• il y a 10 mois

Dimitri Pavlenko revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur cette étude qui annonce que les Français ont perdus 1h30 de sommeil en 50 ans, soit en moyenne 6h58 chaque nuit.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 11h13h sur Europe 1, Dimitri Pavlenko et vous !
00:05 Je ne peux plus me réveiller, rien à faire
00:10 Sans moi le monde peut bien tourner, à l'envers
00:18 Le grand sommeil d'Etienne Dao, alors les gens, semble-t-il, les français, plus en plus, ils ont bien du mal plutôt à s'endormir.
00:26 Mais du coup, à se réveiller, c'est connecté tout ça !
00:30 En 50 ans, nous avons perdu 1h30 de repos chaque nuit, donc nous dormons en moyenne, en France, 6h58 chaque nuit.
00:38 On dormait donc 8h30, on dormait bien avant, on dit.
00:41 Je me souviens que mes grands-parents dormaient 10h par nuit, quelque chose comme ça.
00:45 C'était normal.
00:46 On se couchait avec l'épaule et on se levait avec elle.
00:49 Et maintenant, on se couche quand le téléphone veut bien nous lâcher.
00:53 Et on se réveille quand ils se mettent à vibrer.
00:56 On dort un peu plus le week-end, semble-t-il.
00:59 Alors, le sommeil, ça, si ce n'est pas un dossier universel.
01:03 Christine est avec nous, bonjour Christine !
01:06 Bonjour Dimitri !
01:08 Alors, racontez-nous, le sommeil, ça se passe bien pour vous ? Vous dormez bien Christine ?
01:12 Oui, je dors bien les nids blanches, voyons !
01:15 Non, non, je suis une éternelle insomniaque, c'est terrible.
01:20 Je suis atteinte de la maladie de Parkinson diagnostiquée il y a 15 ans.
01:25 Donc, le biorhythme est complètement chamboulé.
01:28 C'est sûr, on prend des traitements de dopamine, la dopamine c'est un dopant.
01:33 Donc, évidemment, le soir, après mes cachets, je suis en pleine forme, je referai une journée.
01:37 Et très très difficile pour dormir.
01:40 Les traitements de... attendez, je comprends bien...
01:43 Les traitements anti-parkinsoniens, voilà, se constituent de dopamine.
01:47 Or, la dopamine est un dopant.
01:50 Et vous n'avez pas le choix, vous êtes obligée de les prendre ?
01:53 Ah bah oui, sinon c'est des crises de jambes sans repos, c'est... voilà.
01:58 Non, non, je suis obligée parce qu'autrement je rentre à la crouge.
02:01 C'est Parkinson ou le sommeil ?
02:03 Parkinson, ouais, voilà, c'est ça.
02:05 Mais bon, il n'y a pas que ça, parce qu'en fait, c'est un peu par ce manque de sommeil assez bizarre
02:10 qui m'est tombé dessus qu'on a plus ou moins détecté la maladie,
02:13 puisque c'est un des facteurs de Parkinson.
02:15 Mais voilà, eh bien écoutez, je me soigne.
02:19 Et je prends de la mélatonine, c'est excellent.
02:22 Comme notre ami Boubou.
02:24 Voilà, c'est pour ça que je dis, mais il ne faut pas se moquer de lui, il a bien raison ce garçon.
02:29 Merci Christine Domet.
02:30 Pour ne rien vous cacher, Christine,
02:32 autour de moi, des gens qui se sont mis à prendre de la mélatonine,
02:36 alors parce qu'ils avaient des crises d'insomnie ou des sommeils irréguliers,
02:41 et qui aujourd'hui, malheureusement, en sont un peu dépendants.
02:44 C'est-à-dire que, alors moi c'est les boules, moi c'est les boules caisses, je dors avec des boules caisses.
02:48 Non, non, on n'est pas dépendants de la mélatonine.
02:51 La mélatonine, ce n'est pas un somnifère, c'est l'hormone du sommeil, ça n'a rien à voir.
02:55 Mais ça ne vous angoisse pas si vous n'en avez pas à portée de main ?
02:58 Vous pouvez, malgré tout...
02:59 Ah bah non, non, bon, j'ai la chance, je dis bien, j'ai la chance d'avoir,
03:04 bon allez, on va dire un bon 71 ans dépassés.
03:07 Donc, je suis en retraite, je ne travaille plus.
03:11 Donc, j'ai beaucoup de passion, la peinture, le bricolage, enfin tout ça.
03:15 Donc, quand je ne peux pas dormir, je me lève, je ne reste surtout pas au lit.
03:19 Surtout pas.
03:20 Ça c'est la plus belle erreur qu'on puisse faire, parce que là, on vit à vagues.
03:24 Et j'ai trouvé la solution en lisant un article, je ne sais plus dans quel bouquin quelconque,
03:30 où il était dit que si on ne peut pas dormir, il faut écouter la radio.
03:35 Ah ! Mais quel beau conseil !
03:37 Je suis une femme curieuse d'Europe 1 depuis ma plus jeune enfance,
03:46 puisque Pierre Bond, Bonjour Monsieur le Maire, tout ça, ça berçait toute ma jeunesse.
03:50 Et après, c'était Salut les Copains, Campus et tout le tatouage.
03:55 Donc, je suis une femme inconditionnelle d'Europe 1.
03:58 Et le fait est que la musique, non.
04:02 Les paroles, oui.
04:04 Parce que la musique, vous avez des pianissimos, des andantes, après vous...
04:09 Voilà.
04:10 Donc, ça fait des variations, ça empêche de dormir.
04:13 En revanche, les paroles, ça fait des ronrons.
04:16 Une émission bien ennuyeuse, hein !
04:19 Il n'y a rien de tel pour s'ennuyer.
04:21 Non, non, surtout pas !
04:23 Surtout pas ! Je suis une femme furieuse de Christophe Ondelat.
04:27 Ah bah oui, alors là...
04:28 Je réécoute les paroles...
04:30 Les podcasts...
04:31 Écoutez, je vais vous raconter une anecdote concernant Christophe Ondelat.
04:34 Chaque année, nous avons à la rentrée, on rencontre des annonceurs.
04:38 Et tous les ans, Christophe Ondelat vous fait le même pitch.
04:42 Il lance toujours des appels aux compagnies, aux marques de lit, aux marques de matelas.
04:48 En disant "Sponsorisez-moi !"
04:50 Non, mais les gens écoutent Christophe Ondelat en replay, en podcast, sur Europe 1.fr, le soir, pour s'endormir !
04:58 Ah, d'accord !
05:00 Et là, Christine en est la preuve vivante !
05:02 Oui, et je réécoute le lendemain parce que je me sens très frustrée de ne pas avoir été jusqu'au bout de l'histoire, vous voyez bien !
05:08 Mais je me réveille avec Europe 1 parce que c'est mon réveil le matin et tout...
05:12 Et qui vous réveille ? Quel est l'animateur ?
05:14 Ah bah, vous !
05:16 Et puis, oui, vous, parce que vous avez des horaires à peu près normaux, disons !
05:23 Voilà, bah oui...
05:25 Mais, cette nuit, je n'ai pas dormi une demi-heure !
05:28 Ah bah, et donc, quand même... Alors, attendez, restez avec nous, Christine, on a Thierry qui est avec nous en ligne,
05:33 alors lui, vous, c'est la radio, Thierry, il a d'autres tuyaux pour retrouver le sommeil,
05:39 parce que, si j'ai bien compris, Thierry, bonjour, vous l'aviez perdu ce sommeil !
05:42 Bonjour Dimitri, alors, sans vouloir, je pense que vous avez fait un super jeu de mots, vous m'avez bien lancé,
05:47 parce que, côté tuyau, quand il m'arrive, moi, je suis branché tous les soirs dessus pour dormir, donc...
05:53 Si vous aviez voulu la faire, celle-là... Alors, pour faire court, en fait, ma femme en avait marre de mes ronflements,
06:00 et que le matin, dès que je me réveillais, la première chose que je disais, c'était "je suis fatigué".
06:04 Alors, que je sois resté 8h ou 10h au lit, je me lève le matin, j'étais fatigué.
06:08 Alors, elle m'a dit "il y en a marre, il faut que tu fasses un contrôle de l'apnée du sommeil".
06:11 Je lui ai dit "je n'ai pas l'apnée du sommeil, moi, tu rigoles". Je suis allé à l'hôpital...
06:14 Et en fait, vous faites de l'apnée du sommeil.
06:16 Et l'apnée du sommeil, donc pour vous faire un petit dessin, pour vous expliquer mes nuits avant mon appareillage,
06:20 je faisais 32 apnées par heure. Ça veut dire que toutes les deux minutes, il y a quelqu'un qui vient, qui vous réveille,
06:25 qui fait "Dimitri, tu dors ?" et tout ça pendant toute la nuit.
06:29 Donc, ça fait que le matin, vous vous levez, vous êtes fracassé parce que vous n'avez pas dormi.
06:32 Mais attendez, une apnée du sommeil, c'est qu'en fait, la respiration se bloque pendant que vous dormez.
06:36 Et on se réveille en sursaut, c'est ça ?
06:37 Voilà, et on fait un sursaut, donc vous vous réveillez.
06:40 Oh, mais c'est incroyable !
06:41 Vous faites des micros-réveils, moi j'en faisais 32 par heure.
06:44 Mais vous vous en rendiez compte de ces sursauts ?
06:47 Moi non, parce que c'est des micros-réveils, donc vous vous endormez, on va dire, quasiment de suite,
06:52 mais vous faites ça 32 fois par heure.
06:54 Donc le matin même, en étant resté 10 heures au lit, vous vous levez le matin, vous êtes crevé.
06:59 Et alors ça ressemble à quoi cet appareillage que vous avez tiré ?
07:02 Alors c'est une petite machine que j'ai à côté de moi, et j'ai un masque, comme les pilotes d'avion.
07:06 Vous voyez ? Les pilotes de Rafale, sur le nez.
07:08 Mais ça fait du bruit cette machine ?
07:11 Non, non, ça ne fait pas de bruit. La seule chose que ça fait, vous pouvez appeler ça un tue-amour, éventuellement.
07:16 Vous allez vous demander quand vous partez dans la chambre.
07:19 En général, la libido, ça la calme, mais direct.
07:24 Même avant, à une machine comme celle-ci...
07:27 Ça c'est le petit humour, mais pour être sérieux, ça fait un peu plus de deux ans que j'ai ça, mais je revis.
07:33 Je revis, je dors comme un bébé.
07:36 Je me lève le matin, j'ai dormi 6 heures, je suis en pleine forme.
07:39 Ça veut dire que ce n'est pas la quantité de sommeil qui est importante, c'est la qualité.
07:43 C'est-à-dire que si vous dormez, il vaut mieux dormir 6 heures correctement que mal dormir 10 heures.
07:47 Notre ami Boubouk...
07:49 Je peux en témoigner, parce que ma maman a une machine comme celle de Thierry,
07:53 et depuis qu'elle a cette machine, elle ne rencontre personne, aucun homme,
07:56 parce qu'évidemment, comme ils le disent, ça tue la libido.
07:59 Mais Boubouk, sauf erreur de ma part, elle a un autre problème, votre maman,
08:05 c'est que des fois, vous partagez son lit avec elle.
08:07 - Oui, mais... - Non, démentez, ne me laissez pas dire ça.
08:10 - Non, je démonte tout de suite, de manière officielle.
08:13 - Il l'a dit à l'entête. - Ah non, c'est très important.
08:16 - Non, mais pour être sérieux... - Mais ça n'est pas pour tout le monde.
08:19 Attendez, c'est un truc médical, cette machine Thierry, ça n'est pas pour tout le monde.
08:23 - Non, mais Dimitri, ce qu'il faut savoir, vous pouvez vous renseigner,
08:26 sauf erreur de ma part, à quelques pourcentages près,
08:29 il y a plus de 30% de la population française qui fait de la peine du sommeil
08:32 et qui n'est pas diagnostiquée.
08:33 - 30% ? - Et qui ne le savent pas, et c'est très dangereux pour sa santé.
08:36 - Géraldine, vous aussi faites de la peine du sommeil ?
08:38 - Je me pose la question parce que je me réveille claqué le matin, fatiguée.
08:41 - Non, mais ce qu'il faut savoir, c'est que...
08:43 Voilà, il y a des ronflements...
08:45 Il y a des ronflements et puis...
08:49 - Elle dort dans une cava, évidemment.
08:51 - Ne laissez pas dire "Géraldine, démontez tout de suite, officiellement".
08:54 - Non, ce n'est pas vrai. - Je retire ce que j'ai dit.
08:57 - Non, mais pour être sérieux, c'est vrai que c'est une petite machine,
09:01 il n'y a absolument pas de bruit,
09:03 et on occulte complètement le masque, les tuyaux et tout,
09:06 tellement on dort bien.
09:07 Et ma femme revient aussi parce que du coup, je ne ronfle plus.
09:10 Parce que quand vous êtes à 90 décibels de ronflement,
09:13 je vous garantis que la personne qui est à côté de vous, elle dort mal.
09:16 - Et elle vous pardonne le "tu le tue l'amour".
09:18 Bon, merci en tout cas du tuyau, Thierry. Enfin, je la refais.
09:21 - Merci à vous, Dimitri, merci beaucoup, et bonne journée à toute l'équipe.
09:26 - Voilà, Isabelle va nous raconter, elle aussi, son petit truc
09:29 pour le sommeil dans un instant sur Europe 1.
09:31 On vous attend, n'hésitez pas, vous dormez bien, comment ça se passe ?
09:34 Vous l'aviez perdue, vous l'avez retrouvée, vous l'aviez bien,
09:37 et puis vous l'avez perdue, ça arrive aussi dans ce sens-là.
09:39 N'hésitez pas, l'antenne d'Europe 1 vous est ouverte.
09:57 - Alors là, j'ai trouvé notre maître à tous en matière de sommeil.
10:01 On a Eric qui est dans les Landes, qui nous a écrit.
10:04 Alors lui, il dit qu'il est pilote de ligne, donc il est en horaire décalée permanente.
10:07 - Oui, jet lag.
10:08 - Mais lui, il ne prend rien pour dormir, il s'agit juste de garder une hygiène de vie correcte.
10:13 - Ça ne me dérange pas de faire mon travail, Dimitri Pavlenko,
10:15 c'est un tout petit peu la raison pour laquelle je suis payé,
10:17 c'est de lire les messages, mais c'est pas grave, allez-y, allez-y.
10:20 Vous voulez que je me fasse virer, c'est ça ?
10:22 - Lisez ce que disent les auditeurs d'Europe 1.
10:24 - C'est dommage, il est très bien payé pour ça en plus.
10:27 - Mais moi, je ne pique pas dans les caisses, monsieur.
10:30 - Qu'est-ce qu'ils nous disent d'autre sur le sommeil, Olivier Guenec ?
10:33 - Ah justement, j'étais en train de repérer les messages, je me laisse aller avec Isabelle.
10:35 - Ah oui, alors Isabelle qui est avec nous, qui est dans les Landes.
10:38 - Bonjour. - Bonjour Isabelle.
10:40 - Bonjour.
10:41 - Alors le sommeil, racontez-nous, ça se passe bien pour vous ou pas ?
10:44 - Ça dépend.
10:46 Ça dépend parce que, de par ma profession, ça fait plus de 22 ans que je travaille de nuit.
10:53 - Vous faites quoi comme boulot ? - Je fais de la soignante de nuit.
10:55 - Ah oui, d'accord. En hôpital, en maison de retraite ?
10:58 - Non, en EHPAD. J'ai fait pas mal de services au départ,
11:02 la maternité, le PAS, ce qu'on appelle le palier, la chire et tout ça.
11:06 Et il y a 17 ans, je suis partie donc en EHPAD.
11:10 Et c'est vrai que le travail de nuit, bon, il y a un manque de sommeil.
11:15 Quand on arrive le matin, on est en décalé des autres.
11:18 - C'est-à-dire que vous dormez de camp à camp.
11:22 - Quels sont vos horaires, Isabelle, vos horaires de sommeil ?
11:24 - Alors, en général, c'est 21h-7h.
11:27 Et quand je rentre, il me faut entre 15h et 20 minutes pour rentrer.
11:31 Je m'endors assez facilement, mais s'il y a un bruit dans la matinée, c'est rapé.
11:35 - Vous dormez à partir de quoi, 8h le matin, c'est ça ?
11:38 - Oui, oui. Vers 8h. Je suis complètement décalée aussi.
11:43 Bon, des fois, il y a aussi, on peut dire, un jet lag quelque part, sans vraiment l'être.
11:48 Mais il y a ça, et des fois aussi, moi je dis, je suis saoule de fatigue.
11:53 - Ah, mais vous avez tout à fait raison.
11:55 J'ai lu que les effets du manque de sommeil étaient comparables à ceux de l'ivresse.
12:00 - Oui, je le ressens des fois, et même au niveau de la cognition,
12:04 de la réflexion mentale, et des fois je cherche mes mots,
12:11 et tout ça, c'est lié au manque de sommeil aussi.
12:14 Mais même si je dors la journée, le sommeil n'est pas le même que la nuit.
12:20 Et j'ai remarqué, il y a un impact sur le métabolisme aussi.
12:25 J'ai quand même pris facilement 15 kilos,
12:28 tout en essayant d'avoir une hygiène de vie correcte,
12:31 à ne pas essayer de faire attention à ce qu'on mange.
12:33 Et l'après-midi, dès que je sors, j'ai la chance d'avoir la fourrée juste derrière,
12:37 et je vais marcher une à deux heures quasiment tous les jours.
12:41 Malgré ça, il y a un impact qui est non négligeable.
12:45 Et puis on est en décalé des autres, donc la vie sociale aussi fait que...
12:49 - Je pense que nous ne sommes pas égaux face au travail décalé.
12:53 Regardez, DJ Fab, il fait 20 ans de moins, il a bossé...
12:57 - Attendez, attendez, il a 90 ans !
13:01 - Ah voilà !
13:03 - J'ai 25 ans !
13:05 - C'est un frôleur à la retraite !
13:09 - Allô ? - Isabelle, vous êtes avec nous, on vous écoute.
13:12 - Il paraît aussi que le fait de travailler de nuit,
13:16 ça a un impact sur le métabolisme, mais on vieillit quelque part plus vite aussi.
13:20 - Est-ce que vous parliez des médecins ?
13:22 - Oh vous me cassez le moral Isabelle, mais vous avez raison !
13:25 - C'est vrai, c'est pas reconnu !
13:27 Et le travail de nuit, la pénibilité du travail de nuit n'est pas reconnue.
13:31 Non, chez nous c'est pas reconnu.
13:33 - Ah, dans votre profession, la pénibilité n'est pas reconnue ?
13:36 - Non, là où je travaille, la fonction territoriale c'est pas reconnu.
13:39 En hospitalier oui, mais en territorial non.
13:42 - Notez ça DJ Fab dans votre carnet du droit du travail.
13:45 - On va changer ça !
13:46 - Et comme c'est valide pour tous les professionnels de santé qui travaillent en territorial,
13:51 ce n'est pas reconnu.
13:53 - Bon, et bien écoutez...
13:54 - Et au niveau horaire, je lance un pavé dans la main,
13:57 au niveau horaire, on est payé 1,05€ brut de l'heure.
14:02 Sur 10 heures de nuit, je payais 9 heures de nuit.
14:06 Et on est payé 1,05€ brut de l'heure.
14:10 - La prime de nuit, c'est ça ?
14:12 - La prime de nuit, c'est ça.
14:14 Et on n'a plus le droit même au panier repas ni rien,
14:17 c'est une histoire politique tout ça.
14:19 - Merci de votre témoignage en tout cas Isabelle,
14:22 qui vit mal le travail de nuit et les horaires décalés,
14:26 on ne se rend pas compte, mais quand on dort en journée,
14:28 on a tout le bruit de la ville, le bruit de la journée finalement,
14:31 on ne se rend pas compte.
14:32 - C'est pour cette raison que vous mettez des boules quiès !
14:34 - Vous ne croyez pas si bien dire mon cher Olivier.
14:37 - J'ai quelques messages si vous voulez sur nos réseaux sociaux.
14:40 C'est parti, Tima nous écrit, "Cher Dimitri Pavlenko",
14:43 oui parce qu'alors attendez, j'ai pris tous les messages
14:45 qu'on a reçus vous concernant, voilà.
14:47 Est-ce que je peux les lire ?
14:49 Concernant l'émission.
14:50 - Il faut que je pense à quelque chose,
14:51 il faut que je le dise aux auditeurs d'Europe 1 après.
14:52 - Tous les messages qui sont arrivés pour vous, je vous les lis.
14:55 Tima nous écrit, "Cher Dimitri Pavlenko, un régal,
14:58 je suis en voiture pour un très long trajet, bravo, toujours juste et lucide."
15:02 Mais sérieux, vous voulez vers 2h50 ?
15:04 Voilà, Bruno nous dit, "C'est un excellent journaliste,
15:06 un vrai intelligent et pugnace."
15:08 Et on finit avec Nathalie, "Il est beau gosse, est-il célibataire ?"
15:11 - Eh ben non, il est marié, Madame Pavlenko nous écoute.
15:14 - Il est marié à l'alliance, la main gauche.
15:17 - Bien tenté Nathalie.
15:18 - Bien tenté exactement, mais amitié, voilà.
15:21 Amicalement, qu'est-ce que je voulais dire ?
15:23 Ah oui, oui, je voulais profiter de l'absence de Pascal Praud
15:25 pour vous dire s'il y avait des choses que vous vouliez lui dire,
15:27 profiter de son absence, vous êtes timide, vous n'osez pas appeler,
15:31 envoyer des messages à notre ami Olivier pour Pascal,
15:34 quand il reviendra demain, il sera ravi de voir que l'appartement est en bon état.
15:39 - Ah oui, bien sûr.
15:41 - S'il vous doit de l'argent, n'hésitez pas.
15:43 - Beaucoup !
15:45 - Enfin, on pense à l'ami Pascal, on le salue.

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