SMART TECH - Emission du lundi 4 mars

  • il y a 7 mois
Lundi 4 mars 2024, SMART TECH reçoit Yann Serra (grand reporter, Le MagIT)

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Transcription
00:00 *Générique*
00:08 Bonjour à tous, c'est le Grand Débrief, comme vous le savez, dans Smartech.
00:12 Et aujourd'hui, il va être un petit peu spécial. Un seul commentateur en plateau, il s'appelle Yann Serra.
00:16 C'est le grand reporter en Magaïti. Il a passé quelques temps à Barcelone avec moi.
00:19 Et on va vous faire un débrief spécial Mobile World Congress, c'est tout de suite dans Smartech.
00:24 *Générique*
00:27 *Sonnerie de sonnerie*
00:28 *Bismart*
00:29 Grand Débrief aujourd'hui dédié au Mobile World Congress 2024.
00:32 Le MWC, ça va plus vite quand on le dit comme ça.
00:35 Et Yann Serra est avec moi aujourd'hui pour commenter toutes les choses qu'on a vues.
00:39 On en a vu énormément. On va vous passer plein de sujets, plein d'interviews.
00:42 Donc on va aller vite, droit au but. Bonjour Yann.
00:45 Bonjour Delphine.
00:46 Bon, c'était super. C'est deux jours qu'on a passé à peu près.
00:49 Oui, oui, mais alors effectivement, le salon est immense.
00:52 Et bon, j'ai vu ce qui dépasse.
00:55 Pardonnez-moi si je ne parle pas des détails précis qu'il y avait au fin fond du salon.
00:59 Mais en tout cas, voilà, on a vu...
01:01 D'autant que vu la dimension du salon, pour aller au fin fond du salon, ça prend un peu de temps.
01:04 Ça prenait déjà beaucoup de temps, oui.
01:06 D'aller d'un stand à un autre, c'est à peu près 20 minutes.
01:08 Bref, on va commencer avec le futur du smartphone.
01:10 Parce qu'on y est au Mobile World Congress, on a pu parler du mobile.
01:13 Il se passe des choses quand même dans ce domaine.
01:15 Alors, j'ai publié une petite chronique pour savoir ce que vous pensiez de ce smartphone.
01:19 Est-ce qu'il va devenir ringard, obsolète avec ces nouveaux appareils ?
01:22 Et bien, qui prétendent pouvoir le remplacer ?
01:25 Ou en tout cas, lui apporter quelque chose d'un peu plus sexy,
01:28 à savoir des commandes vocales grâce à l'intelligence artificielle.
01:32 Et on a vu sur le stand de Qualcomm,
01:34 et bien, l'iPin, qui est le produit de Uman.
01:38 Alors, Uman, ce sont les Américains qui ont montré les premiers,
01:41 une vidéo un petit peu spectaculaire,
01:43 d'à quoi ressemblerait peut-être ce futur du smartphone.
01:46 Donc, dans les allées, je suis allée voir un démonstrateur
01:50 qui s'avérait être le CTO quand même de Uman.
01:53 Voilà.
01:54 Et au début, moi, j'étais très sceptique.
01:57 Et en fait, sa démonstration m'a convaincue, je dois dire.
02:01 Parce que, d'abord, il faut préciser, c'est un appareil qui est totalement autonome.
02:06 Il fonctionne sans le smartphone.
02:08 Il a sa propre carte SIM.
02:10 On peut le piloter par la voix.
02:13 On peut accéder aux informations via une oreillette
02:16 ou directement en affichage sur le creux de sa main
02:19 puisqu'il y a un vidéoprojecteur.
02:20 Donc là, on le voit.
02:21 Alors, il m'a fait plein de démonstrations.
02:23 C'est vrai que c'est assez sympa, par exemple, pour lancer sa musique,
02:26 pour faire de la traduction en direct.
02:29 Là, par exemple, il s'amusait à me traduire parce qu'il parlait en anglais.
02:31 Moi, avec mon anglais approximatif,
02:33 donc de temps en temps, on se faisait des traductions réciproques.
02:36 J'ai trouvé que c'était quand même assez chouette.
02:40 Il a un problème, c'est que c'est lancé aux Etats-Unis avec T-Mobile.
02:43 Et en Europe, il est là sur le salon, justement,
02:45 pour trouver des partenaires, des opérateurs
02:47 qui vont bien vouloir commercialiser ce produit.
02:50 Parce que la sim, il faut bien qu'elle fonctionne avec un réseau mobile.
02:52 C'est sûr, c'est certain.
02:53 Et puis alors, on n'est pas à l'avrir aussi que sur un tout petit appareil comme ça,
02:57 ce soit connectable uniquement à un seul type de réseau,
03:00 une seule bande de fréquence,
03:02 qui ne soit pas compatible du tout avec nos bandes de fréquence en Europe.
03:05 Il y a peut-être ça aussi comme souci technique.
03:07 Alors ça, je ne sais pas, il ne l'a pas évoqué.
03:09 En tout cas, moi, j'en ai touché quelques mots
03:11 à quelques opérateurs qui étaient sur place, français,
03:14 qui n'ont pas eu l'air plus emballés que ça.
03:16 Ils ont déjà plein de choses à gérer de leur côté.
03:19 Je ne sais pas si commercialiser en plus ce type de produit,
03:22 ça va être dans leurs priorités.
03:23 On ne sait pas si ça arrive tout de suite en France.
03:25 Intéressant aussi, Dodge Telecom,
03:27 qui imagine le téléphone sans application mobile, justement.
03:30 C'est un peu dans la même idée, en fait.
03:32 C'est de dire, finalement, avec les IA génératives,
03:34 il suffit d'interroger comme un assistant vocal son smartphone
03:38 et il va se débrouiller pour trouver, lui,
03:40 les bonnes applications qui répondent à vos besoins.
03:42 On voit quand même qu'il y a un truc qui se passe sur le mobile là-dessus.
03:46 Tout à fait.
03:47 Moi, de mon côté, qui suis plus sur le côté B2B,
03:50 j'ai vu quelque chose un petit peu comme ça,
03:52 qui s'appelle le Red Cap.
03:54 Le Red Cap, c'est le nouveau nom d'un truc qui s'appelait avant 5G,
03:58 NR Light.
03:59 En gros, c'est la nouvelle génération du réseau 5G,
04:03 enfin, nouvelle génération du réseau mobile
04:05 pour, vous savez, les terminaux de paiement,
04:08 pour le Linky qui est relé,
04:11 le compteur électrique numérique.
04:13 Donc, en gros, la première notique de ces appareils,
04:15 c'est qu'en fait, ce sont des appareils auxquels on ne téléphone jamais,
04:17 mais qui envoient des données.
04:19 Donc, il leur fallait un réseau particulier.
04:21 Comme Nora, comme le réseau des objets connectés.
04:24 Alors oui, mais sauf que là, c'est bien mieux,
04:26 parce qu'en fait, là, on est sur de la 5G.
04:27 Donc, la 5G, qu'est-ce qu'elle apporte par rapport à tout ce qui existait auparavant ?
04:30 C'est qu'en fait, l'appareil peut se déplacer.
04:32 Il y a un débit qui est supérieur.
04:34 Alors, attention, ça va être des appareils qui vont faire
04:37 10 fois moins, 15 fois moins de débit qu'un téléphone normal.
04:41 Il n'empêche que c'est amplement suffisant pour faire
04:44 des caméras de surveillance dans les trains.
04:46 Bon, il y a un besoin.
04:48 Ce n'est pas que ce soit sexy, mais bon, il y a un besoin.
04:50 Des caméras de surveillance dans les trains pour faire
04:52 des équipements wearables,
04:56 comme on dit, portatifs,
04:58 dans le domaine de la santé.
04:59 Vous savez, des bracelets pour suivre des patients.
05:02 Et en fait, ça n'existait pas.
05:05 On n'avait que l'ancienne technologie qui reposait
05:07 sur de la 3G, parfois de la 4G.
05:10 Là, on a quelque chose, ça fait un moment qu'on en parle.
05:13 Et en fait, ça a démarré à ce salon-là.
05:15 Voilà, ça a été le point de départ où c'est lancé.
05:18 Donc, ça s'appelle Red Cap, dorénavant.
05:20 Alors, moi, ce que j'ai compris, parce que j'ai vu la démo aussi
05:23 de Red Cap, par rapport à Lora, qui était un réseau aussi pensé
05:27 à très bas débit pour les objets connectés,
05:29 en fait, l'intérêt aussi, c'est que ça fonctionne avec de la 5G.
05:33 Donc, imaginons qu'on est dans une usine,
05:35 et on en parlait des usines connectées, c'était un gros sujet là-bas,
05:38 qui est déjà couverte en 5G.
05:40 On peut en plus rajouter ce petit réseau dédié, on va dire,
05:44 aux objets connectés.
05:46 On n'a pas besoin de créer un autre réseau.
05:48 - C'est ça, voilà, exactement.
05:50 Ça se branche sur les antennes 5G.
05:52 Alors, bien évidemment, en fait, il faut mettre à jour les antennes.
05:57 Donc, alors, les opérateurs parlent de 5,5G.
06:01 Bon, voilà, après, il y a plein de marketing, 5G, Advent,
06:03 enfin, bon, on s'en fiche.
06:05 Mais bon, il y a le 3GPP, qui est l'organisme qui décide des technologies,
06:09 qui a sorti la Release 17, ça fait un peu nouvelle version de Windows.
06:13 Et donc, tous les fabricants d'antennes doivent implémenter ce logiciel,
06:19 et après, les opérateurs doivent le charger sur leur réseau d'antennes
06:24 pour que ça fonctionne.
06:26 Donc, là, aujourd'hui, on commence à avoir des produits, déjà,
06:29 qui existent, qui sont compatibles avec cette norme.
06:31 Après, bon, ben voilà, il va falloir qu'elles soient disponibles sur leur réseau.
06:34 - Là, c'est le top départ.
06:36 Je voulais quand même te faire réagir, Yann, sur Qualcomm,
06:39 parce que ce que j'ai cité, là, Human, avec son T-Pin,
06:42 et le smartphone de Dosh Telecom,
06:44 tout ça, c'était quand même chez Qualcomm que ça se passait, avec Cepus.
06:47 Est-ce que, voilà, Qualcomm pourrait d'un seul coup devenir le nouveau,
06:52 la nouvelle Big Tech, comme Nvidia d'un seul coup est allée dans la lumière
06:56 avec les IA génératives ?
06:57 Est-ce que ça pourrait être le cas pour Qualcomm, après tout ?
06:59 - Je ne sais pas. Je n'en ai aucune idée,
07:01 parce qu'en fait, les Asiatiques, ça part un peu dans tous les sens en ce moment.
07:08 Les Chinois ont, je ne sais pas comment ils ont fait,
07:12 des puces de dernier cri, alors que, normalement,
07:14 ils n'ont pas accès aux technologies.
07:17 J'ai vu, donc, chez Huawei, des puces, justement,
07:20 qui doivent servir pour faire des appareils de récap.
07:24 - Tourner des IA.
07:25 - Et tourner des IA embarquées, en effet.
07:28 Oui, non, mais c'est aussi le cas.
07:30 Et en fait, ce sont des puces qui sont incroyablement puissantes,
07:33 qui viennent de Chine.
07:35 Alors, bon, après, c'est des Chinois,
07:38 donc c'est vrai que le marché est un petit peu bloqué en Europe.
07:41 Mais en ce moment, la techno, elle est partout,
07:44 de ce côté-là, il y a eu un sursaut.
07:46 Est-ce que ce sera Qualcomm, donc, qui va s'imposer ?
07:49 Là, c'est trop tôt pour le dire.
07:50 Mais en tout cas, effectivement, il se passe quelque chose.
07:52 - Alors, avant de passer sur les autres sujets,
07:54 on est toujours sur le futur du smartphone.
07:56 On a vu des trucs un peu marrants, par exemple, chez Lenovo,
07:59 qui présentait un nouveau smartphone Motorola enroulable.
08:02 Alors, avec une superbe démonstratrice,
08:05 qui, alors, ce n'est pas celui-là, voilà, c'est celui-là,
08:07 avec une superbe démonstratrice qui nous expliquait
08:09 comment ça pouvait devenir un bracelet,
08:11 ou comment, grâce à ce superbe téléphone,
08:13 vous alliez pouvoir jouer à puissance 4.
08:16 Vous savez, puissance 4 ?
08:17 - Ah, ben, très, très bien, oui.
08:18 - Alors, on pose le téléphone comme ça, plié sur la table,
08:20 et chacun de notre côté, on joue notre partie,
08:22 et on ne voit pas ce qu'a joué l'autre.
08:24 - Ah, c'est pas mal.
08:25 - Exceptionnel comme usage.
08:26 - Ouais, c'est bien.
08:28 - Et sinon, il y avait aussi l'écran d'ordinateur portable transparent,
08:31 aussi chez Lenovo.
08:33 À quoi ça sert ? C'était la question.
08:35 En tout cas, c'était très sympa.
08:36 On a vu, comme sur tous les salons maintenant,
08:38 les robots chiens, les drones,
08:40 bon, tout un tas de petits trucs sympas,
08:42 et puis des usines connectées.
08:43 Alors, justement, on enchaîne avec notre prochain sujet.
08:45 On va parler des promesses de la 5G privée.
08:48 Donc, on est allé voir Pierre-Gaël Chantreau,
08:51 vice-président Europe du Sud, chez Nokia,
08:54 qui nous a un peu expliqué ce que ça représentait aujourd'hui,
08:56 l'industrie 5G, pour eux.
08:58 Qu'est-ce que ça représente aujourd'hui,
09:01 pour Nokia, comme activité,
09:03 cette industrie connectée avec la 4G et la 5G ?
09:07 - Alors, c'est effectivement un secteur qui se développe rapidement.
09:10 Plus de 700 références.
09:12 On atteint aujourd'hui 10% du chiffre d'affaires de Nokia,
09:15 et c'est ce qui se développe le plus vite,
09:17 avec plus de 10% de croissance chaque année.
09:20 Toutes les industries sont couvertes,
09:22 et cette transformation va s'amplifier dans les prochaines années.
09:26 - Quand vous dites 700 références,
09:28 c'est-à-dire 700 clients dans le monde,
09:30 700 clients industriels, en France, qu'est-ce que c'est ?
09:32 C'est combien ?
09:33 - Oui, c'est 700 clients dans le monde.
09:35 En France, on est sur plusieurs dizaines de clients,
09:37 une dizaine en 5G.
09:39 4G reste la technologie la plus prévalente
09:41 pour le private wireless.
09:43 Mais 700, on pense que ça va devenir 10 000 d'ici 5 ans.
09:47 Donc, il y a beaucoup de croissance en face de nous.
09:49 - Le big thing aujourd'hui, c'est l'IA,
09:52 l'intelligence artificielle et générative qui plus est.
09:55 C'est intégré aujourd'hui dans les projets d'industrie ?
09:59 - Absolument. Il ne suffit pas d'avoir les données.
10:02 On a ici une démo, on va vite,
10:06 parce que Michael Dell arrive pour la voir aussi.
10:09 On a un partenariat avec Dell sur le private wireless.
10:11 Donc, qu'est-ce qu'on veut faire ?
10:13 Capter les données, avoir des sensors
10:15 sur l'ensemble du dispositif industriel,
10:17 et ensuite pouvoir les exploiter.
10:19 Et pour les exploiter, Nokia a créé le logiciel
10:22 et l'intelligence artificielle pour que les travailleurs
10:25 sur le site puissent avoir accès à tous les systèmes machines
10:29 dans un langage simplifié et sécurisé,
10:32 avec des données qui sont entièrement contrôlées
10:36 sur le site de nos clients finaux.
10:39 - Nos clients finaux, donc il voulait dire,
10:42 mais sur les salons, on est un petit peu perturbés.
10:44 - Oui, bien sûr. - Et puis surtout, on était pressés,
10:47 parce que quelqu'un d'autre allait assister
10:49 à la même démonstration de leur super IA générative,
10:52 la première dédiée aux ouvriers dans les usines.
10:56 Une petite star que tu connais, j'imagine,
10:59 Michael Dell, en personne. - Non, ce n'est pas vrai.
11:02 - Michael Dell, qui arrive, on va voir les images,
11:04 qui arrive sur le stand de Nokia pour assister
11:07 à la même démo. Donc, évidemment, je vais un peu céder ma place.
11:10 Voilà, il s'est poussé, on l'a laissé,
11:13 on va essayer de lui tendre le micro, quand même,
11:15 à Michael Dell, pour avoir une réaction.
11:18 Qu'est-ce qu'il pense de toutes ces IA, surtout qu'il a signé
11:20 un super deal, visiblement, avec Nokia.
11:22 Et donc là, j'y vais, au culot, il sourit,
11:25 et puis bon, tu ne vois pas l'image, mais là,
11:27 il y a une attachée de presse qui arrive et qui dit "Non,
11:30 on n'a pas d'interview". Voilà, donc on aura essayé,
11:33 mais on ne l'a pas eu. Une réaction sur la 5G privée,
11:36 et puis aussi ces IA génératives qui arrivent.
11:38 - Alors, tout à fait. Donc, ça a été la méga surprise du salon.
11:40 Nokia a une offre vraiment pertinente.
11:43 C'est incroyable. Donc, pour essayer de le dire
11:46 très rapidement, la 5G privée,
11:49 ça sert à faire du Wi-Fi, en gros,
11:52 sur des surfaces très, très larges.
11:55 Le Wi-Fi n'est pas capable de le faire.
11:58 La 5G privée est capable de le faire, mais le problème,
12:00 c'est que les équipements de 5G, aujourd'hui,
12:02 par Nokia, Ericsson, Samsung et d'autres,
12:05 coûtent trop cher. C'est des trucs opérateurs,
12:08 ça coûte beaucoup trop cher. Donc, depuis l'année dernière,
12:11 qu'est-ce qui s'était passé ? On avait des alternatives qui s'étaient créées.
12:14 Des gens. Intel avait fait une petite carte.
12:17 Des gens, les Français à Marisoft, avaient développé un logiciel
12:20 et ça permettait comme ça d'utiliser
12:23 des petites antennes pour faire de la 5G privée dans les usines.
12:26 Ça fonctionnait. Alors après, on était un peu genre tout seul
12:29 à le faire. "Ah, c'est français, bon voilà".
12:32 Et surtout, en fait,
12:35 il y avait le défi de dire à ces grands équipementiers
12:38 qu'ils étaient has-been. Et puis les opérateurs
12:41 avaient l'air de dire "oui, tout à fait, nous sommes d'accord". Et là, cette année,
12:44 patatras, Nokia arrive en disant "écoutez, nous, on a une solution".
12:47 Alors, j'ai vu la solution. En l'occurrence,
12:50 elle rentre dans un PC.
12:53 Enfin, un PC, un serveur, une forme de boîte à pizza
12:56 avec la fameuse carte qu'Intel avait développée.
12:59 Et donc, il y a tous les logiciels. Et alors, c'est vrai que
13:02 ça coûte 2000 dollars pour 100 points de connexion
13:05 sur une surface qui peut faire un kilomètre carré, je crois.
13:08 Et donc, c'est quand même
13:11 2000 dollars par mois. Attention.
13:14 Mais on est dans le domaine industriel, c'est pas le particulier qui va s'acheter
13:17 ça, bien évidemment. Mais enfin, toujours est-il que ça fonctionne.
13:20 C'est-à-dire que Nokia, qui pendant des années
13:23 avait dit "moi, c'est ma techno, elle est fermée, c'est une boîte noire
13:26 comme tous les équipementiers", a dit "ben écoutez, il n'y a pas de souci,
13:29 vous avez compris, parce que derrière, s'ils mettent un vrai serveur, qu'est-ce qu'ils vont faire ?
13:32 Ils vont faire tourner dessus une intelligence artificielle".
13:35 - Oui, c'est-à-dire qu'ils vendent du service derrière. - Mais bien sûr, c'est ça l'idée.
13:38 C'est-à-dire qu'en fait, ils vendent le truc de base et derrière, on va acheter
13:41 et l'intelligence artificielle. Donc, qui fait, comme vous montriez,
13:44 l'assistance
13:47 aux opérateurs pour savoir...
13:50 - Enfin, aux opérateurs au sein de l'usine, pas aux opérateurs téléphones.
13:53 - Aux opérateurs au sein de l'usine, pardon. En effet.
13:56 Donc voilà, du coup, Nokia a franchi le pas
13:59 et c'était assez intéressant. Rien n'est dispo pour l'instant.
14:02 Ça sera en 2025 qu'on le dise.
14:05 Mais en tout cas, c'est très intéressant. Sur l'IA,
14:08 quand même un petit mot très très rapide.
14:11 Là, pour l'instant, j'ai été assez déçu sur tout ce qu'on a vu
14:14 sur le salon. En fait, on a du chat de GPT
14:17 qui va résumer ce qui se trouve dans la base
14:20 de données du gars qui vend l'IA.
14:23 Donc, c'est juste avant...
14:26 - Je pense qu'ils ont été un petit peu précipités.
14:29 - Personne n'était prêt. Mais en tout cas, je discutais avec Check Pointer.
14:32 Check Pointer, ils font des firewalls. - La cybersécurité.
14:35 - La cybersécurité. Ils me disaient que, de toute façon, d'ici à la fin du printemps,
14:38 100% des marques qu'on a vues, là,
14:41 auront le même chat de bot qui va renseigner.
14:44 Alors, bon, chez Nokia, c'est pour les opérateurs d'usine.
14:47 - Oui, alors c'est leur propre modèle de langage.
14:50 Huawei aussi s'appelle Pengoo. Ils développent chacun leur solution.
14:53 Chez Nokia, ils s'appellent comment ? Je vais te dire.
14:56 MX Workmate. C'est le nouveau partenaire.
14:59 - Ce n'est pas plutôt le nom du chat de bot, ça ?
15:02 C'est vraiment le nom du modèle de langage ? - Peut-être.
15:05 - Parce qu'ils l'auraient entraîné très très vite, quand même. - Peut-être, peut-être.
15:08 Tu as peut-être raison, c'est vrai. Pengoo chez Huawei, c'est leur LLM.
15:11 En revanche, ça, je suis formelle. - Oui, alors ça, Huawei, on ne sait pas.
15:14 Mais effectivement, ils ont l'air d'être... - Oui, en tout cas...
15:17 - ... des sources. - C'est ce qu'ils m'ont montré.
15:20 On enchaîne parce qu'on avait une autre star sur le salon.
15:23 Michael Dell a refusé l'interview, mais Thierry Breton, lui, a accepté.
15:26 Alors, on va l'écouter tout de suite.
15:29 Je voulais déjà voir votre impression sur le salon.
15:32 Votre premier regard sur ce qui se passe sur les stands.
15:35 On parle beaucoup d'intelligence artificielle, vous l'avez vu.
15:38 - On parle beaucoup d'intelligence artificielle. On parle aussi beaucoup de tout ce qui va nous permettre
15:41 de bénéficier de tous ces services multiples
15:44 qui vont être proposés, développés
15:47 par l'intelligence artificielle,
15:50 mais aussi toute la connectivité.
15:53 La connectivité, maintenant, c'est un thème absolument clé.
15:56 Il faut avoir de la connectivité. Il faut aussi avoir des temps de latence
15:59 de plus en plus courts pour pouvoir bénéficier
16:02 de tous les services, en particulier pour la santé,
16:05 en particulier pour la mobilité. Donc, tout ça combiné,
16:08 c'est évidemment extraordinairement dynamique.
16:11 Mais à la base, il faut quoi ?
16:14 Il faut des infrastructures. L'intelligence artificielle,
16:17 ce sont des supercalculateurs. Ici, en Europe, nous avons le plus large
16:20 réseau de supercalculateurs qui va être mis à la disposition
16:23 grâce, et notamment au travers de l'EIAC, mais aussi
16:26 de ce que nous faisons à la Commission européenne
16:29 et en partenariat avec les Etats membres, le plus large réseau de supercalculateurs
16:32 pour mettre à disposition des start-up pour entraîner leurs modèles.
16:35 C'est de l'infrastructure. Pour l'ensemble des services,
16:38 des services connectés, entre autres, il faut une infrastructure.
16:41 C'est ce dont je suis venu parler ce matin ici,
16:44 à la suite du livre blanc que nous avons proposé,
16:47 présenté la semaine dernière au sein de la Commission
16:50 et qui porte en lui, je dirais, les fondements
16:53 de ce que pourra être, devra être
16:56 un Digital Network Act, c'est-à-dire
16:59 un nouvel acte réglementaire pour accélérer
17:02 le déploiement des réseaux de demain, des infrastructures de demain
17:05 dans lesquelles, vous savez, il y aura de plus en plus de calculateurs,
17:08 de supercalculateurs, y compris au pied des immeubles,
17:11 pour pouvoir, ou des usines, ou des hôpitaux, ou des mairies,
17:14 pour pouvoir bénéficier précisément de tous ces services.
17:17 C'est de ça dont je suis venu parler. Donc la technologie est là.
17:20 Il faut maintenant, nous, que nous suivions
17:23 et que nous mettions les moyens réglementaires et financiers
17:26 pour qu'elle se déploie. Donc le règlement,
17:29 la réglementation, c'est un facilitateur ?
17:32 Ça fait partie de l'ensemble. Il faut l'innovation,
17:35 il faut du financement, il faut avoir aussi des règles claires
17:38 pour que précisément tous ceux qui vont vouloir venir contribuer,
17:41 évidemment les investisseurs privés, viennent le faire ici
17:44 en toute connaissance de cause. Mon rôle, c'est de donner de la visibilité et de la transparence.
17:47 Merci.
17:48 Ah oui, parce que donc il y a une nouvelle réglementation qui va arriver sur
17:51 les réseaux, et Thierry Breton était venu
17:54 pour présenter un peu plus en détail son
17:57 livre blanc autour des infrastructures européennes
18:00 plaidant pour un marché unique, et il espère que ça va influencer
18:03 demain le Digital Network Act, mais
18:06 bon, il va y avoir entre temps des élections européennes,
18:09 donc c'est pour le moins incertain. Il faut noter quand même
18:12 que sa présence aussi a été
18:15 accompagnée d'une actualité, puisque Orange a obtenu l'autorisation de fusionner,
18:18 enfin pardon, d'acquérir, n'importe quoi,
18:21 un opérateur,
18:24 son rival, l'équivalent d'Orange, mais
18:27 en Espagne, ce qui lui donne les moyens là, justement,
18:30 de travailler plus au coup d'à-coups face à Telefonica en Espagne,
18:33 et puis on a Free, qui n'était pas sur Mobile World Congress,
18:36 mais bon, qui a quand même fait une annonce d'acquisition aussi de
18:39 Télé 2, donc opérateur majeur en Suède.
18:42 On voit qu'on avance quand même, alors, lentement,
18:45 vers une consolidation du marché, qu'appelle de ses vœux
18:48 Thierry Breton.
18:49 Alors écoutez, moi je vais vous faire de la politique fiction,
18:52 parce qu'en fait, à ce stade, je ne sais pas ce qu'il faut en penser.
18:55 Lors d'un salon précédent,
18:58 qui avait lieu en décembre, en Lettonie,
19:01 qui s'appelle Saint-Jécté-Técrétorie, j'ai vu arriver
19:04 des places de marché, c'est-à-dire qu'en fait, demain,
19:07 ce qu'on nous prépare, c'est un petit peu la même chose que ce qui se passe aujourd'hui
19:10 sur le marché de l'électricité en Europe.
19:12 Plein d'acteurs qui vont se greffer sur les réseaux publics pour vendre
19:15 de la connectivité.
19:17 Par exemple, aujourd'hui, quand vous allez dans un hôtel,
19:20 on vous dit, bon ben voilà, vous avez le Wi-Fi, ici c'est temps,
19:23 c'est votre resto, c'est un autre Wi-Fi, voilà. Demain, en fait,
19:26 tous ces Wi-Fi seront fédérés. On explique que ça va permettre
19:29 à l'hôtel de revendre sa bande passante, il va pouvoir gagner
19:32 de l'argent sur la bande passante qui douche chez l'opérateur.
19:35 Mais quelque part, ça veut dire que nous, on ne va plus arriver
19:38 dans un hôtel, un restaurant où on nous donnera le Wi-Fi.
19:41 Il faudra qu'on soit abonné à Tartempion Télécom
19:44 pour avoir droit au Wi-Fi, ou alors peut-être
19:47 à Orange, ou peut-être à Free, on ne sait pas,
19:50 qui permettra d'avoir ce Wi-Fi dans l'hôtel, dans le truc.
19:53 - Alors là, ce que tu abordes, on va en parler justement après,
19:56 c'est surtout de cette nouvelle façon de monétiser finalement
19:59 les réseaux.
20:02 On va peut-être enchaîner d'ailleurs. - Allez, enchaînons.
20:05 - Si ça te va. Parce que je voulais, avant, qu'on fasse un petit point
20:08 justement sur notre souveraineté technologique européenne.
20:11 Est-ce qu'on a vu des choses au Mobile World Congress là-dessus ?
20:14 On ne fait que parler d'acteurs comme ça et on ne sait pas.
20:17 On a parlé à un personne, Paul Smith évidemment, qui vient régulièrement
20:20 dans ce marché, qui nous parlait du monde du libre et de l'open source,
20:23 qui est sur place, et on lui a demandé pourquoi il y était
20:26 et qu'est-ce qui se passait autour de cette question de souveraineté ?
20:29 - Ce qui les attire les gens qui viennent ici, donc ce sont plutôt
20:32 des chercheurs de nouvelles technos radio,
20:35 ce qui les attire c'est l'open source. Est-ce que l'open source,
20:38 c'est quelque chose aujourd'hui qui a une place importante
20:41 tu dirais, sur Mobile World Congress ? - Alors, le libre,
20:44 ils réfléchissent complètement, ce n'est pas du tout ce qui les intéresse.
20:47 Ce qu'ils veulent plutôt, c'est des nouvelles technologies
20:50 en 5G ou en radio ou en Edge ou en IA.
20:53 Et après, il y a cependant une espèce de tendance
20:56 à vouloir devenir indépendant des Ericsson, Huawei, ZTE, Nokia,
20:59 à vouloir mieux contrôler les prix, mieux interfacer les choses
21:02 parce que les opérateurs sont coincés entre des clients
21:05 qui payent toujours moins et des équipes entiers
21:08 qui facturent toujours plus.
21:11 Et donc, ils cherchent un peu à sortir de ce cercle infernal
21:14 et c'est pour ça qu'ils s'intéressent à des gens comme nous.
21:17 - Mais tu parles de transfert de technologies, c'est ça que tu proposes
21:20 avec du matériel libre ? - C'est ce qu'on fait nous,
21:23 c'est-à-dire que notre stratégie, c'est dire qu'il y a des gens
21:26 dans les opérateurs qui ont envie de fabriquer eux-mêmes
21:29 leurs infrastructures, comme ça se faisait en France il y a longtemps.
21:32 On voit ça au Vietnam ou en Turquie. Et donc nous, on leur donne
21:35 toutes les recettes pour fabriquer, déployer le logiciel,
21:38 adapter le logiciel, former une équipe qui va devenir indépendante
21:41 pour qu'en gros, ils deviennent leur propre équipementier
21:44 en 3 à 6 mois. - Un commentaire ?
21:47 - Oui, c'est ce que je disais tout à l'heure sur Nokia.
21:50 C'est génial ce que fait Rapid Space
21:53 parce qu'ils ont démocratisé la 5G privée.
21:56 C'est incompréhensible parce que personne n'a voulu l'acheter
21:59 en France parce que c'était trop petit.
22:02 Mais ils vendent beaucoup en Asie, ils font fortune là-bas.
22:05 En revanche,
22:08 on attendait qu'ils dépassent le plateforme vert
22:11 pour vendre en France et puis ailleurs en Europe.
22:14 Et là, je pense que Jean-Paul
22:17 a du souci à se faire avec Nokia qui arrive.
22:20 - C'est bien d'avoir de la concurrence et de dire qu'il n'y a vraiment pas marché.
22:23 - Tout à fait. Alors, Nokia, ça reste beaucoup plus cher
22:26 que ce que propose Rapid Space.
22:29 Mais en même temps, on voit que les deux mondes se rejoignent.
22:32 Donc, voilà. Il va y avoir...
22:35 Je pense que la 5G privée, ça va devenir assez tumultueux
22:38 dans les prochains mois. - On enchaîne avec la monétisation de la 5G.
22:41 On a posé la question à Christian Léon, le directeur général d'Ericsson France.
22:44 Chez Ericsson, un des grands sujets,
22:47 c'est comment faire pour monétiser la 5G.
22:50 C'est une préoccupation d'Ericsson ou des opérateurs ?
22:53 - C'est une préoccupation
22:56 des opérateurs et d'Ericsson.
22:59 C'est le thème principal.
23:02 Avec cette année, un élément majeur, c'est qu'on essaie d'inviter aussi
23:05 les développeurs d'applications pour consommer les API sur les réseaux.
23:08 C'est vraiment la différence par rapport aux autres Mobile World Congress
23:11 des autres années. - Est-ce que vous pouvez nous donner
23:14 un exemple, Christian, d'un moyen
23:17 dont pourront se saisir les opérateurs pour monétiser demain
23:20 ces réseaux 5G qui sont très onéreux ?
23:23 - Alors, un des éléments, c'est de différencier
23:26 la qualité du réseau qu'on nous fournit.
23:29 Par exemple, on est sur une session Teams au travail,
23:32 malheureusement, en mobile, et on veut se différencier
23:35 en termes de qualité de service.
23:38 Avec la 5G, on est capable de créer une tranche virtuelle
23:41 pour faire de la différenciation de qualité.
23:44 - Et alors ça, ce type de service différencié, où on va vraiment acheter
23:47 de la qualité réseau en tant qu'utilisateur,
23:50 ça pourrait arriver en France, rapidement, selon vous ?
23:53 - Alors, la 5G différenciée sur les parties industrielles,
23:56 c'est maintenant. Bouygues, par exemple, a lancé
23:59 son offre il y a quelques semaines avec des tranches virtuelles.
24:02 Pour le grand public, ça va être cette année
24:05 et l'année prochaine où on va pouvoir justement avoir
24:08 de la qualité différenciée d'un point de vue grand public utilisateur.
24:11 - Et est-ce que la 6G, c'est un sujet pour cette édition ?
24:14 Ou on se dit "bon, là, vraiment, on a le temps" ?
24:17 - La 6G, c'est Horizon 2030.
24:20 Si vous regardez sur le stand d'Eriksson,
24:23 c'est beaucoup de recherche, beaucoup de développement,
24:26 c'est Horizon 2030, donc on n'y est pas encore, on va parler 5G.
24:29 - Ah bah oui, on va parler 5G !
24:32 Et l'enjeu de la monétisation, très important.
24:35 D'ailleurs, je fais une petite chronique sur cette question
24:38 parce que nous, derrière, les utilisateurs, les consommateurs,
24:41 évidemment, ça va peut-être changer la manière dont on paye
24:44 nos forfaits et les services.
24:47 Je voulais qu'on enchaîne parce qu'on n'a plus beaucoup de temps avec...
24:50 La fibre optique était présente au Mobile World Congress
24:53 et ça, c'est un truc assez inattendu.
24:56 Et il y a eu notamment une annonce sur le FTTR,
24:59 si je ne me trompe pas, donc en vrai, c'est la fibre jusqu'à la pièce,
25:02 jusqu'à chaque pièce de notre maison.
25:05 On écoute tout de suite un opérateur, le premier à lancer cette offre
25:08 de manière commerciale.
25:11 - Simple box Wi-Fi, aujourd'hui, ça ne suffit pas, donc il faut pouvoir tirer cette fibre optique
25:14 de la maison qui sera ensuite relayée par des dispositifs Wi-Fi, finalement.
25:17 Mais donc, je reviens à ma question,
25:20 combien vous facturez cette installation ?
25:23 Faire une étude, j'imagine, déjà au cas par cas,
25:26 et ensuite, combien ça coûte au total ?
25:29 - Voilà, alors, excusez-moi, je suis parti loin, mais j'y reviens.
25:32 Donc, on fait un diagnostic, généralement, c'est-à-dire que dans cette deuxième phase,
25:35 j'ai d'abord ma box FTTR Ready qui couvre beaucoup plus qu'avant.
25:38 Peut-être que ça va suffire, auquel cas, on n'a pas besoin de se lancer
25:41 dans cette deuxième phase. C'est pour ça que je le précisais.
25:44 C'est-à-dire que ça ne concerne pas que 2, 3, 4, 5 % de notre base.
25:47 Ça concerne 100 % de nos clients.
25:50 Et puis ensuite, le client, lui, va pouvoir voir et se dire, tiens,
25:53 j'ai effectivement un besoin supplémentaire.
25:56 Et dans ce cas-là, il fait appel à nous, et là, on envoie un technicien expert
25:59 qui vient faire une expertise et qui, avec l'utilisateur,
26:02 avec le chef de famille, va déterminer quels sont les endroits
26:05 où on veut de la bande passante et quel type de bande passante.
26:08 Et comme nous sommes dans un monde totalement fibré,
26:11 on va pouvoir distribuer la bande passante comme on le souhaite.
26:14 Donc si on a 1 giga ou 2,5 giga en entrée, on peut distribuer 1 giga
26:17 ou 2,5 giga directement en sortie à l'autre bout sans la moindre déperdition.
26:20 Et là, dans ce cas-là, qu'est-ce qui se passe ?
26:23 Il va y avoir une installation supplémentaire.
26:26 Celle-ci, elle est facturée 150 € et elle prend entre 2 heures et 3 heures.
26:29 Notre expérience avec nos alphas, on en a déjà fait plus de 200,
26:32 c'est qu'on a une installation supplémentaire
26:35 et on a une installation supplémentaire.
26:38 Ça prend bien 2 heures à 3 heures, le temps de bien faire correctement.
26:41 Et on déroule cette fibre invisible.
26:44 Alors, soit nous avons déjà un réseau existant dans les murs,
26:47 pour les maisons les plus récentes, dans des goulottes
26:50 quand des gens ont déjà des passages de câbles
26:53 qu'ils ont fait en apparence sur les murs,
26:56 ou sinon carrément sur le mur et là, notre fibre est autocollante,
26:59 elle est transparente et elle est flexible et donc elle suit,
27:02 elle épouse la forme des murs.
27:05 Et là, on a tout le bénéfice de la fibre optique,
27:08 c'est-à-dire que ce qu'on appelle la mini box, à l'autre bout,
27:11 a strictement le signal de démarrage.
27:14 Un mot de conclusion, Yann ?
27:17 Je vais conclure sur ce qu'on vient de voir, c'est génial.
27:20 C'est super, dans le B2B, ça s'appelle le POLL,
27:23 Optique LAN Passive.
27:26 C'est très bien parce que ça va remplacer tous les câbles en cuivre
27:29 hyper épais, qui pendouillent, il faut creuser des tranchées,
27:32 des machins et tout, par de la fibre optique qu'on va tirer
27:35 à l'autre bout d'un supermarché.
27:38 Et ça va coûter beaucoup moins cher, ça va être beaucoup plus
27:41 facile d'avoir le haut débit qui arrive sur la box,
27:44 de pouvoir le transporter jusqu'à l'autre bout
27:47 de la place. Ça c'est un truc qu'on attend beaucoup,
27:50 y compris dans les entreprises, pour remplacer du cuivre.
27:53 Il y a du cuivre de partout et mettre de la fibre dans les murs,
27:56 c'est super.
27:59 Merci Aduna Ghaïti d'avoir été avec moi pour ce grand débrief
28:02 spécial Mobile World Congress et merci à vous de nous suivre sur Smartech.
28:05 On se retrouve très vite sur les réseaux sociaux, en podcast,
28:08 sur Bsmart, comme vous voulez. Excellente journée à tous.
28:11 [Musique]

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