• il y a 9 mois
Le réalisateur et acteur Cédric Kahn vient nous parler de son rôle dans le film "Madame de Sévigné" en salles le 28 février tandis que "Making-of", qu'il réalise, est toujours à l'affiche. Côté live musical, point de marquise mais un groupe de rock 100% féminin qui décoiffe : MADAM.

Retrouvez le Grand dimanche soir sur le site de France Inter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/par-jupiter

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Amusant
Transcription
00:00:00 En public et en direct du studio 104 de la Maison de la Radio et de la Musique, vous allez vivre le grand dimanche soir
00:00:09 2 heures de rires, d'émotions et de musique avec Juliette Arnaud
00:00:19 Guillaume Meurice
00:00:23 Emerick Lomprey
00:00:28 Jo Maca
00:00:31 Laelia Veyron
00:00:35 Christine Gonzales
00:00:39 Jalil Lechlag
00:00:42 Et Emerick Romer
00:00:46 Et bien sûr la reine de la satire politique, la quête de la rigolade, celle qui contribue au pluralisme humoristique à France Inter puisqu'elle met des uppercuts à droite, à gauche, au son, mais jamais en dessous de la ceinture
00:00:57 Charline Adrien Vanhoenacker
00:01:00 Bonsoir à la pensionnaire et merci d'être avec nous un dimanche soir parce que vous auriez pu être au ciné
00:01:24 Ah le cinéma, le cinéma c'est 24 mains au cul par seconde
00:01:29 Depuis Judith Godrech il y a une nouvelle distinction à faire entre le cinéma populaire et le cinéma d'auteur d'agression
00:01:38 C'est un cinéma réputé plus subtil, les agressions sont projetées sur grand écran sans que personne se fasse gauler
00:01:46 Enfin maintenant ça va devenir un petit peu plus difficile de nous dire qu'il faut séparer l'homme de l'artiste parce que si c'est ça alors ils sont deux sur l'actrice
00:01:54 Alors dans le cinéma d'auteur d'agression le réalisateur est qualifié de pigmalion
00:02:00 Alors peut-être qu'on s'est trop focalisé sur le lion, pas assez sur le pig
00:02:05 Parce que pour un prédateur qui veut serrer une ado la question "est-ce que tu veux devenir une grande actrice, ça fonctionne mieux que... tu veux que je te paye un McDo ?" c'est prouvé
00:02:19 On aurait dû se douter qu'en interview le réalisateur disait "l'histoire du film c'est que j'ai choisi une actrice de 14 ans"
00:02:27 Ok mais le scénario ? Ah le scénario bah... elle aura 15 ans dans deux mois
00:02:34 Alors heureusement aujourd'hui on fait appel à des coordinateurs d'intimité pour appréhender les scènes de sexe
00:02:41 Personnellement j'enverrais direct la brigade des mineurs moi
00:02:45 J'avoue que je suis pas la plus pointue en cinéma, jusque là je ne soupçonnais pas tout ce que la pédophilie a pu apporter au 7ème art
00:02:55 Alors maintenant on comprend mieux pourquoi les réalisateurs qui viennent chercher leur prix disent "merci aux cadreurs, aux lumières, aux coiffeurs, aux scripts, merci de l'avoir bien fermé pendant 30 ans en fait"
00:03:06 Il y a vraiment qu'un responsable de la cantine qui a rien vu
00:03:13 Non parce que si l'art c'est de faire souffrir les enfants, toutes les guerres sont des chefs d'oeuvre
00:03:20 Et en ce moment on baigne dans l'art
00:03:23 Alors on a cautionné tous les comportements de ces réalisateurs, on les a récompensés, on s'est prosternés devant leur art
00:03:29 Vous imaginez l'injustice ? L'injustice que doit ressentir Jean-Luc Lahaie dont on a jamais reconnu le génie
00:03:37 Alors la critique la plus souvent adressée au cinéma d'auteurs d'agression c'est que les films endorment un petit peu les spectateurs
00:03:44 Maintenant on comprend qu'ils sont faits aussi pour endormir les victimes
00:03:47 Une sorte d'hypnose face caméra
00:03:49 "Coucou Gérard Miller"
00:03:51 On t'oublie pas mais on peut pas tout traiter en une chronique
00:03:55 Quant aux acteurs on peut pas dire qu'on les entendent beaucoup en ce moment je trouve
00:03:59 Notez que le muet c'est un genre
00:04:02 Et puis lors de la prochaine cérémonie des Césars on nous annonce une innovation
00:04:07 Les nommés mis en cause pour violences sexuelles ne pourront pas monter sur scène
00:04:11 Alors que bon des acteurs réalisateurs qui ne se lèvent pas face aux violences, je vois pas très bien où est la nouveauté
00:04:18 *Applaudissements*
00:04:34 Hey ! Bon les amis qu'est-ce que vous avez prévu pour la semaine prochaine vous ?
00:04:38 Oh moi je vais faire mon déménagement parce que ça y est on a trouvé notre appart avec Doulie !
00:04:42 *Applaudissements*
00:04:46 Et là du coup je cherche des gens pour m'aider pour le déménagement
00:04:50 *Rires*
00:04:52 Christine, c'est Christine hein ?
00:04:54 *Rires*
00:04:56 Tu peux m'aider ?
00:04:57 Euh non je suis désolée j'ai un truc ce jour là
00:04:59 J'ai pas encore dit la date
00:05:00 Ah ! C'est quand la date du coup ?
00:05:02 C'est euh...
00:05:03 Non je peux pas j'ai un truc ce jour là
00:05:05 Et toi Juliette ?
00:05:06 Non bah parce que j'ai un truc aussi
00:05:08 Ah t'as quoi c'est pas de chance ?
00:05:09 Euh la ménopause
00:05:11 Là cette semaine ?
00:05:13 Bon allez non bon allez ça va c'est bon moi je veux bien
00:05:16 Bon de toute façon t'as pas de livre je veux dire euh...
00:05:18 T'as pas de truc lourd je veux dire à part toi
00:05:22 Et moi vous me demandez pas ? Tu me demandes pas Aymerie ?
00:05:25 Enfin Guillaume !
00:05:27 Avec ton corps de lâche pourquoi pas frômer pendant qu'on y est ?
00:05:31 *Rires*
00:05:33 Bon du coup Charline on se voit quand ?
00:05:36 Pour...
00:05:37 *Rires*
00:05:39 Le déménagement ?
00:05:40 Ah ! Oui bah on verra plus tard parce qu'on a une émission à faire quand même hein pas que ça
00:05:44 Euh la musique live ça démarre comme ça le grand dimanche soir
00:05:47 Avec la musique live euh...
00:05:49 Elle va vous retourner la radio ce soir hein je vous dis
00:05:51 Alors elle c'est Madame c'est un groupe de heavy
00:05:53 Elles sont trois Djoubaka ?
00:05:55 Bah oui c'est une histoire à l'ancienne
00:05:57 Trois filles qui se connaissaient pas
00:05:58 Et se rencontrent pour monter un groupe voilà tout ce qu'on aime
00:06:00 Et faire de la musique et écrire des chansons
00:06:02 Et rêver c'est parfait
00:06:04 Et ça c'était le début de Madame en 2018
00:06:06 Alors aujourd'hui c'est un power trio
00:06:08 Et elles ont cet amour du bruit
00:06:10 Un rock tendu sans fioritures
00:06:12 Efficace coup de coco vous verrez que je m'en bats
00:06:14 Voici Madame et leur chanson a pour titre
00:06:16 La meute
00:06:18 *Applaudissements*
00:06:26 *Musique*
00:06:50 *Musique*
00:07:18 *Musique*
00:07:28 *Musique*
00:07:38 *Musique*
00:08:06 *Musique*
00:08:16 *Musique*
00:08:26 *Musique*
00:08:38 *Musique*
00:08:50 *Musique*
00:09:06 *Musique*
00:09:28 *Applaudissements*
00:09:44 Thanks for the noise qui sort le 12 avril avec une grosse tournée de concerts
00:09:48 Et notamment une maroquinerie à Paris le 22 mai
00:09:52 A la guitare et au chant Gabby Burns
00:09:54 A la basse et au chant Marie Mazac
00:09:58 A la batterie et au chant Anaïs Belmont
00:10:00 *Applaudissements*
00:10:02 Super meuf la fille, madame
00:10:04 *Applaudissements*
00:10:06 Et on vous retrouve les filles en deuxième heure
00:10:08 Parce qu'il y aura une reprise, surprise, exclusivité pour l'émission
00:10:12 Vous venez de Toulouse c'est ça ?
00:10:14 Et ouais c'est ça
00:10:16 Ah la la Toulouse représente, merci
00:10:18 Merci à Tonton dans la deuxième heure du grand dimanche soir
00:10:22 Et merci également à Adrien Gaza et Laurent Beaudoin
00:10:28 A la prise de son et au mixage de l'émission ce soir
00:10:32 Alors les amis voici, vous pouvez vous le dire bien sûr
00:10:36 C'est toute une énorme équipe pour cette belle émission
00:10:38 Voici le moment de poser un regard sur l'actualité
00:10:42 Je dirais un, ça vous fait rire ça Laëlia
00:10:44 Un regard rigolard je dirais, c'est l'actu autrement
00:10:48 Il y a de l'analyse aussi Charlene, n'oubliez pas ça
00:10:50 Les gens aiment pour ça beaucoup
00:10:52 C'est vrai Christine c'est là
00:10:54 Si tout le monde est d'accord tout va bien
00:10:56 Qui résume les informations de la semaine écoulée c'est maintenant
00:10:58 Ce matin en quittant bientôt le 110 rue de Grenelle
00:11:04 Je me sens plus aguerri que jamais
00:11:06 Et le regard tourné droit devant vers l'avenir
00:11:10 La tête haute prête à soulever des montagnes pour servir mon pays
00:11:14 Le journal, les bonnes nouvelles
00:11:16 Personne ne frappe aussi fort que la vie
00:11:18 L'important c'est de se faire gagner
00:11:20 Et d'aller quand même de l'avant
00:11:22 C'est comme ça qu'on gagne
00:11:24 Et on commence ce journal par la principale bonne nouvelle de cette édition
00:11:28 Un peu de joie, ça fait du bien
00:11:30 Oui, oui, oui, puisque François Hollande a déclaré
00:11:34 Excellente vanne, excellente vanne de début de journal Charlene, c'est fantastique
00:11:38 C'est bien, super
00:11:40 Non mais attendez, non mais attendez, j'ai pas dit encore
00:11:44 Non mais vous avez dit François Hollande, vous avez raison, il faut toujours débuter par une vanne très très forte
00:11:48 Et là franchement il n'y a pas mieux, vraiment c'était excellent
00:11:52 J'ai pas besoin de dire ce qu'il a dit
00:11:54 Mais non, c'est ça qui est bien avec François Hollande, c'est comme avec François Bayrou
00:11:56 Écoutez, François Bayrou a déclaré
00:12:00 C'est vrai que c'est marrant
00:12:02 Essayez chez vous, quand vous êtes un petit peu déprimé, selon un communiqué Jean Marquero
00:12:08 Ça marche avec plein de monde, faites le chez vous
00:12:12 On continue avec une très bonne nouvelle pour la justice puisque Nicolas Sarkozy a été condamné
00:12:17 Attends, on l'a déjà dit, on l'a déjà dit ça Charlene
00:12:21 On le dit toutes les semaines en plus, j'ai l'impression que ça va
00:12:25 Non mais c'est parce que là il a encore été condamné en fait
00:12:27 Ah oui, mais attendez, parce que si on doit le dire à chaque fois, on perd vraiment un temps fou
00:12:31 C'est comme Joe Biden a encore confondu les toilettes et son slip, si on doit vraiment le dire toutes les semaines
00:12:36 Donc c'est mieux d'enchaîner je pense
00:12:38 Gérard Depardieu accusé d'agression sexuelle
00:12:41 Pareil, on l'a déjà dit
00:12:43 Quoi ?
00:12:45 On l'a déjà dit
00:12:47 Mais oui, mais là c'est une nouvelle plainte, c'est la 15ème
00:12:49 Alors en quoi c'est une bonne nouvelle ça ?
00:12:51 Ça veut dire qu'il est une 15ème fois présumé innocent
00:12:53 Ah oui, il y a du nouveau, d'accord, très bien
00:12:55 Alors Média à présent, le Conseil d'État a donné 6 mois à CNews pour renforcer son contrôle en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information
00:13:04 Oui, alors je résume un petit peu, je vulgarise, en gros le Conseil d'État leur reproche d'être une chaîne de gros fachos
00:13:08 Pour résumer, voilà
00:13:10 Nous, nous ne sommes pas la peau du juge
00:13:14 Oui, je sais pas
00:13:16 Mais ça a provoqué la colère au sein de CNews, ils ont appelé tout le monde pour prouver que vraiment c'était pas des gros fachos
00:13:22 Mais qui par exemple ?
00:13:24 Eh ben Pascal Praud, Elisabeth Lévy, Jean Messia, Éric Nolot, Éric Zemmour
00:13:28 Ouais, ouais, ouais, ouais, c'est bon
00:13:30 Voilà, ils ont vraiment prouvé que c'était...
00:13:32 Xénophobie toujours
00:13:34 Marine Le Pen a réagi à la mort de l'opposant russe Alexei Navalny en adressant ses condoléances à sa famille
00:13:40 Attendez, Marine Le Pen c'est pas la même qui posait avec Poutine tout sourire et qui fait financer ses campagnes par des banques russes ?
00:13:45 Ah ben si, si, si
00:13:47 Ah, donc c'est comme si les chasseurs envoyaient leurs condoléances à Bambi
00:13:51 Tout ça ?
00:13:52 Comme c'est les vacances, j'ai mis une petite règle parce qu'il y a des jeunes dans le public aussi qui nous écoutent
00:13:56 Voilà, comme ça on perd personne
00:13:59 Bonne nouvelle, d'ici à 2030, la France a décidé de doubler le budget de l'armée
00:14:03 Ah voilà, plus besoin de Viagra pour tous les actionnaires de Dassault Aviation
00:14:07 C'est le fameux réarmement de l'armement
00:14:10 Et puis jeudi, le Sénat a rejeté la proposition de congé menstruel en cas de règles douloureuses
00:14:16 Et donc Gérard Larcher donne son avis sur les règles douloureuses, c'est vraiment toujours un petit moment de bonheur de savoir ça
00:14:21 C'est comme Aymeric Lomprey qui nous parle de Crossfit
00:14:24 Voilà, c'est un peu l'équivalent
00:14:26 D'ailleurs Charline, Happy le transition, est-ce qu'il serait pas temps de le retrouver celui-ci ?
00:14:31 Mais oui Aymeric Lomprey, notre expert, notre spécialiste, notre analyste dirais-je
00:14:36 Quelle est votre analyse aujourd'hui, de quoi vous allez nous parler ?
00:14:38 De rien Charline, je suis en grève aujourd'hui
00:14:41 Mais attendez, c'est la grève des contrôleurs SNCF
00:14:44 Ah bon ? C'est pas pareil ?
00:14:47 Vous êtes pas contrôleur SNCF, est-ce que je sache ?
00:14:50 Bien sûr que si Charline, voyageur ou voyageuse, attention, entre l'espace et le marchepied et le quai
00:14:57 Et alors pourquoi vous prenez cet accent du sud là ?
00:14:59 Ben car c'est ma métier Charline, on me voyage beaucoup vous savez
00:15:02 Je reviens de Carcassonne, la ville du soleil et du pain d'épices
00:15:06 Pensez à bien étiqueter vos bagages, attention des pickpockets arabes se sont glissés dans les trés
00:15:12 Des pickpockets arabes ?
00:15:14 Oui, on a fait une escale à Nice, la ville du soleil et du racisme
00:15:19 Arrêtez ça Aymeric, parce que je préférais quand vous étiez spécialiste, ou humoriste à la limite je dirais
00:15:23 Ce train de dessert les gars, de Paris et Brest
00:15:26 Paris-Brest, le dessert, vous avez compris
00:15:29 C'est consternant
00:15:30 Et c'est parce que je suis en grève Charline
00:15:33 On arrête
00:15:34 Allez, jingle de fin
00:15:36 Il est en grève le jingle
00:15:38 Merci Aymeric Lomprey, merci Guillaume
00:15:41 Aymeric Lomprey avec cet accent du sud, je vous rappelle qu'il y a trois tlouzènes qui font du heavy
00:15:45 Et qui ont vraiment envie de vous péter la gueule
00:15:47 Ce sera à la deuxième heure, restez avec nous bien sûr
00:15:50 Le prochain point sur l'information ce sera avec le journal de la rédaction à 19h
00:15:55 Juliette Arnault, vous vous occupez des classiques littéraires
00:15:58 Récemment, une affaire de chantage à la sextape a ébranlé la chambre haute
00:16:05 Et vous a conduite instantanément à relire "Belle Amie" de Maupassant
00:16:10 Juliette, c'est vraiment la seule qui arrive à faire le lien
00:16:13 Mais enfin Juliette, vous n'allez pas me faire croire que les sextapes existaient en 1885 ?
00:16:18 Non Charline, effectivement les sextapes n'existaient pas en 1885
00:16:22 Mais le sexe, oui ! Ainsi que utiliser...
00:16:26 Oui, oui, et même avant
00:16:28 Première info, bam !
00:16:30 Je n'ai pas fait le voyage pour rien moi
00:16:32 C'est comme ça qu'on finit la semaine
00:16:34 Je disais donc que le sexe existait ainsi qu'utiliser le sexe
00:16:38 C'est preuve comme moyen de chantage
00:16:40 Et le héros de ce roman en fait même son arme principale
00:16:43 Maupassant précisait de son "Belle Amie" qui est son personnage principal
00:16:46 Il disait de lui "J'ai soin de dire qu'il ne sait rien
00:16:50 Qu'il est simplement affamé d'argent et privé de conscience"
00:16:54 Alors si parfois "Belle Amie" finit par avoir un truc qui pourrait s'apparenter à un genre de scrupule
00:16:59 T'inquiète Guinguette !
00:17:01 Il se dit en lui-même "Je serais bien bête de me faire de la bile
00:17:05 Chacun pour soi, la victoire aux audacieux, tout n'est que de l'égoïsme"
00:17:09 Georges du Roi, surnommé "Belle Amie" parce qu'il est beau
00:17:12 Mais pour autant il n'a pas d'amis, et il n'a pas de foi, et il n'a pas de loi
00:17:16 Mais il plaît follement aux femmes
00:17:18 Et il le sait, et de son petit talent naturel, il fait une arme de destruction massive
00:17:24 "Belle Amie" arrivera par les femmes, quitte à leur marcher dessus
00:17:28 Mais bon, chacun pour soi, la victoire aux audacieux, tout n'est que de l'égoïsme
00:17:32 Et fouette cochée !
00:17:33 Si au début du roman il est qu'un petit employé de bureau qui a pas le rond
00:17:37 Il va devenir journaliste, enfin il va devenir écotier
00:17:40 C'est-à-dire qu'en gros dans les journaux, dans un journal, il donne de l'écho à des bruits de chiottes
00:17:44 Grâce à la collusion du moment entre la finance, la presse, la politique et les mondanités
00:17:48 Et puis il va devenir journaliste politique
00:17:51 Parce que sa femme, Madeleine, pense et écrit pour lui
00:17:54 Et lui, pendant que Madeleine bosse, il persiste à accumuler les liaisons
00:17:58 Parce que Belle Amie est un charot
00:18:00 Et puis arrive un épisode dans ce roman qui est paru en feuilleton
00:18:05 Où Belle Amie mêle le sexe, la politique et la police
00:18:09 C'est que Belle Amie commence à en avoir ras la casquette de sa femme Madeleine
00:18:12 Qui a une immense capacité de travail, certes
00:18:15 Qui a un esprit souple et fin, d'accord
00:18:18 Mais la malheureuse, elle n'a pas assez d'argent
00:18:20 Or, Belle Amie plaît beaucoup à une jeune fille
00:18:23 Qui a un charmant physique de poupée
00:18:25 Mais qui est surtout une riche héritière
00:18:28 S'il était marié à elle, Belle Amie pourrait envisager une carrière politique
00:18:32 Alors quoi, qu'est-ce qu'il fait ? Il tue Madeleine ?
00:18:34 Non, non, on n'est pas dans un trot crime
00:18:36 Mais comme il est au courant de la liaison de Madeleine avec le ministre des Affaires étrangères
00:18:41 Il va repérer la garçonnière où elle retrouve le ministre
00:18:44 Et y débarquer avec un commissaire de police
00:18:47 La police pour dresser un constat d'adultère
00:18:50 Et obtenir le divorce et la chute de l'homme politique
00:18:56 Dont il pourra se vanter de provoquer la chute
00:18:59 Et ainsi commencer, lui, Belle Amie, à compter dans ce monde-là
00:19:02 Belle Amie parviendra-t-il à ses fins maritales et économiques ?
00:19:06 Tout à fait
00:19:07 Parviendra-t-il député ou même ministre ?
00:19:10 Alors ça, Maupassant ne l'écrit pas, mais moi je parie que oui
00:19:13 Et ça, sans sex-tapes
00:19:15 Merci, Bisoun, merci
00:19:17 Et Belle Amie a été adaptée au théâtre, si, au théâtre radiophonique par Juliette
00:19:27 Vous allez entendre le président du Sénat, Gérard Larcher
00:19:30 Qui a été contraint de s'expliquer de cette affaire de sex-tapes dans les médias
00:19:34 Juliette a imaginé une réunion secrète qu'il aurait tenue avec deux de ses conseillers
00:19:38 Afin que ce genre d'incident ne se reproduise plus
00:19:41 Guillaume et Gérard Larcher
00:19:43 Emmerick et Juliette sont ses conseillers
00:19:46 Allez, bon, cette affaire de sex-tapes et de chantage
00:19:58 Alors qu'on a déjà eu, il y a quelques mois, l'affaire Joël Guerriot
00:20:01 Mais c'était pas une affaire de sex-tapes, l'affaire Guerriot ?
00:20:03 Non, lui, son affaire, c'était juste droguer à son insu une collègue
00:20:06 Là, vous confondez avec l'affaire Gaël Berdriot
00:20:08 Sex-tapes et chantage, mais à Saint-Etienne
00:20:11 Donc rien à voir avec le Sénat
00:20:12 Ah ouais, rien à voir
00:20:13 Bon, euh...
00:20:15 Écoutez, c'est vraiment pas possible, cela salit notre belle institution
00:20:19 Dès lors, j'ai eu une idée brillante
00:20:22 Je veux imposer une clause de nom "Ham Ham" au Sénat
00:20:27 C'est-à-dire, techniquement, qu'est-ce que vous entendez par là ?
00:20:32 Eh bien, aucun sénateur ne pourra plus faire d'activité de "Ham Ham" au Sénat
00:20:37 Euh, techniquement, quand vous dites "Ham Ham", parlez bien de sex-
00:20:41 Chut !
00:20:42 On est une émission familiale, d'accord ?
00:20:44 Mais enfin, monsieur le Président, vous ne pouvez pas nous priver de "Ham Ham"
00:20:48 Le "Ham Ham", c'est la France, c'est la galanterie, ménage à trois
00:20:53 Paris is so romantic, the French touch, the French kiss
00:20:58 The French fries !
00:21:01 Et les chantages à la sex-tape, c'est romantique aussi ?
00:21:03 Je ne le pense pas, je ne le pense pas
00:21:05 Et puis le Sénat doit ressembler à ses concitoyens
00:21:07 Et vous avez vu cette enquête dans Le Monde, d'ailleurs, là ?
00:21:09 Regardez-moi ça
00:21:10 Quoi ?
00:21:11 Une Renault Scénic, toute option à 17 000 euros ?
00:21:15 L'article en-dessous
00:21:16 Quoi ?
00:21:17 Deux gels Tahiti douche, acheté à Oufert ?
00:21:20 Non, à côté, à côté
00:21:21 Ah, quoi ?
00:21:22 Les Français, les Français font de moins en moins l'amour
00:21:27 Le "Ham Ham"
00:21:28 Le "Ham Ham", voilà
00:21:29 Et comme les sénateurs sont les élus du peuple, ils doivent ressembler à leurs concitoyens
00:21:33 Donc le "Ham Ham", c'est fini, fini
00:21:35 Non, mais juste pour être sûr, quand vous dites "Ham Ham", vous parlez bien de faire l'amour
00:21:39 Chut !
00:21:40 On a une émission familiale
00:21:42 Attendez, c'est pas possible, le "Ham Ham", c'est pas contrôlable
00:21:45 Non, mais les hommes n'arrivent pas à se contrôler, nuance
00:21:48 Et bien alors, c'est bien simple, c'est bien simple, plus d'hommes au Sénat
00:21:57 Sachant, sachant que vous-même, vous êtes...
00:22:00 Ah, je sais, je sais, je sais !
00:22:02 Merci, Gilette Arnaud, bienvenue au Sénat
00:22:09 Est-ce qu'il y a des jeunes dans la salle ? Est-ce qu'il y a des enfants et des ados dans la salle ?
00:22:15 Ah, ah, ouais, y'en a pas mal, hein !
00:22:18 Voyez, une émission familiale
00:22:19 Et ils ne font pas de "Ham Ham"
00:22:21 Merci également à Camille Garin et Morgane Fougerie à la vidéo
00:22:25 Ainsi que Giseline Sanchez et Cédric Després à la lumière
00:22:29 Quand on vous dit que cette émission, c'est un show radio
00:22:31 Place à la chanson engagée, maintenant, en direct sur France Inter
00:22:36 Et à la musique à texte, chaque dimanche soir
00:22:39 Dimanche soir !
00:22:40 Djoubaka vous propose d'ajouter un titre à votre playlist politique
00:22:43 Aujourd'hui, c'est un standard, extrait
00:22:46 Lola, lala, lala, lola
00:22:51 Lala, lala, lala, lala
00:22:55 Lala, lala, lala, lala
00:22:57 Dites donc, oncle Djoub, cette Lola, lololola
00:23:00 Quel message cache dans ce titre ?
00:23:03 Allez, je vous raconte tout
00:23:04 Bon, alors là, on va du côté de l'Angleterre avec le groupe The Kings
00:23:07 Et une chanson qui va vraiment défrayer la chronique
00:23:09 C'est-à-dire retourner les lords sur leur chaise
00:23:12 Et être une vraie prise de conscience pour la société de sa majesté la reine
00:23:16 Et le monde du rock
00:23:17 Et hop, alors donc on est en 70, 1900
00:23:20 Retenez la date parce que ça a son importance
00:23:22 Lola, c'est le nouveau succès des Kings
00:23:24 Et la chanson raconte, un soir, dans un bar de Soho
00:23:28 Un des gars du groupe, alors ils n'ont pas trop assumé
00:23:30 Donc ils se sont refilés la balle à chaque fois
00:23:32 Mais on va dire que c'est soit le manager, soit le chanteur, soit le batteur
00:23:35 Qui se fait aborder par une femme de toute beauté
00:23:38 Qui lui propose, d'une voix très très grave, de venir danser
00:23:42 Et donc c'est la première fois que l'on consacre, en fait, une chanson d'amour
00:23:45 Entre un homme et une personne transgenre, la belle Lola
00:23:49 Donc faites vos jeux, rien ne va plus, voici les paroles
00:23:51 Elle marchait comme une femme mais parlait comme un homme
00:23:54 La voix grave, Lola déroute un peu son cavalier
00:23:57 Mais pas tant que ça, puisqu'ils passent la nuit à danser ensemble
00:24:01 Et pas que au petit matin
00:24:03 Mais un des messages les plus importants de cette chanson
00:24:06 Celui qui est visionnaire, c'est celui-ci
00:24:09 Les filles sont des garçons et les garçons sont des filles
00:24:12 Quelques décennies d'avance et beaucoup, beaucoup, vraiment d'embrouilles
00:24:16 En Angleterre avec l'establishment
00:24:18 Donc en 1970, avoir de tels propos, c'est une déflagration
00:24:22 Les radios ont au bon sens suré cette chanson
00:24:24 C'est-à-dire que quand on parle du sexe, du personnage
00:24:27 On baisse le son à la radio en direct
00:24:29 Son message va puissant, va surer au Kings
00:24:32 Un succès retentissant, ouvrir les portes aux identités transgenres
00:24:36 David Bowie saura quoi en faire
00:24:38 Et avec Lola, on suit l'évolution du monde
00:24:41 Allez, envoie François !
00:24:43 [Musique]
00:24:49 I met her in a club down in Old Soho
00:24:52 Where you drink champagne and it tastes just like Coca-Cola
00:24:57 C-O-L-A-Cola
00:25:01 She walked up to me and she asked me to dance
00:25:05 I asked her her name and in a dark brown voice she said
00:25:09 L-O-L-A-Cola
00:25:14 L-O-L-A-Cola
00:25:18 [Musique]
00:25:25 I'm not the world's most physical girl
00:25:28 But once you squeeze me tight, you make me grow my spine
00:25:31 L-O-L-A-Cola
00:25:38 I looked over the canvas, don't know why
00:25:41 She walked like a woman, talked like a man
00:25:44 L-O-L-A-Cola
00:25:47 L-O-L-A-Cola
00:25:50 L-O-L-A-Cola
00:25:53 [Musique]
00:26:00 Well, we drank champagne and danced all night
00:26:03 Under electric headlights
00:26:06 She picked me up and sat me on her knee
00:26:09 Said, "Hey, boy, won't you come on and dance with me?"
00:26:12 I'm not the world's most passionate girl
00:26:15 But when I looked in her eyes, well, I almost fell for her
00:26:19 L-O-L-A-Cola
00:26:27 L-O-L-A-Cola
00:26:35 L-O-L-A-Cola
00:26:44 I pushed her away
00:26:47 I walked to the door
00:26:50 I fell to the floor
00:26:53 I got down on my knees
00:26:57 I got to her and she hit me
00:27:00 That's the way that I want to stay
00:27:03 I always wanted to be that way for her
00:27:07 L-O-L-A-Cola
00:27:12 The girls were the boys, the boys were the girls
00:27:15 It's a mix of them all
00:27:17 I wish I could walk on top of her
00:27:20 L-O-L-A-Cola
00:27:25 Well, I'd left home just a week before
00:27:28 And I'd never ever kissed a woman before
00:27:31 L-O-L-A-Cola
00:27:37 L-O-L-A-Cola
00:27:49 We'll never listen to it the same way
00:27:51 L-O-L-A
00:27:52 Yes, L-O-L-A, the Kinks
00:27:54 Thank you very much, Jovaka
00:27:56 And hop, in the playlist, this new song
00:27:58 I hope you've been building this playlist since the very beginning of "Le Grand Dimanche Soir"
00:28:03 Since the end of August, beginning of September
00:28:05 It's already got quite a few songs
00:28:07 Thank you, Uncle Joob
00:28:08 Hey
00:28:09 We're expanding the circle on France Inter
00:28:12 In "Le Grand Dimanche Soir" we welcome the guest humorist of the day
00:28:15 His name is Rémi Boy
00:28:18 He's coming on the stage of Studio 104, the home of radio and music
00:28:23 He's a confirmed joker
00:28:27 He's been burning the stage for 12 years
00:28:29 He's going to give you a moment of stand-up
00:28:31 And to help him calibrate his performance
00:28:34 You can hear this after 3 minutes
00:28:36 Yeah, that also means we're giving you the microphone, dear Rémi Boy
00:28:42 Ok, hi, there we are
00:28:45 I also come from a small village near Toulouse
00:28:50 I come from a village called Seysse
00:28:52 Every time I tell this story, it's because I really come from the countryside
00:28:55 When I was a kid, to go to school, I had to cross a corn field
00:28:59 To take a bus that took me to school
00:29:02 And when I was a kid, my mom used to say something so cute
00:29:04 She used to say "Rémi, be careful, when you cross the field, be careful
00:29:07 There are hunters"
00:29:09 She used to say "And above all, don't walk like a cow"
00:29:12 And now I'm thinking about it, I don't know how I used to walk when I was a kid
00:29:16 But it must have been hardcore
00:29:18 My mom used to look out the window when I was crossing the field
00:29:21 I don't know what to do
00:29:23 And what were the hunters back then?
00:29:25 A bag of water, but still, a cow, it's a good start
00:29:28 I often go back to my family meals
00:29:32 And lately, family meals are a bit hardcore
00:29:34 Because there's a real distance between the old and the young
00:29:38 In my family, the old people hate ecology
00:29:41 And it makes me laugh every time
00:29:43 I have an uncle who breaks cables every time we eat
00:29:46 "Oh, my Idolgo, she's breaking the balls, we can't do it anymore
00:29:49 We can't take the cars anymore with these shitty bikes"
00:29:52 I'm like "Damn, uncle, we live in Pau!"
00:29:54 When does it ever get boring?
00:29:58 I'm a bit fed up with ecology
00:30:02 I feel like it's always...
00:30:04 We know that big companies are a bit shitty
00:30:08 And every time I see ads, I don't know if you do this
00:30:10 But there are big company ads
00:30:12 And I'm like "Guys, stop pretending to be eco-friendly"
00:30:14 Last time I saw an ad for McDo
00:30:16 It made me laugh so much
00:30:17 Because at McDo, we know they're not good people
00:30:19 To make steaks, they grow cows in grinders
00:30:21 "Let's eat, guys"
00:30:25 And there was an ad where they were filming a huge salad field
00:30:29 With a drone
00:30:31 And there was an old man who was picking up a salad
00:30:33 And there was a woman who said
00:30:35 "In our McDonald's restaurants, every salad has been picked by hand"
00:30:39 It's not really something we blame you guys for
00:30:44 But we don't give a shit how you pick up the salads
00:30:48 It's not even very cool for the old man
00:30:50 Take a machine, he won't finish the day
00:30:53 He has 2,500 salads left
00:30:55 And we're like "Fuck, guys"
00:30:57 And who knows, he's going to eat at McDo
00:30:59 He eats the burger and he's like
00:31:01 "How did they manage to pick up the salads?"
00:31:03 Thank you, you were lovely, Mr Rémi Boy
00:31:05 Thank you, Loco
00:31:07 His name is Rémi Boy
00:31:09 Come, dear Rémi
00:31:11 Come sit at our table
00:31:13 Because there's a table in half-circle in this studio
00:31:17 Rémi, we can see you on Instagram
00:31:20 "@boys"
00:31:22 It's written B-O-Y-E-S
00:31:24 We can see you every Thursday at 8pm
00:31:28 And you're also on tour, notably in Strasbourg on March 13th
00:31:32 Or in Bordeaux on March 16th
00:31:34 Is there a title for the show, Rémi?
00:31:36 Yes, I wrote everything yesterday
00:31:38 Not bad
00:31:40 Many of us could use this title, Rémi
00:31:44 We feel unbridled thanks to you
00:31:46 Come on, let's talk about something else
00:31:48 Stay, and then you'll play with us
00:31:53 Democracy in the Citizens' Convention in a few moments
00:31:56 On Sunday, there's culture
00:31:58 And tonight, we're turning the page with language
00:32:01 Stylistics, phonetics
00:32:04 Of course, linguistics
00:32:07 That's disgusting, but we get it
00:32:10 It's a family show
00:32:12 She's a scientist, she's a lecturer at the University of Orléans
00:32:15 And you chose to talk about love tonight
00:32:18 Laélia Véron
00:32:20 Thank you, Charlie
00:32:24 Since it was Valentine's Day, I wanted to talk about love
00:32:28 As Beaumarchais said, "Drinking without thirst makes you fall in love at all times"
00:32:31 "That's the only thing that sets us apart from other beasts"
00:32:34 And I'm strongly in favor of this review
00:32:36 On the book by linguist Julie Neveu, "The Language of Love"
00:32:39 The words "love" are words that are often used
00:32:42 In a frozen way, without thinking about the images it conveys
00:32:45 First, "fall in love"
00:32:47 We'll see that in French, it's more active
00:32:49 Compared to other languages that say "have"
00:32:51 But be careful, because in French, "fall in love" means "have sex"
00:32:55 It's like "kissing" which is very concrete
00:32:58 But which for a long time meant "kiss"
00:33:00 So be careful of the counter-intentions
00:33:02 If you read in a classic French text
00:33:04 "suffrez que je vous baise"
00:33:06 It's actually very chaste
00:33:08 In Belgium, we say "une grosse baise"
00:33:10 It can cause some problems
00:33:13 Did you manage to do that, Charlie?
00:33:15 Of course, I told you
00:33:17 But it's a bit of a par-dieu, right?
00:33:19 I'd be his lawyer, I'd like that
00:33:21 To designate love, there are metaphors
00:33:25 That have become commonplace in French
00:33:27 But which for a long time were contested
00:33:29 For example, "le coup de foot" which Stendhal found ridiculous
00:33:31 Or "fall in love"
00:33:32 The expression is old, but in the 18th century
00:33:34 It was attributed to Marivaux
00:33:36 A specialist in complex and refined love statements
00:33:38 What we call the "Marivaudage"
00:33:40 And many found the ridiculous expression
00:33:42 Of the French Academy to accuse Marivaux
00:33:44 Of breaking the language with this kind of expression
00:33:46 Yet, "fall in love" is a commonplace expression in French
00:33:49 We also have "I love you"
00:33:51 It's a fixed turn
00:33:52 We know that it changed a little bit
00:33:54 For example, adding an "I love you"
00:33:56 "I love you a lot" will paradoxically reduce its intensity
00:33:58 And what's interesting is the type of phrase used
00:34:01 Because "I love you" is apparently a declarative sentence
00:34:04 But in reality, it often hides an injunction
00:34:06 "Tell me you love me too"
00:34:08 Barthes said about "I love you"
00:34:09 "I pronounce so that you answer and you say in turn
00:34:12 the "I love you" I give you
00:34:14 And what's interesting is that in the 18th century
00:34:16 It's a commonplace expression
00:34:18 And what's interesting is that in the 18th century
00:34:20 It's a commonplace expression
00:34:22 And what's interesting is that in the 18th century
00:34:24 It's a commonplace expression
00:34:26 And what's interesting is that in the 18th century
00:34:28 It's a commonplace expression
00:34:30 And what's interesting is that in the 18th century
00:34:32 It's a commonplace expression
00:34:34 And what's interesting is that in the 18th century
00:34:36 It's a commonplace expression
00:34:38 And what's interesting is that in the 18th century
00:34:40 It's a commonplace expression
00:34:42 And in French, it's a prefix
00:34:44 To designate a situation, a quality that is no longer there
00:34:46 But the prefix started to work on its own
00:34:48 It's nominalized, we can say "my ex"
00:34:50 From the 19th century
00:34:52 And we can see that either positively
00:34:54 Love is so present in our lives
00:34:56 That when you say "my ex"
00:34:58 We know it's your lover's ex
00:35:00 And not your baker's ex
00:35:02 Or we can see that
00:35:04 Or we can see that
00:35:06 Or we can see that
00:35:08 In a sad way, you are reduced to two letters
00:35:10 And to finish, I looked for the most depressing quote about love
00:35:12 And there are plenty
00:35:14 But I propose you the one of the psychoanalyst Jacques Lacan
00:35:16 "Love is giving what you don't have to someone who doesn't want it"
00:35:18 "Love is giving what you don't have to someone who doesn't want it"
00:35:20 But to compensate, my friends
00:35:22 I will tell you that I love you
00:35:24 And you don't even have to answer me
00:35:26 Laelia Veyron
00:35:28 And I notice that Lacan's sentences are very funny
00:35:30 And I notice that Lacan's sentences are very funny
00:35:32 Thank you dear Laelia
00:35:34 We can share your podcast or video
00:35:36 We can share your podcast or video
00:35:38 We can send it to Pechow
00:35:40 Eventually, if you want
00:35:42 And you will tell us if it works, Charline
00:35:44 It's not a story yet
00:35:46 Yes, I have plenty of stories
00:35:48 Let's move on
00:35:50 No, no, no, we will take a little break
00:35:52 From love to humor
00:35:54 My two passions
00:35:56 At 6.46 pm
00:35:58 She arrives just in time
00:36:00 Because she comes from Switzerland
00:36:02 The quietness of the lakeside
00:36:04 But also the precision in the work of sound
00:36:06 It's Christine Gonzales who accompanies us today
00:36:08 Drama, CNews
00:36:30 The Bolloré media will have to respect the pluralism of opinion
00:36:32 The Bolloré media will have to respect the pluralism of opinion
00:36:34 It's a real shock for the channel
00:36:36 I have to console them
00:36:38 As you know, I have a big heart
00:36:40 As you know, I have a big heart
00:36:42 Pascal Pro
00:36:44 Pascal Pro
00:36:46 How are you?
00:36:48 I can't stand your attitude
00:36:50 You are here, we can't debate
00:36:52 Camomille, Pascal Pro, Camomille
00:36:54 What is the problem of CNews?
00:36:56 What is the problem?
00:36:58 What is the problem?
00:37:00 I ask you a question and you don't answer
00:37:02 It's a shame
00:37:04 I leave you, I come back
00:37:06 I just want to say hello to Christine Kelly
00:37:08 I just want to say hello to Christine Kelly
00:37:10 Go ahead
00:37:12 What a strange atmosphere here
00:37:14 What a strange atmosphere here
00:37:16 Christine Kelly, it doesn't seem to be going
00:37:18 There are a lot of people who don't even say hello
00:37:20 There are a lot of people who don't even say hello
00:37:22 Because I worked with Eric Zemmour
00:37:24 Jealous
00:37:26 Eric Zemmour on CNews is the house
00:37:28 It's a bit of a dad in mom
00:37:30 I had exceptional moments
00:37:32 With Eric Zemmour
00:37:34 For democracy, to learn the debate
00:37:36 To learn rhetoric
00:37:38 To learn arguments
00:37:40 How is he?
00:37:42 How is he? A well of knowledge
00:37:44 Always smiling
00:37:46 He is serious without taking himself seriously
00:37:48 And when we work together, it's very pleasant
00:37:50 Intelligent
00:37:52 He is very sensitive and he hides it
00:37:54 He is someone who dissociates the man from his ideas
00:37:56 And to work with him, I do exactly like him
00:37:58 I dissociate him and his ideas
00:38:00 Yes, it's so important to dissociate the indissociable
00:38:02 Yes, it's so important to dissociate the indissociable
00:38:04 Pascal Praud, are you better?
00:38:06 Pascal Praud, are you better?
00:38:08 Don't worry, I'm sure it's going to be fine
00:38:10 Don't worry, I'm sure it's going to be fine
00:38:12 When I invite Sandrine Rousseau every day and she doesn't come, how do I do?
00:38:14 When I invite Sandrine Rousseau every day and she doesn't come, how do I do?
00:38:16 And when I invite Jean-Luc Mélenchon every day and he doesn't come, how do I do?
00:38:18 And when I invite Jean-Luc Mélenchon every day and he doesn't come, how do I do?
00:38:20 These people don't want to come
00:38:22 And you know why they don't want to come?
00:38:24 Because they don't want to talk to Mrs. Dornelas
00:38:26 Because they don't want to talk to Mrs. Dornelas
00:38:28 And you accuse me of not coming?
00:38:30 And you accuse me of not coming?
00:38:32 And you accuse me of not coming?
00:38:34 Do you want me to ask Jean-Luc Mélenchon to come?
00:38:36 Or Sandrine Rousseau?
00:38:42 Or Sandrine Rousseau?
00:38:44 But it's not going well!
00:38:46 But it's not going well!
00:38:48 I think I managed to calm the atmosphere
00:38:50 It's terrible, what a pressure, what a charm
00:38:52 It's a channel that respects perfectly the pluralism of violence
00:38:54 It's a channel that respects perfectly the pluralism of violence
00:38:56 It's a channel that respects perfectly the pluralism of violence
00:38:58 See you soon in...
00:39:00 See you soon in...
00:39:02 See you soon in...
00:39:04 Thank you Christine Gonzales
00:39:06 Thank you Christine Gonzales
00:39:08 And don't hesitate to share this video
00:39:10 And don't hesitate to share this video
00:39:12 You can find it on the website of France Inter
00:39:14 Or the podcast of course
00:39:16 It's true that Mélenchon had a hard time getting there
00:39:18 Maybe there was a sabotage somewhere in the sound
00:39:20 But congratulations for this sound work too
00:39:22 Christine Gonzales with the teams of Radio France
00:39:24 And François Audouin for the realization
00:39:26 Charline, I feel you both close but far away
00:39:28 Charline, I feel you both close but far away
00:39:30 Have you already organized the perchoir?
00:39:32 Yes, I'm already perched Juliette, you know
00:39:34 If we were now playing democracy
00:39:36 There are 800 people in this studio
00:39:38 That we are going to turn into active citizens
00:39:40 In a convention that I have the honor to preside
00:39:42 In a convention that I have the honor to preside
00:39:44 [Applause]
00:39:52 I propose to debate the monstrous leave
00:39:56 This proposal of the socialists
00:39:58 Has been rejected by the Senate on Thursday
00:40:00 It was planning two days of leave per month
00:40:02 In case of particularly painful rules
00:40:04 I propose to redo the debate
00:40:06 To try to find a more favorable outcome
00:40:08 To this proposal
00:40:10 Because I have to tell you, this rejection
00:40:12 Has made me angry
00:40:14 Maybe you were angry because you had your rules
00:40:16 [Laughter]
00:40:18 It's good that it happens right away
00:40:20 As it has been done
00:40:22 We say that the debate starts now, maybe it's better
00:40:24 So the monstrous leave
00:40:26 We can start by defining it
00:40:28 Who wants to explain it?
00:40:30 Me, me, me
00:40:32 Who wants to explain it?
00:40:34 Here, here
00:40:36 Nobody else?
00:40:38 It's not someone else, it's you
00:40:40 I can explain
00:40:42 Go ahead, but I'm afraid
00:40:44 The monstrous leave, it's like a leave that would fall every month
00:40:46 Hence the term "monthly"
00:40:48 Sorry Léa, I prefer the linguistic
00:40:50 That's it
00:40:52 The French Academy, it's not going to be for now
00:40:54 It's "monstrous", not "monthly"
00:40:56 How do you say when it happens every month?
00:40:58 Monthly
00:41:00 Ah, it's like the rules then
00:41:02 [Laughter]
00:41:04 So, the monstrous leave
00:41:06 It's already in place in several countries
00:41:08 So why not France?
00:41:10 Wait, it only concerns people with an uterus?
00:41:12 If it's "monstrous", yes
00:41:14 What's bothering you?
00:41:16 No, it's not bothering me
00:41:18 It's just that it would have been better if it was applied to others
00:41:20 Oh yeah?
00:41:22 You would have preferred to suffer from endometriosis?
00:41:24 No, but since I have a file to submit for tomorrow morning
00:41:26 8 hours late, I was told that
00:41:28 You were told?
00:41:30 I have a little stomachache
00:41:32 Go to work, lazybones
00:41:34 Who understands the Senate's decision?
00:41:36 I agree, but
00:41:38 I'm also for euthanasia
00:41:40 Wait, what's the link?
00:41:42 If old croutons make decisions
00:41:44 that concern the body of young women
00:41:46 I, as a young woman, want to give
00:41:48 directives, absolutely
00:41:50 Thank you
00:41:52 Me too, I want to give
00:41:54 directives concerning the body of old men
00:41:56 Wait, the vote is later
00:41:58 So, euthanasia
00:42:00 is that...
00:42:02 As soon as the university is out
00:42:04 So, who else?
00:42:06 No, no, no
00:42:08 Who else is against?
00:42:10 Me, because it's
00:42:12 unegalitarian
00:42:14 Us men, we should go to work every day
00:42:16 and women, no, I think it's too much
00:42:18 But don't you want to try to
00:42:20 put yourself in the place of women?
00:42:22 To earn a salary of -25%, that's dead
00:42:24 Of course
00:42:26 And madam, madam
00:42:28 She deserves this additional leave
00:42:30 Ah, thank you, you're right
00:42:32 You're in favor of exceptional leave?
00:42:34 Yes, and when they won't go to work
00:42:36 it will give them more time
00:42:38 Yes, to recover
00:42:40 Yes, to prepare small dishes
00:42:42 to iron the skirts
00:42:44 to go shopping
00:42:46 to the toilet
00:42:48 I should have known it was hiding something
00:42:50 In this case, I create a diversion
00:42:52 by giving the floor to a citizen
00:42:54 in charge of digging or turning the subject
00:42:56 Here is Jamile Lechlague
00:43:00 Thank you, thank you, Charlene
00:43:02 Thank you
00:43:04 Hey guys, it's incredible
00:43:06 Hey, nothing is going right
00:43:08 nowadays, but the Senate gave
00:43:10 leave instead of doing sex-tape
00:43:12 But it's not the worst
00:43:14 The worst is that at the moment
00:43:16 at the SNCF, it's the strike
00:43:18 But don't you want to work a little?
00:43:20 And listen to our Prime Minister
00:43:22 who said "The strike is a right
00:43:24 but working is your duty"
00:43:26 Wooo
00:43:28 Against Kemps
00:43:30 Hey, personally, I don't have a problem
00:43:32 with the strike
00:43:34 The problem is that I'm in tournament
00:43:36 all over France
00:43:38 Call me Dick, reverse
00:43:40 So, no more train
00:43:42 And to come here, I had to take
00:43:44 a legendary means of locomotion
00:43:46 Do you know the "Flixbus"?
00:43:48 Well, we are in USSR
00:43:52 Welcome to Leningrad
00:43:54 So, the "Flixbus"
00:43:56 phonetically, it sounds futuristic
00:43:58 it sounds Marty McFly
00:44:00 but in reality
00:44:02 it's a bus
00:44:04 like in high school
00:44:06 with the USSR
00:44:08 I said to myself, "Laudure, who
00:44:10 invented this bullshit?"
00:44:12 You won't believe me
00:44:14 But it's Macron who made it
00:44:16 He did it before being elected
00:44:22 We should have been careful
00:44:24 He had signs
00:44:26 He created the third class
00:44:28 But it's to this
00:44:30 that we recognize the mark
00:44:32 of the great personalities of history
00:44:34 Badinter, abolition of the death penalty
00:44:36 Simone Weil, IVG
00:44:38 And Macron, the "Flixbus"
00:44:40 This word drives me crazy
00:44:44 "Flixbus"
00:44:46 We would believe ourselves in Mario Kart
00:44:48 Here we go
00:44:50 But in this mess
00:44:52 there is still good news
00:44:54 A sensational news
00:44:56 The Council of State and the Arcom
00:44:58 are on the coast of Seine
00:45:00 And I just have one word to say
00:45:02 Dear
00:45:04 Moulin
00:45:06 Oh la la, a little sweet taste
00:45:08 Pearl of milk
00:45:10 Apparently, the chain
00:45:12 would lack pluralism
00:45:14 It would be a little too far right
00:45:16 Nonsense
00:45:18 At the editorial office, the poor guys are in taquicardie
00:45:20 No, it's freedom of expression
00:45:22 that we murder
00:45:24 Excuse us, Voltaire
00:45:26 We saw your last editors
00:45:28 We are far from Manu Chao
00:45:30 Good day, Mr. Mint
00:45:32 Start the car
00:45:34 Vanana car
00:45:36 Vanana car
00:45:38 I was like you
00:45:40 I was surprised
00:45:42 I said to myself
00:45:44 He is not Quebecois
00:45:46 So they will have to
00:45:48 balance the antenna
00:45:50 And my dream is that the Arcom
00:45:52 forces them to transfer our show
00:45:54 on his youtube
00:45:56 Yes
00:45:58 Of course
00:46:00 Yes
00:46:02 To counterbalance
00:46:04 That's living together
00:46:06 Guillaume Meurisse and Geoffroy Lejeune
00:46:08 Hand in hand
00:46:10 Fredonant
00:46:12 Commandante
00:46:14 Che Guevara
00:46:16 And I'm looking forward
00:46:18 to be in the corridors
00:46:20 just to make them go crazy
00:46:22 I will only speak in Arabic
00:46:24 Salam alaikum
00:46:26 Sifaska labess
00:46:28 Alaikum shalabess
00:46:30 Bekhir alani
00:46:32 Walid labess
00:46:34 Alhamdulillah
00:46:36 What does it mean
00:46:38 What does it mean in VF
00:46:40 Say hello to our friend Vincent
00:46:42 So anyway
00:46:44 I'm already seeing myself in the news
00:46:46 Hi Charlotte
00:46:48 Yes I work for Family Patry
00:46:50 I was born here
00:46:52 It smells like Armenia
00:46:54 It smells like Rome
00:46:56 They make crepes
00:46:58 I didn't see you
00:47:00 Elisabeth Levy
00:47:02 Sorry
00:47:04 Elisabeth she kisses you
00:47:06 You lose 4 points on your license
00:47:08 Thank you for listening
00:47:10 Thank you
00:47:12 Thank you
00:47:14 In any case
00:47:16 I note
00:47:18 Give the subject of
00:47:20 the menstrual leave to a man
00:47:22 And he complains about the flexbus
00:47:24 So do you think that the senators
00:47:26 are legitimate to legislate
00:47:28 on the body of women
00:47:30 I remember that the majority are men
00:47:32 and often very young
00:47:34 And then Gerard Larcher knows very well
00:47:36 what it is to have a stomachache
00:47:38 It happens to him when he takes two times
00:47:40 a stomachache and yet he stays in his position
00:47:42 You are well informed
00:47:44 Frédéric Valtho
00:47:46 I don't know
00:47:48 I'm the Minister of Health
00:47:50 Ah as much for me
00:47:52 Some senators fear that this measure
00:47:54 poses problems on the economic efficiency
00:47:56 of companies
00:47:58 It's true that the senators know very well
00:48:00 about economic efficiency
00:48:02 If tomorrow the Senate disappears
00:48:04 we will lose 3 points of GDP
00:48:06 I feel a point of irony
00:48:08 We don't make fun of this convention
00:48:10 We propose solutions
00:48:12 I feel a point of irony
00:48:14 Not at all
00:48:16 Sorry but I'm sick
00:48:18 I have a fever and I came to this convention
00:48:20 Thank you sir
00:48:22 I have 37.3
00:48:24 My nose is running
00:48:26 I cut myself while shaving
00:48:28 You have a cold
00:48:30 I think I'm going to die
00:48:32 There is a doctor in the room
00:48:34 Yes, my diagnosis is simple
00:48:36 I'm a man
00:48:38 Thank you for this debate
00:48:40 which has gone beyond clichés
00:48:42 Here is the question
00:48:44 for or against
00:48:46 the menstrual leave
00:48:48 Session suspended
00:48:50 I let you deliberate
00:48:52 We will resume at the end of the newspaper
00:48:54 The 800 people present here
00:48:56 will vote
00:48:58 the bill
00:49:00 debated just before 7pm
00:49:02 For or against
00:49:04 the menstrual leave
00:49:06 So, by applause
00:49:08 Who is against?
00:49:10 We have 4 senators in the room
00:49:14 It's crazy
00:49:18 So, by applause, who is for?
00:49:20 Yes
00:49:24 This proposal
00:49:32 And it's the big Sunday night
00:49:34 which continues until 8pm
00:49:36 on the radio
00:49:38 of course
00:49:40 but also
00:49:42 on streaming on franceinter.fr
00:49:44 or the youtube channel of France Inter
00:49:46 with Juliette Arnaud
00:49:48 Guillaume Leuris
00:49:50 Emerick Lomprey, Laelia Veyron
00:49:52 There is also Christine Gonzales
00:49:54 Djoubaka, Djamil Leschlagen
00:49:56 and Frédéric Fromet
00:49:58 The group "Madame"
00:50:00 "Les 3 filles" of the "Heavy"
00:50:02 will offer a live and exclusive cover
00:50:04 and here is our guest
00:50:06 the actor-director
00:50:08 Cédric Khan
00:50:10 Welcome dear Cédric Khan
00:50:20 Good evening
00:50:22 You will be on the bill soon
00:50:24 on February 28th, in 10 days
00:50:26 of the movie "Madame de Sévigné"
00:50:28 with Isabelle Brocard
00:50:30 Karine Viard will play Madame de Sévigné
00:50:32 who will be the posterity for her letters
00:50:34 Anna Girardot will play her daughter
00:50:36 Françoise
00:50:38 who will marry your character
00:50:40 the Count of Grignan
00:50:42 dear Cédric Khan
00:50:44 What did you know about "Madame de Sévigné"
00:50:46 before the shooting?
00:50:48 I knew everything because I come from my home
00:50:50 and in my home
00:50:52 it's a monument
00:50:54 Madame de Sévigné, there is the village of Grignan
00:50:56 and the castle
00:50:58 it's almost Disneyland of Madame de Grignan
00:51:00 And the castle where she lived
00:51:02 In the play, we know very well
00:51:04 Madame de Sévigné
00:51:06 You must have been annoying on the shooting
00:51:08 No, I was very...
00:51:10 Because my low level of study
00:51:12 it compensates
00:51:14 I was very happy
00:51:16 to play the Count of the play
00:51:18 What image did you have of her?
00:51:20 I knew she had written letters
00:51:22 that she had become famous
00:51:24 and that her daughter had married
00:51:26 the Count of Grignan
00:51:28 so she had become famous
00:51:30 and that's it
00:51:32 I didn't know much more
00:51:34 How many points do you give?
00:51:36 For the oral interrogation
00:51:38 12/20
00:51:40 It will be unpleasant
00:51:42 I would have given 8
00:51:44 But I caught up with the script
00:51:46 At the beginning of the film
00:51:48 Madame de Sévigné says to her daughter
00:51:50 I want you to be happy, independent
00:51:52 and the mistress of your destiny
00:51:54 While forcing her to marry an old man
00:51:56 She doesn't have much choice
00:51:58 A girl at this time
00:52:00 if she can't stay a girl
00:52:02 otherwise she becomes a bitch
00:52:04 What he offers her
00:52:06 She is suspected of having a little affair
00:52:08 with Louis XIV
00:52:10 We must quickly arrange it
00:52:12 to stop the scandal
00:52:14 It is under the pressure of her mother
00:52:16 that she marries this...
00:52:18 Grignan is very motivated
00:52:20 She will be very jealous
00:52:22 of this relationship
00:52:24 Funny woman
00:52:26 What do you think
00:52:28 Madame de Sévigné
00:52:30 She is cheating in her education
00:52:32 She who puts first of all
00:52:34 independence
00:52:36 including for a woman
00:52:38 We are still in the 17th century
00:52:40 It was not so common
00:52:42 What is she cheating
00:52:44 so that her daughter
00:52:46 proceeds exactly the opposite
00:52:48 I know that
00:52:50 Isabelle Grocard wanted to make
00:52:52 a feminist film
00:52:54 and denounce the patriarchy
00:52:56 and the treatment to young women
00:52:58 But I think she was also
00:53:00 very interested in this complex
00:53:02 relationship between mother and daughter
00:53:04 Madame de Sévigné is very jealous
00:53:06 of the Count de Grignan
00:53:08 What she can't stand
00:53:10 is that the young countess
00:53:12 falls in love with the old Grignan
00:53:14 It was not planned
00:53:16 We can see in the letters
00:53:18 and in the reports
00:53:20 that Madame de Sévigné
00:53:22 is very jealous
00:53:24 There is also this anxiety
00:53:26 to get old
00:53:28 and that the young woman
00:53:30 creates jealousy
00:53:32 Your character
00:53:34 is the one who
00:53:36 changes the relationship
00:53:38 between Madame de Sévigné
00:53:40 and her daughter
00:53:42 Who is this character
00:53:44 It seems that you don't like it
00:53:46 as it is a good woman's film
00:53:48 A shitty one
00:53:50 When a director offers you
00:53:52 a feminist film
00:53:54 and she offers you the male role
00:53:56 you have to be careful
00:53:58 It is not my fault
00:54:00 He is presented as a sleeper
00:54:02 a cheater, a debtor
00:54:04 a spendthrift
00:54:06 and incapable of dealing with money
00:54:08 and very interested
00:54:10 That is what Madame de Sévigné
00:54:12 is like
00:54:14 I don't know what to say
00:54:16 to catch up with her
00:54:18 Since you are offered
00:54:20 a role like that
00:54:22 I will go
00:54:24 I wanted to play the count of the drome
00:54:26 I wanted to confront myself
00:54:28 to the heel and the wig
00:54:30 We will talk about it
00:54:32 in a few moments
00:54:34 about the costume
00:54:36 Have you felt this
00:54:38 in the preparation
00:54:40 of the film
00:54:42 between Karine Viard, Anna Girardot
00:54:44 the director
00:54:46 Did you watch what you said?
00:54:48 No, but I see the point of view
00:54:50 of the script
00:54:52 I see that Grignan is treated
00:54:54 as a figure
00:54:56 not as a character
00:54:58 You have to play the game
00:55:00 You have to be aware
00:55:02 of the film
00:55:04 In Libération I read
00:55:06 an article about you
00:55:08 saying you were a deliberate
00:55:10 intermittent of the actor
00:55:12 Really?
00:55:14 When I watch your films
00:55:16 I am not an actor
00:55:18 When you play in films
00:55:20 and you are paid for it
00:55:22 you are an actor
00:55:24 I say I am an actor
00:55:26 It's in freelance
00:55:28 I started to make films
00:55:30 as a director
00:55:32 and one day I was offered
00:55:34 to play
00:55:36 in a film
00:55:38 I am an amateur actor
00:55:40 So everything that happens
00:55:42 in the Drôme
00:55:44 don't hesitate to tell us
00:55:46 I grew up with this castle
00:55:48 We went to see the shows
00:55:50 at the Grignan castle
00:55:52 I didn't understand why it was called
00:55:54 the Grignan castle
00:55:56 It was associated with Madame de Sévigné
00:55:58 There is a festival in Grignan
00:56:00 Madame de Sévigné
00:56:02 will be on display on February 28
00:56:04 with Karine Viard and Anna Girardot
00:56:06 two great ladies
00:56:08 Your film
00:56:10 is still in theaters
00:56:12 in some theaters
00:56:14 for the director side
00:56:16 I propose a little debate
00:56:18 dear Cédric and dear listeners
00:56:20 debate and investigation
00:56:22 in the street
00:56:24 He already put his seatbelt
00:56:26 That's all Guillaume Meurisse
00:56:28 Thank you very much
00:56:30 Thank you
00:56:32 Today I will talk about
00:56:34 the right of the ground
00:56:36 not to be confused with the right of the sum
00:56:38 Are you ok François Bayrou ?
00:56:40 Give some newsman
00:56:42 as the Berber poet would say
00:56:44 The right of the ground is in theory
00:56:46 the right to French nationality
00:56:48 When we are born on French soil
00:56:50 I take an example
00:56:52 Emmerick Lomprey
00:56:54 He was born in Neuville-en-Ferrin
00:56:56 His parents were so ashamed
00:56:58 that they looked for a city
00:57:00 where they could have a French city
00:57:02 He changed his underwear
00:57:04 every time PSG won the Champions League
00:57:06 He is French
00:57:08 The right of the ground
00:57:10 is challenged by a certain Gérald Darmanin
00:57:12 French too
00:57:14 a bit like the tulip of the real estate
00:57:16 always ready to serve
00:57:18 nostalgic of the French action
00:57:20 a little guy from home
00:57:22 It's a complex subject
00:57:24 I have given my opinion
00:57:26 to the people of France
00:57:28 I am not for the right of the ground
00:57:30 Why ?
00:57:32 Because...
00:57:34 I am not for the right of the ground
00:57:36 because...
00:57:38 it's all
00:57:40 It's important
00:57:42 to have solid arguments
00:57:44 otherwise we can't debate
00:57:46 With arguments like that
00:57:48 it's a newswoman's job
00:57:50 at Anoula
00:57:52 The right of the ground
00:57:54 asks the question
00:57:56 of being French
00:57:58 Being French
00:58:00 means living like French
00:58:02 What French ?
00:58:04 It's annoying
00:58:06 to dress like French
00:58:08 I am not sure
00:58:10 to be French
00:58:12 I don't care
00:58:14 I think I see
00:58:16 what fashion is
00:58:18 more like
00:58:20 Jamil's fashion
00:58:22 more like Rafah's fashion
00:58:24 which annoys the Israeli government
00:58:26 they are annoyed by his clothes
00:58:28 but Macron called them to calm them
00:58:30 you saw Macron's call
00:58:32 "Hey ! Hey ! No !
00:58:34 It's annoying !
00:58:36 No ! Genocide is painful !
00:58:38 It's not nice !
00:58:40 I don't go further
00:58:42 otherwise they will send me back to Iceland
00:58:44 Stay focused
00:58:46 What is being French ?
00:58:48 Being French
00:58:50 means respecting the rules
00:58:52 Nicolas Sarkozy is not French ?
00:58:54 No !
00:58:56 I don't care
00:58:58 I am a member of the Republic
00:59:00 Me too
00:59:02 It's complicated
00:59:04 If we have to fire those who don't respect the law
00:59:06 there is no government
00:59:08 I remind you that
00:59:10 being a minister is a bonus
00:59:12 Let's continue
00:59:14 with a woman who is leaving
00:59:16 She has a house in Arizona
00:59:18 but she was born in France
00:59:20 So you have the French nationality
00:59:22 Yes but I don't want it anymore
00:59:24 French people are lazy, cowardly, lax
00:59:26 degenerate, dirty
00:59:28 It's horrible
00:59:30 lazy, cowardly, lax, degenerate, dirty
00:59:32 We are only talking about the break room
00:59:34 of the technicians of Radio France
00:59:36 The rest of the country is worse
00:59:38 What are French people ?
00:59:40 It's the absolute horror
00:59:42 Only French people
00:59:44 except for camping in Vesoules
00:59:46 are stressed
00:59:48 What do you have against Vesoules ?
00:59:50 It's hell
00:59:52 It's ok, Vesulophobia
00:59:54 I come from there
00:59:56 It's my right
00:59:58 If there was no right
01:00:00 I would be French
01:00:02 My grandparents are French
01:00:04 But the ones of Jordan Bardella
01:00:06 are not
01:00:08 If my grandparents were as racist as Jordan Bardella
01:00:10 they would not be here
01:00:12 It's the famous irony of life
01:00:14 as the poetess of the forest would say
01:00:16 I don't want to be with the lady
01:00:18 who is more French than she thinks
01:00:20 I would like to thank Pascal Pro
01:00:22 I love his news
01:00:24 When I watch news
01:00:26 except yesterday
01:00:28 where it was dead TV
01:00:30 because I didn't want to see this horrible mess
01:00:32 which is responsible for thousands of victims
01:00:34 terrorists and all
01:00:36 Do you think it's his fault ?
01:00:38 Yes, in our country
01:00:40 most of the states have the death penalty
01:00:42 I have two guns at home
01:00:44 and I have a gun
01:00:46 Calm down, it's ok
01:00:48 We will let her go
01:00:50 to the USA
01:00:52 without any regrets
01:00:54 and for those who stay in France
01:00:56 as the poet would say
01:00:58 we don't have the ass out of the ass
01:01:00 No, that's for sure
01:01:02 It's Jean-Exup
01:01:04 Thank you
01:01:06 My God
01:01:08 France Inter
01:01:10 It's 7.29pm
01:01:12 We are with Cédric Can
01:01:14 who plays the role of Grignan
01:01:16 in the movie "Madame de Sévigné"
01:01:18 Where do you come from ?
01:01:20 From Crete
01:01:22 Crest
01:01:24 It's the city of Hervé Mariton
01:01:26 Exactly, he is the mayor of Crete
01:01:28 It's the culture too
01:01:30 Do you know the name of the sub-prefect ?
01:01:32 I'm surprised
01:01:34 It's also the village where my aunt lives
01:01:36 I was there
01:01:38 I will leave you with Cédric Can
01:01:40 There was a whole week of shooting
01:01:42 in this castle
01:01:44 in your native land
01:01:46 Did you go back there ?
01:01:48 Or was it a return to the source ?
01:01:50 I went there very often
01:01:52 I have my family house there
01:01:54 It's really your home
01:01:56 I went to high school there
01:01:58 I'm really from there
01:02:00 It's not a joke
01:02:02 It's a period movie
01:02:04 The costumes reflect the mood of the time
01:02:06 Karine Viard and Anna Girardot
01:02:08 are wearing corsets
01:02:10 You are wearing a dress
01:02:12 that allows more freedom of movement
01:02:14 It's fresh
01:02:16 Can you describe your costume ?
01:02:18 It's pink or green
01:02:20 It's a bit like a strawberry
01:02:22 It's a bag of gold
01:02:24 I had heels
01:02:26 It's very hard
01:02:28 Good heels
01:02:30 I understood the suffering
01:02:32 of women who wear heels
01:02:34 I don't know if I should say it
01:02:36 but I had a wig
01:02:38 I don't have long hair
01:02:40 You have to have implants
01:02:42 The worst was the wig
01:02:44 I swore I would never
01:02:46 do a wig role again
01:02:48 Why ?
01:02:50 Because it's 2 hours of shooting
01:02:52 every morning
01:02:54 The wig was longer than the shooting time
01:02:56 Does it feel like your partners
01:02:58 on the screen are wearing corsets
01:03:00 and you are wearing a dress ?
01:03:02 I mean the practice of wearing a dress
01:03:04 Do you feel the difference ?
01:03:06 I didn't wear a corset
01:03:08 I couldn't compare
01:03:10 I think it was part of the injustice
01:03:12 Women were corseted
01:03:14 in every sense of the word
01:03:16 You should have tried
01:03:18 I have the image
01:03:20 I don't look like a sagada
01:03:22 I look like a corset
01:03:24 The costume will kill me
01:03:26 Very beautiful costume
01:03:28 and beautiful set
01:03:30 A word about Mme de Sévigny ?
01:03:32 We are looking for
01:03:34 She became a recognized author
01:03:36 We study her as a literary style
01:03:38 while she never had an intention
01:03:40 of being an author
01:03:42 It's a paradox
01:03:44 Sorry I broke the mood
01:03:46 It's her daughter who kept the letters
01:03:48 There was no Grignion's tale
01:03:50 Maybe there wouldn't be the letters
01:03:52 There are only the letters
01:03:54 I think it was the basis of the script
01:03:56 It's contemporary
01:03:58 Mme de La Fayette
01:04:00 wrote novels
01:04:02 as we see in the film
01:04:04 played by Noémie Lwowski
01:04:06 It's a vision of art
01:04:08 that you understand
01:04:10 This woman who becomes
01:04:12 famous for her literature
01:04:14 through grief
01:04:16 through the absence of her daughter
01:04:18 to try to overcome
01:04:20 this absence that she can't see
01:04:22 Do I have to understand
01:04:24 that we become artists despite ourselves ?
01:04:26 No, to try to fight
01:04:28 against the bad
01:04:30 It's the basis
01:04:32 We are artists to fix something
01:04:34 Everyone ?
01:04:36 I think so
01:04:38 I feel it will come on me
01:04:40 You are not a carpenter
01:04:42 Move away
01:04:44 Gérard Miller is coming
01:04:46 I think we have...
01:04:48 I'm not sure
01:04:50 to be his kind
01:04:52 Maybe in Corsica
01:04:54 You disturbed me
01:04:56 I think we all have
01:04:58 something to fix
01:05:00 Artists or not
01:05:02 We have the possibility
01:05:04 to do it
01:05:06 It's a motor
01:05:08 to think about the wounds
01:05:10 We work on our flaws
01:05:12 There are artists
01:05:14 on stage
01:05:16 on the studio 104
01:05:18 of the Maison de la radio
01:05:20 and de la musique
01:05:22 My dear Djoubaka
01:05:24 It's a cover
01:05:26 It's always a proposition
01:05:28 Yes, it's the second hour
01:05:30 It's "Fell in love with a girl"
01:05:32 A song of the duo The White Stripes
01:05:34 It was on their third album
01:05:36 It's considered
01:05:38 a classic of the genre
01:05:40 Do you remember the video
01:05:42 with Michel Gondry with his lego ?
01:05:44 It's really good
01:05:46 Today, it's Madame
01:05:48 who's in it
01:05:50 Let's go
01:05:52 "Fell in love with a girl"
01:05:54 "Fell in love with a girl"
01:05:56 "Fell in love with a girl"
01:05:58 "Fell in love with a girl"
01:06:00 "Fell in love with a girl"
01:06:02 "Fell in love with a girl"
01:06:04 "Fell in love with a girl"
01:06:06 "Fell in love with a girl"
01:06:08 "Fell in love with a girl"
01:06:10 "Fell in love with a girl"
01:06:12 "Fell in love with a girl"
01:06:14 "Fell in love with a girl"
01:06:16 "Fell in love with a girl"
01:06:18 "Fell in love with a girl"
01:06:20 "Fell in love with a girl"
01:06:22 "Fell in love with a girl"
01:06:24 "Fell in love with a girl"
01:06:26 "Fell in love with a girl"
01:06:28 "Fell in love with a girl"
01:06:30 "Fell in love with a girl"
01:06:32 "Fell in love with a girl"
01:06:34 "Fell in love with a girl"
01:06:36 "Fell in love with a girl"
01:06:38 "Fell in love with a girl"
01:06:40 "Fell in love with a girl"
01:06:42 "Fell in love with a girl"
01:06:44 "Fell in love with a girl"
01:06:46 "Fell in love with a girl"
01:06:48 "Fell in love with a girl"
01:06:50 "Fell in love with a girl"
01:06:52 "Fell in love with a girl"
01:06:54 "Fell in love with a girl"
01:06:56 "Fell in love with a girl"
01:06:58 "Fell in love with a girl"
01:07:00 "Fell in love with a girl"
01:07:02 "Fell in love with a girl"
01:07:04 "Fell in love with a girl"
01:07:06 "Fell in love with a girl"
01:07:08 "Fell in love with a girl"
01:07:10 "Fell in love with a girl"
01:07:12 "Fell in love with a girl"
01:07:14 "Fell in love with a girl"
01:07:16 "Fell in love with a girl"
01:07:18 "Fell in love with a girl"
01:07:20 "Fell in love with a girl"
01:07:22 "Fell in love with a girl"
01:07:24 "Fell in love with a girl"
01:07:26 "Fell in love with a girl"
01:07:28 "Fell in love with a girl"
01:07:30 "Fell in love with a girl"
01:07:32 "Fell in love with a girl"
01:07:34 "Fell in love with a girl"
01:07:36 "Fell in love with a girl"
01:07:38 "Fell in love with a girl"
01:07:40 "Fell in love with a girl"
01:07:42 "Fell in love with a girl"
01:07:44 "Fell in love with a girl"
01:07:46 "Fell in love with a girl"
01:07:48 "Fell in love with a girl"
01:07:50 Cette reprise "Fell in love with a girl" des White Stripes
01:07:54 c'est le groupe MADAM
01:07:56 avec Gabby Burns, Marine Mazache et Anaïs Belmont
01:08:01 guitare, basse, batterie et le chant bien sûr
01:08:05 Il y a un album "Thanks for the noise" qui sort le 12 avril
01:08:10 et puis surtout les filles, elles sont incroyables
01:08:12 il faut aller les voir en tournée, il y a une grosse tournée
01:08:15 Il y a de la chance, il y a au moins 40 dates là
01:08:17 C'est incroyable d'ailleurs, bravo, 40 dates il faut les trouver
01:08:21 Donc le 9 mars, ça commence, ça finira en novembre
01:08:25 donc 40 dates d'ici la fin de l'année
01:08:27 et par hasard ou alors vous allez le 17 juin à Toulouse
01:08:30 le 18 au festival des papillons de nuit
01:08:33 et à Paris à la maroquinerie, on va vous la remplir la Maroc
01:08:37 Allez, le 22 juin
01:08:39 Moi j'ai le 22 mai
01:08:41 22 mai, on va vérifier
01:08:43 A la Maroc en tout cas
01:08:45 Merci, merci Gabi, Marine et Anaïs
01:08:47 et bravo les filles
01:08:49 On suit bien sûr Madame M A D A N
01:08:52 sans E
01:08:53 Comme ça tout le monde est bien bien ambiancé pour jouer
01:08:56 Cédric Canne est notre invité
01:08:58 Cher Cédric, c'est le moment où Juliette Arnaud et Guillaume Meurice
01:09:01 vont s'inviter dans le public pour notre grand jeu
01:09:04 On n'a pas de budget pour faire le jeu des 1000 euros
01:09:06 donc c'est le jeu sans euros
01:09:08 mais il fait beaucoup d'heureux
01:09:10 À vous Juliette, à vous Guillaume
01:09:13 Merci beaucoup Charline Vanhoenacker
01:09:17 et c'est parti pour une nouvelle édition du jeu sans euros
01:09:21 Mais pas des...
01:09:23 ZEURS
01:09:25 Incroyable
01:09:27 Le jingle est en retard mais on l'aime quand même
01:09:30 Bonsoir Juliette
01:09:31 Bonjour, bonsoir Guillaume
01:09:33 Une fois encore nous avons sélectionné la crème de la crème
01:09:36 une candidate et un candidat dans le studio 104 de la maison de la radio et de la musique
01:09:40 Oui vous étiez qui Juliette ce soir ?
01:09:42 Je suis... Levez-vous, je suis avec Sophie
01:09:45 Bonjour Sophie, comment vous appelez-vous ?
01:09:47 Je m'appelle Sophie
01:09:49 Et pourtant Sophie est heureuse
01:09:51 Comme quoi les écrivains disent toujours n'importe quoi
01:09:56 Qu'est-ce que vous faites de beau dans la vie Sophie ?
01:09:59 Je suis Kilian Mbappé
01:10:01 Mais c'est super ! Est-ce que vous avez un scoop peut-être pour nous ?
01:10:07 Oui
01:10:08 Et viva España
01:10:11 Là je pense que c'est assez clair
01:10:14 Guillaume, votre envie là ?
01:10:16 Oui, quant à moi je suis avec...
01:10:18 Juliette
01:10:19 Ouh, quel prénom désagréable
01:10:21 Juliette, qu'est-ce que vous faites de beau dans la vie ?
01:10:24 Alors je suis toiletteuse pour chiens de Gabriel Attal
01:10:27 Oh oui, on l'a vu ce très beau petit toutou adorable
01:10:31 On l'a vu dans les médias cette semaine toujours prêt à faire des câlins, à tendre la patte
01:10:34 Comment il s'appelle ?
01:10:35 Rutel Grieff
01:10:36 Oui c'est ça, c'est bien ce qu'il me semblait
01:10:39 Et nous allons jouer Guillaume pour un cadeau somptueux
01:10:43 Un cadeau extraordinaire, c'est une image générée par une intelligence artificielle
01:10:47 Tout à fait incroyable, regardez, c'est quand on tape "progrès sociaux en France depuis 7 ans"
01:10:52 Mais c'est une feuille blanche Guillaume
01:10:54 Oui, tout à fait, c'est incroyablement précis, il y a tous les détails
01:10:57 C'est fou hein ?
01:10:58 Eh bien oui, c'est somptueux comme je le disais
01:11:01 C'est somptueux
01:11:02 Et donc c'est parti
01:11:03 C'est parti pour le jeu sans euros
01:11:04 Le jeu qui fait des heureux
01:11:05 Mais pas des
01:11:06 ZOOOS
01:11:07 Et on commence avec la première question Guillaume
01:11:10 Première question pour Juliette qui a déclaré, je cite
01:11:13 "Il faut que les peines soient exécutées, la non-exécution des peines c'est l'impunité"
01:11:19 Trois possibilités, est-ce que c'est Robert Badinter ?
01:11:21 Est-ce que c'est Nicolas Sarkozy ?
01:11:23 Ou est-ce que c'est Al Capone, le Patrick Balkany de Chicago ?
01:11:26 Juliette, on vous écoute
01:11:28 Sarkozy ?
01:11:29 Oui, un 0 pour Juliette qui prend l'avantage
01:11:34 Alors, ma question pour Sophie
01:11:37 Sophie, pourquoi est-ce que les trajets ce week-end vers les pistes skiables
01:11:42 étaient-ils favorisés par la direction de la SNCF ?
01:11:45 Est-ce que c'était parce que ça concerne seulement 4,6% des Français
01:11:50 et qu'il faut protéger les minorités ?
01:11:52 Est-ce que c'est parce que les gens qui vont en Bretagne sont des addicts alcooliques
01:11:57 et donc on s'en fout d'eux ?
01:11:58 Est-ce que c'est parce que c'est la dernière année où il neige
01:12:01 après c'est la fin du monde, on va tous crever autant pour en profiter ?
01:12:04 YOLO ! Fin de citation
01:12:06 La troisième proposition
01:12:09 Et non, et non, malheureusement
01:12:13 C'était la réponse 1
01:12:15 Oh la la la Juliette, même donc 1, 0
01:12:18 Mais quelque chose me dit que c'est pas terminé
01:12:20 Mais bien sûr, on va pouvoir les départager puisque on va passer sans plus attendre
01:12:23 à la question
01:12:25 BONUS ! BONUS ! BONUS !
01:12:28 Quelle ambiance de taré
01:12:31 Allez, question bonus qui vaut aujourd'hui 267 points
01:12:35 Guillaume c'est beaucoup
01:12:36 Comme ça vous allez être bien départagés
01:12:38 Attention, selon le site Arrêt sur image, depuis le 4 février dernier
01:12:42 en 29 heures d'antenne de JT, de France 2 et de TF1
01:12:46 le sort des habitants de Gaza a été évoqué combien de minutes ?
01:12:50 Juliette, c'est à vous
01:12:52 Je crois que c'est 5 minutes
01:12:54 Juliette a dit 5 minutes, Sophie ?
01:12:56 Sophie, qu'est-ce que vous dites ?
01:12:57 Je dis 3 minutes
01:12:59 C'est Juliette qui a la bonne et exacte réponse
01:13:02 puisque c'est 5 minutes
01:13:04 C'est Juliette qui gagne ce magnifique cadeau
01:13:07 cette image générée par ordinateur
01:13:09 le bilan des progrès sociaux depuis 7 ans
01:13:11 Merci Sophie, merci Juliette également
01:13:14 On se retrouve la semaine prochaine pour le jeu sans euros
01:13:16 Le jeu qui fait les heureuses
01:13:17 Mais pas des
01:13:18 ZEURS !
01:13:20 Merci Juliette Arnaud, Guillaume Meurice
01:13:23 et merci aux participants bien sûr
01:13:25 Dimanche prochain, nous ferons relâche
01:13:27 La billetterie pour dans 15 jours sera ouverte dimanche prochain à 18h
01:13:33 Cédric Kahn est en notre compagnie
01:13:36 Le film "Madame de Sévigné" est à l'affiche dans 10 jours
01:13:40 Ce sera le 28 février
01:13:41 Film d'Isabelle Brocard avec Karine Viard et Anna Girardot
01:13:45 Cher Cédric Kahn, on entend finalement assez peu les acteurs
01:13:50 depuis le témoignage de Judith Godret chez ses conséquences
01:13:53 Est-ce que les acteurs, vous en parlez un peu ?
01:13:56 Vous avez pas préparé des éléments de langage au sujet ?
01:13:59 C'est quoi la question ?
01:14:01 Est-ce que vous trouvez pas que les acteurs en parlent assez peu ?
01:14:03 Ou alors on leur pose pas la question peut-être
01:14:05 Vous êtes mal tombés, vous êtes tombés sur moi
01:14:07 Et là on vous la pose
01:14:08 Non mais c'est quoi la question ?
01:14:10 Bah on entend pas
01:14:12 Commenter ?
01:14:13 Qu'est-ce que vous pensez de l'affaire Judith Godret ?
01:14:15 Bah y'a pas d'affaire Judith Godret
01:14:17 Elle dénonce des agissements
01:14:20 Bah je pense qu'elle a raison
01:14:22 Elle a des choses à dire, elle a raison de les dire
01:14:24 Oui oui c'était l'idée que les acteurs on les entend moins
01:14:28 Bah disons que moi je suis un peu, je suis pas à l'aise avec cette période d'opprobre, de délation
01:14:33 ça me... comme de mettre des têtes sur des piquets
01:14:36 Mais vous êtes attaché à la présomption d'innocence tout simplement
01:14:39 C'est normal
01:14:40 Je veux pas qu'on dénonce des gens et qu'on raconte des détails sur la vie privée
01:14:43 Mais par contre je suis tout à fait pour la dénonciation d'un système
01:14:48 Ça je trouve ça très intéressant
01:14:50 Oui et d'ailleurs ça dépasse bien le cadre des affaires sexuelles
01:14:53 Le cinéma c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses pas très saines
01:14:57 Mais c'est ce que vous racontez justement dans votre dernier film "The Making of"
01:15:00 C'est un endroit qui a un lieu de verticalité et d'une hiérarchie très très forte
01:15:05 Et de violence capitaliste
01:15:06 L'argent joue un rôle énorme et quand les gens ont du pouvoir dans le cinéma
01:15:11 on leur autorise beaucoup de comportements, c'est vrai
01:15:14 Vous pensez qu'un jour il y aura un film sur ça ?
01:15:17 Je vous pose la question, c'est délibéré
01:15:20 C'est parce que vous en général vous traitez de faits réels
01:15:23 Que ce soit Roberto Zucco, La vie sauvage ou plus récemment le procès Goldman
01:15:27 Ça vous plaît plutôt de vous confronter à une chose qui s'est réellement passée
01:15:32 Il pourrait y avoir un film qui raconterait ce genre d'affaires
01:15:36 qui en ce moment est dénoncé par les actrices ?
01:15:39 J'imagine, oui bien sûr
01:15:41 Vous le feriez ?
01:15:43 Je sais pas si c'est...
01:15:44 Si c'est dans la Drôme, oui
01:15:46 Je suis pas sûr d'être la meilleure personne
01:15:48 En tout cas oui, déjà pour moi le making-of c'est le début de ça
01:15:51 Ça dénonce quand même une forme d'abus de pouvoir
01:15:54 Je pense que l'abus de pouvoir c'est un vrai problème
01:15:57 Mais je pense que ça concerne tous les métiers d'ailleurs
01:16:00 Et je pense qu'il faut éduquer les enfants, les jeunes gens à détecter l'abus de pouvoir
01:16:04 à savoir quand l'ordre est hors cadre
01:16:06 et je pense que les affaires d'agression sexuelle rentrent dans cette définition-là
01:16:10 Mais comment les enfants peuvent le détecter si on leur apprend à l'école
01:16:13 que le pouvoir c'est une chose importante ?
01:16:15 Mais moi je suis pas contre le pouvoir, je suis contre l'abus de pouvoir
01:16:18 Ce qui n'a rien à voir
01:16:19 Je pense que ce qui est compliqué c'est quand le pouvoir déborde de son cadre
01:16:23 Et vous sentez dans le milieu du cinéma qu'il y a une fracture aujourd'hui ?
01:16:27 Et que... Bon le malaise on le sent tous mais...
01:16:30 Moi je le sens depuis que j'ai démarré le cinéma
01:16:32 C'est quand même un milieu... Bah oui
01:16:34 D'abord c'est un milieu où travaillent des très jeunes gens
01:16:36 Je veux dire, c'est quand même très particulier
01:16:38 Je crois qu'il y a le théâtre
01:16:40 Il y a des enfants et des adolescents qui ont des contrats de travail
01:16:43 C'est quand même unique dans le monde du travail en général
01:16:47 Au nom de l'art, il y a beaucoup de choses qui sont tolérées
01:16:52 Au nom de la création, c'est-à-dire que la frontière est très limite
01:16:55 entre le fait de ne pas censurer un artiste et les excès
01:17:00 Donc ça crée des frontières floues qui sont difficiles
01:17:03 Il y a aussi, on parle peu, je trouve, du rôle des parents
01:17:06 L'ambition des parents pour leurs enfants, leurs adolescents
01:17:10 Je pense créer les conditions de ce genre d'affaires
01:17:13 Je trouve que c'est un peu le mort de toutes ces conversations
01:17:16 C'est une question que vous, en tant que réalisateur, vous vous êtes posée
01:17:18 quand vous avez fait tourner "Isilde Lebesco"
01:17:21 qui était très jeune à l'époque de Roberto Zucco
01:17:23 Moi j'ai fait tourner plein d'enfants et plein d'adolescents
01:17:26 et ça m'a toujours posé un problème
01:17:29 Je me suis dit "je les fais rêver, ils croient qu'ils vont continuer leur vie dans le cinéma"
01:17:34 Et déjà, même si ça se passait bien
01:17:37 je sais que ça crée une forme de violence d'être exposé
01:17:40 d'être sur une affiche ou de faire des émissions de télé
01:17:43 et puis hop, d'un coup ça disparaît
01:17:45 J'ai fait tourner un jeune garçon dans "Une vie meilleure"
01:17:48 avec Guillaume Cadet et Leïla
01:17:50 Et en même temps j'en ai besoin de ces adolescents, de ces enfants
01:17:54 pour raconter les histoires que je veux raconter
01:17:56 mais ça m'a toujours posé un problème
01:17:58 Cédric Kahn, en tout cas, du beau cinéma
01:18:00 "Madame de Sévigné" c'est en salle dans 10 jours
01:18:03 ce sera le mercredi 28 février
01:18:06 Film d'Isabelle Brocard avec Karine Viard et Anna Girardot
01:18:09 Et des costumes magnifiques, il faut que je me rattrape
01:18:12 Des corsets et des talonnettes, et des longs cheveux, bien sûr
01:18:17 Chers Cédric et chers auditeuristes, à l'heure où l'on parle
01:18:20 les rédactions à Paris et en région s'apprêtent à boucler leurs articles pour demain
01:18:25 à un peu anticiper la semaine et les actualités
01:18:28 On va se rendre dans deux de ces rédactions
01:18:30 qui, à mon avis, elles-mêmes sont sous le feu de l'actu
01:18:33 Pendant ce temps-là, à la rédaction de CNews
01:18:42 Bon, vous avez entendu ce qu'a dit le conseil d'état cette semaine
01:18:48 il faut plus de pluralité sur notre chaîne
01:18:51 Est-ce que ça veut dire qu'il faut qu'on recrute des journalistes de gauche ?
01:18:58 Oh là là, mais il est émotif ce Pascal Praud, donc
01:19:02 Pendant ce temps-là, à la rédaction de Mediapart
01:19:06 Mais pourquoi ? Mais pourquoi ?
01:19:13 On va être complètement perdus maintenant
01:19:16 Elle pleure parce que Égypte Pleine, elle nous quitte
01:19:18 Non, non, parce que Mélioudea Castellarane n'est plus ministre de l'éducation
01:19:21 Mais pourquoi ?
01:19:25 Pendant ce temps-là, à la rédaction de CNews
01:19:28 Bon, alors, comment attirer des journalistes de gauche sur notre chaîne ?
01:19:34 Et si on mettait du soja, du boulgour et du très très vieux fromage à la cantine ?
01:19:38 Non, mais là c'est de la sensiblerie
01:19:42 Tu vas pas vomir Pascal à chaque fois qu'on dit le mot de gauche
01:19:45 Bah c'est parce que j'ai goûté le boulgour et franchement...
01:19:48 Pendant ce temps-là, à la rédaction de Maillot de Bain Magazine
01:19:52 J'ai touché le fond de la piscine, j'ai entendu plus mal rien
01:19:57 Alors ? Rien
01:19:59 C'est calme en ce moment
01:20:02 Ouais, ouais
01:20:04 Pendant ce temps-là, à la rédaction de CNews
01:20:08 Bon, il faut aussi qu'on donne du temps d'antenne aux... comment elles s'appellent là ?
01:20:15 Les femmes qui font chier tout le monde
01:20:18 Ah bah, les femmes !
01:20:21 Il est émotif mais il est drôle
01:20:24 Tu sais, elles ont les cheveux courts, elles arrêtent pas de hurler tout le temps, réclamant des droits
01:20:31 Ah bah oui, les féministes
01:20:33 Voilà ça ! Bon, alors comment qu'on va recruter ?
01:20:36 Ah si, bah moi j'ai un appôt à féministes, écoutez
01:20:39 Ca ca ca ca ca ! Mona Cholet ! Mona Cholet !
01:20:43 Ou alors on passe une annonce
01:20:46 Ah ouais, genre "cherche poil sous les bras"
01:20:48 Ah bah voilà, ça c'est super, et en plus c'est fin, ça va plaire à nos spectateurs
01:20:53 Et en parlant de poil, vous l'aimez bien vous, Emeric Lomprey ?
01:20:57 Voici le particulier, voici le velu, voici l'innénarré
01:21:04 Emeric Lomprey !
01:21:08 Bonjour à tous, vous allez bien ?
01:21:10 J'ai rien entendu !
01:21:14 Vous devez deviner qui je suis
01:21:18 Hop hop hop hop hop hop !
01:21:22 Emry Cochet ?
01:21:26 Eh vous avez vu passer l'info ?
01:21:30 Regardez, elle est là l'info ! Non, elle est là, elle est derrière le vieux monsieur au premier rang
01:21:35 Non, attendez, elle fonce sur nous l'info !
01:21:38 J'ai attrapé l'info, maintenant je mange l'info, je me nourris avec l'info
01:21:43 Oh, attends, je digère l'info, non, je la digère mal, c'est une info qui ne passe pas
01:21:49 La moitié des ministres du nouveau gouvernement est millionnaire
01:21:53 C'est dur à digérer, c'est comme la charcuterie dans du lait avec du topinambour
01:21:58 C'est fou, allez, 176ème chronique, allez on s'accroche
01:22:03 Non mais alors ça soulève des interrogations, bien sûr
01:22:06 Peut-on être ministre et millionnaire ? La question est légitime
01:22:09 C'est comme peut-on être de gauche et demander à voyager en première classe
01:22:12 Peut-on être coiffeur quand on échauve ?
01:22:14 Peut-on être chroniqueur quand ce sont les usagers des trottoirs qui écrivent la chronique ?
01:22:18 Les réponses sont oui, oui et non
01:22:23 Alors, non mais c'est vrai, il ne faut pas forcément être dans la précarité pour comprendre ceux qui le sont
01:22:29 Moi je comprends très bien les gens qui font du sport
01:22:31 C'est des gros cons !
01:22:33 Par exemple l'abbé Pierre qui était très généreux, il était très blindé
01:22:36 L'abbé Pierre, féru de golf
01:22:38 Gandhi, il passait dans les rues de Bombay en Tesla comme ça
01:22:42 Sœur Emmanuel tapait de l'acé entre les côtes des petits somaliens
01:22:46 Mandela avait 7 pulls sur les épaules
01:22:48 Philippe Poutou a 2 garages à jetski
01:22:50 Il adore vider le filtre de sa piscine
01:22:53 Alors je vous préviens, il ne faut pas du tout écouter cette chronique
01:22:56 C'est ce que j'ai fait de pire
01:22:58 J'ai écrit à la main, j'ai voulu l'imprimer
01:23:01 L'imprimante m'a sorti une page blanche avec marqué "Plutôt crever"
01:23:04 Non mais 176 chroniques quoi !
01:23:07 Il y a un moment, il faut arrêter !
01:23:09 Il faut arrêter !
01:23:10 Non mais tu sais c'est comme les footballeurs tu vois
01:23:13 Après ils deviennent coach ou commentateur
01:23:15 Moi je vais tout plaquer, je vais faire coach de chroniqueur
01:23:17 Je vais être là "Allez ma Sophia, allez tu peux la faire cette chronique de gauche"
01:23:21 "Allez, allez, non, non, ça ne passe pas"
01:23:26 Bon allez la chronique
01:23:28 Peut-on être millionnaire et ministre ?
01:23:30 Alors moi je pense oui
01:23:32 Mais c'est vrai que quand on regarde le résultat
01:23:34 Suppression de l'ISF, baisse des taxes sur les dividendes, baisse des APL
01:23:37 Réforme du code du travail, de l'assurance chômage et des retraites
01:23:40 On a quand même l'impression que quand on a des ministres millionnaires
01:23:42 Ils ont tendance à mener une politique qui aide pas mal les millionnaires
01:23:45 Alors ce n'est pas un reproche, ils gouvernent dans leurs intérêts
01:23:49 C'est humain comme comportement
01:23:51 Je suis sûr que si on mettait des pauvres au gouvernement
01:23:53 Par exemple Poutou, les régisseurs et le tremplin Jeunes Talents
01:23:56 Le premier truc qu'ils feraient c'est augmenter le SMIC, égalité salariale
01:24:00 Et merguez à la cantoche, c'est humain
01:24:03 On ne peut pas leur jeter la pierre
01:24:05 Alors pour conclure, je dirais foutez la paix aux riches
01:24:07 Cessez de voter pour eux, merci de m'avoir écouté
01:24:09 C'était Emeric Lempray, merci Emeric
01:24:15 Tant mieux qu'à voir, revoir sur la chaîne Youtube de France Inter bien sûr
01:24:19 Ou sur votre compte Instagram cher Emeric
01:24:22 Cédric Kahn est avec nous pour le film "Madame de Sévigné"
01:24:26 On rappelle que ça se passe notamment au château de Grignan, dans la Drôme chez vous
01:24:31 Que vous connaissiez déjà un petit peu
01:24:33 Alors qu'est-ce que vous auriez appris de plus marquant sur l'époque ou sur "Madame de Sévigné" en faisant ce film ?
01:24:41 Ah bah tout, je vous dis je connaissais mais de façon un peu...
01:24:44 Non non, puis la langue en fait
01:24:46 C'est surtout... ça c'était pour moi très intéressant de jouer avec ce texte
01:24:52 17ème, difficile
01:24:55 Ouais plus difficile j'imagine
01:24:56 Ah bah oui parce que je ne pouvais pas compter sur mon naturel
01:24:59 Et Juliette vous, qui avez vu le film et qui connaissait "Madame de Sévigné"
01:25:04 Vous allez boire des coups des fois avec elle
01:25:06 Avec "Madame de Sévigné" ? Très régulièrement
01:25:08 Non moi ce qui m'a touchée c'est que ça soit aussi ambivalent
01:25:11 Enfin moi je ne le voyais pas comme ça les relations entre la mère et la fille
01:25:14 Et le point de vue de la réalisatrice est de montrer que sans doute l'amour de cette mère est un amour qui prend beaucoup beaucoup de place
01:25:23 Et que souvent les enfants ils aiment bien affaire chez leurs parents
01:25:26 Mais ça le film s'est vraiment enrichi comme ça
01:25:28 Parce qu'au départ elle voulait vraiment faire un film féministe qui dénonce la condition des femmes à l'époque
01:25:33 Et le film a glissé vers une relation toxique mère-fille
01:25:36 Il se visite le château de Grignan ?
01:25:38 Ah complètement
01:25:40 500 000 visiteurs chaque été
01:25:42 C'est vraiment le monument le plus visité d'Adrome
01:25:45 Et quand il va être projeté là-bas
01:25:47 C'est le syndicat d'initiative
01:25:49 Après c'est le seul monument d'Adrome
01:25:51 Ah non, à Cré il y a une tour magnifique
01:25:53 La tour de Cré qui était une ancienne prison
01:25:58 C'est le deuxième bâtiment le plus visité je crois
01:26:02 Juste le week-end prochain dans quelques jours il y a les Césars
01:26:07 Votre film "Le Procès Goldman" est nommé un bon nombre de fois
01:26:12 De meilleurs réalisations, de meilleurs scénarios original, de meilleurs films
01:26:15 Meilleur acteur, acteur second rôle, sans photomontage
01:26:18 J'ai envie et pas envie parce que je suis terrorisé de monter sur scène
01:26:21 Donc tout sera bien
01:26:23 Vous avez fait un échauffement aujourd'hui, il y a 800 personnes dans la salle
01:26:28 Oui c'est ça, merci
01:26:30 On vous suivra quand vous arriverez sur scène et que vous dites
01:26:33 Je suis le chef de Grignan, le seigneur de Grignan
01:26:36 On est très content, c'est magnifique d'avoir toutes ces nominations
01:26:40 Pour un film qui s'est fait très à la marge
01:26:43 C'est un film petit au départ
01:26:46 Et donc voilà il est là dans les films honorés dans l'année
01:26:49 Donc c'est génial
01:26:50 "Le Procès Goldman" et puis il y a aussi votre film "Making Of"
01:26:53 Qui est toujours dans quelques salles
01:26:55 Et Madame de Sévigné dans une dizaine de jours
01:26:57 Donc Cédric Canne, derrière vous il y a un chanteur avec une guitare
01:27:02 C'est un petit peu le barde, c'est un peu comme à la fin du banquet d'Astérix
01:27:05 Sauf qu'à la fin on a envie de le ligoter
01:27:08 C'est Frédéric Fromet pour finir cette émission
01:27:11 Bonsoir, alors pardon si je plombe un petit peu l'ambiance
01:27:16 Je voudrais m'associer à la douleur de Poutine qui a perdu un être cher
01:27:20 Donc sur une musique de Bobby Lapointe
01:27:23 Après "Avani et framboise" voici "Navalny et faucheuse"
01:27:27 Il s'appelait Alexeï
01:27:32 Il se faisait tirer l'oreille
01:27:36 Par Poutine qui disait "Niet"
01:27:38 On mélange pas les Torchons et les soviets
01:27:41 Si vous n'aimez pas les jeux de mots ça va être très très long
01:27:44 Alexeï aussi disait "Niet"
01:27:48 A Poutine il osait dire "Niet"
01:27:51 Si on lui faisait "Coucou" également il disait "Niet"
01:27:55 Si on enchaînait du coup c'était drôle car ça faisait le jeu de mots "Coucou" "Niet"
01:28:00 Pauvre Navalny, Navalny et faucheuse
01:28:05 Mort naturelle selon Kremlin
01:28:08 Il s'appelait Alexeï
01:28:12 L'avait pas une bonne oreille
01:28:15 C'est pourquoi il fut pas pris au casting de la Tsar Académie
01:28:20 Pourtant il aimait la mouuuuusique
01:28:24 Même la moujique classique
01:28:27 Même enfermé au goulag il faisait encore des blagues
01:28:31 Il chantait "Quelle est bien bonne cette chanson russophone"
01:28:35 On se lève tous pour "Tagnette, Tagnette"
01:28:38 Pauvre Navalny, Navalny et faucheuse
01:28:43 Mort naturelle selon Kremlin
01:28:46 Il s'appelait Alexeï
01:28:50 Il échauffait les oreilles
01:28:54 Du despote de Moscou l'aurait pu dire "Voyez-vous, je rase Poutine"
01:28:59 Alors il fit un malaise, je l'écris d'hier
01:29:03 Vérité ou bien foutaise ?
01:29:06 Dans une prison de l'Arctique
01:29:08 Qu'il y a-t-il de plus logique que d'avoir une fin tragique ?
01:29:12 Car comme son nom l'indique, à l'Arctique de la mort
01:29:15 Pauvre Navalny, Navalny et faucheuse
01:29:20 Mort naturelle selon Kremlin
01:29:23 Il s'appelait Alexeï
01:29:27 Il faisait la sourde oreille
01:29:30 Même pour faire la vaisselle
01:29:32 Il disait "Pas Vladimir" pour faire la vaisselle
01:29:35 Pauvre Navalny, vivement la faucheuse
01:29:40 Pour le dictateur du Kremlin
01:29:44 Frédéric Pommet
01:29:47 Merci
01:29:49 Spasiba
01:29:51 Je rappelle que l'humour est une manière de canaliser l'indignation, bien sûr
01:29:57 Merci Frédéric, merci aussi aux techniciens qui préparent les lives et la prise de son
01:30:01 Valentin Hazan-Zielinski et Thibaut Nassimben
01:30:05 A la sonorisation Romain Lenoir, partout instrumental William Mangrini
01:30:10 A Patlaïd Zakari-Coutert, à la machinerie Maureen Everden et Christophe Goulon
01:30:16 Merci beaucoup à Cédric Cannes, notre invité
01:30:19 Merci au groupe Madame et à Rémi Boy pour le stand-up tout à l'heure
01:30:26 Et merci à toute équipe qui prépare cette émission, notre attaché de production Alexia Lacour
01:30:31 Réalisation François Audouin, rédaction en chef Ramzy Assadi
01:30:35 Qui assure la co-écriture avec la collaboration de Xavier Noé et Romain Forgeor
01:30:39 Merci à Mathilde Sourd qui se charge de l'édition de nos pages web
01:30:43 Régisseuse de production ce soir, Lorraine Barbier-Combel
01:30:47 Merci aux hôtesses et aux hôtes d'accueil et d'éloge
01:30:51 C'était Juliette Arnaud, Guillaume Meurice, Emmerick Lomprel, Aélia Véran, Christine Gonzalès,
01:30:57 Cedjou Bakert, Jamy Lechlag et Frédéric Fromet
01:31:00 Et Charline Vanhoenacker !

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