« C’est une étape fondamentale » qui « restera dans l’histoire », a déclaré le premier ministre, Gabriel Attal, devant le Parlement réuni, lundi 4 mars, en Congrès, à Versailles. Les députés et les sénateurs ont voté pour l’inscription de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » dans l’article 34 de la Constitution. Le texte a recueilli 780 voix pour, 72 contre.
La France devient le premier pays à autoriser explicitement l’interruption volontaire de grossesse dans sa Constitution.
La France devient le premier pays à autoriser explicitement l’interruption volontaire de grossesse dans sa Constitution.
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00:00 pour l'adoption, 780.
00:03 (Applaudissements)
00:04 Contre, 72.
00:06 (Applaudissements)
00:19 Aujourd'hui c'est une étape fondamentale
00:22 qui restera dans l'histoire.
00:24 (Musique)
00:32 Cette victoire nous l'arrachons en mémoire
00:34 de celle dont on a retenu le nom
00:36 mais aussi de toutes les anonymes qui sont restés dans l'oubli.
00:39 Nous sommes en 1972
00:41 et elle se sent encore bien seule, Gisèle Halimi,
00:44 dans ce prétoire, lorsqu'elle plaide pour la liberté et pour le droit.
00:48 Nous sommes aujourd'hui le 4 mars 2024
00:52 et Gisèle Halimi n'est plus seule.
00:54 (Musique)
01:00 Je suis fière de pouvoir rendre hommage ici
01:02 à toutes celles qui ont écrit, qui ont agi
01:05 pour que nous escaladions, maître par maître,
01:09 la paroi escarpée menant à l'égalité entre les femmes et les hommes.
01:13 Paroi dont l'ascension reste longue et laborieuse
01:17 et trop encore incertaine.
01:19 Nous allons continuer pour celles qui résistent.
01:21 A Trump, à Bolsonaro, à Orban, à Milley, à Poutine, à Georgia Meloni.
01:27 (Applaudissements)
01:33 (Musique)
01:52 Pour l'adoption, 780.
01:55 (Applaudissements)
02:18 (...)