés, aussi.
23:03 - Oui, ils peuvent, mais bon,
23:05 si vous saviez...
23:07 - Et justement, sur les réseaux sociaux,
23:09 vous qui dites "vous gérez tout",
23:11 est-ce que tous ces messages que vous pouvez
23:13 recevoir, de positifs, mais aussi de négatifs, comment
23:15 vous faites pour gérer tout ça ? - Honnêtement,
23:17 en fait, là où j'ai...
23:19 On va dire, aujourd'hui,
23:21 encore une fois, j'ai beaucoup de chance,
23:23 vraiment, cette communauté, c'est ce public qui me soutient,
23:25 donc, en fait, je me sens... - Portée ?
23:27 - Quelque part portée, voilà, et protégée avec eux,
23:29 en fait, c'est un truc de fou, parce que, si vous voulez,
23:31 s'il y a le malheur d'avoir un seul commentaire
23:33 négatif, vous en avez dix qui vont répondre
23:35 dans la foulée, en disant "ouais, lui, parle pas comme ça",
23:37 - "C'est votre garde protégée, regardez !"
23:39 - "Ah, vous avez une garde protégée,
23:41 ils sont incroyables, je les aime tellement !"
23:43 Voilà, mais là où j'ai vécu, on va dire,
23:45 vraiment, un peu des critiques,
23:47 vraiment, ça a été quand j'avais fait "Danse avec les stars",
23:49 parce que là, si vous voulez,
23:51 comme vous êtes tous les jours à l'antenne,
23:53 là, forcément, il y a plus l'occasion pour les gens
23:55 de vous critiquer ou des choses comme ça, surtout qu'en plus,
23:57 moi, le jury aimait bien
23:59 me casser, c'était, je pense, ça faisait partie
24:01 du jeu, genre ça, ils aimaient bien me casser,
24:03 mais, attention, j'adore "Danse avec les stars",
24:05 attention, attention, et je les embrasse tous !
24:07 - Vous n'avez pas de regrets d'avoir participé ?
24:09 - Pardon ? - Vous n'avez pas de regrets d'y avoir participé ?
24:11 - Aucun ! Et je voulais vous dire, justement, et grâce
24:13 à tout ça, c'est incroyable, moi, j'ai vu la force,
24:15 la puissance, justement, de cette communauté,
24:17 et qui, eux, en fait, m'ont portée chaque
24:19 semaine, où, en fait, ils votaient pour moi,
24:21 j'allais, machin, moi, ils m'ont donné cette
24:23 force, et je me suis dit que pour eux, je vais rester,
24:25 je vais rester, voilà, je vais rester
24:27 forte, et je vais leur montrer que, justement, il n'y a rien
24:29 qui peut nous faire tomber, et
24:31 ensemble, voilà, on va y arriver, et je voulais donner
24:33 confiance aussi aux autres
24:35 qui doutaient d'eux, en fait. - Oui. - Voilà.
24:37 Donc c'est super, tout va bien, nickel ! - Ça peut arriver
24:39 que sur Internet, il y a des choses gentilles qui se passent,
24:41 c'est pas mal. - De toute façon, on dit toujours, vous ne ferez jamais
24:43 l'unanimité, hein, voilà.
24:45 Il y aura toujours des gens qui vous critiqueront, mais
24:47 pensez surtout à ceux qui vous soutiennent. - Alors,
24:49 il y a, justement, on va parler des idées reçues et des préjugés,
24:51 dans un instant, avec notre invité,
24:53 mais on vous remercie infiniment, Elsa, d'être
24:55 passée nous voir sur Sud Radio, on rappelle
24:57 donc le nouveau single "Evidence"
24:59 avec l'album, la tournée,
25:01 - L'album est sorti, qui cartonne sur Apple, en fait.
25:03 - Exactement, et puis "Amour, Gloire
25:05 et Beauté", bientôt sur TF1,
25:07 avec vous, trois épisodes.
25:09 - Trois épisodes. - Et puis les mystères de l'amour,
25:11 - Et les mystères de l'amour, chaque week-end sur TMC.
25:13 - Chaque dimanche, à 19h. - Vous avez dit que ça s'arrêtait ?
25:15 - C'est pas possible. - J'ai pas dit que ça s'arrêtait.
25:17 - Ah bon, je croyais qu'on cagait. - Non, non, non,
25:19 - Ah non ! - J'ai pas dit ça n'a pas dû être.
25:21 - Ah, je croyais. - Non, je lui ai demandé le jour
25:23 où ça s'arrêterait, si elle avait un plan B
25:25 ou autre chose. - De toute façon, j'ai des plans B.
25:27 J'ai des plans B.
25:29 Ne vous inquiétez pas, de la ressource Elsa,
25:31 merci infiniment d'être passée nous voir. - Et ça continue, hein.
25:33 - Ah oui, ça continue. - Grâce à l'amour du public.
25:35 Derrière vous,
25:37 juste après la pause, on retrouve
25:39 le réalisateur Emmanuel Lebert, on va parler
25:41 de ce pays, bienvenue au pays
25:43 des idées reçues, il y a un documentaire très sympa
25:45 qui est diffusé ce soir sur
25:47 Paris 1ère, à tout de suite.
25:49 Le 10h midi,
25:51 Sud Radio Média,
25:53 Christine Bouillaud, Gilles Gansman,
25:55 Sud Radio,
25:57 le Supplément Média. - Et notre invité, c'est
25:59 le réalisateur Emmanuel Lebert, ce soir
26:01 sur Paris 1ère, à 23h15.
26:03 Si vous avez envie de
26:05 changer un peu d'air, - Respirez.
26:07 - Respirez. On va parler des préjugés,
26:09 bienvenue au pays
26:11 des idées reçues. Emmanuel Lebert,
26:13 qu'est-ce qu'on a comme préjugés
26:15 et des phrases toutes faites pour
26:17 cataloguer les gens, en fait ? - Bah, c'est ça,
26:19 oui, on a des tas, on en a toujours,
26:21 ça va très vite dans le cerveau et
26:23 il suffit qu'une personne entre dans une pièce
26:25 pour qu'on la catégorise
26:27 à partir de
26:29 son sexe, à partir
26:31 de sa couleur de peau, son âge,
26:33 ça va très très vite. - De là où il habite.
26:35 - Exactement. Donc,
26:37 on est bourré de préjugés,
26:39 moi le premier, donc j'ai appris
26:41 beaucoup de choses en faisant tout au long
26:43 ce film. - Et d'ailleurs, vous parlez
26:45 à la première personne, c'est ce qui fait aussi
26:47 la couleur de ce
26:49 documentaire, où on
26:51 vous suit en voix off,
26:53 vous avez un Pierre Perret incroyable,
26:55 et puis il y a aussi
26:57 des choses étonnantes, vous allez voir
26:59 vos propres amis, vous avez
27:01 un ami asiatique,
27:03 vous lui demandez
27:05 s'il fait du
27:07 pas du jujitsu, du kung fu.
27:09 - Oui, oui, bon, les choses classiques,
27:11 qu'on entend. - Mais alors,
27:13 quelle différence entre avoir des préjugés,
27:15 c'est-à-dire avoir une
27:17 opinion préétablie, et le racisme,
27:19 est-ce que c'est la même chose ou pas ?
27:21 - En fait, les préjugés
27:23 conduisent à toute forme
27:25 d'ostracisme, de discrimination,
27:27 ça peut être le racisme,
27:29 ça peut être l'agisme envers
27:31 les personnes âgées ou trop jeunes,
27:33 le sexisme envers les femmes
27:35 ou les hommes, bref,
27:37 donc c'est des tas de
27:39 discrimination, c'est là où le sujet était
27:41 un peu piégeux, parce que
27:43 je travaille toujours
27:45 avec l'humour, le second degré, ça fait partie,
27:47 c'est ma marque de fabrique, et c'est
27:49 vrai que de s'emparer de ce sujet qui est
27:51 plutôt sérieux et politique,
27:53 et d'arriver à en rire, voilà,
27:55 c'était l'équilibre que je devais trouver.
27:57 - J'étais dans mon VTC ce matin,
27:59 il y a une voiture qui a déboîté. - T'étais une femme
28:01 au volant ? - Il a dit
28:03 "je suis sûr que c'est une femme"
28:05 et on l'a dépassé, et c'est un monsieur âgé,
28:07 "ah oui, c'est la même chose". - Comment on lutte
28:09 contre les préjugés ?
28:11 En mettant le doigt dessus ?
28:13 - Je pense qu'effectivement,
28:15 on est donc tous amenés
28:17 à avoir des préjugés, c'est presque automatique,
28:19 là où ça devient
28:21 plus compliqué, c'est
28:23 d'en avoir conscience,
28:25 de se dire "j'ai des préjugés",
28:27 donc c'est déjà une prise de conscience,
28:29 et ensuite ça passe certainement
28:31 par le savoir,
28:33 l'empathie, qui est quand même une valeur
28:35 importante chez l'être humain.
28:37 - Va y avoir des cours d'empathie
28:39 dans les écoles, vous y croyez vous ?
28:41 - Je ne sais pas, en tout cas ça peut pas être
28:43 une mauvaise chose, on va dire,
28:45 après, est-ce que ça va fonctionner ?
28:47 Je pense que c'est un problème qu'il faut
28:49 prendre à bras le corps dès le plus jeune âge.
28:51 - Parce qu'on voit le harcèlement scolaire,
28:53 on voit ce que ça donne dans les cours de récréation,
28:55 et sur les réseaux sociaux derrière,
28:57 on le sait, une forme de
28:59 vengeance numérique
29:01 terrible qui conduit au suicide des jeunes.
29:03 - Et puis il y a
29:05 également dans votre documentaire
29:07 deux parties qui m'ont vraiment intéressé,
29:09 une partie qui est aussi
29:11 l'historique, c'est-à-dire que, bon allez, je spoilie,
29:13 vous racontez quelque chose de
29:15 fabuleux sur
29:17 la fameuse expression
29:19 "c'est un travail d'Arabe", c'est-à-dire que
29:21 nous on pense qu'un travail d'Arabe c'est un travail
29:23 mal fait et qui n'est pas
29:25 terrible, qui est vraiment
29:27 quelque chose qui n'est ni fait ni à faire,
29:29 et en fait l'origine est totalement
29:31 à l'inverse puisque, alors je me rappelle
29:33 plus de quelle époque, mais on remet
29:35 un bijou à quelqu'un
29:37 qui a une petite minuterie
29:39 et autre, et la
29:41 personne lui dit... - La précision. - Ouais,
29:43 la précision, et il lui dit, parce qu'il
29:45 voudrait modifier des choses, il lui dit, "laisse
29:47 tomber, c'est un travail d'Arabe, mais sous-entendu
29:49 c'est tellement minutieux,
29:51 tellement bien fait qu'on n'arrivera pas à le
29:53 modifier, à le changer, c'est incroyable
29:55 cette histoire. - Exactement, c'est Momo
29:57 qui raconte ça, Mohamed
29:59 qui fait des travaux chez moi,
30:01 et effectivement je vais même vous
30:03 avouer qu'au moment où il me dit ça,
30:05 j'en rigole un peu,
30:07 je suis étonné et j'ai un préjugé,
30:09 je me dis, Momo qu'est-ce qu'il me raconte ?
30:11 Voilà,
30:13 et en fait en allant chercher,
30:15 effectivement, alors toute l'histoire qu'il raconte
30:17 elle est ajustable, mais
30:19 il est vrai que ça vient de là
30:21 en fait, c'est un contresens ce travail
30:23 arabe. - C'est incroyable,
30:25 et alors sinon vous avez été voir
30:27 quelqu'un qui vous explique également
30:29 le fonctionnement de nos cerveaux
30:31 sur les préjugés,
30:33 et les préjugés peuvent changer en fait
30:35 par rapport à deux critères, l'éducation
30:37 et le niveau social, entre autres.
30:39 - Oui, ce qui n'est pas complètement étonnant,
30:41 mais c'est vrai que quand on va voir
30:43 un scientifique, un universitaire,
30:45 c'est toujours
30:47 compliqué d'avoir des certitudes
30:49 parce que c'est un travail
30:51 qui est quand même très rigoureux,
30:53 mais on apprend effectivement que
30:55 son milieu social
30:57 et son éducation
30:59 peuvent favoriser ou non
31:01 les préjugés, et
31:03 c'est vrai que le savoir,
31:05 le QI aussi
31:07 est forcément un peu
31:09 en lien avec cette
31:11 question des préjugés. On a vraiment
31:13 tous des réactions presque
31:15 je dirais animales
31:17 d'emportement,
31:19 on est énervé,
31:21 on va juger quelqu'un très vite,
31:23 mais c'est quand on met notre deuxième
31:25 système en place,
31:27 un système plus
31:29 réflexif, plus intelligent,
31:31 qui prend plus de temps, parce que
31:33 le cerveau c'est une machine qui a besoin
31:35 de beaucoup d'énergie pour fonctionner,
31:37 alors c'est simple de la mettre
31:39 en mode préjugé,
31:41 sans trop réfléchir, on a des
31:43 intuitions. - Est-ce que les préjugés
31:45 ça veut dire également
31:47 qu'on est vide
31:49 de curiosité de l'autre,
31:51 de savoir comment il va,
31:53 comment il vit, qui il est exactement,
31:55 et du coup on se renferme dans
31:57 ses certitudes. - Complètement,
31:59 le monde est complexe,
32:01 les gens sont plus complexes quand on les connaît
32:03 vraiment, on s'aperçoit qu'ils ne sont pas tout blancs,
32:05 ils ne sont pas tout noirs, etc.
32:07 Donc le préjugé, c'est
32:09 une façon un peu d'abandonner
32:11 toute réflexion,
32:13 d'aller plus loin,
32:15 encore une fois, toute empathie,
32:17 c'est une valeur qu'on doit
32:19 cultiver. - Vous aimez bien les préjugés décalés, parce qu'il y avait
32:21 un précédent film, un beau... - Oui, juste avant,
32:23 vous avez vu qu'on parlait de vous dans ce doc,
32:25 on parlait des blondes. - C'est ce que j'allais vous dire, évidemment,
32:27 que les blondes, il n'y en a
32:29 pas un préjugé, il y en a une palanquée,
32:31 et pour mémoire,
32:33 moi je me souviens d'une Marilyn Monroe,
32:35 qui a fait carrière
32:37 sur une image de la blonde, et qui en réalité
32:39 était extrêmement littéraire,
32:41 cultivée, qui adorait
32:43 l'art profond, enfin bon, voilà.
32:45 - Vous avez subi
32:47 ce genre de préjugés ? - Ah oui, les blondes,
32:49 j'habite le sud, donc forcément,
32:51 on habite tout le sud, on mange tout le cassoulet,
32:53 évidemment, le midi,
32:55 voilà, il y a... - Mais vous, est-ce que vous avez
32:57 des préjugés sur les Parisiens ? Ça démarre comme ça
32:59 le doc d'Emmanuel Lebec. - Est-ce que j'ai des préjugés
33:01 sur les Parisiens ? C'est-à-dire que parfois, les Parisiens,
33:03 je vais être de mauvaise foi,
33:05 les Parisiens emmènent leurs préjugés avec eux.
33:07 Donc non, je n'ai pas de préjugés
33:09 avec les Parisiens. J'essaye de ne pas en avoir.
33:11 - Sauf sur la chocolatine. - Sauf sur la chocolatine,
33:13 alors ça, ça fait partie des...
33:15 Ben, ils se sont rabibochés en chocolatine et pas en chocolat.
33:17 Vous avez aussi
33:19 dans votre... parce que le temps file,
33:21 Emmanuel Lebec, vous êtes intéressé dans
33:23 les différents documentaires que vous avez faits,
33:25 aux cons, les cons, c'est-à-dire,
33:27 vous mettez une espèce presque rare sur Paris 1er.
33:29 - Un patrimoine national. - Exactement,
33:31 et sur Strong, l'ensemble
33:33 Strong, évidemment, aussi fort que fragile.
33:35 Strong, non, pas l'ensemble Strong.
33:37 - Non, non, non, non, non. - Non, non, non, non.
33:39 - Oui, mais vous intéressez au sport. - Oui.
33:41 - Et c'est quelque chose qui est dans votre
33:43 centre d'intérêt.
33:45 - Oui, le sport... - Sur la santé mentale.
33:47 - Alors, le documentaire qui est sur
33:49 Prime Vidéo,
33:51 c'est un documentaire sur la santé mentale
33:53 des sportifs de haut niveau.
33:55 Les sportifs de haut niveau, dans notre société,
33:57 sont des héros,
33:59 des personnes, voilà, qui sont
34:01 très médiatisés. Donc, on voulait
34:03 toucher, ben,
34:05 à peu près tout le monde. Il s'agit
34:07 de sportifs, mais en fait, cette question de la santé
34:09 mentale, c'est une question sociétale.
34:11 On a vu récemment
34:13 pas mal d'articles sur la santé mentale
34:15 des jeunes, aussi, de nos 18-24 ans.
34:17 Donc, c'est vraiment un sujet
34:19 qu'il faut mettre sur la place publique.
34:21 Et c'est vrai que les sportifs de haut niveau
34:23 qui ont participé à ce documentaire,
34:25 premier plan, hein, c'est tous
34:27 des médaillés olympiques, champions du
34:29 monde, ont eu ce courage de
34:31 parler, de briser ce tabou.
34:33 Donc, voilà, et c'est bien pour tout le monde.
34:35 C'est pour le sport et pour la société.
34:37 - Mais est-ce que vous vous êtes aperçu, puisqu'on parle de préjugés,
34:39 on dit que les Français n'ont pas la gagne.
34:41 Est-ce que c'est un préjugé ?
34:43 Ou est-ce qu'ils ont le même mental
34:45 qu'un Américain, un Russe ou un Allemand ?
34:47 - Ça, je pourrais pas, parce que ça serait
34:49 à émettre peut-être aussi des préjugés
34:51 sur ces autres nationalités, mais
34:53 ce que je peux dire, c'est qu'au contact de ces
34:55 sportifs de haut niveau, quand je vois
34:57 ce qu'ils se prennent dans la tronche,
34:59 "Ouais, il a pas assez bossé,
35:01 il a un...", non. En fait, c'est
35:03 tous de très grands professionnels
35:05 qui se donnent, qui se sacrifient complètement
35:07 au risque
35:09 de leur santé mentale. - Et quand la carrière
35:11 s'arrête, c'est terrible. - Ça doit être terrible,
35:13 oui, oui. - Ça peut être ce qu'on appelle
35:15 une petite mort, une première fois.
35:17 En même temps, aujourd'hui,
35:19 on voit des grandes stars
35:21 du sport, je pense à Simon Bice,
35:23 la gymnaste américaine, qui a
35:25 publiquement, et des tennis-woman,
35:27 enfin, qui ont publiquement mis sur la table
35:29 la question de leur santé mentale, les choses sont en train de bouger.
35:31 - Elles bougent, je pense
35:33 qu'elles bougent. - Gentiment. - Elles bougent
35:35 à tous les niveaux. Mon documentaire
35:37 peut faire un tout petit peu bouger, celui
35:39 sur les préjugés, j'espère que
35:41 aussi, comme Pierre Perret, qui le dit,
35:43 se peut-il mettre un petit peu
35:45 une petite graine, comme ça,
35:47 voilà, que ce documentaire... - Vous êtes bon courage,
35:49 quand même. Je ne suis pas convaincu que vous
35:51 allez réussir, Pierre Perret. - Bah,
35:53 ouais, mais bon, écoutez,
35:55 j'ai envie
35:57 d'y croire. - Alors, une chose qu'on
35:59 n'a pas dite, Christine, c'est que
36:01 non seulement le documentaire est très bien
36:03 écrit et léger, mais aussi il est très
36:05 créatif artistiquement, puisque
36:07 j'aimerais faire un clin d'œil au dessinateur,
36:09 puisqu'il y a beaucoup d'illustrations
36:11 en dessin, c'est comme
36:13 des dessins d'humour qu'on trouve dans les journaux, il y a
36:15 une petite patte un peu canard enchaîné...
36:17 - Complètement. - ...dedans. - Avec,
36:19 pardon, avec Jean-Marie Nizan,
36:21 le producteur, Bill Production,
36:23 on est allé chercher
36:25 Didier Couly, il était déjà venu
36:27 sur "Les cons", une espèce
36:29 presque rare, il amène vraiment... - Il a un dessin
36:31 un peu à la "Reserve", j'ai trouvé. - Oui, oui,
36:33 il a un dessin à lui, c'est un univers
36:35 à lui, et ce qui était intéressant, c'est que
36:37 on n'a pas, j'ai pas cherché à l'intégrer
36:39 dans mon univers, c'est nos deux univers
36:41 qui se sont côtoyés
36:43 pour ce film. - Oui, en
36:45 sachant que le dessin humoristique,
36:47 c'est vraiment toujours un peu
36:49 au vitriol et s'appuie là où ça fait mal, en général.
36:51 Ils ont une synthèse.
36:53 On a terminé,
36:55 on est obligé de rendre l'antenne. - Mais surtout,
36:57 regardez ce soir Paris 1er, on va regarder
36:59 le replay de ce documentaire
37:01 vraiment sur les préjugés,
37:03 et surtout il est léger, c'est pas
37:05 un documentaire qui vous prend la tête. - Dommage, 23h15.
37:07 - C'est un peu tard, mais ça dure
37:09 52 minutes. - Vous allez aller rencontrer "Les cons",
37:11 et puis on va pouvoir regarder le replay. - Le rythme est quand même
37:13 soutenu, on rigole bien. - Vous allez voir toutes les
37:15 communautés. - Et si je... Là, on va parler
37:17 dans un instant avec nos débatteurs du Salon de l'Agriculture,
37:19 vous avez un préjugé sur les agriculteurs ?
37:21 - Non, j'ai vu un magnifique film,
37:23 "La ferme des Bertrands". - Oui,
37:25 il paraît que c'est magnifique. - Non, j'ai rien à dire.
37:27 Raphaël Kenard au César
37:29 aussi a fait un très bel hommage,
37:31 je vais dans ce sens. - Votre prochain
37:33 doc ? - Peut-être
37:35 une relation entre humains
37:37 et animaux de compagnie.
37:39 - Ah, c'est une bonne idée. - Ah, intéressant. - Vivre
37:41 ensemble encore. - Et est-ce qu'on ressemble à son animal ?
37:43 - Il paraît. - Il paraît.
37:45 - Bon, allez. En tous les cas, merci
37:47 beaucoup Emmanuel Lebaix, réalisateur ce soir,
37:49 23h15 sur Paris 1re, les préjugés,
37:51 bienvenue au pays des idées
37:53 reçues. A très bientôt, dans un instant.
37:55 - Merci à vous. - A demain, Gilles. - A demain.
37:57 - On va tenter de se mettre d'accord, on va revenir évidemment
37:59 sur le Salon de l'Agriculture
38:01 avec tout ce qui s'est passé déjà
38:03 en seulement 48 heures. On a tant de choses
38:05 à se dire. A tout de suite.
38:07 Sud Radio, parlons vrai.