• il y a 9 mois
« Nous sommes aujourd’hui le 4 mars 2024, et Gisèle Halimi n’est plus seule », affirme le premier ministre en introduction du Congrès pour voter l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, après avoir rappelé le combat de l’avocate qui a plaidé pour le droit à l’avortement. Gabriel Attal salue ensuite une « étape fondamentale », qui « restera dans l’histoire ».

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Transcription
00:00 Nous sommes en 1972 et elle se sent encore bien seule, Gisèle Halimi, dans ce prétoire lorsqu'elle plaide pour la liberté et pour le droit.
00:10 Nous sommes aujourd'hui le 4 mars 2024 et Gisèle Halimi n'est plus seule.
00:15 Un an après l'engagement du président de la République, le Parlement et avec lui la Nation s'est rangé à ses côtés et s'apprête, je l'espère,
00:24 à inscrire dans notre Constitution la liberté de chaque femme à recourir à l'interruption volontaire de grossesse.
00:31 Nous sommes encore loin d'être au bout du chemin, mais pas à pas l'égalité se rapproche.
00:37 Depuis ce Congrès, je le dis, aujourd'hui c'est une étape fondamentale que nous pouvons franchir,
00:43 une étape qui restera dans l'histoire, une étape qui doit tout aux précédentes.
00:48 En garantissant la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse dans notre Constitution,
00:52 nous donnons une deuxième victoire à Simone Veil et à toutes celles qui ont ouvert la voie.
00:57 Nous adressons surtout un message à toutes les femmes.
01:00 Votre corps vous appartient et personne n'a le droit d'en disposer à votre place.
01:04 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:07 "La voix des morts, la liberté de la voix"
01:10 Merci à tous !

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